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 Le Saviez-Vous ? Les anecdotes insolites sur des monuments de Paris

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Il vous arrive de vous coucher moins bête le soir et de vous dire « Hum c’est agréable… » ? Attablé à un dîner très chic, vous êtes le genre à étaler votre culture pour que les gens bien élevés se disent « Dis-donc il est cultivé celui-là… » ?

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour vous, la culture c’est comme la confiture, ça se mange ? Ce top est fait pour vous :

Savez-vous vraiment tout de Paris ? On vous dévoile des anecdotes, lieux et histoires insolites qui vous emmènent à la découverte des secrets de la capitale !

Saviez-vous qu’un lieu à Paris a été rebaptisé au nom de la reine Elizabeth II ?

 

 

 

 

 

 

 

Situé dans le 4er arrondissement de la capitale, cet endroit a même été renommé en présence de la souveraine britannique en 2014.

À Paris, un lieu a même été rebaptisé en son nom. Situé sur l’île de la Cité, dans le 4e arrondissement, le mythique marché aux fleurs a en effet été renommé « Marché aux fleurs Reine Elizabeth II » en 2014. Pour couronner le tout, c’est la reine elle-même qui a inauguré ce nouveau nom, lors de sa dernière visite officielle dans la capitale le 7 juin 2014.

 

 

 

 

Mais alors, pourquoi cet endroit en particulier a-t-il été renommé en son honneur ? Pour le comprendre, il faut remonter le temps jusqu’en 1948. Cette année-là, Elizabeth II fait sa toute première visite à Paris en tant que princesse.

 

 

 

 

 

 

Elle y découvre alors l’emblématique marché aux fleurs. 66 ans plus tard, Elizabeth II, alors reine depuis 61 ans, est de retour dans ce mythique marché aux fleurs pour y dévoiler la fameuse plaque qui porte son nom.

Le saviez-vous ? L’opéra Garnier abrite un lac artificiel

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un lac artificiel caché dans les souterrains de l’Opéra Garnier à Paris ? Non, ce n’est pas une légende urbaine, mais bien la réalité. Alors pourquoi se trouve-t-il là et peut-on le visiter ? On vous dit tout.

 

 

 

 

C’est un lac mystérieux qui aurait inspiré Gaston Leroux pour l’écriture de son mythique roman « Le fantôme de l’Opéra ». Peu le savent, mais sous la grande salle de l’Opéra Garnier se trouve un lac artificiel. Situé à une dizaine de mètres sous la scène, ce lac artificiel a été imaginé et conçu par l’architecte de l’Opéra parisien, Charles Garnier (1825-1898).

Comme très souvent, les travaux réservent de mauvaises surprises. Lorsque débutent ceux du Palais Garnier en 1861, Charles Garnier découvre que le site sur lequel est construit l’Opéra Garnier est marécageux. La construction est aussi menacée par des infiltrations d’eau. Alors, l’architecte a l’idée de concevoir une grande cuve artificielle de 25 mètres sur 50, entourée par des voûtes, et totalement étanche. Avec ce stratagème, l’objectif était simple : canaliser les eaux et maintenir les fondations de la somptueuse bâtisse.

 

 

 

 

Aussi mystérieux qu’il soit, ce lac artificiel – ou plutôt cette cuve remplie d’eau – situé dans les souterrains de l’Opéra Garnier fascine les plus curieux. Malheureusement, l’endroit reste inaccessible au public. Il est donc impossible de l’admirer de ses propres yeux. Seuls les sapeurs-pompiers de Paris ont déjà eu la chance de le voir, puisqu’ils s’y entraînent de temps en temps. Cette cuve servirait également de réservoir en cas d’incendie au sein de l’Opéra Garnier. En revanche, il est possible de le visiter de façon virtuelle grâce à la plateforme Google Arts et culture.

 Le saviez-vous ? Paris n’est plus la ville la plus francophone du monde

 

 

 

 

Pour beaucoup, Paris est la première ville francophone du monde. Mais ce n’est pas le cas. Depuis 2016, la capitale de l’Hexagone n’est plus la ville où l’on parle le plus français dans le monde. Mais alors, de quelle ville s’agit-il ?

 

 

 

 Si je vous demande : quelle est la ville la plus francophone au monde ? Vous serez sûrement tenté de réponde : Paris bien sûr. Mais ce serait une erreur. Car, depuis 2016, la capitale française a été détrônée par… Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

 Selon des démographes et urbanistes du monde entier à l’origine de la 18e édition du rapport Demographia World Urban Areas, cette grande ville d’Afrique centrale compte en effet 12,83 millions d’habitants. Alors, selon leurs calculs, et en se basant sur le nombre d’habitants, Kinshasa est désormais la ville la plus francophone au monde.

 

 

 

Ainsi, d’après l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), 51% des 90 millions de citoyens vivant en République démocratique du Congo parlent quotidiennement le français.

Juste derrière Kinshasa, on retrouve donc l’agglomération parisienne avec ses 11 millions d’habitants, suivie d’Abidjan en Côte d’Ivoire, de Yaoundé au Cameroun et de Casablanca au Maroc.

 Selon l’Organisation internationale de la francophonie, on recense aujourd’hui 321 millions de francophones dans le monde, répartis sur les cinq continents. On pense notamment au Québec au Canada et à la Polynésie française en Océanie, mais aussi à la Suisse romande et aux Seychelles. Bien sûr, les accents et les expressions diffèrent selon ces régions du globe, mais le français reste une langue très parlée dans le monde ; il s’agit d’ailleurs de la cinquième langue mondiale par le nombre de ses locuteurs. Juste devant, on retrouve l’espagnol, puis le hindi, le chinois mandarin et enfin l’anglais ; la langue la plus parlée dans le monde.

 Le saviez-vous ? La station place des fêtes a été conçue comme un abri anti-aérien

 

 

 

 

Située sur les lignes 7 bis et 11 du métro de Paris, la station Place des Fêtes est loin d’être la plus fréquentée sur le réseau RATP. Pourtant, cette station cache plusieurs secrets. Dévoilant une architecture unique, la station Place des Fêtes a la particularité d’avoir été conçue comme un abri anti-aérien pour la population. On vous explique.

Chaque jour, des millions de voyageurs empruntent les transports en commun à Paris et en Île-de-France, sans se poser de questions. Pourtant, l’histoire du métro de Paris ne manque pas de secrets et d’anecdotes, parfois même insolites. Par exemple, saviez-vous que la station Place des Fêtes a été conçue comme un abri anti-aérien pour la population pendant la Seconde Guerre Mondiale ?

 

 

 

 

 

Située sur les lignes 7 bis et 11, la station Place des Fêtes dévoile une architecture unique que les voyageurs ne détectent pas au premier coup d’œil. Pour comprendre l’architecture si spéciale de cette station, il faut remonter le temps et s’arrêter à son année de mise en service sur la ligne 11, soit en 1935. Dès l’origine, cette station a été construite à l’abri des bombardements dits conventionnels et des bombardements au gaz de combat. Aussi, des portes étanches ont été imaginées, ainsi qu’une chambre de filtrage pour récupérer l’air extérieur, sans oublier des portes battantes installées dans les couloirs.

 

 

 

 

 

Mais alors, pourquoi cette station en particulier a-t-elle été choisie comme prototype d’abri anti-aérien ? Elle est tout d’abord située dans un quartier populaire et très peuplé à l’époque. Par ailleurs, la station Place des Fêtes est aussi très profonde. Si elle ne détient pas le record de profondeur remporté par la station Abbesses, elle se situe tout de même à 27 mètres sous le niveau du sol. Elle possède d’ailleurs un impressionnant escalier mécanique de 256 marches ; le plus grand escalier mécanique du réseau RATP. À l’époque, la presse considérait ainsi cet « abri-station » comme invulnérable et le présentait comme « le plus grand et le plus sûr du monde ». Notez que la station Maison Blanche (ligne 7) était aussi une station conçue comme un abri anti-aérien.

 Le saviez-vous ? Le Pont Neuf est le plus ancien pont de Paris.

Mais pas que…

 

 

 

 

 

Quand on pense que Paris n’a plus aucun secret pour nous, notre adorée Ville Lumière nous dévoile une (ou plusieurs !) anecdotes sorties de son chapeau. Aujourd’hui, zoom sur l’imposant Pont-Neuf. Bienvenue dans notre rubrique « Le Saviez-vous ? », concoctée spécialement pour briller en société.

Autant le dire tout de suite, le Pont-Neuf n’est pas le premier pont de Paris, mais le plus ancien existant. Érigé entre 1578 et 1607, classé Monument Historique, l’édifice cumule les titres. Il est ainsi le premier pont de pierre qui traverse complètement la Seine et le seul de l’époque à ne pas disposer d’habitations.

Qui dit plus vieux pont de Paris pense premier trottoir (non ?). Le Pont en face de la Samaritaine détient donc aussi le très sélect titre d’abriter le tout premier trottoir de Paris. Ce n’est qu’au début du 17e siècle que le trottoir fait son apparition à Paris, sur le Pont-Neuf. Avant son inauguration, Parisiens à pied et Parisiens à cheval foulaient les mêmes pavés, et hélas, les mêmes déchets. Il faudra attendre 1780 pour voir apparaitre le deuxième trottoir parisien rue de l’Odéon. Puis 1883 les poubelles d’Eugène Poubelle, alors préfet de la Seine.

 

 

 

 

Avant l’Arc de Triomphe, le Pont-Neuf a eu la primeur d’être emballé par le duo d’artistes Christo et Jeanne-Claude, du 22 septembre au 14 octobre 1985. 40 000 m2 de toile, 300 professionnels et des milliers de Parisiens émerveillés par les reflets de la toile dorée.

 

 

 

Allez, on est sympas, un dernier pour la route parce que ce gros bonhomme le vaut bien.

 

 

 

 

Le Pont est orné d’une centaine de mascarons cyniques et mystérieux qui vous regardent passer… Si vous ne savez pas ce qu’est un mascaron de Paris, ça tombe bien, on vous en parle aussi.

Le saviez-vous ? Les rues autour de l’Opéra Garnier portent des noms singuliers.

 

 

 

 

 

Comme la plupart des rues, faubourgs, avenues de Paris, les plaques entourant le célèbre bâtiment rendent hommage à des personnalités. Mais pas n’importe lesquelles…

Quand on pense que Paris n’a plus aucun secret pour nous, notre adorée Ville Lumière nous dévoile une anecdote sortie de son chapeau. Aujourd’hui, zoom sur le quartier de l’Opéra. Saviez-vous que les rues autour de l’Opéra Garnier portent le nom de personnages célèbres ? Et pas n’importe lesquels… Bienvenue dans notre rubrique « Le Saviez-vous ? », concoctée spécialement pour briller en société.

 

 

 

 

 

 

 

 On ne fait pas durer le suspense plus longtemps. L’Opéra Garnier (construit en 1870 par l’architecte Charles Garnier) est encerclé par les rues Gluck, rue Scribe, rue Auber et la place Jacques Rouché. Ces messieurs (hélas point d’équité à l’époque) vous évoquent quelque chose ? Il s’agit en effet de quatre illustres personnalités du monde de la musique classique des 18ᵉ et 19ᵉ siècles.

 Pour faire de plus amples présentations : Jacques Rouché est un critique musical et mécène (il dirigera même l’Opéra de Paris de 1914 à 1936). Daniel-François-Esprit Aubert est un compositeur, principalement reconnu pour son œuvre d’opéra-comique ou opéra-parlé. Eugène Scribe, peut-être le plus connu de nos quatre virtuoses, est souvent nommé comme « le plus grand auteur dramatique du 19e siècle ». Rien que ça. Quant à Christophe Willibald Gluck, compositeur d’opéra allemand, il a immortalisé son nom en réformant l’opéra classique en le rendant plus sensible, moins récité.

Minute papillon, on ne va pas se quitter en si bon chemin !

Parlons maintenant brièvement d’une autre curiosité aux abords du Palais Garnier qui ne vous a pas échappé et c’est normal. Ces quatre rues musicales composent un losange. Le terrain étant percé comme tel par les travaux d’Haussmann, entamés dès 1853.

 

Le Saviez-Vous ? L’Histoire de l’hôtel Burgundy à Paris

 

 

 

 

Paris est une ville pleine d’histoire et il n’y a pas que ses musées pour en témoigner ! Parmi ces lieux de la capitale qui ont vu la vie parisienne évoluer au cours des années se trouvent les hôtels. Aujourd’hui, nous allons nous plonger dans l’histoire du Burgundy, l’hôtel 5 étoiles ultra branché du côté de la Madeleine.

 

 

 

 

 

 Peu le savent mais l’hôtel Le Burgundy Paris a ouvert ses portes en 1850. Le quartier de la Madeleine, alors en plein essor, est un des plus animés de la capitale avec ses théâtres, ses cafés, ses commerces de bouches et ses enseignes de luxe.

 

 

 

 

 

 

Véritable passage obligé, l’adresse est alors ce que l’on appelle une des plus confortables «maison meublée» accueillant voyageurs aisés venus de France et d’Europe qui s’y installaient parfois pour plusieurs mois. On trouve d’ailleurs dans les anciens registres quelques noms de membres de l’aristocratie du Second Empire aux côtés d’illustres patronymes dont celui du poète Charles Baudelaire qui a laissé son nom au Restaurant.

 

 

 

 

 

 Si l’origine du nom de l’hôtel demeure à ce jour un mystère, la mode étant alors à l’anglomanie, il est fort à parier que «Burgundy» fut choisi pour satisfaire la clientèle de l’Angleterre victorienne très présente à Paris. Depuis près de 170 ans, Le Burgundy, qui a connu plusieurs vies au gré de ses divers propriétaires, accueille les voyageurs du monde entier, faisant de leur séjour parisien un moment d’exception.

À présent, Le Burgundy, qui s’est refait une beauté en 2010, accueille les gourmets dans son restaurant Le Baudelaire qui a remporté une étoile Michelin. Derrière les fourneaux se trouvent le chef exécutif Guillaume Goulpil et le chef pâtissier Pascal Hainigue. Pour les amateurs de cocktail son bar Le Charles pourrait bien devenir une adresse coup de coeur. Alors on ne manque pas de se le placer dans sa wishlist de l’après confinement !

Le Saviez-Vous ? Les anecdotes insolites des Grands Magasins de Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et si on allait à découverte des grands magasins parisiens ? Des Galeries Lafayette au Bon Marché en passant par le Printemps Haussmann, on vous dévoile quelques anecdotes et faits insolites sur ces adresses emblématiques de Paris.

Les Grands Magasins font partie de ces lieux emblématiques qui symbolisent l’art de vivre parisien. Leur univers a traversé tour à tour le Paris de la Belle Époque, les années folles ainsi que les trente glorieuses, mais aussi des heures plus sombres de l’histoire comme la première et la seconde guerre mondiale.

Aujourd’hui encore les Grands Magasins font partie de ces temples de la mode qui ne désemplissent pas ! Les Galeries Lafayette, le Printemps Haussmann ou encore le Bon Marché, ces lieux phares dédiés au shopping émerveillent aussi par leur architecture. Et leur histoire s’avère tout aussi fascinante.

 

 

 

 

 

Le premier des grands magasins parisiens est encore aujourd’hui le seul à se trouver côté Rive Gauche : il s’agit du Bon Marché. S’il a vu le jour en 1838, le bâtiment pour lequel on le connait aujourd’hui a été fondé en 1872.

Surnommé « La cathédrale du commerce moderne » par Emile Zola qui s’en est inspiré pour son célèbre roman Au Bonheur des Dames, le Bon Marché a marqué un tournant dans la manière de vendre et de consommer. Un premier grand magasin qui a ouvert la voie vers l’ouverture d’autres temples du shopping. À ce jour il fait partie des quatre grands magasins parisiens encore ouverts, les trois autres étant les Galeries Lafayette, le Printemps Haussmann et le Bazar de l’Hotel de Ville (BHV).

 

 

 

 

 

 

Du côté des Grands Magasins du quartier de Haussmann, les Galeries Lafayette et le Printemps se distinguent tous les deux par leurs splendides coupoles. Et pourtant, il est venu un moment de leur histoire où les belles verrières colorées ont dû se soustraire à la vue des parisiens. Pendant la seconde guerre mondiale, ces deux grands magasins ont chacun retiré les vitraux qui composent leurs coupoles en raison du risque de bombardement.

 

 

 

Leur retour ne s’est pas fait sans encombre. À la fin de la guerre, il a fallu remettre en place les vitraux de la coupole des Galeries Lafayette inspirée du style byzantin. Bien qu’ayant été entreposées et numérotées, une partie des pièces n’a pas été retrouvée et fut remplacée par du verre blanc. Les vitraux d’origines affichaient un résultat plus colorée.

Et pour le Printemps d’Haussmann, l’absence de vitraux a été plus longue. Les pièces, entreposées dans un entrepôt ont sombré dans l’oubli jusqu’au début des années 70. Finalement, la coupole fut restaurée en suivant les plans d’origine et elle retrouva ainsi toute sa splendeur ! Petite astuce : D’ordinaire, la visite guidée du Printemps Haussmann vous dévoile l’envers du décor de cette gigantesque coupole.

Mais des Grands Magasins, Paris en a connu un certain lot. Cependant, tous n’ont pas échappé à la fermeture. Du côté du Palais Royal, ce qui accueille aujourd’hui le Louvre des Antiquaires était à l’origine les Grands Magasins du Louvre.

 

Le saviez-vous ? 3 anecdotes sur la

place de la Concorde

 

 


 

 

 

Elle ouvre la voie à la plus belle avenue du monde ! La Place de la Concorde, située au début de l’avenue des Champs-Elysées, est entourée de ses prestigieux hôtels et de son obélisque de Louxor haut de 23 mètres. La plus vaste place de la capitale est aussi connue pour son histoire. Datant du 18ème siècle, elle a vécu plusieurs périodes historiques, de son inauguration en honneur au roi Louis XV en 1755 à la Révolution Française en pleine période de troubles. On vous donne plus de détails sur cette place ! 

L’obélisque, doyen de Paris

 

 

Saviez-vous que l’obélisque de la Place de la Concorde est le plus vieux monument de Paris ? En effet, celui-ci a été taillé au XIIIème siècle avant JC ! Le monument a ensuite été offert par l’Egypte à la France en reconnaissance pour le travail de Champollion, qui a été le premier à traduire les hiéroglyphes. Il a été transporté en France en 1836 et c’est le roi Louis-Philippe qui décide à l’époque de l’ériger au centre de la place. Depuis, la colonne trône sur la place du haut de ses 23 mètres et on lui a même rajouté un bout doré à son sommet pyramidal en 1998.

Un nom qui ne tient pas en place

 

 

 

 

 

 

 

A ses débuts, la fameuse Place de la Concorde n’était pas connu sous cette appellation. En fait, elle a changé de nom au moins 4 fois ! On l’a d’abord appelée la place Louis XV (1748-1792) puis la place de la Révolution (1792-1795). Entre 1826-1828, la place est encore renommée, cette fois en place Louis XVI.

 

 

 

Et c’est finalement après cette période, sous le règne du roi Louis-Philippe, que la place prend définitivement le nom de Place de la Concorde qui attire de nombreux touristes aujourd’hui. 

Une horloge géante !

 

 

 

 

 

Vous n’avez peut-être jamais remarqué les chiffres romains inscrits sur les pavés de la Place de la Concorde, et pourtant ils ont leur importance ! Ces chiffres font partie de l’un des plus grands cadrans solaires du monde ! La Place de la Concorde constitue en réalité un gigantesque cadran solaire dont l’aiguille est représentée par l’obélisque placé au centre. C’est en 1999 que la mairie de Paris donne son autorisation pour tracer les lignes des heures au sol. En théorie, si on se fie donc aux ombres que crée le soleil, la place nous indique l’heure solaire ! On vous laisse tenter l’expérience !

    Connaissez-vous l’histoire des deux fantômes les plus célèbres de la capitale ?

 

 

 

 

 

 

Deux fantômes très connus se baladent dans les rues de la capitale mais connaissez-vous bien leur histoire ? Soyez vigilants, il se pourrait bien qu’à la nuit tombée, ces personnages viennent vous visiter !

Ce n’est pas encore Halloween, et pourtant, des fantômes arpentent les rues de Paris, et hantent surtout l’Opéra Garnier et le Jardin des Tuileries ! Si vous ne connaissez pas l’histoire de ces deux personnages emblématiques de l’histoire de la capitale, découvrez la raison pour laquelle ils sont restés coincés dans ces lieux si touristiques…

Le fantôme de l’Opéra

 

 

 

 

 

 

 

 

Celui-ci est très certainement le plus connu et a inspiré de nombreuses œuvres. La légende nous vient du 19e siècle, impliquant plusieurs incendies, basés sur des faits bien réels. En 1863, une danseuse de l’opéra meurt brûlée lors d’une répétition et son fils Ernest devient un excellent pianiste. En grandissant, il se fiance avec une ballerine, qui décède également, dans l’incendie de l’Opéra Le Peletier. 

Ernest ne parvient pas à se remettre de cette perte et se cache dans les souterrains de l’opéra Garnier, ceux qui cachent un lac, sans jamais réapparaître. Depuis, les employés de l’Opéra racontent que son fantôme continue à hanter l’opéra, à cause de phénomènes étranges… Il ne vous reste plus qu’à visiter l’Opéra Garnier pour espérer le croiser !

Le Petit homme rouge

 

 

 

 

 

Le fantôme des Tuileries prend sa source dans une histoire bien plus sombre, entre meurtres et autres crimes. En 1564, Catherine de Médicis est régente du royaume de France et décide de se construire un palais, celui des Tuileries. Mais cela ne plaît pas à Jean l’écorcheur, un boucher désosseur dont l’abattoir est situé près de cet emplacement, et qui aurait rendu des services à la souveraine, par la disparition de corps notamment. Il refuse de quitter sa boutique et menace de révéler les secrets de la Médicis, raison pour laquelle il est assassiné.

 Mais le fantôme n’a pas fini de tourmenter la reine et revient sous la forme d’une silhouette ensanglantée, d’où le surnom du Petit homme rouge ! L’astrologue de Catherine de Médicis reçoit sa visite et apprend par le spectre que « Saint-Germain verrait mourir la reine », une prédiction qui va finalement se réaliser, malgré les tentatives de la reine pour y échapper en évitant les Tuileries, proches des églises de Saint-Germain-L’auxerrois et Saint-Germain-des-Prés !

Et les apparitions du fantôme ne s’arrêtent pas là, Marie-Antoinette l’aurait vu à plusieurs reprises, quelques mois avant de mourir, tout comme Napoléon, avant la débâcle de Waterloo, et Louis XVIII à la veille de sa mort, ou durant la Commune, pendant l’incendie des Tuileries. Un véritable oiseau de mauvais augure ! S’il n’est plus apparu depuis 1871, vous n’êtes pas à l’abri de l’entendre rire dans le jardin en pleine nuit !

Le Saviez-Vous ? Des lieux exotiques à Paris

 

 

 

 

Paris sans être Paris, c’est possible ? Il existe dans la capitale des monuments et des lieux insolites et dépaysants qu’on ne croirait pas être parisiens. Alors, envie de découvrir le Paris exotique ?

Paris est une ville pleine de surprises. Si on en a l’image de ses toits typiques (classés au patrimoine mondiale de l’UNESCO), de son architecture haussmannienne et de ses monuments emblématiques comme la Tour Eiffel, ou l’Opéra Garnier, l’inattendu se cache parfois au détour d’une ruelle.

Aux quatre coins de la capitale se trouvent des lieux dépaysants et exotiques qui nous font voyager. On a même parfois du mal à croire qu’ils soient réellement à Paris. Tour à tour, une pagode, un jardin secret ou un cinéma insolite nous font réveiller d’ailleurs. On vous embarque dans le Paris Exotique !

Le jardin zen du Panthéon Bouddhique

 

 

 

 

Le Panthéon Bouddhique, c’est une annexe du Musée Guimet, lui-même dédié aux arts asiatiques. Situé dans un ancien hôtel particulier, l’Hôtel d’Heidelbach, le Panthéon Bouddhique renferme un écrin de verdure secret, un jardin zen dépaysant. On y trouve d’ailleurs un pavillon dédié à la cérémonie du thé.

La Grande Mosquée de Paris

 

 

 

 

 

 

La plus ancienne mosquée de France métropolitaine constitue également un des lieux les plus dépaysant de la capitale. À travers ses mosaïques traditionnelles et son patio entouré d’arcades, on découvre un style hispano-mauresque qui s’inspire de la mosquée el-Qaraouiyyîn situé à Fès, au Maroc.

Son minaret de 33 mètres se repère de loin tandis ses jardins splendides nous rappellent ceux de l’Alhambra à Grenade. Cette mosquée abrite également un restaurant et un salon de thé et lorsqu’on en ressort, on est presque surpris de retrouver la capitale.

Le Louxor

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Adresse mythique pour les parisiens, le Louxor fait partie des plus anciens cinémas parisiens. Sa particularité ? Son inspiration neo-égypienne. Sa façade aux mosaïques vives nous transporte au temps des pharaons. Si aujourd’hui le Louxor s’affiche en lettre d’or, le cinéma a connu ses hauts et ses bas. Bien que classé au titre des monuments historiques, il ne fut pas protégé de la fermeture en 1988 et de l’abandon dans les années qui ont suivi.

Mais heureusement, en avril 2013 le Louxor renait de ses cendres et rouvre ses salles entièrement rénovées. Depuis, on peut découvrir son cadre au croisement entre le Néo égyptien et l’art déco ainsi que ses trois salles iconiques. La salle Youssef Chahine, salle principale du cinéma dévoile un décor pharaonique qui fait écho à la façade égyptienne tandis que la salle Juliet Berto-Jean-Henri Roger révèle un plafond étoilé en hommage à celui des tombes de la Vallée des rois. La troisième salle quant à elle présente un style art déco aux tons rouges moirés. Trois salles, trois ambiances !

 L’Obélisque de la Place de la Concorde

 

 

 

 

 

 Difficile de le manquer celui-là. Pourtant on ne pouvait pas parler de monuments exotiques sans mentionner le plus vieux monument de Paris ! L’Obélisque de Louxor provient du Temple d’Amon qui se trouve en Egypte.

À l’origine les deux colonnes qui encadraient ce temple de Louxor devaient être offertes à Charles X alors roi de France par Méhémet Ali, vice-roi d’Egypte. Une seule fut acheminée en France, la seconde resta en place, devant le temple et elle fut officiellement rendue à l’Egypte par le président François Mitterrand.

Le saviez-vous ? Les anecdotes historiques de l’Hôtel de Crillon

 

 

 

Connaissez-vous les petites anecdotes que cache L’Hôtel de Crillon ? Datant du 18ème siècle, cet hôtel de luxe emblématique à Paris regorge d’histoires ! On vous en dévoile quelques-unes !

 

 

 

 

 

 

 

L’hôtel de Crillon se renouvelle ! Découvrez l’un des palaces les plus luxueux de la capitale sur la célèbre Place de la Concorde. Un endroit qui ne manque pas d’histoires à raconter ! Construit au 18ème siècle pour symboliser la puissance du roi Louis XV, l’établissement est ensuite devenu la résidence du Duc de Crillon dont l’hôtel porte encore le nom aujourd’hui. Sa structure et son architecture très travaillée de l’époque valent à la façade du Crillon d’être classée aux Monuments Historiques. D’ailleurs, depuis 2017, vous pouvez le découvrir sous un nouveau jour.

 

 

 

 

 

 

 

 Après quatre ans de rénovations sous la main de la directrice artistique Aline Asmar D’Amman, l’hôtel de Crillon rouvre ses portes pour laisser place à un renouveau luxueux et moderne, sans mettre de côté l’Histoire, au contraire. A l’hôtel de Crillon figure encore des objets restaurés datant du 18ème siècle. Alors sans plus tarder, on vous dévoile cinq anecdotes historiques sur l’Hôtel de Crillon !

Pour sa rénovation architecturale, l’hôtel de Crillon a fait appel à l’un des célèbres amoureux du 18ème siècle : Karl Lagerfeld. Le grand couturier a ainsi collaboré pour la rénovation des deux grands appartements de l’hôtel de Crillon. Par exemple, il a eu l’idée de réutiliser d’anciennes fontaines du jardin de Versailles et de les transformer en lave-mains en marbre pour les salles de bains de ces deux suites de l’hôtel de Crillon. Le véritable chic à la française !

 

 

 

Si Karl Lagerfeld est connu pour son amour de la mode, une autre passion l’animait également : celle des livres ! C’est donc naturellement qu’il a fait installer de grandes bibliothèques lors des rénovations des grands appartements du Crillon. Et l’une d’elle a la particularité d’être magique ! En appuyant sur un bouton, les livres disparaissent pour laisser place à un dressing ! Si ça ce n’est pas de la magie !

On peut dire que l’esprit de Marie-Antoinette règne encore à l’hôtel de Crillon ! Dans la suite qui porte son nom, tout a été pensé pour faire référence à sa modernité et à sa féminité. En effet, à travers un oeil de boeuf, la chambre peut communiquer visuellement avec la salle de bain et inversement. Plutôt original non ?

 Une Marie-Antoinette apparaissant sous des traits rocks ? Oui, elle existe ! Toujours dans la suite qui porte son nom, un portrait signé, Pascal Dangin et Lauren Collin, représente la reine de façon rock dessinée en noir et blanc. Ce tableau est en fait une reprise moderne du célèbre portrait peint par une artiste de l’époque, Elisabeth Vigée Lebrun. Une oeuvre qui a dans un premier temps été interdite à cause du décolleté de Marie-Antoinette représenté sur le portrait mais qui a aujourd’hui retrouvé toute sa place.

C’est au salon des Aigles que revient l’honneur de porter une part de l’histoire mondiale ! C’est en effet dans cette pièce qu’a été signé le Traité de la paix proclamant la fin de la guerre et menant à la création des Nations Unies en 1945. L’hôtel de Crillon figure donc véritablement dans l’histoire de France mais aussi celle du monde.

Le saviez-vous ? Ces décors typiques de Paris

 

 

 

 

Des rues aux immeubles, la ville de Paris regorge d’histoire et de décors typiquement parisiens. Aujourd’hui, on vous propose d’en apprendre plus sur quelques-uns !

Vous avez peut-être l’habitude de vous baladez dans les rues de Paris mais avez-vous remarqué ce qui en fait son charme ? Bien sûr, nous connaissons tous ses monuments célèbres qui font la renommée de la ville et attirent les touristes : Notre-Dame de Paris, la Tour Eiffel, le Sacré-Coeur, etc… Ou encore ses quartiers authentiques comme celui de Montmartre. Mais si vous regardez de plus près, peut-être allez-vous remarquer que certains détails vous ont échappés ! Car Paris c’est avant tout une ville remplie d’Histoire. Des histoires qui ont laissées leurs traces dans les rues parisiennes et qui font le charme et le patrimoine de la ville que nous connaissons aujourd’hui. Envie d’en savoir plus ? Alors on vous donne les détails sur 3 de ces décors typiquement parisiens !

Les fontaines Wallace

 

 

 

 

 

Eh oui, les fameuses fontaines vertes que l’on rencontre aux 4 coins de Paris font partie du patrimoine historique de la ville. La première a été implantée en 1872 sur le boulevard de la Villette. Ces fontaines portent le nom de celui à qui elles doivent leur création : Richard Wallace, un riche héritier londonien. A l’époque, c’est lui qui fait don de 50 fontaines à la ville de Paris pour rétablir quelques points d’eau potables après une pénurie. Actuellement, ils en existent plus d’une centaine à Paris, ville où elles ont été implantées en premier. En général, les fontaines sont vertes mais ils en existent 3 de couleurs différentes en rapport avec le lieu de leur emplacement, comme la fontaine Wallace rouge dans le quartier chinois du 13ème arrondissement.

Le pavé parisien

 

 

 

 

Il peut paraître banal mais le pavé parisien ne l’est pas ! Existant dans les rues de Paris depuis le Moyen-Age, il fait vraiment partie du paysage de la capitale. Son usage s’est généralisé au XIX siècle, avant l’arrivée des revêtements que l’on connaît aujourd’hui, car le pavé est facile à nettoyer et résistant à l’usure des roues. Au fil du temps, il est même utilisé comme symbole de lutte lors de manifestations sociales comme lors des événements de Mai 1968 ou plus récemment lors des manifestations des gilets jaunes. Place du Panthéon, Place de la Bastille, Champs-Elysées,…vous le retrouverez un peu partout dans la capitale pour le plus grand bonheur des touristes qui repartent avec en souvenir ! D’ailleurs sur internet, il est même possible de se procurer ce bout de Paris via le site Mon Pavé Parisien !

Les immeubles au style haussmannien

 

 

 

 

Hauts-plafonds, larges fenêtres, cheminée en marbre, moulures au plafond… Il s’agit là du style haussmannien bien sûr ! Un style qui remonte au Second Empire lorsque Napoléon III désigne le baron Haussmann pour réaménager la capitale française et lui donner un nouveau genre. Par sa volonté de créer de l’espace et de faciliter le passage de l’air et de la lumière, le baron Haussmann donne naissance au style haussmannien qui existe encore aujourd’hui. Un siècle et demi plus tard, l’immeuble haussmannien conserve tout son prestige et son emprunte architecturale à Paris. D’ailleurs, de nombreuses villes se sont depuis inspirées de ce style, encore demandé à l’heure actuelle.

  

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