Florilège gourmand Spécialités culinaires

Les spécialités culinaires de Lyon

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Lyon, capitale de la gastronomie, est riche de nombreuses spécialités lyonnaises. De la charcuterie lyonnaise aux fromages régionaux en passant par les plats incontournables des bouchons lyonnais ou encore des douceurs sucrées autour de la praline, il y en aura pour tous les goûts. Alors si vous avez envie de tout savoir sur la gastronomie lyonnaise largement influencée par le mythique Paul Bocuse ou encore les mères lyonnaises, vous êtes au bon endroit.

 

 

Portée par les Mères lyonnaises ou encore le légendaire Paul Bocuse, la gastronomie  lyonnaise s’inscrit entre tradition bourgeoise et culture populaire. Sa riche histoire repose autant sur ses typiques bouchons lyonnais ou ses restaurants gastronomiques que sur ses nombreuses spécialités culinaires salées et sucrées.

 

 

 

 À Lyon, on ne badine pas avec la cuisine ! Grâce à son héritage culturel, la Capitale des Gaules a gardé des traditions culinaires solides qui font d’elle une référence en matière de gastronomie. C’est aussi la ville qui possède l’une des plus grandes concentrations de restos par habitant en France : entre les typiques “bouchons” lyonnais et les restaurants gastro, il y a de quoi faire quand on a l’estomac dans les talons !

Découvrir les spécialités locales dont regorge celle que l’on nomme la capitale de la Gastronomie ? Vous avez frappé à la bonne porte !

 

 

 

Voici un tour d’horizon des plats à tester à tout prix lors de votre visite dans notre belle ville. À déguster avec modération, si vous souhaitez garder la ligne…

BOISSONS :

APERITIFS

Communard

 

 

 

 

 

 

Un repas dans un bouchon commence souvent par un apéritif composé d’un communard (kir à base de vin rouge) et de grattons : de petits morceaux rissolés issus des gras de porc et assaisonnés de sel, de poivre et de vinaigre.

BIÉRES

 

 

 

Lyon est la deuxième plus grande ville de France. A peine on l’évoque on imagine sa grande cuisine, ses bouchons et ses traboules. Nous vous parlions déjà de Lyon dans notre histoire de la distribution de la bière.

Cependant Lyon est également une super ville pour tout amateur de bières artisanales !

La ville de Lyon traversé par deux fleuves, le Rhône et la Saône faisait partie des lieux phare de la bière à la fin du 18ème siècle et pendant le 19ème siècle.

Dans cette histoire un homme a créé la légende de la bière Lyonnaise: Christophe Bechtel.

Originaire d’Allemagne et fils de brasseur bavarois le jeune homme crée en 1750 sa première brasserie à Cuire en banlieue Lyonnaise. En effet sa bière brune de type porter fortement houblonné connait un succès rapide.

C’est d’ailleurs la bière à l’origine de la fameuse “bière noire lyonnaise” l’un des seuls styles de bières traditionnels français inventés à ce jour.

La qualité de l’eau de Lyon est bien sur pour beaucoup dans le succès de la bière de Christophe Bechtel. Très vite sa réussite attire de nouveaux concurrents et Christophe Bechtel finit d’ailleurs guillotiné en 1794, sa réussite ayant fait semble-t-il des envieux.

Heuresement les brasseries artisanales et micro-brasseries ont fait renaître l’histoire de la bière lyonnaise à la fin des années 90 !

Parmi les plus connues la brasserie Ninkasi qui brasse aujourd’hui à Tartare a avec son étiquette forte a ouvert la voie à la création de nombreuses brasseries en région lyonnaise et en Rhônes-Alpes.

Avec près de 200 brasseries au total, la région Rhônes-Alpes est de loin leader en nombre de brasseries artisanales en France !

VINS :

 

Vins du beaujolais et lyonnais

 

 

 

 

Le Beaujolais étend son vignoble sur 50 km de long et 15 km de large à l’est de la Saône, entre Mâcon au nord et Lyon au sud. S’il est légalement rattaché à la Bourgogne viticole, il s’en distingue à plus d’un titre. Par son paysage, jeu varié de douces collines et de vallons, par ses terroirs de sable et de roches anciennes, par son encépagement et la domination quasi sans partage des vins rouges issus de gamay, enfin par ses méthodes de culture et de vinification.

L’encépagement est composé à 99 % de gamay noir à jus blanc, remarquablement adapté aux terroirs du Beaujolais. Il est à l’origine de vins rouges élaborés selon le principe de la « vinification beaujolaise », dite macération semi-carbonique. Cette technique, qui consiste à laisser les grappes de raisin entières pour une macération courte (de trois à sept jours en fonction du type de vin souhaité), confère aux vins une constitution et des arômes caractéristiques, exaltés en fonction du terroir. Les crus du Beaujolais sont en effet de parfaits exemples de l’influence des terroirs sur le goût et la structure des vins. Si, schématiquement, les vins du Beaujolais sont secs, peu tanniques, souples, frais, très aromatiques, certains d’entre eux, contrairement aux idées reçues, peuvent avantageusement vieillir quelques années. On trouve aussi en AOC beaujolais et beaujolais-villages quelques rosés et de rares (mais de moins en moins) vins blancs issus de chardonnay, appelés aussi « perles du Beaujolais ».

Quant aux coteaux-du-lyonnais, ce sont des vins rouges et rosés fruités et gouleyants, majoritaires, issus de gamay vinifié selon la méthode beaujolaise, et de rares blancs nés du chardonnay et de l’aligoté.

SAVEURS SALÉES :

 

 

PRODUITS CHARCUTIERS :

Andouillette lyonnaise

 

 

 

 

Sachez-le : les abats occupent une place importante dans la gastronomie locale. L’andouillette lyonnaise en est un bel exemple ! Celle qui a su dépasser les frontières de la ville est une spécialité traditionnelle réalisée à base de fraise de porc ou de veau et servie dans tous les bons bouchons qui se respectent. On l’apprécie avec une sauce à la moutarde et/ou au vin blanc.

Troyes, Cambrai, Caen… On trouve une recette typique d’andouillette dans chaque région de France et la région lyonnaise ne déroge pas à la règle ! La particularité de cette dernière vient de sa préparation et de ses ingrédients. En effet, l’andouillette lyonnaise est composée uniquement de fraise de veau coupée en lanière, assaisonnée à la moutarde et montée « à la ficelle ». L’absence d’estomac de porc et son montage traditionnel, lui confèrent un moelleux exceptionnel. On trouve dans la littérature, des recettes d’andouillette à partir du XIVème siècle dans plusieurs régions de France mais il faut attendre 1890 pour que Joseph Favre donne enfin une recette “ d’andouille de Lyon”, grande sœur de l’andouillette à base de fraise de veau que nous connaissons tous. La recette de l’andouillette lyonnaise existait-elle avant la fin du XIXème ? Cela reste un mystère… L’absence d’estomac de porc dans l’andouillette lyonnaise lui confère plus de douceur et conviendra donc mieux aux palets habituellement sensibles à la puissance d’une andouillette porcine. A déguster grillée avec une bonne sauce moutarde !

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont

Pour les andouillettes : andouillettes de veau, beurre, sel,  poivre…
Pour la sauce aux échalotes : vin blanc de mâcon, échalotes ciselées, crème fraîche liquide, moutarde…

Gratons 

 

 

 

 

Pour l’apéritif, les gratons, autrement appelés les cacahuètes lyonnaises. Les gratons sont la petite gourmandise que l’on sert sur la table de tous bons bouchons lyonnais qui se respectent. Il s’agit de morceaux de gras de porc salés, frits puis pressés. Dans le sud-ouest, un dérivé avec du gras de canard est bien connu sous le nom de friton.

Jésus de Lyon

 

 

 

 

Le jésus est un type de saucisson sec, à base de viande et de gras de porc, originaire de la région lyonnaise et en forme caractéristique de poire. C’est un aliment célèbre de la cuisine lyonnaise, classé par la DGCCRF comme « charcuterie sèche de qualité supérieure ».

Cousin de la rosette… le jésus de Lyon est reconnaissable à sa forme qui rappelle celle d’un ballon de rugby.

Forme ovale, plus ou moins allongée. Son hachage et sa composition sont identiques à celui de la rosette.

Pâté en croûte Lyonnais

 

 

 

 

Le pâté en croûte est constitué d’un pâté de viande enveloppé dans une pâte et cuit au four jusqu’à ce qu’il soit croustillant. Ce plat lyonnais est si populaire que la ville accueille même un championnat de chefs consacré à sa préparation innovante.

Ce pâté a un goût savoureux qui régalera vos papilles. Il est traditionnellement cuisiné avec de la viande marinée dans un mélange de vin, de feuilles de laurier et d’épices. Il peut être constitué de porc et de foie gras de canard, mais le veau, le poulet et le lapin sont également des ingrédients courants. Le pâté en croûte peut être servi coupé en tranches en entrée ou comme plat principal, accompagné d’une salade verte.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sontbeurre, farine, gélatine, porto, cognac, sucre, sel, poivre, échine de porc, poitrine fraîche de porc, blanc de poulet, foies de volaille, champignons, pistaches, persil, échalotes, oeufs…

Rosette de Lyon

 

 

Ah, la rosette de Lyon ! La notoriété de ce gros saucisson sec d’origine paysanne dépasse bien des frontières. La rosette de Lyon est composée uniquement de viande de porc, de gras de bardière, d’épices et de pointes d’ail. Elle se déguste aussi bien en tranche à l’apéritif, qu’en entrée ou encore cuisinée. On accompagne bien volontiers cette cochonnaille de tranches de pain et de fromage.

Ce qui est sûr, c’est qu’à Lyon, ils s’y connaissent en charcut’ et la rosette de Lyon c’est LE sauciflard par excellence. Elle s’emporte facilement en pique-nique et fait un délicieux frichti avec un peu de beurre et quelques lamelles de cornichon.

Sabodet lyonnais

 

 

 

Le sabodet lyonnais est un des produits phares de la charcuterie de la région. C’est un saucisson composé de porc. Il est cuit à l’eau ou encore braisé au vin rouge. C’est un plat gourmand et convivial.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont :  sabodet, bouteille de Beaujolais, eau, oignon, grosse carotte, échalotes, clou de girofle, poivre en grain, bouquets garnis, baies de genièvre…

Pour les pommes boulangères : pomme de terre à chair jaune, gros oignon, bouteille de Beaujolais, . eau de la cuisson du sabodet, beurre, sel, poivre…

Saucisson brioché

 

 

 

 

Le saucisson brioché est l’une des spécialités lyonnaises les plus emblématiques. Plat que l’on aime partager en famille le week-end, ce saucisson lyonnais mythique est souvent agrémenté de pistaches ou de truffes noires pendant les fêtes de fin d’année. Il est placé dans une pâte à brioche moelleuse avant d’être cuit au four. Le saucisson brioché est tranché avant d’être dégusté en entrée ou en plat principal, généralement accompagné d’une salade. Il peut se manger froid mais ses saveurs sont plus intenses lorsqu’il est dégusté chaud.

Encore un bel exemple de la cochonnaille lyonnaise : une jolie brioche moelleuse, que l’on a garnie d’un saucisson à cuire. Ça c’est un casse-croûte qui requinque !

Un saucisson chaud aux pistaches enrobé d’une brioche croustillante à l’extérieur, moelleuse et fondante à l’intérieur : le fameux saucisson brioché lyonnais est un plat savoureux, gourmand et convivial. Accompagné d’une salade verte, c’est un vrai régal.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont : lait tiède, levure fraîche, œuf, farine T45 fluide, sirop d’agave, sel, œufs battus, beurre, saucisson lyonnais aux pistaches…

Saucisson lyonnais

 

 

 

 

Ce saucisson est proche de la Rosette, plus grosse (550 g minimum), constituée de maigre de porc (parties anatomiques nobles : jambon, épaule, longe, poitrine) haché très fin et de morceaux plus épais de gras, le tout embossé dans un long rectum de porc (« rosette »).

Le « Jésus » est encore plus proche, mais constitué uniquement de viande de porc (là aussi, seulement des parties nobles), et embossé dans un autre type de boyau, le « sac de porc », qui lui donne sa forme caractéristique de poire.

Un plat rustique, authentique et facile à faire.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont : saucisson à cuire, pommes de terre, oignon avec des clous de girofle, huile d’olive, sel, poivre…

 

ENTRÉES :

 

 

 

Cervelle de canut

 

 

 

La cervelle de canut, également appelée claqueret, est une spécialité fromagère typique de la région lyonnaise. Elle peut aussi bien se manger en apéritif qu’en entrée. Le fromage blanc est battu avec de la crème fraîche, du vin blanc ou du vinaigre de vin mais aussi de l’huile d’olive, de l’ail, de la ciboulette, du persil et de l’échalote hachée. Les amateurs de spécialités lyonnaises la consomment généralement accompagnée de pommes de terre, de salade et de petits toasts. Ce plat fromager doit son nom aux canuts, les ouvriers tisserands de la soie lyonnais.

Cette spécialité fromagère emblématique de la ville a été baptisée ainsi en référence aux ouvriers de soie, les canuts, qui n’avaient pas assez d’argent pour s’acheter de la cervelle d’agneau, et y préféraient ce mélange. Cette recette succulente s’accompagne souvent de pain grillé ou de pommes de terre cuites et remporte un franc-succès à l’apéro !

Derrière cette appellation étrange se cache une préparation fromagère agrémentée d’aromates divers (herbes, ail, huile d’olive, etc.). La cervelle de canut, également appelée claqueret, doit son nom aux anciens ouvriers de la soie, dont elle constituait souvent l’essentiel des repas. On la retrouve notamment au menu des célèbres mâchons lyonnais.

La cervelle de canut offre un goût frais et crémeux de lait de vache, de fines herbes, d’ail, d’huile d’olive, d’échalotes, de sel et de poivre. Ce délicieux fromage se déguste sur du pain avec des pommes de terre.

Godiveau lyonnais

 

 

 

Á l’origine, le godiveau était une saucisse principalement composée de viande de veau.
Mais le porc, étant un animal facile d’élevage, de reproduction et moins onéreux, remplaça peu à peu le veau, pour finalement être l’unique viande de la composition.
Du coup, la saucisse qui, elle, était déjà à base de porc et que l’on appelle Chipolatas, s’est retrouvée avec une cousine sur le marché des saucisses.
Aujourd’hui, il n’y a que pour seule différence, le nom qu’on lui donne en fonction de sa région.

Á Lyon le godiveau est une sorte de farce fine de veau et de graisse avec laquelle on forme des quenelles, servies en entrée chaude ou qui serviront à garnir des vol-au-vent.

Ces petites saucisses en boyaux très peu grasses sont assez rapides à faire et le résultat fait l’unanimité : un délice ! à déguster grillés.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont : maigre de porc, épaule ou échine, gras de la poitrine, sel, poivre…

Quenelles lyonnaises

 

 

 

 

Les pêcheurs de Lyon ont du talent. En raison d’un surpeuplement de brochet dans les années 1830, la population lyonnaise préparait un bon nombre de leur plat à base de ce poisson. Un pêcheur rapporta un jour ses poissons au pâtissier Charles Morateur qui élabora une première recette de la quenelle lyonnaise. Cette recette proviendrait d’un mélange entre le brochet et de la pâte à choux.
A la fin du XIXe siècle, les cuisinières de la bourgeoisie, surnommées les « Mères lyonnaises » quittent leur maison pour se mettre à leur compte et donnent naissance à des traditions culinaires toujours vivaces. Elles créeront quelques variantes de la recette originale de la quenelle à leur sauce, sans mauvais jeu de mot, car certaines ont inventé des recettes de quenelles en sauces que nous pouvons toujours retrouver aujourd’hui à la carte de certains restaurants.

Pendant la deuxième guerre mondiale, les pénuries et les restrictions alimentaires sont nombreuses. Par manque de possibilités pour la cuisiner, l’idée de consommer la quenelle nature est alors testée et approuvée : c’est ainsi que tout bêtement apparaît une nouvelle forme de dégustation de ce produit lyonnais.

‍Aujourd’hui, l’histoire de la quenelle s’inscrit à part entière dans le patrimoine gastronomique lyonnais. Elle se consomme sous une multitude de formes : en salade, en apéritif, en accompagnement, poêlée, gratinée… Mais malgré le temps qui passe, elle a toujours su garder sa « marque de fabrique » : sa forme pointue traditionnelle, avec une recette qui repose avant tout sur des ingrédients de base tels que la farine, le beurre et le lait.

Parmi les grands classiques, on retrouve les quenelles au brochet, agrémentée de la fameuse sauce Nantua au beurre d’écrevisses. Elles peuvent être aussi préparées avec de la volaille, du veau, des champignons ou juste nature avec de la béchamel.

Pour la petite histoire, les quenelles de Lyon seraient apparues dans les années 1830 et auraient été inventées par un certain Charles Morateur, pâtissier de son état. Pour éviter le gaspillage, ce monsieur aurait eu l’idée de mélanger de la chair de brochets, présents en grande quantité dans les eaux de la Saône, à de la pâte à choux.

Place à l’une des spécialités lyonnaises les plus connues, la quenelle, que les plus lyonnais prononceront même « qu’nelle » ! Alors qu’on trouve les premières traces de quenelles de volaille à l’époque de la Renaissance, c’est en 1830 que Charles Morateur, pâtissier, eu l’idée d’incorporer à sa pâte à chou… des brochets qui étaient très présents dans la Saône. Puis en 1880, c’est Joseph Moyne, charcutier, qui réalisa le fameux moulage à la cuillère et donna alors cette forme allongée à la quenelle que l’on connait aujourd’hui.

Place à l’une des spécialités lyonnaises les plus connues, la quenelle, que les plus lyonnais prononceront même « qu’nelle » ! Alors qu’on trouve les premières traces de quenelles de volaille à l’époque de la Renaissance, c’est en 1830 que Charles Morateur, pâtissier, eu l’idée d’incorporer à sa pâte à chou… des brochets qui étaient très présents dans la Saône. Puis en 1880, c’est Joseph Moyne, charcutier, qui réalisa le fameux moulage à la cuillère et donna alors cette forme allongée à la quenelle que l’on connait aujourd’hui.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sontquenelles nature, béchamel, farine, beurre, lait, muscade, sauce tomate, oignon, steack hachés, coulis de tomate, olives vertes, sel, poivre, gruyère râpé, beurre…

Salade lyonnaise

 

 

 

 

Le tout pour réussir une salade Lyonnaise, c’est de ne pas prendre les lardons qu’on trouve au supermarché, mais d’aller prendre du lard chez le boucher, et le reste, c’est du tout cuit !

Simple et efficace, la salade lyonnaise est un classique traditionnellement élaborée à base de feuilles de pissenlit, croûtons de pain, lardons fumés frits et œuf poché. Servie en vinaigrette, elle constitue une entrée parfaite pour se mettre en bouche avant d’attaquer les choses sérieuses… À découvrir dans la plupart des bons bouchons lyonnais.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont : salade frisée, pissenlit, lardons fumés, vinaigre de vin rouge, huile d’olive, vinaigre blanc, oeufs, gousse d’ail, persil, sel, poivre, petits croutons, dés de gruyère, cerneaux de noix…

 PLATS:

 

 

 

LÉGUMES :

Gratin de cardons

 

 

 

 

Place aux légumes lyonnais, les cardons, le plus généralement cuisinés en gratins de cardons à la moelle. Ce légume ancien, de la même famille que les artichauts, ressemble aux blettes puisqu’on en consomme les côtes. Ce légume qui demande beaucoup de travail pour être sublimer est un incontournable des tables de Noël à Lyon. Nos voisins de Vaulx-en-Velin qui en sont les premiers producteurs les célèbrent chaque année avec la fête des cardons les 8 décembre. Ce légume est pourtant originaire d’Italie et est arrivé à Lyon pendant les grandes foires que l’on organisait à la Renaissance.

Au cas où vous en douteriez, les légumes trouvent eux aussi leur place dans la gastronomie lyonnaise ! À l’instar du cardon, légume ancien dont le goût se rapproche de celui de l’artichaut. À Lyon, on le déguste en gratin et accompagné de moelle, pour plus de gourmandise. Le gratin de cardons est un grand classique des mets locaux, particulièrement apprécié en temps de fêtes.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont : beau cardon blanc ou cardons en bocaux, beurre, farine, jus de rôti (veau ou poulet), os à moelle de bœuf ou de veau, jus de citron, fromage râpé, chapelure, beurre doux pour le gratin… 

Velouté de courge à la lyonnaise

 

 

 

Un velouté en plat complet pour un bon repas du soir.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont : courges ou potirons, poireau,  quenelle lyonnaise par personne, beurre, crème d’Isigny, sel, poivre, feuille de laurier, piment d’Espelette…

POISSONS :

Brochet à la lyonnaise

 

 

 

 

Le brochet est un poisson d’eau douce de forme fuselée, à la chair maigre et délicate. Nombreux sont les amateurs de pêche à s’installer sur les berges des lacs et des rivières à attendre avec patience la prise de ce poisson aux 700 dents.

En cuisine, on apprécie généralement le brochet cuit au four accompagné d’une sauce au beurre blanc. Ce poisson qui fait l’objet de mesures de protection locales se cuisine également sous forme de quenelle, gratin ou blanquette.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont : brochet, salpicon de truffes, champignons, queues d’écrevisses, fumet de poisson, glace de poisson, sauce espagnole, beurre , sel, poivre…

Garnitures: grosses olives farcies d’une farce de brochet finie à la purée d’anchois…

Morue à la Lyonnaise

 

 

 

 

 

 

 

Un grand classique des plats de poissons préparés à la lyonnaise.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont : morue, gros oignons, huile, beurre, pommes de terre, poivre, persil haché…

Quenelles de brochet à la lyonnaise,

sauce Nantua

 

 

 

 

 

 

Sans doute l’un des plats les plus emblématiques de la gastronomie lyonnaise, la quenelle de brochet est une délicieuse variante de la quenelle nature, agrémentée du poisson qui lui doit son nom. Souvent accompagnée de riz blanc et servie en sauce (comme la sauce Nantua par exemple, faite à partir de béchamel et de beurre d’écrevisse qui tire son nom de la ville du même nom dans l’Ain), elle se déguste aussi en gratin. Elle constitue un plat copieux et réconfortant, encore plus en période hivernale ! L’un des symboles de la cuisine lyonnaise. Les quenelles sont des boulettes de forme allongée à base de pâte de farine, de mie de pain ou de pâte à choux.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont :

Panade : lait, beurre, farine, muscade râpée…
Quenelle : filets de brochet sans peau, blancs d’œuf, œufs entiers, beurre pommade, sel, poivre blanc, muscade râpée…
Sauce Nantua : écrevisses vivantes, carotte, oignons & échalotes hachés, huile d’olive, concentré de tomates, cognac, vin blanc sec, crème fraîche liquide, brin de thym, feuille de laurier, sel, poivre blanc…

 

VIANDES :

 

 

 

Poulet Célestine

 

 

 

 

Pour la petite histoire, le Poulet Célestine a été imaginé en 1860 par le cuisinier Rousselot qui avait le béguin pour sa patronne, Célestine Blanchard. Il concocte cette recette afin de la séduire, et bingo, celle-ci fut conquise !

Le poulet Célestine est un plat à base de poulet sauté, de champignons et de tomates, accompagné d’une sauce à base de cognac, de vin blanc et de diverses épices. Ce plat savoureux s’accompagne idéalement d’un verre de vin rouge.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont :  poulet, champignons de Paris, tomates, bouillon de volaille, vin blanc sec, beurre, sel, poivre, ail, persil,  moutarde, cognac…

Poulet au vinaigre à la Lyonnaise

 

 

 

 

 

On trouve cette spécialité lyonnaise aussi bien en cuisine gastronomique qu’en restauration populaire. La base de la recette est simple : la volaille est dorée dans une sauteuse puis mise à cuire avec un fond de vinaigre. Chaque chef va ensuite arranger cette base en fonction de ses envies. Il existe donc une multitude de variantes : avec tomates concassées ou sans ; avec ou sans champignons, échalotes ou oignons, vin blanc ou crème fraîche…On ne trouve aucune trace de l’origine de cette recette dans la littérature gastronomique. Certaines hypothèses avancent que le poulet au vinaigre viendrait de la recette du poulet au verjus. Le verjus est le jus d’un fruit cueilli avant maturité donc acide, le plus souvent extrait à partir du raisin. Ce condiment était fabriqué jusqu’au XIXème à partir d’un cépage particulier donnant des fruits acides même à maturité, le bourledas. Le phylloxéra mit fin à son utilisation. L’hypothèse de filiation entre le poulet au vinaigre et le poulet au verjus paraît fort probable car la région du Rhône était déjà, à l’époque, une région viticole et avicole.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont :    poulet fermier coupé en morceaux, oignon haché, gousse d’ail, beurre, huile, tomates concassées, moutarde à l’ancienne, vin blanc, vinaigre de cidre, bouillon de légumes, crème, farine, Arrow Roat…

Tablier de sapeur à la sauce gribiche

 

 

 

Le nom « tablier de sapeur », anciennement dénommé « tablier de Gnafron » proviendrait du maréchal de Castellane, le gouverneur militaire de Lyon sous Napoléon III. Ce dernier, fin gourmet et grand amateur de tripes était un ancien sapeur du Génie et portait donc un tablier en cuir afin de se protéger durant les travaux de force. Les sapeurs étaient en effet chargés de creuser des tranchées vers l’ennemi. Le nom de cette recette serait ainsi le fruit du rapprochement entre le maréchal, son goût prononcé pour les tripes et le tablier qu’il portait.

Triperie et abats tiennent une place de choix dans la gastronomie lyonnaise. À l’image de ce plat typique à base de gras double mariné dans du vin blanc et cuit au bouillon juste avant d’être pané. Le tablier de sapeur tiendrait son nom du maréchal de Castellane, gouverneur militaire de Lyon sous Napoléon III et ancien sapeur du Génie. Les sapeurs du Génie portaient un tablier en cuir afin de protéger leur tenue pendant les travaux de forces. C’est presque naturellement que le nom de ce plat a évolué pour devenir « tablier de sapeur ».

En voilà un nom farfelu ! Le tablier de sapeur, c’est un rectangle de gras-double, mariné dans du vin blanc, pané et frit. Il tient son nom du maréchal de Castellane, le gouverneur militaire de Lyon sous Napoléon III car il rappelait la couleur du tablier de cuir qu’il portait.

Autre recette à base d’abats, le tablier de sapeur est un incontournable des bouchons de la ville. Il se compose de gras-double mariné au vin blanc et frit dans de l’huile et du beurre. On vous l’accorde, cette spécialité locale est loin d’être healthy mais elle a le mérite d’être goûtue et généreuse à souhait. À tester !

Le tablier de sapeur est composé de tripes de bœuf marinées dans du vin blanc, du jus de citron, de la moutarde et des épices. Il est ensuite recouvert de chapelure et poêlé jusqu’à ce qu’il soit doré. Il s’accompagne d’une sauce gribiche (œufs durs) à la mayonnaise, de pommes de terre, de légumes de saison ou d’une salade verte.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont : gras double épais, œufs, huile d’olive, chapelure, sel, poivre…
Pour la marinade : vin blanc, moutarde, huile, vinaigre, jus d’un citron, sel, poivre…
Pour la sauce gribiche : œufs durs, huile de tournesol, moutarde, vinaigre de vin, bouquet de ciboulette…

 

FROMAGES :

 

 

 

 

 

Rigotte de Condrieu

 

 

 

 

 

 

La rigotte de Condrieu, au lait de vache, est un petit fromage à saveur douce et lactique, légèrement acidulée, tandis que la rigotte de Pélussin est en principe au lait de chèvre. Lyon est aussi le royaume des petits chèvres de la vallée du Rhône, appelés picodons sur la rive gauche et plutôt pélardons sur la rive droite. Ceux du Charolais et du Mâconnais sont aussi appréciés.

Saint-Marcellin

 

 

 

 

 

Fleuron de la gastronomie lyonnaise, le Saint-Marcellin est un fromage élaboré à partir de lait de vache. Il est à la fois doux et crémeux. Il a la particularité d’être dégusté à tous les stades d’affinage. Si on le trouve généralement sur les plateaux de fromages, il n’est pas rare de le retrouver dans la préparation de sauces. Il doit son nom au village isérois éponyme tout proche de Lyon.

Il ya le fromage aussi avec l’incontournable Saint-Marcellin et la délicieuse cervelle de canut. Comme son nom l’indique le Saint-Marcellin est originaire de la ville de … Saint-Marcellin, dans le Dauphiné en Isère. Mais c’est bien son affinage lyonnais, très crémeux que l’on doit à la mythique Mère Richard et à un certain Paul Bocuse qui fait de ce fromage la star de tous les plateaux.

Le Saint-Marcellin bénéficie du label Indication Géographique Protégée depuis 2013. Très apprécié des Lyonnais, il est souvent servi en dessert. Produit à partir de lait de vache cru, c’est un petit fromage crémeux à pâte molle.

Le Saint-Marcellin est un fromage à pâte molle ou dure, selon son degré d’affinage. Vous pouvez l’étaler sur du pain brié ou du pain viennois. Vous pouvez également le déguster avec des fruits secs, qui se marient bien avec la texture fondante du fromage.

SAVEURS SUCREES :

 

 

 

Brioche aux pralines

 

 

 
 
 
 

Ahh… les brioches aux pralines, sujet sensible, aux origines floues : pogne de romans, brioche de Saint-Genix, Praluline de Roanne… Difficile de faire son choix, en tout cas, nous serons tous d’accord pour dire qu’elle n’est pas lyonnaise même si à Lyon, on aime beaucoup s’approprier les délices de nos voisins.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont : farine, lait tiède, oeufs, mascarpone, sel, sucre, extrait de vanille, pralines roses concassées, levure de boulanger déshydratée…

Bugnes lyonnaises

 

 

 

 

Traditionnellement dégustées pour Mardi-Gras, les bugnes lyonnaises sont des petits beignets jaunes, plats et croustillants et font partie des spécialités lyonnaises sucrées. Elles sont réalisées à partir de farine, d’œufs, de beurre, de sucre et d’un arôme (souvent de la fleur d’oranger). La tradition des bugnes s’est installée à Lyon  au XVIème siècle avec les marchands italiens. Leur nom viendrait du terme lyonnais « bugni » qui désignait un beignet.

Les bugnes sont à l’origine une spécialité culinaire du duché de Savoie qui s’est étendue dans toute la région : Lyon, Saint-Etienne et la vallée du Rhône. Leur nom vient de “bunyi” qui signifie “beignet” et elles se dégustent traditionnellement juste avant mardi-gras.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont : farine, beurre mou, sachet de levure de boulanger, sucre en poudre, œufs, eau de fleur d’oranger, lait tiède, sel, bain d’huile…

 Tarte aux pralines

 

 

 

La tarte aux pralines fait partie des desserts lyonnais incontournables que l’on trouve à la carte de tous les bouchons lyonnais et dans toutes les boulangeries et pâtisseries de Lyon. Elle est également, l’une des spécialités lyonnaises les plus aimées.

Pourtant, son histoire est très récente, puisque c’est le chef Alain Chapel qui publia cette recette dans les années 1980, mais comme il n’existait aucune pâtisserie typique de Lyon à l’époque, son succès fut fulgurant !

Petit rappel pour ceux qui l’ignoreraient, la praline est tout simplement une amande enrobée de sucre.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la recette sont :

Pâte sablée : beurre, sucre, œuf, farine…

Garniture : pralines roses concassées, crème fraîche liquide….

 CONFISERIES :

Cocon de Lyon

 

 

 

 

En l’an de grâce 1466, le Roy Louis XI, « le plus humble en paroles et en habits » nous dit Philippe de Commynes, et qui « estait naturellement amy des gens de moyen estat », ordonna l’establissement en sa bonne ville de Lyon de fabriques de Soieries.

Le LYON d’aujourd’hui a gardé le goût des fastes: flamboiement des soieries, dîner de « heulte graisse » encore pétillants de l’esprit de Rabelais, arôme de ce bonbon délectable où un maître confiseur, meilleur ouvrier de France, a su marier le chatoiement de la soie à la finesse de goût et dont si Versailles l’avait connu, une spirituelle Marquise eût pu dire à ses amies.

« Connaissez-vous, Duchesses, le bonbon le plus adorable, le plus éblouissant, le plus onctueux, le plus parfumé, le plus délicieux?
C’est le COCON que l’on goûte chez les honnêtes gens et qui fera le tour du royaume.
Le Roy s’en est fait envoyer à Versailles et Madame de Montespan l’aime…

Le « Cocon de Lyon » est composé de pâte d’amande fourrée d’un excellent praliné parfumé au curaçao. Découvrez l’onctuosité de ce praliné où noisettes, liqueur d’orangeat et de curaçao se mêlent délicieusement.

Coussin de Lyon

 

 

 

               

Les confiseries font également partie du patrimoine culinaire de Lyon. L’une des plus célèbres est incontestablement le coussin de Lyon, petit bonbon en forme de coussin à base de ganache au chocolat, pâte d’amande et Curaçao. En plus de faire la fierté des Lyonnais, le petit coussin est également inscrit au Patrimoine National des Spécialités de France.

À tous les becs sucrés, voici LA spécialité lyonnaise inscrite au Patrimoine nationale de la confiserie, véritable emblème de la ville : le coussin lyonnais; une ganache au chocolat, enrobée d’une couche de pâte d’amande avec une touche de curaçao (d’où la couleur bleue/verte). Riche d’histoire, il fait référence au coussin de soie que les échevins déposent depuis 1643 à la Vierge Marie sur la colline de Fourvière pour lui demander de protéger la ville. 

 

Praline rose

 

 

 

Gourmands s’abstenir… Quand on commence à en manger, on a du mal à s’arrêter. Spécialité lyonnaise datant du XIXème siècle, la praline rose est une confiserie composée d’une amande ou d’une noisette enrobée de sucre caramélisé auquel s’ajoute un colorant rose. Sa texture craquante et son goût sont inimitables. Si on l’apprécie sous forme de bonbon, elle doit sa notoriété à la brioche à la praline rose baptisée Saint-Genix.

On la reconnaît grâce à l’élégante couleur rouge de sa garniture à la crème et aux jolies pralines roses. Cela ne fait pas si longtemps qu’elle est devenue une spécialité lyonnaise mais on a l’impression qu’elle est là depuis un paquet d’années !une gourmandise qui fleure bon les goûters de notre enfance : la tarte à la praline ! Croustillante et fondante à la fois, cette célèbre pâtisserie qui fait le bonheur des gonnes, met à l’honneur la praline, délicieux bonbon à base d’amande et de sucre caramélisé coloré en rouge. Exquis !

Quenelle de Lyon

 

 

 

 

La fameuse quenelle est traditionnellement liée à la cuisine des bouchons et des «mères lyonnaises». Imaginée par l’illustre gastronome Brillat-Savarin, cette  préparation fera la renommée de la Mère Brazier. Hommage chocolaté de la maison Voisin à ce patrimoine culinaire, les Quenelles de Lyon déclinent un duo de pralinés : l’un onctueux, pur noisettes du Piémont aux éclats de fèves de cacao ; l’autre croustillant, pur amandes Valencia. Le tout finement enrobé d’un chocolat blanc onctueux.

Petit rappel pour ceux qui l’ignoreraient, la praline est tout simplement une amande enrobée de sucre coloré en rose 😉

 

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