Restaurants, bistrots, cafés, salons de thé , glaciers

Les  bistrots parisiens incontournables 

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On défend le bistrot depuis le début ! Faut dire que son Histoire est intrinsèquement liée à celle de Paris. Et ça, Anne Hidalgo aussi l’a bien compris, en soutenant la candidature des bistrots parisiens au patrimoine mondial de l’Humanité. A l’heure où tout ou presque se voit qualifié de « bistronomique », ça fait parfois du bien de revenir aux fondamentaux.

 

 

 

 

Á commencer par la définition même du bon vieux bistrot (ou bistro). Le mot apparaît à la fin du XIXe siècle, pour désigner au départ un simple débit de boisson populaire, qui parfois offre la possibilité aux clients de manger à la fortune du pot (blanquette réchauffée de la veille, omelette..).

 

 

 

 

 

On parle aussi d’ « assommoir » : un lieu où l’on vient noyer la misère, à coups de mauvaise prune ou d’absinthe (coucou Zola). Ce sont les Auvergnats immigrés à Paris (les fameux « bougnats ») qui vont redorer l’image du bistrot, transformant peu à peu ce dernier en vraie cantoche, en mettant à la carte charcutailles régionales et vins de petits producteurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors que peut-on retrouver dans les bistrots parisiens sauce XXIe siècle ? Une cuisine franchouillarde à l’ardoise, un cadre sans chichis, de bons pifs, et des prix sages (ce qui exclurait presque le trop bourgeois La Poule au Pot, repris par Jean-François Piège, et michelinisé d’une étoile la même année). Mais aussi et surtout (car le décor ne fait pas tout) : une popote ménagère spontanée, sans esbroufe. Tout l’opposé de la popote des étoilés, millimétrée au cordeau. On cause ici œuf mayo, tête de veau sauce gribiche, terrine paysanne, blanquette… Troquets tradi restés dans leur jus, ou gentiment dépoussiérés, voici notre sacro-sainte liste, notre Manifeste du bistrot !

 

 

 

 

Un bistrot à Paris c’est les plats du jour à l’ardoise, un comptoir en cuivre, le sol en mosaïque, les tables en bois patiné… Mais surtout, des plats simples, frais et préparés à l’ancienne. C’est ça l’esprit bistrot parisien ! Certains excellent, d’autres échouent à perpétuer cette tradition des bistrots. Nous avons donc décidé d’élire nos bistrots préférés à Paris, et ce n’était pas une mince affaire… Petit tour horizon d’adresses qui tirent leur épingle du jeu selon la rédaction très gourmande et exigeante de Paris Zigzag !

Dîner dans un bouillon, sortir dans un décor Art déco, s’attabler chez un routier ou mondaniser sur du formica… La canaille et l’esprit titi n’ont jamais été aussi en vogue : l’œuf mayo, les asperges mimosa, le clafoutis et la mousse au chocolat tiennent le haut du pavé et les tables qui ont une âme s’avèrent les spots les plus prisés des Parisiennes branchées. La preuve : tous les grands chefs s‘en mêlent ! Le coolness n’a décidemment pas d’âge…

Á découvrir, à savourer : 

 

 

 

À L’épi D’or

 

 

 

Le lieu : le Tout-Paris se presse derrière la devanture rétro à souhait de cette adresse mythique de la rue Jean-Jacques Rousseau, à quelques encablures de Louboutin.

 

 

 

 

 

 

Il y a de la frénésie dans l’air et du beau monde pour inaugurer leur 5e adresse. Elodie et Jean-François Piège ont encore frappé fort. Après leur réhabilitation branchée de La Poule au Pot, brasserie centenaire des Halles, À l’Épi d’Or fait l’unanimité.

 

 

 

 

Une adresse d’atmosphère bien dans son jus et follement girl power avec Mariola en cuisine, Margot pour gérer la salle et les habitués, à commencer par le gang de copine Aurélie Saada (Brigitte), Caroline de Maigret ou encore Cécile Cassel aka Hollysiz…

 

 

 

 

 

 

On aime se laisser guider par le semainier à prix tout doux : entrée-plat ou Plat+Dessert à 32 €. La totale à 42 €.

 

 

 

 

 

Autrement, on mise sur la mousse de foie à tartiner sur du pain Poilâne grillé jusqu’à plus faim (14 €), une salade verte à la vinaigrette ma foi mémorable (10 €), un inoubliable croque-madame (16 €) ou un steak tartare servi avec des frites maison à tremper dans la mayo (23 €) à arroser d’un verre de Beaujolais ou de Chablis (12 €).

 

 

 

Pour les desserts, ça dépend des jours : une tarte fine aux pommes et à la cannelle dans le menu du mardi, un vacherin figue et noix de coco le vendredi …

À l’Épi d’Or

25 rue Jean-Jacques Rousseau

75001 Paris

Tél  : 01 42 36 38 12

Astair

 

 

 

 

 

 

Soufflez un peu par le nez et asseyez-vous car cette adresse bien parisienne risque de vous séduire comme un casanova qui vous drague avec passion avant de vous ghoster pendant plusieurs jours rien que pour vous rendre accro.

 

 

 

 

 

Rien de toxique comme cela chez Astair, mais la même sensation agréable de planer et de voyager dans le temps une fois installé à table de cet adorable bistrot du passage des Panoramas (existe-t-il seulement rue plus agréable pour dîner en bonne compagnie ?).

 

 

 

 

 

C’est dans le magnifique passage des Panoramas qu’ouvrait, il y a de cela trois ans, la brasserie Astair sous l’impulsion de Jean Valfort, Charles Drouhaut et Jean-François Monfort.

 

 

 

 

 

Un « bistrot de passage » au charme si français – la décoration est signée par l’architecte Tristan Auer qu’on décide d’y effectuer plus qu’un simple passage et on s’installe sur l’une des banquettes rouges qui courent le long des murs et nous replongent dans les plus belles années des brasseries parisiennes.

 

 

 

La carte d’Astair propose pour les gourmets une ribambelle de classiques de la gastronomie française que l’on découvre sur le set de table en papier, à l’ancienne. La carte des vins, quant à elle, a pour vocation de présenter le meilleur des terroirs français, de la bouteille d’auteur au nectar d’exception.

Le midi en semaine, Astair dispose de menus assez abordables : comptez 15€ le plat, 20€ le menu entrée/plat ou plat/dessert et 25€ le menu entrée/plat/dessert, c’est aussi simple que ça. Parmi les entrées franchouillardes, on note par exemple l’os à moelle, les oeufs mayo, les escargots de Bourgogne et le foie gras de canard.

 

 

 

 

 

Saison oblige, on jette notre dévolu sur les cuisses de grenouilles (22€ les 8), mets incontournable de la cuisine française qui, ma foi, nous a ravi. Faisant trempette dans une sauce au beurre, ces cuisses assez charnues sont bien vite dévorées. On opte aussi pour l’une des spécialités d’Astair – c’est écrit sur la carte – : l’oeuf parfait bio (14€) servi avec une poêlée de champignons et une émulsion forestière ; une manière de proposer l’oeuf parfait, désormais vrai classique de la bistronomie, twisté ici à la sauce hivernale.

A suivre, d’une part le tartare de boeuf fumé (18€), évidemment préparé au couteau – la seule et unique manière de faire, selon nous – et doté d’une généreuse portion de frites maison à part ; et la plantureuse, que dis-je, l’énorme côte de veau (28€), cuite au sautoir et ses pommes sautées forestières en accompagnement, un plat pour une personne qui aurait tout à fait pu contenter deux gourmands.

 

 

 

 

 

Les plats sont si généreusement servis qu’il nous est physiquement impossible de goûter à un seul des desserts proposés à la carte. A noter qu’en dessert, la ligne d’Astair reste la même : du classique, et ça tombe bien puisque les gourmands passent le pas de la porte de la brasserie pour se remémorer ce que la cuisine française a de plus beau. On doit bien dire que la poire Belle-Hélène aperçue sur une table adjacente nous a fait de l’oeil, mais on a su lui résister !

Astair
19 passage des Panoramas 

75002 Paris  

Tél : 09 81 29 50 95

Astier

 

 

 

 

Adresse emblématique et éponyme de la bistronomie parisienne crée en 1956 par la famille Astier, ce bistrot à toujours été réputé pour la qualité de sa cuisine bistrotière exemplaires, et sa riche carte des vins où figurent de très bonnes bouteilles des meilleures appellations.

 

 

 

 

Reprise en 2006 par Frédéric Hubig-Schall, la maison Astier continue sa belle sa belle carrière, et est  même devenue plus agréable qu’avant, depuis que son cadre à été très discrètement relooké  à l’automne 2015.

 

 

 

 

 

 Bien entendu, on a respecté le décor délicieusement rétro d’origine, avec ses murs lambrissés parés de photos d’époque, de diplômes et de certificats de confréries gourmandes et bachiques, et des tables en bois où trônent de belles assiettes et des serviettes à carreaux rouges. Mais un peu de vernis ici ou là, une peinture dans des tons bleutés sur les murs, ont donné une nouvelle jeunesse à cette remarquable table bistronomique, l’une des meilleures de Paris.

 

 

 

 

 Côté carte, pas de grands changement non plus et c’est même peut-être même encore mieux qu’avant depuis  que les fourneaux ont été repris par deux grands pros de la cuisine : Cyril Boulet (ex Robuchon, Troisgros ou Marc Meneau) et Mathieu Le Tirrand (ex Dutournier).

On n’a donc aucune raison de se priver de l’exquise tête de veau croustillante à la moutarde, entrée incontournable qui fait toujours le bonheur des amateurs de mets tripiers, de plus en plus rares à la carte des bistrots parisiens.

 

 

 

 

 

Puis, faut d’unanimité pour  commander la fameuse et imposante côte de bœuf Simmental sauce béarnaise, nous avons porté notre choix sur l’une des autres stars de la carte : le merlan façon Colbert. Un très joli poisson, tout frais, présenté en portefeuille, donc sans arêtes, puis frit dans une légère panure,  servi bien dorée avec une abondance de persil frit, un traditionnel beurre maître d’hôtel et une purée exemplaire : un vrai régal.

 

 

 

Commandez dès votre réservation le fantastique soufflé au Grand Marnier  à partager à deux voire trois personnes : les cuisiniers ne préparent que trois soufflés par service… il y a donc de la concurrence !

 

 

 

 

 

 

 

Comptez une quarantaine d’euros hors boissons pour une très agréable à la carte, voire un peu plus si vous prenez la côte de bœuf ou un plat de gibier en saison. Menu à 45 € et formule à 35 € midi et soir.

Astier
44 rue Jean-Pierre Timbaud
75011 Paris  

Tél : : 01 43 57 16 35

 

Au Passage

 

 

 

 

 

Ça tient à plein de petits détails, un lieu : Zappa fredonnant « She said she was a Magic Mama », de bons vieux couteaux Opinel qui coupent, un accueil tatoué et chaleureux… Et surtout, depuis l’arrivée du jeune Texan Dave Harrison, épaulé par le Suédois Mans Engberg : un gang bang d’abats des plus réjouissants. A l’écart du continuum urbain (le vibrillonant boulevard des Filles du Calvaire), Au Passage est un repère bien connu des amateurs de jaja, avec 150 à 200 étiquettes de vignerons qui pèsent dans le game de la biodynamie ou du tout nature (Deiss, Ganevat, Foillard, Bain, Milan, Souhaut…)

 

 

 

 

 

 

 

Pour faire bombance autour de tables Formica, le séant bien calé sur des chaises en bois 50’s, il faut attendre le soir. Et avoir des amis partageurs.

 

 

 

Á part deux ou trois grosses pièces de viande ou de poisson (à réserver pour quatre ou plus), que des petites assiettes bistrotières retour de marché.

 

 

 

 

 

Piochés parmi toutes ces propositions indécentes : un msemmen aux abats de veau, vite vu (5 €). Une suave cervelle d’agneau, pochée et servie froide, avec super sauce gribiche à l’aneth dans laquelle saucer le pain de Thierry Breton (12 €).

 

 

 

 

 

 

 

 

Des réussites : exceptionnelle langue d’agneau, fondante à souhait, mariée avec une crème d’anguille fumée et des câpres (12 €). Mais aussi des déceptions : un plat de pappardelles de sugo de cerf (16 €), dans lequel le chef avait visiblement fait tomber la salière (immangeable). Une quille de Nicolas Renaud, padawan du maître Pfifferling, qui s’effondre à la dégustation car servie trop chaude (Esprit Libre 2016 du Clos des Grillons). Oui mais voilà : on s’y sent tellement bien dans ce Passage !

 

 

 

Prix : Petites assiettes 2,50-14 €. Grosses pièces à partager 20-50 €. Desserts 7,50-8 €. Vins : 5-12 € (verre), 26-300 € (bouteille).

Au Passage

1 bis passage Saint-Sébastien
Paris
75011
Tél : 01.43.55.07.52
 

Bistrot Rougemont

 

 

 

 

 

 

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À deux pas du Grand Rex, un petit nouveau parmi les bistrots du quartier : le Rougemont est une jeune et très bonne adresse avec aux manettes le chef Anthony Roussel, passé par l’Élysée ou le Plaza Athénée.

 

 

 

 

Quelques plats pour vous allécher : oeufs meurette aux chanterelles, épaule de cochon confite 12 heures, burratina des pouilles… Le bistrot modernisé.

 

 

 

 

 

Bien situé dans la calme rue Rougemont, ce bistrot à la déco charmante réalisée par la décoratrice Virginie Friedmann, est un écrin ultra looké qui envoie du lourd côté assiettes.

 

 

 

Petits producteurs de qualité, cuisine ultra maîtrisée, plats copieux et savoureux : on est heureux de retrouver l’âme du bon bistrot léché à la sauce 2018.

 

 

 

 

 

 Saumon mariné façon hareng, rillettes d’oie, terrine ou poireaux vinaigrette en entrée ; tagliata de bœuf, chinchard façon indonésienne, saumon gravlax, tartare au couteau minute ou poulet fermier en plat ; tiramisu maison, chocolat de notre enfance ou plateau de fromage fermier pour les desserts : la carte bouge, virevolte et l’on décolle avec la sélection de très bons vins.

 

 

 

 

 Côté prix, notre porte-monnaie oscille autour de 7€ pour les entrées, de 16€ pour les plats et 6€ les desserts. Une adresse à connaître !

 Bistrot Rougemont
10 rue Rougemont

75009 Paris  
Tél : 01 55 32 02 39

Caillebotte

 

 

 

 

 

Etape désormais obligée pour tous ceux qui turbinent dans le coin de la Nouvelle-Athènes, ce spot en bois blond joue à fond la carte de l’épure. Un néo-bouclard bien dans son époque, avec chaises scandinaves d’inspiration 50’s, petites tables bistrot en marbre blanc, banquettes bleu canard, suspensions graphiques… Gustave Caillebotte, peintre impressionniste du XIXe siècle, approuverait !

 

 

 

 

Des quatre adresses de Franck Baranger et Edouard Bobin (Pantruche, Belle Maison, Coucou Café), c’est celle-ci qu’on préfère. A l’heure du déj, une clientèle de quartier se retrouve dans les formules du jour (14 € et 19 €), ou, comme nous ce midi-là, prend ses aises en déroulant le menu à 38 € (valable midi et soir).

 

 

 

En entrée ? Un terre/mer italianisant : suprême de volaille, crème d’artichaut, sauce anchois et puntarelle. Ça chante dans l’assiette, on lâche prise, on se détend… Et fait péter un élégantissime alsace blanc, Le Miroir 2015 du domaine Schlumberger (8 € le verre ; 35 € la quille).

 

 

Du pinot gris magnifiquement exprimé, au diapason avec le filet de merlu breton qui suit, serti de potimarron rôti, rouille/émulsion de moules.

 

 

 

 

La cave est belle, avis aux amateurs : Condrieu 2016 de François Villard (75 € le flacon), roussette-de-savoie 2016 du grand Adrien Berlioz (12 € le verre/55 € la bouteille). Ou, côté rouge, un morgon 2017 de Lapierre (44 € la boutanche).

 

 

 

 

Tout bon jusqu’au dessert un extatique fondant choco, glace café, tuile pistache. A noter le soir, un honnête menu en cinq temps à 49 €. Caillebotte, ça nous botte !

 

 

 

 
Prix : Plat du jour 14 € et formule 19 € (midi). Menus : 38 € (midi et soir) et 49 € (soir, en cinq temps). Carte : 40-50 €.

Caillebotte

8 rue Hippolyte Lebas
75009 Paris
Tél : 0 1 53 20 88 70

Café Lignac

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lieu : non, le 139 rue Saint-Dominique n’est pas un nouveau bistrot. Cyril Lignac vient de reprendre le flambeau du café de Christian Constant, une “vraie” adresse parisienne d’habitués, digne de Claude Sautet comme d’Emily In Paris.

 

 

 

 

Le Café Lignac, c’est déjà une institution, un lieu qui transcende les modes avec la possibilité de débarquer à n’importe quel moment de la journée pour boire un café, déjeuner sur le pouce, chiller autour d’un petit thé et d’une divine tarte tatin (10 €) en refaisant le monde tout l’après-midi, commander un croque et un Negroni ou carrément une coupe pour trinquer à l’apéro.

 

 

 

 

 

 

À tester : dans le répertoire des entrées, ça canaille ! Œuf mimosa (11 €), artichaut vinaigrette (17 €), velouté de potimarron et anguille fumée (15 €), vitello tonnato (19 €) ou encornets à la crème de chorizo (17 €).

 

 

 

 

 

Pour le plat de résistance, Lignac pose sa patte : vol-au-vent (38 €), milanaise de volaille comme à la maison (28 €), cocotte de poulet aux champignons et vin jaune (32 €), Paleron de Black Angus à l’ail noir et aux légumes (31 €) ou saumon caramélisé miso avec ses pousses d’épinards (26 €).

 

 

 

 

 

Madeleines de Proust du titi parisien, les desserts viennent évidemment de la pâtisserie Lignac où Benoît Couvrant fait des merveilles entre le baba au rhum et le mille-feuilles au praliné et noix de pécan (10 €).

 

 

 

 

Sans oublier le pain perdu qu’on a retrouvé dans notre assiette (12 €).

Café Lignac

139 rue Saint-Dominique

75007 Paris

Tél : 01 47 53 73 34  

 

Chez André

 

 

 

 

Chez André, c’est LE bistrot chic et raffiné de Paris.

 

 

 

 

 

Il ne faut pas longtemps pour mordre l’esprit de Chez André.  L’ambiance est celle d’un bistrot années 30 : beau comptoir, banquettes bordeaux, piliers ouvragés, horloge … l’œil s’attarde sur mille détails.

 

 

 

On apprécie ici avec un bonheur égal l’intimité d’un déjeuner à deux ou la convivialité d’une grande tablée le soir, rythmée par le son du service et les éclats de rire.

 

 

 

 

Pas d’excentricité dans les assiettes. Le bonheur des choses simples. Les œufs mayonnaises bios (7 €) sont à la hauteur de leur réputation tout comme les lentilles vertes du Puy à la vinaigrette bien moutardée (9€) dans leur jatte, servies à volonté.

 

 

 

 

 Ah ! Ce filet au poivre de Chez André ! Sa couche de grains concassés fait l’effet d’un lit de braises dans le palais consumant un peu plus la tendre viande. Les frites graciles et savoureuses telles des victimes sacrificielles sont précipitées sans pitié jusqu’à la dernière dans la bouche d’un Moloch jamais assouvi …

Pas question de baisser les armes. Face aux délires du monde de la « food », le semainier de Chez André offre un sérieux retour aux fondamentaux à prix démocratiques : parmentier lundi, saucisse fraîche au couteau mardi, blanquette mercredi, chou farci à la queue de bœuf jeudi,  bouillabaisse vendredi ou pot-au-feu dominical.

 

 

 

Dans le même registre, saluons ces cuisses de grenouille, la spécialité du chef Gilles Rouillé, témoin d’un temps passé qui se refuserait à abdiquer devant le burger totalitaire.

Enfin, on dira qu’ »André » ne rigole pas avec Bacchus. Outre une quinzaine de vins au verre généreusement servis (18 cl) la carte des vins plantureuse ne néglige aucun vignoble. Sélection de bordeaux étendue   de la modeste côte de Bourg au Pauillac Château Mouton Rothschild 2007- elle prend soin d’étager la sélection pour tous les goûts et toutes les bourses.

L’équipe aux petits oignons avec les clients peut vous proposer en été un blanc de Provence bio du Château Real Martin, un vermentino pas banal au nez de fruits à chair blanche tout en fraîcheur et une finale saline.

Pour les belles tables avec les amis, quelques magnums bien choisis alimenteront de beaux débats sans crainte d’une panne sèche intempestive.

 

 

 

 

 

Pour le dessert, le Millefeuille tradition « Chez André », la Mousse au chocolat maison servie en jatte et brioche tiède, le Baba au rhum et chantilly, le Sablé aux fraises et crème de mascarpone, la tarte du jour, ou les glaces et sorbets.

Á la carte du restaurant Chez André compter environ de 25Euro à 80Euro.

Chez André 
12 Rue Marbeuf

75008 Paris

Tél : 01 47 20 59 57
 

 

Chez Fred, depuis 1945

 

 

 

 
 

Certaines adresses font office de lieux de pèlerinage tant leur date de naissance remonte à loin.

 

 

 

 

 

C’est notamment le cas de Chez Fred. Implanté depuis 1945 le long de la promenade Pereire, dans le 17e arrondissement de la capitale, ce bistrot a longtemps séduit les papilles des Parisiens grâce à son concept de bouchon lyonnais.

 

 

 

Mais depuis janvier 2019, et l’arrivée de Laurent Hullo à la tête de l’établissement, Chez Fred s’est modernisé, apportant un vent de nouveautés à la carte, sans pour autant dénaturer totalement son identité. Laurent Hullo propose des plats faussement simples. Pour titiller les papilles des habitués et des nouveaux gourmands, il s’est associé depuis septembre 2021 au chef Benjamin Lavenne (Le Procope, Le Georges, Hôtel de Castiglione…).

 

 

 

 

Et l’arrivée de Benjamin Lavenne derrière les fourneaux n’est pas la seule nouveauté du bistrot Chez Fred, puisque le restaurant a profité des mois de fermeture pour se refaire une petite beauté. Finie donc la table au décor folklorique. Place désormais à une façade tout en bois, à des banquettes lie de vin, un store flamboyant, des lanternes extérieures sans oublier deux contre-terrasses, très recherchées dans ce quartier des Ternes à Paris. 

 

 

 

Côté propositions gourmandes, on oublie la carte classique et on opte pour l’ardoise avec de l’authentique et des recettes de saison et du terroir qui sentent bon la cuisine bistronomique, à la fois gourmande et conviviale. Foie gras au torchon maison, cœur d’Aloyau, filet de bœuf au poivre Sarawak, sans oublier tarte fine aux pommes, profiteroles et glaces artisanales de l’Ardèche… autant de propositions alléchantes qui ne nous facilitent pas la tâche dans nos choix. D’autant plus que Chez Fred ne lésine pas sur la qualité, puisque l’établissement fait appel à quelques références en la matière comme Christophe Latour, un producteur de fruits et légumes bio d’exception d’Agen, les viandes de chez Huguenin sous oublier la fromagerie Martine Dubois.

Après mûre réflexion, ce sera finalement les incontournables œufs bio mayonnaise d’un côté, et la terrine du chef de l’autre. Deux choix qui ne font que confirmer nos premières impressions : des plats aux airs canaille, mais ultra gourmands et généreux.

 

 

 

 

 

On poursuit avec la succulente et moelleuse quenelle de brochet accompagnée de sa savoureuse sauce homardine et de riz. Un classique du genre qui fait toujours son petit effet, surtout quand il est cuisiné avec amour comme Chez Fred. En face, place au tendre foie de veau en persillade et sa purée. Là encore, le plaisir gustatif est au rendez-vous !

Pour accompagner ces délicieuses assiettes, Chez Fred propose quelques-uns des meilleurs crus de Bourgogne et du Bordelais qui combleront le palais des connaisseurs comme des novices.

Et parce qu’on ne résiste pas à l’appel du chocolat, quoi de mieux qu’un imposant saladier de mousse au chocolat à partager à deux ou plus ! Une agréable note sucrée pour terminer ce copieux et savoureux repas signé Chez Fred qui réserve encore de délicieuses surprises, 77 ans après sa naissance à Paris.

À tester : les divins escargots de Bourgogne (12 € les 6) et la terrine du chef (9 €), le très doux tartare de Charolais (23 €) ou le filet de bœuf sauce au poivre ou béarnaise (38 €) et leur saladier de frites parfaitement crunchy, ou le ris de veau aux morilles et sa purée maison (45 €), à arroser d’un verre de Côtes du Rhône (8 €).

 

 

 

 

 

 

Au dessert, on partage carrément la tarte fine aux pommes et sa glace vanille, croustillante et qui prend toute l’assiette (12 €) ou le baba au rhum chantilly (12 €).

 

 

 

Chez Fred, depuis 1945

190 bis boulevard Pereire

75017 Paris

Tél  : 01 45 74 20 48

 

Chez Georges

 

 

 

 

 

 

 

Attention institution ! Au cœur du quartier historique de la canaille, des bistrotiers et des soupers, Georges fait office de résistant aux branchouilleries et ringardises d’Etienne Marcel. Sa clientèle (les teams de toutes les maisons de mode du pâté de maison) fait exploser tous les quotas glamour du coin et attire comme des mouches les célébrités de passage.

 

 

 

 

La salle à manger de ce bistrot 1900 a gardé tout son charme d’antan, avec ses banquettes de moleskine, ses frises au plafond, son grand zinc à l’entrée et ses grands miroirs qui l’élargissent à l’infini.

 

 

 

Succédant à la famille Brouillet à la tête de cette maison bistronomique depuis 3 générations, l’actuel propriétaire a su conserver les fondamentaux de cette adresse authentique en diable où le service, actif, souriant accentue ce décalage dans le temps, sorte de parenthèse zen à Paris.

 

 

 

 

Écrite à l’encre violette et rouge, la longue carte énumère tous les plats qu’autrefois on trouvait dans les bistrots parisiens : museau, harengs pommes à l’huile, rillettes d’oie, œufs pochés pour accompagner une salade de frisée aux lardons, ou durs mayonnaise, largement servis avec une mayo toute fraîche.

 

 

 

 

 

 

À tester : la salade de museau, le saumon à l’oseille, l’andouillette grillée, le fameux pavé de bœuf sauce moutarde et frites, et les profiteroles au chocolat.

 

 

 

 

En passant par les et poissons frais et bonne viandes qui conduisent jusqu’aux desserts : baba au rhum, profiteroles, tatin, millefeuilles, crème de marron chantilly…

 

 

 

La liste est longue et alléchante.

Environ: 60 € hors boissons à la carte.

Chez Georges

1 rue du Mail

75002 Paris 

Tél : 01 42 60 07 11

Chez La Vieille

 

 

 

Chez La Vieille, c’était chez Adrienne, une cuisinière qui tenait droit sa baraque, un peu à l’image des mères lyonnaises. Les célébrités des années 1980 venaient s’attabler dans son bistrot pour déguster ses plats bonne franquette.

 

 

 

 

Après le passage oubliable d’Ichiei Taguma, c’est maintenant Daniel Rose, chef américain à la tête du Spring et la Bourse et la Vie, qui s’est installé ici pour rendre hommage aux plats culte de la cheffe.

 

 

 

Avec ça une « atmosphère, atmosphère » digne d’un film de Marcel Carné. A l’heure du déj, notre voisin nous fait goûter son blanc d’Alsace (« ça gazouille »), alors que sa femme nous raconte des histoires scabreuses, et que le serveur trinque avec nous…

 

 

 

 

 

 

Et il y a une vraie sincérité dans la démarche de Daniel Rose. A la carte (la même midi et soir), une tête de veau ravigote (14 €), vive et franche de goût, ou ce dément bouillon Ajumma façon mère-grand coréenne (10 €)…

 

 

 

 

Mais la star, c’est sans conteste la blanquette de veau (26 €), servie à même cocotte Staub, avec carottes et champi de Paris, si gourmande qu’on sauce le plat jusqu’à la dernière goutte.

 

 

 

 

Et les desserts alors ? Là encore, dans la veine popote ménagère classique : clafoutis aux poires bien beurré, divine crème caramel, modèle du genre (6 €)…

 

 

 

 

 

Á minuit, le même soir, les gens boivent, rient, renversent leurs bouteilles. Rare dans le cossu 1er arrondissement ! Sinon, deux options pour l’assise : un grand comptoir dans la salle du bas où l’on peut s’installer sans résa ou juste boire un coup, et une petite salle bourgeoise, douillette, à l’étage (une dizaine de tables).

 

 

 Prix : Entrées entre 8 et 13 €, plats entre 11 et 20 €, desserts à 6 €. Bouteilles à partir de 25 €.

Chez La Vieille

1 rue Bailleul

75001 Paris

Tél : 01.42.60.15.78

Cyrano

 

 

 

 

 

 

Pour sa fabuleuse décoration historique de style Art Nouveau ou pour ses petits plats bistrotiers abordables, il y a forcément une bonne raison d’aller découvrir le restaurant Le Cyrano, à deux pas de la place de Clichy.

 

 

 

 

Grande délaissée de la campagne d’aménagement des places parisiennes historiques entreprise il y a déjà plus de dix ans par la Mairie de Paris, la Place de Clichy fait bien pâle figure à côté de ses sœurs de pavé.

 

 

 

 

 

Peu verdoyante, constamment engorgée de véhicules au klaxon facile et aux gaz d’échappement qui stagnent dans l’air, la place située aux confins des 8e, 9e, 17e et 18e arrondissements de la capitale ne dispose pas vraiment de terrasses où se poser au calme loin du tumulte.

 

 

 

 

 

 

Quant aux restaurants situés à ses abords, il s’agit de grandes enseignes ou de brasseries désincarnées où savourer des plats lancés sur les tables par des serveurs au verbe haut, plus que de petites pépites de quartier. Mais ces affirmations, aussi clichées soient-elles, sont désormais de l’histoire ancienne grâce au Cyrano.

 

 

 

 

 

 

Echappé du roman de Rostand, voilà que notre héros au grand nez se cache rue Biot, dans un restaurant-bar bistronomique repris en août dernier par une jeune équipe, et dont la décoration nous transporte au siècle dernier, dans le Paris d’antan. Merveilleuses mosaïques dorées de style Art Nouveau, grands miroirs au tain délicieusement piqué et moucheté, imposant comptoir en bois et marbre… l’adresse a eu mille-et-une vies, tour à tour repaire des Surréalistes et ancienne maison close.

 

 

 

 

 

Désormais, les jeunes femmes ont rangé leurs dentelles et les jeunes hommes appris à se tenir, et c’est uniquement dans les assiettes que se tiennent les coquineries. A l’oeuvre, la jeune cheffe autodidacte Charleyne Valet, tout en bonhommie et en bonnes idées, qui se frotte à la cuisine bistrotière, la modernisant mais pas trop, à travers des recettes diablement généreuses et fichtrement réconfortantes.

 

 

 

 

Oeuf parfait, mousse de pommes de terre fumée et chips de topinambours d’une part, velouté de lentilles d’autre part  , histoire de bien commencer ; blanquette de veau twistée à la citronnelle, haddock aux raisins et amandes, polenta crispy mariée à une crème de parmesan et des olives Taggiasches; avant de terminer sur une part de flan au sésame noir…

À tester : terrine et pickles maison (8 €), œufs mayo, jambon prince de Paris et condiment pain grillé (8,50 €), millefeuille de pommes de terre, œufs de saumon et aneth (12 €), ris de veau, crème de topinambours, chips et jus de viande (21,50 €) pour le salé. En dessert, on se laisse tenter par un flan au sésame ou un carrot cake qui trônent sur le bar.
Le tout à prix très, très abordable. Comptez ainsi 18€ le menu déjeuner entrée/plat ou plat/dessert et 22€ le menu entrée/plat/dessert. Et le Cyrano propose même des prix encore inférieurs au comptoir : 16,50€ entrée/plat ou plat/dessert, et 20€ entrée/plat/dessert. Difficile de faire mieux !

Cyrano

3 rue Biot

75017 Paris  

Tél : 01 40 07 55 05

La Bourse et la Vie

 

 

 

 

 

Anciennement La Bourse OU la Vie, authentique bistrot parisien et gouailleur, ce resto de poche s’est mué, sous la baguette de Daniel Rose (chef américain du Spring, qui a également repris Chez la Vieille, lieu mythique des Halles) en une chic et confortable table française.

 

 

 

 

 

Avec brio, il réussit à créer du lien entre une cuisine traditionnelle bourgeoise et des recettes plus modernes, très enlevées.

 

 

 

 

 

 

 

 

Pas de menu, mais une carte courte, qui joue sur les deux tableaux donc.

 

 

 

 

En témoignent la salade de betterave et son anguille fumée/crème fraîche et raifort, une version tranchante du bortsch ukrainien, ou ce steak au poivre déglacé à l’armagnac, accompagné de frites (parfaites) et d’une salade vinaigrette aux anchois qui balance.

 

 

 

 

 

Niveau budget, mieux vaut avoir des écus : entrées 11-21 €; plats 32-39 €; desserts 9 €… Le petit-déjeuner, lui, (excellent café et rillettes par exemple) se déguste le matin entre 9h et 11h.

Prix : Entrées 11-21 €; plats 32-39 €; sides 10-11 €; desserts 9 €

 

La Bourse et la Vie
12 rue Vivienne
75002 Paris
Tél : 01.42.60.08.83

 

La fontaine de Belleville

 

 

 

Pour parer à la crise de brooklynite aiguë qui sévit dans la capitale (tous ces coffee shops anglo-saxons), Thomas Lehoux et David Flynn, cofondateurs de La Brûlerie de Belleville, ont eu la bonne idée de rénover cet ancien café parisien de 1920 en conservant le (sublime) décor d’origine : grands miroirs, plafond ouvragé, zinc d’anthologie. Mais le grand atout de la Fontaine de Belleville, c’est sa terrasse en plein soleil, avec ces tant instagrammés guéridons bleu azur et chaises Gatti, qui dominent le carrefour des rues de la Grange-aux-Belles et Juliette-Dodu.

 

 

 

 

La planque idéale pour bouquiner ou avaler un petit déj pas trop cher avant de partir au travail : tartines beurre/confiote ou œuf à la coque et mouillettes (3,50 € chaque), café filtre anti-jus de chaussette (3 €) ou bons jus teutons Van Nahmen (4,50 €)…

 

 

 

 

Depuis 2016, dès 8h tapantes, une faune de jeunes branchés et d’habitués du quartier vient y savourer le bon kawa de spécialité, sourcé auprès de petits producteurs (Brésil, Guatemala, Ethiopie) : expresso ou allongé (2,50 €) ; noisette (3 €) ; crème (4 €). Le midi en semaine, ne passez pas à côté de leur jambon-beurre d’anthologie (naf-naf Prince de Paris et beurre cru salé de Pascal Beillevaire), servi avec petits légumes saumurés maison (7,90 € sur place, 5,90 € à emporter).

 

 

 

Á l’apéro, ça débarque en bande pour siffler des bières artisanales franciliennes (Deck & Donohue de Montreuil ou Outland de Fontenay-sous-Bois).

 

 

 

 

 

Á noter : brunch dominical de 11h à 15h (à partir de 28,50 €) et sessions jazz tous les samedis, de 16h30 à 19h30. Une jolie manière de renouer avec l’histoire du lieu, puisque, au tout début du XXe siècle, puis entre 2004 et 2009, La Fontaine fut une des institutions du jazz à Paris.

 

 

 

C’est ici que des artistes de renom comme Anne Paceo, Yaron Herman ou encore Vincent Peirani ont fait leurs premiers pas sur scène !

La fontaine de Belleville
31-33 rue Juliette Dodu

75010 Paris

Tél : 09.81.75.54.54

 

La Fontaine de Mars

 

 

 

 

 

 

Situé rue Saint-Dominique, non loin de la tour Eiffel, ce bistrot datant de 1908 propose une cuisine du terroir où confit de canard, boudin basque, et assiette de cochonnaille se font concurrence.

 

 

 

 

 

Digne d’un bon bistrot de quartier, on aime s’y retrouver pour boire un coup dans une ambiance conviviale ! Même Obama y plante souvent son coup de fourchette.

 

 

 

 

 

Et ce qu’on aime le plus, c’est que chaque jour a son plat dédié ! Pas de risque de se lasser, donc, avec cette belle farandole de choix du lundi au vendredi !

 

 

 

 

  Le chef privilégie la cuisine traditionnelle française accompagné d’une équipe de serveurs adorables à votre service dans un cadre agréable.

 

 

 

 

 

 

Á la carte, vous aurez droit à des plats de types œufs au Madiran façon Meurette, filet de bœuf béarnaise avec comme accompagnement des frites maisons mais aussi du fromage blanc à la compotée d’abricots.

 

 

 

Le tarif moyen pour un plat du jour est à 28€.

 Poulet-frites ou purée : 25 €.

La Fontaine de Mars
129, rue Saint-Dominique 

75007 Paris

 Tél. : 01-47-05-46-44.

La Palette

 

 

 

 

 

 

 


Ce café comptoir datant de 1902 était le QG de Cézanne, Picasso et Braque.

 

 

 

Aujourd’hui, La Palette s’anime très vite entre les étudiants et les profs de l’école des Beaux-Arts et ceux de l’école d’architecture juste à côté, mais aussi les galeristes voisins. On y trouve une clientèle cosmopolite et aux beaux jours, il est très agréable de venir déjeuner sur la terrasse.

 

 

 

À l’intérieur, on apprécie particulièrement s’asseoir sur la banquette moleskine, au côté des murs de céramique et des quelques fresques Art déco datant des années 30, dans la seconde salle.

 

 

 

Au menu, on se régale avec des tartines Poilâne, des palettes de charcuterie et de fromages, des steaks tartares ou encore des œufs bio déclinés sous toutes les formes. Avec sa lumière diffuse et rare et son air intime, ce bistrot parisien est devenu un incontournable.

 

 

 

 

 

  Ici, se mêlent les classiques du bistrot avec notamment des rillettes de saumon légèrement fumé, un tartare de bœuf, les croques monsieur et madame ou encore toutes les spécialités à l’œuf comme le promet la carte. Il est donc toujours possible  et recommandé de déguster des mouillettes avec un jaune bien coulant dans une magnifique salle décorée de céramiques des années 1930-40 et de nombreux tableaux, à Paris !

 

 

 

Et c’est probablement ce type de possible qui fait la réputation du lieu au point d’avoir séduit il y a quelques années déjà Ernest Hemingway, Jim Morrison, Pablo Picasso ou encore Harrison Ford et Julia Roberts qui posèrent leurs séants sur une des assises de La Palette.

 

 

 

Rien que ça !

La Palette
43, rue de Seine 

75006 Paris  

Tél : 01 43 26 68 15

La Robe de la girafe

 

 

 

 

 

 

 


Quand on parle de bistrot typiquement parisien, à quoi pense-t-on ?

 

 

 

Comptoir en zinc, chaises en bois, carrelage d’époque, déco vintage, et, côté cuisine, petits plats mijotés, andouillette 5A et frites maison, le tout dans une atmosphère unique et bruyante.

 

 

 

 

La Robe de la Girafe, c’est exactement ça, et c’est pour ça qu’on l’aime. Aujourd’hui, et pour notre plus grand bonheur, notre troquet préféré du 11e se renouvelle pour proposer encore plus de petits plaisirs aux goûts bien frenchy.

 

 

 

 

 

 

 

 

Si nous avions l’habitude d’y aller entre amis le soir ou entre collègues le midi pour une bonne viande accompagné d’un verre de rouge, on pourra désormais profiter de l’ambiance populaire et chaleureuse pour un déj’ sur le pouce.

 

 

 

 

 

 

 

Tous les midis, un coin spécial avec manges-debout invite les amateurs de sandwichs bien parisiens à venir faire une pause gourmande dans une atmosphère à la bonne franquette.

Prix : Formule midi 16 € .Formule soir 25 €

La Robe de la girafe

5, rue Froment 

75011 Paris

Tél : 09 82 37 18 52

La Rôtisserie D’argent

 

 

 

 

 

 

Dans la foulée de la rédemption de la célèbre Tour d’Argent qui a retrouvé presque toute sa gloire d’antan et déjà une étoile Michelin sous la gouvernance d’André Terrail, petit-fils du fondateur, c’est au tour de l’ex Rôtisserie du beaujolais de faire son aggiornamento.

 

 

 

 

 

Rebaptisée Rôtisserie d’Argent, la maison s’est payée un lifting très réussi, avec son nouveau cadre de bistro chicos et, face à l’entrée, une cuisine ouverte avec une grande rôtissoire où viandes et volailles se pavanent tranquillement.

 

 

 

À l’image de la fameuse Tour qui a trouvé un chef à la hauteur avec l’arrivée aux fourneaux du talentueux Philippe Labbé, la rôtisserie a confié ses cuisines à l‘habile cuisinier Sébastien Devos, qui mitonne une cuisine classique pleine d’agrément qui fait le bonheur de sa belle clientèle de gastronomes.

 

 

 

 

Là pas d’esbroufe, de plats plus ou moins bien revisités pour faire tendance, mais du bon, du vrai et du concret, avec ô bonheur, quelques grands classiques de la maison .
De quoi retrouver avec bonheur (et beaucoup de plaisir !) les fameuses quenelles de brochet André Terrail, une entrée d’anthologie à découvrir au moins pour une première visite.
Si vous découvrez la maison, n’hésitez pas un instant devant le fameux caneton Marco-Polo en deux services, servi avec une capiteuse sauce au poivre vert… légèrement.

 

 

 

 

 

Comme nous connaissions déjà ce plat, nous avons finalement jeté notre dévolu sur l’épaule d’agneau de lait rôtie en croûte d’herbes à partager. Une belle réussite, avec une viande au goût fin et délicat, parfaitement mise en valeur par les saveurs végétales des herbes aromatiques
De quoi nous conduire agréablement jusqu’au dessert : un joli Paris Brest délicieusement praliné, version éclair.
Pour arroser votre repas, pas de vins dits « naturels » (tant mieux !) et trop souvent aigrelet ou voilé, mais des valeurs sures de maisons réputées comme Duboeuf, Chapoutier, Guigal, Ladoucette…
Ici tout est bon, même l’excellent pain qui vient de la voisine et toute nouvelle Boulangerie d’Argent qui jouxte la maison. Alors si vous venez y déjeuner, ne vous privez pas du bonheur de repartir avec une baguette de qualité ou l’épatant « Pavé d’Argent » que nous invitons souvent à notre table depuis notre visite !

 

 

 

 

 

À tester : la spécialité de la maison, ce sont les viandes cuites à la broche ! Miam… À commencer par le fameux demi-poulet fermier Label rouge, jus de volaille, ail en chemise et pomme purée (28 €), un navarin d’agneau du limousin et son duo de carottes et olives Taggiasches (29 €), ou encore la cote de boeuf de Salers (pour deux personnes), sauce béarnaise et ses pommes allumettes en accompagnement (94 €).

 

 

 

 

 

 

Comptez environ 45 € hors boisson.

La Rôtisserie d’Argent

19 quai de la Tournelle

75005 Paris  

Tél : 01 43 54 17 47

 Le Baratin

 

 

 

 

 

 

 

Un bistrot pur qui ferait aimer les abats à n’importe qui. Cuisine bistrotière d’exception mais personnel en dent de scie.

 

 

 

 

 

Perché sur la colline de Belleville depuis 1987, le Baratin est le bistrot préféré des chefs : Pierre Hermé, Iñaki Aizpitarte, Bertrand Grébaut…

 

 

 

Á l’origine de cet exploit, un binôme complémentaire à la Bonnie & Clyde. A la cave, l’un des pionniers du vin naturel, le patron Philippe Pinoteau aka Pinuche, qui dresse une carte pleine de caractère, à son image. Aux casseroles, Raquel Carena, légende de la popote bistrotière qui régale chaque jour, abats en tête, les habitués avec une cuisine d’une sincérité aussi déroutante que réconfortante.

 

 

 

 

Ce midi-là, lors de notre dernier passage, on a explosé le dernier bouton du pantalon : moules sautées aux poireaux (11 €), sardines crues marinées à la coriandre (11 €), fondante langue de veau et sauce aux herbes (11 €)…

 

 

 

Avant, pour le plat, une pomme de cœur de ris de veau (34 €) parfaitement dorée et réveillée par une sauce au citron ou, pour les frileux, une sublime épaule d’agneau de lait rôtie (24 €). En dessert, retour en enfance avec l’intense fondant au chocolat (8 €) et la douceur du moelleux aux poires (8 €), divin.

 

 

 

 

Un repas réussi jusqu’à l’entrée en scène du patron, qui fait virer le gueuleton au mélodrame. Au moment de commander le dessert, coup de théâtre : on nous demande manu militari de libérer la table car nous avons été “trop lents pour manger”.

 

 

Un peu sonnés, on avance que le plat a surtout mis 35 minutes à arriver…  

Prix : Menu 19 € (midi). Carte : entrées 11-16 €, plats 24-34 €, desserts 8 €.

Le Baratin

3 rue Jouye-Rouve
75020 Paris
Tél : 01.43.49.39.70

Le Bistrot Paul Bert

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Marre des blanquettes bouillies, des sauces insipides et des desserts bâclés ?

 

 

 

 

Le Bistrot Paul Bert est l’adresse qu’il vous faut. Le vaisseau mère du serial restaurateur Bertrand Auboyneau, qui a colonisé la rue (L’Ecailleur du Bistrot, Le 6 Paul Bert, La Cave du Paul Bert), ne plaisante pas avec les grands classiques.

 

 

 

 

 

L’assiette retrouve le sens du produit, s’inspirant non pas de la cuisine de jadis, mais de celle sur laquelle le temps n’a pas de prise, la bonne donc. Le tout dans un décor de vieux bistrot : bois, zinc, faïence, miroirs piqués et affiches rétro.

 

 

 

 

 

Ici le menu n’est ni plus ni moins qu’un magistral panorama de la cuisine française.

 

 

 

 

 

 

En entrée, on perd la tête pour une simple, mais parfaite, salade de tomates multicolores (11€) : vinaigrette exquise, échalotes, persil, olives de Kalamata. On poursuit avec une sole escortée par ses tempuras de légumes (29 €) ou ce porcelet boosté aux groseilles.

 

 

 

 

 

 

 

Un sans-faute jusqu’à la fin : imbattable île flottante aux pralines roses (10 €), orgasmique Paris-Brest (10 €) ou divines mirabelles poêlées et leur glace au yaourt (10 €). Côté rince-gosier vous avez l’embarras du choix, mais attention la note peut vite grimper !

Prix : Entrées 11€. Plats 29€. Fromage ou desserts 10€. Menu : entrée + plat + fromage ou dessert 41€. Vins : 7€ (verre) et 30-2000€ (bouteille).

Le Bistrot Paul Bert

18 rue Paul Bert
75011 Paris 
Tél : 01.43.72.24.01

Le Bon Georges 

 

 

 

 

 

À deux pas de la place Saint-Georges, vous êtes dans un bon bistrot chic, dans les tons bleu et clair avec ses carreaux et sa grande ardoise.

 

 

 

 

Les plats du Bon Georges sont réalisés à partir d’ingrédients de saison, issus de petits producteurs français et de pêches de petits bateaux.

 

 

 

 

En entrée, on vous conseille l’œuf poché délicat, sa note maîtrisée de vinaigre, le crémeux de la liaison, son goût presque sucré par les légumes, les divers légumes en coupés en brunoise et la verdeur du persil.

 

 

 

 

Côté plat avec notamment la sole meunière de l’île d’Yeu ou l’agneau laiton rôti au romarin.*

 

 

 

La carte des « petites quilles » propose des vins aux prix très accessibles et bien sélectionnés.
La carte des « grandes quilles » vous présente une superbe sélection des plus grands vins de la Bourgogne et du Rhône.
Tarifs : Midi menu entrée plat ou plat dessert 19 €. Plat du jour 15 €. Carte compter 55 € hors boisson.

Le Bon Georges
45 rue Saint-Georges

75009 Paris 
Tél : 01 48 78 40 30

Le Bon, La Butte

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout près du Moulin de la Galette, au coeur de la butte Montmartre, Le Bon, La Butte prépare une cuisine française sans chichi mais fort goûteuse. Une jolie et chaleureuse adresse de quartier qui redonne des couleurs à la cuisine de bistrot.

 

 

 

 

 

 Octobre 2018 : le Chef David Polin, le sommelier Domenico Desiderio Pinto, Raphaël Pierre et Thibault Passinge ouvrent leur premier restaurant. Derrière le nom du bistrot évidemment inspiré du film culte de Sergio Leone se cache en fait un restaurant très français dans l’esprit qui met à l’honneur différents produits régionaux.

 

 

 

 

 

Lentilles du puy en velouté, Foie gras maison mi-cuit au piment d’Espelette, dessert au brocciu corse, Saumon en tataki Label rouge… Chaque produit est choisi avec soin par le chef.

 

 

 

 

 

La promesse dans l’assiette ? Rendre toute sa saveur aux classiques de la cuisine française. Le weekend, un brunch à 27 euros est proposé à l’ardoise. Bien loin du brunch américain, ici on vient déguster un velouté de panais, des oeufs au plat et au lard, un ragoût de veau aux olives ponctué d’un fiadone au citron. Miam !

 

 

 

Beaucoup de légumes du marché sont à l’honneur : qu’ils soient farcis ou rôtis, ils accompagnent comme il se doit une selle d’agneau ou des Saint-Jacques normandes. Sans oublier la jolie sélection de vins à prix raisonnables.

 

 

 

Les desserts font la part belle à la tradition, comme avec le Mont-Blanc. Selon l’inspiration du jour du chef, on s’ajoute parfois à la carte une petite touche de folie, en témoigne le tiramisu violette matcha. Chez le Bon la Butte, on vient pour une cuisine du jour avec une âme, qui change régulièrement. Et c’est ça qui est bon !

 

 

 

Côté prix, comptez une vingtaine d’euros pour entrée-plat-dessert au menu du jour. Et pour les enfants, le menu est à 11 euros.

Le Bon la Butte
102ter rue Lepic

75018 Paris  
 
Tél : 07 67 45 20 71

Le Bougainville

 

 

 

 

 

Christian Maurel a gardé dans son jus le bouclard hérité de sa mère Raymonde. Un bistrot des années 1950 intouché, avec tables et bar en formica, néons, carrelage cassons d’époque et affiche pré-loi Evin (« Brune Sport, la bière qui rend fort »).

 

 

 

 

 

Trois possibilités pour manger : assis sur la très parisienne terrasse (abritée dans la Galerie Vivienne), face au comptoir dans la première salle, ou les fesses bien calées sur la banquette en skaï brique, dans la pièce du fond.

 

 

 

 

Á glouglouter, de bons vins, au diapason sur la charcutaille du Cantal, les viandes de Salers, le poulet ou l’agneau de l’Aveyron… Et en saison, des tomates pleine terre du jardin !

 

 

 

 

Ce midi-là, à l’ardoise : terrine de pied de porc bien cochonne (8 €); pintade de ferme rôtie et frites maison, bien croustillantes (19 €) suivie d’une crème caramel plus passe-partout (7 €).

 

 

 

 

Mention spéciale pour l’œuf mayo, testé un autre jour : mayo maison, petite salade de pommes de terre et feuilles de salade, rien à redire. Les fromages sont également une spécialité : mention spéciale pour le laguiole vieux de 18 mois ou la fourme de Montbrison. Même les prix sont à l’ancienne : en semaine, 18,50 € la formule déj entrée/plat ou plat/dessert. Réservation recommandée.

Plat culte ? La pintade de ferme rôtie, flanquée de sa purée maison (19 €)

Le Bougainville

5 rue de la Banque
75002 Paris
Tél : 01.42.60.05.19

Le Cadoret

 

 

 

 

 

 

Cadoret ? Nom de famille dérivé de « kaduuoret » en breton, soit « protège au combat ». Mais aussi anagramme de « cadoter » : offrir un cadeau. Peut-être pas un hasard, tant ce restaurant du Haut-Belleville, portée avec talent par la fratrie FleuriotLéa au piano, Louis-Marie aux goulots – nous régale passage après passage depuis maintenant une demi-décennie !

 

 

 

 

 

Car voilà LE rétro-bistrot où enclencher la journée avec un kawa-croissant des aurores (1,30 €, bravo !) ; où déjeuner d’un merlu de ligne pané sauce tartare façon Belleville-en-mer ; tâter le zinc à l’apéro avec un croissant jambon-fromage et une mousse Liquid Love ; s’encanailler cinq soirs par semaine avec des plats d’antan parfois twistés avec une herbe, un condiment, un peu de piment ou baignant dans leur simple appareil. Tout ça dans une délicieuse salle de café parigot, habillée d’un sol en mosaïques, de banquettes moleskine, d’un plafond moulé de miroirs piqués et agrémentée d’un indispensable prolongement sur le bitume.

 

 

 

 

L’autre soir, on s’est amouraché d’un os à moelle massif dopé au jus de viande et à l’huile pimentée (12 €), avant un pot-au-feu de paleron de bœuf (23 €) à la cuisson miraculeuse, servi avec carottes et navets croquants, le tout accompagné d’hoisin (une sauce à base de pâte de soja fermentée) à moins de demander, comme nous, une bonne vieille moutarde qui pique. Et en dessert, un tout aussi réjouissant savarin flanqué d’une louche de crème diplomate à la verveine tout en légèreté (9 €).

 

 

 

 

Pour se goudronner le vestibule, du cidre d’auteur (Cuvée acidulée du domaine du Tertre, 24 € les 75 cl), quelques cocktails (Gin Sour à base de Boxer Gin, de sirop maison et de jus de citron, 10 €), du vermouth de Partida Creus (7 € les 8 cl), trois sakés (dokan daïginjo à 12 € le verre) et une flopée de vins naturels castés avec soin (Dominique Derain, domaine Gramenon, François Saint Lô…) Le Cadoret ? À jamais le cador adoré du quartier.

 

 

 

 

Prix ; Menu déjeuner 19,50 € (entrée/plat/dessert). Le soir, à la carte, comptez environ 30 €.

Le Cadoret
1 rue Pradier

75019 Paris 

 Tél : 01 53 21 92 13

Le Café du Coin

 

 

 

 

 

 

Florent Ciccoli (Jones, Le Cheval d’Or, Recoin) aime les troquets et ceux-ci lui rendent bien ! Prenez ce Café du Coin, un nom de rade franchement banal pour une déco qui n’a pas dépassé les Trente Glorieuses (tables et bar en Formica, luminaires globe, carrelage Belle Époque).

 

 

 

 

 

 

 

 

Et pourtant, c’est le QG que tout le monde aimerait avoir au coin de sa rue. Dès le matin, il dispense du bon café aux habitués à petits yeux. Le midi, il décoche une impériale formule midi (24 €).

 

 

 

 

 

 

En entrée, on opte pour la spécialité du lieu, la pizzette, une pâte format 45 tours pleine de goût et impeccablement cuite agrémentée d’un attelage improbable mais succulent : burrata, brocoli-rave, amande et kiwi…

 

 

 

 

 

Haro sur la dernière miette ! Puis, en plat régressif jouissif, façon cantique de la cantoche, un cordon-bleu bien crousti et dégoulinant de mont d’or, accompagné d’une salade d’endive et betterave, à faire couler avec un verre de sauvignon blanc des Puzelat (6 €). Clôture acidulée avec un demi-financier et poire caressés par une chantilly parsemée de pollen.

 

 

 

 

Et ça continue sans couac à l’apéro avec des petites assiettes dont les fameuses pizzettes à partager (9 €), du pâté en croûte et des bouteilles des cadors du nature à prix ouvrier (Loire de Nicolas Réau à 33 € ; Pechigo languedocien de Sylvain Saux à 36 €…).

 

 

 

On n’a pas fini de venir de loin pour ce coin.

Café du Coin
9 rue Camille Desmoulins
75011 Paris
Tél : 01 48 04 82 46

 

Le Café Truc

 

 

 

 

 

 

 

Avec un nom pareil, on ne peut pas y échapper !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

À deux pas de Bastille, Laurent Couegnas, qui qualifie sa cuisine de « cuisine de bonne femme », mitonne des produits de saison, délicatement sélectionnés et propose des plats à la carte en plus de ses « Trucs du jour ». Ardoises aux murs, casseroles en cuivre fumantes aux tables, couverts chinés, chaises de bistrot, tout y est pour faire de cette adresse un bistrot typiquement parisien !  

 

 

 

Profiter de Paris sans casser sa tirelire, ça n’a rien d’une utopie. Grâce à son large éventail de bonnes adresses et d’idées de sorties, la capitale regorge d’endroits pour les petits budgets.

 

 

 

Mais, encore faut-il savoir où les trouver, et pour cela, vous êtes au bon endroit. Découvrez sans plus tarder les adresses gourmandes où se régaler pour moins de 15€.

Posé au restaurant, sur le pouce pendant votre vadrouille parisienne ou confortablement installé sur une banquette, de nombreux bons plans existent à Paris pour se faire plaisir à moindre prix, et sans lésiner sur la qualité ! Restaurants, coffee shops, comptoirs ou encore échoppes, nombreux sont les établissements à dévoiler un bon rapport qualité-prix au déjeuner comme pour le dîner.

 

 

 

 

Au menu ? De la street-food, mais pas seulement ! Des bouillons abordables aux rôtisseries en passant par les adresses de quartier gardées secrètes et les restaurants cotés qui font un réel effort sur les prix, Paris prouve une nouvelle fois qu’il est possible de se faire régaler sans pour autant faire un trou dans son budget.

Le Café Truc
8, rue Froment

75011 Paris

Tél : 01 48 05 62 38

Le Chardonnay

 

 

 

 

Le Chardonnay déroule une carte canaille dans un esprit troquet où l’on s’installe au choix sur les banquettes, les tables hautes ou carrément au bar dans une ambiance follement parisienne où les verres trinquent, les couverts tombent et les convives se marrent franchement.

 

 

 

Le Chardonnay Comptoir, est la version bistrot du restaurant voisin Aux Crus de Bourgogne. Plats mijotés au déjeuner ou petites assiettes du terroir en fin de journée, la cuisine du Chardonnay se partage ou pas : oeufs en meurette, boeuf bourguignon, tartines de rosbif mayonnaise, oeufs mayonnaise pimpés…

 

 

 

 

 

 

À tester : miam, les poireaux mimosa (8 €) ou les harengs pommes à l’huile (10 €) en entrée, à moins de ne partager des rillettes à étaler goulûment sur du pain grillé (6 €).

 

 

 

 

Le burger pulled-guignon s’affiche comme le plat star (20 €), mais les amateurs de croques adoreront celui à la truffe, généreusement garni de jambon Prince de Paris (20 €).

 

 

 

 

 

Ultime joie : une excellente quenelle de brochet sauce Nantua (16 €), à accompagner de légumes de saison (5 €) ou de gratin dauphinois (4 €).

Le Chardonnay

3 rue Bachaumont

75002 Paris 

Tél : 01 40 20 08 74

Le Clown Bar

 

 

 

 

 

À trois chaussures (taille 73) du cirque Bouglione, le Clown Bar a longtemps servi de cantine aux saltimbanques voisins. Un bistrot de quartier canonique dont le passé plus que centenaire est toujours vissé au plafond où s’exhibent belles boiseries Art déco et céramiques circassiennes colorées. Mais de nos jours, c’est en cuisine que l’on trouve les funambules.

 

 

 

 

Après Sven Chartier en duo avec Sota Atsumi (installé à Maison), puis Luis Andrade (parti au Fripon), c’est au tour du Coréen Jung Yonghoon de faire tourner les assiettes : des pirouettes de bistrote acrobatiques en petites rations qui valent bien une standing ovation.

 

 

 

 

 

 

Sur la piste ce soir-là, des panisses superposées comme des Kapla fondants et mayo à la harissa (10 €), d’émouvants pleurotes poêlés et éclats de châtaigne dans une crème à l’ail noir létale (12 €) ; une trouvaille de seiche snakée sur de tendres poireaux savamment condimentés de pickles de radis (15 €).

 

 

 

 

Et le clou du spectacle, la célébrissime cervelle pochée du Clown, cette fois-ci dans un envoûtant bouillon dashi (14 €), suivie en dessert d’un habile sorbet mandarine, main de bouddha confite et meringue (10 €).

 

 

 

 

 

Le clown ne rigole pas alors le midi, pour s’échauffer, il joue aussi une formule entrée-plat-dessert (38 €).

 

 

 

 

Et en coulisses, il couve l’une des caves à vins naturels les plus waouh de Paris : au verre, blanc italien macéré de Matteo Ceracchi (7 €) ou rouge poivré de Loire par Christian Venier (8 €) et à la bouteille, des verticales de Pacalet, Pfifferling, Puzelat, Rietsch (dès 40 €)…

 

 

 

Chap(it)eau les artistes !

Prix : Formule midi 38€ assiettes 10-15€
Clown Bar
114 rue Amelot

75011 Paris 
Tél : 01 43 55 87 35

Le Garde-Temps

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Murs en briques et pierres apparentes, belles banquettes… 

 

 

 

 

 

Ouvert depuis juillet 2011, le Garde-Temps a le cachet des adresses qui demeurent.

 

 

 

 

 

 

Les touristes bien informés et autres Parisiens avides de découvertes culinaires ne s’y trompent d’ailleurs pas, si l’on en croit le nombre de tables occupées. Un conseil : réservez. Et tant qu’à faire, invitez quelques amis à se joindre à vous. Car avec ses tables alignées des deux côtés de l’unique salle, toute en longueur, et surtout le bruit qui s’échappe de cet espace restreint, il vous faudra certainement concurrencer le volume sonore émis par vos bavards de voisins pour vous faire entendre. 

 

 

 

 

Service poli mais franc du collier, et plats français aux accents voyageurs, tortorés par un chef d’origine camerounaise, le brillant Pierre Siewe (ex-Guy Savoy à Londres, et Camdeborde à Paris). Une fois installé, après un bon verre de vin (bouteilles entre 24 et 85 €; carafes 50 cl à 16 €) vous aurez du mal à réfréner un soudain afflux de salive à la lecture des plats à l’ardoise : fameuse blanquette de veau élevé sous la mère (24 €) ou maigre sauvage cuit impec’ à l’unilatérale (24 €). A ne pas louper, les associations terre/mer comme ces Saint-Jacques mariées à la moelle de boeuf ; ou cet exotique chou-fleur, bulots, harengs, chorizo-ananas et champignons.

 

 

 

 

 

A glouglouter, du beau monde : rubicond côtes du Rhône de chez Gramenon ou pic saint-loup du Clos Marie; blanc pouilly-fuissé de Valette ou Cheverny de Villemade… Bémol : les prix, pas à la portée de toutes les bourses, surtout pour le quartier encore popu de Pigalle. Paniers percés, passez votre tour le samedi. En semaine, le midi, visez le plat du jour (14 €) ou la formule à 19 €.
 
 
 
 
Prix : En semaine, le midi : plat du jour 14 €; formule 19 € (entrée/plat ou plat/dessert). Du lundi au vendredi : plat du jour 26 €; formule 31 € ; menu 36 € (entrée/plat/dessert). Carte : entrées à 12 €; plats 12-33 €; desserts 8 €.
 
 
 
 
Le samedi, à la carte (qui change tous les week-ends) : entrées 10-17 €; plats 24-35 €; desserts 8 €.
 
Le Garde-Temps
19 bis rue Fontaine
75009 Paris
Tél : 09.81.48.50.55
 

Le Laffite

 

 

 

 

 

 

 

 

Une affaire revigorante ! C’est un peu comme ça qu’on sent le Laffitte. Ca va vite, ça pulse et c’est bon. Ici c’est le royaume de Lulu, Claude et Olivier. Trois copains qui ont repris l’affaire depuis sept ans.

 

 

 

 

« Pas évident de trouver une bonne viande rouge dans le quartier » lance Lulu. C’est ce qui a poussé ces trois garçons dans le vent, fort sympathiques et chaleureux, à opter pour une carte résolument orientée vers les viandes rouges qui viennent en direct de chez Gillot, il y a aussi l’Andouillette AAAAA…

 

 

 

 

L’oeuf mayo est à 4€ et le tartare de boeuf pommes sautées à 13 euros, servi déjà préparé, est excellent. Pas une faute de goût ni besoin de rajouter sel, poivre ou tabasco, il fond dans la bouche. Dieu merci il n’est pas servi à volonté, sinon on en reprendrait facilement trois assiettes ! Les gars s’y connaissent.

 

 

 

Un bon bistro dans ce quartier d’affaires. Les cadres des banques ou des compagnies d’assurance sans parler des traders, ont bien senti le potentiel de décompression que présente le Laffitte. Des habitués qui ne sont d’ailleurs jamais déçus par la carte qui propose chaque jour une « viande, une salade ou une tarte du jour ». Et si vous tombez sur la tarte auvergnate, n’hésitez pas, elle a un goût bouleversant de saveurs, la ventrêche y est pour beaucoup. Au Laffitte le cuistot n’est pas manchot…

 

 

 

 

 

Côté dessert, on citera les classiques de la cuisine de bistro avec la mousse au chocolat, le riz au lait crème caramel à 4 euros. La tarte maison est à se damner. Du moins celle aux fraises et framboises, un tour de main dans la pâte. Où l’on n’a pas lésiné sur les fruits, fraises et groseilles qui reposent sur une crème pâtissière et qui débordent de la pâte feuilletée … La vraie tarte maison comme on rêverait toutes d’en faire.

 

 

 

 

Bref une excellente adresse, le prix un peu élevé est à la hauteur de la qualité et du professionnalisme. Service uniquement le midi. C’est dommage, mais on peut comprendre vu que le quartier n’est fait que de bureaux…

Le Laffite
43, rue Laffitte

75009 Paris 

Tél : 01 42 80 07 66

Le Maquis

 

 

Du Châteaubriand, où il a secondé de longues années Iñaki Aizpitarte, Paul Boudier a exfiltré Albert Touton. Ensemble, dans ce coin de Jules Joffrin bien connu des bistronomes (l’Esquisse, Au Bon Coin, Ô Divins et Sanguine), les deux compères ont repris ce qui fut un vieux troquet un peu pérave. Derrière la devanture rouge basque, une petite salle où rentrent au chausse-pied chaises Baumann, tables Formica et banquettes moleskine vermillon. Low profile dans le décorum, mais high level dans l’assiette…

 

 

 

 

 

 

Le midi, ça part en formule à l’ardoise du jour qui attire quadras du quartier, K-Way colorés et touristes bien informés. Accoudé à l’étroit comptoir jaune poussin, on entame avec de flamboyantes coques énervées par un bouillon asiate et du poivre de Sichuan.

 

 

 

 

 

On garde ce cap marin maîtrisé avec des morceaux de lieu noir en tempura léger comme un nuage en escadrille avec des poireaux à la flamme sur un édredon de béarnaise maison. On conclut ce dej régénérant par un gâteau à la mandarine confite moelleux comme un siège de sénateur. 

 

 

 

 

La courte carte des vins folâtre chez les boss du nature mais sait se tenir sur les tarifs : muscadet Le Vaurien de Guillaume Lavie (40 €), morgon de Jean Foillard (49 €), Pechigo de Sylvain Saux (62 €)… 

 

 

 

 

Le soir, le chef laisse au vestiaire les treillis de maquisard du bistrot pour le costard croisé chicos avec une formule en cinq temps à 60 € (qui change chaque semaine). Quelle que soit l’heure, on reste partisan du Maquis !

 

 

 

 

 

Plat culte ? Un bête de bœuf, saignant, grillé au poivre vert, topé de sauge fraîche et petits artichauts sauvages (ultragoûtus), reposant sur un lit d’épinards (23 €)

Le Maquis

53 rue des Cloys

75018 Paris  

Tél : 01 42 58 87 82

 

Le Mermoz

 

 

 

 

 

 

Voici la meilleure piste de décollage de jeunes talents à Paris et en toute logique, elle porte le nom d’un aviateur ! Après le passage remarqué de la brillante Manon Fleury, partie voler de ses propres ailes, c’est le Californien surdoué Thomas Graham qui est monté à bord de ce bistrot de caractère et ses globes d’opaline suspendus, son sol mosaïqué et ses tables de troquet. Une succession réussie par le patron Romain Travade, meilleur recruteur d’espoirs culinaires, le Guy Roux du néobistrot.

 

 

 

 

 

Encore une adresse qui sent bon le 11e arrondissement, direz-vous ? Pas du tout ! Elle niche dans une rue à boutons de manchettes du 8e, loin du cœur battant de la foodosphère, comme une enclave de Charonne chez les cols blancs. A vos Navigo car cette sortie de la zone de confort vaut sacrément le détour !

 

 

 

 

 

 

 

Au déjeuner, on s’installa au zinc en virgule de ce Mermoz pour voir les arabesques millimétrées du chef façon Patrouille de France un 14 Juillet : salade de haricots verts astiqués de yaourt aillé et œufs de truites explosifs ; baroque chimère de maquereau enchâssé dans une fleur de courgette sur une lave de poivron rouge, inspirée du Bristol où Thomas affûta ses inspirations ; médaillon d’agneau patiemment rôti une demi-journée, lustré de son jus et fardé de girolles et myrtilles sauvages ; expérimental risotto 100% salicornes, yaourt de brebis et main de Bouddha…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et en dessert, on opta pour un chef-d’œuvre de tiramisu aux pistaches de Bronte comme une marqueterie à cuillérer. Des plats regorgeant d’idées, d’une technicité folle et d’une contemporanéité redoutable qui nous font nous demander si nous ne tenons pas là l’un des futurs grands de la gastronomie !

 

 

 

 

 

 

Côté vin, Robin Gurgui chine du nature de traverse. Parmi les tas de références qui envoient du kif, ce triple pinot d’Alsace blanc du Domaine du Rêveur. Quant au soir, ça passe en mode petites assiettes de standing et addition qui monte vite sur ses grands chiffres, car les tarifs sont taillés pour le quartier. Allez-y plutôt à midi (attention, pas de formule): le ticket est cher mais le spectacle est beau.

Á la carte du restaurant Le Mermoz compter environ de 35Euro à 55Euro.

Le Mermoz

16 rue Jean Mermoz
75008 Paris
Tél : 01.45.63.65.26

Le Petit Vendôme

 

 

 

 

 

Qu’ont en commun Mark Zuckerberg, le cerveau de Facebook, Madame Michu et la top model Kate Moss ? D’avoir un jour cassé la croûte dans cet authentique troquet. Improbable mais véridique, même si l’on a du mal à s’imaginer la brindille s’enfiler un pied de cochon grillé au vinaigre de cidre (17,50 €) en pleine Fashion Week. Formica jaune et rouge, nappes à carreaux vichy, sifflards au croc, fromages au lait cru : à un jet de Rolex de la rue de la Paix et de la place Vendôme, ce « rapide croûte auvergnat » rescapé des années 1950 est une bénédiction.

 

 

 

 

 

 

A l’heure du déj, une file d’attente longue comme un jour sans pain empêche les curieux d’entrer. Agglutinés devant le zinc, salive au bec, ils reluquent la confection des sandwichs.

 

 

 

 

 

 

Dans sa crousti-baguette signée Julien, le jambon à l’os (de Bretagne) est tendre et parfumé, véritable antidote aux tranches rosées sans goût ni odeur que l’on trouve dans les supermarchés. Comptez entre 5 et 8 balles le casse-dalle.

 

 

 

 

Pour faire glisser le tout, Saint-Pourçain à la ficelle, morgon de Foillard (33 € la quille) ou chablis vieilles vignes du Domaine des Genèves (6,50 € le ballon). 

 

 

 

 

 

 

Midi et soir, à l’ardoise, crayonnée de frais, tous les standards du cru : soupe à l’oignon gratinée (8,50 €) ; escargots de Bourgogne (18 € la douzaine) ou foie gras de canard maison mi-cuit (16,50 €). Côté plats, du lourd : magistrale andouillette à la ficelle de l’Argoat (18 €), filet de bœuf sauce au poivre chahuté de délicieuses frites maison (27 €) ou encore poulet fermier (17 €). Gardez de la place si vous pouvez pour les desserts, fort honorables (7,50- 8,50 €) : crème brûlée à la pistache, flognarde (tarte) à la poire, balèze millefeuille…

 

 

 

 

 

 

Un rêve pour touristes qui roulent des yeux ronds devant toutes ces merveilles. Bon à savoir : le lieu est privatisable les lundis et samedis soir. Idéal pots de départ ou anniv !

Le Petit Vendôme 

8 rue des Capucines 
75002 Paris
Tél : 01 42 61 05 88

Le Petit Village

 

 

 

 

 

 

 

 

Au cœur des Batignolles, c’est un peu le bar de quartier idéal pour après le boulot ! Avec des prix corrects, des cocktails au top, de bons verres de vin et des barmans très welcoming, on déguste des planches de charcut’-fromage comme on les aime !

 

 

 

 

 

 

 

La décoration sans chichi, un peu bordélique avec un mobilier usé, fait de ce bistrot parisien un lieu atypique et authentique où de nombreux habitués se réunissent chaque semaine.

 

 

 

 

 

 

 

 

La cuisine n’est faite qu’avec des produits frais et de saison, et les plats du jour sont toujours bien recherchés, une vraie valeur sûre ! On clope sur le trottoir en chuchotant, un verre à la main et on reste là des heures à débattre sur la vie et à se fendre la poire avec ses amis jusqu’à la fermeture.

 

 

 

 

 

 

 

 

Ambiance décontractée et décomplexée où la bonne musique coule toujours à flots !

 

 

 

 

 

 À la carte, la maison vous propose des plats et des vins, des cocktails et de quoi grignoter du matin au soir. Le matin, après une longue nuit, il vous propose une formule petit-déjeuner à 5€ avec du jus d’orange frais pressé, d’une viennoiserie et d’une boisson chaude.  

Tarifs : Prix moyen 25 €

Le Petit Village
58, rue la Condamine

75017 Paris 

Tél : 09 80 91 74 41

L’Amarante

 

 

 

 

 

À deux pas de la Bastille, l’imposant Christophe Philippe reçoit les viandards sachant viander dans un décor réduit au strict minimum : banquettes de bistrot, murs blancs, affiches vinaturistes et basta !

 

 

 

 

 

 

Pour le déj’, ce dimanche-là : asperges blanches drapées de lamelles d’épaule de cochon cuite au torchon façon jambon blanc, le tout pommadé d’un imprescriptible beurre émulsionné à la muscade ou chatoyante langue de veau en tranches translucides, flanquées de mayo et mesclun ; dodu gigot d’agnelle limousine parfaitement rosé, tuné avec une mousseline de céleri-rave et un jus profond ; avant, en dessert brutaliste, une simple poignée de fraises des bois lovée dans une louche de crème crue.

 

 

 

 

Sinon, en semaine, le menu du travailleur prend aux tripes contre 27 € par exemple, terrine de porc Kintoa et cornichons ; sauté de veau, polenta et ris à la provençale ; pain perdu aux poires.

 

 

 

Une cinquantaine de références chauvines et nature : Vézelay de La Sœur Cadette (8 € le verre), banyuls par Manuel Di Vecchi Staraz (10 €), Fitou signé Les Milles Vignes (60 € la bouteille)…

 

 

 

 

Tarifs : menu 29 € (midi en semaine), carte 48-59 € (soir et week-end).

L’Amarante

4 rue Biscornet

75012Paris

Tél : 07.67.33.21.25

Le Petit Célestin

 

 

 

 

 

 

 

 

Bistro parisien pur jus ! Direction le quai des Célestins, pour découvrir le bistro et bar à vins, Le Petit Célestin.

 

 

 

 

 

 

 

Une décoration bistro dans la plus grande tradition, banquettes en cuir, chaises en bois et sol en mosaïque jouent l’atout charme du lieu. Dans les assiettes, la cuisine française se décline, terrine de queue de bœuf, sardines à l’huile ou encore rognons de veau à la moutarde à l’ancienne.

 

 

 

 

 

 

 

En dessert au restaurant Le Petit Celestin, les tradi mais gourmandes mousse au chocolat et île flottante sont de service. Le tout enrobé d’une carte des vins aux petits oignons. 

 

 

 

 

 


Vieux carrelage au sol, tables rouges et nappes à carreaux : tous les critères sont réunis pour se retrouver dans une adresse hors du temps.

 

 

 

 

Au fond de la salle, on aperçoit une cuisine étriquée d’où sort une popote bourgeoise véritablement maîtrisée. Une carte courte, où l’on retrouve des classiques comme un démentiel œuf-mayo, un super-croustillant de tête de veau ou une aile de raie, fondante à souhait.

 

 

 

 

 

 

Côté sucré, le choix est rude entre une coquette crème brûlée ou une mousse intensément chocolatée. On arrose le repas d’un p’tit verre de vin du moment, un Mâcon ou un Morgon..

Prix : entrée à partir de 7€ et plat à partir de 16€.

Le Petit Célestin

12, quai des Célestins 

75004 Paris

Tél : 01 42 72 20 81

Le Petit Rétro

 

 

 

 

 

Le lieu : avec un nouveau chef en la personne d’Irwin Durand (derrière sa table étoilée Le Chiberta dans le 8e) et sous la houlette bienveillante du king Guy Savoy, Le Petit Rétro s’offre un coup de jeune. Véritable institution du 16e niché dans une rue discrète, ce bistrot inauguré en 1904 ne manque pas de charme avec son décor aux faïences classées, ses banquettes turquoise et son bar massif.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une sympathique adresse à redécouvrir pour les inconditionnels de bons petits plats bourgeois bien mijotés.

 

 

 

 

 

 

À tester : un pâté en croûte version rétro (20 €), un œuf cocotte potiron châtaignes (15 €), des ravioles de langoustines (34 €), une tourte feuilletée aux légumes (20 €), une excellente blanquette de veau traditionnelle et riz pilaf (28,50 €).

 

 

 

En dessert, on opte pour une aérienne île flottante pralines roses et caramel (12 €) ou la crème brûlée, résolument satisfaisante (12 €).

Le Petit Rétro

5 rue Mesnil

75016 Paris 

Tél : 01 44 05 06 05

Le Relais de l’Entrecôte

 

 

 

 

 

 

 

Tout le beau monde parisien est encore à la recherche de l’ingrédient secret de la divine sauce de L’Entrecôte, monument historique de la viande addictive et sans chichi où les Américains de passage, les PDG du CAC et les acteurs se bousculent au portillon.

 

 

 

 

 

 

Autant dire qu’après un an de privation, faire un tour dans ce monument historique viandard à Marbeuf ou Saint-Germain-des-Prés et retrouver son atmosphère devrait être prescrit sur ordonnance…

 

 

 

 

 

 

 

 

À tester : comme d’habitude, un menu unique avec une salade de noix en entrée puis du faux filet tendrissime + une divine sauce magique un peu verte + frites craquantes à souhait et à arroser des vins bio du Château de Saurs, le tout servi en deux fournées par des petites dames en tablier.

 

 

 

 

 

 

Authentique is chic ! (Formule à 26,50 €).

Le Relais de l’Entrecôte

20 rue Saint-Benoît

75006 Paris 

Tél  : 01 45 49 16 00

Le Square Trousseau

 

 

 

 

 


Un bistrot datant de 1907 en face du joli square Trousseau dans le 12e. Cet établissement typiquement parisien a fait une apparition dans Le Père Noel est une ordure lorsque Zézette et Thérèse sont à la recherche d’huîtres et de vin blanc.

 

 

 

 

On y mange un tartare-frites, un carpaccio de dorade au citron gingembre ou même un risotto aux gambas. Une cuisine authentique bien qu’originale, qu’on déguste volontiers sur la belle et grande terrasse chauffée, un verre de vin à la main. 

 

 

 

 

 

 

Le Square Trousseau est une brasserie située dans le 12ème arrondissement. Doté d’une terrasse, le restaurant Le Square Trousseau a le charme des anciennes brasseries parisiennes avec ses larges banquettes, ses luminaires rétro et son comptoir en zinc.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au menu du Square Trousseau, on retrouve les plats typiques de brasserie, sans prétention, à déguster en salle ou installé en terrasse. On retrouve donc les valeurs sûres comme l’œuf-mayo et le foie gras maison. Associée à une bouteille de vin sélectionnée dans la cave, la cuisine proposée par Le Square Trousseau fera le plaisir des “brasserivores”.

Tarifs : comptez entre 30€ et 50€ pour un repas complet.

Le Square Trousseau
1, rue Antoine-Vollon 

75012 Paris

Tél : 01 43 43 06 00

Le Villaret

 

 

 

 

 

 

Si les beignets de cervelle d’agneau sauce gribiche vous arrachent une moue de dégoût, et si vous brandissez L214 face au faux-filet de bœuf Limousine servi bleu ou saignant, passez votre chemin !

 

 

 

 

 

 

La carte viandarde du taulier Olivier Gaslain (8 entrées, 10 plats) est sans appel. Dans son repaire en bois blond, pierres apparentes et comptoir Nectoux, le menu unique (28 € en semaine au déj) fait la part belle au produit carné, ultra-sourcé : rouget breton, veau et agneau de Lozère, poulet fermier de la Sarthe…

 

 

 

 

 

 

 

Ce midi-là, l’entrée constitue néanmoins une idéale madeleine pour veggies égarés : une flamboyante printanière de légumes, asperges blanches et vertes, carottes, petits pois, artichauts, oignons grelots, tout ça joliment barbouillé à l’huile d’olive !

 

 

 

 

 

S’ensuit un parfait dos de cabillaud nacré, servi sur une mousseline céleri-poireau, boosté de crème à l’ail des ours et crumble parmesan. Dernier round ? Un irrésistible chou crème praliné-coco, glace yaourt maison. 

 

 

 

 

Sinon, plus canaille, et à la carte cette fois : des rillettes de maquereau (archi-fraîches) pimpée de betteraves acidulées et oignons nouveaux (14 €), un académique et sublime pigeon de Touraine, rôti minute « à la goutte de sang » selon la tradition, avec son toast d’abats et petits pois frais (30 €); enfin un terrible et ultra-moelleux baba au rhum, concocté in situ à l’instar de la glace framboise, flanquée d’une saladette de mangues (12 €).

 

 

Côté glouglou, la cave rendra cinglés les amateurs de bon pif : pas moins de 1000 références, allant du beaujolais Cœur de vendanges de Chermette (27 € la bouteille) au montrachet 2009 de la Romanée-Conti à 4000 boules ! Calmos : les vins au verre (5-9 €) satisferont aussi les bourses plates.

 

 

 

 

Prix : Formule déjeuner : 23 €; menu : 28 €. Carte : entrées: 14-25 €, plats: 28-40 €, desserts: 12 €.

Le Villaret

13, Rue Ternaux
75011 Paris
Tél :  01 43 57 89 76

 

Les Arlots

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Envie d’une bonne saucisse-purée arrosée d’un bon vin à petit prix ? Directions les Arlots, qui détient l’une des meilleures recettes de Paris, peut-être même la meilleure. Le pâté en croûte y est également fameux, les poissons toujours cuisinés avec des herbes fraîches (humm, l’ail des ours) avec un super rapport qualité-prix.

 

 

 

 

Les Arlots, qui signifient à la fois “coquins” en occitan et le défaut de floraison du raison, ont tout bon.

 

 

 

 

Lino Ventura aurait pu avoir son rond de serviette dans ce bistrot pas nomique pour un franc ouvert en 2016 mais qui a l’air d’avoir toujours été là. Sol en casson, vieux zinc patiné par des lignées de coudes et tables collées serrées prises d’assaut par des Américains en plongée parisienne, on ne vient clairement pas là pour le décor, mais pour la belle cuisine ménagère de Thomas Brachet. Des plats qui vont droit au but, des classiques de bistrot qui claquent et donnent le sourire comme un dialogue d’Audiard.

 

 

 

 

 

 

On commence par des œufs coiffés d’une efficace mayo aux herbes excitée par des dès d’anguille fumée. Puis débarque la star, la saucisse purée. La première est pleine de goût, la seconde pleine de beurre, et l’ensemble cerné d’un puissant jus de viande. Une assiette qui pourrait faire du cinéma et s’impose comme un des plats à goûter une fois dans sa vie de Parisien.

 

 

 

 

On termine ce déjeuner pompidolien par un ramequin de riz au lait et son caramel au beurre salé aussi léger que la conscience écolo des Trente Glorieuses.

 

 

 

Les liquidités sont assurées par Tristan Renoux, fondateur des lieux et sommelier malicieux qui pioche dans les étagères du mur des drôleries (pas données) des cadors du nature : riesling de Vincent Fleith (44 €), Montlouis de Frantz Saumon (50 €), savoie domaine des Fables de François Gilles (45 €)…

 

 

 

 

Quand arrive l’addition finale, on est repus et on a de quoi être content de payer les 29,50€ demandés ! Ces Arlots régalent avec générosité dans une ambiance conviviale. On voudrait manger comme ça tous les jours ! Un succès (toujours et encore) mérité.

Les Arlots
136 rue du Faubourg Poissonnière

75010 Paris 
Tél : 01 42 82 92 01

Les Canailles Ménilmontant

 

 

 

 

 

 

 

Ménilmontant, mais oui Madame !

 

 

 

 

 

L’équipe du restaurant Les Canailles Pigalle (ouvert en 2012) remet le couvert avec un deuxième opus, cette fois du côté des faubourgs popu, à deux pas du Père Lachaise.

 

 

 

 

Au menu, mêmes bons p’tits plats canailles et décorum tout droit sorti d’un film de Claude Autant-Lara. Avec Trenet et Maurice Chevalier au mur, carrelage en mosaïque azurée au sol, bar bien briqué…

 

 

 

 

En cuisine, on continue d’être biberonné par Sébastien Guillo, chéri de nos papilles pour son fameux carpaccio de langue de bœuf à la sauce gribiche (9 €).

 

 

 

De fines tranches de viande servies tièdes, couvertes d’une généreuse sauce à base d’œufs durs, de ciboulette, de cornichons et de quelques copeaux de parmesan. Incroyablement léger et savoureux !

 

 

 

 

 

 

La suite ? Une tranche de foie de gras de canard (16 €) sur petite brioche toastée, dont la saveur subtile traîne gentiment en bouche. Mais surtout de copieux ris de veau (32 €) à la caramélisation impeccable, flanqués de champignons shiitaké et topinambours rôtis al dente. Notre seul regret ?

 

 

 

 

Ne plus avoir assez d’appétit pour s’arsouiller avec un dodu baba au rhum (9 €)… Et ne pas avoir assez soif pour jouer avec les quelques quilles de vignerons installés en biodynamie. Qu’à cela ne tienne, on reviendra !

Prix : Au déjeuner, menu du jour à 19 €. Midi et soir, menu à l’ardoise, 35 €. Formule 17 €. Suggestions du chef entre 16 et 35 €.

Les Canailles Ménilmontant
15 rue des ,Panoyaux

75020 Paris 

Tél : 01.43.58.45.45
 

Les Deux Gares

 

 

 

 

 

 

Planté au-dessus de la gare de l’Est, au sein de l’Hôtel Les Deux Gares, le bistrot grand train de Frédéric Lesire (comptoir ouvragé, tables en bois blond, chaises Thonet) n’a pas fini de régaler son monde.

 

 

 

 

 

En cause ? Les ébouriffantes assiettes du brillant Jonathan Schweizer (ex-Sauvage), qui nous ont remis sur les rails ce midi-là : terribles quartiers de melon nappés d’une (io)délicieuse sauce au thon avec des feuilles d’estragon ; suprême de volaille extra-tendre collé à une aubergine fondante, le tout posé sur un condiment à base de fanes d’oignons nouveaux ; avant, en finale de fanfare, une glace à la fleur de lait magistrale, accompagnée d’un condiment rhubarbe-miel et de cerises.

 

 

 

 

 

À noter, les assiettes du soir dispensées à la carte (thon blanc de ligne de Saint-Jean-de-Luz, vinaigre aux fleurs de sureau et basilic pourpre ; ris d’agneau, fenouil cru et huile menthée ; merlu de ligne pané à la polenta, haricots verts et fumet de poisson tomaté…), et la possibilité de prendre un kawa ou de grignoter à toute heure  anchois à l’huile, saucisse sèche, rillettes d’oie, assiette de fromages…  

 

 

 

 

 

Des quilles 100 % nature : gamay ligérien de La Paonnerie (6 € le verre à la tireuse), sylvaner alsacien signé Jean-Pierre Rietsch (50 € la bouteille), rouge jurassien de Catherine Hannoun (52 €)…

 

 

 

 

 

 

 

Tarifs : formules et menu 21-25 € (midi en semaine), carte 46-64 € (soir et samedi midi), grignotages 9-17 €.

Les Deux Gares

1 rue des Deux-Gares

75010 Paris

  Tél : 01 40 38 17 05

Les Marches

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une halte chez un routier c’est l’assurance d’un bon repas peu coûteux ! », « Cuisine soignée tout au beurre », « La maison est ouverte tous les jours ». Non, vous ne venez pas de garer votre 33 tonnes au bord de la nationale 7, et de franchir les portes du « Rognon Flambé », resto routier de père en fils depuis 1972.

 

 

 

 

 

Vous êtes dans le 16e, juste derrière le musée d’Art moderne et le Palais de Tokyo, dans l’un des trois restos certifiés « relais routier » que compte la ville de Paris. Tous les codes sont là : les nappes à carreaux rouges, le logo bleu et rouge « Les routiers », la carte mensuelle, qui compte les grands classiques : des œufs mayo à la tête de veau en passant par le baba au rhum, le pichet de brouilly, et le menu du midi (18 €) écrit sur le tableau, soit ce jour-là une tourte au saumon suivie d’une blanquette de veau.

 

 

 

 

 

 

Les prix, eux sont plus ceux d’un bistrot parisien que d’un routier lambda. La clientèle, certes plutôt bourgeoise, mange, boit, parle avec bonhommie…

 

 

 

 

Si on apprécie le cadre, charmé par ce folklore sans doute un peu artificiel, celui que l’on imagine de la « France d’avant » des films de Claude Sautet ou d’Henri Verneuil, on est aussi conquis par les plats bistrotiers servis.

 

 

 

 

Parfaits ces poireaux mimosa juste tièdes et assaisonnés au poil, idem pour les œufs mayo servis par quatre avec de la mayonnaise maison bien moutardée, fondante cette tête de veau tout comme le steak au poivre accompagné de frites allumettes que l’on trempe dans la sauce, quant aux profiteroles et leur sauce chocolat maison, elles finissent de nous convaincre…

 

 

 

 

 

C’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous cette cuisine de bistrot franche et honnête préparée avec des produits frais, ça veut dire beaucoup. Et ça ne court pas forcément les rues parisiennes.

 

 

 

 

On repart avec l’envie de piquer le guide des relais routiers 2015 posé à l’entrée et de partir en R5 faire le tour de la France et de ces restaurants patrimoniaux si singuliers.

 

 

 

Une vraie littérature de bistrot à l’état pur et à petits prix ! Entrecôte de bœuf, rognons sauce dijonnaise, pot-au-feu, côte de veau aux morilles… De quoi ravir les papilles d’amateurs de bonne chère ! Le tout dans une ambiance conviviale garantie !

 

 

 

 

À tester : toute la carte bien bourgeoise et absolument extra ! Aux Marches : œufs mayo (6 €), entrecôte béarnaise (22 €) et quenelles (20 €). La blanquette de veau fait des heureux (20 €), quand les habitués des Crus de Bourgogne raffolent de son filet de boeuf sauce béarnaise (22 €) et des profiteroles (9,50 €). On arrose le tout d’une bouteille de Bourgogne, de circonstance.

 

 

 

 

 

Prix : Menu à 18 € / Entrée : 5 à 7,50€ / plats : 14€ à 19€ / desserts : 6 à 7€

Les Marches

5 rue de la Manutention

75016 Paris 

Tél : 01.47.23.52.80

L’Orillon Bar

 

 

 

 

 

 

C’est un bar de Belleville qui a une sacrée gueule d’atmosphère, un rade communard au zinc buriné par dix générations de coudes assoiffés.

 

 

 

 

 

L’Orillon, avec ses palimpsestes de vieilles fresques au mur, son sol mosaïqué et sa relique de cabine téléphonique, vient d’être repris par la fine équipe de Florent Ciccoli, talentueux tenancier de cantoches (Café du Coin, Recoin).

 

 

 

 

Leur projet ? Ce qu’ils savent faire de mieux : des bouclards de quartier où l’on mange diablement bien, de saison et à prix copain.

L’autre midi, le menu entrée-plat-dessert à 22 € commence par une pimpante compo de moules, haricots verts et figues en baignade dans un lait ribot, joyeusement poudrée d’épices.

 

 

 

Se poursuit par une gracile gamelle de cochon rôti, chou pointu pourpre attendri, raisin, shiitakés et salsa verde. Et se conclut par une crème renversée à la feuille de figuier et pêche jaune hautement ménagère.

 

 

 

Cinquante minutes de kif pur et simple ourdies par le cuistot Hugo Giudicelli dans un décor plus parigot qu’un accordéon avec un béret.

 

 

 

La serveuse garnit aussi des sandwichs jambon-beurre à l’ail de toute bonté ; le comptoir couve ses œufs durs (rare !), et le soir, les assiettes se font échangistes (sucrine-gorgonzola-pêche ; aile de raie-cocos de Paimpol…).

 

 

 

 

On y boit une bulle blanche-rouge (blouge) de chez Robinot (7 € le verre) parmi une tripotée de vins naturels, mais aussi de la bière Deck & Donohue et de bons softs UMÀ. C’est de l’or en bar !

Tarifs : à partir de 20€

 

L’Orillon Bar

35 rue de l’Orillon
75011 Paris
Tél: 01 48 05 68 87

Lou Cantou

 

 

 

 

 


Devanture rouge, carrelage d’époque, tables en bois et déco vintage : tous les critères sont réunis pour se retrouver dans cette adresse hors du temps.

 

 

 

 

 

 

Depuis plus d’un siècle, Lou Cantou est le repaire des bons vivants. Cachée dans une petite rue à l’abri du tumulte, non loin des galeries Lafayette et du Palais Garnier, cette adresse ravit les papilles de quiconque en franchit le seuil.

 

 

 

 

 

Les plats sont généreux et gourmands, et les classiques de la cuisine ne manquent pas à la carte ! Une vraie littérature de bistrot à l’état pur et à petits prix.

 

 

 

 

 

Au menu : une démentielle soupe à l’oignon gratinée, un suprême de poulet jaune Petit Duc croustillant accompagné de tagliatelles et son jus au thym, une saucisse Montagne Aveyron et son aligot maison ultra généreux ou encore une brioche façon pain perdu fondante à souhait.

 

 

 

 

Entrée, plat et dessert pour 17 €… Cuisine simple et savoureuse.

 

 

 

 

Les chaises sont bistros et les jolies tables en bois verni. Terrasse ensoleillé et à l’abri des voiture. Sélection de vin par un sommelier, tarif au verre à partir de 4,20 €.

 

 

 

 

 

Mais surtout la cuisine est ménagère, bien française et de bonne qualité avec des produits frais.

 

 

 

 

Exemple de plat selon saison : Steak de thon à la basquaise, mille-feuille de betterave au fromage blanc et aux herbes, endives au jambon, île flottante maison et mousse au chocolat maison…

Lou Cantou
35 cité d’Antin

75009 Paris 

Tél : 09 88 40 20 95

 

Magnum 150cl

 

 

 

 

 

 

 

Depuis que François-Régis Gaudry a vanté les mérites de son vol-au-vent sur Instagram, tout le monde se presse chez Magnum 150cl.

 

 

 

 

 

 

 

Il faut dire que pour cette nouvelle adresse, à deux pas du parc Monceau, le chef Matthieu Garrel s’est donné pour mission de remettre les mythes de la gastronomie franchouillarde sous le feu des projecteurs, le tout dans un décor très Maigret-compatible avec moquette et murs décorés de bouteilles de vins par centaines (avec pas moins de 220 références, dont une cinquantaine en magnum).

 

 

 

 

 

 

À tester : ravioles de langoustines (18 €), os à moelle au foie gras (15 €), saucisse purée au mètre, filet de bœuf sauce au poivre et frites (39 €), vol-au-vent (38 €) et, au dessert, riz au lait caramel (12 €) ou île flottante (9 €).

 

 

 

 

Régimes s’abstenir : ici le beurre est roi.

Magnum 150 cl

1 rue de Phalsbourg

75017 Paris 

Tél : 01 43 80 90 43

Mieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jean-Baptiste, Thomas et Giulian, trio malin et même pas trentenaire, nous rejouent une énième version des Copains d’abord !

 

 

 

 

 

 

Démerdes, les zigues ont repimpé eux-mêmes l’ex-karaoké moche pour accoucher d’un bistrot pas radin en supplément d’âme. Résultat ? Il a de la gueule, leur bébé : tables 50’s dépareillées, chaises d’écolier, vieille balance de marché et poulie de marin…

 

 

 

Sans oublier  surprise surprise cette antique Spaziale qu’ils ont trouvée dans la cave et retapée, pour mieux nous faire kiffer le kawa de compète (Brûlerie de Belleville).

 

 

 

 

 

Au piano, Giulian, un ancien de la très solide Maison Bréguet (Paris), également passé par le Trianon Palace (Versailles), trouve en Emile, ex-toque du coolos Fréquence, le parfait accord. Une partition archi-bien trackée ! Ce midi-là, démarrage pied au plancher avec de fraîches asperges blanches délicatement rôties, liées à un œuf mimosa ligérien (sauce mousseline de mère-grand, avec blancs montés en neige) : l’impression de croquer un nuage (8 €).

 

 

 

 

Brassens en fond, on s’enquille canaille une terrine de cochon et foie de volaille dans les règles de lard, franche de goût, exemplaire, boostée par des pickles d’oignons et carottes (7 €). Puis un ballon de beaujolais 2018 (Château Grand Pré), bonbon à la fraise hautement addictif (7 €).

 

 

 

 

Petits cris extatiques sur le plat principal, une volaille de Challans baignant dans son jus (17 €), sublimée par un magique poivre de Sarawak (épices Nomie). Là encore, de la technique (cuite en crapaudine à 63 degrés, ligaments ôtés à la pince à épiler…). Et puis cette orgie de légumes (merci Valdemar Barreira, la relève du mythique Joël Thiébault) : baby carottes violettes rôties, feuilles d’épinards vapeur…

 

 

 

 

Belle sincérité dans l’assiette et le lieu, service sympa mais pas faux cul, prix tenus en laisse (formule déj à 21 €, menu à 26 €)… Franchement ? Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas senti une telle justesse. On en ressort avec un sourire béat. Après tout, n’est-ce pas la meilleure définition d’un bon resto ? Ressortir mieux que lorsqu’on était entré… De quoi en faire profiter tous ses potes (pièce privatisable à l’étage, 25 personnes).

Mieux

21 rue de Saint-Lazare
Paris
75009
Tél : 01 71 32 46 73

Paco

 

 

 

 

 

 

 

Le Paco est un véritable bistrot de quartier où il fait bon vivre, un lieu familial.

 

 

 

 

Vous serez tout de suite charmé par la déco chill et chaleureuse de ce nouveau spot du 9e, où l’on s’imagine déjà déguster des cocktails en picorant des tapas, ou faire une pause café au soleil lors des beaux jours.

 

 

 

 

L’histoire débute avec deux potes qui ont une passion commune : l’amour de la bonne cuisine et de la fête. Johann et Vladimir ont allié leurs forces pour ouvrir un troquet qui leur ressemble, à la fois festif, ultra gourmand et accessible à toutes les bourses.

 

 

 

 

On commence les réjouissances par des champignons grillés à la crème de ricotta ou un oeuf poché au yaourt crémeux et beurre au paprika. On continue sur l’autoroute du plaisir avec des assiettes généreuses et réconfortantes, comme les tagliatelles à la crème de champignons, oignons caramélisés et jambon Serrano, ou encore le coeur de Rumsteck Aubrac et sa sauce crémeuse au calvados.

 

 

 

 

 

Les végétariens ne seront pas en reste avec plusieurs assiettes à partager ou en individuel à choisir dans les hors d’oeuvre pour varier les plaisirs. 

 

 

 

 

 

Le crédo de la maison : proposer des plats savoureux, composés avec des produits de saison, et de préférence de provenance locale.

Pour accompagner cette cuisine bistrotière, la carte des vins propose un large choix de bières artisanales et de bonnes bouteilles produites par des vignerons triés sur le volet.

 

 

 

 

Tout ce qu’il faut pour faire une pause apéro entre potes ou un afterwork sympa avec ses collègues du bureau tout en appréciant un cocktail maison et quelques tapas, ou passer un bon moment en appréciant une agréable cuisine classique, mitonnée avec soin et facturée avec énormément de sagesse.

 

 

 

 

Vous pouvez commencer votre repas en appréciant par exemple une belle tartine végétarienne de ricotta, légumes et agrumes.

Vous trouverez ensuite à la carte une courte sélection de  poissons, viandes voire mets vegans, comme cette impeccable poire de bœuf grillée, accompagnée d’une compotée d’oignons et pommes de terre grenailles sautées.

Pour finir optez pour un traditionnel pain perdu au caramel beurre salé et fruits rôtis, aux saveurs nostalgiques et régressives

De quoi faire un agréable repas autour de 30€. Brunch à 28€ le dimanche de12h à 16h, avec  boisson chaude.

Paco  
80 Rue de Maubeuge

75009 Paris

Tél : 01 83 87 92 29

 

Pierrot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le restaurant Pierrot est un très vieux bistrot des Halles rénové pour offre à sa clientèle une cuisine de bistrot de qualité avec de belles spécialités grâce à une équipe jeune et dynamique.

 

 

 

 

 

Le bistrot Pierrot est entre les mains de Jérôme Baller, avec le chef Pierre Lafitte en cuisine.

 

Selon la saison la carte du restaurant Pierrot annonce le foie gras de canard, les charcuteries de l’Aveyron, le cabillaud à l’huile d’olive, le carré d’agneau rôti aux herbes, le confit de canard maison, ou l’entrecôte de l’Aubrac et pommes sautées sarladaises.

 

 

 

 

Pour le dessert, la tarte aux fruits de saison, le nougat glacé, et les profiteroles au chocolat.

Á la carte du restaurant Pierrot compter environ de 40Euro à 63Euro.

Pierrot
18, rue Étienne-Marcel   

75002 Paris  

Tél : 01 45 08 00 10

Poulette

 

 

Dans la rue Etienne Marcel se cache un vestige du début du XXème siècle, une décoration art Nouveau mémorable, c’est le restaurant Poulette. En plus, on y mange plutôt bien !

 

 

 

 

Quand on arrive au début de la rue Etienne Marcel, ça ne saute pas aux yeux, mais derrière cette avancée et cette baie vitrée se cache un bijou de l’Art Nouveau. Le nom du restaurant n’est même pas affiché, comme s’il fallait être un afficionado pour le connaître.

 

 

 

 

 

À l’intérieur, c’est l’émerveillement  pour celui  qui aime ces vieilles déco en faïence. A droite et à gauche, deux murs d’époque magnifiques avec une représentation stylisée du café et de la bière dans un pur style Art Nouveau. Le vieux plancher et le beau zinc complètent le tableau. Dommage que le fond de la salle ne soit pas dans le même goût. Quand j’arrive, à 12h30, une partie de l’équipe déjeune au bar. Mon arrivée ne semble pas les déranger. Ici, on est à la cool, ce ne sont pas les clients qui font stresser !

 

 

 

Pour le déjeuner, une formule s’affiche à 18€ pour entrée et plat ou Plat et cookie (oui, ceux exposés sur le comptoir et qui ne me font pas vraiment envie). Sinon, c’est à la carte que ça se passe, avec des entrées dont les prix varient de 4€ à 11,50€ et des plats qui vont de 16,50€ à 22€ et qui se plaisent dans un registre bistrotier et français, mais pas seulement puisque des falafels se sont glissés entre l’onglet et l’aile de raie !

 

 

 

Le soir, pas beaucoup plus de choix, mais finies les petites entrées moins chères, adios l’oeuf mimosa, et bonjour les couteaux en persillade à 12€, et les rillettes en profitent pour s’alourdir de 50 centimes à 8,50€. Il n’y a pas de petits profits ! Idem le soir, l’onglet à 16,50€ qui passe à… 20,50€ ! A contrario, l’aile de raie au beurre noisette passe de 22€ au déjeuner à 20,50€ pour le dîner… 

 

 

 

 

Malgré la décontraction du service en salle, ça file droit en cuisine et très vite arrive la suite : Poitrine de porc laqué au soja, légumes glacés, carottes cumin (22€). Des bonnes effluves s’échappent du plat. Trois beaux cubes de viandes, quelques navets glacés, de la betterave et une purée de carotte. La viande ne se disloque rien qu’avec la fourchette ! C’est complètement fondant ! Dommage que la viande ne soit pas de meilleure qualité, ça aurait été sublime avec du kintoa par exemple ! Mais c’est très bien fait et assaisonné à la perfection, je ne barguigne pas et dévore le plat. Du bon pain baguette m’aide à saucer le reste. C’est bon, l’assiette est propre comme un sou neuf !

Les desserts de la carte brillent par leur simplicité. Outre le cookie, un fondant au chocolat (sans gluten) et une panna cotta caramel noisette (6€). C’est vers cette dernière que je me tourne, et je crois avoir bien fait ! Toute tremblante cette crème cuite s’est vue assaisonnée d’un caramel au beurre et de noisettes caramélisée. On échappe de peu à l’overdose de sucre, et ce dessert se dévore sans sourciller.

Les tarifs montent un peu pour le vin. Aucune bouteille au-dessous de 29€ dans les rouges et de 38€ pour les blancs ! Et leurs propositions de vin au pichet n’arrangent pas vraiment l’affaire puisque les tarifs descendent tout juste sous les 30€ pour… 50cl !  

 

 

 

 

 

 

 

 

Addition finale : 40€ tout rond. Ce restaurant Poulette émerveille par sa déco ! Sa cuisine tient sérieusement la route sans éblouir autant. Si Poulette n’est pas la reine des paupiettes, elle l’est de l’Art Nouveau, mais là ça ne rime pas…

Poulette
3 rue Etienne Marcel

75001 Paris  
Tél : 09 53 62 89 17

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