Florilège gourmand Spécialités culinaires

Tour d’horizon des spécialités bretonnes à savourer

Spread the love

La cuisine bretonne conjugue produits de la terre et de la mer. Simple et roborative, elle met l’accent sur le poisson et les fruits de mer, les céréales et les féculents, le beurre salé, caramel au beurre salé, le cidre breton.

 

 

 

 

Kouign amann, galette saucisse, poule coucou, huîtres… les stars des étals bretons

 

 

 

La Bretagne regorge de spécialités culinaires que le monde envie. Avec des stars comme les crêpes et les galettes, mais aussi les produits de la mer et de la terre, sans oublier des desserts qu’on ne trouve nulle part ailleurs. 

 

 

 

Voici un  tour d’horizon des spécialités bretonnes à savourer, à découvrir :

 

 

 

 

 

 

Boissons bretonnes :

Bières artisanales

 

 

 

En Bretagne on n’a pas de pétrole, mais on cultive un autre carburant dont la consommation pendant les festivals et lors des soirées festives n’est pas toujours modérée il faut bien l’avouer. La bière est une passion locale et avec le renouveau brassicole, les microbrasseries ont fleuri un peu partout dans la région et en particulier à Rennes où on trouve des produits de haute qualité : Skumenn, La Bizhhh, la brasserie du Vieux Singe, Origines, Sainte-Colombe, Brasserie Louarn… Les marques de bières artisanales sont nombreuses et certaines proposent même des visites pour en savoir plus sur le secret de fabrication de ce breuvage millénaire.

 

Chouchen

 

 

Le chouchen est sans doute l’une des plus anciennes boissons au monde, connue aussi sous le nom d’hydromel. « Eau de miel » fermentée dont la surconsommation pouvait entraîner des pertes d’équilibres. Il vaut mieux s’accrocher au comptoir.

 Cidre

 

 

 

 

Pendant longtemps, les Bretons ont été biberonnés au cidre. D’abord parce que la culture de la pomme est une vieille tradition, ensuite parce que l’accès à l’eau potable n’était pas évident pendant des siècles. Aujourd’hui les choses ont changé et si on ne boit plus de cidre au petit-déjeuner, cette boisson sucrée et légèrement pétillante se marie à merveille avec les crêpes et les galettes.

Jus de pomme

 

 

 

 

Le jus de fruit préféré des petits et des grands est depuis longtemps produit en Bretagne en version bio. A retrouver sur les marchés de producteurs et sur les tables des crêperies et salon de thé du coin.

 

 Lambig

 

L’eau de vie de cidre tient son nom du breton ul lambig qui signifie alambic. Obtenu par distillation c’est la version bretonne du calvados normand (en bien meilleur évidemment).

 

 

 

 

 

Parfait pour flamber des plats, il passe deux ans à vieillir en fûts de chêne pour mériter son appellation d’origine contrôlée.

 

 Pommeau

 

 

 

Le pommeau de Bretagne est un apéritif liquoreux assemblé avec du jus de pomme et de l’eau de vie. Bien moins fort que le lambig (18° environ), il est protégé par une AOC depuis 1997. Souvent fabriqué sur le littoral .

 

Saveurs gourmandes salées :

Crêpes et galettes

 

Les spécialités bretonnes mondialement connues se savourent à toute heure. Fabriquées à base de produits locaux, elles se déclinent en version sucrées ou salées.

 

 

 

 

 

Crêpes et galettes font l’unanimité auprès des gourmands de tout âge. L’incontournable en Bretagne c’est la « complète », une galette de compet’ avec son trio d’ingrédients : œuf, fromage et jambon.

Poule Coucou et le poulet de Janzé

 

 

 

La Poule Coucou fait partie des espèces bretonnes qui ont failli disparaître, sauvées grâce au travail de l’Ecomusée du Pays de Rennes. C’est un monument du patrimoine culinaire rennais dont Simone Morand vantait les qualités dans ses recettes.

Réputée pour son plumage, d’où elle tire son nom, et surtout pour sa chair au délicieux goût de noisette, ce poulet fermier est la star des étals aux côtés des traditionnelles volailles de Janzé qui sont appréciées à toutes les sauces dans la région.

 

 

 

 

 

 

 

Le poulet fermier de Janzé bénéficie de l’IGP Volailles de Janzé dont la zone de production se trouve sur le département de l’Ille-et-Vilaine (35) et ses cantons limitrophes.

De souche lente et rustique, il est élevé en plein-air pendant 81 jours minimum.

Le poulet fermier de Janzé est une volaille Label Rouge qui offre qualité et saveur tout au long de l’année. Une volaille entière savoureuse idéale pour les repas familiaux.

 

Robiquette ou galette saucisse

 

 

Autrefois appelée la robiquette, la galette saucisse est plus qu’une spécialité à Rennes et en Haute-Bretagne, c’est quasiment une religion, alors gare au blasphème ! La recette est simple mais diablement efficace : une saucisse de porc grillée enroulée dans une galette de sarrasin et agrémentée de moutarde (voire d’oignons), c’est un peu l’ancêtre armoricain du hot-dog et de la street-food. Mais attention si vous l’appréciez avec de la mayonnaise ou du ketchup, vous risquez l’excommunication immédiate !

Produits charcutiers bretons :

 

 

 

 

Andouille de Guémené

 

 

 

Consommée depuis des générations dans la région, l’andouille originaire de Guémené-sur-Scorff dans le Morbihan présente une saveur unique.

Fumée au bois de hêtre, l’andouille de Guémené se mange en toute simplicité accompagnée d’une purée de pommes de terre.

Une des charcuteries bretonnes parmi les plus connues !

Graisse salée 

 

 

Parle de graisse salée à un non breton, sa première réaction n’est pas toujours celle espérée (« vous mangez vraiment de la graisse avec du sel ?  

Fais-lui goûter, il changera assez vite d’avis !

Tout simplement tartinée sur des toasts grillés : la graisse salée, c’est comme ça qu’elle est la meilleure !

« Le gras c’est la vie » disait (le grand philosophe) Karadoc, et nous, on est plutôt d’accord avec lui !

Pâté breton

 

 

 

Qui dit charcuterie bretonne dit pâté : l’incontournable !

En Bretagne, région festive et conviviale par excellence, on voue une affection particulière au PPVR (pain-pâté-vin rouge), le petit pique-nique improvisé de milieu ou fin de journée.

Ici, chaque boucherie charcuterie a sa recette de pâté breton !

 Pâté Hénaff

 

 

 

Emblématique de la gastronomie bretonne, le pâté Hénaff a régalé des générations de Bretons.

Au petit déjeuner, pour un encas ou son repas, on le déguste à toute heure (oui, oui, dès le matin !).

Sa recette est secrètement gardée par la marque. Pour le moment, aucun autre fabricant n’a réussi à égaler le célèbre pâté.

On te conseille le pâté BIO, produit à partir de porcs élevés en Bretagne et certifiés AB.

Pâté rennais

 

 

 

 

 

Aussi connu sous le nom flatteur de « roi des pâtés » ou de « gros pâté » (rapport à sa taille, jusqu’à 5 kilos !), le pâté rennais a la particularité d’être préparé avec la crépine de porc et les parties les plus nobles du cochon. Dire qu’il « envoie du pâté » est bien en dessous de la réalité…

   Pikolenn ou saucisse de Molène

 

 

 

La Pikolenn ou saucisse de Molène, spécialité de l’île du même nom, n’est pas une saucisse classique.

Fumée aux algues et au bois de hêtre, elle se marie à la perfection avec une galette de blé noir. 

Plus fine que sa voisine Ouessantine, elle a une petite saveur marine en plus de son goût fumé.

 Saucisse d’Ouessant

 

 

 

La saucisse d’Ouessant est fumée au bois de hêtre et à la tourbe.

Sur l’île, elle se déguste souvent chaude à l’apéritif.

Produits de la mer :

 

 

Algues

 

 

Au-delà de leurs autres vertus, les algues sont un ingrédient à part dans la cuisine bretonne. Avec une dizaine de variétés comestibles, elles sont utilisées par les chefs bretons sous toutes les formes car elles peuvent aussi bien remplacer les légumes qu’assaisonner un plat. Comme de nombreux autres produits de la mer elles sont riches en sels minéraux, en oligo-éléments, en vitamines…

Alors pourquoi s’en priver ?

Coquille Saint-Jacques

 

 

 

Symbole des pèlerins de Compostelle et des jours de fêtes, la Saint-Jacques est l’une des stars des restaurants. A commander uniquement en saison de la coquille, du 1er octobre au 15 mai. En Bretagne, elle est surtout pêchée en baie de Saint-Brieuc, d’Erquy et de Saint-Quay-Portrieux et est pleine de saveurs. De plus, elle est riche en oméga 3 et en minéraux…

Crabes, araignées, étrilles…

 

 

 

Sur les étals des marchés rennais les crabes sont toujours présents.

 

 

 

Tourteaux, étrilles, crabes ou araignées sont les stars des plateaux de fruits de mer.

 

 

Pour le crabe la saison idéale est d’août à mars, pour les araignées de mer c’est plutôt de mai à la mi-août.

Homard

 

 

 

Réputé pour sa chair et son goût d’une extrême finesse, le homard breton fait le bonheur des chefs. On aime le consommer toute l’année et en particulier en période de fêtes. Un produit d’exception qui est plus abordable lors de la pleine saison (d’avril à août). Pour se faire plaisir sans se ruiner, privilégiez plutôt l’été pour le déguster. On trouve « le petit bleu » sur toute la côte bretonne.

Huîtres

 

 

 

 

A Rennes pour déguster des huîtres, pas besoin d’aller très loin. C’est à Cancale que les bonnes tables et les amateurs s’approvisionnent. Depuis 2019, les huîtres de Cancale sont même inscrites au patrimoine mondial de l’Unesco. On peut en consommer toute l’année, même si la tradition veut qu’on se limite aux mois en « R » : pour faire simple, de septembre à avril. De mail à août c’est en effet la période de reproduction et les huîtres sont alors plus « laiteuses ».

Langoustines

 

 

 

 

Les « Demoiselles de Loctudy » sont pêchées et consommées toute l’année, mais leur prix varie énormément selon la demande et la météo, avec une pleine saison entre avril et octobre. Lorsqu’elle est parfaitement cuite, sa chair légèrement ferme est riche en minéraux, oligo-éléments et protéines.

Moules

 

 

 

 

Les moules-frites, voilà un plat populaire, incontournable des vacances en Bretagne. Dans la région (2ème productrice en France derrière la Normandie), les moules de bouchot sont élevées dans les baies de Saint-Brieuc et du Mont-Saint-Michel, en rade de Brest et dans l’Estuaire de la Vilaine, du côté de Pénestin.

 

 

 

 

 

La pleine saison s’étale de juillet à janvier ce qui laisse pas mal de temps pour en profiter.

 

Mets bretons :

 

 

 

 

 

  Choucroute   de la mer

 

 

 

 

Plat revisité de la célèbre choucroute alsacienne, la choucroute bretonne de la mer ne contient que des produits locaux.

Des légumes aux fruits de mer en passant par le poisson : c’est un plat complet à apprécier été comme hiver !

Quand c’est réussi, la choucroute de la mer, c’est fabuleux ! Un équilibre de saveurs exceptionnel, qui démontre que la choucroute et le poisson étaient faits pour se rencontrer.

Il paraît que la choucroute de poisson a toujours existé en Alsace. Avec des poissons d’eau douce. On ne dira rien de plus sur le sujet, les poissons d’eau douce, on ne connaît pas. Avec des harengs aussi. Alors là, oui, on imagine bien la chose. Hareng + choucroute + pomme de terre + verre de bière, ça c’est une équation !

Aujourd’hui, on vous parle de choucroute de la mer, la version bretonne.

Attention, on ne fait pas une choucroute de la mer en remplaçant les saucisses par du poisson. Le côté aigrelet de la choucroute classique, c’est super avec la charcuterie, mais pour accompagner le poisson et les fruits de mer on va aller dans la subtilité. Il va falloir alléger, parfumer et adoucir notre choucroute.
Deux ressources bien bretonnes vont nous y aider : l’échalote et la crème fraîche.

Le secret de la choucroute de la mer
L’échalote, ingrédient indispensable de la choucroute de la mer
C’est ça le secret : l’échalote finement ciselée va se mélanger parfaitement au chou. On ne la verra pas, on ne la percevra pas, on aura simplement la sensation d’une choucroute légère, fine, aérienne et parfumée. Pour arriver à ce résultat, on ne va pas lésiner sur l’échalote : deux parts de choucroute, une part d’échalote.

Les ingrédients utlisés pour réaliser la choucroute de  la mer sont : choucroute cuite, échalote, haddock, cabillaud, saumon, crevettes, moules, huile, crème fraîche épaisse…

 Cotriade bretonne 

 

 

 

Vous aimez la soupe de poisson ? Alors, vous allez adorer la cotriade bretonne !

À base de poissons (selon la saison et les arrivages), de légumes et d’aromates, il existe autant de recettes de cotriade que de familles de Bretons !

Les ingrédients utlisés pour réaliser la cotriade bretonne sont :  oignon haché, échalote hachée, gousse d’ail, julienne de légumes, bouteille de cidre, petit bol d’algues conservées au sel ou algues en paillettes, rattes, pavés de saumon, filets de lieu, queues de lotte,  noix de St Jacques, crevettes, beurre …

Frigousse

 

 

 

La frigousse est un plat gallo typique du pays de Rennes dont l’origine remonterait au Moyen Âge. Son nom signifie « mijoter » et rien que la liste des ingrédients risque de vous faire saliver : un poulet fermier, du beurre et de l’huile, des marrons, des oignons des lardons, du cidre, de la cardamone, de la muscade, le tout cuit longuement dans une cocotte… imaginez le fumet ! Depuis 1991, la Confrérie du grand Ordre de la Frigousse veille à perpétuer cette tradition culinaire locale.

 Kig ha farz 

 

 

Ce plat traditionnel du Finistère nord est composé de légumes, de viande (le plus souvent du jarret de porc et du lard), de far noir et de far blanc.

Ce sont ces derniers qui rendent le kig ha farz si atypique et savoureux.

Réalisées à base de farine de blé noir pour l’un et de farine de froment pour l’autre, les pâtes sont cuites dans des sacs de toile en coton, appelés « sacs à far ».

Les ingrédients utlisés pour réaliser le kig ha farz sont : jarret de porc, lard, boeuf, saucisse bretonne, carottes, oignons, poireaux, navets, chou vert…
Pour le farz noir : farine de sarrasin, beurre, crème fraîche, oeufs, lait, gros sel, saindoux…
Pour le farz blanc : farine de froment, raisins secs, sucre en poudre, crème fraîche, lait, oeufs…

Ragoût d’agneau d’Ouessant  

 

 

 

C’est une île où les habitants ont tenté de vivre en autonomie sans trop dépendre du continent.

Outre la pêche ils élevaient des moutons et le plat traditionnel de l’île est le ragout d’agneau  dans les mottes. Les mottes d’ajoncs , des découpes d’herbes qui servent de combustible car le bois est assez rare sur cette île. Elles sont découpées avec une sorte de bêche appelée la mar. Les plats sont préparés dans des cocottes en fonte, enfouies sous un tas de mottes sèches qui se consument pendant 4 heures.

À Ouessant, on élève des moutons depuis des siècles.

Une race bien spécifique et connue pour sa petite taille peuple encore l’île : les moutons d’Ouessant.

Composé d’agneaux locaux et de légumes du potager, le ragoût est proposé à la carte de quelques restaurants de l’île.

Les ingrédients utlisés pour réaliser le ragoût d’agneau d’Ouessant sontmorceaux d’agneau dans l’épaule et le collier, gros oignon, pommes de terre, carottes, navets, feuille de laurier, branche de thym, bouillon de légumes, gousses d’ail, sel et poivre, saindoux…

 Fruits et légumes :

Fraises de Plougastel

 

 

Les meilleures viennent de Plougastel, en particulier les variétés gariguettes, mais ce fruit délicieux pousse un peu partout en Bretagne. Riche en vitamine elle s’apprécie dès le début du printemps et jusqu’à mi-juillet mais pas au-delà. Ingrédient favori pour les desserts de saison, elle se déguste nature, pas la peine de rajouter quoi que ce soit.

Petit gris

 

 

 

On vous donne un indice : le petit gris fait partie de la famille des cucurbitacées et on ne s’attend pas forcément à le voir cultivé sous nos latitudes. Vous avez deviné ? Il s’agit bien d’un melon à la robe verte mouchetée, une variété réputée pour être résistante à tous les climats et dont la chair est savoureuse et sucrée.

Pommes

 

 

 

 

 

 Le fruit défendu est à l’origine du monde, mais aussi du jus, du lambig et du cidre. Entre la Bretagne et la pomme, il existe une histoire d’amour. Le fruit pourtant vient de loin, du Kazakhstan, l’Ecomusée de la Bintinais avait d’ailleurs retracé son histoire dans le cadre de l’exposition « Pom, Pom Pommes » en 2019. La belle saison pour la croquer est de fin août à fin novembre.

 

Artichaut

 

 

 

Encore une spécialité bien locale même si elle est d’origine méditerranéenne : le prince de Bretagne (la variété Camus est dit-on la préférée des Français) a été introduit en France par Catherine de Médicis. L’artichaut se déguste de mai à novembre et est cultivé principalement sur la côte Nord du côté de Roscoff. Sa fleur violette est typique des chardons, symbole celtique par excellence.

Chou-fleur

 

 

 

 

 

Emblématique de la production légumière bretonne, ce crucifère mérite d’être plus consommé tant il contient des éléments bons pour la santé : potassium, calcium, vitamine K, B9 et C… En plus, on peut le consommer toute l’année et en toutes saisons.

 Coco de Paimpol

 

 

 

 

 

 

 

La star des haricots, appréciée des locavores (labellisée AOP et AOC) est une spécialité venue de la baie de Saint-Brieuc-Paimpol-les-Caps. Un produit phare de l’été qu’on trouve sur les étals des marchés jusqu’au mois d’octobre et qui s’accorde parfaitement avec tous les plats, en particulier accompagné de lard.

Vous pensez que le coco de Paimpol est un vulgaire haricot blanc ? Détrompez-vous !

Cultivé dans le Pays de Saint-Brieuc (Goëlo) depuis des siècles, le coco paimpolais présente une texture fondante en bouche.

Vous pouvez le déguster aussi bien en salade que dans un bon cassoulet. 

Oignon de Roscoff

 

 

 

 

Il se reconnaît à sa couleur rosée et aurait été apporté depuis le Portugal par un moine au XVIIème siècle. Depuis, le savoir-faire des maraîchers de Roscoff lui permis d’être protégé par une Appellation d’origine contrôlée en 2009 et une appellation d’origine protégée en 2013.

Fromages de Bretagne :

 

 

 

 

 

 

 

 

Beurre salé

 

 

 

 

En Bretagne, le beurre n’est pas un produit comme les autres. Comme avec d’autres spécialités locales, on ne plaisante pas avec la qualité, ni avec la quantité. Bienvenue chez la #teambeurresale ! Ici pas question de douceur (dans le beurre en tout cas), on le consomme tous les jours en version salée ou demi-sel, même au petit-déjeuner.

Et la référence en la matière c’est le beurre de Jean-Yves Bordier qui propose des versions originales, aux algues, au piment d’Espelette, au sarrasin, à l’ail des ours, au yuzu et même à la framboise.

 En Bretagne, on est mondialement connus pour savoir faire le beurre… un peu moins pour le fromage.

Et pourtant ! Les fromages bretons sont nombreux, variés et pour certains, surprenants !

Il faut dire qu’avec 750 000 vaches laitières et 20 % de la production nationale de lait en France, on a de la ressource !

Cheddar breton

 

 

 

 

À l’origine, le Cheddar est une invention anglaise : ce fromage de la vallée de Cheddar, dans le sud ouest du pays, répond à une fabrication bien spécifique.

 Une fois le lait caillé, le fromage est découpé en lambeaux, qui sont broyés avec du sel puis remis en moulage dans une toile. On appelle cela la cheddarisation !

 C’est selon cette technique, mais avec du lait breton, qu’est fabriqué le Cheddar Breton.

 Le saviez-vous ? La couleur orange que l’on associe souvent au cheddar industriel n’a rien de naturelle, elle est apportée par un colorant. Le cheddar fermier et artisanal, lui, est bien de couleur crème.

Fromage à l’encre de seiche

 

 

 

 

 

Surprise à la découpe !

 Derrière sa croûte grise, on n’imagine pas que ce fromage à pâte pressée non cuite cache une couleur noir charbon… ou plutôt noir encre de seiche !

 Effet Waouh garanti auprès de tes invités, d’autant plus que sa couleur contraste avec ses saveurs très douces.

Galet Céladon
 

 

 

 

Le Galet Céladon contient de la spiruline, une micro-algue d’eau douce bourrée de bienfaits pour la santé.

 Ici, la spiruline apporte au fromage des saveurs bien particulières entre chlorophylle, sous-bois, champignons, et une couleur vert vif étonnante…

Menhir

 

 

 

 

Ce petit fromage au lait cru de vache doit son nom à sa forme et à sa couleur grise qui rappelle les mégalithes et le granit bretons.

 Sous cette croûte affinée entre 2 et 4 semaines, on découvre une pâte délicate, dense et très parfumée.

 Merzer 

 

 

 

 

 

 

LE fromage breton le plus… « light » !

 Avec 12 % de matières grasses, il est plus digeste et contient moins de lactose que la plupart des fromages.

 Mais il n’en manque pas moins de caractère.

Délicieux lorsqu’il est fondu, on peux l’utiliser pour gratiner un plat de légumes, dans une tartiflette à la mode Breizh, ou sur un plateau raclette.

 Mozzarella bretonne

 

 

Après les anglais, on est aussi allés piquer des idées de fromage chez les italiens.

 La mozzarella bretonne, fabriquée (entre autre) près de Concarneau dans le Finistère, est exclusivement réalisée à base de lait de bufflonne. En te baladant non loin de l’exploitation, tu peux voir les bufflonnes qui paissent tranquillement dans les champs : ça change des vaches !

Petit Breton

 

 

 

Un grand classique, fabriqué à Noyal-sur-Vilaine (35), le Petit Breton a plus de 100 ans d’existence !

 Avec ses 25 % de matières grasses, ce fromage de vache à pâte pressée non cuite est ultra moelleux et gourmand, et dégage des arômes fruités.

Saint-Paulin

 

 

 

 

 

 

À l’origine, ce fromage était fabriqué par les moines trappistes de Saint-Paulin au Québec, mais il a conquis le monde.

 Aujourd’hui, on le trouve dans plusieurs régions du nord et nord-ouest de la France, dont la Bretagne.

 Avec sa belle croûte orange, il a plus ou moins de caractère selon son lieu de production, et si son lait est cru ou pasteurisé.

Ti Guéméné

 

 

 

 

 

 

Totalement addictif !

Le Ti Guéméné est un fromage de lait de vache agrémenté de petits morceaux d’andouille.

À déguster tel quel , à faire fondre sur des pommes de terre ou à glisser dans un burger maison.

Timanoix

 

 

 

 

 

Le petit frère du Trappe.

 Lui aussi était traditionnellement produit par les moines de Timadeuc. Aujourd’hui, sa fabrication est externalisée mais la maturation se fait toujours à l’Abbaye.

 Sa particularité : il affiné à l’huile de noix, qui lui donne ce goût si typique !

Ti Pavez 

 

 

 

 

Ajouter des algues dans le fromage : il n’y a bien que les bretons pour oser le faire !

 C’est notamment le cas du Ti Pavez, affiné à l’eau de mer, ou de certaines tommes que l’on trouve parfois en version « aux algues ».

 À Kervignac, la Fromagerie d’Arvor fabrique de délicieux fromages de chèvre bio et labellisés Be Reizh, dont un fromage de chèvre aux algues : à découvrir !

LA TOMME BRETONNE

 

 

 

 

 

Ou devrais-je dire « les » tommes, car chacune a ses spécificités en termes d’affinage et de saveurs. On trouve notamment :

Tomme de Baden

 

 

 

 

La Tomme de Baden, affinée au gros sel de Guérande.

Tomme au cidre

 

 

 

la Tomme au cidre : du caractère comme une vraie bretonne !

Tomme de Dol

 

 

 

La Tomme de Dol, et sa pâte couleur jaune orangé . Celle-ci liée à la richesse en bêta-carotène du lait des vaches Froment du Léon, une espèce rare. En bref, un fromage qui donne bonne mine !

Tomme au fenugrec

 

 

 

La Tomme au fenugrec, avec ses graines qui lui donnent un petit goût de noix.

Tomme des Monts d’Arrée

 

 

La Tomme des Monts d’Arrée, délicieuse aussi bien telle quelle que fondue (dans une crêpe de blé noir avec quelques rondelles d’oignons de Roscoff, c’est extra !).

Tomme du Névet

 

 

 

La Tomme du Névet, une tomme de vaches Montbéliardes affinée entre 6 et 8 semaines.

Tomme de Rhuys

 

 

 

 

La Tomme de Rhuys, issue du lait de vaches Pie Noire, fruité, avec des notes fleuries. Il a largement dépassé les frontières bretonnes !

Trappe de l’Abbaye de Timadeuc

 

 

 

 

 

C’est l’un des plus anciens fromages bretons.

 Les premiers fromages de Bretagne ont en effet été fabriqués à partir du début du 19è siècle par les moines de l’Abbaye de Timadeuc, dans le Morbihan. Et le Trappe l’est toujours !

 Crémeux, il est parfait froid ou fondu, ou à manger en raclette agrémentée de charcuteries bretonnes.

 Gourmandises & desserts :

 

 

 

Caramel au beurre salé

 

 

 

Du gras, du beurre, du sucre… sur le papier, le caramel au beurre salé a de quoi faire faire bondir les nutritionnistes les plus tolérants. Mais c’est tellement bon qu’on passe outre toutes les recommandations et le bon sens. A tel point qu’à l’aéroport de Rennes le caramel au beurre salé est l’un des rares produits qu’on peut transporter dans un flacon de plus de 100ml. Une bonne raison pour en ramener dans vos bagages !

 Far breton

 

 

 

La recette du far breton est simple comme bonjour. Et depuis des générations on consomme ce dessert typique. Pour la petite histoire, il serait apprécié depuis le XVIIIème siècle et la présence de pruneaux n’est pas un hasard dans un pays de marin : c’est un fruit énergétique facile à conserver. Côté ingrédients il vous faudra du lait, de la farine, des œufs, du beurre, du sucre et une lampée de rhum et bien sûr des pruneaux d’Agen (à faire tremper un peu avant pour les faire gonfler).

Gâteau breton

 

 

 

 

Ce gâteau sablé au beurre salé est reconnaissable à ses motifs de croisillons sur le dessus. C’est un peu l’ancêtre des gâteaux de voyage que les marins emportaient avec eux dans les campagnes de pêche, car il se conserve longtemps et tient bien au corps le bougre ! Parmi ses particularités : il est originaire de Lorient et se coupe en losange (en suivant les traits) et doit comporter au moins 20% de beurre.

Gavottes

 

 

 

Ces petits biscuits, appelés aussi crêpes dentelles, sont la base de la feuilletine, cette couche croustillante chocolat praliné présente dans les gâteaux à base de mousse ou sert aussi à confectionner les chocolats.

Les crêpes dentelle de Bretagne sont des gâteaux au beurre, fins comme de la dentelle, légers & croustillants. A vous de choisir : nature, au chocolat au lait, chocolat noir ou au caramel. A savourer au goûter, ou en dessert accompagné d’une glace. Les gourmets les utilisent également dans les préparations culinaires sucrées : tiramisu, craquant au chocolat… Bref des biscuits délicieux et indispensables !

Kouign-amann

 

 

 

Le Kouign-amann (dont le nom signifie simplement en breton « gâteau au beurre ») est sans doute la spécialité bretonne la plus célèbre à l’étranger. Il est consommé partout dans le monde et certains top models avouent même être fondues de ce dessert né du côté de Douarnenez, dans le Finistère. Pas si évident à réaliser, malgré la simplicité de ses ingrédients (autant de beurre que de sucre qui s’ajoutent à une base de pâte à pain), le Kouign-amann nécessite un tour de main pour plier la pâte et réaliser ainsi un feuilleté. C’est ce qui donne son côté croustillant inimitable.

Palets bretons

 

 

Le palet breton est l’un des symboles de la gourmandise à la bretonne et la preuve incontestable qu’avec les mêmes ingrédients basiques (du beurre, des œufs, du sucre, de la farine) on peut fabriquer de bonnes choses. Bonnes choses c’est d’ailleurs le nom en breton de ces petits gâteaux ronds : « traou mad ». Á déguster avec un bon café.

Parlementin

 

 

 

Imaginé par la Fédération des pâtissiers d’Ille-et-Vilaine, le Parlementin est né en 1999. Il fait référence au Parlement de Bretagne, qui a rouvert ses portes en 1999 après avoir été restauré suite au tragique incendie de 1994. Sa forme rappelle elle aussi le plus célèbre monument rennais. Il est composé d’un biscuit aux amandes, d’un confit de pommes au cidre et d’une tuile de nougatine

Pommé breton

 

 

Spécialité du Pays Gallo, le pommé breton ou pommé rennais est la version locale et rectangulaire du chausson aux pommes. Parfois agrémenté de compote de poires, on le croise souvent dans les boulangeries-pâtisseries rennaises. Vous le reconnaitrez à son treillis qui laisse entrevoir la garniture. C’est le compagnon idéal d’une virée à vélo.

Quatre-quarts

 

 

 

Gâteau incontournable et traditionnel le quatre-quarts breton se réalise dans un moule à cake avec, comme son nom l’indique quatre ingrédients en quantité égale : des œufs, de la farine, du beurre et du sucre en poudre. A cela on peut évidemment ajouter un peu de vanille pour parfumer ou des pommes. 

  

 

Laisser un commentaire