Florilège gourmand Spécialités culinaires

Spécialités gastronomiques des Hauts de France

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Derrière son apparente simplicité se cache une cuisine à l’image du territoire : généreuse, variée, remplie d’imagination et de saveurs. Les produits régionaux racontent le mariage de la terre et de la mer. Ils donnent naissance à des spécialités goûteuses qui se partagent en grandes tablées conviviales. Ou se dégustent aux tables de restaurants accueillants où l’on se sent, aussi, un peu comme chez soi…

 

 

 

 

 

 Ici, la gastronomie est vivante ! Les produits régionaux des départements du Nord, du Pas de Calais, de la Somme, de l’Aisne et de l’Oise ont du goût, du caractère, de l’authenticité. Bières, fromages, poissons, oui, c’est fort, c’est bon, ça ne s’oublie pas. Ca respire le littoral, les grandes plaines, les champs et les vergers. Cuisinées avec amour, les richesses du terroir se font merveilles de douceur, de finesse et de gourmandise. Elles font naître des spécialités culinaires appétissantes.

 

 

 

 

 

 La cuisine du Nord-Pas-de-Calais est une cuisine régionale française, dont les spécialités sont héritées en grande partie du comté de Flandre. La région fut de tout temps au carrefour de l’Europe, et l’on retrouve dans ses spécialités les traces de son histoire, telles que l’influence anglaise sur la Côte d’Opale, ou des plats d’origine polonaise dans le bassin minier.

 

 

 

 

 Grande région agricole et terre d’élevage laitier, le Nord-Pas-de-Calais est producteur de fromages, dont le plus célèbre, le maroilles, est utilisé dans l’une des variétés de flamiche. Le littoral abrite le plus grand port de pêche de France, Boulogne.

 Entre terre et mer, ses produits de base sont le hareng, le lapin, la pomme de terre et la bière. C’est historiquement une cuisine au beurre, ou au saindoux, où l’huile est peu utilisée. Elle se caractérise, entre autres, par le goût des saveurs douces amères, comme celles du chicon braisé, de la cuisine à la bière ou de la chicorée à café.

Savourez les meilleures recettes de la région des Hauts de France ! Issues d’un savoir-faire traditionnel transmis de génération en génération, ou revisitées de manière contemporaine par de grands chefs locaux, ces recettes culinaires simples et savoureuses reflètent l’art gourmand d’une région accueillante et chaleureuse.

 La gastronomie des Hauts-de-France, c’est surtout une histoire de partage. A table !

Le Nord-Pas-de-Calais est une région où on est sûr de se régaler, leurs spécialités sont savoureuses (et caloriques, certes.

Voici une sélection des spécialités gastronomiques des Hauts de France à déguster à savourer :

 

  

 

Saveurs salées pour commencer :

 

 

Aromates, condiments :

 

 

Ail fumé d’Arleux

 

 

 

 

L’ ail fumé d’Arleux est une indication géographique protégée correspondant à une production d’ail rose de printemps, cultivé dans une aire déterminée située dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais, tressé et fumé de manière traditionnelle.

L’ail d’Arleux est obtenu à partir d’une variété d’ail rose de printemps de type «ail du Nord» adaptée aux conditions climatiques. Sa plantation est réalisée entre le 15 janvier et le 15 mars selon les conditions météorologiques. L’arrachage est effectué vers le 20 juillet. Les têtes sont extraites mécaniquement, nettoyées rapidement puis déposées au sol. Selon le temps, l’ail repose environ 5 jours sur place pour être séché naturellement par le soleil et le vent. Cette étape est essentielle à la bonne conservation.

 

 

 

Ramenées à l’exploitation, les têtes d’ail sont triées et calibrées, les plus grosses d’entre elles se retrouveront sur des liens de 12 têtes et les plus petites sur des 90 têtes. Des bouquets de 3 ou 6 têtes sont réalisés avec du raphia, c’est le bonjetage. Les bouquets de têtes d’ail étant prêts, il ne reste plus qu’à effectuer les tresses d’ail comme s’il s’agissait de cheveux. La finition est aussi importante et le lien doit se terminer par l’accroche qui permettra de suspendre le produit dans la cuisine ou la cave.

Pour permettre une meilleure conservation, les liens sont accrochés à des clous dans de petites pièces fermées où une légère combustion au sol est effectuée pendant 7 à 10 jours, ceci pour enlever le maximum d’humidité de l’ail. Le feu doit être doux pour que les têtes ne brulent pas. La tourbe des marais qui, sans flamme, se consume si lentement a longtemps été utilisé pour cela. Elle est de nos jours remplacée par la sciure de bois (chêne, hêtre, frêne), la lignite, la courte paille.

 

Genièvre

 

 

 

 

La baie de genièvre est utilisée depuis l’Égypte ancienne, on en retrouve des traces écrites datant de 1500 avant J.-C.
Chez les Grecs et les romains, son usage était quotidien, on l’employait principalement comme médicament, un dicton romain disait d’ailleurs que quiconque croquerait chaque jour une baie de genièvre ne serait jamais malade. Ils utilisaient aussi le bois de genévrier qu’ils chauffaient pour obtenir de l’huile de cade servant à faire la toilette mortuaire.
La tradition populaire confère au genièvre des pouvoirs curatifs et magiques, et l’arbuste dense est un refuge sûr. Selon la légende, l’enfant Jésus aurait été caché dans une haie de genévriers pour échapper aux soldats du roi Hérode.

 

 

 


Depuis les temps anciens, on brûle des branches de genévrier pour fumer viandes et poissons. Depuis l’Antiquité, on prête au genévrier des propriétés désinfectantes et jusqu’au Moyen-âge, en période de peste, on en brûlait le bois pour purifier l’air. À cette même époque, on mélangeait la baies de genièvre au vin pour ses propriétés diurétiques, afin de nettoyer le corps des maladies.

 

 

 


Petit à petit, alors qu’elle est surtout utilisée pour ses propriétés médicinales et odorantes, la baie de genièvre se fait connaître pour ses propriétés gustatives en cuisine.

Passe-pierre

 

 

 

 

Dans la grande famille des salicornes, toutes comestibles, la salicorne européenne (Salicornia europacea ) est une des plantes bienfaitrices et emblématiques des bords de mer. Connue depuis longtemps des marins et des littoraux, elle l’est beaucoup moins lorsqu’on s’éloigne des estuaires et des prés-salés. Et pourtant, ce condensé phénoménal de vitamines, de minéraux et d’oligoéléments est aussi une source d’inspiration pour les amateurs de saveurs à la recherche d’un goût authentique, insolite, un goût légèrement acidulé et salé, entre terre et mer.

La salicorne … mieux connue en Hauts-de-France sous le nom de “passe-pierre”
Si on la trouve un peu partout le long du littoral, dans les marais salants comme en Camargue, à Noirmoutier, dans l’île d’Oléron, et même en Lorraine… La plus importante région productrice de Salicorne en France est la Baie de Somme, ici dans les Hauts-de-France. Une manne naturelle, pour un aliment qui conjugue un maximum de bénéfices santé et un goût inimitable … D’où son surnom d’or vert de la baie de Somme.

En 1848, René Viau, un authentique touche-à-tout, a l’idée de mettre la salicorne en conserve ! Convaincu déjà par ses bienfaits et par la modicité de son coût, il utilise alors des boîtes en fer-blanc et le procédé révolutionnaire mis au point par le Français Nicolas Appert. C’est ce même Nicolas Appert qui créa en 1802 à Massy, près de Paris, la première usine de conserve au monde.

Houblon

 

 

 

 

 

Avec plus d’une centaine de brasseurs dans la région, les producteurs de houblon voient se dessiner une opportunité. Ils sont accompagnés par la Chambre régionale d’agriculture pour relever les défis de cette production qui nécessite des investissements conséquents.

Début septembre, c’est l’heure de la récolte du houblon à Chaussoy-Epagny, dans la Somme. Cette culture avait pratiquement disparu de la région dans les années 80. Elle revient aujourd’hui en force grâce à la volonté de passionnés.

Cassonade

 

 

 

 

Trésors du nord, c’est aussi le spécialiste du sucre, une denrée essentielle pour assaisonner vos fruits, plats, préparations sucrées et gâteaux. 
Découvrez une large gamme de sucres génériques comme le sucre Candi ou sucres du nord, comme la vergeoise pour les nordistes ou belges et plus communément appelée cassonade pour les francophones. Où acheter du sucre candi ? sucre impalpable ? candi ambré ? gélifiant ? Vous trouverez votre bonheur avec trésors du nord. 

Sucre candi

 

 

 

 

Le sucre candi est une spécialité culinaire constituée de cristaux de très grande taille de sucre de betterave1 ou de sucre de canne. Ces grands cristaux grandissent progressivement dans une solution sursaturée en sucre à partir d’une surface adaptée à la nucléation cristalline.

Décrit dès le IXe siècle en Iran le nom de candi vient de l’arabe qandī désignant le sucre de canne , son utilisation et sa présence sont attestées en Europe à partir du XVIe siècle .

Pour commencer la dégustation des saveurs salées :

 

 

 

 

 Fricadelle

 

 

 

 

Ce délicieux plat aux ingrédients mystère doit sa renommée au film « Bienvenue chez les Chtis ». Dans tous les cas, vous y trouverez des frites et des saucisses, en plus des ingrédients secrets.

On ne sait toujours pas ce qu’il y a dedans. Mais si vous voulez faire couleur locale à la baraque à frites le samedi soir avant de sortir en boîte à la frontière belge, demandez un américain fricandelle sauce andalouse (attention, si vous êtes en Belgique, on ne dit pas américain mais mitraillette). Un délice avec des frites.

 

 

 

 

La fricadelle est une préparation à base de viande cuisinée, spécialité des Pays-Bas historiques. Au XXIᵉ siècle, la fricadelle se présente généralement sous la forme de saucisses d’une quinzaine de centimètres de long. Elles sont souvent servies dans les friteries.

Mets à base des produits de la mer :

Les fruits de mer

 

 

 

 

Sur les côte de la Manche, vous retrouverez beaucoup de fruits de mer et poissons sur les étals.

 

 

 

 

 

 

 Selon la pêche du jour tu pourras voir et manger : des moules, des crabes, des saint jacques, des coques, des couteaux, des crevettes grises, des langoustines.

 Mais aussi de la sole, de la limande, du hareng

Hareng

 

 

 

 

Emblème de la ville de Dunkerque lancé par milliers le jour du Carnaval. Se consomme au vinaigre, fumé, en rollmops… mais une chose est sûre, bien meilleur avec des frites.

 

 

 

 

 

Poisson roi des Hauts-de-France
Plusieurs écoles se disputent la meilleure façon de le déguster. Juste grillé ou plus traditionnellement cuit à la fumée suspendu dans la cheminée, avec ou sans pain beurré, l’essentiel est de respecter la tradition qui tient en une phrase en cht’i :  » À chacun sin pin et s’n’hérin… « . Comprendre que chacun fait comme il veut dès lors que le partage et la convivialité sont au rendez-vous.

« Poisson roi » des Hauts-de-France, le hareng a fait la fortune et la réputation de nos ports et de nos entreprises de transformation, les saurisseries de Boulogne-sur-Mer en particulier, dont certaines pratiquent aujourd’hui encore un fumage traditionnel, utilisant des copeaux de bois issus des arbres des forêts voisines.

Hareng en kipper

 

 

 

 

 

Un kipper (également appelé hareng rouge) est un hareng entier qui a été fendu en deux de la tête à la queue, aplati, débarrassé de ses arêtes, salé et à peine fumé (à froid), ce qui lui donne une couleur rouge. C’est une spécialité de la ville de Boulogne-sur-Mer.

Rolmops

 

 

 

 

Les Rolmops sont des Spécialité de Dunkerque, dans le Nord, en région les Hauts de France, en France. Il s’agit de Harengs Marinés au Vinaigre, enroulés sur des lamelles d’oignon.

 

  Moules-Frites

 

 

 

 

 

 

Une seule certitude, les moules-frites sont des filles du Nord. Mais comme pour tous les plats populaires et peu coûteux, elles sont nées de parents inconnus. Cette spécialité a été popularisée au XIXe siècle par une célèbre brasserie bruxelloise qui en a fait sa spécialité. 

 

 

 

 

À la Braderie de Lille, dont les origines remontent au XIIe siècle, les moules sans les frites seraient apparues dès le XVe siècle. Elles auraient supplanté le poulet rôti traditionnellement vendu à la Braderie, suite à une maladie décimant les volatiles. Puis est venue la frite.

 

 

 

 

 

Jusqu’aux années 1970, sur la Braderie, les restaurateurs lillois attiraient les chalands avec une bruyante crécelle, celle qu’utilisaient jadis les vendeurs de moules ambulants. Les moules-frites et la Braderie, c’est une histoire finalement pas si vieille et peu documentée. Dans sa chanson sur la Braderie, Alexandre Desrousseaux (1820-1892), le créateur du P’tit Quinquin, ne mentionne que les frites. Pour certains, la consommation de moules aurait commencé un peu par hasard, suite à des épidémies touchant les volailles traditionnellement consommées à la Braderie (braaden, viandes rôties en flamand). Mais aucun document n’appuie cette hypothèse. Les moules, quoi qu’il en soit, venaient de Zélande. La garantie d’une fraîcheur relative à cette époque sans réfrigérateur.

 

 

 

 

Les délicieuses moules-frites sont parti des plats les plus servis dans le Nord-Pas-de-Calais, avec des sauces plus ou moins originales, vous en trouverez dans toutes les brasseries traditionnelles

Le plat emblématique de la Braderie de Lille. Si vous n’aimez pas ça et que vous faites partie des bradeux, n’espérez pas trouver grand chose d’autre à vous mettre sous la dent dans les restos. Un délice avec des frites servies sur les frites.

 

Les produits charcutiers des Hauts-de-Seine :

 

 

 

 

Andouille de Cambrai

 

 

L’andouillette de Cambrai est traditionnellement et exclusivement élaborée à partir de fraises de veau, précuites, embossées dans un boyau de bœuf ou un chaudin de porc.

Elle est fabriquée exclusivement à partir de chaudins et d’estomacs de porc hachés gros, salés, poivrés, muscadés et embossés dans une baudruche de bœuf. Elle est ensuite cuite à 90 °C dans un bouillon parfumé à la sauge.

Ce produit peut se réchauffer au four, à la poêle, ou encore au gril, et se sert accompagné de pommes frites, de pommes vapeur ou de salade verte. Parmi les recettes : andouille aux poireaux, tarte fine à l’andouille…

L’andouille de Cambrai rappelle que l’élevage porcin est particulièrement important dans la région nord-pas-de-calaisienne depuis le Ve millénaire avant Jésus-Christ. Et que le cochon occupera toujours une place privilégiée dans l’alimentation régionale, particulièrement à l’occasion des fêtes traditionnelles. Dès le XIIIe siècle, boudins, andouillettes et andouilles rivalisent. La ville de Cambrai tirera une longue réputation des générations de charcutiers qui se succèderont dans ses murs jusqu’à aujourd’hui.

L’Andouille de Cambrai, à ne pas confondre avec l’Andouillette, également reconnue par le Code des usages de la charcuterie (article 10.3, dénomination particulière d’une andouille de catégorie dite supérieure), contient « exclusivement des boyaux de porc embossés dans une baudruche de bœuf ». L’Andouille se mange froide.

Andouille d’Aire-sur-la-Lys

 

 

L’Andouille d’Aire-sur-la-Lys est une spécialité charcutière de forme cylindrique. Elle mesure 30 cm de long, pour un diamètre de 4.5 à 5.5 centimètres. Elle pèse en moyenne 500 gr.
Sa couleur est blanche ou marron lorsqu’elle est fumée. C’est son assaisonnement à la sauge qui la distingue des autres andouilles et sa couleur particulièrement blanche lorsqu’elle n’est pas fumée.

 

 

 

L’Andouille d’Aire-sur-la-Lys est composée de 70 à 80 % de viande de porc, dont 20 % de poitrine de porc grasse et 20 à 30 % de chaudins (partie du gros intestin des porcs), sel, poivre, aromates, échalotes, et de la sauge.
Le boyau de bœuf est naturel. Le fumage se fait éventuellement à la sciure de bois et l’andouille cuit pendant 40 minutes à 75-80°C.
Il en est fabriqué 5 à 6 tonnes chaque année.
Elle se vend sous différentes formes : crue, cuite ou fumée chez les artisans charcutiers de la ville.

L’Andouille d’Aire sur la Lys est un produit prêt à consommer sans aucune préparation. Sa saveur est relevée grâce à la sauge, assaisonnement très apprécié en Artois que l’on retrouve également dans l’Andouille de Cambrai.
Elle se coupe en rondelles d’un demi centimètre d’épaisseur. La peau est retirée avant dégustation.

Andouillette de Cambrai

 

 

 

 

 

 L’andouillette est réputée de longue date, est traditionnellement élaborée à base de fraise de veau, un abat qui fut prohibé par les règlements européens pendant dix ans pour raison sanitaire : les charcutiers durent se reconvertir au « pur porc », plus ou moins sur le modèle de l’andouillette de Troyes, jusqu’à la levée de l’interdiction (2015). Le Code des usages de la charcuterie maintint cette spécialité au répertoire de l’andouillette, en mentionnant l’abandon provisoire de la recette habituelle, cela jusqu’à sa réédition de 2016 ; la confrérie associée resta l’une des plus représentatives de la région. La fabrication de l’andouillette traditionnelle à la fraise de veau peut donc se faire légalement (article 10.4 du Code) selon l’usage d’avant 2000.

Boudin à la flamande

 

 

 

 

 

Le boudin noir à la flamande présente la particularité de contenir des raisins de Corinthe, de la cannelle et du sucre.

Sa composition comprend, en effet, environ un tiers de sang de porc, un tiers de graisse de porc (coupée en dés et préalablement pochée) et un tiers d’oignons (hachés et rissolés dans du saindoux), auxquels viendront s’ajouter des œufs et de la crème fraîche, des raisins secs, du sel, du poivre, de la cannelle et de la vergeoise. La mixture est embossée dans du boyau de porc et pochée un court instant dans une eau non frémissante.

Ce boudin sucré se déguste généralement avec une compote de pommes.

La tradition d’inclure du sucre dans la charcuterie porte une “signature” moyenâgeuse, époque où la séparation entre salé et sucré était bien moins affirmée. Cette pratique était courante dans les campagnes de la Flandre, mais aussi celles du Hainaut voisin.

Fromage de tête  

 

 

 

 

Le Fromage de tête est une spécialité culinaire du Nord, en région les Hauts-de-France, en France. Il est composé de jambon, jarret de veau, veau, bouquet garni, estragon, carotte, oignon, poireau, ail, échalote, persil, cerfeuil, estragon, poivre..

Langue Lucullus de Valenciennes

 

 

 

La Lucullus de Valenciennes, également appelée langue de Lucullus, est une spécialité culinaire réputée de Valenciennes. Il s’agit d’un mélange entre de la langue de bœuf, fumée, puis cuite au court-bouillon, et du foie gras. Cette alliance est née dans les années 1930. 

La Langue Lucullus est une préparation, en feuilleté, composée de tranches de langue de Valenciennes, tartinées d’une préparation à base de foie gras frais et montées, dans un moule, en forme de demi-lune.

 Pâté de Foie du Nord

 

 

 

 

Le Pâté de Foie du Nord fait partie des spécialités culinaire du département du Nord, en région les Hauts-de-France. Les tartines de pâté de foie se font sur de la baguette et du pain de seigle. Le Pâté de Foie du Nord est une préparation cuite de cuisine, ou de charcuterie, réalisée par broyage. C’est un mélange et une cuisson de foie de porc, de volaille, ou de canard, ou de veau. Les espèces pouvant se mélanger, de nombreux liants et produits sont rajoutés, éventuellement. Le pâté de foie de porc peut contenir des œufs, du lard, des oignons, des échalotes, de la farine, des épices et du thym. Selon leur consistance et la recette, les pâtés de foie sont tranchables ou tartinables. Tartinables, ils se distinguent des mousses et des crèmes par une texture plus serrée, une certaine mâche. En Allemagne comme en Alsace, une pâte plus fine est privilégiée (Leberkäse, « fromage de foie »). Le Pâté de Foie du Nord est populaire en Europe du Nord et Europe Centrale. Il ne faut pas confondre le Paté de Foie du Nord avec la Terrine de Foie Gras.

Petit salé lillois

 

 

 

 

La particularité du petit-salé lillois est qu’il s’agit d’une terrine en gelée pour laquelle on utilise uniquement la partie noble du porc: le maigre de jambon. La viande est précuite dans un bouillon de légumes avant d’être découpée et disposée dans une terrine bardée de lard.

Le petit salé lillois est une spécialité du nord de la France, Idéal pour les soirées entre amis et saura agrémenter tous les moments conviviaux. Fait de viande maigre de porc cuite dans un bouillon de légumes et enrobés de gelée, il peut être servi de plusieurs manières. 

Le petit salé lillois est une variante du petit salé très utilisé en cuisine française qui peut désigner toute viande de porc salée pour la conservation. La particularité du petit salé lillois réside dans l’utilisation uniquement de partie noble du porc. En effet, pour faire du petit salé lillois, le maigre de jambon frais est généralement l’ingrédient principal qui fait son goût, sa couleur et sa texture. La viande maigre est désossée, dénervée, salée et précuite dans un bouillon de légumes. Elle sera ensuite découpée en morceaux puis placé dans un moule, qui peut être bardée de lard, pour être assaisonné et remplie de gelée. Parfois, les légumes de cuissons sont intégrés dans le moulage. Le tout sera alors remis au four pour une séance de cuisson.

Petit salé lillois, un plat qui se mange froid
Servi en l’état, et pouvant être dégusté en cocktail, le petit salé lillois peut s’accompagner de vos snacks préférés. C’est l’idéal pour les soirées entre amis ou en famille, et peut sublimer les salades, les frites ou les pommes de terre à l’eau. En outre, c’est un plat à servir autour d’une bière, d’un vin ou toutes autres boissons lors de réception.

Petit salé lillois et recettes de grand-mère
Le petit salé lillois est aussi utilisé dans de multiples recettes, et cela depuis des générations. On peut par exemple citer l’incontournable petit salé aux lentilles, un plat familial qui se prépare et cuit en moins de 60 minutes. Le petit salé peut aussi accompagner les haricots blancs. On peut aussi faire une potée au petit salé et aux pois chiches, sauce moutarde pour réconforter en hiver.

Le petit salé lillois est donc une petite merveille culinaire du terroir haute-de-France que l’on peut cuisiner chez soi, et cela en toute circonstance. En outre, il est à préciser que c’est le seul produit fabriqué uniquement à base de pièces nobles de porc.

 

Mets des Hauts-de-France :

 

 

 

 

Découvrez les plats cuisinés et mijotés des Hauts-de-France, les spécialités  du terroir, confectionnés sur la base de recettes traditionnelles qui évoquent la cuisine d’autrefois pots’je vlees, waterzoi, carbonades…

L’agneau de pré salé : trésor de la Baie de Somme

 

 

 

 

L’agneau de pré salé de la Baie de Somme, aussi appelé « agneau de l’estran », est une viande de grande qualité, à la saveur particulière, très prisée des gastronomes. L’agneau de pré salé pâture entre 75 et 200 jours par an en Baie de Somme et se nourrit de la flore saline et iodée des pâturages régulièrement recouverts par la mer. C’est cette végétation unique qui donne à l’agneau de pré salé son grain très fin, sa couleur et sa saveur exceptionnelle faite d’un parfum subtil d’iode, de flore maritime et de noisette légère. Ce produit bien picard a obtenu son AOC en 2006.

Souris d’agneau des Prés-salés de la baie de Somme au cidre et miel

 

 

 

 

 

Les ingrédients utilisés pour réaliser des souris d’agneau des Prés-salés de la baie de Somme au cidre et miel sont : souris d’agneau des Prés-salés de la baie de Somme, oignon jaune, cidre brut, miel, cannelle, sel, poivre, beurre…

 Carbonade flamande

 

 

 

 

Alors cette recette comporte l’un des ingrédients cités ci-dessus… La bière ! Ce plat très célèbre du Nord-Pas-de-Calais est composé de morceaux de bœufs, d’oignons, de beurre, de pain (ou pain d’épice), de sucre (oui), de moutarde et de bière. Elle ne remporte pas l’oscar du plat le plus light mais pourtant il est l’un des plats du nord le plus consommé ! Depuis le Moyen-Age il résiste et se réinvente dans les différents restaurants et cuisines du Nord.

La carbonade flamande, ou carbonnade flamande est un mets du Nord de la France et de la Belgique, composé de morceaux de viande mijotés dans une sauce à la bière.

La carbonade flamande consiste à couper en morceaux de la viande de bœuf, , et à la faire cuire, avec de la bière (par tradition, une bière brune belge ou du Nord-Pas-de-Calais) et des oignons. Elle est parfois préparée avec du pain d’épice et un peu de cassonade. à noter que les frites qui accompagnent ce plat sont très souvent préparées dans de la graisse de bœuf.

Originaire de Belgique, d’où son nom, ce plat est principalement composé de bœuf mariné à la bière. Inventé par les ouvriers des mines de charbon, à l’origine ils faisaient griller au charbon leurs restes de viandes qui a donné le terme carbonnade. 

Les ingrédients utilisés pour réaliser la carbonade flamande sont : viande de boeuf, gros oignons, beurre, farine, vinaigre, bière blonde ou ambrée, cassonade, feuilles de laurier, branches de thym, clous de girofle, tranches de pain d’épices, sel, poivre… 

Coq à la bière

 

 

 

 

La préparation d’un coq à la bière demande un peu de patience, car le coq doit d’abord mariner 24h dans de la bière avant d’être cuit. Ça vaut le coup car ce plat est un véritable délice !

Recette traditionnelle du Nord, le coq à la bière est un plat familial et convivial que l’on retrouvait sur toutes les bonnes tables ch’tis !

Les ingrédients utilisés pour réaliser le coq à la bière sont : bière, coq, champignons de Paris, échalotes, crème fraîche, beurre, huile d’arachide, bouquet garni, sel & poivre…

Flamiche au maroilles

 

 

 

La tarte au maroilles, ou flamiche au maroilles, est une spécialité culinaire de Thiérache et de l’Avesnois.

La quiche du nord. Un plat peu diététique et quelque peu odorant. Bonus : faire fondre du beurre sur le dessus de votre part servie chaude. Peut-être un peu lourd avec des frites.

La flamiche au Maroilles comme dans la tradition Ch’ti, avec une pâte levée et beaucoup de fromage.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la flamiche au Maroilles sont : farine, œufs, levure de boulanger, eau, huile d’olive, sucre en poudre, sel, Maroilles, noix de muscade…

 Goyère

 

 

 

La Goyère est un plat chaud, qui fait partie des spécialités Culinaires du Nord, en région les Hauts de France, en France. La Goyère est à base de fromage blanc et de maroilles, elle se distingue de la traditionnelle flamiche, par son soufflé moelleux.

La goyère, spécialité de Valenciennes dans le Nord, se rapproche de la fameuse tarte au maroilles chti, mais les deux recettes sont différentes. En effet, la garniture de la goyère se compose de maroilles, d’œufs battus et de fromage blanc. Un délice, les amoureux de fromage seront comblés !

Une pâte levée garnie de ce merveilleux fromage ch’ti. J’ai décidé de réinventer la recette en utilisant un fromage régional tout aussi goûtu : le Bethmale.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la goyère sont :

Pour la pâte levée : farine, crème fraiche, œuf, levure du boulanger, sucre, Bethmale assez affiné…

Pour la garniture : maroilles, fromage blanc, œufs, sel et poivre…

Hochepot

 

 

 

 

Une sorte de Pot-au-feu mais version Nord, n’allez pas faire mijoter les frites.

Vieille recette du Nord de la France et des Flandres, le hochepot remonte au Moyen-âge. Véritable pot-au-feu flamand avec des légumes entiers et de la viande. Le Hochepot est traditionnellement cuisiné avec de la queue de bœuf.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le hochepot sont : jambonneau, saucisses, poitrine de porc, jarrets de veau, plat de côte de bœuf, carottes, navets, choux de Bruxelles, poireaux, belles pommes de terre, branche de céleri, oignon, bouquet garni, bouillon de poule, vin blanc, huile d’olive, sel, poivre…

 Potjevleesch

 

 

 

 

Alors, ce plat est bien plus délicieux que son nom est difficile à prononcer, vous imaginez ? Pour le prononcer, essayez : « pautche- vléch ». Cette terrine composée de plusieurs viandes blanches, cuites à la bière, est ensuite mise en gelée et servie froide.

Le potjevleesch (ou potjevlees, pot’je vleesch, potjevleisch, selon certaines orthographes), est un plat flamand. Ce nom signifie « petit pot de viandes » (pot signifie « pot », -je est un suffixe diminutif et vlees, ou anciennement vleesch, signifie « viande » en néerlandais). Il est parfois abrégé à l’oral en « potch’ » en Flandre française.

L’origine de ce plat est contestée : il est né dans le Westhoek au Moyen Age, mais certains situent plus précisément son origine à la région dunkerquoise .

 Il s’agit de morceaux de viande de poulet, lapin, porc et veau, froids et pris dans de la gelée légèrement vinaigrée.

 Le potjevleesch est généralement servi avec des frites (ce qui fait fondre la gelée), ou de manière traditionnelle avec des pommes dunkerquoises (pommes épluchées coupées en deux, ou en quatre, mi-cuites à l’eau puis terminées en friture).

La cuisson à la bière est une des spécialités du Nord. Avec quoi on mange un plat à la bière ? Des frites.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le potjevleesch sont : échine de porc désossée, escalopes de poulet, jarret de veau, gousses d’ail, branches de céleri, branches de thym, feuilles de laurier, baies de genièvre, baies de poivre, bière brune du Nord, carottes, feuilles de gélatine…

Les Tripes

 

 

 

 

 

 

Les tripes font partie des Spécialités Culinaires du département du Nord, en région Les Hauts-de-France, en France. Ce sont des abats préparés avec l’estomac des ruminants. Au Moyen Âge, cette recette était luxueuse, du fait d’une cuisson bouillie plutôt que rôtie, permettant de récupérer les graisses et les sucs détruits, avec une cuisson rôtie. Dès le XIIIe siècle, le métier de tripier apparait aux côtés des « bouchiers » et des « boudiniers » et est l’un des plus populaires de Paris.

Le métier de Tripier est souvent tenu par des femmes. Les Tripes sont surtout un produit du terroir. Guillaume le Conquérant, Duc de Normandie, s’en régalait, accommodées avec du jus de pomme. Aujourd’hui, les Tripes à la mode de Caen, cuisinées à l’ancienne, sont la première production française. Des pieds de bœuf sont ajoutés à la préparation. C’est grâce à eux que la gelée va se former à la cuisson. La cuisson des tripes dure de 12 à 18 heures, selon les recettes. Le conditionnement se fait à la louche pour ne pas abîmer le produit.

Pour les tripes commercialisées dans le circuit industriel, chaque pièce d’estomac est contrôlée par un opérateur pour écarter les défauts puis découpée à la machine en carrés de 4 cm de côté.

Enfin, les tripes sont conditionnées en bols ou barquettes. Dans ce cas, elles sont moulées en « barres », refroidies et tranchées. Les Tripes sont fabriquées avec les 3 premières parties de l’estomac des vaches : la panse et la gouttière œsophagienne, le bonnet et le feuillet.

Tripes à la mode de l’Avesnois

 

 

 

 

En effet, dans cette région de l’Avesnois,   il était de coutumes lors de certaines saints en fin d’année (Saint-Eloi patron des métallurgistes par exemple ou Sainte-Barbe) de préparer des tripes.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser les  tripes à la mode de l’Avesnois sont : tripes prêtes à cuire, carottes, gros oignons, poireau,  beurre clarifié, bouquet garni,  gousses d’ail, veau déshydraté, baies de genièvre, clous de girofle, grains de poivre, sel…

 Waterzoï

 

 

 

Le waterzooï est un plat originaire de Gand en Belgique à base de  poulet ou de  poisson. Ce nom signifie « eau qui bout » en néerlandais.

C’est un plat unique de poulet ou de poisson, accompagné de légumes, servi dans une soupière et des assiettes à soupe, dont le bouillon (avec un jaune d’oeuf) ou le fumet, est lié à la crème ou au beurre.

A base de poulet ou de poisson, dont le bouillon ou le fumet est lié à la crème ou au beurre. La soupe version ch’ti, quoi. Il est servi accompagné de ses petits légumes. Un délice avec des frites.

 A déguster avec des pommes de terre ou pâtes.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le waterzooï sont blancs de poulet, blancs de poireaux, blanc de céleri, carotte, navets, persil, beurre, bouillon de volaille, crème fraîche, jaunes d’œufs, oignon piqué de clous de girofle, bouquet garni, sel, poivre…

Welsh

 

 

 

 

Originaire du Pays de Galles, le welsh est désormais un plat typique proposé dans le Nord de la France. Cette recette traditionnelle est une variante du croque-monsieur, une tranche de pain garnie de jambon et cuite dans un plat à gratin, nappée d’une sauce au cheddar fondu , à la bière et à la moutarde. Le plus souvent, le welsh complet est surmonté d’un œuf au plat et proposé avec des frites. Facile à préparer et délicieusement gourmande, testez dès à présent cette recette hivernale et réconfortante par excellence !

Du cheddar fondu dans la bière (encore), du jambon (ou pas), un œuf (ou pas) qui recouvrent un morceau de pain grillé. Ce plat d’origine galloise est une honte pour la gastronomie française mais une véritable tuerie de la gastronomie du nord ! Un délice avec des frites.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le welsh sont : cheddar, bière brune, pain de campagne, tranche jambon blanc, œufs, moutarde…

Légumes desHauts-de-France :

 

 

 

 

Chicons au gratin

 

 

 

 

Petit nom donné aux endives au jambon. Un peu de béchamel, de fromage râpé, de jambon et des endives. Vous n’aimez pas le goût amer des endives ? Faites-les cuire avec un citron coupé en deux plongé dans l’eau de cuisson. Un peu bizarre avec des frites, mais pourquoi pas.

Les ingrédients utilisés pour réaliser les chicons au gratin sont : chicons, tranches de jambon, ail, chapelure, beurre…
Sauce béchamel : lait, beurre, farine, sel, poivre, noix de muscade, paprika, crème fraîche, fromage râpé…

 

 

 

 Ratte du Touquet

 

 

 

Ratte du Touquet est une marque commerciale de pommes de terre créée par la société Les Touquet Plants à partir de la variété « ratte ». Cette société est une filiale de la société danoise Danespo. Elle est cultivée exclusivement dans le nord de la France.

Non, n’allez pas faire des frites avec !

Rattes du Touquet rôties à l’ail confit

 

 

 

 

Les ingrédients utilisés pour réaliser les rattes du Touquet rôties à l’ail confit sontrattes du Touquet, tête d’ail nouveau, brins de romarin, feuille de laurier, huile d’olive, fleur de sel…

 

 Fromages des hauts-de-France :

 

 

 

 

Le Nord-Pas-de-Calais est aussi un important producteur de Fromages, dont le plus célèbre, est le Maroilles. Le Maroilles ou Marolles, est une appellation d’origine désigne un fromage dont la production et la transformation s’effectuent, dans la Thiérache française, (départements du Nord et de l’Aisne). Ce fromage, au lait de vache, doit son nom au bourg de Maroilles où existait une importante Abbaye qui achetait les fromages aux agriculteurs, producteurs fermiers, pour les revendre après son affinage. Cette appellation est enregistrée comme AOC le 24/05/1976. Il est actuellement régi par le décret du 29/12/1986 (JO du 1er janvier 1987) et d’une AOP depuis 1996. Outre la production/transformation fermière minoritaire, le volume de production laitière dévolu aux Maroilles industriel, est assuré par 339 agriculteurs, qui vendent leurs laits crus réfrigérés à 3 transformateurs industriels (3876 Tonnes). Le Maroilles contient environ 9 mg de zinc pour 100 grammes, ce qui en fait une des meilleures sources de zinc, parmi les fromages. Sa période de consommation optimale s’étale de mai à août après un affinage de huit à dix semaines mais il est aussi excellent de mars à décembre. Lors de l’affinage, il se colore d’une robe orangée, plus ou moins foncée, lisse et brillante. Il peut se consommer cuit en tarte au maroilles ou en goyère (tarte salée à servir en entrée chaude) ou participer à la fin du repas sur un plateau de fromages. Le Maroilles entre aussi dans la composition des sauces accompagnant le filet mignon ou le lapin rôti.

 

 

 

Il existe beaucoup d’autres fromages de la région comme par exemple : le Bergues, le Boulet de Cassel, le Pavé de Merris, la Brique des Flandres, le sablé de Wissant, le Bleue du Nord, la Boulette d’Asvenes, le Cœur d ‘Avesnes, le Carré du vinage, la tomme de Cambrai, le Belval, le Mont des cats, le Vieux Lille (que l’on peut aussi retrouver en tarte), le Pavé de Roubaix, le Vieux Boulogne.

Le Nord de la France est souvent réputé pour son mauvais temps certes, mais il ne faut cependant pas oublier que cette partie du pays à également son palmarès de spécialités fromagères ! On aura tendance à penser au Maroilles grâce à un certain film dont nous n’avons plus besoin de citer le nom, quand le sujet arrive sur le plateau. Cependant cette région est bien plus riche en fromages qu’elle n’y paraît.

 Découvrez ici une liste des spécialités fromagères des Hauts-de-France ! Amateurs de saveurs fortes, vous êtes au bon endroit !

 

 

 Maroilles AOP

 

 

 

 

 On ne le présente plus, « Bienvenue chez les Ch’tis » l’a déjà fait à merveille ! Le fromage le plus connu du « ch’Nord », au lait de vache et à pâte molle à croûte lavée, a vu ses ventes exploser à la sortie de ce film. Fort en goût le Maroilles sait régaler les palais les plus résistants quand les moins aventureux préféreront s’orienter vers des fromages plus doux.

Le « plus fin des fromages forts », voici son surnom donné en l’an 960 par l’évêque de Cambrai. Ce fromage réalisé à partir de lait cru bénéficie depuis 1976 d’une appellation à origine contrôlée AOC, ce qui fait qu’il ne peut être produit que dans la région du Nord-Pas-de-Calais.

Boulette d’Avesnes

 

 

 

 

 

 Autre fromage au lait de vache à pâte molle à croûte lavée, la Boulette d’Avesnes ne dispose pas, contrairement au Maroilles, d’une AOP. Mythique dans le nord, elle est préparée à partir des restes de la fabrication de maroilles. Sa forme irrégulière est due à son façonnage qui est complètement manuel. Lors du moulage sont ajoutées des herbes tel que du persil pour ensuite être recouverte de paprika. Pour finir, elle peut parfois être lavée à la bière lors de son affinage.

 

Boulette de Cambrai

 

 

 

 

La Boulette de Cambrai est un fromage au lait de vache cru ou pasteurisé à pâte fraîche relevée de poivre, d’estragon et de persil, d’un poids d’environ 200 grammes. Façonné en boule à la main, il est de forme conique dont la base a un diamètre de 7 à 8 cm et ne possède pas de croûte. 

Brique des Flandres

 

 

 

 

 Ce fromage est très curieux de par sa forme et sa couleur ! Sa forme originale lui permet d’être facilement reconnaissable et sa couleur nous rappelle la Mimolette, autre fromage du nord bien répandu. Lors de la fabrication, le même colorant naturel utilisé pour la mimolette (le roucou) est incorporé, ce qui donne à la pâte cette couleur si vive. Moelleux à souhait, son goût fort et fruité fait honneur à la lignée des fromages de sa région !

 Camembert du Boulonnais

 

 

 

 

 

 

 Variété de camemberts typiquement du Nord, une note salée accompagne la dégustation de ce fromage et cela est dû aux pâturages dans lesquels évoluent les vaches pendant l’année. L’air marin permet donc de donner à ce camembert cette saveur finale si parfumée .

 Dôme de Boulogne

 

 

 

 

 

 Un joli fromage double crème à pâte molle à croûte fleurie comme on les aime ! Ce fromage de mi saison, moulé à la cuillère, se déguste simplement sur un morceau de baguette grillée. Son histoire ? Il s’inspire de la forme du dôme de la cathédrale de Boulogne-sur-Mer. Une couleur de beurre frais, une texture fondante… Des arômes de foin secs et d’herbes sauvages vont finir de vous enivrer.

Écume de Wimereux

 

 

  

Deux caractéristiques principales pour ce fromage ! A l’oeil il ressemble beaucoup au Brillat Savarin s’il est servi frais, mais dès que l’affinage s’allonge à 2 à 3 semaines on le compare plutôt à un Chaource. Au goût en ressortent les saveurs du Neufchâtel. Au lait de vache à pâte molle à croûte fleurie, l’Ecume de Wimereux est lors de sa fabrication mélangé à de la crème ce qui lui donne sa consistance crémeuse et son goût si doux par rapport aux fromages connus des Hauts-de-France.

Fleur d’Audresselles

 

 

 

 

Ce fromage au lait de vache à pâte molle et croûte mixe tient son nom de la commune d’Audresselles. On retrouve lors de la dégustation le bon goût salé du « sel de Guérande » qui est ajouté lors de la préparation. Enfin pour vous repérer, son goût est proche de celui du Reblochon, on retrouve donc des saveurs veloutées avec une texture très crémeuse.

  

Fort d’Ambleteuse

 

 

 

 

 Fromage moins connu et original par sa forme, le Fort d’Ambleteuse reste à l’affinage pendant 5 semaines dans des caves. Au lait de vache à pâte molle et à croûte lavée, il est doté d’une saveur fruitée grâce à sa pâte brossée au cidre lors de sa fabrication. Son goût est relativement proche de celui du Munster, il a donc au palais un goût plutôt fort.

Fruité du Cap Gris Nez

 

 

 

 

 

 Non, nous ne parlons pas du Cap Gris nez, fromage plus répandu, mais bien de son cousin, le fruité ! En réalité ces deux fromages sont similaires jusqu’à la fabrication où le fruité se démarque par un brossage à la bière lui donnant cette touche « fruitée ». Si vous cherchez un peu d’originalité et que vous n’avez pas le palais fragile, foncez !

 

Mimolette

 

 

 

 

 

 Incontournable de nos plateaux, la mimolette vient effectivement du nord de l’Hexagone ! Sa couleur orangée si connue est due au Roucou qui est ajouté lors de sa fabrication. Elle va cependant varier en fonction de la durée de son affinage. Plus elle sera vieille moins le orange ressortira. Sa fabrication est proche de l’Edam. Jeune, sa texture sera souple et aura une saveur douce. Plus vieille, elle aura un aspect plus ferme et cassant avec un goût plus fort.

 Sablé de Wissant

 

 

 

 

 

 Autre fromage de la catégorie des Maroilles, le Sablé de Wissant tient son nom de sa forme carrée et de la chapelure qui entoure sa pâte, ce qui lui donnent l’aspect de ce sablé, une des spécialités du Nord ! En terme de saveurs, ce fromage au lait de vache est doté d’un goût de bière dû à sa croûte brossée à la bière de Wissant. Son goût reste moins fort que celui du Maroilles.

Vieux Lille

 

 

 

 

 

 Il ne vaut mieux pas vous fier à votre nez si vous souhaitez tester ce fromage ! Aussi appelé « Puant de Lille », il est un proche cousin du Maroilles. Mêmes étapes de fabrication, le Vieux Lille est cependant affiné pendant plus longtemps ce qui lui donne un odeur plus forte que le Maroilles. En terme de saveurs, un goût épicé et fort s’en dégage. Si vous n’appréciez déjà pas le Maroilles, nous vous conseillons de ne pas vous frotter à ce fromage…

Saveurs sucrées :

 

 

Le Calais

 

 

 

Le Calais est un gâteau à base d’un biscuit à la poudre d’amande, fourré d’une crème au beurre au café.

 Cette délicieuse pâtisserie est la spécialité de la ville de Calais.

 Le Carpeaux

 

 

 

 

 

Le Carpeaux est un gâteau à base de crème au beurre et de marrons glacés, entre deux macarons ovales. Il a été nommé ainsi en hommage à l’Artiste Peintre et Sculpteur valenciennois Jean-Baptiste Carpeaux.

 La Cululutte

 

 

 

 

 

La Ville de Grand-Fort-Philippe est célèbre pour sa « Cululutte », une grosse brioche truffée de raisins, à manger avec une sauce aromatisée au rhum. Il doit son nom à Ernest Clercq, surnommé « Lulutte », ouvrier-boulanger, qui l’inventa, vers 1900. L’histoire dit que les marins allaient dans une boulangerie, et criaient « Un Cul, Lulutte » pour demander cette brioche ayant une forme très ronde, inventée par le Boulanger surnommé Lulutte. L’expression est devenu un mot, par l’association des Mots Cul et Lulutte. Cette brioche servait autrefois aux marins pêcheurs de la ville, ils prenaient des cululuttes en mer qu’ils plongeaient dans du rhum ou du vin chaud avant de les manger, pour se réchauffer longtemps lors des grosses tempêtes en mer.

Le doigt de jean Bart

 

 

 

 

 

Le doigt de Jean Bart est une spécialité de la ville de Dunkerque.

 Ce délicieux gâteau est fourré d’amande, de crème au café et est enrobé de chocolat.

 C’est vraiment trop bon. Le plus difficile c’est de ne pas en reprendre.

  Les gaufres

 

 

 

 

 

Dans le Nord vous aurez le choix parmi les gaufres avec :

 les gaufres de Bruxelles,

les gaufres de Dunkerque, 

les gaufres flamandes, 

les gaufres liégeoises, 

et les gaufres de Meert.

Gaufre de Bruxelles

 

 

 

La gaufre de Bruxelles (par extension « gaufre belge ») est une grande gaufre rectangulaire, très aérienne. Celle-ci se mange chaude et peut être servie avec de la crème chantilly ou du sucre impalpable.

Les gaufres de Bruxelles sont faites d’une pâte souple à base de farine de blé, levure, sucre, lait, eau, beurre, sel et blancs d’œufs battus en neige. Elles sont cuites dans un fer à très larges mailles et servies bien chaudes et croustillantes.

La gaufre de Bruxelles est rectangulaire, réalisée à partir de lait, d’eau, de matière grasse, de sucre vanillé, de levure et de levure fraiche. Cette gaufre est connue dans le monde entier et doit sa réputation à sa texture légère et croustillante. Elle peut être garnie de plusieurs toppings.

Gaufre dunkerquoise

 

 

 

La gaufre de Dunkerque est une gaufre sèche à la vergeoise, croquante et croustillante. Elle a un goût de beurre, de cannelle et de sucre rappelant un peu celui des spéculos. À Dunkerque, il est de coutume d’en offrir à ses amis, à sa famille et aux voisins pour leur souhaiter un joyeux Noël et une bonne année.

La Dunkerquoise est une célèbre biscuiterie du Nord fondée en 1904. Elle propose ici une de ses recettes les plus savoureuses, de véritables gaufres fines pur beurre, produite de façon artisanale. La recette n’a pas changé depuis plus d’un siècle. Ces biscuits seront idéals pour un encas ou le petit-déjeuner.

Gaufre flamande

 

 

 

La gaufre flamande, sa pâte est similaire aux deux autres types de gaufres mais la gaufre est cuite dans un moule à oublies, elle est donc plus fine et plus croustillante. Elle peut par la suite être garnie de différentes crèmes.

Gaufre de Liège

 

 

 

 

 Gaufres Meert

 

 

 

 

 

Les plus typique du Nord sont les délicieuses gaufres de la maison Meert à Lille. La maison existe depuis 1848. Les gaufres sont fourrées à la vanille de Madagascar. A noter que le Général de Gaulle, lui même, en raffolait.

 Elle se situe dans le Vieux Lille.

Impossible donc de quitter Lille sans être passer chez Meert juste à côté de la Grand’ Place (rue Esquermoise). Ces petites gaufres fourrées de crème à la vanille de Madagascar étaient les favorites de Général de Gaulle. Un délice avec des frites à la vanille.

Le Germinal

 

 

 

Le Germinal est un gâteau à la chicorée et au chocolat amer, qui en font un dessert fondant, à base de mousse légère. Le Germinal fut ainsi nommé en hommage à l’œuvre « Germinal » d’Emile Zola, qui s’inspira des Mineurs d’Anzin, pour créer ses personnages.

 Palet des Dames

 

 

 

 

Des petits gâteaux tout bons.

Les premiers palets de dame apparurent en France au XVIIIè siècle. Selon la tradition, un pâtissier, travaillant près des jardins du Palais Royal à Paris, voyant chaque jour les grandes dames de la cour jouer au jeu du palet, inventa un biscuit rond comme les palets et aussi brillant que leurs robes. Très vite, ce fut un succès et le palet de dame ou « palet à la dame » devint leur goûter préféré.

Fabriqués en Flandres, les palets de dame au rhum sont des biscuits pâtissiers ronds, moelleux, riches en beurre et glacés sur le dessus.

Les ingrédients utilisés pour réaliser les palets des dames  sont :  

Biscuits : beurre mou, farine, sucre en poudre, oeufs, poudre d’amandes, rhum, confiture d’abricots…

Glaçage : sucre glace, blanc d’oeuf, jus de citron…

 Pain crotté

 

 

 

 

 

Le Pain crotté fait partie des Spécialités Culinaires du Nord, en région les Hauts-de-France, en France.

Le Pain crotté est une spécialité du Nord Pas de Calais.

Aussi appelé pain ferré, il s’agit d’une recette de pain perdu. 

On utilise les morceaux de pain rassis qu’on imbibe dans un mélange de lait, d’oeufs et de sucre. On le fait ensuite revenir dans une poêle beurrée. 

 Poddingue de Dunkerque

 

 

 

 

 

On connaît le Pudding de l’outre Manche mais rien à voir avec celui-ci, car lui, il est meilleur ! Une barquette de frites et un poddingue.

Le fameux pudding, ou “podingue” comme on dit chez nous est plus qu’à l’honneur en cette saison à Dunkerque.

En effet, nous sommes entrés (depuis début janvier) dans la période du carnaval, ceci pendant presque 3 mois et le podingue est toujours présent, traditionnellement. Mais il est également apprécié tout au long de l’année.

Ce fameux pudding dunkerquois est réalisé avec du pain rassis, mais il peut contenir aussi des restes de brioches, de croissants, etc. Il est toujours gourmand et calme les petits creux

Facile et peu coûteux, le pudding est réalisé à base de pain rassis et des raisins secs marinés dans du rhum. On peut le faire aussi sans raisin mais avec le

Les ingrédients utilisés pour réaliser le poddingue de Dunkerque sont : pain rassis, lait, œufs, vergeoise blonde, poudre à flan vanille Impérial, raisins secs, rhum, beurre doux…

Spéculoos

 

 

 

 

Le spéculoos était dégusté à la Saint Nicolas. Ce gâteau de couleur brune, est composé de cassonade et d’épices : cannelle, girofle, gingembre, noix de muscade.

 Il se consomme avec un café.

 

Tarte au sucre

 

 

 

 

 

 

Elle serait appelée la « Tarte au chuc’ » dans le Nord, cette tarte briochée et savoureuse a aussi des saveurs de caramel du au mélange sucre – crème fraiche – oeufs. Elle est facile à reproduire chez soi !

La tarte au sucre est une tarte au sucre réalisée à partir d’une préparation de crème et de sucre à la vergeoise. C’est succulent !

Les ingrédients utilisés pour réaliser le poddingue de Dunkerque sont :

Pour la pâte : lait, oeufs, beurre, sel, farine, levure fraîche…

Pour la garniture : oeuf, crème fraîche épaisse, vergeoise brune, beurre…

Confiseries :

 

 

 

 

 

Bêtises de Cambrai

 

 

 

 

 

La Bêtise de Cambrai, bonbon enrobé de menthe, est l’une des spécialités gourmandes les plus emblématiques de France.

Ce sont de savoureuses petites douceurs sucrées, bien connue ds enfants gourmands et de la population du Nord. Sous forme de bonbon blanc et jaune, au goût de menthe, la recette serait pourtant due à une erreur. En fabriquant des bonbons, le créateur des Bêtises de Cambrai ajouta, par erreur, beaucoup plus de menthe, dans sa recette, que prévu. Mais son erreur a été tellement appréciée que les Bêtises de Cambrai connaissent, depuis, un véritable succès !

 Carambar

 

 

 

 

 

Carambar est la marque commerciale d’un caramel mou, originellement fait de caramel et de cacao, d’une longueur de huit centimètres pour une masse de huit grammes ; à ses débuts, cette confiserie mesurait 6,3 centimètres pour 5,5 grammes. Son nom est un mot-valise composé de « caramel » et « barre ».

Ce bonbon aurait vu le jour en France : à Lille. C’est en 1954 qu’un responsable et le directeur d’une usine Delespaul-Havez ont décidé de mélanger un surplus de cacao avec du caramel. Une machine déréglée de l’entreprise de Marcq-en-Baroeul aurait donné à la création cette forme allongée que nous lui connaissons.

 

La Sottise de Valenciennes

 

 

 

 

 

La sottise de Valenciennes est une friandise de Valenciennes. Elle est l’alternative valenciennoise à la bêtise de Cambrai, à laquelle elle doit son nom ; elle est, comme cette dernière, aromatisée à la menthe et décorée d’un filet de sucre rouge.

 

Boissons des Hauts de France  :

 

 

 

 

 

 

La Bière

 

 

 

 

 

 

La bière est l’un des emblèmes du nord ! On en trouve de toutes les variétés : brunes, blondes, ambrées et avec toute sorte de brassage. En effet, c’est la deuxième région brassicole après l’Alsace. Aux amoureux de la bière qui sont parmi nous, vous pouvez donc prévoir d’aller faire une visite des brasseries artisanales et microbrasseries de Lille le temps d’un week-end !

En parcourant les régions, tu rencontreras des artisans brasseurs passionnés de leur savoir-faire. Ils seront heureux de te faire déguster leurs bières étonnantes et subtiles. Et pourquoi pas faire après une bonne rando bière sur la cote d’opale ! N’hésites pas à lire notre article pour en savoir plus sur ce concept ludique mêlant sport, culture et dégustation le temps d’une journée.

 Il existe des dizaines de bières. Nous avons visiter une brasserie sur la côte d’opale.

La chicorée

 

 

 

 

 

 

Pour ceux qui ne connaîtraient pas la chicorée, il s’agit d’une plante très souvent utilisée en boisson pour remplacer le café ! Elle est très bonne pour le foie et peut se consommer à tout moment de la journée car à l’inverse du café, elle ne possède pas de caféine. Pour la déguster, achetez de la chicorée soluble et mélangez-là à du lait ou à de l’eau.

Qui ne connaît pas la Chicorée ? La Chicorée Leroux est fabriquée à Orchies (Nord). La transformation des racines passe par plusieurs étapes : la transformation en cossettes, fragments de racines déshydratés, puis par la torréfaction suivie du concassage. C’est au cours de la torréfaction que l’inuline est convertie en fructose puis caramélisée et l’intybine combinée avec le fructose donne sa saveur spécifique à la chicorée. La chicorée figure dans l’Histoire naturelle de Pline l’Ancien qui signale la présence de la plante sauvage en Égypte où ses vertus apéritives étaient reconnues et note ses vertus médicinales. Galien la nommait l’amie du foie. La chicorée était déjà cultivée en Europe comme plante médicinale pendant le Moyen Age. L’utilisation de la Chicorée comme substitut du café est apparue d’abord aux Pays-Bas vers la fin du XVIIe siècle, puis s’est répandue dans le Nord de l’Europe : Angleterre, Prusse, Belgique, France. Elle a connu son véritable essor, particulièrement en France, mais aussi en Belgique et en Allemagne, au moment du blocus continental de 1806 qui a provoqué une pénurie de café. La torréfaction de la racine permit alors d’obtenir une boisson jugée meilleure que la décoction de racine séchée jusque-là en usage. En Europe, la chicorée fut considérée comme le principal succédané de café lors des périodes de crise, durant les 2 conflits mondiaux où l’importation de cette denrée venue des tropiques était rendue difficile. En 2017, la production mondiale de racines de chicorée est estimée par l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture à près de 496 000 Tonnes dont les 2/3 par la Belgique. La chicorée à café est utilisée comme économiseur de café en l’ajoutant à la poudre à café non soluble.  

Houlle XIV – 42°

 

 

 

 

 

Le Houlle XIV est le monarque de nos genièvres, celui dont la maturation en fût de chêne est l’une des plus longues. Cela induit une atténuation des parfums volatils de la baie de genièvre et un boisé beaucoup plus riche. Au départ cuvée limitée en 2014, il a finalement été pérennisé mais n’est mis en bouteille qu’une seule fois par an afin d’en préserver la qualité.

Couleur : Ambrée aux reflets cuivrés.

Nez : Peu volatil et peu marqué par la baie de genièvre, il laisse entrevoir l’ensemble de son bouquet aromatique, typé whisky, d’autant plus s’il est reposé. Très parfumé.

Goût : Très subtilement végétal à l’attaque, il se poursuit en bouche sur un boisé aux saveurs intenses, riches et complexes, marquées par la bâton de réglisse. Il évolue ensuite tout en rondeur, en douceur, sur des arômes de céréales avec une touche fruitée (abricot, pruneau) et caramélisée (toffee). Une persistance et une richesse en bouche exceptionnelles.

Conseils d’utilisation : Servir à la manière d’un bon whisky, c’est à dire à température ambiante ou à température de cave, aussi bien en apéritif qu’en digestif et surtout sans glaçon. S’accorde parfaitement avec bon nombre de fromages à pâte dure.

Picon

 

 

 

 

 

Le picon est une liqueur apéritive. Elle est amère. A l’origine c’est une boisson marseillaise.

Très consommé dans les établissements du Nord et de l’Est de la France, le Picon est pourtant d’origine méditerranéenne. Retour sur l’histoire de cet alcool et de son créateur, Gaëtan Picon.

Gaétan Picon est né en 1809 à Gênes. A cette époque, Napoléon Bonaparte règne sur l’Europe et l’empereur français est roi d’Italie.

A la chute de l’empire en 1815, la famille Picon émigre à Marseille. C’est là-bas que le jeune Gaétan se forme à la distillation d’alcool. Il travaille comme apprenti-distillateur à Aix en Provence lorsqu’il rejoint l’armée française dans ses tristes conquêtes coloniales en Algérie, en 1830. 

Dans la chaleur algéroise, les soldats sont dans l’obligation de s’abreuver, alors même que l’eau est souvent impropre à la consommation : paludisme et fortes fièvres tuent bon nombre de colons.

A l’origine, un médicament !

 

 

 

Le soldat Picon n’y échappe pas. Il tombe malade. En bon distillateur qu’il est, il se soigne alors avec de l’alcool dans lequel il fait infuser quinquina et gentiane, deux plantes connues pour leur propriétés thérapeutique et énergisante. Il aromatise le tout d’orange, le fruit local emblématique.

Le Picon est né ! Et la recette ne changera plus. Grâce à sa potion magique, l’apprenti herboriste guérit miraculeusement. Sa légende peut commencer. 

 On le mélange à la bière afin d’obtenir un picon de bière.