Bons Plans

Pépites culinaires cachées méconnues dans le monde

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Quand on est un féru de voyages, on aime de frotter à la cuisine locale et c’est bien normal, je dirai même que c’est la moindre des choses. Et pourtant si un paquet de spécialités culinaires de tous les pays du monde sont parvenues jusqu’à chez nous, il en existe encore des beaucoup moins connues Alors rendons leur justice.

 

 

Mets venus d’ailleurs, spécialités régionales ou cuisine d’antan, il existe quantité de recettes que nous ne connaissons pas (ou peu) mais qui s’avèrent pourtant délicieuse. Lumière sur ces plats et desserts méconnus qui mériteraient de se trouver plus souvent au menu !

 

 

 

 

À l’ère d’Internet et de la mondialisation, la cuisine dépasse aujourd’hui les frontières et il est désormais facile de déguster des spécialités issues des quatre coins de la planète. Pourtant, il existe encore quelques pépites gastronomiques cachées, moins populaires ou tout simplement oubliées.  Élargissez votre horizon culinaire avec notre sélection de recettes méconnues !

Á découvrir :

 

 

 

Arancini

Italie

 

 

 

 

 

 

Étant d’origine Arabe, les arancini ont été importées par le roi de Sicile vers le XIIe siècle. Elles connaissent alors un franc succès auprès de l’aristocratie sicilienne et ont même conquis toute l’Italie.

Les arancini siciliens, spécialité sicilienne, sont des boulettes de riz farcies de viandes, sauce tomate et petit pois.

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : talon de jambon cuit coupé en cubes, boule de mozzarella, oignon, œuf, riz arborio, chapelure maison, vin blanc, bouillon, marjolaine séchée, safran, huile pour friture, sel, poivre…

Aubergines Badrijani

Géorgie

 

 

 

 

 

 

La Géorgie a beau être un petit pays, on y mange bien et beaucoup. Jouxtant la Russie, l’Arménie, la Turquie et l’Azerbaïdjan, les spécialités culinaires du pays se trouvent au croisement de toutes ces cultures. Entre un Khachapuri (sorte de pâte garnie de fromage et d’œuf) et un khinkali (ravioli fourré à la viande ou aux légumes), vous pouvez aussi tester les aubergines Badrijani. Un plat végétarien (pour une fois) où les aubergines sont fourrées à la pâte de noix épicée et parfois quelques graines de grenade.

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : aubergines, huile d’olive, cerneaux de noix, gousse d’ail, coriandre fraîche, khmeli suneli (), sel, vinaigre blanc, eau, graines de grenade…

Banoffee

Angleterre

 

 

 

Le banoffee pie est une pâtisserie anglaise composée d’une base de crumble de biscuits secs, de banane, de confiture de lait et une généreuse couche de crème chantilly. Il existe aussi des variantes avec du chocolat, du café ou les deux. Le nom de ce dessert est un mot-valise combinant banana et toffee.

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : biscuits sablés, beurre, bananes, copeaux de chocolat au lait…

Pour le caramel : sucre en poudre, eau, beurre demi-sel…

Pour la chantilly : crème fleurette (30% de matière grasse), sucre glace,  gousse de vanille…

Bife de picanha

Uruguay

 

 

Le truc chouette avec l’Uruguay, c’est que le pays a interdit l’abattage massif des animaux. Les élevages se font donc en pâturage, sans OGM ni antibiotiques.

 Bref l’Uruguay c’est un peu le paradis. Alors forcément la viande qu’on y mange est meilleure puisque élevée dans de meilleures conditions.

Le bife de picanha est ainsi un plat carné assez proche de l’aiguillette de rumsteak, en plus mieux.

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : steak de surlonge, coupé en steaks de deux doigts de large, gros sel, huile d’olive, romarin…

Bolón de verde

 Équateur

 

 

 

 

Au pays du quinoa, on mange principalement des pommes de terre des bananes, des racines de yucca, du poisson, du poulet, du riz, du porc et du bœuf. Autant dire qu’il y a de quoi faire. Un des plats les plus connus est donc le bolón de verde, un beignet de banane plantain fourré au fromage.

Les bolón de verde sont un autre plat équatorien typique – et en général d’Amérique du Sud. Il se compose de bananes plantain vertes qui sont fries à feu moyen jusqu’à ce qu’elles soient très tendres, puis écrasées dans la pâte, farcies de fromage ou de viande de porc, puis fries à nouveau jusqu’à croustillantes. Bolón en espagnol est un terme d’argot qui signifie grosse boule, meme si elles ne sont pas si grosses que ça.

Ces boulettes farcies bolon de verde peuvent être servies pour le déjeuner ou le brunch, elles sont également un plat d’accompagnement ou d’apéritifs. Si vous servez ces boulettes pour le petit déjeuner ou le brunch, je vous suggère de l’accompagner avec du café, un œuf frit, sauce piquante, et quelques tranches de tomates ou d’avocat.

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : bananes plantain vertes pelées et coupées en morceaux de taille moyenne, beurre, huile de canola ou de tournesol, piment ou de poudre de chili, cumin, fromage râpé, chorizo cuit, sel…

  Braai

Namibie

 

 

 

 

Assez proche de la cuisine d’Afrique du Sud, la Namibie offre toutefois quelques plats typiques qu’on ne croise pas souvent par chez nous.

 Le Braai en fait partie, une viande de bœuf grillée au manioc et aux légumes.

Le « braai » (prononcez « braille ») dérive d’un mot afrikaans désignant la viande grillée sur un feu à l’extérieur ; c’est donc l’équivalent namibien du barbecue. Comme il fait beau la plupart de temps, le braai se fait généralement dehors, soit sur la terrasse soit sur la pelouse, bien que quelques maisons soient équipées de braais intérieurs. Le braai se cuisine avec de la viande épicée (bœuf, mouton, gibier, poulet ou porc). Vous trouverez du « braai spice » (épices pour braai pré-mélangées) dans tous les supermarchés namibiens, comme Spar ou Pick’n Pay. La viande s’y achète également, à moins que vous ne préfériez-vous la procurer en boucherie. La Namibie est surtout connue pour sa viande de haute qualité grâce aux élevages qui s’étendent sur des milliers d’hectares, laissant aux animaux la possibilité d’évoluer en liberté

On y trouve aussi le Biltong qui est une viande marinée dans du sel, du sucre, de la coriandre et du vinaigre puis séchée (généralement on en fait avec de la viande d’oryx, de koudou ou d’élan, des bovidés qu’on trouve dans la région.

Vous trouverez une variété de produits à cuisiner sur le braai : des sosaties (brochettes de viande), de la boerewors (saucisse traditionnelle en spirale), des côtelettes, du steak, et bien plus encore. Les braaibroodjies (prononcez « braille-broïkie ») sont un plat d’accompagnement incontournable du braai.

La recette et la préparation sont très simples : deux tranches de pain de mie, de fines rondelles de tomates et d’oignons, du fromage râpé et parfois une couche de chutney. Attention ; si vous décidez d’y ajouter un ingrédient supplémentaire, il s’agit d’un sandwich  grillé….

Imam bayildi

Turquie

 

 

 

Originaire de Turquie et de ses pays voisins, l’imam bayildi est un plat unique à base d’aubergines. Les légumes sont farcis d’un mélange à base de la chair d’aubergine, de raisins secs, de tomates, d’oignons, d’ail et d’épices pour un plat végétarien savoureux !

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : aubergines, raisins secs blonds, gousses d’ail, oignons, tomates, brins de thym, feuilles de laurier, huile d’olive, sel, poivre…

 Kama

  Estonie

 

 

 

L’Estonie et la cuisine ce n’est pas toujours le comble du fun. Des patates et des betteraves, des betteraves et des patates… Comme on ne peut rien faire pousser sur cette terre hostile, les spécialités culinaires se sont pas les plus joyeuses. Mais parmi ces ersatz de salades piémontaises, ces bortschs (qu’on doit aux Russes) et ces saucisses au fromage, on trouve un truc vraiment bon et vraiment local : le kama.

Le kama, talkkuna ou tolokno est un mélange traditionnel estonien, finlandais et russe de farines finement moulues. La poudre de kama ou de talkkuna se compose de farines grillées d’orge, de seigle, d’avoine et de pois.

Attention, ce n’est pas un plat en soi mais plutôt un ingrédient incontournable pour de nombreuses recettes ou pour un bon goûter. Sorte de farine de céréales cuites séchées et moulues, on peut la mélanger avec du yaourt ou du fromage blanc et éventuellement du sucre. Et c’est vachement bon.

Katsudon

Japon

 

 

 

Le katsudon est un mets de la cuisine japonaise qui consiste en un bol de riz chaud surmonté de tonkatsu : une tranche de porc d’abord panée, puis cuite avec un œuf battu. Le mot katsudon est un mélange des mots japonais tonkatsu et donburi.

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont :

Pour le tonkatsu : tranche de porc épaisse (filet ou échine), sel, poivre…

Pour la panure : farine, œuf, chapelure japonaise (panko)…

Pour le katsudon : oignon émincé, dashi en poudre, sucre, sauce soja, eau, œufs, ciboulette, riz rond cuit…

Meatloaf

Usa

 

 

Le meat loaf est un plat typique de la bonne cuisinière des Etats Unis. Fait en général à base de boeuf hâché, c’est une recette facile et une autre manière de déguster de la viande.

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : basse côte de boeuf hachée, œuf, oignon, lait, chapelure, sauce Worcestershire, moutarde, ketchup, cassonade, huile d’olive, beurre, sel, poivre…

Mulligatawny

Inde

Mulligatawny est une soupe issue de la cuisine du sud de l’Inde. Le nom provient des mots tamouls miḷagu et taṇṇi ; littéralement, « eau poivrée ». Il est lié au plat rasam. Les principaux ingrédients comprennent généralement le poulet, le mouton et les lentilles.

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : oignons, poivron rouge, poivron vert, petites courgettes, poireaux, carottes, escalopes de poulet, lait de coco, pâte de curry « mild », huile d’olive, lentilles corail, bouquet de coriandre, noix de cajou salées, sel…

Pljeskavica

Serbie

 

 

 

 

En Serbie, on aime les trucs gras. Pour notre plus grand bonheur. Il sera donc difficile de ne pas tester la pljeskavica, plat traditionnel et fierté nationale. Une simple bouchée de ce met peut guérir des plus grands maux. Cette sorte de hamburger est en fait un mélange d’agneau, de porc et de bœuf   grillés avec des oignons et servi dans un pain.

Et si on est un vrai de vrai, on rajoute un peu de kajmak sur cet amas de viande : ce produit laitier local obtenu par fermentation de matières grasses se marie à merveille avec la viande.

Et puis tant qu’on y est, on peut finir sur des petits orasnice (gâteaux aux noix du plaisir et de la damnation).

En revanche il faudra conclure sur un shot de rakija.

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : viande de bœuf hachée, poitrine de porc hachée, eau gazeuse, oignon, paprika fort, sel, poivre…

Polpette

Italie

 

 

 

Les polpette de bœuf sont de délicieuses boulettes de viande italiennes au parmesan. Pour un plat réussi, elles seront l’accompagnement parfait de spaghettis à la sauce tomate au basilic.

Une recette italienne typique très gourmande et familiale qui fera le bonheur des petits et des

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont :

 Pour les boulettes : viande de veau hachée, viande de bœuf hachée, chair à saucisse, oignon jaune, câpres, tranches de pain de mie sans croûte, lait, origan séché, grana padano aop, sel, poivre…

Pour la sauce et la finition : purée de tomates, branches de romarin frais, copeaux de grana padano aop, pignons de pin…

  Sisig

 Philippines

 

 

 

 

La cuisine philippine est encore bien rare dans nos restaurations exotiques.

Le sisig est une spécialité qui demande un peu de courage : museau, bajoue, oreille, foie et langue de porc s’y mêlent dans la joie et la bonne humeur.

Le sisig est un plat philippin à base de joue et d’oreilles de porc, de poitrine de porc et de foie de poulet, qui est généralement assaisonné de calamansi, d’oignons et de piments. Il est originaire de la région de Pampanga à Luzon. Sisig est un incontournable de la cuisine Kapampangan.

Globalement il faut savoir que la cuisine philippine est plus aigre et amère.

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont :

 Pour le porc : joue de porc, foie de porc ou de foie de poulet ou de bœuf, oreilles de porc, gros oignon jaune découpé en rondelles, jus d’ananas, sauce de soja, tête d’ail, poivre noir en grains, sel…

Pour le sisig : oignon coupé en dés, poivron vert émincé, gousses d’ail émincées, petits piments émincés, sauce de soja des Philippines, gingembre frais émincé, beurre ou d’huile d’arachides, mayonnaise, paombong ou de vinaigre de noix de coco, jus de calamansi, sel, poivre…

Soupe Grießnockerl-Frittaten-Leberknödel

Autriche

 

 

 

 

Un joli petit nom pour un joli petit plat. Enfin on parle plutôt d’une entrée. Cette soupe aux boulettes de semoule avec des lamelles de crêpes salées ou des knödel à base de foie n’est certes pas très légère mais la cuisine autrichienne n’est pas connue pour sa valeur diététique et c’est tant mieux.

Les ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : beurre non salé, ramolli, œufs légèrement battus, semoule blanche (farine de blé, crème de blé), sel fin, muscade moulue, persil plat haché, bouillon de bœuf ou de légumes, ciboulette ciselée pour garnir…

 Wat

Érythrée

 

 

 

 

 

Ce plat typique d’Érythrée (qu’on trouve aussi en Ethiopie et en Somalie) est un ragoût à base de légumineuses (lentilles, fèves…), de légumes ou de viandes, le tout est assaisonné d’épices et servi sur une crêpe qu’on appelle « injera », elle-même fabriquée à partir de céréales locales (le teff).  

Le wat ou wet, aussi connu sous le nom de tsebhi en tigrigna, est un type de ragoût commun en Éthiopie et en Érythrée. Il est habituellement à base de légumineuses, de divers légumes ou de viandes telles que le poulet, le bœuf ou l’agneau et assaisonné d’un mélange d’épices et de beurre, ou de bérbéré.

Le wat est servi sur l’injera, une crêpe faite à base de teff.

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