Boissons Florilège gourmand

Tour du Monde des laits de poule

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Le lait de poule aussi appelé « eggnog »  aux USA est populaire auprès de certains consommateurs.

 Mais d’où vient son origine ? Pourquoi avoir nommé cette boisson lait de poule alors qu’on sait très bien que les poules ne donnent pas de lait, mais bien des œufs !

Pour plusieurs cette boisson à base de lait, crème, de sucre, d’œufs, d’épices et d’alcool (pour les adultes seulement !) est un incontournable à l’approche des fêtes. Elle permet de se réchauffer tout en apportant un air de détente remarquable !

 

 

 

 

 

 

 

Toutefois, on ne s’entend pas sur la vraie histoire du « eggnog ». Selon certains les racines du lait de poule remontent au temps médiéval en Angleterre. À cette époque on buvait durant les fêtes une boisson appelée Posset. Le Posset était alors à base de lait chaud, d’alcool fort et de bière. C’est en 1695 que le Posset devient l’Egg flip. La boisson est alors un mélange de bière, de rhum et de sucre. Le terme Eggnog viendra par la suite grâce à une tasse en bois sculptée appelée Noggin dans laquelle on buvait des alcools forts.

Une autre version de l’histoire suggère plutôt des origines en Amérique. À une époque l’alcool le plus utilisé qui était le rhum, était aussi appelé grog. Les gens consommaient donc une boisson appelée l’egg’n grog, qui se transforma en eggnog.

Le lait de poule est fait à base de lait, de crème, de sucre et de jaune d’œuf parfumée à la noix de muscade ou à la cannelle.

Le lait de poule, surnommé eggnog dans les pays anglo-saxons, est la boisson fétiche de nombreux gourmands durant la période des fêtes de fin d’année. Ce breuvage réconfortant et revivifiant, parfait pour affronter les grands froids de l’hiver, aurait des origines médiévales. Sa composition a évolué au fil du temps mais une chose n’a cependant pas changé, la poule ne fait toujours pas de lait !

Réalisé à partir d’un mélange de jaunes d’œufs, de lait, de crème, de sucre et de quelques épices au choix, le lait de poule est autant apprécié des enfants que des adultes. Ces derniers peuvent d’ailleurs y verser quelques gouttes de rhum ou de whisky, à consommer alors avec modération.

Comme boisson réconfortante les jours de grands froids, le lait de poule devient une belle tradition à adopter dans le temps des Fêtes.

 

 

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Son nom curieux fait sourire plus d’un! On appelle cette boisson ainsi parce qu’elle est constituée d’œufs qu’on mélange à du lait, de la crème, du sucre, quelques épices et parfois un peu d’alcool.

Partager un lait de poule durant le temps des Fêtes est une tradition culinaire qui, bien que moins populaire que la classique bûche de Noël, perdure depuis des générations. On sert le lait de poule comme boisson de bienvenue durant les réunions de famille ou encore comme un ultime réconfort près d’un feu de foyer.

 

 

 

 

On attribue souvent des origines européennes à cette tradition culinaire, mais ses racines sont encore plus profondes. En effet, le lait de poule découlerait d’un breuvage médiéval – le posset – qui était en fait une boisson à base de bière à laquelle on rajoutait du lait chaud et, parfois, des épices et du sucre. Comme aujourd’hui, on conférait des vertus réconfortantes à cette boisson et on disait qu’elle avait même le pouvoir de soulager les frissons.

 

Si la recette a évolué, ses attributs restent semblables. Le lait de poule a un effet réchauffant notamment parce que beaucoup préfèrent le boire chaud, mais aussi parce qu’on peut y rajouter une rasade d’alcool brun.

Depuis ses origines médiévales, le lait de poule a été adopté et modifié dans plusieurs pays selon les cultures de la place. Son nom n’est pas partout le même. Voici quelques-unes de ses appellations :

Un signe que le temps des Fêtes est bien installé? Le lait de poule revient sur les tablettes des rayons réfrigérés des épiceries.

Tout a commencé en Angleterre, où le lait de poule était la boisson de marque de la classe supérieure.

« Vous devez vous rappeler que le Londonien moyen a rarement vu un verre de lait », explique l’auteur/historien James Humes (juillet 1997, « To Humes It May Concern »), ancien rédacteur de discours et conseiller de quatre présidents.

Il n’y avait pas de réfrigération et les fermes appartenaient aux grands domaines. Ceux qui pouvaient obtenir du lait et des œufs pour faire du lait de poule le mélangeaient avec du cognac ou du Madère ou même du xérès. » Mais il est devenu le plus populaire en Amérique, où les fermes et les produits laitiers étaient abondants, tout comme le rhum. Des Caraïbes ; il était donc beaucoup plus abordable que le brandy lourdement taxé ou d’autres spiritueux européens qu’il remplaçait aux fêtes de fin d’année de notre aïeul. »

Une création anglaise, il descend d’une boisson britannique chaude appelée posset, qui se compose d’œufs, de lait et de bière ou de vin. La recette du lait de poule (œufs battus avec du sucre, du lait ou de la crème et une sorte d’alcool) a bien voyagé, s’adaptant aux goûts locaux partout où elle a atterri :

Dans le sud des États-Unis, le bourbon a remplacé la bière (bien que nog, l’argot britannique pour la bière forte, coincé). Le lait de poule riche et fort – le plus riche et le plus fort, le mieux – n’est pas étranger aux célébrations des fêtes à la Nouvelle-Orléans, et à cette période de l’année, la boisson prend sa place aux côtés des syllabubs sur la table traditionnelle du sud.

Syllabub est un mélange moins puissant que le lait de poule mais tout aussi riche. Fabriqué avec du lait, du sucre et du vin, il est à cheval entre la boisson et le dessert liquide.

Voici un Tour du Monde des laits de poule, à savourer, à découvrir : 

 

 

 

  

 

Advocaat

 

 

 

 

 

Proche parent du lait de poule, l’advocaat nous vient tout droit des Pays-Bas ! Cette boisson alcoolisée néerlandaise traditionnelle est préparée avec des œufs, du sucre et de l’eau-de-vie. Elle est très souvent enrichie de miel, de vanille, de crème ou de lait. Souvent appelé « lait de poule hollandais », l’advocaat ressemble plus à une crème anglaise à l’alcool, avec une texture de pudding.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser l’advocaat sont : jaunes d’œufs, blanc d’œufs, sucre glace/impalpable, sucre vanillé, boîte de lait concentré sucré, alcool à 90°C…

Biblia con pisco

 

 

 

 

Au Pérou, les fêtes sont célébrées avec une biblia con pisco, un lait de poule à base d’eau-de-vie de marc péruvienne appelée pisco.

Une des plus grandes qualités de l’être humain est son sens de l’humour. Si vous vous sentez offensés par toute référence à la religion chrétienne, nous vous prions de prendre une bonne grande respiration et de changer de page.

Oui, je sais que les fêtes sont passées.  La question du petit Jésus et du Père Noël est plus ou moins réglée jusqu’à l’année prochaine. Vous avez probablement bien mangé, bien bu et bien fêté. Mais pour ne pas perdre le rythme, voici un cocktail ma foi (oui, oui, la foi chrétienne) délicieux.

Bien sûr, lors d’un voyage au Pérou, il faut absolument goûter au classique pisco sour, mais les possibilités de combinaisons avec le pisco sont pratiquement infinies. Forcément, quand il n’y a que des bons ingrédients, ça goûte le bonheur. Son nom ? La Biblia, ou la Bible. Rien de moins !

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la biblia sont : jaune d’œuf, porto, pisco, lait concentré,  crème de cacao, cubes de glace, cannelle…

Biersuppe

 

 

 

 

Les Allemands font un lait de poule ou plutôt une soupe aux œufs avec de la bière (Biersuppe).

la soupe à la bière est une spécialité régionale d’Alsace-Moselle (Biersupp) connue depuis trois siècles1 ; on la consomme également dans le Nord, mais aussi en Allemagne, en Tchéquie et en Belgique (Malmedy, Bruxelles et Liège).

 Elle était tout autant un plat du pauvre qu’un plat servi aux nobles2 ou au clergé. En effet, les abbayes la confectionnaient et la servaient car elle avait des vertus hygiéniques et médicinales, à la façon d’un grog, notamment en saison froide, de même que la bière était servie avantageusement l’été, évitant la consommation d’une eau fétide.

On parle également de « potage des brasseurs » dans les abbayes trappistes belges.

On en relève mention en 1742 dans Le Cuisinier moderne de Vincent La Chapelle qui en donne trois recettes, dont l’une (dénommée pompernicle) est à base de pain râpé et frit au beurre, jeté dans de la bière à laquelle on ajoute du sucre, de la cannelle, un zeste de citron vert et du vin du Rhin pour la cuire avant de la lier avec des œufs, une autre étant faite à partir de bière blanche3.

La soupe à la bière assaisonnée de sucre se dit en anglais Sugar Sops en 1711.

Dans la Suède du XVIIIe siècle, la soupe à la bière s’appelle Bierenbroot et se mange au déjeuner5.

Dans la région de Liège, la soupe à la bière est la boleûte6 à laquelle on ajoute des raisins de Corinthe7. On retrouve également dans cette région la soupe aux chicons à la bière.

À Bruxelles, deux types de soupe y étaient faites au sein des familles populaires avec le Faro (bière particulièrement douce et sucrée). L’une de ces soupes était salée… l’autre sucrée.

En Alsace-Moselle et dans le nord de la France, la Biersupp est préparée à partir de bouillon de volaille, de bière, d’oignon et de noix de muscade…

Coquito

 

 

 

 

Le lait de poule s’appelle coquito à Porto Rico, où, sans surprise, le rhum est la liqueur de choix (comme c’est le cas de nos jours pour de nombreux amateurs de lait de poule aux États-Unis). Là, la boisson à l’attrait supplémentaire d’être préparée avec du jus de noix de coco frais ou du lait de coco. Le coquito est une boisson un peu comme un lait de poule mais sans oeuf, pour les Antillais il pourrait s’apparenter, à un punch coco mais moins sucré, enfin c’est mon avis.

Il se boit durant les fêtes de fin d’année et est servi bien frais.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le coquito  sont : lait de coco, crème de coco, lait concentré sucré, essence de vanille, rhum blanc, cannelle en poudre…

Eggnog ou lait de poule nord-américain

 

 

 

 

 

Ce n’est pas là une boisson très raffinée, mais elle n’en est pas moins délicieuse ! C’est le cocktail incontournable et emblématique de Noël aux Etats-Unis et au Canada. Le lait de poule est un mélange de lait, de jaunes d’œufs, de sucre et d’alcool. Quel alcool, me demanderez-vous ? Et bien, cela dépend d’où vous vivez et de ce que vous aimez ! Vous pouvez choisir du bourbon, du rhum, du brandy ou encore du whisky.

L’origine du lait de poule fait débat, mais il est généralement admis qu’il descend en ligne directe d’une boisson médiévale britannique : le posset. Ce dernier était confectionné avec du lait chaud caillé au vin ou à la bière, aromatisé avec des épices, et était utilisé comme remède contre le rhume et la grippe.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser l’eggnog ou lait de poule nord-américain  sont : gros jaunes d’œufs, sucre cristallisé, crème fouettée épaisse, lait, muscade moulue, sel, extrait de vanille, cannelle moulue, alcool…

Eierpunsch

 

 

 

 

En Allemagne l’eierpunsch (littéralement « punch aux œufs  ») est le nom allemand donné à une boisson alcoolisée chaude et sucrée à base d’œufs semblable au lait de poule. C’est généralement une boisson d’hiver et peut être trouvé servi sur les marchés de Noël populaires d’Allemagne et d’Autriche. L’Eierpunsch est composé de jaunes d’œufs, de sucre, de vin blanc et de vanille. Parfois, de la crème ou de la crème pâtissière peuvent être ajoutées.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser l’eierpunsch sont : avocat, vin blanc, paquet  de  sucre vanille, Rhum, crème fouettée…

Rompope

 

 

 

Le lait de poule mexicain, connu sous le nom de rompope, a été créé dans le couvent de Santa Clara dans l’État de Puebla.

La recette de base est augmentée d’une forte dose de cannelle mexicaine et de rhum ou d’alcool de grain, et la boisson qui en résulte est sirotée comme une liqueur.

Le rompope est une liqueur mexicaine préparée à partir de jaune d’œufs de poule, vanille, cannelle, amande moulue, lait de vache, sucre et alcool.

Syllabub

 

 

 

Le syllabub est un dessert traditionnel de Grande-Bretagne aromatisé et sucré à base de crème caillée au jus de fruit, au cidre ou au vin doux (tel que cognac, porto ou xérès). Selon les variantes, il peut en outre comporter du blanc d’œuf cru ou de la gélatine. Son origine remonte à l’Angleterre du XVIIe siècle, il évolue de la simple boisson faite à partir de lait caillé pour devenir un dessert plus élaboré et délicat.

L’étymologie de ce terme est incertaine, trois thèses sont avancées :

du vieux norrois síl / syle / syell (« passoire utilisée pour filtrer le lait »)

du néerlandais sulle (« paille, chalumeau ») et buych (« panse »), se rapportant à l’époque où les syllabubs étaient le plus souvent dégustés à l’aide d’une paille dans des récipients ventrus

du nom d’un vin produit à Sillery dans la Marne, et bub, forme abrégée de bubbles (« bulles ») en anglais.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le syllabub sont : zeste de citron, jus de citron de Menton,  sucre glace, vin doux (Maury, banyuls, muscat…), crème liquide, yaourts brassés,  galettes bretonnes…

Tamagozake

 

 

 

Les japonais ont aussi leur version, le tamagozake, qu’on préconise quand le rhume ou la grippe menace. C’est très vite préparé et délicieux, donc n’hésitez pas à le préparer, que ce soit pour lutter contre un coup de froid ou pour proposer une boisson originale à vos invités après une promenade dans la neige! Tamagozake  est une boisson japonaise composée de saké chauffé, de sucre et d’un œuf cru. Il se traduit par « saké aux œufs », étant composé du kanji tamago (œuf) et du saké.

 Les ingrédients nécessaires pour réaliser le syllabub sont : oeuf pasteurisé, saké Junmai-shu,  tranche de gingembre, sucre…

Zabaglione

 

 

 

 Le zabaglione est une spécialité originaire d’Italie. Ses origines restent assez floues, et différentes légendes expliquent son apparition selon la région d’Italie. Certains racontent ainsi qu’il existait déjà au XVIe siècle, à l’époque de Catherine de Médicis et que c’était en ce temps-là l’un des desserts les plus populaires à la cour.

 Dans la région d’Emilia-Romagna, il est dit que le zabaione aurait été nommé ainsi en l’honneur de Giovanni Baglioni, alors chef d’une armée de mercenaires. En 1471, lui et ses troupes étaient venus piller des villages aux alentours de la ville de Reggio d’Émilie.

 Malheureusement pour eux, ils ne trouvèrent que des œufs, du vin et du sucre : le capitaine leur ordonna alors de tout mixer ensemble, créant ainsi la délicieuse crème. Il décida de l’appeler zuan bajòun (traduction de son nom Giovanni Baglioni en dialecte local), qui devint plus tard zabaglione.

 Enfin, au Piémont, autour de Turin, une légende soutient que le sabayon a été inventé au XVIe siècle par les moines franciscains, dans le but d’aider la fertilité des hommes. Dans cette région, on le nomme sanbajon, en l’honneur de Pasquale Baylon, considéré comme le saint patron des pâtissiers.

Le zabaglione est un dessert italien élaboré (très rapidement) à partir d’oeufs, de Marsala et de sucre. Un délice !

Le zabaglione se déguste le plus souvent avec des dés de fruits, ou en y trempant des biscuits secs italiens type savoiardi (biscuits à la cuiller), amaretti et melicotti. Il est également très populaire à la période de Noël, où il accompagne le panettone, une brioche traditionnelle italienne.

Dans les restaurants italiens nord-américains, le zabaione est servi dans une coupe à champagne et parsemé de fruits rouges (baies, fraises, framboises…).

Traditionnellement, le zabaglione est fait avec du Marsala, un vin liquoreux sicilien. On peut aussi utiliser du Passito, un autre vin sicilien ou encore du Vin Santo, un vin à dessert toscan. Dans la région du Piémont, le zabaglione est aromatisé avec du Moscato d’Asti ou du Brachetto d’Acqui.

 

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le zabaione sont : Marsala sec, sucre semoule, jaunes d’œuf,  oeuf entier…

 

   

 

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