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Les 5 cafés littéraires historiques à Paris

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Paris, ville de l’Amour ou ville Lumière comme on aime souvent la nommer, est l’une des capitales culturelles les plus emblématiques dans le monde entier. C’est aussi la ville de nombreux auteurs français qui s’y sont installés et y ont vécu.  

 

 

 

 

De Voltaire à Hugo, en passant par Émile Zola et bien d’autres… Tous les grands noms de la littérature française ont côtoyé Paris ! Inspirés par la capitale, ils ont su marquer une empreinte littéraire sur la ville à travers les plus grandes œuvres classiques : Notre-Dame de Paris, Les Misérables, Nadja ou encore Au Bonheur des Dames !

 

Pour en savoir plus sur eux, nous vous emmenons dans les cafés les plus fréquentés par les écrivains !

   

 

Le Café Les Deux Magots

 

 

 

 

 

 

Dans un style plus exotique, plus oriental, ce café a accueillit en son sein, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, les deux complices et amants. Mais auparavant, il a vu apparaître Rimbaud, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé puis Guillaume Apollinaire, Louis Aragon, Elsa Triolet ou encore André Breton. Certains courants de pensées y sont nés comme le surréalisme de Breton, ou encore l’existentialisme de Sartre et Beauvoir ! Entre histoire et gastronomie, vous n’aurez pas à choisir ! Ce café est l’un des plus charismatiques et des plus enchanteurs pour les amoureux de Paris…

 

 

 

 

 

Le café des Deux Magots tient son nom d’un magasin de nouveautés qui occupait jadis les lieux. En témoignent les figurines pittoresques inspirées de l’Extrême-Orient installées sur deux piliers qui toisent encore aujourd’hui la salle de la brasserie. En 1885, les soieries laissent place à un café liquoriste qui va très vite devenir un lieu incontournable. Pourtant si Arthur Rimbaud, Paul Verlaine, Stéphane Mallarmé s’y retrouvent, le café est au bord de la faillite.

 

 

 

 

Racheté par Auguste Boulay en 1914, le café est toujours aux mains de ses descendants. À partir des années 20, Les Deux Magots devient le lieu de rendez-vous de nombreux artistes et intellectuels: Alfred Jarry, Foujita, Guillaume Apollinaire, Elsa Triolet, Louis Aragon, André Gide, Jean Giraudoux, Picasso, Fernand Léger…

 

 

 

 

Des courants de pensées y naissent: le surréalisme sous l’égide d’André Breton, l’existentialisme autour de Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. Ces derniers y ont une table attitrée. En 1933, le prix des Deux Magots est créé pour contrebalancer le prix Goncourt jugé trop académique. Ce lieu de légende littéraire a aussi été le théâtre de tournages (Rabbi Jacob, Intouchables) et le scénario de Star Wars VII y aurait été conçu par J. J. Abrams et Lawrence Kasdan!

 

Les Deux Magots

6, place Saint-Germain des Prés

75006 Paris

Tél.: 01 45 48 55 25

 

 Le Café de Flore

 

 

 

 

 

 

 

 

Considéré comme l’un des meilleurs cafés de Paris, ce Café Flore a vu passer de très grands auteurs et intellectuels tels que : Simone de Beauvoir, Albert Camus, Jean-Paul Sartre et Prévert. Cet établissement historique ouvert en 1887 et situé dans le 6e arrondissement, doit son nom à la déesse des fleurs et du printemps, Flore. Vous pourrez venir vous prélasser au sein de ce café-restaurant, dans une atmosphère chaleureuse et conviviale, très apprécié des personnalités du monde littéraire ! D’autre part, Karl Lagerfeld ou encore Simone Signoret qui ne figurent pas parmi les auteurs, venaient eux aussi dans cet endroit.

 

 

 

Le café germanopratin apparaît en 1887. Un demi-siècle durant, il va être le lieu de toutes les réunions littéraires, de tous les débats philosophiques et de toutes les rêveries artistiques. Maurras s’y installe d’abord à la fin du XIXe siècle pour rédiger Au signe de Flore, puis Guillaume Apollinaire le transforme en salle de rédaction. Françoise Sagan, Picasso, Giacometti, Boris Vian en font leur QG. Le monde du cinéma s’y retrouve régulièrement.

 

 

 

 

 

 

Le réalisateur Marcel Carné y croise l’acteur Serge Reggiani. Le metteur en scène Jean-Louis Barrault débarque souvent avec sa troupe après les représentations. Après-guerre, le couple existentialiste Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir en fait son siège. On y croise aussi Cioran et Ionesco. En 1963, Louis Malle y tourne Le Feu follet .

 

 

 

 

Vingt ans plus tard, le Café de Flore est racheté par Miroslav Siljegovic, qui possède aussi la Closerie des Lilas. Pour renouer avec sa tradition littéraire, il accueille chaque année au mois de novembre depuis 1994, le jury du Prix de Flore créé par Frédéric Beigbeder, qui récompense un jeune auteur au talent jugé prometteur.

 Le Café de Flore

172, boulevard Saint-Germain

75006 Paris

Tél.: 01 45 48 55 26.

Le Café de la Paix

 

 

 

 

 

Ce prestigieux établissement qui donne vue sur l’Opéra Garnier, a été le théâtre du passage des plus grands écrivains !  Quoi de mieux que de se retrouver au même endroit que Victor Hugo, Maupassant ou encore Émile Zola ? Son style Napoléon III éblouit tout visiteur qui a la possibilité de voir un décor somptueux et splendide, aux teintes beige, verte et dorée ! C’est incontestablement l’un des cafés que nous vous recommandons le plus !

 

 

 

 

 

 

Avec sa vue imprenable sur l’Opéra, le Café de la Paix a vu défiler depuis 1862 de nombreux écrivains. Dans le plus pur style Napoléon III avec ses dorures, ses colonnes en stuc et son plafond peint par Charles Garnier, il a d’abord été le restaurant du Grand Hôtel situé au 2, rue Scribe. Grâce aux Goncourt qui l’ont choisi pour déjeuner avec Daudet, l’endroit devient vite à la mode.

 

 

 

 

Il faut dire que le quartier Chaussée-d ‘Antin est en plein essor avec les travaux du baron Haussmann. Maupassant y vient régulièrement, tout comme Victor Hugo, Émile Zola. Puis Oscar Wilde, Paul Valéry, André Gide, Tristan Bernard, Marcel Proust y prennent leurs habitudes.

 

 

 

 

Avant de s’installer chez Drouant, la première réunion de l’Académie Goncourt se déroule au Café de la Paix et la remise de la récompense à Joseph-Antoine Nau pour Force ennemie a lieu le 26 février 1903 dans un salon du Grand Hôtel dont dépend le restaurant. Plus tard, Hemingway fréquente régulièrement l’établissement, il y situera des passages du Soleil se lève aussi .

 Le Café de la Paix

5, place de l’Opéra

75009 Paris

Tél.: 01 40 07 36 36.

Le Café Procope

 


 

 

 

Fondé par un Italien de Palerme – Francesco Procopio dei Coltelli -, le Procope ouvre en 1686.

 

 

 

 

 

 

C’est le premier endroit de Paris où l’on peut déguster un café assis et lire la presse tranquillement (La Gazette, Le Mercure Galant). La Fontaine, Racine, Regnard s’y attablent à la bougie des chandelles. Puis les Lumières y prennent leurs quartiers. Diderot et d’Alembert, qui lancent ensemble L’Encyclopédie, Beaumarchais pour Le Mariage de Figaro , Voltaire pour Œdipe y fêtent leur première théâtrale à l’Odéon.

 

 

 

 

 

 

Ce dernier y possède même son bureau: une table en marbre qui trône encore au 1er étage. Aujourd’hui Amélie Nothomb, Marc Dugain, Éric-Emmanuel Schmitt ou encore Bernard Werber ont remplacé Balzac, Nerval, Hugo, George Sand, Musset et Verlaine. Depuis cinq ans, l’établissement a créé plusieurs prix littéraires: le Prix Procope des Lumières (2012) et le Prix de Cuisine bourgeoise (2017).

 

 

 

 

 

Le saviez-vous ? Voltaire venait se réfugier dans ce café parisien très chic et traditionnel. Fondé initialement par un italien, il ouvre en 1686. C’est l’un des premiers cafés parisiens où l’on peut lire les journaux tout en savourant une délicieuse boisson chaude ! D’autre part, avant Voltaire, il aura également été fréquenté par La Fontaine, Racine, Regnard.

 

 

 

 

 

 

Et parmi les contemporains de l’auteur de Zadig, on compte bon nombre des membres des Lumières, Diderot, D’Alembert ou encore Beaumarchais. Pour un rendez-vous professionnel ou galant c’est vraiment l’idéal !

 Le Procope

13, rue de l’Ancienne-Comédie

75006 Paris

Tél: 01 40 46 79 00. 

  La Closerie des Lilas

 

 

 

 

 

 

Ce célèbre établissement porte le nom d’un ancien bal de la Closerie des Lilas, plus connu comme le bal Bullier. Baudelaire, Verlaine, Gide et Paul Fort ont pénétré les portes de ce restaurant !  Plus tard, Hemingway, cet écrivain américain,  écrira lui-même dans ses mémoires : “C’était l’un des meilleurs cafés de Paris !”

 

 

 

 

Avant de devenir le restaurant favori du journaliste Jean-Edern Hallier et le QG de Renaud – le chanteur lui a dédié une chanson dans son album Rouge sang – , la brasserie phare de Montparnasse a vécu plusieurs époques. Vieille d’un siècle et demi, elle a vu passer Baudelaire, Verlaine, Gide et Paul Fort, le prince des poètes, lors de ses mardis littéraires. Et aussi Alain-Fournier, Jarry, Verhaeren, Maeterlinck, Dorgelès, Apollinaire… et Lénine!

 

 

 

 

«C’était l’un des meilleurs cafés de Paris», écrira plus tard Hemingway dans ses mémoires. Dans l’entre-deux-guerres, le café se modernise et devient un des hauts lieux de la colonie américaine, où se croisent l’auteur de Paris est une fête , Fitzgerald, Miller…

 

 

 

 

Les années passent, la Closerie change de mains et de destin. Depuis plus de trente ans, Colette et Miroslav Silbegovic, déjà propriétaires de la brasserie alsacienne Chez Jenny et du Café de Flore, ont repris l’affaire et célèbrent une fois l’an, à l’arrivée du printemps, la fête des lilas. Mais la maison n’a pas tout à fait perdu son esprit littéraire grâce au prix de La Closerie des Lilas, 100 % féminin. Créé par Carole Chrétiennot, la fille des actuels propriétaires, il est décerné pour la première fois le 7 mars 2007.

 La Closerie des Lilas

171, boulevard du Montparnasse

75006 Paris

Tél.: 01 40 51 34 50.

 

 

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