Boutiques gourmandes

Une petite liste  des commerces les plus anciens de Paris

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Brocanteurs, boulangers, restaurants, magasins de jouets… Qu’est-ce que toutes ces enseignes ont en commun ? Leur grand âge Si certains reprochent à Paris d’être une ville-musée, ce n’est pas qu’à cause de la Tour Eiffel, du Louvre, de la Cathédrale Notre-Dame et autres édifices religieux.

 

 

C’est aussi pour les boutiques, les restaurants et cafés anciens qui jalonnent la ville, comme autant d’œuvres d’art protégées des ravages du temps !

 

 

 Voici une petite liste  des commerces les plus anciens de la capitale, ces décors de cartes postales en noir et blanc, à découvrir : 

 

 

 

La Tour d’Argent

 

 

 

Ce restaurant sis 15 Quai de la Tournelle 75005 Paris, est l’un des plus vieux d’Europe dit-on, est une institution parisienne. Au départ c’était une hostellerie (ou un négoce de vin, personne ne sait vraiment), ouvert par un chef, monsieur Rourteau en 1582.

Son nom fait référence au château de la Tournelle qui lui faisait face (situé en bord de Seine et aujourd’hui disparu), dont l’une des tours avait, le soir, des reflets argentés.

 

C’est à la Tour d’Argent que la fourchette (originaire d’Italie) fait son apparition, inaugurée par le roi Henri IV. Détruit puis reconstruit en 1830, le restaurant a connu de nombreux propriétaires prestigieux : le chef personnel de Napoléon, Lecoq. Frédéric Delair, qui a fait connaître le fameux « Caneton Tour d’Argent » qui fait depuis la renommée du restaurant, et enfin André Terrail, dès 1911.

C’est son petit fils qui gère aujourd’hui les lieux.

Rarissime

 

 

 

Ce magasin, situé au 18 rue Saint-Roch 75001 Paris était autrefois un salon de coiffure qui aurait été fondé en 1630.

En 1638 il devient une boutique d’antiquités. 380 ans plus tard, elle existe encore, accrochée à l’un des murs de l’église Saint-Roch, elle-même construite à partir de 1653. La devanture en bois peint et l’escalier hélicoïdal du 17ème siècle en fait un endroit vraiment hors du temps, où l’on prend plaisir à fouiller à la recherche de trésors cachés.

Ouverte en 1638, Rarissime est la plus ancienne des boutiques d’antiquaire de Paris ! Les chineurs apprécient l’authenticité du lieu, qui sort du lot grâce à son exiguïté et son bel escalier rare du 17ème siècle, et viennent encore aujourd’hui y faire de bonnes affaires.

La Petite Chaise

 

 

 

Un autre très vieux restaurant parisien La Petite Chaise 75007 Paris, qui lui aussi, était au départ la boutique d’un marchande de vin : Georges Rameau.

Le nom de l’établissement lui vient du vieux français « chèze » qui signifiait maison.

Ouvert depuis 1680, on y dégustait des poissons de la Seine, du gibier des plaines de Grenelles et de fameux clients vinrent s’y attabler à toutes époques, notamment Philippe d’Orléans, Châteaubriand ou encore Toulouse Lautrec. La Petite Chaise fut même le QG d’un étudiant bien connu des français : François Mitterrand.

Le Procope

 

 

 

C’est le plus ancien café-restaurant de Paris.

Le café, boisson récemment importée par l’émissaire du sultan ottoman Mehmed IV, peine à se faire une place à Paris.

Á cette époque, un sicilien, Francesco Procopio dei Coltelli ouvre son établissement, en 1686, au 13 rue de l’Ancienne-Comédie 75006  Paris.

Le lieu devient vite l’un des café littéraire les plus en vogues, avec des clients comme Voltaire ou Rousseau. Sous la Révolution, le Procope est le point de réunion de Danton, Marat ou encore Robespierre. La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 est reproduite sur les murs de l’une de salles.

Avec ses grands lustres et son mobilier en acajou, ce lieu ouvert en 1689 a attiré les plus grands artistes et philosophes. Il n’attend plus que vous !

Pharmacie Saint Honoré

 

 

 

La plus vieille pharmacie de Paris est sise au 115 rue Saint Honoré 75001 et inscrite aux monuments historiques depuis 1962.

Cette pharmacie aurait été ouverte en 1712 puisque le comte de Fersen y achetait son encre sympathique.

En 300 ans, l’établissement a donc vu défiler un nombre important de pharmaciens…, on retient la présence de Louis Claude Cadet de Gassicourt (1731-1789), chimiste réputé et membre de l’Académie des Sciences.

Ce bel immeuble, probablement du XVII ème, à quatre étages, a une belle façade ornée d’une inscription gravée dans la pierre «Fabrique d’extraits évaporés dans la vapeur et dans le vide ».

Á l’intérieur est préservé un plafond peint et une horloge sur décor noir et doré « dépôt unique de la digitale cristallisée » entre Galien et Hippocrate

À La Civette

 

 

 

Voici le plus ancien bureau de tabac de Paris, fondé en 1716. Son nom fait référence à un rongeur, la civette, dont le musc fixait les arômes des parfums, et servait à la fabrication des cigares. Le magasin doit sa renommée à la Duchesse de Chartres, épouse de Louis-Philippe d’Orléans, qui, en 1754 déclara qu’on y vendait « le meilleur tabac de Paris ». Grâce à son sous-sol voûté, vestige de la Chapelle du premier Hôpital des Quinze-Vingt avant son transfert rue de Charenton, ce tabac dispose d’une cave naturelle d’humidification de cigares. Cette dernière vit passer des grands noms : Voltaire, Georges Sand, Benjamin Franklin, Bonaparte, Winston Churchill…

 Bref, le 177 rue Saint-Honoré 75001 Paris est un lieu mythique.

Stohrer

 

 

 

Cette pâtisserie, ouverte en 1730, est la plus ancienne de la capitale. C’est le franco-polonais Nicolas Stohrer, pâtissier officiel de Maris Leszczyńska, épouse du roi Louis XV qui la créa. Il est aussi l’inventeur du Baba au rhum (originellement appelé « Ali Baba » en référence aux Contes des Mille et Une Nuit) ; un dérivé d’une brioche sèche, met traditionnel polonais. C’est au 51 rue de Montorgueil 75002 qu’ouvre la boutique, décorée au 19ème siècle par Paul Baudry et aujourd’hui partiellement inscrite aux Monuments Historiques.

On y va pour admirer ses belles peintures murales et les décors du plafond, mais surtout pour goûter le baba au rhum, la spécialité de la maison !

Laverdure et fils

 

 

 

 On ne connaît pas l’adresse exacte de la maison, mais des archives mentionnent la présence de ce marchand d’art et de couleurs dans la rue dès le milieu du 17ème siècle.

La devanture en bois et l’enseigne en fer forgé indiquent en premier l’ancienneté du lieu. Derrière les vitrines pittoresques, on découvre des bocaux de pigments colorés, des pots en verre contenant de l’ambre ou de l’ammoniaque. Si l’intérieur est moderne (la maison est toujours spécialiste des fournitures pour les métiers d’art), l’extérieur à lui seul vaut le détour. 58 rue Traversière, 75012.

Parapluies Antoine

 

 

 

La Maison a été fondée en 1745, non loin du Pont Neuf. Ayant déménagé depuis, elle se trouve dans la même boutique depuis 1885, au 10 Avenue de l’Opéra, dans le 1er arrondissement. On trouve chez Antoine un choix de cannes ou parapluies, mais aussi des éventails, des foulards et des gants. C’est là qu’on trouve le plus léger des parapluies pliants !

À La Mère de Famille

 

 

 

Il suffit de pénétrer dans la boutique, au 35 rue du Faubourg Montmartre 75009 Paris, pour comprendre… Comptoir et guichet en bois, lustres en métal, carreaux anciens… C’est un véritable saut dans la Belle Epoque. Répertoriée Monument Historique, la plus vieille confiserie de la capitale existe depuis 1761. Créée par Pierre Jean-Bernard, un jeune épicier originaire de Coulommiers, la Maison compte aujourd’hui 11 magasins dans tout Paris, en plus de la boutique historique.

 En 2017, l’enseigne rachète Stohrer et ouvre une boutique en l’honneur des deux Maisons, dans le 7 ème arrondissement.

 Au Plat d’Etain

 

 

 

Ce magasin, spécialisé dans les soldats de plomb et figurines de collection se trouve au 16 rue Guisarde 75006 Paris.

Le Général de Gaulle était, enfant, un adepte de la boutique. Depuis 1775, toute l’histoire défile en miniature dans les vitrines du magasin et les collectionneurs y trouvent toutes les plus grandes marques, de CBG Mignon à Tradition of London en passant par Marlborough… 

Aujourd’hui, les clients viennent du monde entier pour acheter ces jouets anciens qui n’ont pas pris une ride.

À l’époque où Toys’r’us n’existait pas, Charles de Gaulle, alors enfant, venait y acheter ses petits soldats de plomb ! C’est dire si cette petite boutique de figurines de collection, située près de l’église Saint-Sulpice dans le 6ème arrondissement, a de belles histoires à raconter. Depuis 1775, année de son ouverture, rien n’a bougé !

Debauve et Gallais

 

 

 

Sur leurs tablettes de chocolat, on peut lire : « Chocolatier des rois de France ». L’histoire de la Maison commence en effet en 1779, alors que le pharmacien ordinaire du roi, Sulpice Debauve, décide de mélanger un médicament contre le mal de tête à du beurre de cacao, afin que sa patiente (un brin difficile) accepte de se soigner.

Cette patiente n’est autre que Marie-Antoinette, qui, conquise par la recette de ces petites médaillons, leur donne le nom de « Pistoles de Marie-Antoinette ». Les premiers chocolats à croquer sont nés. Sulpice devient par la suite chocolatier officiel de Louis XVI, puis obtient le brevet de chocolatier du Premier Consul Napoléon. Il crée la Maison Debauve & Gallais avec ses neveux et ouvre, en 1800, sa première boutique. Depuis 1817, cette chocolaterie d’exception se trouve rue des Saints Pères 75007 Paris.

« Chocolaterie des anciens rois de France » peut-on lire sur la devanture de cette boutique, pas peu fière d’avoir régalée Marie-Antoinette avec ses médaillons en chocolat, les fameux « pistoles ». En 1800, c’est Sulpice Debauve, l’ancien pharmacien de Louis XIV qui fonde la Maison. Quand on vous dit que le chocolat, c’est le meilleur des médicaments…

Pâtisserie Dalloyau

 

 

 

Si la première maison de gastronomie Daloyau ouvrit ses portes en 1802 au 101 rue du Faubourg Saint-Honoré, 75008 Paris, la réputation de la famille était assise depuis des décennies déjà, puisque Charles Dalloyau s’était fait remarquer par Louis XIV, devenant le premier de plusieurs générations à servir la cour royale. Installé rue du Faubourg Saint Honoré, à son adresse actuelle, il inventa le prêt-à-emporter, service de traiteur de luxe.

 Ses spécialités étaient et restent les pâtisseries, et la maison revendique d’ailleurs l’invention de l’Opéra, de la Feuille d’Automne, et du Mogador. La boutique originelle est également un salon de thé et un restaurant, mais dont le décor est aujourd’hui parfaitement moderne.

C’est que le premier membre de la famille à connaître le succès était Charles Dalloyau, dont le roi Louis XIV appréciait particulièrement les petits pains : la famille travailla ainsi à la cour de France sur plusieurs générations.

 À l’Oriental

 

 

 

Que vous soyez fumeur ou non, ce magasin ne vous laissera pas indifférent. Ouvert en 1818 dans les Jardins du Palais Royal 75001, on y trouve des articles de fumeurs, des pipes et autres antiquités. Repris en 1999 par Rakel Van Kote, elle emploie aujourd’hui trois artisans et a transformé l’échoppe en une véritable caverne d’Ali Baba. Parmi sa collection, on peut voir la pipe de Georges Brassens ou des boîtes à cigares de l’époque Napoléon III. Et à en croire les photos fièrement exposées sur le comptoir, l’endroit attire du beau monde…

Et cela tombe bien puisqu’à Paris se trouve une petite boutique consacrée à l’instrument, où l’on trouve des pipes en ivoire et en écume de mer de toutes les formes depuis 1818 !

Dans les élégantes galeries du Jardin du Palais Royal, se cache un petit magasin étonnant, insolite à plus d’un titre. D’abord, il existe depuis 1818, ce qui en fait l’un des plus anciens établissements de la capitale. Ensuite, il dispose d’un espace très réduit et très rempli : c’est un véritable bric-à-brac, comme l’annonce la vitrine, emplie de pipes en tous genres, disposées sans dessus-dessous.

 Les fumeurs comme les autres s’arrêtent souvent pour admirer ce capharnaüm étonnant, d’où jaillissent des têtes sculptées dans l’ivoire ou le bois. A l’intérieur, on ne trouve pas seulement des pipes, mais aussi plein d’objets en lien avec le tabac, un véritable petit musée en somme, qui expose des tableaux, des gravures, des fume-cigarettes ou des pots à tabac.

À l’Olivier

 

 

 

À l’Olivier était à l’origine une entreprise de conditionnement des huiles alimentaires, fondée en 1822 rue de Rivoli. Afin de se rapprocher des producteurs, elle déménage à Nice en 1978 mais conserve sa boutique originelle dans la capitale, qui vend aujourd’hui une large gamme d’huiles d’olive, extra-vierge, nature ou aromatisée, en bouteille ou en bidons. Plus généralement, le magasin propose des produits d’épicerie fine et de cosmétiques dont le point commun est d’évoquer la Provence et de présenter des emballages raffinés.

Si aujourd’hui la boutique sise au 23 rue de Rivoli, 75004 Paris présente un décor tout à fait moderne, il n’empêche qu’elle a gardé son emplacement d’origine, depuis 1822. Spécialiste de l’huile d’olive et des produits à l’huile d’olive, la maison vend plus généralement des produits alimentaires ou cosmétiques à base de produits du sud de la France. Épicerie fine aux allures de demeure élégante et champêtre, elle est un bon endroit pour trouver un cadeau à des gourmands ou pour agrémenter ses plats quotidiens de vinaigres ou huiles aromatisés.

Deyrolle

 

 

 

 

La maison Deyrolle  46 rue du Bac, 75007  Paris est une institution dans le domaine des sciences naturelles et de la pédagogie… depuis 1831 ! Aujourd’hui, sa grande réputation vient de son côté « cabinet de curiosité », de ses objets éclectiques et surtout de ses talents d’entomologie et de taxidermie (rassurez-vous, aucun des animaux du magasin n’a été tué : tous été récupérés, après une mort naturelle, auprès d’un zoo, d’un parc ou d’un cirque) !

On n’a pas tous envie d’exposer des bêtes empaillées chez soi, mais cela ne nous dispense pas d’aller faire un tour chez Deyrolle, le premier taxidermiste de Paris, ouvert depuis 1831. Vous verrez, on se croirait dans un musée d’histoire naturelle dans cette boutique du quartier Saint-Germain-des-Prés…

Mercerie Ultramod

 

 

En 1832, c’était une jolie boutique de chapeaux sise au : 4 Rue de Choiseul, 75002 Paris. Mais dès les années 1920, ce lieu a consacré son activité à la vente de produits de mercerie. Près de 100 ans après, on y achète toujours boutons, fils, tissus et accessoires et y retrouve encore son comptoir en bois et sa vieille caisse enregistreuse.

Un nouveau magasin de chapeaux appelé Ultramod a ouvert ses portes rue de Choiseul en 1832. Ce quartier était le centre des magasins de chapeaux et des fournitures de modistes du Paris du XIXe siècle. Les Parisiennes à la mode connaissaient l’importance d’un bon chapeau, ce n’était pas un accessoire après coup ou de dernière minute, c’était le couronnement de leur ensemble. Une visite chez la modiste nécessitait du temps, du bon goût et de la confiance entre la cliente et la vendeuse. La consultation de conception a été longue dès le départ, à cette époque les femmes pouvaient avoir quatre à cinq changements de tenue par jour et un chapeau porté à l’Opéra ne convenait pas à une promenade dans le jardin des Tuileries. D’autres décisions ont suivi; la forme du chapeau, le matériau de base, la palette de couleurs et enfin les accessoires ; plumes, fleurs, rubans, dentelles, tulle.

 Le Bon Marché

 

 

Inspiration du Bonheur des Dames de Zola, Le Bon Marché 24 rue de Sèvres, 75007 Paris  est le tout premier grand magasin moderne au monde ! Il a ouvert ses portes en 1852 et devient rapidement populaire pour des innovations telles que les forfaits sur étiquettes, les échanges, les remboursements et les ventes… bref, une toute nouvelle manière de vendre ses produits !

Pâtisserie Ladurée

 

 

 

C’est l’une des enseignes françaises les plus connues à l’étranger, pour ses macarons notamment. Le salon de thé Ladurée de la rue Royale est l’un des premiers à avoir été ouvert en France. Dans la salle du rez-de-chaussée, on peut déguster des macarons ou des pâtisseries dans un cadre d’époque, avec plafonds et murs peints, poutres apparentes, miroirs et chaises en bois. En bref, si ce n’est la présence de nombreux touristes notamment japonais, on se croirait revenus au temps de sa création, dans un salon à l’ambiance mondaine et feutrée.

Tout commença en 1862, lorsque Louis Ernest Ladurée, minotier originaire du sud-ouest, ouvrit une boulangerie, au 16 rue Royale 75008.

En 1871, alors que le baron Haussmann offrait à la capitale un nouveau visage, un incendie permit la transformation de la boulangerie en pâtisserie.

La décoration fut confiée à Jules Cheret, célèbre peintre affichiste, qui s’inspira des techniques picturales utilisées pour les plafonds de la Chapelle Sixtine et de l’Opéra Garnier. Il décora ainsi les plafonds d’anges joufflus, notamment de « l’ange Pâtissier », qui inspira plus tard la charte graphique de la maison, aujourd’hui connue dans le monde entier pour son élégance discrète et ses couleurs pastel.

Les cafés deviennent sous le Second Empire les lieux de rendez-vous de la haute société parisienne, a fortiori dans le luxueux quartier de la Madeleine : sous l’égide de Jeanne Souchard, épouse d’Ernest Ladurée et fille d’hôtelier, la pâtisserie Ladurée devient aussi un café. C’est la naissance de l’un des premiers salons de thé de la capitale.

 La Maison Hédiard

 

 

 

La très fameuse épicerie fine a ouvert sa boutique 21 Place de la Madeleine, 75008 en 1870, 16 ans avant son concurrent Fauchon ! Ferdinand Hédiard y vendait des thés, cafés et épices venus du monde entier, des colonies françaises et anglaises. On aime le caractère ancien de la boutique, et les merveilles qu’elle y vend encore !

Charvet

 

 

 

Située sur le très très chic 28 place  Vendôme, 75001 Paris depuis 1877, la maison Charvet (qui elle existe depuis 1838) est le plus ancien fabricant de chemises du monde !

Caves Legrand

 

 

 

 

À  l’origine en 1880 les caves Legrand situées au 1 rue de la Banque, 75002 est un  caviste, cette maison est aujourd’hui toujours spécialiste du vin (elle organise de nombreuses dégustations), mais aussi une épicerie fine, qui propose des produits sucrés et salés, vendus dans des emballages à l’ancienne.

Le magasin vaut le coup d’œil pour son décor d’origine, avec comptoirs et présentoirs en bois, carrelage au sol, confiseries remplissant de grands pots de verre. Le choix est assez large et raffiné, et la maison reste l’un des meilleurs cavistes de la capitale !

Herboristerie de la Place de Clichy

 

 

 

Infusions, huiles essentielles, miel, on y trouve de quoi rester au top de sa forme et de sa beauté de manière naturelle, depuis 1880.

Avec sa devanture ancienne, sa forte odeur de plantes, ses meubles d’apothicaire en bois et ses gros bocaux, l’immersion dans le passé est totale !

Ouverte en 1880, elle est la plus ancienne et la plus réputée herboristerie de Paris  sise 87 rue d’Amsterdam 75008 Paris, voire de France….

Jean-Pierre Haveneau, ancien propriétaire, pharmacien de métier, connaissait parfaitement tous les produits et les mélanges d’herbes.

Depuis quelques années déjà, il avait mis en place une équipe qui forte de cette expérience est là pour écouter, faire un diagnostic et vous conseiller le meilleur des remèdes à base de plantes, herbes, racines.

Tout est fait sur place : les mélanges et préparations…..

Plus de 900 références de plantes, huiles essentielles, huiles végétales et teintures mères….

E. Dehillerin

 

 

 

Depuis le 19e siècle, E. Dehillerin a fourni en ustensiles de cuisine aussi bien les Parisiens, que l’Elysée ou encore le Titanic

! Voici donc l’histoire de ce véritable ambassadeur de l’art culinaire à la française.

Tout commence en 1880 lorsqu’Eugène Dehillerin achète un magasin de quincaillerie et un atelier de chaudronnerie près des Halles. Grâce aux restaurateurs du quartier qui viennent se fournir chez lui, il a vite les moyens de s’agrandir et de racheter d’autres commerces, dont une vieille boutique créée en 1820 : il ne le sait pas encore, mais c’est ainsi qu’il permet à sa maison de s’ancrer dans 200 ans d’histoire… Effectivement, ce magasin existe toujours aujourd’hui, au 18-20 rue Coquillière, à deux pas du Palais Royal dans le 1er arrondissement !

 La Maison SCHMID

 

 

 

 Forte d’une tradition alsacienne, du savoir-faire et de la qualité des produits du terroir alsacien, la Maison Schmid  sise  76 Bd de Strasbourg, 75010 Paris transmet, encore aujourd’hui et depuis 1904, ces mêmes valeurs en proposant des produits issus des plus grandes maisons d’Alsace.

Ici depuis 1904 , c’est celle du knack, du jarret et de la palette, du kassler (filet de porc fumé) et de la langue de boeuf écarlate, du presskopf (hure de porc) et du mannerstoltz (grosse saucisse dite « fierté de l’homme »),de la mettwurst et du wädele (jambonneau), de la choucroute (nouvelle dès la fin août) et du baekeoffa, de la tartelette à l’oignon et de la tarte flambée (flammekueche), des lewarknepfle (quenelles de foie) et du fleischschnacka (escargot de viande de boeuf de pot-au-feu), des moricettes et du bretzel, du kougelhopf salé ou sucré, du pain d’épices de Gertwiller et des charcuteries griffées Tempé, du munster au lait cru au cumin ou non et de la tarte aux myrtilles. Le tout à irriguer de bières Fischer ou Meteor (en fûts de 5 litres à la pression ou en bouteille, non pasteurisée pour la seconde), de crus régionaux et d’eaux-de-vie qui accompagnent avec bonheur les agapes de la Belle Province. Une maison comme celle-là est digne de confiance.

 Confiserie Tetrel

 

 

 

La confiserie Tetrel a été créée en 1930, elle est située au 44 rue des Petits Champs 75002 Paris.

La vitrine est un ravissement pour les yeux et une torture pour les papilles. Elle est remplie de centaines de produits, bonbons, chocolats, pralines, dans des emballages transparents ou dans des boîtes aux décorations désuètes. A l’intérieur, l’accueil n’est pas toujours aimable, mais il est efficace, et le magasin vaut quoi qu’il en soit le coup d’œil, avec son sol carrelé, ses meubles en bois, et son choix large de spécialités sucrées ou salées, dont beaucoup sont à des prix raisonnables si l’on se contente de petites quantités.

 Raimo

 

 

 

L’histoire de Raimo commence en 1947 dans le Paris austère d’après-guerre …  donc plus jeune commerce de notre liste.

À l’époque monsieur Antoine Raimondo s’installe dans un petit magasin boulevard de Picpus, non loin du cinéma situé boulevard de Reuilly (démoli dans les années 1960). Raimo y restera installé jusqu’à ce jour, faisant de l’est parisien

LE lieu culte pour les amateurs de gastronomie « givrée ». Ce n’est qu’en 2008, après une longue carrière couronnée de succès, que la famille fondatrice de Raimo cède l’affaire à trois investisseurs.

Raimo est une véritable institution sise au : 59-63 Bd de Reuilly, 75012 Paris, où l’on vient déguster des classiques (vanille, café…). Les indécis ne seront pas au bout de leurs peines car plus de 150 parfums de glaces et sorbets les attendent!

Cafés Verlet

 

 

 

Cafés Verlet (1880) : Cette maison spécialiste des grands arabicas siège rue Saint Honoré depuis 1880. Si le décor a été modernisé, l’atmosphère reste chaleureuse et boisée. La boutique vend des cafés mais aussi du thé et quelques produits d’épicerie fine. C’est aussi un salon, où l’on peut déguster de nombreux thés et cafés, ainsi que des pâtisseries. Les tarifs sont assez élevés mais la qualité et la saveur des produits vendus les valent : les amateurs de thé et de café ne doivent pas hésiter à pousser la porte pour découvrir cette institution ! 256 rue Saint Honoré, 75001.

 

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