Florilège gourmand préparations culinaires

Les  plats les plus répugnants au monde à nos yeux

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Pour tous les voyageurs, l’une des meilleures manières de découvrir un pays est l’assiette. La cuisine, qui n’a pas de frontières, est en effet une invitation à l’évasion, car elle raconte toujours une histoire.

 

 

 

 

Si vous pensiez avoir l’estomac solide, c’est toutefois le moment de reconsidérer la question, avec ce petit tour du monde des plats répugnants, comme des œufs pourris, des araignées frites, des chenilles braisées ou encore du cochon d’Inde frit.

 

 

 

 

 

Comme le dit l’adage, les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, mais nécessite quand même de braves papilles !

  

Balut ou fœtus de canard

 Philippines

 

 

 

 

 

Le balut est un curieux amuse-gueule originaire des Philippines. Il s’agit d’un œuf de canard couvé pendant deux semaines, puis cuit à la vapeur. On obtient ainsi un œuf à la coque contenant un fœtus mort, avec une tête, un bec, des pattes, et des plumes bien visibles.

Très apprécié des Philippins, le bahut se mange à la tombée de la nuit accompagnée d’une bière fraîche, afin de se soustraire à la vision assez perturbante du cadavre de ce vilain petit canard. Riche en protéines, le bahut est également considéré comme un puissant aphrodisiaque. On comprend mieux la ferveur gourmande qu’il suscite.

 þorramatur

Islande

 

 

 

 

 

Le þorramatur est une spécialité typique de l’Islande, préparé lors de la fête traditionnelle d’Þorrablót, dédiée au dieu Thor (Þórr). Cette célébration se déroule chaque année pendant l’ancien mois nordique de þorri, entre mi-janvier et mi-février. Le þorramatur est un plat particulièrement copieux, et semble réservé aux estomacs les plus courageux. Il est composé d’une tête de mouton, de testicules de bélier, de boudin noir, de saucisse de foie, d’ailerons de requin faisandés, de morue séchée, d’agneau fumé, de nageoires de phoques, de lard de baleine, de fromage de tête et de pain de seigle.

 Il est souvent servi sur une auge en bois, accompagné d’une purée de pommes de terre ou de rutabagas bouillis. Si le þorramatur vous donne envie de prendre la poudre d’escampette, c’est pourtant un bon point de départ pour découvrir la culture islandaise. Le Þorrablót est, en effet, l’une des rares traditions de l’île qui subsistent encore aujourd’hui.

Cochon d’Inde

 Colombie, Pérou, Bolivie, Équateur

 

 

 

 

Très populaire dans la région des Andes, le cochon d’Inde, ou « cuy », est le mets des grandes occasions comme les mariages et les anniversaires. Il y est d’ailleurs élevé comme un animal de ferme à part entière, afin d’être mangé. Les cobayes étaient déjà consommés par les autochtones pendant l’ère précolombienne, et ce n’est qu’à l’arrivée des Espagnols qu’ils sont devenus des animaux domestiques.

On imagine que les conquistadors, conquis, les ont trouvés trop mignons pour finir dans leur assiette. La viande de cuy est riche en protéines, et contient moins de cholestérol que le bœuf ou le porc. Il est souvent préparé grillé, rôti, frit ou fumé, et les gastronomes qui se sont aventurés à y goûter comparent souvent sa saveur à celle du poulet.

Crevettes ivres

Chine

 

 

 

 

 

Servi dans l’alcool pour les rendre plus complaisant, ce plat est considéré par la critique chinoise à être l’un des plats les plus cruelles de la Chine continentale. La recette pour eux est différente et varie selon la région, où certains endroits préfèrent faire bouillir les crevettes avant ou après qu’il mariner dans l’alcool. Cependant, il ya encore des domaines où il est possible de manger des crevettes vivantes. Comme toujours, il ya des dangers de la consommation de fruits de mer crus.

Escamoles

Mexique

 

 

 

 

 

 

Les escamoles sont des larves de fourmis extraites des racines de l’agave. Considérées comme un plat délicat et raffiné au Mexique, elles sont parfois surnommées « le caviar d’insectes ». Leur succès ne date d’ailleurs pas d’hier, puisqu’elles faisaient déjà partie des mets de choix à la table des empereurs aztèques, comme l’attestent certains écrits anciens.

Elles sont habituellement servies en tacos, enveloppées dans des tortillas de maïs. Les épicuriens qui y ont succombé décrivent sa saveur comme un mélange de beurre, de fromage cottage et de noisettes. Et raison de plus pour y goûter, les escamoles auraient le pouvoir de faire vivre cent ans !

Haggis

Écosse

 

 

 

 

 

Incontournable en Écosse, le haggis consiste en une panse de brebis bouillie, farcie du foie, du cœur et des poumons d’un mouton. Ces abats sont préalablement cuits et hachés, puis mélangés à de la farine d’avoine et du suif de bœuf, et enfin, assaisonnés d’oignons, de poivre de Cayenne et d’herbes aromatiques.

Il faut savoir que la dégustation du haggis fait partie intégrante des rituels du Burns Night, célébrée le 25 janvier de chaque année, en hommage à Robert Burns. Le poète écossais a en effet immortalisé ce plat à travers son poème Adress to a Haggis. Le haggis est présenté habituellement accompagné de navets (neeps) et d’une purée de pomme de terre (tatties). Il se marie parfaitement avec un verre de whisky écossais – une autre icône nationale !

Ikizukuri ou poisson mort-vivant

Japon

 

 

 

 

 

Non, nous n’avons pas affaire à un poisson-zombie, mais à une spécialité culinaire japonaise proche du sashimi. Le poisson, que le chef fait préalablement choisir au client dans un aquarium, est découpé vivant en filets, puis servi dans un plateau de glace, le cœur toujours battant.

Si l’ikizukuri est incontestablement le plat de poisson le plus frais au monde, il est aussi le plus dérangeant. Les plus sensibles préféreront le manger les yeux fermés, afin d’éviter de voir la chair, la bouche et la queue se contracter au contact des baguettes.

Kiviak

Groenland

 

 

 

 

 

Le kiviak est une nourriture spécifique aux Inuits, à base de pingouins ou de mouettes  environ 500  que l’on fourre avec pattes, plumes et bec badigeonnés de graisse dans le corps évidé d’un phoque. La peau de l’animal est ensuite recousue, puis enterrée et obturée par un gros tas de pierre afin de filtrer l’air au maximum. Les oiseaux sont conservés entre 3 et 18 mois dans la carcasse, afin d’obtenir une bonne fermentation. La graisse va notamment contribuer à rendre la viande très tendre.

 Une fois déterrés, ils sont en général consommés crus au cours de l’hiver, à l’occasion des fêtes familiales. Les liquides putrides découlant des intestins sont bus avec délectation, ou utilisés comme sauce pour d’autres aliments. Leur saveur serait similaire au natto, ou à un fromage corsé particulièrement nauséabond. Bien que le kiviak puisse rebuter les estomacs sensibles, cette délicatesse du Groenland est pourtant un moyen de survie important, quand les hivers sont tellement rudes que la chasse devient pratiquement impossible.

Lutefisk

Norvège

 

 

 

 

 

Après les Vikings, voici une nouvelle terreur venue de Norvège ! Le lutefisk est un plat traditionnel consistant en une viande de morue séchée, puis trempée dans de la lessive (oui oui, vous avez bien lu) pendant plusieurs semaines afin de la rendre plus souple. Elle est ensuite rincée abondamment à l’eau claire afin d’enlever les substances chimiques, puis bouillie. Pour masquer le goût cendré de la lessive, le lutefisk est toujours servi accompagné de beurre fondue.

Cette préparation n’est plus autant consommée de nos jours en Scandinavie, mais il est très populaire dans le Minnesota et le Wisconsin, aux États-Unis, perpétuée par les immigrants norvégiens Quoiqu’il en soit, le lutefisk reste une nourriture effrayante, en raison de sa toxicité. Même le critique alimentaire américain Jeffrey Steingarten, pourtant connu comme l’homme qui a tout mangé, s’en méfie. Il a déclaré dans le journal norvégien Dagbladet que ce « n’est pas une nourriture, c’est une arme de destruction massive. Je suis assez ouvert, je mange volontiers des vers et des insectes, mais je tire un trait sur le lutefisk. »

Madora ou ver mopane

Afrique australe

 

 

 

 

 

La seule évocation du madora, la chenille du papillon Gonimbrasia belina, fait saliver en Afrique australe. Il est souvent appelé ver mopane, car il se nourrit des feuilles du mopane. Les madoras sont habituellement préparés en grillades, en ragoût, ou frits avec des tomates et des oignons.

Très nutritifs, ils contiennent trois fois plus de protéines que la viande de bœuf ! Cela explique pourquoi les populations des brousses au Zambie ou au Namibie sont dotées d’une santé de fer.

Œuf de cent ans

Chine

 

 

 

 

 

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, l’œuf de cent ans n’est pas centenaire. Cette mystérieuse préparation chinoise, appelée aussi pidan, consiste à conserver un œuf de canne ou de caille dans une pâte à base d’argile, de cendre, de chaux, de sel et de feuilles de thé pendant une quinzaine de jours. Ce mélange entraîne alors des réactions chimiques qui vont métamorphoser l’œuf, puisque le blanc va brunir, en devenant une gelée noirâtre, et le jaune, virer au vert foncé et dégager une forte odeur de soufre et d’ammoniac.

Des effluves peu appétissants qui ont poussé CNN à comparer, en 2011, les œufs de cent ans à des « œufs pondus par le diable ». Un avis que ne partagent bien évidemment pas les Chinois, qui trouvent plutôt un goût divin à cette spécialité onctueuse qu’ils dégustent généralement froide, avec une sauce au gingembre.

Pénis de yack

Tibet, Népal 

 

 

 

 

 

Le pénis de yack est une gâterie très populaire au Tibet, plus connue sous le nom poétique de « Dragon dans la Flamme du Désir ». Il serait excellent pour la santé, car riche en protéines, vitamines, fer et phosphore.

 En manger régulièrement donnerait aux femmes une peau plus satinée, et permettrait aux hommes, sans surprise, d’augmenter leur virilité.

Sannakji ou le poulpe vivant

Corée du Sud

 

 

 

 

 

Le sannakji est un plat traditionnel sud-coréen, qui consiste en un poulpe vivant découpé puis assaisonné avec de l’huile et des graines de sésame. Il arrive que ses tentacules continuent toutefois à frétiller, même dans l’assiette.

De ce fait, il est important de bien les croquer dès la première bouchée, puis de les mastiquer longuement, car ses ventouses risqueraient de s’accrocher aux lèvres, aux palais ou pire encore à œsophage, risquant ainsi de provoquer un étouffement fatal. On dénombre environ six décès par an, en Corée du Sud, liés à la consommation de sannakji.

Tarentule frite

Cambodge

 

 

 

 

 

La tarentule frite est une véritable institution au Cambodge. Cette collation serait originaire du village de Skun, situé à nord de Phnom Penh, la capitale du Cambodge. On raconte que dans les années 1970, alors que le pays était encore sous la domination des Khmers rouges, les habitants de la région auraient été si désespérément affamés qu’ils auraient commencé à manger des tarentules frites.

Un repas de survie qui est considéré aujourd’hui comme un véritable festin ! Ces grosses araignées velues sont assaisonnées d’ail, de sucre et de sel, puis plongées dans de l’huile bouillante jusqu’à ce que les pattes deviennent entièrement raides. Petite astuce, la partie la plus délicieuse serait l’abdomen, car il renferme les œufs et les excréments. La tarentule frite fait le bonheur des gourmets intrépides, qui comparent volontiers son goût à celui de la noisette.

Tête de veau sauce ravigote

France

 

 

 

 

 

La tête de veau se présente sous la forme d’un truc difforme roulé. Pourtant, un rapide examen de la chose permet de se souvenir de sa provenance. En gros, pour les Américains, manger une tête de veau équivaut un peu à faire comme Leatherface, le tueur de Massacre à la tronçonneuse.

Witchetty grubs

Australie

 

 

 

 

 

Le « witchetty grub » désigne la larve du cossus gâte-bois, un grand papillon de nuit pouvant atteindre 8 cm d’envergure. Pendant des siècles, cette grosse chenille a été le principal régime alimentaire des peuples aborigènes en Australie.

 Elle est consommée vivante, crue ou légèrement grillée au charbon de bois. Les amateurs de cuisine sans frontières assimilent son goût à celui des œufs brouillés et du pop-corn. Elle contient beaucoup de protéines, ce qui en fait une mignardise très nutritive.

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