Florilège gourmand Spécialités culinaires

Saveurs gourmandes normandes

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La Normandie est certainement l’une des régions de France les plus réputées pour sa gastronomie. Quelles sont les spécialités culinaires normandes ? Où faire des dégustations ? Si la région est connue pour ses fromages, Camembert en tête, sa crème et ses pommes, elle propose bien d’autres.

 

 

 

Saviez-vous que la Normandie est la première région française de pêche de coquilles Saint-Jacques ? On y produit aussi des huîtres (de Saint-Vaast-la-Hougue, de Veules, etc.) et des moules.

 

 

 

Au rayon des spécialités, citons l’agneau de pré-salé, élevé en Baie du Mont-Saint-Michel, l’andouille de Vire, les tripes à la mode de Caen, le boudin noir de Mortagne, ou encore la teurgoule et le caramel d’Isigny.

Voici un florilège des spécialités gourmandes normandes, à découvrir :

 

 

 

Spécialités salées :

 

Agneau de pré-salé

 

 

 

 

 

 

On vous emmène cette fois en baie du Mont-Saint-Michel et sur la côte ouest du Cotentin. L’agneau de pré-salé est un produit du littoral et du terroir. Ce qui caractérise cet élevage ? Le pâturage des agneaux sur les espaces recouverts par la mer lors des marées.

 

 

 

 

L’AOC-AOP Prés-Salés du Mont Saint-Michel s’étend sur la baie du Mont Saint-Michel et dans 5 havres, sortes d’estuaires le long du littoral cotentin. Présentant le même principe géographique de recouvrement par les grandes marées et la même flore, les havres ont une superficie de 30 hectares à 300 hectares.

Andouille de vire

 

 

 

 

 

 

L’andouille n’est pas seulement un mot dont on affuble l’autre quand il nous court sur le haricot ! C’est aussi et surtout une spécialité culinaire normande que vous allez adorer ou que vous appréciez déjà. Il s’agit d’une charcuterie issue du bocage virois, dans le sud-ouest de la Normandie. Il existe une Foire à l’andouille qui se tient chaque année. Si vous arpentez les marchés du sud Manche, il est fort possible que vous puissiez y déguster une délicieuse galette de blé noir à base d’andouille.

 L’andouille de Vire est un saucisson fumé qui se distingue particulièrement par sa caractéristique maigre qui permet de révéler des arômes boisés.

 

 

Vous pouvez déguster cette véritable andouille de Vire en apéritif. L’andouille de Vire peut aussi se déguster en entrée, andouille froide en tranches sur du bon pain légèrement beurré, ou andouille chaude avec des pommes de terre par exemple.

L’andouille de Vire peut être cuisinée sous de nombreuses formes. Vous pouvez le cuisiner comme feuilleté à l’andouille de Vire, ou en gratin de pomme de terre à l’andouille de Vire, ou encore en mille-feuille de pomme et d’andouille de Vire… de délicieuse recette empreint de terroir normand à partager avec ses proches.

Boudin noir, la spécialité de Mortagne-au-Perche

 

 

 

 

Le boudin noir est la spécialité de Mortagne-au-Perche, charmante petite ville située au nord du Parc naturel régional du Perche. Nombreux sont les restaurateurs à le mettre à leur carte. Chaque année, fin mars, se tient la Foire au boudin. L’occasion de mettre en avant ce fantastique terroir. Âmes (estomacs) sensibles s’abstenir : l’événement donne aussi lieu au concours du plus gros mangeur de boudin !

Si déjà au XIXème siècle la charcuterie de Mortagne-au-Perche jouissait déjà d’une certaine renommée, le boudin lui-même se fait remarquer seulement en 1931 à l’Exposition Coloniale de Paris.

 

 

 

 

 

Il faudra attendre encore trois décennies pour que la ville noue des liens indissolubles avec le boudin noir, lorsqu’en 1963 est créée la Confrérie des Chevaliers du Goûte-Boudin.

Ce produit incarne la richesse d’un terroir et d’un savoir-faire portée par toute une profession : les charcutiers.

Coquille Saint-Jacques normande

 

 

 

 

 

De son nom normand godefiche, la Saint-Jacques est sans conteste un produit phare de la mer. Mais saviez-vous que la Normandie est la première région française de pêche de la coquille Saint-Jacques ?

La coquille Saint-Jacques de Normandie est le crustacé de prédilection de la pêche normande. Véritable étendard des spécialités culinaires normandes, la coquille Saint-Jacques est un fruit de mer délicat à cuisiner, mais tellement savoureux ! Nous préparons ici, ce produit de la mer avec du Pommeau de Normandie; une autre spécialité de la région qui se marie parfaitement avec notre coquille.

 

 

 

 

Les ingrédients utlisés pour cette recette de coquilles Saint-Jacques de Normandie sont : coquilles Saint-Jacques, courgettes, champignons, riz, beurre d’Isigny, oignons jaunes, Pommeau de Normandie, fond de veau, sucre, pommes « Reinette »…

 Huîtres normandes

Focus sur 5 grands crus normands d’huîtres. Sur la côte ouest de la Manche, l’huître dite de « pleine mer » a un parfum particulièrement iodé et un goût corsé. Sur la côte Est, sa cousine de Saint-Vaast-la-Hougue, iodée et charnue, a une saveur de noisette.

 

 

 

 

Dans la Baie des Veys, leur saveur se fait douce et croquante. En remontant sur la Côte de Nacre, l’huître est iodée et équilibrée. Enfin, direction la Seine-Maritime cette fois pour savourer l’huître de Veules-Les-Roses, bien charnue et au goût prononcé.

La grande majorité des restaurateurs normands mettent les produits régionaux à l’honneur sur leur carte.

Marmite Dieppoise

 

 

 

 

 

La marmite dieppoise est un plat qui garantit qu’aucun fruit de mer n’est oublié.

Dans un bouillon crémeux mêlant beurre, cidre et crème fraîche (tous normands, bien sûr), mollusques, crustacés et poissons se retrouvent dans un ragoût de poisson crémeux et salé qui capture les saveurs de l’océan.

Comme son nom l’indique, ce plat est originaire de la ville balnéaire de Dieppe, bien qu’il figure au menu de nombreux restaurants de toute la Normandie, notamment dans les villages côtiers.

La marmite dieppoise, la vraie, a été inventée en 1954 par Georgette Maurice, dans son restaurant de la rue Saint-Jean, à Dieppe. Ce plat fin et élaboré, très renommé, est un savant mariage de poissons et de crustacés.  

 

 

 

 

Les ingrédients à avoir pour réaliser la marmite dieppoise sont : lotte, turbot, soles, grondin ou une rascasse, moules de Bouchot, langoustines, crevettes, noix de Saint-Jacques…

Pour le fumet : beurre, jaunes d’œuf, poireau, carotte, oignons, céleri, gousses d’ail, vin blanc sec, thym, laurier, cerfeuil, safran, citron, croûtons de pain…

Omelette de la Mère Poulard

 

 

 

 

 

Si le Mont-Saint-Michel est connu dans le monde entier, la fameuse omelette de la Mère Poulard, un restaurant (enfin une auberge, ou plutôt une institution) basé sur le Mont, n’est pas en reste ! L’omelette soufflée, cuite au feu de bois, est concoctée devant les clients. La préparation est d’ailleurs un vrai spectacle en soi. Mais, mystère, sa recette est jalousement gardée secrète.

 

 

 

 

L’omelette de la mère Poulard est une spécialité culinaire traditionnelle emblématique de la cuisine normande, créée par la mère Poulard (1851-1931) pour son auberge du Mont-Saint-Michel, à base d’omelette soufflée aux œufs frais et beurre salé de Normandie, quelquefois additionnée de crème fraîche, généreuse, baveuse et très aérée, cuite au feu de bois de cheminée, et dégustée dans le cadre du Mont-Saint-Michel.

 

Tripes à la mode de Caen

 

 

 

 

 

Voici encore une spécialité normande typique, à base de bœuf. La recette « à la mode de Caen » se transmet depuis des générations. Carottes et oignons entrent notamment dans son élaboration. Ce plat s’accompagne de préférence de purée (maison). Comme chaque spécialité française ou presque, cet aliment roi a ses inconditionnels et même sa confrérie : La Tripière d’or.

Les tripes à la mode de Caen sont une préparation culinaire normande réalisée avec les quatre parties de l’estomac d’un ruminant et un pied de bœuf.

Voici un plat traditionnel et familial, typique de la gastronomie française. Composée ainsi de gras double que vous trouverez facilement chez votre boucher, de barde de lard, de pieds de veau et d’une sauce composée de cidre et de calvados, régalez-vous avec cette recette de Tripes à la mode de Caen facile. Si vous avez un repas de famille à venir, réalisez cette recette et vous ne serez pas déçu.

Les ingrédients à avoir pour réaliser les tripes à la mode de Caen sont : gras-double, cidre, pieds de veau, carotte,  oignon, barde de lard, Calvados, beurre, gousse d’ail, bouquet garni (persil, thym, laurier), clous de girofle, quatre-épices, sel fin, poivre du moulin…

  Fromages AOP de Normandie:

 

 

 

 

Quand on parle de la gastronomie normande, la première image qui nous vient à l’esprit est sans conteste celle de ses fameux fromages. Et, nous sommes gâtés avec 4 fromages AOP (Appellation d’Origine Protégée) : le neufchâtel, le livarot, le camembert et le pont-l’évêque. Ce plateau de fromage est une invitation au voyage dans le bocage normand.

 

 

 

 

Petit conseil : n’oubliez pas de sortir vos fromages 2 heures avant de les déguster pour exalter toutes leurs saveurs. Le saviez-vous ? Des villages normands ont donné leur nom à ces célèbres fromages. Ainsi, vous pouvez prendre la pose devant le panneau d’entrée de ville Camembert !

L’ancêtre des normands : le Neufchâtel

 

 

 

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Le neufchâtel est certainement l’un des plus vieux fromages de Normandie puisque des écrits le mentionnent au XIe siècle. Fabriqué avec du lait de vache, il est originaire du Pays de Bray et plus précisément de la ville de Neufchâtel-en-Bray. Sa particularité : sa forme de cœur ! Comment résister ? L’histoire raconte que pendant la guerre de Cent Ans, les jeunes filles les offraient pour ravir le cœur des soldats anglais ! Il a obtenu son AOC en 1969 et sa pâte molle à la légère amertume et sa croûte fleurie n’ont jamais cessé de séduire les gourmands depuis !

Le Livarot en puissance

 

 

 

 

 

 

 

Voilà encore un fromage qui porte le nom d’une ville du Calvados ! C’est un fromage au lait de vache qu’on mentionne depuis le XVIIe siècle. Le livarot était à la base un fromage de garde que l’on conservait de 4 à 6 mois. Son parfum devait être… musclé ! Son destin était intimement lié à celui du beurre car les fermiers fabriquaient avec le lait de vache, soit du beurre, soit du livarot, qui était un fromage maigre riche en protéines. Une production très locale qui s’est ensuite répandue. Entouré de lanières végétales appelées « laîches », c’est un fromage à pâte lavée de couleur orangée que l’on déguste de mars à décembre. Un vrai délice ! Pour l’anecdote, ces 5 lanières lui valent le surnom de « Colonel ».

 Tous fans de Pont l’évêque

 

 

 

 

 

Conçu par des moines cisterciens au XIIe siècle, voilà encore un fromage qui porte le nom de sa ville. C’est un fromage de vache (Normandie oblige !), fabriqué avec du lait frais non acide et originaire du Pays d’Auge. Il faut 3 litres de lait pour le fabriquer après cuisson à 40° et ajout de présure. Il a obtenu son AOC en 1972. Il était autrefois appelé « l’angelot » puis prend son nom final au XVIIe siècle. Sa pâte molle est raffinée et douce et sa croûte lavée blanchâtre. « Tout le monde également l’aime car il est fait avec tant d’art que, jeune ou vieux, il n’est que crème », disait un poème en 1622 !

Le Camembert

 

 

 

Sans nul doute le plus célèbre des fromages normands, le « camembert DE Normandie » (appellation officielle garantissant un fromage authentique) est un fromage à pâte molle au lait cru et moulé à la louche. Sa croûte dite « fleurie » cache une pâte de couleur ivoire à jaune clair et sa saveur légèrement salée et lactée devient plus franche et fruitée avec l’affinage. Oubliez le vin rouge et dégustez-le plutôt avec un cidre brut, voire avec un Pommeau, et accompagnez-le d’un pain de campagne, ou pourquoi pas d’un pain d’épices, de fruits secs ou de gelée de pomme. Sortez des sentiers battus et n’hésitez pas à le proposer en fondue, dans des petits feuilletés ou même dans un risotto.

Pavé d’Auge

 

 

 

 

Cette pâte molle à croûte lavée est considérée comme l’ancêtre du Pont-l’Evêque. On le surnomme d’ailleurs parfois le « double Pont l’Évêque » car il est plus épais. Affiné entre 1 et 4 mois, il dégage une odeur et une saveur assez typées. Sa croûte rosée est quadrillée par la marque des grilles sur lequel il est affiné et sa pâte de couleur beige présente de petits trous. Coupé en dés et mélangé à du fromage blanc, il constitue la base d’une farce pour des pommes de terre, mais vous pourrez également le mêler à des épinards pour concocter un feuilleté ou un gratin parfumé !

 On passe en cuisine:

 

L’avantage avec les fromages normands, c’est qu’on les déguste aussi bien nature avec une bonne baguette que dans des recettes savoureuses et subtiles.

Pour commencer, on peut les décliner en sauces en faisant fondre un demi fromage coupé en petits morceaux dans un demi-litre de crème liquide entière à feu très doux. Que ce soit avec du livarot, du pont l’évêque ou du camembert, le résultat est bluffant. Servez-vous de ces sauces pour accompagner une viande blanche ou du veau grillé. Et ajoutez une pincée d’herbes fraîches avant de déguster.

 

 

 

 

Le pont l’évêque est également délicieux sur des tartines chaudes à la façon des bruschettas italiennes. Faites-le toaster 5 min à four chaud et recouvrez-le de salade croquante avant dégustation.

Pour le neufchâtel et sa saveur si particulière, pourquoi ne pas le dorloter dans une tarte chaude ou dans une salade croquante accompagnée de radis, de pommes et d’amandes torréfiées ?

 Spécialités sucrées :

 

 

Pour les petites ou les grandes occasions, pour le plaisir des yeux et des papilles, voici notre sélection de produits sucrés et de spécialités normandes incontournables qui sentent bon le beurre, la pomme et le caramel. Bon appétit !

 

Les biscuits de l’abbaye, l’idéal pour le café

 

 

Dans l’Orne, la biscuiterie de L’Abbaye propose depuis 1909 une gamme complète de biscuits, sablés et galettes. On connaît l’incontournable Trouvillais au citron, aux fruits rouges ou à la pomme. Puis on pense au « Carré normand » ou au « Petit normand » qui sont de belles madeleines de Proust nous rappelant nos souvenirs d’enfance.

 

 

 

 

 

Plus récemment, une gamme « Green Up’ » a vu le jour : des recettes bio 100% végétales, 100% énergie, à base de graines de chia, de spiruline ou de thé matcha. Détail qui a son importance : la biscuiterie travaille essentiellement en lien avec des producteurs normands : farine de blé, le beurre et la crème d’Isigny A.O.P., caramel, etc.

 Les caramels d’Isigny, 100 % plaisir

 

 

 

 

 

 

Difficile de résister à l’appel des Caramels d’Isigny. Fabriqués à partir de matières premières locales, dont le fameux beurre d’Isigny AOP (Appellation d’Origine Protégée), ces bonbons pleins de douceur font l’objet d’une préparation et d’une cuisson minutieuses. Leur naissance à Isigny-sur-Mer remonte aux années 1930.

 

 

 

 

La ville, déjà réputée dans la production de produits laitiers, se trouve une nouvelle spécialité. Et quelle spécialité ! Aujourd’hui, les fameux caramels tendres d’Isigny se déclinent en 70 variétés, et même en pop-corn !

La confiture de lait, onctuosité et gourmandise

 

 

 

La confiture de lait fait partie des spécialités normandes sucrées. Elle est le résultat d’une (très) longue réduction du lait, qui, mélangé à du sucre, prend l’aspect d’une confiture crémeuse à souhait. À déguster à la petite cuillère (avec modération !), en tartines, sur des crêpes, ou à intégrer à des recettes de desserts.

 

 

 

Le doute demeure quant à la véritable origine de ce que l’on appelle aussi le « dulce de leche ». Une légende raconte qu’au XIXe siècle, un cuisinier de Napoléon avait oublié le lait sur le feu et qu’il avait découvert une pâte onctueuse aux notes caramélisées.

 L’irrésistible madeleine jeannette

 

 

 

Jeannette, c’est une belle histoire rythmée de rebondissements. En 2015, les salariés, avec le soutien d’investisseurs et d’un financement participatif, réussissent à sauver l’entreprise. Et ils ont eu raison. Depuis, tous les jours, une tonne de madeleines est produite. La gamme s’est enrichie allant des classiques aux fruits rouges ou au chocolat à des madeleines plus originales à base de gingembre ou de rose. Elle est juste délicieuse trempée dans une tasse de café ou de thé.

Le sucre de Rouen, ce sucre d’orge normand

 

C’est une spécialité rouennaise datant de 1592, imaginée par un apothicaire comme remède à la mélancolie et pour guérir les maux de gorge. C’est un mélange de sucre, de sirop de glucose, de compote, de jus de pomme et d’eau. L’ESAT (Etablissement et service d’aide par le travail) du Pré de la Bataille assure sa fabrication artisanale. Douze personnes produisent chaque année 3 tonnes de sucres de Rouen.

 

La traditionnelle tarte normande aux pommes

 

 

C’est l’alliance parfaite d’une pâte brisée (ou sablée), de pommes, d’un appareil à base de crème fraîche et de poudre d’amandes, et d’une délicate touche de Calvados. Le meilleur de la Normandie réuni en un dessert gourmand et fondant. La traditionnelle tarte normande aux pommes continue de faire chavirer les cœurs. Et on comprend pourquoi ! A retrouver dans les boulangeries-pâtisseries de Normandie et d’ailleurs ou bien à réaliser directement à la maison. Vous ne serez pas déçus !

 

Le dessert normand à découvrir : la teurgoule

La teurgoule, c’est quoi exactement ? Un dessert traditionnel normand, sorte de riz au lait parfumé à la cannelle. Le riz cuit pendant de longues heures dans un plat adapté, en grès. La teurgoule se déguste froide, tiède ou chaude. Un conseil avant de la manger chaude, tout juste sortie du four : soyez patients. En effet, la teurgoule viendrait de l’expression « se tordre la goule (le visage) », car l’on se dépêchait de la manger au risque de se brûler. Une fois le plat entamé, il est difficile voire impossible de s’arrêter !

 

Les boissons normandes :

 

 

Le tout accompagné d’un bon verre de cidre, de poiré, de pommeau ou, plus « costaud », de Calvados. Dans les restaurants, vous n’échapperez pas au trou normand, véritable pause digestive. Tout un patrimoine gastronomique, peuplé de produits AOP (Appellation d’origine protégée) et AOC (appellation d’origine contrôlée), à explorer. Le tout à consommer avec modération.

Cidre normand

 

 

 

Le Cidre est véritablement l’alcool le plus connu, le plus apprécié et le moins calorique au monde.

Signe d’excellence, le cidre de Normandie se propose désormais comme un alcool de dégustation auprès des palets avertis. Découvrez toutes les facettes et subtilités de son tourbillon de fraîcheur.

Poiré normand

 

 

Le poiré est une boisson alcoolisée effervescente, similaire au cidre, de couleur jaune pâle à jaune doré, obtenue par fermentation du jus de poire issu de variétés spécifiques de « poires à poiré ». Sa fabrication est inscrite à l’inventaire du patrimoine culturel immatériel en France en 2019.

 

Pommeau de Normandie

 

Le pommeau de Normandie est un alcool apéritif de type mistelle obtenu par l’assemblage de jus de pommes non fermenté et de calvados.

Calvados

 

 

 

 

Le calvados est une eau-de-vie de Normandie obtenue par distillation de cidre ou de poiré.

le Calvados a obtenu l’AOC en 1942 ?
Cependant une simplification de l’appellation en 1984 reconnaît 3 grandes aires de productions. Le Calvados, Le Calvados pays d’Auge et le Calvados Domfrontais. Le Calvados provient de la distillation(simple ou double) de cidre obtenu à partir de pommes de Normandie. Le Calvados pays d’Auge provient de pommes du pays d’Auge. Le Calvados Domfrontais à la particularité de provenir de pommes du Domfrontais, mais aussi de poires (pour minimum 30 %).Un grand représentant du Domfrontais est le Calvados Lemorton.