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Les poulets frits pour faire le tour du monde (tout en restant à Paris)

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Qui a créé le poulet frit ?

 

 

 

Poulet frit — Wikipédia dixit : Cette recette est originaire d’Ecosse, et d’Afrique de l’Ouest, et a été exportée sur les territoires du Sud des États-Unis par les immigrants écossais, ainsi que par les esclaves déportés originaire d’Afrique de l’Ouest.

 

 

 

 

 
On a quelques adresses pour vous, nouvelles ou classiques, pour explorer toutes les richesses que le poulet frit a à nous offrir.

 

 

 

 

C’est un raz-de-marée de poulet frit qui s’abat, sur la capitale, depuis quelques mois et années. Si l’on a bien nos chouchous dans cet écosystème déjà bien rodé, voici un petit tour d’horizon de quelques nouveautés – et quelques classiques  qui vous permettront de faire le tour du monde en quelques crocs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Corée, Japon, Taïwan, Philippines, Mali, Etats-Unis… Le poulet frit est devenu un pilon de la street food partout sur la planète. Et bien sûr, on en retrouve toutes les variantes à Paris, mégalopoule de la bouffe mondiale.

 

 

 

 

 

Il faut dire que l’association du croustillant de la panure et du fondant du poulet met en général tout le monde d’accord ; et on raconte même que certaines personnes abusent la veille afin de s’assurer d’avoir une gueule de bois et donc une bonne raison de se payer des nuggets le lendemain. 

 

 

 

 

 

Donc pas d’adresses de KFC, Popeye’s et consort à découvrir :

 

À l’africaine :
Mama Kossa

 

 

 

 

 

 

Á Barbès, cette cantine mixe et modernise les cuisines de la diaspora africaine.

 

 

 

 

 

C’est la Goutte d’Or qui fait déborder le buzz. Dans la même veine que la Maison Château Rouge voisine, Mama Kossa s’applique à montrer la richesse et la modernité de la diaspora afro-descendante du monde en général et du 18e en particulier.

 

 

 

 

 

Dans cette cantine pop (wax, briques nues, suspension osier) au blaze inspiré du banger de Manu Dibango, Flora Dibotti et Didier Piquionne, tous deux venus de l’événementiel et de la musique, ont voulu mixer les cuisines afro : un peu de Sénégal, un peu de Caraïbes, un peu de Louisiane et plein d’influences street food pour des propositions certes beaucoup autour du poulet, mais qui osent s’émanciper de la tradition.

 

 

 

 

 

 

Depuis la cuisine ouverte, le débonnaire chef Raphaël Faget nous cueille avec un KFC (Kossa Fried Chicken) à la panure bien relevée et à la chair marinée dans des épices jamaïcaines pour un supplément de punch.

 

 

 

 

Une crousti-bombe bien différente des versions coréennes ou japonaises. On accompagne ces pépites d’un bol d’allocos qui collent au doigt (et c’est ça qu’est bon).

 

 

 

 

 

 

 

Á la carte, on croise aussi du risotto d’igname, du guacamole au safou (une sorte de prune camerounaise au goût d’artichaut acide) ou des bowls végé au riz à la badiane, pickles haïtiens et plantain.

Á boire, un jus de bissap ou une bière de la brasserie de la Goutte d’or, mieux qu’un cocktail Sweet Fanta Diallo (rhum, bissap, orange et citron vert) mal dosé. Le restaurant partage une arrière-salle avec un incubateur de start-up (Barbes 3.0 bébé) et organise donc des soirées DJ et concert les vendredis et samedis.
Prix : Tapas 8-11€ Plats 14-17€ Boissons 6-12€
Mama Kossa
8 rue Myrha
75018 Paris
Tél : 07 52 02 64 39

 

MoSugo

 

 

 

 

 

 

 

On ne le présente plus : le poulet frit de Mory Sacko, jeune chef étoilé passé par la meilleure des saisons de Top Chef, et dont les pièces de poulet sont devenues le meilleur remède au confinement.
Dans une salle froide comme une lame d’acier suédois, Mory Sacko envoie des burgers délicieusement aiguisés.

 

 

 

 

 

 

Si la supernova Mory Sacko a illuminé le ciel de la gastronomie en 2020 lors de la 11e saison de Top Chef, les confinements successifs ne l’ont pas empêché de briller. Son restaurant étoilé MoSuke fait le plein des mois à l’avance, et en parallèle d’un comptoir à poulet frit au sein du Food Society, il a ouvert fin 2022 cette proprette adresse de burgers, toujours dans son fief du 14e.

 

 

 

 

 

 

En une glaciale soirée de février, difficile de grappiller un peu de chaleur dans cette salle blanche comme un dispensaire, éclairée par des spots trop forts et parcourue par les courants d’air des va-et-vient des livreurs. Et ce ne sont pas trois touches de terra cotta qui vont changer grand-chose. Avec son vaste comptoir en bois et sa zone d’attente pour coursiers grelottants, le lieu privilégie manifestement le « à emporter ». Dommage pour ceux qui font l’effort de se bouger pour aller manger.

 

 

 

 

 

 

Au menu minimal à moitié végétarien, deux « entrées » frites et deux burgers à accompagner de patates douces (frites ou au four) et basta. On commence par des alocos bien relevés à tremper dans une efficace sauce japonaise « bulldog ». Ces beignets de plantain étaient sans doute issus de bananes célèbres vu leur prix (10,50 € les trois morceaux !!!).

 

 

 

 

 

 

Le tableau s’éclaircit avec le burger (13,50 €), superbe réussite de street food franco-nippo-malienne : le poulet frit est ultra crousti, les pickles, la mayonnaise au miso et la sauce épicée apportent plein de saveurs et même le pain façon bretzel alsacien, jamais croisé sur un burger, s’avère une réussite. Quant aux frites de patates douces et leur mayo « cajun » elles se boulottent en moins de temps que met un livreur à gagner 5 €. Bien joué. On fait couler avec un efficace jus de gingembre (4,50 €), les plus hardis pourront tenter un vin vivant en canette (8 €).
  Prix : Menu : 21,50-31,50€ Boisson 3-8€
MoSugo
22 rue Raymond Losserand
75014 Paris
Tél : 09 82 55 83 72

À l’américaine :
Dogma

 

 

 

 

 

 

En face du New Morning, une super adresse de poulet frit à l’américaine.
En 1995, Lars von Trier et Thomas Vinterberg publiaient Dogma95, un manifeste assez vénère pour un retour à un cinéma du ici et maintenant, sans afféterie ni effets de manche.

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2023, c’est poussés par cette volonté de renouer avec le minimalisme autour du produit que le chef canadien Jordan Robinson (passé chez Frenchie) et Mathieu Grichois, qui ont déjà Pompette, lancent leur Dogma à eux. Le produit en question n’est pas la cervelle d’alpaga (ouf, on n’aime pas trop ça) mais le fried chicken, spécialité bien-aimée à laquelle on a consacré un dossier.

 

 

 

 

 

 

 

La déco de leur guitoune de 10 tabourets hauts pousse à fond les potards du minimalisme : béton brut, inox brillant et miroir géant. Le menu est de la même eau avec un poulet frit décliné en deux recettes (classique ou spicy) à manger en filet ou dans un burger et basta.
On opte pour la formule à prix d’ami (16 €) avec une maousse paire de filets classiques, marinés à la saumure puis au lait ribot, et frits dans deux bains. Le résultat déboîte : la chair reste juteuse et on boulotte les dernières miettes de la panure épaisse comme il faut, bien croustillante et agrémentée d’épices.

 

 

 

 

Ces filets convolent avec un buttermilk biscuit (une sorte de scone US). L’idée – louable – était sans doute de faire comme en Louisiane pour le manger avec le poulet, mais il s’avère bien petit pour se mesurer avec les deux solides filets. On l’oublie donc un peu dans un coin du plateau.

 

 

 

 

 

Sinon, on a droit à des grenailles frites tout à fait correctes et des sauces maison bien roulées : moutarde au miel, mayo aux épices… Pas de dessert car le Dogma, c’est du minimalisme on a dit.
Prix : Formule : 16 € burgers : 12 € filets : 10-14€, pommes de terre : 4-6 €.
Dogma
10 rue des Petites-Ecuries
75010 Paris

Ellsworth

 

 

 

 

 

Imaginé par les tenanciers américains de Verjus, situé dans la même rue, ce bistrot du midi (tapas à partager le soir) mélange allègrement les influences. Dès l’entrée, le brocoli croquant voyage de la Sicile (anchois, piment) au Japon (sésame).

 

 

 

 

Mis en appétit, on patiente en tapant dans la corbeille de pain : son levain discret et sa texture parfaite nous bluffent.

 

 

 

 

 

 

Renseignement pris, il est fait maison, tout comme la moutarde et certaines charcuteries, on a vu passer des saucisses de lapin.

 

 

 

 

 

 

On la retrouve dans le savoureux bun au poulet frit, sandwich chic garni de choux pimentés et d’oignons rouges crus. Estivale, la burrata piquée de pêche et de roquette croustillante.

 

 

Proposée en entrée (et parfois à déjeuner façon burger), c’est le buttermilk (en français, lait ribot, traduit à la carte par “lait fermenté”) qui lui donne son merveilleux moelleux, sous une croûte blonde à souhait.

 

 

Prix : 10€
Ellsworth
34 rue de Richelieu
75001 Paris
Tél : 01 42 60 59 66

PNY

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La grande ambition du projet “Suprême by PNY” : faire le meilleur fried chicken de Paris, même en livraison à domicile.

 

 

 

 

 

Ce faisant, l’équipe a cherché et s’est procuré l’un des meilleurs poulets de France avant de le paner minute en cuisine dans une recette secrète au buttermilk. Pour le bun, ils sont allés à la boulangerie du coin de la rue, et pour les légumes ils ont toqué à la porte de leur maraîcher préféré.

 

 

 

 

 

Comble de la fast-food embelisée : les sauces homemade (teddy bear, coco beach, royal dragon, sunburst bbq, the supreme cream) et, côté frites, une double cuisson pour qu’elles soient encore plus croustillantes. (Pour la petite histoire, l’origine de “Suprême” expliquée par les patrons : “Parce que Morgan, Jean et Capucine passaient leur fin de service à se faire des créations perso improbables chez PNY, en inversant le boeuf et le poulet dans les recettes, en supprimant le pain, en ajoutant la masse de légumes, en se faisant kiffer sur les épices jusqu’à se paralyser la langue pendant quelques minutes. C

 

 

 

 

 

’est de là que vient Suprême Fried Chicken, un staff créatif qui aime bien manger et surtout se faire plaisir.”)
Comme un stand sorti tout droit d’un night market imaginaire, entre HK et LA.
Les effluves de mille épices asiatiques scintillent à travers les rayons d’un soleil couchant californien. Un fried chicken ultra tendre et addictif, des sauces qui font voyager. L’ensemble créé par Nicolas Guinebert, Chef d’une des plus belles institutions de burgers à Paris, PNY. 

 

 

Un fried chicken addictif, des sauces qui font voyager, le poulet est élevé à l’air libre en Picardie et sa viande est marinée 24h pour une tendreté ultime. La chapelure croustille et contraste follement. Cinq recettes de sauces ont été créées, toutes très différentes. Elles racontent chacune une histoire, une destination.

 

 

 

 

 

 

Du Korean fried chicken au poulet frit américain, c’est en voyageant qu’ABC a vu le jour.
Des États-Unis à l’Asie, le Fried Chicken a voyagé à travers le monde et une multitude d’approches ont été développées pour sublimer ce classique de la fast food. ABC pour American Born Chinese, 6.90 € en hommage à tout ce qu’il y a de meilleur dans la cuisine de ces deux continents.
PNY
Chaîne, adresse principale
1, Rue Perrée
75003 Paris  
Tél : 01 88 47 98 12

 

À l’asiatique :
Double Dragon

 

 

 

 

 

 

Après le succès du Servan, un peu plus bas dans la rue, les sistas Katia et Tatiana Levha nous bissent un Double Dragon !

 

 

 

 

 

 

Au programme, un nom du beat’em all culte des 80’s, une déco qui mêle comptoir en domino, plafond en ciel nuageux et dragon en néon, une BO hip-hop du début du siècle et un staff ULTRA sympa.

 

 

 

 

 

En cuisine, les sœurs, bien épaulées par la cheffe Victoria Nabi, frottent leurs racines philippines aux influences mondiales. Pour bien comprendre le game, elles s’inspirent certes de l’Asie, mais dans une relecture (ré) créative, à l’image de ces replets bao frits (!) fourrés de comté fondant, à tremper dans une mayo XO. C’est punk, débridé, éminemment jouissif, ça coule de partout, on s’en colle plein les doigts et on kiffe !

 

 

 

 

Dans la carte, on joue au “eat’em all” avec une palanquée de petites assiettes hautement addictives (9-18 €), qu’on partage en bande. Lors de notre dernier passage : bol de coques (la signature du Servan) mis à feu par un bouillon chipotle et piment, nems philippins aux légumes et sauce sweet chilly, chicken wings au bon goût de barbeuc à accompagner d’un spécial protéines (du riz rouge à l’œuf).

 

 

 

 

Á mouiller avec une carte nature hexagonale comme ce ligérien Les Pichiaux de Noella Morantin (35 €) ou un Anjou Enlèvement Demandé de Nicolas Reau (8 € le verre). Avant de conclure avec une douceur de leche flan à la vanille. Play again !
Double Dragon
52, rue Saint-Maur
75011 Paris
Tél : 01 71 32 41 95

 

À la britannique :
Rivié, le restaurant de l’hôtel Hoxton

 

 

 

 

 

 

 

Le meilleur poulet frit de Londres arrive en pop-up au Rivié, le restaurant de l’hôtel Hoxton à Paris !

 

 

 

 

 

Inspirés des recettes de soul food et fried chicken de Nashville, les poulets frits de Pecking Order traversent la Manche pour secouer nos papilles, dans un popup enflammé au sein de l’hôtel Hoxton à Paris. Rendez-vous jusqu’à la fin du printemps « Pecking order », en anglais, c’est une expression qui signifie « hiérarchie de becquetage », un processus de domination de l’ordre hiérarchique.

 

 

 

 

 

Amateurs de poulet frit, vous allez être servis ! Le génial hôtel Hoxton Paris, dont on se languit de retrouver la belle terrasse verdoyante et les petits plats ensoleillés, vous réserve une petite surprise pour célébrer les beaux jours. On vous explique.
Pecking Order est un nouveau service de livraison londonien, imaginé pour ramener la chaleur du fried chicken authentique de Nashville à nos papilles de gourmands. Et bien figurez-vous que Pecking Order débarque au Hoxton avec un pop-up store printanier et éphémère qui met, bien sûr, le fried chicken à l’honneur jusqu’à la fin du printemps !

 

 

 

 

Côté recette, on est sur de l’ultra-qualité : Inspiré par les visites de spots emblématiques de fried chicken à Nashville, le poulet français élevé en plein air est salé toute une nuit avant d’être doublement trempé dans une marinade spéciale à base de buttermilk et tabasco, pour obtenir le croustillant et crunch parfait. Une fois frit, le poulet est recouvert d’une puissante sauce à base de piment de Cayenne selon trois différents niveaux de piment – medium, hot ou bouillant.
Pour accompagner de la meilleure des manières ce fried chicken, on opte pour l’une des 3 sides gourmandes – les mac’n’cheese, le coleslaw et les cornichons – et pour l’un des 3 cocktails maison à emporter – Moscow Mule, Dark’n’Stormy et Tennessee Mule.
Et le pari est réussi : sous la friture croustillante au goût à tomber, c’est un poulet tendre et tout aussi savoureux qui se dévoile. Ce « Nashville-style fried chicken » (ayant vécu plusieurs années dans le Sud des États-Unis, je confirme que l’appellation est méritée) se décline en gros morceaux bruts à savourer individuellement, ou en « Dwich ». Comprenez entre deux tranches de pain toastées à souhait, avec une sauce Pecking Order secrète et du coleslaw maison.

 

 

 

 

Coleslaw que l’on retrouve d’ailleurs en accompagnement au choix, avec des cornichons marinés, des frites croustillantes ou un véritable mac&cheese crémeux digne des meilleurs spots de soul food américains. Pour les poulets frits, 3 niveaux de spiciness sont à choisir : medium, hot ou bouillant. On salue ce poulet piquant, relevé et épicé, mais qui arrive à secouer vos papilles sans brûler. Du côté des boissons, on trouvera des cocktails création comme le Dark’n’Stormy, à base de rhum plantation, coco, miel et ginger beer, ou le Tennessee Mule, une revisite du Moscow Mule avec du bourbon Bulleit.
À commander en click&collect de 10h30 à 21h tous les jours sur le site de l’hôtel The Hoxton, ou en livraison sur Deliveroo.
Prix : aux alentours 10 à 12 €
The Hoxton
30-32 Rue du Sentier
75002 Paris
Tél : 01 85 65 75 00

À la coréenne :
Ae Jung

 

 

 

 

Dans cette petite échoppe coréenne, la tenancière est aussi sympathique que ses plats sont savoureux. Parfait pour les petits estomacs, Ae Jung propose du poulet frit sous toutes ses formes. On nous dit dans l’oreillette que la spécialité est le poulet caramélisé : à bon entendeur…

 

 

 

 

L’équipe est composée d’une gérante et d’une cuisinière, toutes deux adorables et aux petits soins avec nous.
Le restaurant est spécialisé dans le yangnyeom, le poulet frit épicé, ce qui le différencie des autres restaurants coréens qu’on trouve sur Paris.

 

 

 

 

Leur idée est de ressembler au restaurant typique qui existe à Séoul : les restaurants de poulets frits qui sont accompagnés de radis blancs et de frites.
On remarque quelques touches coréennes. Notamment le grand tableau noir derrière la caisse, où il y a dessiné à la craie un joli toit coréen et des onggi, récipients dans lesquels on fermente le kimchi.

 

 

 

 

Le menu du midi est aux alentours de 10 euros. Il est composé de KFC et de pâtes façon Japchae. Il y a le menu Korean cheesy chicken (poulet frit au parmesan), le menu Korean hot chicken (poulet frit épicé) et le Korean barbecue (bulgogi au boeuf).

 

 

 

 

Le menu du soir coûte entre 25 et 28 euros. Il s’agit d’une grosse assiette à partager, d’où le prix. Le poulet est servi avec des radis marinés et des frites.

 

 

 

 

Il est tout à fait possible de demander une assiette pour une personne, et le prix sera divisé de moitié. Vous pouvez également demander une assiette mixte avec 2 types de poulets.
Ae Jung
29, rue de saint-Lazare
75009 Paris
Tél : 06 69 17 75 89

Bonchon

 

 

 

 

Bonchon, qui signifie ma ville natale en coréen, est une chaîne de restauration coréenne spécialisée dans le poulet frit et la cuisine coréenne authentique. Fondée à Busan par Jinduk Seo en 2002.

 

 

Un poulet frit signature, s’il vous plaît ! Sa panure réalisée entièrement à la main, sa double friture qui apporte un extra-croustillant sans égal et une sauce maison secrète brossée délicatement sur l’extérieur pour rendre chaque bouchée parfaitement savoureuse… bienvenue chez Bonchon, le meilleur du fried chicken à la coréenne. Les plats, tous préparés à la commande à partir d’ingrédients frais, sont à déguster directement sur place ou à emporter.

 

 

 

Outre le classique poulet croustillant coréen, on déguste chez Bonchon les wraps Bulgogi, riz frits, kimchi, Japchae, Udon et bien d’autres…

 

 

 

 

 

Bonchon, chaîne de restauration rapide coréenne, commence à se bâtir une solide réputation aux Japon (face au célèbre karaage) et aux Etats-Unis (face aux mastodontes que sont KFC ou Popeye’s).

 

 

 

 

 

 

 

Elle a d’ailleurs intégré le classement des « 500 meilleurs restaurants » par le Nation’s Restaurant News et le « Top 100 Movers & Shakers » par Fast Casual Magazine. Voilà donc un autre spécialiste du poulet qui affiche la même volonté que d’autres de proposer une restauration à la fois rapide et qualitative, préparée minute et servie à table, mais avec des assaisonnements différents et des menus abordables à moins de dix euros.
Bonchon
240, rue Saint-Denis
75002 Paris
Tél : 01 09 87 42 11 11

 

Dong Né Chicken

 

 

 

 

 

Séoul is le new cool. Dong Né, qui propose déjà une adresse orientée soupe et nouille dans le 15e, ouvre ce troquet à poulet frit à deux pas de la bibliothèque Richelieu. Le décor a été clairement caréné pour Instagram : tables en baril, petites assiettes en plastique et décors d’une rue coréenne avec fausse cabine téléphonique, dazibao et façades en trompe-l’œil.

 

 

 

 

 

 

Au menu, en revanche, on se place sur du plus vrai que nature. Les gamelles d’ailes de poulet juteuses (12 € les six) s’envolent en flux tendu depuis le petit comptoir. Version crispy nature à la panure bien croustillante, yangyeom nappées d’une sauce sucrée gentiment hot, snow onion coiffées d’oignons émincés et d’une coquine mayo ou un ramequin de sauce soja caramélisée maison. On s’en met plein les doigts, on pioche à droite à gauche, bref, c’est vraiment un repas à la coréenne, avec chicken mais sans chichis.

 

 

 

 

Par rapport à Olive Chicken, notre mètre étalon du nugget, on regrette quand même la possibilité d’avoir des morceaux sans os… Les pépites s’accompagnent de riz blanc, de frites ou de brochettes de tteokbokki (pâte de riz à la sauce pimentée) et d’une bière Cass de là-bas.

 

 

 

 

 

La Corée du Sud s’impose décidément comme l’autre pays de la street food et Dong Né en est une réconfortante ambassade !
Dong Né Chicken
51, rue de Richelieu
75002 Paris
Tél : 01.42.33.79.37

Olive Chicken

 

 

 

 

On craque comme de la panure pour cette guitoune à poulet frit coréen !
HA, le poulet aux olives, le chant des cigales, la garrigue baignée de soleil et le… Ah non désolé, y a erreur. Olive Chicken, petite cambuse du quartier de Gaîté au patronyme trompeur, est une cantine du Sud, mais celui de la Corée puisqu’on n’y propose que du dakgangjeong, le poulet frit de là-bas. Et disons-le tout net, c’est un des tout meilleurs dans sa catégorie. Le chef Max, après s’être lancé dans la livraison de ses pépites dorées, a ouvert cette adresse bruyante et tellement dépouillée (murs blancs, six tables et basta) qu’elle ferait passer une cellule d’ermite pour le salon des Kardashian.

 

 

 

 

 

Au moins, on reste concentré sur la star du lieu : le poulet (issu d’élevage responsable, assure la carte), mariné, pané, frit (deux fois) puis nappé de sauce maison. On se laisse tenter par une version centriste, ni trop épicée ni trop sucrée. La panure est maxi-croustillante, le poulet ferme mais pas sec et la sauce à s’aspirer les phalanges.

 

 

 

 

Plus que du poulet, voilà du réconfort pané. Pour parfaire l’expérience séoulite, on copie la table de Coréennes d’à côté et on accompagne la grande assiette (17 €) d’une brochette de tteoks (gâteaux de riz) frits, curiosité craquante dehors et moelleuse dedans mais un peu bourrative (la prochaine fois, on tentera la tempura d’haricots verts).

 

 

 

 

 

Á faire couler avec une chopine de High Ball (cocktail whisky + soda très prisé vers la mer du Japon) ou, si vous avez des trucs à faire en sortant de table, une limonade maison au citron vert et gingembre.
Prix : assiettes 17 €, sides 2-3 €, boissons 7,50 -9,50 €
Olive Chicken
6, rue Poinsot
75014 Paris
Tél : 01.43.35.52.89

 

Out Fry

 

 

 

 

 

 

Le pitch : une recette de poulet frit coréen croustillant, pimpée (notamment au niveau des sauces) par le chef doublement étoilé, Sang-Hoon Degeimbre, né en Corée du Sud puis adopté par une famille belge.

 

 

 

 

 

 

Après des dizaines de tests de recettes, voilà Out Fry maître absolu de l’équilibre entre ingrédients de qualité, éthiques et locaux, et saveurs coréennes audacieuses et percutantes : “Le poulet frit coréen est le seul KFC pour nous. Nous avons testé et re-testé les marinades, les techniques de friture et les sauces pour obtenir ce poulet tendre et croustillant et cette saveur coréenne, à chaque fois.”

 

 

 

 

 

 

Le poulet, qui provient de fermes en Vendée, est découpé et pané à la main. Quitte à choisir : le “Yangnyeom Spicy Chicken Bu-Ket⁠”, sept morceaux de poulet frit croustillants de la Maison Metzger nappés d’une sauce yangnyeom aigre-douce et légèrement épicée (pas trop forte, juste un léger kick).
Pour l’option veggie, on se tourne vers le DuBu Burger au tofu accompagné de pickles, salade, mayo ssamjang et cheddar ou le DuBu Bowl, pièces de tofu marinées à la sauce coréenne accompagnées de carottes marinées, concombres pickles, kimchi sur une base de riz rond blanc vinaigré, existant en version poulet.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au menu de cette cuisine de Séoul? Des bu-ket, qui, comme leur nom l’indiquent, apportent un twist épicé aux seaux de poulet frit qui ont rendu d’autres chaînes célèbres, entre garniture de coriandre, sésame et piment haché et sauce piquante à souhait. Gochujang, dakgangjeong, yangnyeom ou mayo pimpée au ssamjang: la liste de sauces proposées en accompagnement se lit comme un rêve de fan de cuisine coréenne.
Le tout, à des prix nettement plus accessibles que les menus étoilés servis par Sang-Hoon Degeimbre dans son restaurant (compter moins de 15€ le menu et moins de 10€ pour un burger solo), le voyage gustatif sans sortir de chez soi en prime.
Out Fry
9 Rue Simart
75018 Paris
Tél : 01 88 24 12 35

 

Seoul Mama

 

 

 

 

 

 

 

Une cantine coréenne contemporaine au coeur du 15ème, aussi piquante qu’accueillante.

 

 

 

 

 

 

Le 15e arrondissement ne manque pas de bons restaurants coréens. Mais celui-ci a choisi d’habiller la tradition d’une touche de modernité, dans son décor pimpant de coffee shop carrelé de vert.

 

 

 

 

 

 

 

Á la carte, signée par Manoj Sharma, chef du Shirvan, Café Métisse (16e), on retrouve les classiques (raviolis, currys, bap…), particulièrement soignés.

 

 

 

 

 

 

Pour commencer, on se partage quelques mandus (raviolis joliment pliés) un peu… fades : par ici le piment pour les réveiller ! Plein de grâce, le curry aux crevettes panées et croquantes réchauffe bien, avec un bonus bienvenu de racine de lotus frite.

 

 

 

 

LE K.F.C désigne en fait un Korean Fried Chicken, ou yangnyeom croustillant.
Prix : – de 30 €
Seoul Mama
33 rue Violet
75015 Paris
Tél : 09 51 45 37 38

 

À la créole :
Au Paradis Tropical

 

 

 

 

 

 

Le restaurant Au Paradis Tropical, vous invite à découvrir les richesses de la cuisine traditionnelle antillaise et haïtienne. Dans un cadre tropical et chaleureux, laisser vous emporter par les saveurs et la chaleur des caraïbes…

 

 

 

 

 

 

 

Les grands classiques de la cuisine des Antilles sont au rendez-vous : colombo de poulet, acras de morue, griots de porc, tassot de cabri, bananes pesées, piclise ou poisson grillé. Et tant d’;autres encore…notamment le poulet frit.

 

 

 

 

 

 

 

Á savoir : une cuisse de poulet marinée dans un mélange de jus de citron vert et d’épices créoles puis enrobée d’une panure croustillante et frit 16,00€.
Au Paradis Tropical
6, rue Custine
75018 Paris
Tél : 01 42 57 87 24

 

À la française :
Cot cot

 

 

 

 

 

Du poulet frit de qualité, celui des puristes. Le genre “poulet fermier français élevé́ aux petits oignons et au grain pendant au moins 80 jours, et, surtout, au bon rap”.

 

 

 

 

Et puis, une friteuse de compétition, forcément. Ici, côté crispies : des tenders, des nuggets et même des wings dorées à souhait. Résultat, des plateaux biens garnis avec pour barre de caisse des frites dégoulinantes de cheddar.

 

 

 

 

 

 

 

À la carte aussi, le vieux long chicken cocotisé en deux versions : le “Classic”, filet de poulet panés façon de la maison, kewpie japanese Spicy mayo, pickles et laitue iceberg ou le “Spécial”, filets de poulet panés façon de la maison, yaourt raz el hanout, caviar d’aubergine, menthe, coriandre et concombre.

 

 

 

 

 

Et puis, bien sûr, des burgers fourrés au poulet croustillant (classique, hot ou smoke).

 

 

 

 

 

Prix : Plat autour de 10€, formule déj avec poulet + side + boisson autour de 10€ en semaine.
Cot cot
22 rue Rochebrune
75011 Paris

 

PiouPiou

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PiouPiou, c’est la nouvelle rôtisserie version street-food de Notre Dame-de-Lorette.

 

 

 

 

 

 

 

 

Du poulet français, fermier, en liberté, de qualité.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout est frais et fait maison. Au menu, aussi coloré que la façade, trois sandwiches de choix : le “Pioupiou burger”, potato bun toasté, filet de poulet frit, salade iceberg, pickles, cheddar fondu et sauce secrète ; le “Halloumi burger” (veggie), potatoe bun toasté, halloumi frit, choux rouge, carottes, salade Iceberg, pickles et sauce secrète ; et le “Katsu sandwich”, pain brioché toasté, filet de poulet frit, omelette japonaise, carottes, choux rouge, choux blanc et sauce secrète.

 

 

 

 

 

 

Et puis, des filets de poulet frit à avaler sur le pouce accompagnés de smashed potatoes ou, mieux encore, d’un cornet de bâtonnets d’halloumi frits.

 

 

 

 

 

 

 

 

Chez PiouPiou, il n’est pas possible de s’assoir, il faudra donc emporter son butin à l’extérieur. Au menu, le Piou Piou burger ou le Pulled sandwich de poulet effiloché fondant s’accordent avec les smashed patatoes.
Prix : 1 € à 100 €
PiouPiou
3 Rue Saint-Lazare
75009 Paris

À la japonaise :
Nakatsu

 

 

 

 

 

Un poulet karaage solide sur ses appuis, à dipper dans des sauces qui changent et qui dépotent et même dans des donburi complets et équilibrés, pour se déculpabiliser. Son secret : être passé dans une marinade à l’ail, sauce soja, gingembre, mirin, saké et quelques autres petits secrets.

 

 

 

 

 

Découvrez Nakatsu, un restaurant engagé et spécialisé dans le Karaage : le poulet frit japonais. Servie en burger ou en Donburi avec des accompagnements, sauces et desserts qui varient en fonction des saisons et des créations, la volaille est soigneusement sélectionnée dans le respect du vivant.

 

 

 

 

 

Ici, le poulet est élevé en plein air durant 120 jours et provient d’une ferme indépendante située à moins de 130 km de Paris.

 

 

 

 

 

 

 

Chaque animal est nourri avec une alimentation composée uniquement de céréales produites sur l’exploitation, ce qui lui confère la délicieuse chair ferme et moelleuse qu’on aime tant.

 

 

 

 

 

À déguster sur le pouce dans le restaurant, à emporter ou en click & collect !

 

 

 

 

À dévorer sur place ou à emporter.
Les prix : formules et menus 15,50 à 19 €, poulet seul 12 €, burger 12 €, donburi 14 €, sides 3 à 3,50 €, desserts 4-6 €.
Nakatsu
25, rue Ramey
75018 Paris
Tél : 01 42 58 11 89

Pontochoux

 

 

 

 

 

 

Pour qui ? Tout le monde ! Parce qu’il n’y a pas que des sushis au Japon.

 

 

 

 

Plat culte ? Le curry japonais au poulet frit, supplément tamago.

 

 

 

 

A quelques mètres de sa délicieuse cantine du marché des Enfants-Rouges, Taeko Inaï a ouvert, rue du Pont-aux-Choux, une échoppe spécialisée dans le curry japonais. Dans ce minuscule restaurant, on joue des coudes entre le comptoir et le rice cooker. Seulement huit places assises, autant vous dire qu’ici on déguste son curry fissa et que l’on ne reste pas faire causette pendant des heures. Mais la qualité des plats vaut largement le déjeuner pressé.

 

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que le curry japonais ? Un ragoût de bœuf qui mijote durant de longues heures avec une pâte de curry maison dans laquelle on retrouve une vingtaine d’épices, des carottes, des pommes, de la sauce soja et même… un peu de chocolat ! Cette sauce trouble et sirupeuse est servie dans une écuelle en métal avec du riz rond japonais et, au choix, du bœuf, du porc pané ou du poulet frit.

 

 

 

 

 

 

On le confesse, c’est notre côté yankee, impossible de résister au fried chicken. Il est parfaitement cuit, la chapelure a préservé la chair qui reste extrêmement tendre. On lui fait faire trempette dans la sauce légèrement épicée. Et parce que nous n’avons pas peur des protéines, on a pris un supplément tamago, un œuf mariné dans de la sauce soja, du saké et du sucre. Bref, un plat complet qui tient au corps !
Prix : 12 €- 12,80 € le curry
Pontochoux
18 rue du Pont-aux-Choux
75003 Paris
Tél : 09 86 70 77 00

 

Yansai

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cantine de fusion food-asiatique mêlant avec brio Japon, Taïwan et Corée.

 

 

 

 

 

En guise d’apéritif, posé sur un bol de riz ou fourré dans un guabao à la taïwanaise, le karaage est ici en pleine forme.

 

 

 

 

Malgré la légère odeur de friture, on n’est pas ici dans une baraque à frites, mais dans une cantine d’inspiration asiatique, avec lattes de bois aux murs et bancs accueillants. Si la table d’à côté savoure son bap (grand bol de riz recouvert de légumes, de viande et d’un œuf mariné), j’opte avec ma commensale pour un partage de midi façon tapas.

 

 

 

 

 

 

 

Mention bien pour les guabaos, petits pains vapeur classiquement fourrés au porc ou, plus originalement, au poisson pané, ainsi que pour le poulet frit d’inspiration nippone.

 

 

 

 

 

Mention très bien pour les tsukune (boulettes de poulet cuites à la vapeur puis frites, nappées d’une sauce sucrée) et le hulou (riz au porc mijoté).
Prix : – de 30 €
Yansai
47 rue des Moines
75017 Paris
Tél : 01 42 77 80 88

 

Zakuro

 

 

 

 

 

 

 

Ici, vous ne trouverez pas de sushi ni sacrilège  de brochettes bœuf-fromage à plonger dans une bassine de sauce soja sucrée.

 

 

 

 

En ouvrant avec sa mère de 75 printemps ce petit restaurant au cœur du Little Tokyo parisien (Saint-Anne), Go Sato s’est également lancé dans un apostolat : faire connaître la cuisine ménagère (au sens noble) que les Japonais glissent dans leur bento.

 

 

 

Dans son izakaya le bar à tapas version nippone en bois clair décoré de 45 tours de la maman (une ancienne chanteuse) et de maillots de base-ball, on entame avec d’étonnants chikuwa, des bâtonnets de pâte de poisson à la mâche ressemblant à du calamar, recouvert de fromage fondu avant de mordre dans un karaage, une escalope de poulet (label rouge) panée et craquante, juteuse et iodée par des algues nori. Une salaryman expérience avantageusement complétée par un verre de saké brassé par Ninki-ichi (14 €) plus frais et floral qu’un pique-nique sous un sakura.

 

 

 

 

 

 

À noter que la carte érudite propose aussi du shōchū de la gamme 3S (boisson distillée principalement à partir de riz, d’orge ou de patate douce) et des whiskies. On termine ce voyage immobile par une douceur pétrie par les doigts de la maman, des moshis fourrés doux comme une joue de nouveau-né. Cœur sur Zakuro !
Prix : entrée 9-12 €, plats 18 €.
Zakuro
4, rue de Port-Mahon
75002 Paris
Tél : 09 81 13 27 72

À la malaisienne & thaillandaise:
Street bkk fry & beer Poissonnière

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Street bkk fry & beer, le spot dédié à la cuisine malaisienne et au poulet frit.

Vous voulez des épices qui vous mettent un coup de fouet aux papilles ? Il y a tout ce qu’il vous faut chez Street BKK Fry & Beer. En plus, avec un décor aussi improbable fait de tôle ondulée, de grillages, de vieilles affiches et d’un magnifique néon (LA touche Street BKK).
Chez Street BKK Fry & Beer, on savoure des recettes issues de la gastronomie malaisienne et en particulier un plat que tout le monde adore : le poulet frit, en version douce ou bien épicée.

 

 

 

 

Aujourd’hui, on vous emmène dans le nouveau spot ouvert par Street BKK, du côté de Poissonnière, dans le 9e arrondissement de la capitale. Eh oui, on n’arrête plus Street BKK (anciennement Street Bangkok) : quelques mois seulement après l’ouverture d’un nouveau restaurant rive gauche, Street BKK ouvre Street BKK Fry & Beer.
Mais attention à celles et ceux qui se lasseraient, sait-on jamais, des adresses Street BKK, celle-ci est complètement différente des précédentes puisqu’elle met à l’honneur une cuisine jamais mise à l’honneur par Street BKK : la cuisine malaisienne, et un plat en particulier, le poulet frit à l’asiatique.
Après 36 mois d’essais pour trouver la recette parfaite (celle où la panure ne se décolle pas, reste croustillante et aérienne sans être huileuse, et justement épicée), Norman Kolton et le chef Jeff Claudio ont réussi leur pari. On a, pour notre part, pu goûter au poulet frit en version douce mais aussi en version hot, réservée aux amateurs de sensations fortes (merci les 36 épices !).
Le poulet à l’intérieur reste parfaitement tendre, parfumé et imbibé et c’est un réel plaisir de le manger (on est bien loin de KFC et son poulet tout sec). Il faut dire que chez Street BKK Fry & Beer, le poulet d’origine française est saumuré au gingembre pendant 3 heures avant d’être immergée dans la marinade d’épices pendant pas moins de 12 heures !

 

 

 

 

 

 

 

Un plaisir frit à tremper dans les 3 sauces maison d’excellente facture qui l’accompagnent : une sauce barbecue, une sauce yaourt à l’ail et une sauce épicée à la menthe. A noter que le poulet frit est proposé en buckets mais également sur un plateau très complet, le Fried Chicken Combo (16€), qui se compose d’une wing et d’un pilon, d’un flat bread fait-maison, d’un riz briyani et de deux petits currys au choix (agneau, calamar ou lentilles).
Pour les végétariens qui se seraient perdus dans ce temple du poulet frit, il est possible de remplacer la viande par du tofu frit dans les buckets mais aussi dans les sandwiches (à la place du poulet et de l’agneau). Et pour les intéressés, notez-bien que toutes les viandes chez Street BKK Fry & Beer sont halal.
Pas envie de poulet frit ? Tournez-vous donc vers les très bons curry malaisiens (on a goûté celui à l’agneau qui est excellent; 14€), accompagnés de riz biryani, de flat bread et de pickles de légumes. Et en dessert, ne passez pas à côté des spécialités de la maison : les glaces à la coco et à la feuille de pandan by Glazed, les beignets de banane ou encore la banane frite, étonnante et savoureuse.
Le voyage en Malaisie est garanti !
Street BKK Poissonnière
71 Rue du Faubourg Poissonnière
75009 Paris
Tél : 01 42 63 21 82

À la portugaise :
Nossa Churrasqueira

 

 

 

 

 

Dès l’entrée, on sent le Portugal à plein nez et le remarquable dynamisme lisboète de ces dernières années.

 

 

 

 

 

 

Pavés portugais (calçada portuguesa) emblématiques de Lisbonne au sol, huiles d’olives, confiseries et sardines de thon et sardines sur les étagères. De magnifiques coussins aux tissus portugais sont disposés sur la banquette, un tableau d’un street artiste s’amusant avec les azulejos (carrelages muraux) trône aux côtés de vieilles photos de Lisbonne et d’une affiche iconographique du Portugal.

 

 

 

 

 

Derrière une baie vitrée, le chef fait tourner les poulets en tenant les poignées de ce qui ressemble à un babyfoot. Il s’agit de la rôtissoire à poulet typique du Portugal. Aux côtés des poulets, des friteuses remplies de rissols, chaussons garnis au choix de viande, de crevettes et de beignets de morue. Chez Nossa, on peut évidemment également déguster des tostas, que certains compareraient à des croque-monsieur ou des grilled cheese mais la vérité c’est que pour comprendre, il faut goûter…

 

 

 

 

Un demi-poulet accompagné de frites et un second escorté de pommes grenailles revenues à l’ail. Une sauce secrète : la Nossa, un peu relevée, et une sauce Vasco au curry.

 

 

 

 

 

Puis l’inévitable pastel de nata, ou plutôt deux pastéis de nata, la première traditionnelle et la seconde avec du chocolat. Le service est très agréable.

 

 

 

 

 

 

Prix :
Formule déjeuner à 10€ : 1/4 de poulet, un sandwich poulet, ou une tosta + un accompagnement au choix + dessert ou boisson.
À emporter : 1 poulet entier + 2 accompagnements au choix : 16,50€
Le soir : Un demi-poulet 8,50€. Accompagnements à 3,50€.
Boissons à prix minis : soft à 2,50€, verre de vin à partir de 3€.
NOSSA
1 rue de l’Ecole Polytechnique
75005 Paris
Tél : 01 44 59 82 27

 

À la soul food :
Baba Zulu

 

 

 

 

 

 

Le restaurant « soul food » américain à tester d’urgence à Paris.

 

 

 

 

Direction les Etats-Unis pour un voyage gustatif régressif avec Baba Zulu. Rendez-vous au faubourg Saint-Antoine, dans le 11e arrondissement, pour déguster des plats gourmands à base de gaufres et de poulet. Intrigués ? On vous en dit plus…

 

 

 

 

 

Envie de faire plaisir à vos papilles et à votre âme ? On a l’adresse qu’il vous faut ! Baba Zulu, c’est le restaurant « soul food » à tester sans attendre. Cette cuisine réconfortante, venue tout droit des Etats-Unis, nous offre une expérience gastronomique inédite, à vivre en famille ou entre amis.

 

 

Chez Baba Zulu, on met à l’honneur la culture des jazzmen de Harlem en proposant une carte qui tourne autour des chicken waffles – soit une alliance sucré/salé du poulet et des gaufres.
Des gaufres et du poulet ensemble, à première vue, ça paraît un peu excessif… Et pourtant, la cuisine est légère. Les gaufres sont incroyablement moelleuses et légères, sans oublier d’être légèrement croustillantes sur les bords. Pas trop sucrées, elles se marient très bien avec le sirop d’érable et les morceaux de poulets proposés.

 

 

 

 

 

 

On décerne également un prix spécial au poulet : quelle que soit la façon dont il a été cuisiné, il reste tendre et bien assaisonné. Bref, on s’en est léché les doigts ! On apprécie particulièrement les tenders à la sauce miel et barbecue, délicatement relevé, qui nous donnent l’impression de déguster notre repas aux Etats-Unis, dans un diner typique.
Les frites maisons toute fines accompagnent traditionnellement les plats, mais vous pouvez aussi tester le mac & cheese, la salade coleslaw, les patates douces ou l’aloco. Côté boissons, on se fait plaisir avec des sodas que l’on trouve peu ou pas en France.
Les plats, entre 12 et 14 euros, sont à des prix tout à fait raisonnables. On profite même d’un bon plan le midi, de lundi à vendredi, avec des formules déjeuner à 10 euros !
Baba Zulu
23 Rue Beaurepaire
75010 Paris
Tél : 09 87 54 80 30

Gumbo Yaya

 

 

 

 

 

 

 

Le temple du poulet frit à Paris.
Pour qui ? Ceux qui veulent commander une spécialité de soul food, soit la cuisine afro-américaine du sud des Etats-Unis.

 

 

 

 

Poulet culte ? Les Chicken and Walfes : deux pièces de poulet frit servies avec une gaufre maison, que l’on arrose allégrement de sirop d’érable.

 

 

 

 

 

 

Quand il s’agit de manger, il faut profiter des espaces de liberté et d’excentricité sans scrupules. Et s’ils prennent la forme d’une « Soul Kitchen » colorée et remplie de poulet frit, c’est encore mieux. C’est ce qu’on trouve chez Gumbo Yaya, cantine à la devanture rouge et au graphisme rétro, qui détonne dans une partie du 10e un peu morne. Dans ce rade aux banquettes et bancs en bois, on se pose un peu là où on peut pour commander une spécialité de soul food, soit la cuisine afro-américaine du sud des Etats-Unis. Un des plats phares ? Les Chicken and Walfes : deux pièces de poulet frit servies avec une gaufre maison, que l’on arrose allégrement de sirop d’érable. A la carte aussi, le Gumbo Yaya, plat de la Nouvelle-Orléans composé de riz, de poulet, de piments et de gombos, ou un burger au poulet frit et au cheddar (peut-être le plus gras de Paris). Si vous y aller pour déjeuner, mieux vaut poser votre après-midi : le temps d’être servi (c’est un peu chaotique), de déjeuner et de digérer.

 

 

 

 

 

N’y allons pas par quatre chemins : Gumbo Yaya est imbattable dans le game des waffle burgers et autres plaisirs soul food. Il faut prévoir un peu de temps pour le digérer mais, avec modération, c’est toujours une réussite.
Êtes-vous familier avec le waffle burger ? Si ce n’est pas le cas, le meilleur moyen de faire connaissance, ce sera de franchir les portes de Gumbo Yaya. Dans cette échoppe, on découvre donc un burger où la gaufre remplace le bun, accompagné d’un poulet frit ultra-tendre. Pour la petite histoire, le waffle burger est né dans les années 1920, où fleurissaient les concerts de jazz à Harlem : pour satisfaire les musiciens affamés à l’heure où l’on ne sait plus si on dine ou on petit déj, le Chicken & Waffle semblait le bon compromis, avec son poulet frit dans une gaufre arrosée de sirop d’érable. 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, Lionel, le patron des lieux y ajoute une préparation homemade à base de sauce Worcestershire, de tomate, d’oignons, de gingembre puis du cheddar, du chou rouge et blanc et de la mayonnaise.
Menu : poulet frit à 10 €.
Gumbo Yaya
3 rue Charles Robin
75010 Paris
Tél : 09.84.15.40.88

 

Mama Jackson

 

 

 

 

 

De la “soul food” une expression née au milieu des années 60 aux Etats-Unis que l’on traduit généralement en français par “nourriture de l’âme”.

 

 

 

 

 

 

Pour faire simple : une cuisine ethnique traditionnellement préparée et consommée par les Afro-Américains dans le sud des États-Unis. À la carte ici : incontournables poulet frit, avec ou sans gaufre, et vertigineux macaronis au fromage (dits mac and cheese).

 

 

 

 

 

 

Si vous allez à ce restaurant, commandez un poulet frit délectable. Commander un parfait fascinant s’avère être une excellente expérience ici. Imaginez la combinaison d’un plat délicieux avec un personnel énorme, c’est exactement ce que Mama Jackson Soul Food Restaurant vous offre.

 

 

 

 

 

 

 

 

Un service agréable est toujours un plaisir. Un décor sympa et une ambiance belle permettent aux clients de se détendre.

 

 

 

 

 

 

En moyenne, un plat du menu coûte 7 €,
Mama Jackson
12 rue Claude Tillier
75012 Paris
Tél : 06 12 02 91 60

Le Maquis

 

 

 

 

 

 

 

New Soul Food, le fameux foodtruck, ouvre un restaurant « en dur », à deux pas du Canal Saint-Martin. Au Maquis, on savoure des plats de street-food afropéenne inédits et franchement réjouissants.
Voilà maintenant 3 ans que le food truck New Soul Food régale les cinéphiles et les habitants du 13e arrondissement sur le parvis de la BNF, mais aussi les travailleurs du quartier de La Défense.

 

 

 

 

 

Et aujourd’hui, grande nouvelle ! Rudy et Joël Lainé, les deux frères à l’origine du concept, s’installent quai de Valmy, à un saut de puce du Canal Saint-Martin, cette fois-ci dans un spot « en dur » : New Soul Food – Le Maquis. Et alors que leur foodtruck a déjà remporté pas mal de prix donc celui du Meilleur Foodtruck de l’année 2017, on prend le pari que cette nouvelle adresse devrait rapidement régaler les gourmands du 10e arrondissement et d’ailleurs.
Forte de leurs expériences passées dans la restauration — l’un des frères, chef pâtissier et chef de cuisine, est passé par Fauchon, Restaurant Laurent et le Grand Véfour; tandis que l’autre frère est également chef pâtissier —, l’équipe de New Soul Food d’origines guadeloupéenne et camerounaise propose, dans cette néo-cantine afro, une cuisine à la fois traditionnelle et contemporaine qui puise ses inspirations aux Antilles, en Afrique mais aussi en Europe.

 

 

 

 

 

En résulte, dans les assiettes, des plats de street-food afropéenne des plus inédits à découvrir sur place ou à emporter.
On choisit de vivre la découverte à fond et de manger sur place, le lieu étant absolument charmant : baies vitrées ouvertes sur le Canal Saint-Martin, grande fresque au mur, jolis coussins en wax et playlists soul pour chanter et danser à table.
Pour nous rafraichir alors qu’il fait plus de 35 degrés ce jour-là, on se fait plaisir pour commencer avec un jus d’hibiscus blanc, de gingembre et de passion et on jette un oeil à la carte. A partir de ce point, deux choix s’offrent à vous : soit vous optez pour les classiques de New Soul Food, soit vous choisissez de créer vous-même votre plat avec une viande, une side et une sauce de votre choix.

 

 

 

 

 

Histoire de goûter un peu à tout, on craque d’un côté pour l’Afropéenne : un poulet braisé aux herbes méditerranéennes, accompagné d’attiéké et de sauce yassa afropéenne. Pour celles et ceux qui découvriraient l’attiéké, il s’agit d’une semoule à base de manioc ultra-légère, pas du tout bourrative, et retravaillée ici avec un max d’herbes et des tomates confites.
Ah oui, ce qu’on ne vous a pas encore dit, c’est que chez New Soul Food, le braisage au charbon de bois est LA technique de prédilection, et on peut dire qu’ils la maitrisent à la perfection. Le poulet braisé est ici enrobé d’un rub croustillant et parfumé aux herbes, et à l’intérieur, la tendreté est de mise. C’est simple : ça fond, c’est généreux et c’est goûtu; le pied !

 

 

 

 

 

Pour d’autres découvertes, vous pouvez préférer à la version Afropéenne, la version Afrocaribéenne avec poulet braisé au curry antillais, la version Afrosubsaharienne avec poulet braisé au poivre de Penja, ou encore pour la version Afrovégane avec gombo braisé en remplacement du poulet. Comptez en tous cas 12€ le plat à emporter et 14€ le plat sur place; 15€/17€ avec une boisson; 19€/21€ avec une boisson et un dessert.
Le Maquis
53 Rue des Cloys
75018 Paris
Tél : 01 42 58 87 82

 

À la street food :

 

Frenchie To Go

 

 

 

 

La haute couture de la street food par le chef Gregory Marchand.

 

 

 

 

 

Après Frenchie le bistrot, puis Frenchie bar à vins et tapas, la boucle est-elle bouclée pour le talentueux Gregory Marchand avec ce Frenchie to go ? Ce serait étonnant tant ce chef semble nourrir de projets.

 

 

 

 

 

 

Et il faut reconnaître, réservations mises à part, qu’à chaque fois, il nous régale par ses mets haut en saveurs qui vous scotchent les papilles en deux bouchées.

 

 

 

 

Mariné dans la saumure parfumée au thym et laurier puis dans le lait ribot, roulé dans la farine épicée puis frit deux fois : le poulet frit de Greg Marchand n’est pas une demi-portion, et a le bon goût de se savourer non-stop jusqu’à 17h.
Prix : 14€.
Frenchie To Go
9 rue du Nil,
75002 Paris

 

À la taïwanaise :
Bopome

 

 

 

 

 

 

 

 

Á Taïwan, la bouffe est une obsession de tous les instants.

 

 

 

 

C’est tellement LE sujet de conversation que partout où vous irez, la première chose qu’on vous dira en guise de salutation, c’est « As-tu mangé ? » On vous rassure : oui, on a mangé et même excellemment dans cette petite adresse à deux pas du Canal St-Martin.

 

 

 

 

 

Scarlette Chen fait dans la street-food taiwanaise, et est la seule à proposer à Paris les fameuses « crêpes » locales…

 

 

 

 

 

Plus proches d’un burrito que d’une galette bretonne ! Copieusement fourrées de tout un tas de bonnes choses, elles sont ensuite roulées pour plus de facilité (mais on a quand même réussi à s’en coller partout).

 

 

 

 

 

Au bœuf mariné (8 €), au porc (7,50 €) ou à l’œuf et au fromage (5 €), agrémentées de salade, chou rouge, oignon, carotte, concombre, pousses de soja et coriandre… C’est juste mortel. A tester aussi, un lait de soja maison des plus rafraîchissants, des dentelles de patate douce frite (3 €), un poulet frit au top (tendre à souhait dedans, bien craquant dehors, panure fine) et ces nouilles froides sauce sésame, pimpées de frais légumes crus : carotte, concombre, pousses de soja, coriandre (4 €). Petits prix on a dit !
Bopome
48 rue de Lancry
75010 Paris
Tél : 09 83 74 60 24

 

Mao Fry

 

 

 

 

 

 

Après les raviolis et dumplings, Mao se met à la friture. Et pas n’importe comment : en proposant un poulet frit d’exception. Avec en guest-star un XXL chicken steak à la taïwanaise. À tester d’urgence.

 

 

 

 

Chez Mao, c’est le poulet frit qui est à l’honneur. Mais ce n’est pas juste du poulet (100% d’origine française précise-t-on). Il est cuisiné avec un mélange de sept épices et mariné dans une préparation à base de sauce soja, d’alcool de riz, d’huile de sésame, de gingembre et une pointe d’ail. La panure est quant à elle un mélange de fécule de pomme de terre et de patate douce.

 

 

 

 

On le déguste soit en bol sur un lit de riz (14 euros) soit tout simplement nature (9 euros), un peu comme une escalope milanaise, à savourer avec les doigts. Mais il est aussi possible de le consommer sous forme de burger (à partir de 13 euros).

 

 

 

 

 

 

Les amateurs de sensations fortes peuvent ajouter, à la commande, un peu de poudre de piment pour booster le tout. Et puis il y a aussi ces intrigantes Chicken skins (4 euros). Il s’agit de peau de poulet frite aux sept épices.

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est un peu gras mais ça croque. Enfin pour le dessert, Mao fry propose sa version des célèbres pastéis de nata (6 euros les 2 pièces) revisité dans une version « Macao-style », préparé par la voisine Adèle Bakery.
Mao Fry
4 Rue Réaumur
75003 Paris
Téléphone : 09 78 80 16 80

 

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