Florilège gourmand Spécialités culinaires

La gastronomie de Vendée , ses spécialités

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La Vendée recèle de nombreuses gourmandises à découvrir. Je vous emmène faire une escapade gastronomique en Vendée.

la gastronomie d’un pays est le reflet de ses spécificités géographiques, mais aussi de son histoire. ce n’est pas un hasard si on parle « d’identité culinaire ». goûter ses spécialités régionales est un bon moyen de s’imprégner de sa culture, de rencontrer ses producteurs et de dénicher de bons produits locaux. on vous dévoile une nouvelle facette de la Vendée, en parcourant ses terroirs et ses traditions culinaires.

 

 

Vous l’aurez compris, entre les produits apéritifs, les plats plus ou moins caloriques, les desserts et même les alcools la Vendée regorgent de spécialités locales permettant à tout moment du repas de mettre un peu de la région dans son assiette.

 

 

 

Cette richesse culinaire ajoute à l’intérêt touristique d’un 85 qui ne manquait déjà pas d’arguments pour convaincre. lors de son séjour sur les plages vendéennes, on repartira souvent avec beaucoup de souvenirs mais également un préfou et un petit morceau de brioche !

Voici la gastronomie de Vendée , ses spécialités, à découvrir :

 

 

 Les boissons vendéennes :

Kamok

 

 

 

 

 

 

 

Une liqueur originale pour terminer cette présentation des spécialités vendéennes, rien de mieux que de conclure avec un petit digestif. le kamok est une liqueur de café fruit de sucre, d’eau, d’alcool neutre et bien sûr de café avec la présence de trois arabicas. le tout est vieilli durant trois années en fût de chêne.

 Créé en 1860, le kamok provient des établissements Vrignaud, une entreprise qui a vu le jour en 1812 et qui perpétue la tradition de la préparation de cet alcool depuis maintenant plus de 150 ans. produit d’exception, le kamok de Luçon est unique en son genre et fait partie des spiritueux haut de gamme qu’on se plaît à découvrir pour partir en quête de nouvelles saveurs.

Trousspinette ou trouspinète

 

 

 

 

 

 

Pour accompagner votre préfou à l’apéritif, vous pourrez goûter un verre de trouspinette. cet alcool local s’apparente à un vin sucré préparé à base de jeunes pousses d’épines, d’eau-de-vie, de vin et de sucre.

Pour rester dans le domaine de l’apéritif et de la mise en appétit, la trouspinette est parfaite. cette spécialité vendéenne est un alcool bien particulier à l’origine bien ancienne. sa recette connaît des variantes mais elle repose sur le mélange de vin rouge, d’eau de vie, de sucre et de fagot d’épines. ce principe est directement inspiré des pratiques de la bourgeoisie de l’antiquité puis de celles des communs du moyen-âge qui avaient pris cette habitude pour arranger le vin de piètre qualité.

 La trouspinette est donc une spécialité vendéenne au goût sucré et aux saveurs fruitées qui est parfaite pour l’apéritif. elle peut néanmoins trouver sa place lors d’un repas et est en tout cas la boisson incontestable pour accompagner des dégustations typiques de Vendée.

 

 

Les spécialités vendéennes salées :

Bignaie

 

 

 

 

La bignaie est une crêpe salée. comme souvent en Vendée, le porc est le roi de l’assiette ! cette galette est donc garnie au lard. c’est un plat tout simple, mais très convivial. au préalable, il faut dessaler le lard dans du lait. puis vous confectionnez une pâte à crêpe et vous y intégrez vos morceaux de viande. il suffit de la cuire comme une omelette. la recette traditionnelle est au lard, mais vous pouvez y ajouter ce qui vous fait plaisir et même la proposer en version sucrée !

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont :  farine de sarrasin, farine blanche tamisée, sel fin de cuisine, eau, lardons,  huile…

Boudine

 

 

 

La boudine est une andouille des bocages vendéens, composée de couennes de porc. on peut simplement la faire griller au barbecue ou à la poêle. pour l’accompagner, un potiron gris des marais du pays de monts rôti au four, des pommes de terre bonnotte de Noirmoutier, des mogettes vendéennes… tout est permis ! vous pouvez aussi en agrémenter votre potée, en remplacement de la saucisse.

 

Chouée Vendéenne

 

 

 

La Chouée Vendéenne est un plat très populaire composé de choux cuits, d’où son nom simplifié de chouée. Il s’agit d’une préparation culinaire à mi-chemin entre la soupe au chou et la potée. On l’a retrouve dans de nombreuses régions Françaises sous de multiples appellations : Chouée des Chouans (au beurre blanc Nantais); Chouée à la Calaisienne (St-Calais); ou encore Embeurrée de chou (Poitou-Charentes).

À la différence de toutes les autres, la chouée Vendéenne, intègre de jeunes choux nouveaux, du lard fumé et parfois un os de jambon dans sa composition. Sa délicatesse résulte d’une cuisson en plusieurs étapes. Une fois blanchi dans l’eau bouillante, le chou est découpé en quartiers puis rissolé dans une cocotte fonte. Des carottes et des quartiers d’oignon viennent le rejoindre avant de placer la cocotte puis une cuisson au four qui va sublimer l’ensemble des arômes. Le goût fondant des légumes et de la viande se détachant à la fourchette confère à ce plat typique de Vendée des saveurs inoubliables.

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont  choux verts, beurre, vinaigre, sel…

Farci poitevin

 

 

 

Le farci poitevin servi dans les restaurants ou détaillé dans de nombreuses charcuteries: à base de poitrine de porc, d’ ail, d’ oseille, de laitue, le tour de main de son fabricant y est pour beaucoup dans sa qualité gustative.

Le farci poitevin, ou farci charentais, selon l’endroit, est une spécialité culinaire servie froide en entrée ou chaude en plat principal, des départements français de la Vienne, des Deux-Sèvres, de la Vendée, et du nord des départements de Charente et Charente-Maritime.

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont : oseille, épinards, laitues, cœur de petit chou frisé, feuilles vertes de bettes, persil, ciboulette ou tiges d’oignons, thym, lard gras, farine, œufs, sel, poivre, épices au goût, petit pot de crème, feuilles de choux fourragers…

Fressure

 

 

 

 

La fressure est une sorte de pâté, que l’on peut manger à toutes les sauces : en entrée avec une salade, en plat avec des pommes de terre, en hachis parmentier… c’est un mélange de sang, d’abats et de tête de porc, cuit lentement en plusieurs étapes, haché finement, puis moulé à la louche. la préparation est longue et délicate, nous vous conseillons de l’acheter en charcuterie.

Jadis considéré comme le plat du pauvre, la fressure résulte d’un art d’accommoder les morceaux inexploités du cochon. En effet, les fermes découpaient les porcs pour la confection des jambons, des rillettes et des pâtés avant de réaliser la préparation de la fressure. La fressure Vendéenne est donc une mixture de morceaux plus ou moins nobles du cochon (couenne, abats, lard…) qui sont cuits longuement dans un bouillon de légumes avec du pain rassis, des oignons, des épices et du sel.

Après avoir mijoté durant de longues heures voire même une journée entière, une sauce est réalisée pour lier l’ensemble du plat. Cet apprêt est élaboré avec le sang du cochon. Une fois portée a ébullition, la fressure prend l’apparence d’une soupe épaisse très foncée où les morceaux de viande se délitent comme lorsqu’on découpe la peau d’un boudin noir.

En Vendée, il est coutume de savourer ce plat avec les fameuses mogettes de Vendée; ou parfois avec une purée de pommes de terre de Noirmoutier. Ce plat typique qui peut paraître déroutant est en réalité un mets considéré comme divin. Grands-parents, enfants, cousins, oncles, tantes, jusqu’aux amis et voisins… Tous se relaient pour touiller la fressure qui mijote au coin du feu. La fressure est donc synonyme de rassemblements familiaux que les Vendéens n’abandonneraient pour rien au monde.

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont :1/2 tête de cochon, sang de cochon, abats de cochon (poumons, 1/2 foie, coeur, rate, couenne), oignons, carottes, clous de girofle, cannelle, quatre épices, gros sel, poivre…

 Grimâte

 

 

 

 

 

La grimâte est une recette familiale ancestrale. dans le temps, chaque famille élevait son cochon et elles se réunissaient pour les tuer et effectuer ce gros travail de découpe et de cuisine ensemble. comme « tout est bon dans le cochon », elles ne jetaient rien. la graisse était cuite pour obtenir le saindoux. comme certains morceaux résistaient à la cuisson, ils étaient mis de côté et on y ajoutait la fraise de porc, une partie de l’intestin grêle. on les faisait alors frire dans le saindoux longuement, jusqu’à ce qu’ils croustillent à l’extérieur. l’intérieur, composé essentiellement de gras, reste mœlleux… passé de mode durant ces dernières décennies, il fait son retour dans les charcuteries traditionnelles. on le déguste à l’apéritif, avec quelques huîtres et accompagné d’un vin blanc. c’est un mélange surprenant !

Huîtres

 

 

 

 

les huîtres faisant tellement partie intégrante du patrimoine vendéen, qu’une route de l’huître a même été créée pour permettre aux visiteurs de découvrir l’activité ostréicole au plus près des la Vendée est une terre avec de nombreuses traditions et en domaine de spécialités, elle n’est pas non plus en reste. avec quelques plats possédant une notoriété dans toute la France ou des adaptations typiquement vendéennes, les spécialités de la région sont sans aucun doute un des éléments qu’il faut avoir en tête lorsqu’on souhaite découvrir le 85. de l’apéritif jusqu’au dessert en passant par le plat principal, nous allons donc vous présenter la gastronomie de la région afin que vous puissiez trouver la spécialité vendéenne qui fera votre bonheur !

Jambon vendéen

 

 

 

 

 

Pour obtenir le goût si singulier et apprécié qui a fait la renommée du jambon vendéen, celui-ci est préparé avec du sel de Noirmoutier, de l’eau-de-vie, des herbes et des épices. il s’accompagne généralement de mogettes, autre spécialité fard de la région.

Quand l’on parle de la mogette de Vendée, le jambon suit logiquement puisque ce duo compose un plat typique des spécialités vendéennes. le jambon de Vendée est en réalité une viande salée avec du sel local, venant de Noirmoutier par exemple, puis aromatisé avec de l’eau de vie et un certain nombre d’herbes. on compte parmi ces dernières de la sauge, du laurier, du persil ou encore du thym selon les préférences de chaque chef. la préparation est généralement transmise de génération en génération, du choix de la bête jusqu’au séchage, à la coupe ou encore la conservation : le jambon de Vendée est le fruit d’un savoir-faire qui prend tout son sens une fois le produit en bouche.

 Cette spécialité vendéenne peut ensuite se consommer de bien des manières, certains le préférant en sandwich, durant l’apéritif, grillé ou encore accompagné de ses traditionnelles mogettes.

Le jambon de Vendée est un jambon cru de cochon disposant d’un label IGP (Indication Géographique Protégée) depuis 2014. Il a été inventé par Baptiste Gauvrit de Talmont. Ce jambon se distingue par sa préparation exceptionnelle. : Finement salé avec du sel de Guérande, le jambon de Vendée est frotté aux herbes fraîches (persil, sauge, laurier, thym…) avant de mariner dans un somptueux bain à l’eau de vie. Ensuite, il est placé dans des caves d’affinage pendant 3 à 4 mois pour dévoiler ses qualités gustatives. Ces étapes confèrent une tendresse rare à ce jambon sec qui peut se déguster aussi bien cru que cuit. En effet, sa salaison est si distinguée que le jambon de Vendée peut être poêlé. Pour être savouré, il est coupé en tranches épaisses ou en petits dés comme des lardons.

Traditionnellement, le jambon de Vendée à vu le jour pour accompagner la célèbre mogette de Vendée dont le duo représente un plat typique des spécialités Vendéennes. Une fois en bouche, le bouquet doux et fruité de ces deux produits du terroir évoque un retour dans le passé. Même si ses qualités sont détonantes grillées, les locaux le consomment quotidiennement en sandwich ou en lanière au cours de l’apéritif. En bref, le jambon de Vendée, c’est incontestablement un des grands incontournables !

 

Mogette vendéenne

 

 

 

Soumise à l’IGP (indication géographique protégée), la mogette de Vendée est un haricot blanc qui se mange froid ou chaud. elle est particulièrement appréciée lorsqu’elle est tartinée sur une tranche de pain grillé et beurrée.

Un des piliers de la gastronomie vendéenne, comment faire l’impasse sur la célèbre mogette de Vendée ? le haricot blanc réussi sa mue en produit reconnu grâce à sa culture et son adoption par la région vendéenne. récoltée durant l’été, la mogette est un féculent particulièrement apprécié pour ses valeurs nutritionnelles. dotée d’une teneur en graisse et en sel très basse, la mogette peut être qualifiée d’équilibrée et fait un parfait accompagnement à d’autres plats, dont le jambon par exemple.

Spécialité à la préparation assez contraignante, la mogette est un met qui demande un peu d’effort pour pouvoir s’apprécier pleinement. le plat reconnu par une identification géographique protégée (IGP) depuis 2010 est néanmoins assez symbolique de la gastronomie de notre région et mérite cet effort. d’autant plus que comme vous allez le voir, la mogette est généralement accompagnée d’une autre spécialité vendéenne.

Pignons de Saint-Jean-de-Monts

 

 

 

Les pignons de Saint-Jean-de-Monts., vous pouvez les récupérer dans le sable sur les plages de Vendée, les acheter chez les poissonniers ou déléguer leur préparation à des professionnels. En effet, ils sont un peu long à cuisiner puisqu’il convient de les faire dégorger pendant plusieurs heures pour retirer le sable… Dans les restaurants de Saint-Jean-de-Monts et alentours, vous pourrez déguster ces tout petits coquillages, à la saveur délicate et légèrement sucrée. Un vrai délice! Vous avez sûrement déjà entendu parler des « tellines ». Ce sont les mêmes coquillages ! Selon les régions le long de côte Atlantique, on les appelle tellines, pignons ou même « coquinas » en Espagne.

 Pomme de terre de Noirmoutier

 

 

 

 

La pomme de terre de Noirmoutier se caractérise par sa petite taille ronde, son goût sucré et ses 5 variétés différentes dont la plus connue “la bonnotte », est récoltée la première.

En pensant à Noirmoutier, la petite île vendéenne parfaite pour le tourisme, apparaît sous formes d’images de plages plus que sous celles de champs. pourtant, c’est ici que la pomme de terre de Noirmoutier est cultivée et cette dernière gagne à être connue tant elle parvient à se détacher d’un monde de produits qu’on imagine souvent uniforme.

 Le goût si spécifique de cette spécialité vendéenne provient de l’environnement dans lequel elles sont cultivées. si Noirmoutier connaît un climat parfait pour le tourisme, c’est également le cas pour y faire pousser ces petites merveilles. du soleil, une météo clémente, des températures toujours douces et un sol particulièrement amical pour la pomme de terre : c’est un bon début. lorsqu’on ajoute à ça le savoir-faire de la coopérative agricole de l’île qui veille à cultiver la pomme de terre de Noirmoutier selon des méthodes bien spécifiques et transmises à chaque génération d’agriculteur, on obtient un produit unique.

 Leurs formes atypiques, leur peau fine, leur tendresse et leurs légères notes sucrées font des pommes de terre de Noirmoutier une des spécialités vendéennes les plus facilement appréciables. rares sont les papilles qui ne sauront apprécier ce produit et petits comme grands pourront y trouver leur compte.

 

Potée vendéenne

 

 

 

 

La potée vendéenne est un plat rustique de campagne. dans les bocages vendéens, l’élevage de cochon s’est développé. de célèbres salaisonneries et conserveries se sont installées. si le jambon de Vendée en est la star, d’autres charcuteries savoureuses y sont produites. la potée vendéenne se compose de chou vert, carottes, oignons et de pommes de terre de Noirmoutier ! la bonnotte de Noirmoutier est une pomme de terre nouvelle parfaite pour faire une bonne potée. vous n’avez plus qu’à ajouter différents morceaux de porc : saucisse, poitrine, jarret…

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont : chou vert, belles carottes, oignon, pommes de terre nouvelles, saucisse de Morteau, tranche épaisse de poitrine fumée, petit jarret de porc fumé…

 

Préfou

 

 

 

 

Servi généralement à l’apéritif, dans sa version traditionnelle le préfou est un pain blanc garni de beurre et d’ail cuit au four. vous pourrez également trouver différentes tout aussi appétissante comme le préfou au chèvre, au chorizo, etc.

Commençons avec un poids lourd de la spécialité vendéenne : le préfou. alors que ce dernier n’était plus vraiment populaire au cours des précédentes décennies, le préfou vendéen a fait un retour en force grâce à certains industriels ayant su adapter cette spécialité à un format exportable dans les grandes surfaces de la France entière.

Son principe est simple : de la pâte à pain, de l’ail et du beurre forment cet apéritif créé à l’origine par les boulangers vendéens souhaitant vérifier que la température de leur four était suffisante pour commencer à faire cuir leur pain. en résulte un goût reposant beaucoup sur l’ail présent, même si de nombreuses variantes existent aujourd’hui. on l’aime ou on le déteste mais une chose est sûre : le préfou fait partie de ces produits vendéens qu’il vous faut absolument goûter !

Pâté de ragondin

 

 

 

Le pâté de ragondin: curiosité locale, trouvée généralement dans certaines charcuteries ou magasins de dégustation.

La chair du ragondin est d’une extrême finesse, que l’on dit proche de celle du lièvre. Ces rillettes sont préparées majoritairement à base de ragondin, auquel on a ajouté diverses viandes des aromates ainsi qu’une pointe de vin blanc. Une recette savoureuse et fondante en bouche!

Salicorne

 

 

 

La salicorne est une plante qui peut s’assimiler à la spécialité de nombreuses régions puisqu’elle voit le jour sur des terres salées, principalement près des marais salants ou aux abords des plages. assimilée à l’ouest de la France, elle est généralement rattachée tantôt à la Vendée, tantôt à la Charente-Maritime.

 concrètement, cette plante est parfaite pour ceux qui cherchent une spécialité vendéenne qui n’est pas trop riche en calories, vous allez le voir, ce n’est pas le cas de toutes celles présentées dans l’article ! parfaite pour accompagner le poisson grâce à son goût iodé, la salicorne offre néanmoins de nombreuses possibilités culinaires à qui fera l’effort de la préparer de façon originale.

Sardines de Saint-Gilles-Croix-de-Vie

 

 

 

 

 

En moins de 30 minutes depuis le camping plein sud à Saint-Jean-de-Monts, vous pourrez visiter Saint-Gilles-Croix-de-Vie et sa célèbre conserverie qui abrite de nombreuses boîtes de sardines colorées et millésimées.

 

 

 

 

 

 

La sardine de Saint-Gilles-Croix-de-Vie est tellement connue que pour une bonne partie de la France des gastronomes, Saint-Gilles-Croix-de-Vie est rattaché à ses sardines plutôt qu’à sa petite commune de 7500 habitants. il faut dire que cette spécialité vendéenne ne manque pas de reconnaissance puisque la pêche à la sardine est même inscrite à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel de la France depuis la fin d’année 2018. une belle reconnaissance pour un petit poisson bleu qui dépasse de loin le simple cadre de la gastronomie tant il est emblématique.

Derrière cette reconnaissance d’un savoir-faire local de longue date se cache un met délicat qui saura ravir les amateurs de poissons de mer. particulièrement savoureuse et souvent remarquée pour être très moelleuse, la sardine de Saint-Gilles-Croix-de-Vie fait partie des spécialités vendéennes qui offrent de nombreuses possibilités une fois en cuisine. tantôt frit, faite au four, en poêlée ou encore grillée : la sardine de Saint-Gilles-Croix-de-Vie offre autant de saveurs que de préparation et est l’un des emblèmes de la gastronomie locale. si vous souhaitez découvrir les spécialités vendéennes, c’est incontestablement un des grands incontournables.

 Sole sablaise

 

 

 

 

La sole sablaise est la sole des Sables d’Olonne. Elle vit dans les fonds sablonneux qui ont donné leur nom à la station balnéaire. Ce poisson plat a une chair ferme, blanche et fine. Les filets de soles sont très appréciés à « la meunière », mais il y a de nombreuses autres recettes à votre disposition.

Thon de l’île d’Yeu

 

 

 

 

Le thon de l’île d’Yeu est une tradition familiale qui se perpétue de génération en génération, à la « Conserverie de l’île d’Yeu ». La pêcherie et la conserverie sont artisanales.

 

 

 

 

 

Il n’y a pas d’ailleurs pas que le thon, mais aussi le maquereau et d’autres poissons, ou crustacés. Les recettes sont ancestrales et vous vous régalerez avec des rillettes, pâtés et autres produits de la mer et spécialités vendéennes.

 Volaille de Challans

 

 

 

 

 

 

Souvent titrée au salon de l’agriculture, la volaille de Challans est également certifiée label rouge depuis 1969.

Les volailles de Challans sont une production spécifique au département de la Vendée. Ce label est reconnu au niveau européen par une indication géographique protégée depuis 1994 et regroupe une douzaine de labels rouges allant de la canette à l’oie, du poulet à la dinde, de la poularde au chapon, etc.

 

 

Les fromages vendéens :

Embruns aux algues

 

 

 

 

 

 

Le fromage des embruns aux algues est étonnant, puisqu’on lui ajoute des algues. son goût lacté est délicatement relevé de notes marines, légèrement iodées.

Les Embruns est un fromage au lait cru et entier de vache, à pâte molle et à croûte lavée, aromatisé et affiné aux algues, fabriqué par la laiterie Le Curé Nantais à Pornic dans le département de la Loire-Atlantique en région Pays de la Loire.

C’est un fromage de forme cylindrique pesant environ 300 grammes.

Il ressemble au Curé Nantais, sa seule différence est d’être aromatisé et affiné avec un mélange de trois algues : la nori, la dulse et la laitue de mer.

Sa croûte, de couleur jaune-orangé, est lisse et humide. Durant l’affinage, elle est lavée à l’eau salée ce qui favorise le développement de sa couleur et de son goût.

Sa pâte, de couleur ivoire, est souple et moelleuse. Elle présente des petites ouvertures et elle est discrètement ornée de brins d’algues.

Au nez, il dégage une odeur assez prononcée.

En bouche, c’est un fromage crémeux et légèrement élastique qui offre un arôme doux de lait chaud parfaitement équilibrées aux notes iodées délivrées par les algues.

Halbran

 

 

 

 

 

L’halbran est réputé être le plus ancien fromage vendéen. c’est un fromage au lait de vaches, au goût assez doux. il est frotté à la fécule de pomme de terre, pour sa conservation, ce qui lui apporte une croute cendrée significative.

L’Halbran est le plus ancien fromage de Vendée. Il tire son nom du jeune canard qui ne sait pas encore voler. Fabriqué dans le sud Vendée à partir de lait de vache, l’halbran se distingue par sa croûte cendrée qui permet une bonne conservation. C’est un fromage doux qui peut également se cuisiner.

Mizotte

 

 

 

 

La mizotte est un fromage au lait de vache à pâte solubilisée, à croûte lavée au vin blanc, fabriquée à Saint-Michel-en-l’Herm par les fromageries Lescure appartenant au groupe Bongrain

La mizotte est le plus typique de la Vendée. il est fabriqué à partir de lait de vaches, élevées sur les prés-salés. puis il est affiné au vin de Mareuil. il a un goût assez prononcé et une odeur forte ! il est aussi bon en fin de repas qu’en raclette avec des pommes de terre de Noirmoutier.

Tomme des Chouans

 

 

 

 

La tomme des Chouans a pour particularité d’être le seul fromage au lait de vache du marais poitevin, qui produit surtout des fromages au lait de chèvre. il a une saveur parfumée et délicate.

Cette tomme est produite à la limite du marais Poitevin. Elle se présente sous la forme d`une meule à croûte striée. Elle est affinée pendant 2 mois. Sa pâte est souple et moelleuse, et son goût assez délicat.

Les spécialités vendéennes sucrées :

Betchet de l’île d’Yeu

 

 

 

 

Le betchet est un gâteau mœlleux, s’il est consommé frais. avec sa pâte assez compacte, on forme des boules qui sont cuites au four. comme il se conserve très bien, il était très apprécié des marins de l’île d’Yeu. il devient plus sec avec le temps et on le trempe alors dans le café.

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont : farine, paquet de levure, sucre roux, oeufs, beurre fondu, sachet(s) de sucre vanillé, fleur d’oranger, rhum, sel…

 

Brioche vendéenne

 

 

 

Brioche ou gâche, à vous de trancher ! pour vous aider à faire votre choix, elles se différencient par leurs formes et leur composition. en effet, la brioche est tressée, ce qui n’est pas le cas de la gâche. de plus, la gâche est plus sucrée et préparée avec de la crème fraîche, ce qui permet à la mie d’être plus serré et plus moelleuse.

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont : farine, sucre en poudre, beurre, levure de boulanger, oeufs, lait, crème fraîche, eau de vie, eau de fleur d’oranger, sel fin, gousse de vanille, jaune d’oeuf (pour la dorure)…

Fion vendéen

 

 

 

 

derrière ce nom qui ne manquera pas de faire afficher un sourire chez certains d’entre nous se cache en réalité un flan typique du marais vendéen. spécialité qui se rattache une nouvelle fois à l’univers du dessert, le nom fion désigne tout simplement le mot flan en patois vendéen.

 cette spécialité se distingue des flans habituels par la présence d’une croûte se plaçant dans des moules assez hauts. en résulte lors du démoulage une croûte servant de réceptacle aux œufs au lait qu’on parfumera avec de la cannelle et de la vanille.

 en tant que sujet du concours départemental des produits de Vendée, le fion vendéen est le fruit d’un savoir-faire autour duquel on ne plaisante pas et qui en a fait un des desserts les plus populaires de France.

le fion est un flan traditionnel des marais vendéens. riche en œufs, on le cuisine surtout à pâques et au printemps. c’est une recette des fermes maraîchines, au retour de la ponte des poules. on appelait ce mélange d’œufs et de lait à la cannelle et à la vanille, la « fionée ». peu à peu, son nom s’est raccourci pour donner le « fion ». le flan est cuit dans un moule à bords hauts, garni de pâte.

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont :

Pour la pâte  : farine, œufs, crème épaisse, beurre demi-sel, sucre,  jaune d’œuf…
Pour les œufs au lait : sucre, lait cru, œufs, gousse de vanille, bâton de cannelle…

Fouace vendéenne

 

 

 

 

La fouace ou fouasse est une pâtisserie à mi-chemin entre la brioche et le gâteau. sa texture est à la fois dense et mœlleuse. c’est un gâteau de pâques ! elle est généralement parfumée avec de la fleur d’oranger, de la vanille ou de l’eau de vie. c’est une gourmandise assez riche. on la sert plutôt au goûter ou au café, qu’en dessert.

Pour rester dans le domaine de la spécialité vendéenne gourmande à chercher du côté du rayon pâtisserie, abordons le cas de la fouasse ou fouace vendéenne, les deux orthographes sont courantes. cette spécialité a la particularité d’être à mi-chemin entre gâteau et brioche grâce à sa texture unique : à la fois moelleuse et particulièrement dense. a ne pas confondre avec la fouasse d’Angers ou de Saumur qui elle est un petit pain levé rapidement dans un four très chaud le laissant creux.

 Á base de crème, d’œufs, de fleur d’oranger, de levure et de farine, la fouace vendéenne est principalement rattachée à l’imaginaire autour du bocage vendéen, ses fermes et ses préparations durant les périodes de pâques. les recettes les plus complexes incorporent du beurre, du lait ou encore de l’eau de vie à la base initiale. attention cependant, ce n’est pas la spécialité vendéenne la plus légère ! moelleuse, elle accompagnera parfaitement votre café ou fera office de dessert très gourmand.

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont : farine, beurre, oeuf entier, jaune d’oeuf pour dorer, levure fraîche de boulanger, lait, sel…
Pour la garniture : crème fraîche, sucre…

Gâche vendéenne

 

 

 

 

 

 

la gâche est une brioche vendéenne. elle est tellement emblématique de la Vendée, qu’elle a été classée « indication géographique protégée ». composée de beurre, de crème et d’œufs, elle est gourmande, avec une mie serrée. sa forme ovale et sa couleur dorée permettent de la reconnaître facilement.

Sous indication géographique protégée (igp) depuis 2011, la gâche vendéenne est une des spécialités emblématiques de la région. sa préparation remonte au moyen âge par les familles paysannes mais depuis, la brioche vendéenne a fait bien du chemin. populaire et connue dans l’ensemble de la France, cette viennoiserie tressée pour donner la brioche telle qu’on la connaît aujourd’hui repose sur des bases assez simples.

De la farine, du sel, du sucre, des œufs, du beurre, de la pâte fermentée et quelques ingrédients secrets variant selon les boulangeries, cette brioche est bien ancrée dans la culture locale puisqu’on l’associe également à une des traditions de mariage vendéen les plus connues : la célèbre danse de la brioche.

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont : farine blanche, lait, crème fraîche, oeufs, sel, sucre, beurre, fleur d’oranger, vanille liquide, sachet de levure de boulangerie…

Tarte aux pruneaux de l’île d’Yeu

 

 

 

 

Étonnamment, la tarte aux pruneaux est un dessert servi lors des mariages sur l’île d’Yeu. Difficile de savoir pourquoi, puisque l’île ne produit pas de pruneaux ! On pense que les pruneaux de la vallée du lot, voyageaient sur la Garonne d’Agen à Bordeaux, puis ils remontaient en bateau le long de la côte atlantique avant de voguer vers de lointains horizons. Au passage, les marins de l’île d’Yeu en récupéraient pour leurs propres besoins, car ils se conservent longtemps, et en distribuaient à leurs familles sur l’île.

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont :

Pâte : farine, beurre, eau, sel…
Pour la confiture de pruneaux : pruneaux, rhum, sucre, eau…

Tourtisseaux à la vendéenne ou beignets vendéens

 

 

 

Pendant que dans le reste de la France, la chandeleur se célèbre en mangeant des crêpes, du côté de la Vendée, elle rime davantage avec des tourtisseaux également connu sous les noms de foutimassons et bottereaux selon les territoires.

le cas des tourtisseaux est épineux puisqu’il s’agit de produits que l’on retrouve dans de nombreuses régions qui l’adaptent selon leurs traditions. si l’origine de ces beignets remontent à la Rome antique, on entendra souvent parler de beignets vendéens ou encore de tourtisseaux de Niort.

 La recette ne diffère pas fondamentalement, lorsqu’on parle de tourtisseaux vendéens c’est généralement pour désigner des beignets constitués d’ingrédients assez universels : farine, sucre semoule, beurre, levure, pincée de sel, œufs et alcool (généralement rhum ou eau de vie). les recettes diffèrent quant à l’importance à donner à chaque ingrédient, on se gardera donc de se prononcer sur ce sujet et on vous renverra aux très nombreuses recettes disponibles sur internet.

En résulte un gâteau relativement classique mais toujours aussi agréable en bouche, un plaisir sous forme de petit écart alimentaire que l’on s’accordera un peu plus souvent que de raison une fois l’habitude prise de succomber à cette spécialité vendéenne généralement marquée par le signe du mardi gras.

les tourtisseaux sont des beignets vendéens. la recette est une pâte à beignets classique, mais ils sont parfumés au rhum ou avec un peu d’eau de vie locale. ils nécessitent une étape de pousse d’environ deux heures, avant de les frire et de les saupoudrer de sucre glace. en Vendée, on en prépare surtout à la chandeleur.

Les ingrédients utlisés pour réaliser cette recette sont : farine, sucre semoule, beurre, levure de boulangerie, sel, œufs, rhum …

      

 

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