Curiosités parisiennes Guide de Paris

Une sélection de maisons et immeubles originaux découverts au hasard d’une rue

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Façades haussmanniennes, toits en zinc…

 

On pourrait croire à une certaine homogénéité dans l’architecture parisienne, et pourtant !

 

 

Il existe des demeures surprenantes disséminées aux quatre coins de la capitale.

 

 

Entre Histoire et architecture, voici une sélection de maisons et immeubles originaux découverts au hasard d’une rue. De quoi faire trembler le baron Haussmann…

 

Á découvrir :

 La doyenne : la maison de Nicolas Flamel

 

 

 


 

 

Sa construction est recensée à 1407, ce qui lui vaut automatiquement le titre de maison la plus ancienne de Paris.

 

 

 

 

Nicolas Flamel, riche bourgeois parisien, s’en est notamment servi pour héberger les âmes les moins aisées de la capitale. L’illustre alchimiste a, on le rappelle, forgé sa légende autour d’une rumeur assez singulière.

 

 

 

 

 

 

Il aurait en effet percé les secrets de la pierre philosophale, permettant de changer n’importe quel métal en or et offrant la vie éternelle. Si l’homme n’a pas survécu à l’épreuve du temps, c’est bien le cas de sa demeure.

51 rue de Montmorency

75003 Paris  

La bicoque turquoise de la cité du figuier

 

 

 

C’est le genre de petit trésor dont on raffole…

 

 

 

Comme c’est souvent le cas, les cités de ce type sont héritières des anciens ateliers de métallurgie de Paris. Aujourd’hui elles sont des lieux prisés par les artistes en tout genre et les cabinets d’architecture, entre autres. Riches d’une végétation hors-normes, elles attirent flâneurs et curieux.

 

 

 

Notre attention a été portée sur une charmante petite maison turquoise aux murs sculptés de fresques représentant des éléphants. Elle est tout à fait représentative du charme de ces petites allées secrètes.

 Cité du Figuier

75011 Paris  

Un chalet savoyard au coeur du 19e arrondissement

 

 

 

 

 

Dans le 19e arrondissement, la rue de Meaux, section d’un vieux chemin du 18e siècle qui conduisait de Paris à Meaux, cache une étonnante bâtisse qui a résisté aux bouleversements qu’a connus le quartier tout au long du 20e siècle. Parmi les résidences modernes se cache en effet un chalet aux allures savoyardes, construit pour l’Exposition Universelle de 1867.

Entièrement en bois, ce chalet offre un paysage anachronique en plein milieu de la rue de Meaux, dans un quartier majoritairement composé de grands immeubles modernes et de logements sociaux. Si son histoire est assez difficile à retracer, une chose est sûre : il a été construit lors de l’Exposition Universelle de 1867, année d’inauguration du parc des Buttes-Chaumont voisin.

 

 

 

En 2009, ce chalet a été menacé de destruction à la suite d’un héritage. Un promoteur avait proposé de racheter le terrain pour y construire… un immeuble de 18 mètres de haut. Heureusement, le locataire de l’époque et les gens du quartier se sont opposés à cette vente et ont fait protéger le chalet par le Conseil de Paris. Définitivement sauvé de la démolition, son balcon a depuis été rénové et une grande partie de sa structure réparée.

Une curiosité qui fait dorénavant partie intégrante du patrimoine (insolite) parisien !

103 rue de Meaux

75019 Paris

L’étonnante façade rue Mouffetard

 

 

 

 

Inhabituelle ? C’est le moins que l’on puisse dire, jugez-en par vous-même.

 

 

 

La façade du 134 rue Mouffetard divise les habitants du quartier par ses tons bruns et or.

 

 

 

Elle représente de nombreux animaux de la basse-cour, des fleurs et des formes géométriques dans une sorte de grand mélange. Elle a été réalisée vers 1930 grâce à la technique du sgraffito à la demande d’un boucher italien pour attirer la clientèle. On ne sait pas si l’objectif a été rempli, mais cette devanture a en tout cas attiré bien des amateurs d’art.

 134, rue Mouffetard

75005  Paris

Hôtel des téléphones ou central téléphonique Gutenberg

 

 

 

 

 L’Hôtel des Téléphones, dit Central téléphonique Gutenberg, amalgame les genres et les époques dans une composition des plus intrigantes. Deux tourelles d’angle d’inspiration médiévale, de vastes verrières empruntées au vocabulaire architectural industriel du XIXème siècle, la pimpante citadelle est revêtue de briques vernissées bleu ciel, tout à fait Art déco avant l’heure.

 

 

Dans un quartier marqué par l’esthétique haussmannienne triomphante et la pierre blonde, le Central Téléphonique Gutenberg détonne. Le téléphone, dont l’invention en 1876 est attribuée à l’écossais Graham Bell (1847-1922), est introduit en France à partir de 1879 par le biais de réseaux privés. Le Ministère des Postes et des Télégraphes les nationalise en 1889. A Paris, l’engouement pour ce mode de communication inédit est à son comble. Afin de répondre à la demande grandissante de raccordement, il devient nécessaire de créer de nouveaux centraux téléphoniques d’envergure.

 

 

 

L’architecte Jean Boussard (1844-1923) est chargé d’édifier le plus vaste de Paris. Mais sa forteresse médiévale bleu layette inaugurée en 1893 est détruite par un incendie en 1908. Charles Giroud (1871-1955) la reconstruit quasiment à l’identique. Il reprend le fer, le verre des verrières monumentales, la brique vernissée mais opte pour une structure en béton armé, matériau nouveau. Le Central Gutenberg garde sensiblement la même silhouette malgré un niveau supplémentaire. De trois étages, il passe à quatre. De nos jours, cet édifice iconique de l’histoire du réseau téléphonique parisien n’est protégé que par le plan d’urbanisme local. Premier bâtiment construit par l’Etat dans le cadre d’un programme de service public naissant, il ne bénéficie pourtant pas d’une inscription à l’inventaire des Monuments historiques.

46bis rue du Louvre – Paris 2 / 55 rue Jean-Jacques Rousseau

75001 Paris

Immeuble à tranche fine

 

 

 

 

Dans le quartier Latin, il n’est pas rare d’être interpellé par des silhouettes d’immeuble intrigantes qui génèrent bien des interrogations quant à ses occupants tant elles ne se conforment pas à l’idée d’habitation.

 

 

Tranche fine et profil biseauté, sous un certain angle, le bâtiment du 14 rue Thouin donne l’illusion d’une perspective sans profondeur, profil à l’effet saisissant depuis la rue de l’Estrapade, d’une grande banalité de face. La maison est construite en 1688 dans l’angle formé par le tracé de l’enceinte médiévale de Philippe Auguste et celui de la rue. Prenant appui sur les vestiges du rempart, les contraintes architecturales de l’emplacement donnent à cette bâtisse sa forme en sifflet et son étroitesse.

 

 

Par la suite, la portion de l’enceinte contre laquelle elle a été érigée, est démolie laissant un vide devenu cour et une paroi abrupte. L’angle de l’immeuble marque le point d’inflexion sud-est de l’ancienne muraille dont les vestiges sont toujours visibles côté cour.

  14-16 rue Thouin 

75006 Paris 

  

Immeuble habitable le plus étroit de Paris

Pointe dite Trigano 

 

 

 

 

 

  

Elle nous fait un peu penser au flatiron building de New-York, en version un peu plus miniaturisée. Au-delà de sa forme pour le moins étrange, il existe plusieurs anecdotes assez insolites à son sujet. La plaque apposée sur les murs indique pointe Trigano, faisant de cette dernière la seule voie de cette nomenclature. Par ailleurs, elle fut pendant un moment le lieu de résidence du poète André Chénier. Enfin dans un autre registre, elle porte le même nom que le créateur du Club Méditerranée.

 

 

 

 

 

La Pointe dite Trigano, bâtiment en proue à pan coupé, forme l’angle des rues de Cléry et de Beauregard. Curiosité architecturale, anomalie charmante, cet édifice marque par sa dimension pittoresque l’identité du quartier. La bâtisse originelle aurait, semble-t-il, été construite entre 1650 et 1675. Abondamment remaniée depuis sa création, le quatrième étage est d’ailleurs probablement une surélévation du XVIIIème siècle, seuls ses singuliers volumes demeurent parfaitement authentiques. Il s’agit de l’immeuble d’habitation le plus étroit de Paris, la plus petite maison de Paris, au 39 rue du Château d’eau, n’étant quant à elle pas habitable. La pointe formée par la construction apparaît sur les plans de Paris de 1760 et 1771 mais ne porte pas de nom. Elle est le fruit d’un urbanisme singulier dont les singularités reflètent l’histoire de Paris.

La disposition exceptionnelle des rues du quartier de la Butte Bonne Nouvelle illustre l’une de des facettes de l’urbanisation parisienne. Les rues de Cléry et rue d’Aboukir, deux longues voies parallèles reliées par de courts chemins transversaux reprennent les anciens tracés de l’enceinte de Charles V, édifiée entre 1356 et 1383 à l’initiative d’Etienne Marcel et démolie entre 1640 et 1670.

 

 

 

 

Le mur défensif s’étendait de la porte Saint Denis au niveau du 285 rue Saint-Denis jusqu’à la porte Saint Honoré au niveau du 161 rue Saint Honoré. Lors de la destruction du rempart, la butte formée des siècles de détritus est partiellement arasée afin de combler les fossés laissant cette partie du quartier un peu surélevée. Côté sud la rue d’Aboukir voit le jour sur le tracé du remblai, le rempart et le fossé, côté nord la rue Sainte Foy sur le chemin de ronde intérieur et la rue de Cléry l’ancien chemin de contrescarpe.

 97 rue de Cléry 

75002 Paris

 

Immeuble le plus étroit de paris hôtel Pioust de Saint gilles

 

 

 

 

 

 Au 3 quai Voltaire un ancien hôtel particulier tour à tour hôtel Brigallier, hôtel Moisnet, puis finalement hôtel Pioust de Saint-Gilles revendique le titre d’immeuble le plus étroit de Paris. Cet édifice se caractérise sa largeur atypique dans l’alignement majestueux du quai Voltaire où les bâtisses professent des proportions élégamment imposantes, symboles d’un certain statut social. Dans le quartier Saint Thomas d’Aquin, sa façade assume une singularité piquante. Cette étonnante étroitesse est le fruit d’un phénomène architectural à la cocasse récurrence.

 

 

 

 

Il semblerait qu’à l’instar de la plus petite maison de Paris au numéro 39 de la rue du Château d’Eau ici, l’hôtel Pioust de Saint-Gilles ait été imaginé sur une parcelle restée vacante entre des constructions antérieures. La curieuse bâtisse semble avoir poussée, mauvaise herbe, entre deux plantes grasses richement entretenues. Sur le quai Voltaire, l’envergure des immeubles souligne son étroite façade d’à peine 2,50 mètres et toute entière prise par la largeur d’une monumentale porte bleue.

 

 

 

 

Cette dernière curieusement massive semble disproportionnée d’autant que celles voisines ouvrant sur des édifices plus conséquents paraîtraient presque modestes à ses côtés. Imposante et mystérieuse, cocasse et excessive, la porte bleue du 13 quai Voltaire confère un caractère supplémentaire à la façade d’hôtel particulier la plus étroite de Paris.

13 quai Voltaire 

75007 Paris

 Maison alsacienne

 

 

 

Avec sa façade en bois, son toit en pignon et sa cigogne sur la cheminée, cette maison alsacienne détonne dans le quartier !

 

 

 

 

Elle a été construite dans les années 1890 au 119 rue Saint-Lazare pour abriter une brasserie.

 

 

 

 

 

On devine son ancien nom, “Au roi de la Bière” grâce au personnage couronné qui nous salue : Gambrinus. Beaucoup moins pittoresque, l’édifice accueille maintenant un McDonald’s…

119 rue Saint-Lazare

75008 Paris

La très petite maison du Château-d’Eau

 

 

Réputée à juste titre pour être la plus petite maison de Paris, la bâtisse affiche en effet des dimensions plutôt modestes : 5 mètres de haut pour seulement 1 petit mètre 40 de large.

 

 

 

Cette petite échoppe est née de la discorde entre les deux parties qui se contestaient l’héritage du passage existant auparavant.

 

 

 

 

Une façon assez inédite mais plutôt efficace de mettre tout le monde d’accord.

39 rue du Château-d’Eau

75010 Paris 

 

La Maison de Verre

 

 

 

 

Construite par Pierre Chareau pour le docteur Jean Dalsace, la maison de verre est tout simplement considérée par le New York Times comme “the best house in Paris“, rien que ça.

 

 

 

 

 

Nichée rue Saint-Guillaume, dans le 7e arrondissement, cette maison géométrique se caractérise par une façade totalement vitrée, donnant sur une cour. Elle a probablement été le théâtre de discussions intenses puisqu’elle fut régulièrement fréquentée par de grands noms tels qu’Aragon, Picasso ou Éluard.

 

 

On peine à croire que sa construction remonte à aussi loin que 1928.

 La Maison de Verre

31, rue Saint-Guillaume

75007 Paris 

 

Les maisons de l’avenue des chalets

 

 

 

 

L’avenue porte bien son nom, et pour cause, elle est bordée de petites villas atypiques au charme tout à fait pittoresque.

 

 

 

 

Inspirées des styles régionaux, ces demeures sont souvent hautes de deux étages et surmontées d’un toit pointu. Un véritable petit bout de campagne se niche alors sur les 100 mètres de la voie du 16e arrondissement de Paris.

 

 

 

 

Ce phénomène est dû à la volonté de la bourgeoisie de l’époque de posséder des maisons originales dans la capitale.

 Avenue des Chalets 

75016 Paris 

 

La pagode du coeur de Paris

 

 

 

Si vous vous trouvez aux alentours de la rue Rembrandt et de la place du Pérou, nul doute que vous remarquerez ce petit bijou d’architecture orientale. Cette somptueuse pagode ornée d’un rouge pétant apparait comme une rose au milieu des orties (avec tout le respect que l’on doit aux édifices adjacents). Originellement hôtel particulier, la maison de Loo est aujourd’hui l’écrin d’une collection privée d’œuvres artistiques et un haut lieu de la culture chinoise.

 

 

 

 

 

Ching Tsai Loo, brillant marchand d’art arrivé à Paris au début du XXe siècle, achète un hôtel particulier au 42 rue de Courcelles (8ème arrondissement). Pour mettre en valeur ses collections, il le fait transformer en pagode chinoise par l’architecte Fernand Bloch.

 

 

 

 

 

Et le résultat est superbe : une maison rouge extraordinaire en plein coeur de Paris, qui intrigue toujours les passants ! C’est aujourd’hui un musée privé, qui n’ouvre que peu souvent ses portes au public…

48 rue de Courcelles

75008 Paris 

 

Pavillon normando-mauresque

 

 

 

Ce magnifique pavillon normando-mauresque se trouve en bordure du Parc Monceau, au 4 avenue Ruysdaël (8ème arrondissement). Il a été construit en 1869 par Gaston Menier, de la famille des célèbres chocolatiers. Cependant, l’utilisation actuelle du bâtiment rend plutôt hommage à son grand-père, Jean Antoine Brutus, qui était pharmacien. Il abrite en effet l’Ordre national des pharmaciens et un insolite musée de la pharmacie.

 

 

 

C’est à la fin du XIXe siècle que Gaston Menier, fils cadet de d’Emile-Justin, très célèbre chocolatier, s’installa au 4 rue de Ruysdaël. “Manquant de place” dans son hôtel particulier, il entreprit d’importants travaux et décida de raser le petit bâtiment de la cour pour y installer le pavillon que l’on connaît aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

Il choisit pour cet édifice un style entre normand et mauresque, oui oui, les deux à la fois. Il fallait oser et Gaston l’a fait…

4 rue Ruysdaël

75008 Paris 

 

Tourelle à poivrière

ancienne manufacture de porcelaine de Clignancourt  

 

 

 

Une singulière tourelle dresse sa silhouette pittoresque à l’angle de la rue Marcadet et de la rue du Mont-Cenis, sur le versant nord de la Butte Montmartre.

 

 

 

 

 

 

Coiffée en poivrière et accolée à d’anciens corps de bâtiment, son aspect piquant dans la configuration naturelle du tissu urbain pose de nombreuses questions. Le long de la rue Marcadet, une grande arcade à refends surmontée d’une corniche classique indique un reliquat de l’ancien portail de la Manufacture de porcelaine de Clignancourt qui connut entre 1771 et 1799 un certain succès.

 

 

 

 

L’ensemble paraît peu entretenu même si la tourelle à l’angle du mur d’enceinte est inscrite aux Monuments historiques par arrêté du 31 mai 1965. Aujourd’hui occupé par un club libertin, le Château des Lys, il s’agit de l’une des plus anciennes maisons de Montmartre dont le destin a croisé celui d’une manufacture de porcelaine passée sous le haut patronage du frère du roi, le comte de Provence en 1775. Cette curieuse tourelle devenue un hôtel-restaurant a été immortalisée à de nombreuses reprises par le peintre Maurice Utrillo entre 1911 et 1954.

103 rue Marcadet 61/63 rue du Mont-Cenis

75018 Paris

 

Ancienne usine Meccano

 

 

 

 

 

 

 

 Aux numéros 78 et 80 de la rue Rébeval, se dresse la silhouette colorée d’une ancienne usine Meccano, entreprise britannique spécialiste des jeux de construction. Intrigante façade de brique et pierre de taille tout en courbes et contre-courbes, les raccords aux bâtiments mitoyens ont été érigés en forme de tourelles crénelées. L’immeuble industriel s’élève sur cinq niveaux en cour d’ilot. Il abrite de nos jours l’Ecole des ingénieurs de la Ville de Paris. Construit entre 1921 et 1922, il est l’œuvre de l’architecte d’origine belge Arthur Vye-Papmintep à qui l’on doit également lotissement de la villa Pasteur à Neuilly-sur-Seine. Insolite dans le paysage parisien, il est inspiré par le romantisme pittoresque post-Art Nouveau dont se retrouvent de nombreux exemple à Bruxelles. Jouant sur le double dénivelé du terrain, la partie centrale en cour anglaise se déploie en ailes obliques. Le curieux effet d’optique est renforcé par la verticalité et la variété des baies. Une longue nef entre rue et cour traverse tout l’édifice depuis la grande porte.

 

 

 

 

 

La pittoresque rue Rébeval évoque encore ce que fut le village de Belleville avant la défiguration des années 1970-70. Cet ancien chemin de campagne indiqué dès 1672 sur le premier plan de Jouvin de Rochefort conduisait à Paris au quartier Saint-Laurent par le chemin de la Chopinette, aujourd’hui rue de Sambre-Meuse. Constructions de taille réduite, commerçants de proximité, villas dissimulées aux regards où s’épanouissent dans la verdure de coquets pavillons, passages vestiges des chemins menant aux moulins de la Butte Chaumont ou encore aux carrières de gypse, en vagabondant dans les environs, le flâneur amoureux des rues de Paris découvrira mille détails charmants.  

 Réalisé au début du XXème pour abriter la première usine Meccano française, l’ensemble du 78-80 rue Rébeval a été réhabilité en bâtiments administratifs de l’entreprise britannique. Le fondateur, Frank Hornby, crée en 1898 à Liverpool des jouets composés d’écrous et de vis pour ses enfants. En 1901, il dépose le brevet d’invention Mechanics Made Easy puis la marque Meccano en 1907.

 

 

 

 

 

 

Alors qu’en 1912, la filiale française n’a de rôle que celui de distributeur de boîtes importées, le succès pousse la direction de la firme à construire de nouvelles usines à l’étranger. Tout d’abord à Berlin, puis à Elisabeth New Jersey en 1920 et enfin à Paris en 1922. L’immeuble de Belleville ne comporte alors que quatre étages. Il sera surélevé en 1925. Dès 1930, les ateliers sont trop petits pour répondre à la demande et ils sont transférés dans une manufacture à Bobigny inaugurée en 1935. La rue Rébeval se dédie à l’administration et à l’expédition.

 78-80 rue Rébeval 

75019 Paris

Les 11 et 13 rue François Miron

 

 

 

Elles font partie des plus anciennes maisons de Paris, les enseignes du Faucheur et du Mouton trônent fièrement dans la voie du 4e arrondissement.

 

 

 

En tant que deux des derniers témoins de l’architecture médiévale de la capitale, elles sont considérées comme bijoux de patrimoine.

 

 

 

Le style normand de ces demeures si particulières est évidemment traduit par les colombages de bois qui les composent.

11-13, rue François Miron

75004 Paris 

   

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