Curiosités parisiennes Guide de Paris

Á la découverte des  plus beaux monuments parisiens datant du Moyen-Âge

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Le Paris du Moyen Âge se parcourt à pied. En 1492, lorsque s’achève la période médiévale, la ville n’a pas les dimensions actuelles. «Le Paris d’alors est bien plus réduit que l’actuel et se traverse à pied» . C’est l’un des attraits de Paris médiéval, le guide qu’elle a écrit : proposer des balades à faire à pied ou en bus.

L’époque médiévale vous fascine ? On vous embarque pour une plongée dans le Paris du moyen-âge à la découverte des monuments historiques. Notre-Dame, mais aussi la tour Jean Sans Peur ou encore l’Hôtel de Cluny on vous dévoile quelques vestiges du moyen-âge de la capitale.

 

 Vous êtes-vous déjà demandé à quoi pouvait ressembler Paris au Moyen-âge ? Si la capitale est souvent représentée par sa célèbre Tour Eiffel, son architecture haussmannienne et ses toitures typiques, on s’imagine loin, bien loin de l’époque médiévale.

 

 

 

 

 

 C’est vrai que, de toutes les époques que Paris a pu traverser, le Moyen-âge n’est pas celle dont on peut voir le plus de vestiges. Sur les 2 185 monuments que compte la capitale, une trentaine seulement nous vient de l’époque médiévale. Si le Paris du Moyen-âge semble relativement peu représenté dans le paysage des monuments parisiens, cela n’empêche pas certains de ces trésors de rayonner à travers le monde. On en veut pour preuve la cathédrale Notre-Dame de Paris !

 

 

 

 De ses monuments les plus célèbres à ses vestiges les plus secrets, le Paris du Moyen-Âge gagne à être connu. Alors prêt à faire un petit saut dans le temps ?

Paris est une ville touristique connue dans le monde entier. Une ville romantique par excellence et capitale de la mode, elle attire des millions de touristes tout au long de l’année.

 

 

 

La capitale française est si riche qu’il ne suffit pas de quelques heures ou quelques jours pour la visiter.

Voici les plus belles constructions du Moyen-Âge à Paris, à découvrir : 

 

 

  

Abbaye de Saint-Germain-des-Prés

 

 

 

 

 

L’abbaye Saint-Germain-des-Prés se situe dans l’actuel 6e arrondissement. Edifiée au milieu du VIe siècle par l’évêque de Paris et le roi mérovingien Childebert Ier.

 

 

 

 

Cette abbaye possède une architecture sublime avec ses colonnes de marbre, un plafond boisé et des fenêtres vitrées. L’abbaye faisait office de cimetière royal jusqu’à la création de la basilique Saint-Denis.

 

 

Ainsi, les reliques de Saint-Germain y sont adorées mais plus aucune sépulture médiévale ne s’y trouve actuellement.

Adresse : 898 Allée du Séminaire, 75006 Paris

Place de la Bastille

 

 

 

 

 

La place de la Bastille est le symbole de la Révolution Française, connue pour la prise de la forteresse de la Bastille en 1789.

Le quartier de la Bastille n’a pas toujours été au cœur de Paris. Au milieu du Moyen-Âge, cette zone se trouve en dehors des murs de la ville. L’enceinte de Paris, édifiée par Philippe-Auguste autour de l’an 1200, passe alors 500 mètres plus loin, au niveau de l’actuel métro Saint-Paul. 

 

 

 

Un siècle et demi plus tard, Paris déborde de ses murs, rendant cette muraille inefficace contre les menaces. Alors que la guerre de Cent Ans fait rage, il est urgent de protéger la capitale des Anglais. En 1365, le roi Charles V se lance dans la construction d’une nouvelle enceinte : le chantier est achevé 65 ans plus tard, en 1420.

 

 

 

La Bastille fut durant le Moyen-Âge un châtelet à deux tours de la fortification de Charles V, et qui fut élevée en hâte de 1356 à 1358. La Bastille est déjà utilisée en tant qu’établissement pénitentiaire sous le règne de Louis XI.

 Adresse : Place de la Bastille, 75011 Paris

Chapelle du collège de Beauvais

 

 

 

 

Le Collège de Beauvais fondé le 8 mai 1370 par Jean de Dormans est un ancien collège appartenant à l’ancienne université de Paris dont le bâtiment est classé aujourd’hui.

 

 

 

Son incroyable édifice fut réalisé en 1375 par l’architecte Raymond du Temple, également chef d’œuvre de prestigieux lieux tel que le Louvre ou encore Vincennes. Ce fut également ce dernier qui fonde en 1931 les bâtiments du collège, aujourd’hui disparus. Par conséquent, cette chapelle disposant d’un style gothique est l’unique vestige du collège de Beauvais. Le tympan de la façade de l’église est conféré d’une mosaïque magnifique représentant les 3 saint Archanges Michel, Gabriel et Raphaël. De 1892 à aujourd’hui, elle accueille les fidèles pratiquant l’orthodoxe roumain. Cette chapelle est maintenant appelée « église des saints Archanges. »

 

 

 

Le collège est également connu pour avoir accueilli de célèbres auteurs tel que Cyrano de Bergerac.

Adresse : 15 rue Jean-de-Beauvais, 75005 Paris

Cimetière des Innocents

 

 

 

 

 

En plus de l’église, des charniers et d’une fontaine, le cimetière des Innocents comportait également deux reclusoirs. Ces petites cellules accueillaient des reclus et des recluses qui y étaient ensuite murés. Le premier reclusoir des Innocents était le plus célèbre de Paris. Il disposait de deux meurtrières grillées, l’une donnant sur l’extérieur afin de mettre de recevoir de la nourriture et l’autre l’intérieur de l’église afin de permettre à la personne recluse de pouvoir assister aux cérémonies religieuses.

 

 

 

On rapporte quatre noms de recluses du cimetière des Innocents. La première, Alix La Bourgeotte sera restée 46 ans dans son reclusoir. La seconde, Jeanne La Verrière, avait émis la volonté de vivre recluse alors qu’Alix La Bourgeotte occupait sa cellule depuis déjà 18 ans. Un second reclusoir fut alors construit. Renée de Vendômois rendue coupable d’adultère et de l’assassinat de son mari fut quant à elle condamnée à finir ses jours dans un reclusoir. Enfin la quatrième recluse connue était une veuve nommée Jeanne Pannoncelle.

 

 

 

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce cimetière était très prisé des parisiens. Véritable lieu de vie et de rencontre, on y retrouvait de jour des marchands et des promeneurs. À la nuit tombée en revanche, le cimetière devenait moins fréquentable. Y étaient inhumés les restes de 22 paroisses parisiennes auxquels s’ajoutent ceux de l’hôtel-Dieu, les corps des victimes de la peste noire de 1348 ainsi que ceux des inconnus non-identifiés de la morgue de la Cité, dont les noyés de la Seine et les personnes décédées sur la voie publique qui se retrouvaient alors dans des fosses communes.

Cloître et église des Billettes

 

 

 

 

 

Datant de 1427, cette si jolie galerie est le tout dernier cloître médiéval de la capitale. Installé au coeur de la paroisse des Billettes, il possède la particularité d’avoir conservé son apparence au fil des siècles : en 600 ans, l’église qui l’accompagne a connu de nombreuses modifications, reconstructions et restaurations, mais pas le cloître ! Il ressemble donc pierre pour pierre au cloître arpenté par nos ancêtres du Moyen-Âge.

 

 

 

L’église des Billettes a été construite en 1294. A l’origine, c’était une chapelle très populaire destinée à fêter un miracle. Une histoire raconte qu’une hostie y aurait été profanée par Jonathas Ben Haym : après avoir été entaillée au couteau par celui-ci, elle aurait saigné. Puis, une fois jetée dans l’eau bouillante, celle-ci se serait mise à voler. C’est d’ici que vient le nom de l’emplacement : « la maison où Dieu fut bouilli » où l’édifice fut construit. De nos jours, des concerts se déroulent souvent dans cette église, et le cloître est utilisé en tant que lieu d’exposition des jeunes artistes.

 

 

 

À Paris, les vestiges de l’époque médiévale sont relativement peu nombreux. Mais la partie de ce patrimoine qui a pu être conservé jusqu’à nos jours nous entraîne bien souvent dans un véritable voyage dans le temps. Parmi les monuments étrangement méconnus dans la capitale, le Cloître des Billettes compte probablement parmi les plus spectaculaires. Et ce n’est pas uniquement parce qu’il s’agit du dernier cloître médiéval de Paris ! 

Rattaché à l’église protestante des Billettes, ce lieu insolite de la capitale se trouve au 24 rue des archives, dans le quartier du marais. Si l’église peut peut être visitée librement, son cloître ouvre uniquement à l’occasion d’expositions temporaires mettant généralement en avant de jeunes artistes. Pour avoir le plaisir de pouvoir découvrir ce lieu unique dans la capitale, il faut donc se tenir au courant des actualités. 

Adresse : 24 Rue des Archives, 75004 Paris

Collège des Bernardins

 

 

 

 

 

Pour découvrir le Collège des Bernardins, c’est du côté du quartier latin qu’il faut se rendre, dans une petite rue donnant sur le boulevard Saint-Germain. Vous découvrirez alors un long édifice gothique datant du XIIIe siècle : ossature d’origine, vieilles pierres, toiture de tuiles plates et lucarnes pointues, nous sommes bel et bien face à l’un des plus beaux vestiges du Moyen-Âge !

 

 

 

Le collège des Bernardins est érigé par l’abbé de Clairvaux, Étienne de Lexington. Il est édifié à partir de 1248 avec le soutien du pape Innocent IV. De toute l’Europe, des jeunes moines et professeurs sont venus apprendre / enseigner dans cet établissement de la connaissance.

 

 

 

 

C’est actuellement un lieu de recherche et de débat pour l’Église et la société, sur la question de l’homme et de son avenir.

 

 

Il attire la curiosité des visiteurs avec ses magnifiques voûtes présentes au sein de l’établissement.

Adresse : n° 20 rue de Poissy, 75005 Paris

  Conciergerie

 

 

 

 

 

 

La Conciergerie se situe au cœur de Paris, au bord de la Seine. Ce musée était autrefois la résidence des rois de France avant de devenir une prison lors de la Révolution française. Ce dernier, poursuivra ses fonctions de prison d’Etat, avec la présence de cachots pour 1000 prisonniers. C’est dans ce lieu que seront emprisonnés les grands malfrats, en attendant leur jugement.

 

 

 

 

Artistiquement, les tours sont les éléments externes les plus visibles de l’époque médiévale de la Conciergerie, permettant de témoigner de l’ancienneté de l’actuel musée. Cet édifice majestueux, mélange différents styles architecturaux inspirés de plusieurs époques avec des salles gothiques ainsi que médiévales très impressionnantes.

La Conciergerie est l’un des monuments historiques de Paris. Dès le Xle siècle, le Palais de la Cité se voit doté d’une Conciergerie. La Conciergerie, c’est le haut lieu de pouvoir du Concierge, celui qui assure l’ordre et la police.

Lors de sa rénovation, le Centre des Monuments nationaux a souhaité montrer les traces du temps sur la bâtiment et c’est ainsi que l’on trouve des salles médiévales de style gothique et des salles révolutionnaires. Les salles médiévales se trouvent au rez-de-jardin, quelques mètres sous le rez-de-chaussée. Ici, on découvre le quotidien du personnel de la garde du roi. La salle des Gens d’Armes construite en 1302 sous Philippe le Bel, avec ses magnifiques nefs voutées, est un vaste réfectoire, alors que sa cuisine présente des meubles d’antan, sa salle des Gardes où le roi tenait les « lits de justice », les réunions du Parlement.

 

 

 

 

Puis, direction l’étage où l’on visite les salles révolutionnaires, composées de 3 cellules reconstituées, le guichet du greffier, chargé d’enregistrer les détenus, le bureau du Concierge, la salle de la Toilette, et la chapelle expiatoire de Marie-Antoinette, réalisée en 1815 en place et lieu de sa cellule. Avec ces traces historiques, de nombreuses explications sur le rôle de la Conciergerie au temps de la Révolution et de la Terreur.

La visite de la Conciergerie nous fait prendre conscience de la dure réalité de la vie parisienne lors de la Révolution, lorsque 4.000 personnes ont dû comparaitre devant un Tribunal révolutionnaire avant d’être libérées ou guillotinées, avant la Terreur et les procès médiatiques, dont le guillotinage de Robespierre, l’homme politique visage de la Dictature de Salut Public, sacrifice jugé nécessaire au retour à la paix…

 

Adresse : 2 Boulevard du Palais, 75001 Paris

 Couvent des cordeliers

 

 

 

 

 

 

 

Concernant le couvent, seul le bâtiment du réfectoire appartient à l’édifice d’origine, le développement d’une école de médecine ayant enterré une partie du couvent.

 

 

Actuellement, le couvent appartient à l’Université de la Sorbonne et abrite des laboratoires de recherche ainsi que certains des services administratifs des études doctorales et des services de médecine préventive.

 

 

 

 

Adresse : 15 rue de l’Ecole-de-Médecine, 75000 Paris

Église Saint-Germain-L’auxerrois de Paris

 

 

 

 

 

 Cette église située à proximité du Louvre, fut le lieu de résidence des rois de France jusqu’au XIXᵉ siècle, expliquant son surnom “paroisse des rois de France”. Depuis le 1er septembre 2019, l’église accueille les offices canoniaux du chapitre de la cathédrale Notre-Dame en raison de l’incendie tragique survenu le 15 avril 2019.

 

 

 

La particularité de cette église était, dès le Moyen-Âge, d’être à la fois collective et paroissiale. En effet, elle était en partie le siège d’un collège de moines mais elle était également le lieu de rassemblement de tous les habitants du quartier, sous la direction spirituelle d’un curé.

 

 

 

L’église possède une chapelle rayonnante, des voûtes à cinq arcades, différentes rosaces de style gothique et abrite donc différents styles architecturaux.

 Adresse : 2 Place du Louvre, 75001 Paris

Église Saint-Médard

 

 

 

 

 

Depuis la séparation de l’Église et de l’État en 1905, elle est la propriété de la Ville de Paris et est affectée (droit d’usage exclusif et gratuit) au culte catholique.

 

 

 

Elle a été construite dans un quartier où de nombreuses églises ont totalement disparu. Sa construction est interrompue à cause d’une guerre de religion entre les catholiques et les protestants.

 

 

 

Elle rend hommage à l’évêque Saint Médard de Noyon. L’édifice total possède un style romanesque.

 

Adresse : 39-41 Rue Daubenton, 75005 Paris

Église Saint-Merri


 

 

Le nom de Saint-Merri provient de l’abbé saint Médéric, décédé en 700.

 

 

 

Les ossements de ce saint se trouvent encore aujourd’hui dans la crypte de l’église. Cette dernière est caractérisée de « diabolique » à cause de sa statuette de démon sur sa façade.

 

 

 

 

 

Adresse : 76 Rue de la Verrerie, 75004 Paris

 

Église Saint-Nicolas des champs

 

 

 

 

Cette chapelle a ouvert ses portes à une population agglomérée de moins de 1000 personnes qui selon un Religieux étaient « plus prompts à l’appel du diable qu’à celui de Dieu ».

 

 

 

 

Dans cette même chapelle, le jour de la Pentecôte de 1623, Louise de Marillac y fit une expérience spirituelle profonde qui l’éclaira sur sa vocation : après avoir vécu une effusion de l’Esprit, elle décida de fonder la congrégation des filles de la Charité avec son guide spirituel Vincent de Paul.

 

 

 

 

 Adresse : 254 Rue Saint-Martin, 75003 Paris

Église Saint-Séverin

 

 

 

 

L’église Saint-Séverin est localisée dans le quartier latin de Paris (5e arrondissement), proche de la Seine.

 

 

 

Cette église se démarque en étant l’une des seule à Paris, à avoir conservé quasiment intact l’emplacement de son église et de son cimetière.

 

 

 

L’église se démarque également par son architecture. En effet, elle dispose de huit travées et possède la forme d’un parallélogramme et ne possède pas de transept. Cette disposition permet de donner à l’église une grandeur époustouflante.

Adresse : 1 Rue des Prêtres Saint-Séverin, 75005 Paris

 

Enceinte de Philippe Auguste

 

 

 

 

 

 

Construite de 1190 à 1215 par le roi Philippe Auguste avant son départ pour la croisade, cette muraille fortifiée de 5,1 km et 9 m de haut, a entouré Paris pendant près de deux siècles afin de protéger la ville des attaques.
Si depuis l’enceinte s’est quasiment effacée, on peut encore voir certaines portions de muraille rue des Jardins Saint-Paul dans le Marais, rue de Clovis ou encore rue du Louvre.

 

 

 

 

Philippe Auguste fit bâtir l’enceinte fortifiée de 1190 à 1209 avant de partir en croisade pour protéger la capitale française de toute attaque. Autrefois, l’enceinte mesurait 5,1 km de long, 9 mètres de haut avec la présence d’une tour tous les 60 mètres. Aujourd’hui, les restes de l’imposante enceinte de la tour Montgomery et de la poterne Saint-Paul peuvent être admirés dans le terrain de sport des Jardins-Saint-Paul dans le Marais.

 

 

 

 

L’enceinte médiévale Philippe Auguste encerclait Paris à la fin du XIIème siècle. Aujourd’hui disparue, on en retrouve des vestiges qui nous rappellent à l’Histoire de la capitale. Alors où peut-on observer ce qui reste de cette ancienne muraille ?

Parfois en vous promenant dans les rues de la capitale, un détail étrange peut attirer votre attention. Les contours d’une tour fantôme, un mur de pierre qui se démarque, ou encore un reste de moulure dans un lieu inattendu. Il est alors possible que vous soyez tombé sur un vestige de la fameuse enceinte Philippe Auguste.

À partir de la fin du XVIIème siècle, l’enceinte Philippe Auguste entourait Paris. Il s’agit de la deuxième enceinte médiévale connue des historiens mais aussi la plus ancienne parmi celles sont dont on connait précisément le tracé. Délimitant les limites du Paris de l’époque, elle a aujourd’hui laissé plus de vestiges que les 7 autres enceintes connues. Si vous avez l’habitude de parcourir la capitale, vous êtes probablement passés devant certaines d’entre elles sans le savoir !

Alors, où peut-on retrouver les restes de l’enceinte Philippe Auguste ?  L’une des plus évidentes se trouve sur la rue du Louvre vers les numéros 11 à 13, dans le premier arrondissement de Paris. Derrière une grille vous pouvez voir les contours d’une tour disparue Du côté du Marais, on peut apercevoir la plus longue portion visible de l’enceinte dans le terrain de sport des Jardins-Saint-Paul. Longue d’une soixantaine de mètres, cette partie de la muraille est bien conservée et on peut même y voir deux tours. L’une se trouve sur la Rue des Jardins-Saint-Paul tandis que l’autre, dite la tour de Montgomery, se trouve à l’angle de la rue Charlemagne.

Adresse : Rue des Jardins Saint-Paul, 75004 Paris

 

Hôtel de Cluny

 

 

 

 

                                  

 

 

 

 

Pour les amoureux de la saga Harry Potter, l’Hôtel de Cluny a de quoi les transporter dans leur univers favori.

 

 

 

 

 

 

Niché dans le quartier latin, cet hôtel particulier datant de la fin du XVème siècle affiche un style gothique flamboyant comme la Tour Saint-Jacques. Aujourd’hui, il abrite le Musée de Cluny dédié au Moyen-Âge.

 

 

 

 

Dans ses collections se trouvent notamment la tapisserie La Dame à la Licorne ainsi que les têtes d’origines qui ornaient la façade de la Cathédrale Notre-Dame. L’annexe de ce musée insolite se trouve du côté des Termes de Cluny, l’un des rares vestiges de l’antiquité que nous pouvons encore voir aujourd’hui à Paris.

 

Hôtel des archevêques de Sens

 

 

 

 

L’hôtel des archevêques de Sens est un hôtel particulier édifié au XVe siècle, il se trouve dans le 4e arrondissement de la capitale. Aujourd’hui classé aux monuments historiques, il accueille actuellement la bibliothèque Forney.

 

 

 

Cette dernière est consacrée principalement à l’affiche ainsi qu’à la publicité. Durant le Moyen-Âge, Charles V alors qu’il n’est encore que dauphin, se voit obligé de quitter sa demeure à la suite de l’invasion du palais de la Cité par les bourgeois en 1358. Par conséquent, il dû trouver un lieu pour résider lui offrant plus de sécurité.

 

 

 

Trouvant le Louvre trop étroit et sinistre, le roi se procure ainsi entre 1361 et 1366 quatre demeures dont cet hôtel dans le quartier du Marais. Il les regroupe afin d’en faire sa demeure royale.

Adresse : 7 Rue des Nonnains d’Hyères, 75004 Paris

 

Hôtel de Soubise

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’hôtel de Soubise, anciennement hôtel de Clisson est situé au niveau de la rue des Archives dans le 3e arrondissement de Paris (quartier du Marais).

 

 

 

 

En 1371, Olivier de Clisson, Connétable de France, entreprend la construction d’un hôtel particulier sur les terrains qu’il vient d’acquérir à l’extérieur des remparts de Philippe Auguste. De ce premier hôtel n’est conservée aujourd’hui que la porte fortifiée avec ses tourelles en encorbellement coiffées en poivrières, donnant sur la rue des Archives, seul vestige encore visible de l’architecture privée du xive siècle à Paris.

 

 

 

 

L’hôtel est aujourd’hui classé et n’exerce plus sa fonction. En effet, elle fait désormais partie des Archives nationales. Á partir de 1732, les appartements de l’hôtel de Soubise sont réaménagés par l’architecte Germain Boffrand. Différents éléments tel qu’un pavillon contenant un salon ovale est ajouté. De magnifiques boiseries dans les salles de réception ont été réalisées par des artistes de l’époque, ce qui contribue au prestige de ce monument.

Adresse : 58 Rue des Archives, 75003 Paris.

Jardin de l’Hôtel de Sens 

 

 

 

 

 

 

Dans le quatrième arrondissement de Paris, non loin des quais de Seine et du Pont Marie se trouve un somptueux jardin à la française où il est agréable de se poser. Voici le Jardin de l’Hôtel de Sens.

 

 

 

 

Peut-être connaissez-vous déjà l’Hôtel de Sens, cette magnifique résidence médiévale située dans le marais qui abrite également la bibliothèque Forney. Mais Saviez-vous que sa cour dévoile un somptueux jardin à la française souvent méconnu des parisiens ?

 C’est là un des trésors cachés du Marais. Tandis qu’à l’arrivée des beaux jours, les parisiens se pressent vers les quais de Seine, en quête d’une place encore vacante pour prendre le soleil au bord de l’eau, certains connaisseurs se rendent de leur côté dans un jardin encore méconnu situé non loin du Pont Marie.

 

 

 

 

Pour le découvrir, il suffit de longer l’Hôtel de Sens pour rejoindre la rue des Nonnains-d’Hyères. Au numéro 7 de celle-ci se trouve l’entrée de ce jardin secret. On traverse d’abord une allée avant de se laisser guider vers un escalier qui donne sur ce beau jardin à la française. Entourés d’ifs taillés en forme conique, des parterres de fleurs s’épanouissent à l’arrivée des beaux jours et embellissent ce spot avec leurs pétales aux couleurs chatoyantes.

On peut alors parcourir librement ce bel écrin de verdure ou se poser dans un des bancs qui l’entourent en admirant la vue sur l’Hôtel de Sens. Pour profiter pleinement de ce spot au calme, on vous conseille d’embarquer un bon bouquin : vous risquez bien d’y rester des heures et des heures.

Jardin médiéval du Musée de Cluny 

 

 


 

 

 

 Envie de voyager dans le temps ? On vous propose de partir à la découverte d’un charmant parc du quartier latin à Paris. 

 

 

 

 

 

 

 

Avis aux passionnés d’Histoire et aux curieux avides de découverte, sachez qu’il existe dans le quartier latin un écrin de verdure très particulier qui vous propose de remonter le temps. Juste à côté du Musée de Cluny, le musée du Moyen-Age, un jardin médiéval vous attend. Charmant lieu de promenade, le jardin de Cluny présente un spot canon pour une agréable pause au coeur de Paris, mais pas seulement.

 

 

 

 

 

 

Car si ce parc est une réalisation moderne, il s’inspire des jardins du Moyen-Âge, s’accordant ainsi avec les bâtiments qui l’avoisinent. Pour l’heure seule la partie Ouest comportant l’aire de jeux pour enfants est accessible au public, la partie est étant fermée en raison de travaux. D’ici 2023 les plus curieux d’entre-vous pourront alors s’intéresser à la botanique de ce spot verdoyant. Un ménagier dévoile un potager où on retrouve des espèces de plantes et de légumes qui étaient consommées dans le Paris médiéval. Un autre jardin, qu’on appelle le jardin des médecines simples dévoile les herbes qui étaient utilisées pour constituer des remèdes à l’époque.

Lycée Henri IV

 

 

 

 

 

 

En 1594, Henri IV érige une institution scolaire d’excellence qui prendra son nom. En effet, l’éducation de la jeunesse de la haute aristocratie a été confiée aux meilleurs pédagogues de l’époque : la congrégation des Jésuites.

 

 

 

 

À l’époque gallo-romaine, le cœur de Lutèce se situe sur le mons Lucotitus, actuelle montagne Sainte-Geneviève. Le cardo maximus (axe nord-sud, aujourd’hui rue Saint-Jacques) et le decumanus (est-ouest, aujourd’hui rue Soufflot) sont les voies majeures de Lutèce qui la relient aux autres cités gauloises et donc à l’Empire. Au niveau de la rue Soufflot, en avant de l’actuel Panthéon, les vestiges du forum ont été dégagés. Le forum représente le centre politique, religieux, et commercial de la ville gallo-romaine. Il comporte une esplanade entourée de portiques sous lesquels sont installées des boutiques, la basilique où se traitent les affaires judiciaires et au centre le temple dont on ignore à qui il était dédié, peut-être à la triade capitoline (Jupiter, Junon, Minerve). Il est possible d’imaginer la foule se promenant sous les portiques, assistant au culte ou écoutant les plaidoiries à la basilique.

 

 

 

Le bâtiment est utilisé comme hôpital en 1914. Le lycée rayonne également à travers l’architecture magnifique de ses différents bâtiments.

 Adresse : 23 Rue Clovis, 75005 Paris

Maison de Nicolas Flamel

 

 

 

 

 

 

Savez-vous où se trouve la plus vieille maison de Paris ? Au coeur du Marais, évidemment, là où les vestiges médiévaux sont les plus nombreux ! Pour la découvrir, c’est au 51 rue de Montmorency qu’il faudra vous rendre. Vous observerez alors une demeure construite en 1407 et ayant appartenu au fameux alchimiste Nicolas Flamel. Son fronton nous donne à lire la devise, en ancien français, de cette maison qui avait pour but d’accueillir les pauvres.

 

 

 

 

Au coeur de Paris, nichée dans la rue de Montmorency dans le troisième arrondissement de la capitale se trouve une maison très particulière. Sa façade de pierre se distingue de ses voisines et on peut distinguer des motifs résistant difficilement aux affres du temps et au dessus de l’entrée, une inscription énigmatique nous interpelle. En déchiffrant cette calligraphie médiévale, on peut alors lire la phrase suivante : 

 » Nous homes et femes laboureurs demourans ou porche de ceste maison qui fu fte en lan de grace mil quatre cens et sept, somes tenus chacun en droit soy dire tous les jours une patrenostre et 1 ave maria en priant dieu que sa grace face pardon aux povres pescheurs trespassez. amen. »

Vous voici donc face à la plus ancienne maison datée de Paris. Et comme si cela ne suffisait pas, cette bâtisse classée monument historique est aussi rattachée à un personnage culte entouré de mythes et de légendes : Nicolas Flamel. 

Contrairement à la croyance populaire, Nicolas Flamel n’a jamais été alchimiste. Sa fortune grandissante avait pourtant donné naissance à une légende selon laquelle il serait parvenu a acquérir la pierre philosophale, capable de changer les métaux en or. Mais l’histoire de ce bourgeois parisien n’est pas banale pour autant.

Si on en croit l’inscription sur sa façade, la Maison de Nicolas Flamel aurait été inaugurée en 1407 mais son propriétaire n’y a jamais vécu. Après la mort de son épouse, Pernelle, il a fait construire cet établissement. Au rez-de-chaussée s’y trouvait un commerce tandis que dans les étages du dessus, les plus démunis pouvaient trouver refuge. Le gîte leur était offert en échange d’une contrepartie : ils devaient faire leurs prières du matin et du soir.

 

 

 

 

Aujourd’hui, la Maison de Nicolas Flamel accueille un restaurant bien connu de la capitale : l’auberge de Nicolas Flamel. Estimée comme étant l’une des plus anciennes auberges de la capitale, on y déguste une cuisine bistronomique qui fait honneur à la gastronomie française. 

Maisons à colombages

  
     

Remaniées sous Haussmann pour limiter les risques d’incendie, les maisons à colombages du Moyen-Âge ont presque disparu du paysage parisien… sauf quelques incroyables survivantes.

En passant dans la charmante rue François Miron, les promeneurs s’étonnent toujours devant les maisons des n°11 et 13 : deux très anciennes bâtisses à colombages qui nous font voyager dans le temps. La date exacte de leur construction reste encore indéterminée mais les historiens l’estiment entre le 14ème et le 16ème siècle !

 

 

 

La première porte le nom du Faucheur et la seconde du Mouton, des appellations qui proviendraient de vieilles enseignes. Ces impressionnantes maisons médiévales ont été restaurées dans les années 1970 et constituent aujourd’hui les derniers vestiges de cette époque, avec celle du 12 rue des Barres.

 

 

 

Seules deux maisons à colombages ont résisté aux travaux gigantesques de l’architecte Haussmann, qui transforma le visage de Paris entre 1853 et 1870. Elles se trouvent au 11 et 13 rue François Miron dans le 4e arrondissement et ont conservé leur façade à colombages typique du Moyen-Age et leurs vieilles enseignes : maison à l’enseigne du Mouton et maison à l’enseigne du Faucheur.

Notre-Dame de Paris

 

 

 

 

 

Construite au XIIe siècle sous le règne de Louis VII par l’Évêque Maurice de Sully, évêque de Paris, en 1163, Notre-Dame de Paris est le symbole du culte chrétien à Paris au cours des différents siècles. Classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1991, la cathédrale est un haut lieu du culte chrétien connu à travers le monde. En effet, la cathédrale est le monument le plus visité de France en 2018. Ce site est un chef d’œuvre d’architecture gothique en France. La cathédrale s’étend sur une superficie de 5.500 m² et peut recevoir 9.000 personnes. Ce chef d’œuvre est une étape indispensable à réaliser lors d’un séjour à Paris.

 

 

 

 

Deux tours, ses vitraux, ses rosaces, ses gargouilles… de près ou de loin vous reconnaitrez cette imposante cathédrale au style gothique trôner sur l’île de la Cité à Paris. Un monument qui a désormais plus de 850 ans à son actif ! Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’à travers toute ces années d’histoires, la cathédrale a accumulé un certain vécu. Voici quelques anecdotes !

Saviez-vous que c’est le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo qui a relancé l’intérêt pour la cathédrale ? En effet, à l’époque de la Révolution, le monument était tout simplement mis de côté. Ses statues sont dégradées et la cathédrale fait guise d’entrepôt. On envisage même de la détruire et de vendre les pierres. Mais c’était sans compter sur la parution du roman de Victor Hugo, écrit en 1831, qui place la cathédrale au centre de l’histoire. Notre-Dame sera donc restaurée à partir de 1845 sous la direction d’Eugène Viollet-le-Duc. 

 

 

 

Toujours à l’époque de la Révolution, Notre-Dame disposait d’une longue galerie de 28 statues qui représentait les rois du Royaume de Juda. Cependant, en 1793, des révolutionnaires pensant qu’il s’agissait des statues des rois de France, sont montés sur la façade afin d’y décapiter toutes les statues ! Et il a fallu plus de deux siècles pour que la plupart des têtes, jusqu’alors disparues, soient retrouvées par hasard en 1977 dans la cour d’un hôtel à Paris. Désormais, ces têtes sont conservées au Musée national du Moyen Âge de Cluny.

La cathédrale Notre-Dame a en partie été sauvée une deuxième fois, comme vous le savez sans doute, suite au grave incendie survenu le 15 avril 2019. Parmi ce qui a survécu aux flammes, alors qu’on le croyait fondu, le coq situé au sommet de la flèche de Notre Dame a été retrouvé presque intact ! Il contenait une des épines de la Couronne du Christ, une relique de Saint Denis, et une de Sainte Geneviève. On ne sait pas si elles s’y trouvent encore ni dans quel état.

Vous n’y avez peut-être jamais prêté attention mais sur le parvis de Notre-Dame se trouve le point zéro des routes de France. En fait, il s’agit du point de départ dont on se sert comme référence pour calculer les distances avec d’autres villes de France. Il est matérialisé par une rose des vents gravée dans une pièce de bronze entourée d’une dalle de pierre. 

Adresse : 6 Parvis Notre-Dame – Place Jean-Paul II, 75004 Paris

Horaires : Cathédrale fermée, en rénovation suite à l’incendie du 15 avril 2019

 

Prieuré Saint-Martin-des-Champs

 

 

 

 

 

 

Le prieuré ou abbaye Saint-Martin-des-Champs est une ancienne abbaye catholique devenue prieuré, situé dans le 3e arrondissement de Paris, aux nos 270–292 rue Saint-Martin. Collégiale fondée en 1059 pour remplacer une basilique de la fin du VIe siècle détruite par les Normands, l’établissement est confié en 1079 aux Clunisiens et devient rapidement la principale dépendance de la puissante maison mère bourguignonne. L’abbaye comportait un enclos privilégié avec foire annuelle.

 

 

 

Grâce à la protection des rois et aux nombreux dons que le prieuré reçoit, celui-ci peut fonder une trentaine de filiales réparties sur dix diocèses, et ses possessions s’étendent jusqu’en Angleterre. Le chœur de l’église priorale est édifié entre 1135 et 1155 environ. D’un style encore essentiellement roman, son déambulatoire, ses arcades en tiers-point, ses voûtes d’ogives et ses murs boutants annoncent déjà l’architecture gothique. Le plan est trop complexe pour qu’il connaisse une descendance directe, mais le chevet de Saint-Martin-des-Champs constitue néanmoins un prototype du déambulatoire à chapelles rayonnantes. Un nouveau réfectoire est construit entre 1225 et 1235, généralement considéré comme un chef-d’œuvre de l’art gothique rayonnant, et préservé jusqu’à ce jour. La nef actuelle n’est pas antérieure au milieu du XIIIe siècle, et comparée aux parties orientales et au réfectoire, son intérêt architectural est limité.

Le prieuré connaît encore d’importantes transformations au XVIIIe siècle, quand la plupart des bâtiments médiévaux sont remplacés. La Révolution française met un terme à l’existence du prieuré en 1790. Ses bâtiments sont néanmoins préservés grâce à l’installation du Conservatoire national des arts et métiers (le CNAM) en 1798.

 

 

 

 

L’église est en grande partie restaurée, voire reconstruite, sous l’architecte Léon Vaudoyer, à partir de 1845. Vaudoyer crée aussi des bâtiments supplémentaires, qu’il convient de ne pas confondre avec ceux de l’ancien prieuré. Les plus importants, dont l’église, sont classés monument historique par liste de 18621. La partie sud-est du déambulatoire et le clocher sont restaurés par Henri Deneux entre 1913 et 1916, et l’église accueille depuis lors une partie des collections du musée. Une nouvelle campagne de restauration est entreprise à partir de 1993, et à cette occasion, les bâtiments du prieuré non encore protégés sont à leur tour classés aux monuments historiques par arrêté du 15 mars 1993.

La Vita Martini de Sulpice-Sévère mentionne un passage de saint Martin à Paris en 385-386 au cours d’un de ses voyages entre Tours et Trèves pendant lequel, au moment où il franchit la porte de la ville, il embrasse et bénit un lépreux qui s’en trouve aussitôt guéri. Grégoire de Tours dans Histoire des Francs livre VIII mentionne un oratoire dédié à saint Martin construit à une porte de Paris à l’endroit où le saint avait guéri un lépreux miraculeusement protégé d’un incendie en 5853. Cet oratoire étant construit à une porte de Paris ne semble pas correspondre à l’église Saint-Martin-des-Champs.

Adresse : 270–292 rue Saint-Martin, 75003 Paris

 Sainte-Chapelle

 

 

 

 

 

 

Située à quelques mètres de la Cathédrale Notre-Dame, la Sainte-Chapelle est peut-être le monument historique le plus féérique de Paris. A l’abri des regards, au sein du Palais de la Cité, entre le Palais de Justice et la Conciergerie, ce chef d’oeuvre gothique unique en son genre offre un magnifique spectacle pour les yeux, dès qu’un rayon de soleil s’infiltre à travers les vitraux colorés.

 

 

 

Construite en sept ans, entre 1241 et 1248, la Sainte-Chapelle avait pour but d’accueillir la Couronne d’Épines et d’autres reliques de la Passion, achetées par Louis IX en 1239. Et pour conserver ces trésors du christianisme, l’Eglise réalise alors un bâtiment de 33 mètres de longueur et de 42,5 mètres de hauteur, avec des verrières de 15m ornées de 1113 sublimes vitraux pour laisser entrer la lumière de tous les côtés du monument. Ces saintes reliques ont presque toutes disparu pendant la Révolution, en dehors de la Couronne et du morceau de la Croix, conservés habituellement dans le trésor de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

 

 

 

 

 

 Ces vitraux, réalisés au XIIIe siècle, sont composés de verres de couleur, et dévoilent des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament, qui racontent l’histoire de l’Humanité, de la Genèse à la résurrection du Christ. La grande rose occidentale qui figure en haut du monument narre les temps futurs et l’Apocalypse. Ses vitraux, dans les tons bleus et jaunes, sont plus tardifs et datent du XVe siècle, expliquant ainsi la différence de couleurs avec le reste du verre, plus violacé à l’époque.

 

 

 

 

 

Divisé en deux parties, le monument bénéficie de deux chapelles. Dans la chapelle basse, on retrouve la statue de la Vierge, patronne du sanctuaire, ainsi que des décors restaurés au XIXe siècle et une fresque du XIIIe siècle représentant l’Annonciation, considérée comme la plus ancienne peinture murale de Paris. Accessible aux serviteurs du palais au Moyen-Âge, elle servait de soubassement à la chapelle haute réservée au souverain. Cette dernière contient le reliquaire richement décoré, et les célèbres vitraux, qui confèrent à l’édifice toute sa magie. Par beau temps, les couleurs des vitraux se reflètent sur le sol et parent l’intérieur du monument d’une aura mystique.

 Y a-t-il vraiment besoin de présenter ces deux édifices si emblématiques de l’île de la Cité ? On vous conseillera simplement d’aller découvrir les 1113 vitraux de la chapelle haute de la Sainte-Chapelle (construite en seulement sept ans entre 1241 et 148 !), ainsi que les salles médiévales aux proportions impressionnantes de la Conciergerie, datant du Xe siècle. Plongée enivrante au coeur du Moyen-Âge garantie !

Construite en seulement 6 ans (1242-1248), au sein de l’ancien Palais Royal de l’Île de la Cité, la Sainte Chapelle fait désormais parti des monuments classés par l’UNESCO. La construction s’est réalisée suite à la demande du roi Saint-Louis afin de placer trois reliques du Christ dans un lieu prestigieux.

Cette chapelle constituée de deux étages comporte une chapelle basse, qui est un espace très sombre dû à la petite taille des fenêtres et à la hauteur du plafond entièrement dédiée à la Vierge, et la chapelle haute, située au-dessus de la chapelle basse, qui est dédiée aux reliques de la Crucifixion. Contrairement à la chapelle basse, cette chapelle est ornée de nombreux vitraux, qui font partis des plus somptueux du monde, ce qui permet d’avoir une salle lumineuse. La chapelle est constituée de verrières époustouflantes ainsi que de vitraux mettant en scène l’ancien et le nouveau testament.

Lors de la Révolution Française de nombreuses statues et reliques ont été détériorées, des répliques sont donc exposées aujourd’hui au sein de la chapelle, seule la Couronne d’Épine a échappé à ce massacre.

Adresse : 8 Boulevard du Palais, 75001 Paris

 Sorbonne

 

 

 

 

 

L’Université de la Sorbonne naît au XIIIème siècle via l’organisation en corporation des maîtres et écoliers de Paris.

 

 

 

 

Autrefois installés dans l’Île de la Cité, ces derniers s’installent finalement dans le futur « quartier Latin » de Paris, sur la rive gauche de la Seine. Ce lieu du savoir dispense des cours sur la théologie, le droit, la médecine et les arts à des jeunes provenant de France mais aussi d’Angleterre. Ainsi, dès sa construction, l’université possède un prestige international.

 

 

 

Á la fin de XIXe siècle, la Sorbonne est rénovée dans le but d’être un lieu emblématique de la Connaissance. La Sorbonne possède des colonnades à l’antique et une cour d’honneur de style classique qui se démarque également par son architecture.

 Adresse : Quartier de la Sorbonne, 75005 Paris

Square René-Viviani

 

 

 

 

 

Le Square René-Viviani fait sans doute partie des plus insolites de Paris. Dans ce jardin situé près des quais de Seine, on découvre un spot verdoyant parsemé de vestiges historiques et donnant vue sur Notre-Dame. On y retrouve même le plus vieil arbre de Paris !

 

 

Avis aux vadrouilleurs de la capitale en quête de lieux secrets et historiques, voici un square qu’il serait bon d’explorer. Direction le quartier latin, près du quai de Montebello.

 

 

 

Là caché près des bords de Seine, se trouve un jardin étonnant et mystérieux : le square René-Viviani.

Accolé à l’église Saint-Julien-le-Pauvre, l’une des plus vieilles de la capitale,  le square René-Viviani nous offre une vue canon sur la capitale. On y découvre d’abord une fontaine moderne de bronze réalisée par le sculpteur Georges Jeanclos. Lors des beaux jours, les arches qui l’entourent voient éclore des rosiers ce qui confère une dimension romantique à ce jardin secret.

Mais si on s’enfonce vers la partie plus ombragée du parc, en avançant vers l’église, on découvre un aspect plus mystique du square René Viviani. On y retrouve alors les vestiges d’un puits datant du XIIème siècle mais aussi d’anciennes pierres sculptées provenant de balustrades, de pinacles ou en chapiteaux gothiques.

C’est ici également qu’on retrouve le plus vieil arbre de Paris. Il s’agit d’un robinier colossal, planté en 1601. Il a été planté par le botaniste Jean Robin qui a introduit l’espèce en France ; c’est la raison pour laquelle elle porte son nom. Depuis plus de 400 ans maintenant le doyen des arbres de la capitale fleuri chaque année au printemps. Désormais il atteint les 15 mètres de haut et les 3,50m de circonférence, alors que d’ordinaire, les arbres de cette espèce n’excèdent pas les 10 mètres. Une structure en béton soutient désormais ce robinier historique classé arbre remarquable.

Tour Jean-sans-Peur

 

 

 

 

 

Non loin de là, du côté du quartier d’Etienne Marcel dans le 2ème arrondissement de Paris se trouve une seconde tour médiévale, un peu plus secrète : la Tour Jean Sans Peur. Cette tour de fortification est aussi le dernier vestige d’un bâtiment disparu : l’hôtel des ducs de Bourgogne. Datant du XVème siècle, elle servait à la fois de Donjon et d’escalier de service.

 

 

 

 

Unique vestige parisien de l’architecture militaire du Moyen-Âge, cet étonnant donjon se trouve sur la très animée rue Etienne Marcel. Son nom lui vient de son constructeur, Jean de Bourgogne, qui s’était lui-même surnommé Jean sans Peur. Elle faisait à l’origine partie d’un vaste ensemble d’édifices composant l’Hôtel des Ducs de Bourgogne. À découvrir absolument  ? La voûte de son escalier central, sculptée de détails végétaux !

 

 

 

 

Au XVe siècle, la tour Jean-sans-Peur est construite à Paris par le duc Jean Ier de Bourgogne, surnommé « Jean sans Peur ». Jean sans Peur a édifié cette tour pour exposer sa suprématie dans la capitale du royaume à son adversaire Louis d’Orléans.

Située dans le 2e arrondissement de Paris, la tour Jean-sans-Peur est l’unique vestige du palais des ducs de Bourgogne datant du XVe siècle et aujourd’hui disparu.

 

 

 

 


Cette tour médiévale, qui servait à la fois de donjon et d’escalier de service, est ouverte au public, qui peut découvrir lors de visites guidées la salle du trône de Jean-sans-Peur, et une reconstitution des plus anciennes latrines de Paris.

 Adresse : 20, rue Étienne-Marcel, 75002 Paris

Tour Saint-Jacques

 

 

 

 

 

 

La première, la Tour Saint-Jacques, est difficile à manquer.

 

 

 

Elle se dresse sur 54 mètres de hauteur au beau milieu d’un square parisien, dans le quartier de Chatelet. Datant du XVIème siècle, elle affiche un style gothique flamboyant et abritait à l’origine de le clocher de l’église Saint Jacques de la Boucherie, aujourd’hui disparue.

 

 

 

 

La tour Saint-Jacques est la seule empreinte de l’église Saint-Jacques-la-Boucherie, encore visible aujourd’hui.

 

 

 

 

A l’époque, de nombreux pèlerins viennent dans cette église pour apercevoir la relique de Saint-Jacques.

 Adresse : Square de la Tour Saint-Jacques, 75004 Paris

Tourelle de l’Hôtel Herouët

 

 

 

 

Située à l’angle des rues Vieille du Temple et des Francs Bourgeois, cette charmante échauguette date des années 1510, soit la toute fin du Moyen-Âge (ou les premières années de la Renaissance, selon les points de vue académiques).

 

 

 

Endommagée par une bombe le 25 août 1944 puis entièrement restaurée, elle est le dernier vestige de l’hôtel particulier construit pour Jean Herouët, alors trésorier royal.

 

 

 

C’est aussi l’un des seuls vestiges de cette époque à Paris !

Adresse :Hôtel Herouët – 54 rue Vieille du Temple, 75004