Florilège gourmand Spécialités culinaires

Tour d’horizon des spécialités salées et sucrées d’Alsace à savourer

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Si l’Alsace  est réputée pour ses traditions, elle l’est également pour sa gastronomie.

 

 

 

Plats en sauce, pâtes typiques, chou et charcuterie ou encore spécialités boulangères… Il y en a pour tous les goûts et toutes les faims. Pas étonnant que l’on se laisse sans mal tenter par le sucré une fois le salé apprécié !

 Voici un Tour d’horizon des spécialités salées et sucrées d’Alsace à savourer, à découvrir :

  

Spécialités salées :

 

 

Baeckeoffe

 

 

 

 

 

Un plat traditionnel comme on les aime. Le baeckeoffe, c’est quoi ? Une potée alsacienne dans laquelle on mélange trois viandes différentes : du boeuf, de l’agneau et du porc. On y ajoute des carottes, des oignons, des pommes de terre, du chou que l’on arrose d’un bon vin blanc d’Alsace. Comme toutes les potées, il est nécessaire de la faire mijoter pendant 24h. Et le tour est joué !

Le Baeckeoffe est un plat mijoté cuit à l’étouffée dans sa terrine traditionnelle en terre cuite et servi dans celle-ci.

Il se compose de viande d’agneau, de bœuf et de porc marinées pendant 24h, avec des carottes, des pommes de terre, du poireau, des oignons et des épices. Avant de passer à la cuisson, la terrine est refermée hermétiquement avec de la pâte.

Traditionnellement le Baeckeoffe devait cuire pendant 24h  au feu de bois, aujourd’hui il faut compter environ 4h de cuisson dans un four traditionnel.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le baeckeoffe sont : épaule d’agneau désossée, échine de porc désossée, paleron de bœuf, pommes de terre à chair ferme, oignons, blanc de poireau, carotte, gousse d’ail, échalote, branche de céleri, brins de thym, feuille de laurier, baies de genièvre écrasées, bouteille de vin blanc d’Alsace, farine, sel, poivre en grains et moulu…

Biersuppe

 

 

 

 

 

 

Cette soupe à la bière est un plat vieux de plus de trois siècles, il était traditionnellement un plat de pauvres, elle était confectionnée dans les abbayes et ils la servaient aux plus démunis car elle avait des vertus hygiéniques et médicinales.

Aujourd’hui la biersuppe a retrouvé ses titres de noblesse et fait partie pleinement de la ​gastronomie et du terroir de la région.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la biersuppe sont : bouillon de volaille, bière environ 5°, oignon, petit pot de crème fraîche, mie de pain, beurre, croûtons de pain, noix de muscade, sel, poivre…

Bretzels

 

 

 

 

 

 Si vous entrez dans une boulangerie alsacienne, vous ne pourrez pas y échapper. Il faut dire que les bretzels sont aussi agréables à regarder qu’à déguster. Leur forme est tout aussi emblématique que leur goût. Un pain-brioché avec un coeur moelleux et une croûte extrêmement fine et croquante…

Les ingrédients utilisés pour réaliser les bretzels sont : farine, lait, levure boulangère, sel, beurre, eau, sel, gros sel, bicarbonate de sodium…

Choucroute

 

 

 

 

 

Impossible de parler des spécialités alsaciennes sans mentionner la choucroute, ce plat à la renommée internationale. Mais alors comment faire une bonne choucroute? Les spécialistes vous le diront, cela repose avant tout sur la préparation du chou. Il s’agit de bien le choisir et de le laisser fermenter pendant une semaine avec des baies de genièvre. Il faut ensuite le faire mijoter avec du lard et des pommes de terre et d’y ajouter de la bière ou du vin blanc à votre convenance.

Le plat traditionnel familial par excellence, la choucroute est préparé à base de chou coupé finement, lacto-fermenté dans une saumure.

Généralement accompagné de viande fumée comme de l’échine, des saucisses au cumin, de la poitrine de porc et de pommes de terre.

Mais la choucroute peut être déclinée de différentes manières notamment avec du poisson.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la choucroute alsacienne sont : chou à choucroute crue environ, oignon, grains de genièvre, tablette de bouillon, bouteille de Riesling, pommes de terre à chair ferme…

Viande : rôti de porc fumé (filet de Kassler) ou de palette fumée environ, lard fumé…

Saucisses : saucisses de Montbéliard fumées, saucisse de Strasbourg, cervelas…

Ne pas saler

 Dampfnüdle

 

 

 

 

 

Si vous commencez à en manger, vous ne pourrez plus vous arrêter. Les dampfnüdle, qu’est-ce que c’est ? C’est une spécialité culinaire que les grands-mères alsaciennes ont toujours adoré faire à leurs petits-enfants. Etymologiquement, « dampf » signifie « vapeur » et « nüdle », nouilles. Il s’agit, dans les faits, de petites boules de pâtes qui ressemblent à des petits pains. Elles se dégustent sucrées ou salées à n’importe quelle heure de la journée !

Les ingrédients utilisés pour réaliser les dampfnüdle sont : farine, levure de boulanger, œufs de taille moyenne, beurre, lait, sel, sucre, huile…

Flammenkueche

 

 

 

 

Imaginez-vous, en plein hiver, au coin du feu. Maintenant, demandez-vous ce que vous avez envie de manger… Les Alsaciens ont le plat qu’il vous faut : une bonne flammenkueche, aussi appelée tarte flambée. Il s’agit d’une pâte à pain très fine recouverte d’une épaisse couche de crème fraîche avec des lardons et des rondelles d’oignon cru. Il ne reste plus qu’à la mettre au-dessus d’une flamme pour qu’elle soit légèrement grillée. Un régal !

La  flammekueche, ou tarte flambée, est ce que l’on pourrait considérer comme la pizza alsacienne. La traditionnelle est préparée avec une pâte fine qui croustille une fois cuite, de la crème, des lardons et des oignons.

Elle se décline à toutes les sauces, gratinée avec du fromage, au munster, et même aux pommes.

La flammekueche est idéale à manger sur le pouce ou à partager en apéritif.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la flammekueche sont : pâte à pizza ou à flammekueche, crème fraîche épaisse, fromage blanc, lardons allumettes, oignons, sel, poivre, muscade…

Fleischnaka

 

 

 

 

Les fleischnaka sont une spécialité alsacienne mais plus particulièrement de la région de Mulhouse, qui signifie escargot de viande.

Elle est composée traditionnellement des restes de pot-au-feu, qui sont hachés pour en faire une farce puis déposés sur une pâte à nouilles et roulés ce qui lui donne son aspect d’escargot.

Le rouleau est découpé en rondelles qui sont poêlées et servies avec le bouillon du pot-au-feu.

Les ingrédients utilisés pour réaliser les fleischnaka sont :

Pour la pâte à nouilles : farine, gros œufs fermiers, sel, semoule fine de blé dur, eau…
Pour la farce : viande de bœuf de pot au feu, carottes, chou, navet, poireau, oignons, bouquet garni, gros sel, œuf, chapelure et de l’huile, beurre, bouquet de persil, Riesling…

 Foie Gras

 

 

Le foie gras est une tradition très ancienne en Alsace.
La production y est plus modeste que dans le Sud-Ouest, la qualité des produits et l’excellence de l’art culinaire alsacien ont largement contribué à la renommée du Foie Gras français.

Au XVIIIème siècle, Strasbourg était considéré comme la capitale du Foie Gras.
Alors que le canard domine la production française de Foie Gras, la coutume du gavage des oies reste très présente en Alsace.

Vers 2500 av. J.C., les Égyptiens sont à notre connaissance les premiers à gaver les palmipèdes et la pratique du gavage se répand autour du bassin méditerranéen sous l’influence des Romains.
Après la chute de l’Empire romain (476 ap. JC), la tradition du Foie Gras se perpétue en Europe centrale grâce à la diaspora juive. En effet, selon la tradition juive et les règles du Kashrout (prescriptions alimentaires), les aliments carnés ne doivent pas entrer en contact avec les produits laitiers. L’usage du beurre pour cuire la viande est donc proscrit. L’utilisation du saindoux (graisse de porc) est aussi interdite. Quant à l’huile d’olive, elle est rare à cette époque. Les juifs d’Europe centrale prennent donc l’habitude de cuisiner avec de la graisse d’oie.
C’est ainsi que l’élevage et les techniques d’engraissement des oies se développent et se répandent partout où vivent des communautés juives, comme c’est le cas en Alsace.
Dès le XVIème siècle, de savoureuses recettes à base de Foie Gras et d’épices sont élaborés en Alsace. Aujourd’hui encore, cette tradition culinaire se perpétue et les gastronomes se délectent de Foie Gras cuisiné aux épices ou accompagné de pain d’épices.

Pâté de Foie Gras de Strasbourg

 

 

 

 

De passage en Alsace, venez déguster le célèbre pâté de Foie Gras de Strasbourg.

En 1788. M. le maréchal de Contades quitta Strasbourg et fut remplacé par le maréchal de Stainville. Close fatigué de servir un grand seigneur, prévoyant peut-être que les grands seigneurs allaient finir, aspirant, d’ailleurs, à l’indépendance et amoureux par-dessus le marché, se décida à rester à Strasbourg. Il fit la cour à la veuve d’un pâtissier français nommé Mathieu, qui demeurait dans la rue de la Mésange, et l’épousa.
Clause confectionna pour le public et vendit officiellement depuis lors les pâtés qui avaient fait les délices secrètes de la table de M. de Contades. C’est de ce modeste laboratoire que le pâté de foie gras est parti pour faire le tour du monde!
Les bourgeois qui dénigrent la révolution sont bien aveugles et bien prévenus ! Sans elle, le pâté qui trône au sommet de la série des jouissances gastronomiques serait peut-être encore l’apanage et le privilège des maréchaux de France, ou tout au moins des gentilshommes. Close n’avait cependant que jeté les fondements de sa grande découverte. Un autre cuisinier congédié par la révolution devait la compléter et la perfectionner.
Les parlements venaient de disparaître avec tout l’ancien régime. Leurs premiers présidents n’avaient plus guère de goût pour les plaisirs de la table. Celui du parlement de Bordeaux, M. Leberlhon, licencia sa cuisine. Le chef de ce laboratoire célèbre vint, au hasard, chercher fortune à Strasbourg. Il était jeune, intelligent, ambitieux, et formé dans les meilleures doctrines. Il se nommait Doyen. Après avoir débuté par les plus modestes confections, notamment par les chaussons de pommes, dans lesquels il excellait, il s’adonna aux chaussons de veau haché. Il y gagna une fortune assez ronde qui le mit en état de faire concurrence à Close. J’ignore où était le premier siège de son industrie. Mais elle devint hautement florissante lorsqu’il la transporta dans l’ancienne tribu des orfèvres, dite à l’Echasse, rue du Dôme. Doyen perfectionna savamment et consciencieusement l’œuvre de Close, et il doit être considéré comme le second fondateur du pâté de foie gras, comme celui qui en a le plus glorieusement répandu la célébrité et affermi l’empire.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le pâté de Foie Gras de Strasbourg sont : foie gras, truffes, cognac, sel épicé…

Farce : chair maigre de porc, lard, parures de foie gras, laurier, œufs, beurre, graisse d’oie…

Lewerknepfle

 

 

 

Pour les alsaciens les lewerknepfle sont LE souvenir d’enfance, tous auront une histoire à vous raconter avec leurs grands-parents autour d’une assiette de Lewerknepfle.

Dégustez ces quenelles de foie avec des pommes de terre et une salade verte.

Les ingrédients utilisés pour réaliser les lewerknepfle sont :  foie de porc, lard fumé un peu gras, mie de pain, oignons, semoule de blé très fine, persil, gousse d’ail, oeufs frais, sel fin, poivre, muscade, eau salée de 4 g de gros sel…

Pfluta

 

 

 

 

Ces galettes de semoule grillées sont un délicieux repas hivernal.

Une recette de grand-mère simple et rapide accompagnée d’une compote de pommes maison avec des morceaux, un délice.

Les ingrédients utilisés pour réaliser les pfluta sont : pommes de terre, lait, semoule de blé dur, farine, beurre…

Riewele soupe

 

 

 

 

Voilà une petite soupe idéale pour se réchauffer après la visite d’un marché de Noël alsacien.

La soupe de Riewele est un bouillon de bœuf à laquelle on ajoute de tous petits boudins de pâte réalisés à base de farine et d’œuf, faits à la main.

En fonction de la personne qui les prépare les Riewele seront plus ou moins grands et gros.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la soupe de Riewele sont : bon bouillon de viande, farine, œuf, sel, poivre du moulin, persil, cerfeuil…

 Salade de cervelas

 

 

 

Une recette typiquement alsacienne, couramment servie à la table familiale et figurant sur maintes cartes de brasserie.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la salade de cervelas sont : cervelas, oignons, persil plat, vinaigre de vin blanc, huile de tournesol, moutarde, sel et poivre au moulin…

Salade vigneronne

 

 

 

Quand on pense à une salade on peut penser à un plat relativement diététique. Cependant la salade vigneronne n’en porte que le nom.

Il est vrai que la salade vigneronne alsacienne ou salade de saucisson est une salade qui se conserve vraiment bien pour plusieurs heures. 

Les ingrédients utilisés pour réaliser la salade vigneronne sont : saucisse de viande, gruyère, tomates cerises, cornichons aigre doux, œufs durs, échalotes, cerfeuil, persil, sel et poivre, vinaigrette à base de melflor…

 Spätzle

 

 

 

Un bon plat de Spätlze, ça vous tente ? Pourquoi pas vous dites-vous, encore faudrait-il savoir de quoi il s’agit. Spätlze vient du mot « Spatzen » qui signifie « moineaux ». Vous n’êtes pas plus avancé ? Pour la petite histoire, les Spätlze sont des pâtes. Leur particularité ? Lorsqu’elles sont cuites et rassemblées dans une assiette, elles ressemblent à un nid d’oiseaux. Enfin, vous y voyez plus clair. Reste plus qu’à les goûter pour les apprécier !

Les ingrédients utilisés pour réaliser les  Spätzle sont : farine de type 45, œuf, eau, sel…

 Zwiebelkuche  ou tarte à l’oignon

 

 

 

 

Recette incontournable en Alsace, la zwiebelkuche  ou tarte à l’oignon, est un plat simple et familial.

Composée principalement de pâte brisée, de poitrine fumée et d’une tonne d’oignons, ce plat est un régal, mais il est éventuellement à proscrire en cas de premier rendez-vous amoureux.

  Les ingrédients utilisés pour réaliser la zwiebelkuche  ou tarte à l’oignon sont

Pour la pâte : farine T45, levure de boulanger, sucre, sel, eau tiède, beurre…
Pour la garniture : oignons hachés finement, lardons, huile, œufs, crème fraiche, sel, poivre et noix de muscade, fromage râpé…

Produits charcutiers :

Néanmoins, s’il y a un plat indémodable quel que soit la température et la région, c’est bel et bien un plateau de charcuterie accompagné de fromage et de vin blanc. Ce plat typiquement français est aussi une spécialité alsacienne car on retrouve dans cette région de très nombreuses charcuteries déclinées en plusieurs produits.

 Impressionner ses invités en les changeant du quotidien grâce à de la charcuterie alsacienne est plutôt aisé : ce genre de plateau se prépare très rapidement et pour peu que les viandes soient bien choisies, c’est délicieux.

 Voici quelques charcuteries alsaciennes qui sont à privilégier dans vos plateaux estivaux (et leurs accompagnements).

Boudin noir

 

 

 

Cela peut vous sembler un met ragoutant car il est fabriqué à partir de sang, mais le boudin noir séduit de plus en plus, et particulièrement les jeunes.

Le boudin noir est l’une des plus anciennes charcuteries connues, délaissé dans les dernières années, il commence à être remis au goût du jour par les chefs.

Qu’il soit accompagné d’une compote de pommes, de purée et d’oignons, le boudin est à essayer, vous risquez d’en être surpris.

Le boudin alsacien (dit aussi « de Strasbourg »), en plus du sang et du gras de porc, présente la particularité de contenir du pain trempé dans du lait. Cette vénérable spécialité charcutière, établie dans la région depuis plus d’un demi-millénaire, comprend également des couennes cuites (15%), des oignons revenus au saindoux (20%) et le fameux pain trempé dans du lait (10%), remplacé tantôt par de la chapelure. Son croquant et sa saveur fumée en font un produit unique, toujours très demandé aux jours glaciaux d’automne et d’hiver jusqu’au début du printemps.

Chaque artisan a sa méthode, « ses » proportions. Le mélange, dûment haché, s’enrichit de sel, de sucre semoule et d’un assaisonnement introduisant noix de muscade, coriandre, macis, girofle, cannelle, marjolaine, piment des Caraïbes, poivre etc. La mixture granuleuse prend place dans un boyau de porc d’un diamètre d’à peu près 4 centimètres. Celui-ci, portionné et ficelé, cuit une demi-heure. Rincé, puis égoutté, il est fumé à froid, avant de prendre place dans la vitrine réfrigérée de l’artisan boucher ou charcutier.

Le boudin noir alsacien accompagne la choucroute (simple ou garnie). En plat principal, on le déguste avec de la compote de pommes.

Gendarmes

 

 

 

 

Les gendarmes sont un type de charcuterie alsacienne qui est particulièrement apprécié dans dans la région et produits aussi dans les pays germaniques (Suisse, Allemagne, Autriche…).

Ils sont fabriqués à partir de viande de boeuf et de viande de porc entouré d’une chaire qui est craquante sous la dent. Les gendarmes ont un goût assez particulier puisqu’ils sont épicés, fumés, et on leur ajoute du carvi moulu pour leur donner un léger goût anisé.

Cette charcuterie se présente généralement sous une paire de saucisse d’une longueur plus ou moins longue (près de 20 cm généralement). Elle est parfaite découpée en petits morceaux ou simplement coupés en deux pour bien profiter du côté craquant de leur enveloppe.

C’est une saucisse de forme rectangulaire et de couleur rouge brun. Préparée selon la recette traditionnelle , avec une à base de farce de poitrine de bœuf et de porc. Après embossage, les saucisses sont séchées et fumées au bois de hêtre. C’est ce qui donne tout son croquant à cette saucisse emblématique de la charcuterie alsacienne.

Il existe 2 façons de manger les gendarmes !

Froid, entier lors de vos pique-niques ou coupé en petits morceaux sur vos plateaux apéritif plongés dans un peu de moutarde !
Chaud : vous pouvez plonger vos gendarmes dans l’eau frémissante durant une dizaine de minutes. Vous obtiendrez alors des saucisses plus tendres aux saveurs accentuées. Vous pourrez les déguster avec une choucroute ou des navets salés.

Jambon cru

 

 

 

 

 

Le jambon cru est une charcuterie alsacienne qui se déguste en tranches très fines. On peut l’accompagner facilement avec des crudités ou des fruits par exemple.

La fabrication du jambon cru ressemble plus ou moins à celle du lard paysan : la viande est épicée avec du genièvre et des clous de girofle, puis elle est placée dans du sel pendant plusieurs semaines. Cependant, le jambon est placé dans une cheminée à fumée froide pour ne pas être cuit.

Knacks

 

 

 

 

La knack d’Alsace est un mélange de viande de porc, de bœuf et parfois de veau. À cela s’ajoute une aromatique, faite sur mesure pour la rendre goûteuse (du sel qui participe à la conservation de la farce, des épices et un peu de matières grasses pour la rendre plus gourmande).

Lard paysan

 

 

 

 

Le lard paysan est une spécialité typique d’Alsace. Fabriqué de manière artisanale, il n’est pas fumé comme le lard traditionnel.

En effet, le lard paysan alsacien est laissé séché grâce à de la saumure qu’on place dessus.

La saumure permet à la fois de donner un goût salé au lard paysan, ce qui améliore son goût, mais aussi de le faire sécher.

Ainsi, le lard paysan est un parfait agrément pour un vrai plat de charcuterie alsacienne.

Il se consomme généralement avec des crudités et du fromage à pâte dure comme du comté ou du bargkass.

Presskopf

 

 

 

 

Le presskopf ou fromage de tête est une charcuterie alsacienne composée de morceaux de cochon peu nobles comme les joues, le groin ou la langue.

Cuit avec des petits morceaux de légumes ou de cornichons, les morceaux sont ensuite pressés et moulés dans de la gelée.

Ne passez pas à côté de cette spécialité souvent proposée sur des planches apéro, ou comme entrée avec une petite salade verte.

 Littéralement « tête pressée », le presskopf est une spécialité alsacienne typique. On en retrouve les premières traces dans un livre imprimé à Strasbourg en 1516. Aujourd’hui, il existe de nombreuses déclinaisons : presskopf de poisson, de volaille, de lapin, …

Les ingrédients utilisés pour réaliser la salade vigneronne sont : la tête et les joue de porc agrémentés d’oignons et de cornichons. Le tout est pris dans une gelée à base de vin blanc d’Alsace. Ce produit est adoré des alsaciens, petits comme grands.

Traditionnellement servi en entrée.

Le presskopf se mange froid, coupé en tranche et peut être accompagné de crudités ou d’une salade de pomme de terre, le plus souvent en entrée.

Waedele

 

 

 

 

 

Ce n’est pas un « simple » jarret de porc, non, c’est un Waedele !

Le Waedele (ou Wädele) est une spécialité alsacienne et standard des « Winstub », les brasseries typiques d’Alsace.
Il s’agit d’un jarret de porc (jambonneau) salé que l’on cuit au court-bouillon et que l’on accompagne généralement d’une salade de pommes de terre ou d’une choucroute.
On déguste le Waedele accompagné de moutarde (ou de condiment Melfor) et de sauce au raifort.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le waedele sont : jarret de porc pas salé, bière et amer bière, laurier, clou de girofle, thym, ail, oignon…

 Fromages alsaciens :

 

 

 

Le fromage alsacien est imprégné des traditions germaniques et fortes des spécificités locales.

L’Alsace, si présente dans les guides gastronomiques, est toujours fière du fromage alsacien, de ses  » Winstub « , de ses vastes bistrots à flammekueche (tarte flambée), de ses restaurants au décor particulièrement pittoresque, de coquets caveaux gardant leur charme typique malgré l’afflux touristique auquel certaines cités du vignoble résistent mal. Bien que l’alimentation au quotidien se soit banalisée, l’Alsace revendique hautement des produits et mets traditionnels, certains courants de longue date. Par exemple, le fromage alsacien comme le munster, le Baeckeoffe, la choucroute garnie de charcuteries diverses, le Schiffala et les Fleischschnackas.

 

Sur la région Grand Est, on peut répertorier pas moins de 7 fromages d’Alsace dont l’ingrédient principal est le lait de vache. Afin de préserver ce patrimoine culinaire local, le territoire a mis en place son propre label : SIQO (Sigles officiels de qualité et d’origine). Sous ce titre, 26% des exploitations situées en Alsace sont habilitées à réaliser des produits laitiers dont l’origine et la qualité sont garanties. Parmi eux, on dénombre :

 Bargkass

 

 

 

 

Le Bargkass que l’on rencontre également écrit : Bergkäs, Barkas, Barkass ou Barikass, est un fromage à pâte pressée produit uniquement dans les villages montagneux de l’Alsace et des Vosges.

Bien que faisant partie des fromages d’Alsace, il s’agit d’un produit laitier non répertorié sous le sigle SIQO ou les labels AOP, AOC ou IGP. Fabriqué à partir d’un lait de vache affiné pour former une pâte pressée non cuite, cette tomme de 30 centimètres de diamètre offre des saveurs inédites en bouche. Tel un bouquet de fleurs des pâturages d’altitude, le bargkass résulte d’un savoir-faire transmis de génération en génération. À titre indicatif, pour faire ce fromage d’Alsace, il faut plus d’une trentaine de litres afin de confectionner une meule de 3 kilo affinée durant 2 mois.

Emmental Grand Cru – IGP & Label Rouge

 

 

 

L’Emmental est un fromage non seulement d’Alsace mais aussi national tant il est connu et apprécié aux quatre coins de l’hexagone.

Pour garantir l’obtention de ces deux labels, ce fromage Alsacien doit répondre à un cahier des charges très strict. Un lait cru produit dans le massif des Vosges, un caillé bien homogène, une température toujours inférieure à 40° et des meules généreuses comprises entre 60 et 130 kilogrammes et un bain de saumure pendant au moins 24 heures pour lui offrir son goût si particulier. Avec sa pâte jaune, lisse et brillante, l’emmental charme aussi bien les grands que les petits par ses arômes fruités, sa texture moelleuse et élastique et son goût frais qui peut tout accompagner.

Langres – AOP & AOC

 

 

Le fromage de Langres fait partie des fromages d’Alsace au lait de vache qui s’apparente à l’Epoisses et au Munster par sa taille, sa couleur et son origine des plaines de Champagne.

Consommé à tout moment d’un repas, c’est un élément incontournable de la région Grand Est aussi bien par son caractère que par l’expertise qui entoure sa production.

Les vaches laitières qui produisent l’ingrédient principal de cette petite tomme à pâte molle paissent dans des zones humides qui lui transmettent une saveur herbacée et oléagineuse. Lors de son affinage d’un minimum de trois mois, ce fromage local se pare d’une croûte lavée de couleur jaune clair virant au brun-rouge.

Munster

 

 

 

 

Le Munster que l’on trouve également appelé Münster – Géromé, est la fierté de l’Alsace, un produit du terroir considéré comme faisant partie du patrimoine régional et même un trésor national. Il s’agit d’un fromage exclusivement fabriqué à partir de lait de vaches qui doivent avoir pâturé de chaque côté des Vosges. À l’issue de sa transformation, ce fromage d’Alsace se distingue par sa pâte molle et sa croûte lavée aux saveurs à la fois douces, délicates et finement boisées qui contrastent avec son nez puissant.

Un fromage qui a du caractère ! Ce fromage alsacien provient de la Vallée de Munster, au sud de Colmar. C’est un fromage au lait de vache à pâte molle. Fort en bouche, son odeur l’est tout autant. Difficile cependant pour les alsaciens de s’en passer après avoir mangé une bonne viande…

Dans la région, on parle beaucoup de La Route des vins d’Alsace, mais tout le monde ne sait pas que l’on peut aussi parcourir la route du fromage de Munster (La Route du Fromage). Sur cet itinéraire, vous pourrez en apprendre davantage sur la production, l’affinage et déguster ses différentes variétés, natures ou cuisiner dans des plats typiques du terroir. Le parcours de plusieurs heures peut être fait à pied, à vélo et même à dos d’âne.

Le munster, fromage alsacien d’appellation contrôlée, est élaboré dans plusieurs hautes vallées du massif vosgien au-dessus de Munster, à peu près perpendiculaires au vignoble et à la plaine, et dans la partie proche du département des Vosges. La production fermière est relativement importante et généralement de très bonne qualité. La plupart des Alsaciens consomment le munster moins affiné (et donc moins odorant) que les Parisiens.

Soumaintrain – IGP

 

 

 

Exclusivement fabriqué avec du lait de vache cru ou pasteurisé, le Soumaintrain est un fromage à l’Indication d’Origine Protégée (IGP) qui oblige sa production dans la région Grand-Est de la France (Bourgogne et Champagne).

Il fait partie des fromages d’Alsace qui ressemble à s’y méprendre au camembert mais sa masse de 400 grammes et sa jolie croûte ocre un peu humide lui confère une distinction sans égale. Au palais, il offre une texture fondante qui dévoile des arômes subtils encore plus développés lorsqu’on aborde le côté moelleux de la croûte délicatement fleurie. Cet aspect est obtenu en raison de son affinage relativement court qui prend fin au bout de 21 jours.

 Saveurs sucrées :

 

Bredele

 

 

 

Les petits gâteaux parfaits pour un goûter réussi

En alémanique alsacien et en francique lorrain, les bredele ou braedele, bredala, bredle ou plus spécifiquement Winachtsbredele sont des petits fours qui sont aujourd’hui confectionnés à l’occasion des fêtes de fin d’année.

Les bredele, appelés aussi bredala ou encore bredle, sont des petits gâteaux traditionnels de l’Alsace confectionnés durant la période de l’Avent jusqu’à Noël. Auparavant accrochés au sapin en guise de décoration, on aime à présent garnir les cadeaux gourmands de ces petites douceurs dont les recettes sont transmises de génération en génération.

Il existe une grande variété de Bredele, des traditionnels aux plus modernes. Au chocolat, à la cannelle, à l’anis, à la confiture, au zeste d’agrumes, aux amandes ou à la confiture, il y en a pour tous les goûts et toutes les envies. Leurs parfums, synonymes de fêtes de fin d’année, embaument les cuisines pour le plus grand bonheur des petits et grands.

Les ingrédients utilisés pour réaliser les bredele sont : farine, beurre, sucre roux, jaunes d’œufs, œufs, cannelle…

Christollen

 

 

 

 

Pour faire durer Noël !

Le fameux pain de Noël allemand à la pâte d’amande à déguster durant les fêtes. C’est un gâteau qui date du Moyen Age et qui est l’équivalent de la bûche de Noël chez nous. La forme représentait le petit Jésus emmailloté dans ses langes.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le  Christollen sont :  farine, son de blé, levure fraîche, sucre, lait, fleur de sel, beurre, raisins secs, citronnat (citron confit), amandes hachées, pâte d’amande, sucre glace…

Kaeskueche

 

 

 

 

Non le cheesecake n’est pas de New York, il est d’Alsace.

Le käsküeche en alsacien, est une tarte épaisse et onctueuse. Elle est préparée  à base de fromage blanc, de crème, de sucre, d’oeufs et de vanille.

Avec un café ou un chocolat chaud, ce cheese-cake alsacien est idéal pour un goûter ou à la fin d’un repas.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le  käsküeche sont : 

Pour la pâte brisée : farine, beurre mou, sel, eau…

Pour la garniture : fromage blanc, œufs, sucre, farine, beurre fondu, zeste de citron, finement râpé …

 Kougelhof

 

 

 

 

 Voici la brioche alsacienne ! Le Kougelhopf est donc une brioche à pâte levée, cuite dans une moule en terre cuite caractéristique par sa forme haute cannelée et creuse en son milieu.

 Le Kougelhopf peut-être sucré avec des raisins secs imbibés de kirsch et des amandes pour décorer, ou salé avec du speck (poitrine de porc fumée) et des noix.

Il suffit que vous regardiez cette pâtisserie pour avoir l’eau à la bouche. Rien de plus normal ! Cette brioche décorée d’amandes entières et garnie de raisins secs est aromatisé au kirsch ou au rhum. Elle se déguste généralement au moment des fêtes de fin d’année ou de Pâques. Il existe également la version salée du kougelhof avec des lardons ou des noix. A déguster – presque – sans modération…

Le kougelhopf, de son nom originel alémanique, ou encore kouglof, kougelhof, kugelhof, kugelopf, kugelhopf ou kouglouf est une spécialité alsacienne, de l’Autriche, de la Tchéquie et du Sud de l’Allemagne.

Cette spécialité pâtissière et boulangère reste une institution, synonyme aux yeux de l’autochtone d’une qualité de vie que le monde entier continue inlassablement de nous envier. Sa recette est multiple et sous le même vocable l’amateur éclairé sait qu’il trouvera l’infini gustatif. Léger ici, lourd et nourrissant ailleurs, le Kugelhopf est à l’image de notre diversité. Vive lui !

  Les ingrédients utilisés pour réaliser le  Kougelhopf sont : farine, levure de boulanger, lait, œufs, sucre, beurre, sel, raisins secs…

Lammele

 

 

 

 

Le lammele prononcé “lamala”, est une spécialité alsacienne exclusivement préparée en période de Pâques.

Ce biscuit est en forme d’agneau et est traditionnellement offert le matin de Pâques, ou au retour de la messe de Pâques à la fin du carême.

 Cette pâtisserie très moelleuse et douce est elle aussi cuite dans un moule en terre cuite tout comme le Kougelhopf.

 Pâte à biscuit de type génoise, celle-ci prend sa forme d’agneau dans un moule en terre cuite composé de deux formes assemblées.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le lammele sont : farine de type 45, sucre, fécule, œuf, sucre vanillé, levure chimique…

Mannala ou manele

 

 

 

 

Les mannala sont de petites brioches qui sont confectionnées pour la Saint Nicolas le 5 décembre.

 Mais ces brioches ont la particularité d’avoir une forme de petits bonhommes.

Les alsaciens consomment les mannala le jour de la Saint Nicolas ou la semaine qui le précède, pour le petit déjeuner ou bien même pour le dîner avec un bol de chocolat chaud et un peu de beurre à tartiner.

Les enfants en raffolent. Pas étonnant lorsque l’on sait que les manele sont des brioches en forme de bonhomme que l’on déguste pour la Saint-Nicolas et durant tout le mois de décembre. La recette originale se compose simplement de farine, de beurre, de sucre, de levure et de lait. Les goûter, c’est les adopter.

Les ingrédients utilisés pour réaliser les mannala sont : farine, sucre, oeufs entiers, lait, beurre, levure fraîche, pépites de chocolat, raisins sec, jaune d’oeuf pour le glaçage…

Schenkele

 

 

 

 

Ces petits beignets frits qui veulent littéralement dire “petite cuisse”, sont préparés traditionnellement en période de carnaval.

Ce sont des gros beignets un peu allongés recouverts de sucre et/ou avec de la cannelle, délicieux !

Un schenkele, ou schenkela, schänkeli, schenkeli, schenggeli, schänggeli est un petit beignet sucré cylindrique consommé autour de Noël et du fasnacht en Alsace et en Suisse alémanique. Ils sont également connus sous le nom de pieds de chèvre dans le canton du Jura.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le schenkele sontoeuf, sucre semoule non raffiné, farine, poudre d’amandes, zeste citron jaune ou orange, sel, beurre fondu, kirsch, sucre semoule, cannelle en poudre, huile de friture

Streusel

 

 

 

Les Alsaciens ont certainement un souvenir nostalgique de leur enfance en repensant au « streusel » réalisé par leur maman. Il s’agit d’une brioche recouverte d’une pâte composée de farine, de beurre et de sucre que l’on aromatise à la cannelle. Voilà qui devrait régaler tous les gourmands !

Le streusel ou « strusel » est un mélange de beurre, farine fine et/ou chapelure et sucre que l’on parsème sur certaines pâtisseries avant de les passer au four ; le terme peut aussi nommer une de ces pâtisseries fines. On peut l’enrichir d’épices ou de poudre, voire de fins morceaux de fruits secs.

Vous pouvez utiliser cette pâte à streusel de différentes manières : parsemée sur des fruits comme un crumble puis cuit au four, sur une tarte garnie ou une brioche comme le veut la tradition alsacienne ou en la faisant précuire au four sur une plaque recouverte de papier sulfurisé puis en l’émiettant sur vos desserts. Cela agrémente par exemple à merveille des verrines.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le schenkele sontbeurre, sucre roux, farine T 45, poudre de noisette, sel, cannelle, fruits secs, fruits à coque broyés…

 

POUR ARROSER LE TOUT

L’Alsace est une région pleine de saveurs, on y trouve de nombreuses spécialités culinaires comme par exemple la choucroute, le coq au riesling, de la charcuterie alsacienne, mais aussi du très bon vin blanc comme le Gewurztraminer, le Riesling et le Pinot.

 

Faire un repas à l’alsacienne requiert donc de mixer ces saveurs en fonction de vos invités mais aussi du plat que vous allez leur proposer. Selon la saison, il y a différents plats qui sont de mise comme la choucroute qui se déguste généralement dans les saisons d’automne et d’hiver.

Bières alsaciennes

 

 

 

 

L’Alsace et ses bières blondes c’est une longue tradition ! Avec sa proximité avec l’Allemagne, l’Alsace présente une longue tradition brassicole notamment dans le Bas-Rhin à proximité de Strasbourg.

Hélas beaucoup de brasseries alsaciennes ont fermées dans les années 1970 en raison d’une concurrence industrielle forte.

Heureusement depuis 1999 plusieurs brasseurs artisanaux font renaître le terroir brassicole alsacien en brassant des bières de qualité.

La bière blonde d’Uberach: La plus incontournable
Bière St Alphonse blonde : la plus belge
Dioller bière blonde d’alsace : La plus Fleurie
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Bière Bendorf Kollane Lill: La plus Beer Geek
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Crémant d’Alsace

 

 

 

Vinifié en cuve inox selon la méthode traditionnelle (seconde fermentation en bouteille) et sans fermentation malolactique. Issu des plus belles cuvées, le Brut Premium est ensuite élevé 18 mois minimum sur lattes, afin de bénéficier de l’apport des lies présentes dans la bouteille.

Gewurztraminer

 

 

 

Le gewurztraminer Rs, ou gewürztraminer, est un cépage à grains roses, de la famille des Traminers. Il est aussi appelé savagnin rose aromatique.

Parmi les vins d’Alsace, c’est le vin blanc le plus aromatique ; il est donc classé parmi ceux produits à partir des « cépages nobles » alsaciens, avec le riesling, le pinot gris et le muscat.

Le cépage gewurztraminer Rs4 est un membre de la famille des traminers, avec le savagnin rose Rs (appelé Traminer en Allemagne et klevener de Heiligenstein en Alsace) et le savagnin B (utilisé dans le vignoble du Jura), cultivés en Alsace depuis le Moyen Âge. Le traminer a été remplacé à partir de 1870 par sa forme plus aromatique, le gewurztraminer Rs, connu en Alsace depuis le XVIe siècle ; les dernières mentions de « traminer » en Alsace datent de 1973, sans qu’on sache s’il s’agit du même cépage ou d’une mutation.

 

Schnaps

 

 

 

Distillation après fermentation de mélange de fruits frais à noyaux issus de la famille des prunes : prune sauvage, reine Claude et Quetsche. En alsace, le terme « schnaps » signifie « eau-de-vie ».
Après une fermentation naturelle d’un mois, les noyaux sont ôtés puis les fruits sont distillés de manière artisanale et traditionnelle dans l’un de nos quatre petits alambics en cuivre. Cette eau-de-vie est ensuite vieillie dans des fûts en inox pendant quelques années pour obtenir rondeur et finesse. A l’issue de ce long vieillissement, nous réduisons à 45° avec l’eau de notre propre source des Vosges. Cette eau qui traverse un sous-sol de schiste violet est d’une grande pureté et lui donne une force singulière.

Ce schnaps est un clin d’oeil à la tradition de bouilleurs de crus, et les eaux-de-vie, aux productions familiales à base des fruits des vergers.

Couleur : incolore.
Nez : très parfumée, on retrouve les caractéristiques des fruits à noyaux.
Bouche : typique des eaux-de-vie traditionnelles, le fruit est mûr et les noyaux gourmands.
Finale : belle longueur.

 

 

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