Curiosités parisiennes Guide de Paris

Quelques anecdotes insolites sur Paris

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Á tous ceux qui pensaient avoir épuisé leurs sujets de conversation après ces longs repas de fêtes, découvrez notre millésime d’anecdotes insolites sur Paris pour briller à votre prochaine raclette party !

 

 

En route pour un « bouillon de culture » made in la Ville Lumière.

 

 

 

Si la renommée mondiale de Paris s’est construite grâce à son charme et son atmosphère romantique, de nombreuses histoires insolites ont également contribué à faire de la capitale une ville à part. Des légendes aujourd’hui profondément ancrées dans la culture française, nées et amplifiées à Paris.
Paris regorge de secrets et d’anecdotes uniques, vous êtes prêts ? C’est parti !

 

 

 

Beaubourg, des expos d’un autre genre

 

 

Avis aux amateurs, il ne faisait pas bon errer dans l’actuel quartier Beaubourg il y a quelques siècles ! A tel point que ce nom serait teinté d’un brin d’ironie. Ancien repaire de prostituées, il hérita de noms de rues liés à l’activité de ses habitantes. L’actuelle rue Beaubourg fut ainsi par le passé la « rue Trousse-Nonnain » ou « Trace-Putain ». Pour que les dames soient facilement reconnaissables, on leur ordonna de porter ceinture dorée ou châle jaune. C’est ainsi que le jaune acquit si mauvaise réputation, jusqu’à devenir l’emblème de l’infidélité (n’en déplaisent aux amateurs de jolies fleurs jaunes) !

 

La place de la Concorde est le plus grand cadran solaire du monde

 

 

 

 

Avez-vous déjà remarqué les imposants chiffres romains qui entourent la place de la Concorde ? Vous êtes-vous déjà demandé à quoi ils servent ? Voici votre réponse ! L’obélisque de la Concorde est en fait une gigantesque aiguille solaire ! L’installation a été réalisée en 1999 pour le passage au niveau millénaire. Autre secret : le projet avait déjà été lancé en 1913 et en 1939, mais deux « petits » événements mondiaux ont stoppé la mise en place.

Chandail

 

 

 

 

Quand les Halles étaient encore le “ventre de Paris”, les maraichers bretons vendaient leurs légumes emmitouflés dans des gros pulls tricotés par leurs femmes.
Et notamment une célèbre maille qui a fait sa première apparition aux marchés des Halles avant d’envahir les podiums du monde entier. À cette époque, les marchands d’ail bretons affrontaient les rudes hivers parisiens en arborant des pulls tricotés par leurs femmes qui devinrent si emblématiques que les Parisiens les surnommèrent les « chandails », abréviation rapide de marchand d’ail. Ce ne sont pas des salades…

 

Le fleuve qui traverse Paris est en fait l’Yonne, pas la Seine

 

 

 

 

Que serait Paris sans la Seine ? Véritable source d’oxygène de la capitale, notre fleuve préféré n’est en fait pas celui qu’on croit. Quelque part en amont de Fontainebleau, l’Yonne et la Seine se rejoignent. La Seine absorbe le flot de l’Yonne, et se dirige vers Paris. Ou est-ce l’inverse ? Selon les règles de l’hydrographie, c’est en fait l’Yonne qui apporte le plus gros volume d’eau au point de confluence. C’est donc l’Yonne qui traverse Paris, scientifiquement parlant.
Mais la Seine ayant été jugée sacrée par les druides, on conserva ce nom de fleuve autrement plus prestigieux, foi de Panoramix !

 

Du guinguet à la guinguette

 

 

 

 

Quand les beaux jours reviendront, il vous faudra faire un tour sur les bords de Marne, et (re)-découvrir notre balade qui retrace l’histoire des guinguettes, ces petits bals populaires !

 

 

 

 

 

 

Ces petites fêtes sans prise de tête tenaient leur nom du guinguet, un vin pétillant bon marché produit en Ile-de-France.

 

Marronnier

 

 

 

 

Aux pieds d’un marronnier du Jardin des Tuileries furent enterrés en 1792 les Gardes Suisses massacrés le soir de la chute de la royauté. Un marronnier qui offrait chaque printemps une superbe floraison, et un sujet de discussion qui revenait chaque année dans les journaux.
Les uns concluaient à une floraison mystique en l’honneur de ceux à qui avait été refusée une sépulture digne de ce nom, les autres s’extasiaient devant les fleurs qui accueillaient le retour à la maison de l’Empereur Napoléon. Un vrai marronnier ce marronnier !

 

Midi pétante

 

 

 

 

À partir de 1786 retentissait dans les jardins du Palais Royal un “canon solaire”, créé par un horloger qui possédait une boutique dans les galeries du Palais. Servant à indiquer midi aux flâneurs, ce­ canon­ en­ bronze installé ­sur ­la­ ligne­ méridienne de­ Paris fonctionnait­ grâce à une­ loupe­ qui provoquait ­la ­mise­ à ­feu­ de ­la ­mèche les­ jours­ de ­soleil. ­
Un canon qui était considéré comme le meilleur­ de­ Paris pour y régler ­sa ­montre, à “midi pétante”.

 

Un nom de rue qui a bien changé

 

 

 

 

La jolie rue du Pélican, à côté du Louvre et du Palais Royal, est une transformation de son nom d’origine : la rue du Poil au Con. Située juste derrière l’enceinte Philippe-Auguste, elle faisait en effet partie des rues où la prostitution était légale sous Louis IX (Saint-Louis) !

 

Le parvis de Notre-Dame est le point zéro des routes de France

 

 

 

 

Quand votre GPS vous dit que vous êtes à 25 kilomètres de Paris, vous êtes réellement à 25 kilomètres tout pile du parvis de Notre-Dame. C’est en effet le point kilométrique 0 de toutes les routes quittant la capitale. Alors, tous les chemins mènent-ils à Rome ? Les nôtres mènent à Notre-Dame.

 

Place de la Concorde, de l’ombre à la lumière

 

 

 

 

Si vous n’avez pas encore fait notre balade consacrée au Paris égyptien, vous êtes peut-être passé à côté de cette facette moins connue de la capitale… Car cet obélisque, offert par le vice-roi d’Égypte Méhémet Ali et qui gardait l’entrée du temple d’Amon à Louxor, fut ramené, sur ordre de Louis-Philippe, grâce à un navire construit sur mesure. Il fallait bien ces 230 tonnes et 23 mètres de hauteur pour redorer le blason de la place de la Concorde, lugubrement célèbre pour avoir été le lieu d’exécutions qui ont fait date : bon nombre d’illustres personnages comme Louis XVI et Marie-Antoinette y perdirent la tête… et la vie. Aujourd’hui, la place de la Concorde est connue pour son obélisque, qui d’ailleurs est le plus grand cadran solaire au monde ! En voilà un beau coup de com !

 

Policiers poulets

 

 

 

 

Durant la commune de Paris (1871), les bâtiments de la police parisienne brûlent. Jules Ferry, alors Maire de Paris, met à disposition de la préfecture la caserne de la Cité, sur l’île de la Cité, pour en faire son siège. Une caserne construite sur l’emplacement de l’ancien marché aux volailles de la capitale…
Rapidement, le sobriquet de « poulets » sera donné aux policiers.

 

Pont Neuf est le plus vieux pont de Paris

 

 

 

 

Le Pont Neuf est le plus ancien pont de la capitale. Il fût nommé ainsi à l’époque de sa construction, au début du 17ème siècle, en opposition aux anciens ponts de Paris, car celui-ci fût le premier à disposer d’un vrai trottoir.

 

Quand le 16e arrondissement refusa d’être le 13e

 

 

 

 

Avant l’annexion des “Faubourgs” de Paris en 1860 (Bercy, Montmartre, Auteuil, Vaugirard, Charonne…), la capitale ne comptait que 12 arrondissements. Un dicton populaire disait alors pour les couples vivant en concubinage qu’ils s’étaient “mariés à la mairie du 13e arrondissement”.
Lors de l’agrandissement de Paris, la nouvelle numérotation donna aux quartiers bourgeois de Passy et Auteuil le 13e arrondissement. Un infâme numéro que refusèrent ces riches – et influents – habitants. Le 13e arrondissement sera donc donné à une zone historiquement pauvre, aux alentours de Saint-Marcel.
Le chiffre 13 a toujours suscité crainte et inquiétude, même chez les riches et influents habitants des quartiers de Passy et Auteuil ! A l’annexion des « Faubourgs » de Paris en 1860, Passy et Auteuil devaient devenir le 13ème arrondissement, la capitale en comptant déjà douze. Hors de question pour les riverains qui s’opposèrent à l’attribution de ce numéro maudit : ce dernier fut donc donné à une zone historiquement pauvre, vers Saint-Marcel, dont les habitants n’avaient pas les moyens politiques ou financiers pour s’y opposer.
Avant l’annexion des faubourgs, si des couples avaient l’outrecuidance de vivre en concubinage, on disait qu’ils s’étaient mariés à la mairie du treizième arrondissement.

 

La Seine et la numérotation des rues parisiennes

 

 

 

La Seine a eu une véritable influence sur la numérotation des rues parisiennes. Perdu à la recherche d’un numéro d’immeuble dans Paris ? La ville a tout prévu !
Les rues perpendiculaires ou obliques au fleuve ont toujours leur premier numéro à l’entrée de la rue du côté le plus proche de la Seine. Les numéros de rues parallèles suivent le sens du courant dans l’ordre croissant.
Pour les rues parallèles à la rivière, les numéros suivent le courant de la Seine dans un ordre croissant. Un système que l’on doit à un décret du 4 février 1805.
Exemple unique à Paris, découvrez l’insolite histoire de la rue de Rennes, qui commence par le numéro 41.

 

Sous les pavés, la plage !

 

 

 

 

20 mètres sous nos pieds, il n’y a pas que le réseau de métro qui fait trembler Paris. Il y a aussi un réseau mystérieux de 320 kilomètres, qui fait trembler de peur. On parle bien sûr des Catacombes de Paris ! Saviez-vous qu’une des nombreuses salles cachées des souterrains est surnommée « la plage » ? Recouverte de sable, cette chambre secrète fermée au public est aussi décorée de peintures.

 

La Tour Nouguier et Koechlin ne vous dit rien ?

 

 

 

 

Normal, puisque c’est la Tour Eiffel. Ou plutôt comment elle aurait pu s’appeler ! Nouguier et Koechlin étaient deux ingénieurs qui travaillaient à l’atelier de Gustave Eiffel, et ce sont eux qui ont imaginé la fameuse Dame de Fer. Eiffel n’était pas intéressé par le projet au départ, mais a finalement racheté le brevet !

 

Il est interdit de prendre des photos de la Tour Eiffel de nuit !

 

 

 

 

Vous avez peut-être une violation de droits d’auteur dans la galerie de votre téléphone portable. Une œuvre d’art est propriété privée de son auteur jusqu’à 70 ans après sa mort. La Tour Eiffel est donc domaine public depuis 1993, Gustave Eiffel étant mort en 1923. Mais l’auteur des lumières qui illuminent nos nuits parisiennes est toujours en vie, et son installation date de 1985. Pour pouvoir photographier la Tour Eiffel de nuit, il faut l’autorisation explicite de la Société d’Exploitation de la Tour Eiffel !

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