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Les meilleurs restaurants libanais de Paris

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 Houmous, taboulé, moutabal… Prêts pour un A/R Paris/Beyrouth ?

 

 

 

 

 

 

Quel contraste entre ce qu’on vend parfois à Paris comme “restaurant libanais” et la vraie cuisine du pays du Cèdre, modèle de raffinement et générosité qui offre des plats largement végétariens où se marient épices, herbes, traditions du terroir et touches de modernité. Si voulez savoir où boire le meilleur café blanc, savourer un succulent man’ouché au zaatar, piocher dans des mezzés de zinzin, voici nos meilleures cantines de quartier, traiteurs de qualité et tables raffinées pour voyager au soleil du Liban sans risquer la sortie de Beyrouth.

 

 

 

 

Histoire de changer des restos chinois, indiens, ou italiens !Á découvrir :

Afendi

 

 

 

 

 

Un vrai bon libanais à Paris ! Bonus : déco stylée signée Studio Shiraz, cocktails et playlist affûtée.

Pour qui ? Les nostalgiques de Beyrouth.

 

 

 

 

Plat culte ? L’houmous au beurre de pignon de pin, invention atypique et addictive (on s’en enfilerait des kilos !)

Lustre géant vieux rose 70’s, murs et parquet immaculés, carrelages floraux… Aly Bourgi et Fadel Farroukh, traiteurs de métier, ont eu la bonne idée de faire appel à l’architecte Hania Chirazi (Studio Shiraz) pour pimper ce libanais sorti sur la pointe des pieds à SSD. Résultat ? Une touche féminine bien vue, qui contraste sec avec la batterie de bonshommes à beubar alignés derrière la cuisine ouverte ! Mashrou’Leila en fond sonore, on savoure une cuisine de Téta (« mamie ») plein goût.

 

 

 

 

 

 

Parmi les mezze ? Ces fatayers, petits chaussons de pâte fourrés aux épinards et citronnés de frais (6,90 € les quatre) ou ce baba ganoush, caviar d’aubergines à la crème de sésame et paprika, topé de grenades fraîches, ici mixé malin à un soupçon de mélasse de grenade (7 €). Mais la grosse tuerie, valant à elle seule le détour, c’est l’houmous du daron de Fadel (7 €) ! Le petit village libanais d’où est originaire la mère de ce dernier comptait quelques pins parasols. D’où cette idée de génie de récolter les pignons, les griller, piler, jusqu’à obtenir un beurre végétal noisetté.

 

 

 

 

 

Côté plats, des intitulés pas vus partout, à l’instar de cet imprononçable checkh mehche – mijoté d’aubergines, hachis d’entrecôte, tomates, riz aux amandes effilées (17 €). Ou du roz a djej (15 €) : une généreuse cuisse de poulet fermier au four et un riz à la cannelle avec pignons de pin et amandes mondées grillés, salade fattoush, laban au concombre et menthe séchée. Hop ! Un délicat café blanc à la fleur d’oranger (2,50 €) et un loukoum extra plus tard, on s’arrache en se promettant de revenir pour le méga-brunch du dimanche avec buffet À VOLONTÉ (28 €).

Bon plan : le menu du jour à 13,50 € (quatre mezze, un plat au choix et un dessert). Et le vendredi soir jusqu’à 2h, on pousse les tables et on danse en sirotant un cocktail aux épices du pays du Cèdre (8-12 €).

 

 

 

 

 

Prix : Menu midi 13,50 €. Carte : mezze froids (7 €) ou chauds (6,90-8 €). Plats 13-17 €. Desserts 3-5 €. Sandwiches : chawarma, makanek et kafta, sur place (11,50 €) ou à emporter (6,50 €). Brunch 28 € (buffet à volonté). Cocktails 8-12 €.

 Afendi

84 rue du Faubourg-Saint-Denis

75010 paris

Tél : 01 56 92 28 01

                 

L’Artisan Libanais

 

 

 

 

Les saveurs et l’ambiance typique de Beyrouth sont à découvrir de toute urgence dans les 11e et 19e arrondissements de Paris grâce aux deux adresses de L’Artisan Libanais. Prêts à vous embarquer dans un mémorable voyage gourmand ?

 

 

 

 

C’est l’adresse idéale pour goûter aux saveurs du Liban à Paris. Houmous, moussaka ou encore taboulé, tout est fait maison, histoire de vous faire voyager à Beyrouth sans bouger de la capitale. Pour cette évasion garantie, rendez-vous dans l’un des deux restaurants de L’Artisan Libanais, sur place ou à emporter.

 

 

 

 

Ouvert par deux passionnés et amoureux de saveurs méditerranéennes, Mikael et Charlie, ce restaurant-traiteur a vu le jour à Paris du côté de Belleville dans le 19e, avant de voir naître une seconde adresse, à Oberkampf cette fois-ci, toujours dans l’Est de la capitale. L’Artisan Libanais ambitionne même de devenir une franchise, pour partager sa cuisine du monde. L’ambiance est authentique, grâce à une décoration recherchée et colorée, entre assiettes peintes à la main et lampes typiques. La carte est riche, variée et pleine de parfums, l’assurance d’un véritable voyage pour nos papilles.

 

 

 

 

Evidemment, on craque pour l’assortiment des incontournables mezzés, comme le moutabal, caviar d’aubergine à la crème de sésame et citron, les feuilles de vigne farcies de riz et le labneh, du fromage blanc battu, avec menthe et concombre.

On y trouve aussi les savoureux et légèrement épicés beignets, les sambousseks au bœuf ou au fromage ainsi que des falafels au pois chiche. On vous recommande aussi la copieuse assiette d’arayes, des pitas farcies au fromage.

En dessert, on ne pouvait pas passer à côté des pâtisseries à la pistache, aliment phare de la cuisine libanaise. On a opté pour un délicieux assortiment de baklawas ainsi qu’un maamoul à la noix. Pour accompagner le tout, d’agréables thés aux épices ou à la menthe sont proposés, ainsi qu’une citronnade bien fraiche, tous faits maison.

 

 

 

 

Véritable invitation au voyage, L’Artisan Libanais nous emmène en deux coups de fourchette seulement en Méditerranée où le doux parfum du soleil et des épices n’attendent que vous !

Le rapport qualité prix est très bon, comptez 5 euros environ pour une entrée individuelle, 13 euros pour les plats ou assiettes pita, et 4 euros pour les desserts. Les légumes et légumineuses ont une place importante dans la cuisine libanaise et à l’Artisan Libanais, il est donc adapté aux végétariens. Une délicieuse adresse bien ensoleillée, qui propose des plats frais, savoureux et faits maison !

 L’Artisan Libanais

91 Rue de Belleville

75019 Paris

Tél : 01 47 00 88 82

Didon

 

 

 

 

Nouveau-né de Carole et Imad Kanaan, Didon dévoile une cuisine bistronomique aux accents libanais avec un twist bouillant : la plupart des mets proposés sont cuits au charbon de bois.

Vous aviez aimé Hébé ? Vous aviez adoré Ya Bayté ? Attendez de découvrir Didon, la nouvelle adresse signée Carole et Imad Kanaan et ouverte il y a quelques semaines au coeur de Saint-Germain-des-Prés.

 

 

 

 

 

Cette nouvelle table bistronomique n’est pas sans rappeler ses petites sœurs dans la générosité de sa carte, imaginée là encore par le chef étoilé Michel Portos et exécutée en cuisine par le chef Francesco Cianfanelli. Mais ici, la cuisine, toujours teintée de saveurs libanaises, a de cela en plus qu’elle est cuite principalement au charbon de bois, donnant aux plats une touche si particulière et marquée.

 

 

 

 

 

Baptisé en hommage à la légendaire fondatrice et première reine de Carthage, Didon se dévoile à travers une carte de plats à partager – ou non, c’est selon votre envie, les deux options sont proposées à la carte. A commencer par ces escargots petit-gris (15€), servis poêlés et accompagnés d’une crème d’ail, de persil, de suprêmes d’orange et de céleri-branche. Une belle mise en jambes.

Ou encore ces artichauts façon barigoule (14€) parfaitement délicieux, avec légumes de saison rôtis – navets et oignons en tête – et délicatement posés sur une crème d’artichauts. On en redemande ! 

 

 

 

 

 

 

La générosité perdure avec deux plats (ou plutôt trois, vous allez comprendre) enchanteurs. D’une part, l’un des plats du jour, la pluma de porc ibérique, tranchée finement et proposée avec sa purée de pommes de terre – et son petit cratère de jus de viande ;  d’autre part, l’épaule d’agneau, cuite très lentement et très longuement à en croire la tendreté de la viande (20€) puis saisie à la flamme, et une tripotée d’éléments pour souligner et parfaire le tout – kumquat, thym, coriandre, câpres et miel. On voyage.

 

 

 

 

 

 

 

 

En accompagnement, et c’est pour cela qu’on vous parlait ci-dessus d’un troisième plat, on opte pour le chou-fleur braisé (9€) – eh oui, les garnitures aussi passent à la flamme ! On pensait avoir affaire à un petit accompagnement, on se retrouve, pour notre plus grand plaisir, avec un chou-fleur servi entier et qui aurait pu être un plat à lui tout seul. Pour autant, on n’en a pas laissé une miette ; la bête était cuite à coeur et accompagnée de noisettes torréfiées, de graines de grenade, d’estragon et de mélasse de grenade !  

 

 

 

 

 

Finalement, on n’aura peut-être plus eu de place pour le dessert, et c’est bien dommage car le pain perdu nous faisait vraiment de l’oeil, mais on aura au moins eu l’occasion de goûter à des bonnes bouteilles, sélectionnées par l’artisan vinificateur Stéphane Derenoncourt, et orientées nature et en biodynamie. Surtout, et c’est assez rare dans les restaurants pour le souligner, la totalité des vins à la carte est proposée au verre, de quoi se permettre quelques découvertes par-delà les cépages.

Didon

8 Rue du Dragon

75006 Paris

Tél : 01 81 69 63 72

Maison Noura

 

 

 

 

 

Maison Noura, institution libanaise à Paris, a pris un tournant festif. Outre une très bonne cuisine gastronomique libanaise, maison, le restaurant propose, chaque fin de semaine, des dîners festifs, avec musique live et ambiance garantie.

À Paris, sur l’avenue Marceau, Noura c’est une institution de la cuisine libanaise. Il y a le traiteur Noura avec sa street-food à emporter, la brasserie avec sa cuisine traditionnelle et Maison Noura, plus haut de gamme, avec ses dîners festifs les jeudis, vendredis et samedis, à l’ambiance certaine.

 

 

 

 

Maison Noura, c’est l’adresse historique du groupe, ouverte en 1992. Depuis, bien évidemment, le restaurant a été rénové et a pris une direction plus festive pour des soirées mémorables. Les cuisines sont ouvertes, les produits frais y sont bien visibles. Quant à la salle, la lumière y est tamisée car à partir de 21h30, place à la fête.

Dans l’assiette, chez Maison Noura, de la cuisine libanaise traditionnelle, un peu plus gastronomique, et faite maison. Avec tout d’abord un large choix de mezzés. Un taboulé au persil très frais et bien assaisonné, un houmous dans les règles de l’art, des falafels où l’ail est très présent. Mais aussi de délicieux rikakats au fromage frit et bien croustillants, des kebbés à la viande rafraichie par de nombreuses herbes, et un succulent caviar d’aubergines dressé avec sésame et grenades.

 

 

 

 

 

Côté plats chauds et mezzés d’exception, les ravioles à l’agneau et avec la sauce au labneh sont une très belle découverte gustative. Et les sojoks, les saucisses épicées sont flambées à table, sous nos yeux. Festif jusqu’au bout. Le chou-fleur braisé au paprika est servi avec une sauce herbacée qui l’adoucit.

Malgré une cuisine salée déjà très généreuse, il ne faut pas passer à côté des desserts. Les baklavas, à l’amande et à la pistache notamment, sont très gourmands, tout comme les glaces à la rose et à la fleur d’oranger, entre autres. Le mouhalabié (flan libanais) à la fleur d’oranger a aussi tout pour nous séduire.

 

 

 

 

 

Côté bar, le restaurant propose des cocktails création, comme le Byblos Verde, un mélange aux notes fraîches et herbacées, avec gin, jus de citron vert, aloe vera et sirop de basilic. Des vins libanais sont bien évidemment à la carte.

Outre une très bonne cuisine libanaise, Maison Noura c’est aussi une ambiance festive en fin de semaine. Lors de notre passage, la direction artistique de la soirée était assurée par Sylvie Ortega, avec plusieurs artistes au programme. D’abord la DJ Mélissandre, pour démarrer la soirée, ensuite rejointe par la chanteuse Niki Black qui a proposé des reprises de Amy Winehouse, Gnarls Barkley, les Beatles ou encore Alabina. La danseuse Nathalie Franceschi a proposé du flamenco et de la danse orientale, entre autres. Stella Rocha a donné quelques cours de samba et Michael Monteiro a notamment chanté du Corneille.

 

 

 

Une ambiance musicale très réussie où tout le monde finit par se lever pour chanter et danser dans la meilleure des ambiances : la convivialité.

Tarifs : Desserts : 4€ – 12€  Entrées : 9€ – 19€ Mezzés froids : 9€  Mezzés chauds : 11€ – 13€ Mezzés d’exception : 13€ – 19€ Cocktails : 15€ – 19€ Assiette gourmande : 21€ Plats signature : 27€ – 29€ Menus : 58€ – 72€

Maison Noura

21 Avenue Marceau

75116 Paris 

Tél : 01 47 20 33 33

 

Makhlouf

 

 

 

 

 

Quatre-vingt-dix ans après avoir ouvert ses portes à Beyrouth, le pionnier du shawarma lance une adresse rive gauche.

Dans cette rue de la Convention moins busy qu’une réu du PC à Neuilly, il faut avoir été correctement rencardé pour remarquer cette étroite cantine avec ses deux tables en terrasse. Sous l’aspect d’un énième snack libanais se cache en fait une enseigne mythique qui se targue d’être « le premier shawarma » au Liban, présent dès 1933 (quand même !) dans le quartier arménien de Bourj Hammoud, à Beyrouth.

 

 

 

 

Quelques fast-food faux pas font trébucher la version parisienne : taboulé au persil à peine taillé, houmous beigeasse peu engageant et man’ouché au zaatar en rupture de stock.

 

 

 

 

 

Heureusement, on peut toujours se rabattre sur quelques amuse-bouche, dont de croustillants sambousseks au fromage, kebbés et chaussons aux épinards.

 

 

 

 

Mais le lieu mise tout sur sa broche, avec une assiette shawarma poulet ou bœuf pensée pour un Emirati en rupture de jeûne : à l’œil, 200 grammes de barbaque juteuse en fines lamelles, débordant allègrement sur les autres compartiments d’un plateau en plastoc – crème d’ail à se faire appeler Woody Haleine, frites moelleuses et petite verdure pour la forme.

 

 

 

 

En dessert, sus au flan à la fleur d’oranger, à moins d’en avoir encore assez sous la pédale pour saucer son laban ayran avec un baklawa bien feuilleté. Le tout pour moins d’un billet bleu, et un cran de plus à la ceinture.

Prix : Formules de 10,50 à 14,90 € Mezzé de 2,50 à 4 € Sandwichs et assiettes de 6 à 15 €

Makhlouf

73 rue de la Convention

75015 Paris

Tél : 01 42 94 34 14

 

Man’ouché

 

 

 

 

Les amateurs de Chawarmas, galettes et autres pittas se rendent chez Man’ouché, restaurant libanais proposant de la street food à deux pas du Centre Pompidou, rue Rambuteau. Le spot idéal pour manger sur le pouce tout en découvrant le Liban et sa cuisine gourmande !

 

 

 

 

 

Envie de manger sur le pouce sans se poser à une table ? Vous êtes amateurs de saveurs méditerranéennes ? On se rend alors chez Man’ouché – galette traditionnelle libanaise, restaurant de street food situé dans le 4e arrondissement de Paris, près du Centre Pompidou. Un établissement qui propose diverses galettes, chawarmas autres pittas, pour un voyage culinaire au coeur du Liban.

 

 

 

 

 

Au menu donc, des galettes cuites sur un Saj, sorte de poêle concave ou convexe, utilisée pour faire cuire la pâte servant à la confection de ces délicieux sandwichs à emporter, mais également des pittas cuites au four, et des saveurs traditionnelles qui vont plaire, sans l’ombre d’un doute, aux gourmets et gourmands. Côté galettes, on peut opter pour le zaatar, à base de thym, mais également pour des versions végétariennes, à base de fromages (halloumi, labné…) ou encore de viandes (Lahmé, Dejaje…).

 

 

 

 

 

 

 À noter que tout est fait maison, et devant vous, pour un sandwich aux produits frais et préparé à la minute. Des galettes que la rédaction a pu tester lors d’une jolie journée ensoleillée. Et nos espérances ont été largement comblées ! On a donc opté pour quelque chose de classique, un zaatar, avec supplément labné…

 

 

 

 

 

Au-delà de la finesse des saveurs, on apprécie l’équilibre entre les différents ingrédients, le tout adapté aux palais européens, ni trop épicé, ni fade. Une jolie découverte et un savoir-faire qui mérite qu’on s’y arrête un simple instant. On y va, les amis ?

Tarifs : la bouchée : 1€ – 2€, la pâtisserie : 1,5€ – 2€, la pitta : 5€ – 7€, le mezze : 5,5€, zaatar : 6€, la galette : 6€ – 8€, le plat : 11€ – 14€.

Man’ouché

62 Rue Rambuteau

75004 Paris

Tél : 01 77 32 05 84

Les Mots et le Ciel

 

 

 

 

 Un miracle de restaurant libanais qui réchauffe les déjeuners dans ce no man’s land du 15e.

Dans une rue Olivier-de-Serres tellement froide qu’elle semble n’avoir jamais connu l’effet de serre, Hassan Issa (ex-Maison Issa) et Karim Haïdar (Liza) ont ouvert l’adresse la plus chaleureuse de ce coin de 15e : les Mots et le Ciel.

 

 

 

 

 

 

 

Un grand nom (on dirait un biopic de Saint-Ex) pour une petite salle bien chargée entre vaste table commune, cuisine ouverte, étagères de bocaux, livre de recettes et bouteilles de la vallée de la Bekaa.

 

 

 

Ce petit cocon nous emmène goûter le Liban via des assiettes carrément finaudes, pas mangées partout et modérément traduites : au-delà des sempiternels tabouleh ou tzatziki, on croise kebbés (boulettes au boulgour allongées) farcies à l’agneau ou aux épinards, confectionnées devant nous par Karim ; habra nayyé (tartare d’agneau à l’ail) ou, pour les vegés, assiette de fèves cuisinées.

 

 

 

 

 

 

 

On opte pour des makaneks, des petites saucisses d’agneau et pignons dans leur jus de cuisson déglacé au citron. Une tuerie tout en finesse qui mêle acide et épices, à saucer jusqu’à la dernière goutte. Le plat s’accompagne d’un houmous (23 € l’ensemble, pas donné) plus satiné que votre kimono dragon fétiche.

 

 

 

 

Pour accompagner cette excursion en évitant la sortie de Beyrouth : verre de blanc de merwah Château Ksara (7 €) ou bouteille de rouge Aurora (45 €). Et on clôt avec un baklava plein de love (mais aussi de cajou et de pistache). Pour une exploration plus large de cette gastronomie levantine de haute volée, optez pour les mezze (8 € le ramequin) ou commandez la veille pour un assortiment à emporter.

Prix : Plats 15-30 €, menu dégustation 32-47 €, bol déjeuner 13,50 €

Les Mots et le Ciel

 81 rue Olivier-de-Serres

75015 Paris

Tél : 06 73 96 71 46

Qasti

 

 

 

 

 

Dans le Marais, le chic bistrot libanais du chef étoilé Alan Geaam.

Ce Qasti-ci (« mon histoire » en libanais) est l’aîné de la famille des adresses ouvertes par Alan Geaam dans cette rue Saint-Martin devenue son royaume. Le bistrot est maintenant escorté, sur le trottoir d’en face, d’un comptoir à shawarma, d’une rôtisserie et d’une pizzeria. Le chef autodidacte y revisite la cuisine libanaise de son enfance dans une salle chicos (fresque bleue à la Matisse signée Linnéa Andersson, comptoir en cèdre, mur d’alu martelé).

 

 

 

 

 

À la carte, la formule à 39 € avec trois mezze (à choisir parmi une trentaine de recettes majoritairement végé) et un assortiment de desserts nous aguiche.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On opte pour un houmous doux comme un loukoum, une replète chakchouka avec son œuf parfait et des lamelles de pain au four pour donner de la croustillance et un caquelon de soujoukh (mini-saucisses de bœuf et agneau) plus épicées qu’acidulées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une triplette carénée pour Insta avec la vaisselle chiadée et le dressage au cordeau mais qui n’oublie pas la délicatesse de la cuisine du Liban. Le sucré nous assène le coup de glace avec une merveille de boule au lait de chez Bachir sous un échevelé de barbe à papa levantine, un baklava débordant d’amandes et une verrine de mouhalabieh (flan à la fleur d’oranger).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On fait couler tout ça avec un blanc bien tendu Château Héritage de la plaine de la Bekaa (9 € le verre) mais il y a aussi des quilles françaises comme ce sancerre bio du domaine Jean-Paul Balland (49 €). A noter le week-end : un brunch avec buffet levantin (39 €) qui devrait vous donner envie de vous recoucher.

Prix : Menu 39-46€ Mezzés 10-11€ Plats 23€

Qasti

205 rue Saint-Martin

75003 Paris

Tél : 01 45 30 31 63

 Sama

 

 

 

 

 

 

Le restaurant libanais Sama qui repense les mezzés.

 

 

 

 

 

 

 

Préparez-vous à monter au 7e ciel avec l’ouverture à la rentrée prochaine de Sama (ciel en arabe), le nouveau restaurant libanais de Loulouwa Al Rachid, Marwan Rizk et Karim Haidar.

 

 

 

C’est dans le 11e arrondissement, à quelques rues du très animé quartier d’Oberkampf, que le trio a décidé de poser ses valises, attendant bien « repenser les mezzés » avec cette nouvelle adresse.

 

 

 

 

Du mardi au dimanche midi, Sama va rendre hommage aux origines libanaises des trois compères avec des plats qui font virevolter les saveurs du Levant, dans la joie et la convivialité.

 

 

 

 

Il sera, par exemple, possible de savourer un fattit batenien au déjeuner, composé d’aubergines, d’oignons poêlés, tomate et basilic, yaourt au tahini et pain croustillant.

 

 

 

 

 

Le week-end, place au véritable petit-déjeuner libanais – la Terwi’a -, avec à la carte : tartare d’agneau, falafels, oeufs à la tomate et au sumac ou encore katayefs assafiri, des petits pancakes farcis de crème achta, de pistaches torréfiées et accompagnés d’un sirop à la fleur d’oranger.

Tarifs : menu à  partir de 8.50 €

Sama

5 Rue Guillaume Bertrand

75011 Paris

Tél :  01 73 79 87 90

 Tawlet

 

 

 

 

 

Derrière cette cantine libanaise modern style, la star du zaatar Kamal Mouzawak

C’est à l’angle de la rue de la Fontaine-au-Roi, à un jet de pierre du pizzaïolo Sonny’s (à qui il commande ses pâtes à man’ouché dominicales), que Kamal Mouzawak, restaurateur star du zaatar au Liban, a ouvert sa première table (“Tawlet” en libanais) parisienne.

 

 

 

 

 

 

Selon les jours, les spécialités du pays tournent tel un derviche : plaine de la Bekaa le jeudi, Beyrouth le week-end ou région des montagnes en ce mercredi… Si le midi, c’est la fête au buffet en rez-de-chaussée avec une chouette terrasse, le soir, on monte en gamme et d’un étage avec service à table dans une ambiance nettement moins cantoche (voire assez compassée).

 

 

 

 

Luminaire vintage, mobilier brocanté, coussins multicolores et curieuse bande-son plus franchouille que Fairuz… Total contre-pied sur les clichés levantins !

 

 

 

 

 

 

 

La formule unique et pas donnée (39 €) commence par une salve d’entrées végétariennes qui mettent tout le monde d’accord. On boulotte frénétiquement replètes feuilles de vignes garnies de riz et oignons, suave caviar d’aubergine, tabouleh bien vert, chou relevé au citron, pommes de terre à l’ail… Les crackers au zaatar servent pour attaquer le ravier de keshke (yaourt et boulgour) et l’houmous. Régal. Normalement, vous n’avez déjà plus faim mais trois plats chauds arrivent vous achever quand même. On a adoré les baths kebbeh (boulettes de bœuf crousti) sous leur manteau de sauce au yaourt, mais le gigot mariné à la mélasse de grenade et son riz soulèvent moins d’enthousiasme, tout comme le mdardara, plat végé à base de lentilles et oignons frits, en hypo-épices.

 

 

 

 

 

 

Si vous disposez d’un estomac en plus, glissez-y le dessert en supplément comme ce diabolique cake choco zaatar (5 €). On fait couler ça avec une bière beyrouthine (la Taz) mais la micro-carte propose aussi un blanc et un rosé libanais, le domaine Ixsir (39 €) et un superbe arak artisanal – que l’on pourra emporter chez soi, comme cette myriade de produits proche-orientaux souvent introuvables dans nos contrées et sagement alignés sur les étagères du coin épicerie.

Prix : En semaine : Formule déjeuner Table Libre (buffet) : 29€ ; Formule déjeuner Plat du Jour (plat du jour et salade) : 14€ ; Formule dîner Table Libre (buffet) 39€. En week-end : Formule week-end brunch (Knéfé inclus) 42€

 Tawlet

  2 rue de la Fontaine-au-Roi

75010  Paris

Tél : 06.73.92.49.12

 

Tintamarre

 

 

 

 

 

 

Une cantine levantine savoureuse qui met de la lumière à Laumière !

 

 

 

 Levant se lève à Paris ! Depuis quelques années, un courant culinaire chaud souffle sur la capitale amenant avec lui des giboulées d’houmous et des éclaircies de citron confit. Dans la ribambelle de ces restos “levantins”, il y a du bon et du bof, certaines adresses se contentant de bégayer les maîtres-mots de cette cuisine “festive, méditerranéenne, de partage” – mais n’est pas Ottolenghi qui veut. Ni Gabrielle Beck. Qui ? La cheffe libanaise de cette cantine qui régale en toute sincérité et sans tapage (malgré son nom).

 

 

 

Murs burinés, banquettes en contreplaqué, accueil crémeux comme un labneh… À midi, on mise sur le mezze “selon l’humeur du moment”, fort bien luné ce jour-là (16,50 €) : yaourt maison enluminé d’huile, lascive croquette de halloumi miellée, fatteh aux pois chiches à remonter d’une pointe de sel et rillettes d’aiglefin aux pignons…

 

 

 

 

 

Avant de voir atterrir des mantis arméniens, ces ravioles au bœuf ouvertes à la sauce tomate, disposées en rosace fascinante sous un pompon de labneh poudré de sumac (25 €). Un petit bonheur que l’on irrigue d’une citronnade maison comme un soleil levant (4 €). Avant, en dessert, une gracile nage d’agrumes ointe de fleur d’oranger et pointillée de pistaches (8 €).

 

 

 

 

 

 

Derrière le comptoir, Gabrielle fermente, met en pot (regardez ces poires à l’arak et à l’anis !) et tient aussi un petit coin épicerie. Alors OK, c’est ouvert depuis 2018 et on était passé à côté… Mais mieux vaut zaatar que jamais !

Tintamarre

80 avenue Jean-Jaurès

75019 Paris

Tél : 01.44.52.01.63

 

       

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