divers Florilège gourmand

INVENTIONS CULINAIRES QUI ONT MARQUÉ PARIS

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La capitale a beau cultiver l’image d’une ville raffinée, il faut croire qu’en ce qui concerne sa cuisine locale, ce sont davantage les mets de comptoir du “Paris-Paname” qui ont marqué les mémoires.

 

 

 

Bien que parfois anecdotique, la petite histoire de ces spécialités typiquement parisiennes nous replonge à l’époque des marchands ambulants et des brasseries et bistrots populaires, où les habitants se contentaient de petits plaisirs simples…

Á découvrir : 

ENTRÉES :

 

Le typique sandwich Parisien

 

 

 

 

Le Parisien est LA spécialité phare de Paris mais aussi de tout l’hexagone. Il n’y a pas plus simple, mais aussi plus gourmand que cet assortiment. C’est un sandwich composé uniquement de trois ingrédients :
Du jambon blanc supérieur de Paris
Du beurre de baratte salé
Et une demi-baguette Parisienne à la fois croquante et moelleuse.
Sa recette ancestrale n’a rien d’extraordinaire, surtout qu’elle connaît son succès qu’après la Première Guerre mondiale et la démocratisation du pain. Le seul secret de cette spécialité de Paris qui en fait le sandwich le plus vendu et préféré des Français, c’est le choix et la qualité des aliments choisis pour être dégustés.

Le superbe croque-monsieur

 

 

 

Né dans un bistrot Parisien sur le boulevard des Capucines.

Pourtant, l’histoire de ce plat n’est pas toute simple. Elle repose sur une légende urbaine parisienne insolite du début des années 1900. Sur les Grands Boulevards, et plus précisément boulevard des Capucines, les bistrots et cafés se mènent une guerre sans merci pour attirer les clients, en plein âge d’or des restaurants à Paris. En 1910, un établissement, Le Bel-Âge, se démarque avec ses sandwiches moins chers que la concurrence. Mais un midi, faute de baguettes, le patron doit vite rebondir pour continuer son service. Il pense alors au pain de mie ! Deux tranches, du fromage, du jambon, et au four pour faire dorer et croustiller tout ça. Seulement, le patron a une étonnante réputation : il serait cannibale !
Avec sa forme carrée, le croquemonsieur marche dans les pas du phénoménal sandwich Parisien. Il est élaboré exactement de la même façon que son homologue sauf que le croque-monsieur est surmonté d’une généreuse couche de fromage râpé qui lui offre un croquant très appréciable.

 

La gratinée des Halles : la soupe des noctambules

 

 

 

Si la recette traditionnelle de la soupe à l’oignon est communément attribuée à nos chers amis lyonnais, la gratinée, elle, est belle et bien parisienne ! Bon, d’accord, la capitale s’est un tout petit peu inspirée… (Pour une fois que ce n’est pas le contraire !) Servie uniquement entre minuit et 5 heures du matin dans les bistrots et brasseries du quartier des Halles, cette soupe à l’oignon revisitée avec une généreuse couche de gruyère râpé, passée ensuite au grill, faisait le plaisir des noctambules – et tout particulièrement des fêtards. En effet, on prêtait à cette soupe la vertu de parer les mauvais effets de la “gueule de bois”.
La généreuse soupe à l’oignon
Apparue au XVIIème siècle au cœur de Paris, la surnommée « gratinée des Halles » est le plat des ouvriers Parisiens par excellence !

Cette soupe composée d’un bouillon de bœuf, d’oignons en morceaux et confits ainsi que de croûtons de pain gratiné de fromage s’est popularisée auprès des travailleurs de la capitale lorsqu’elle a été enrichie d’ingrédients généreux pour la rendre toujours plus gourmande et rassasiante. Très simple et pourtant délicieuse, la soupe à l’oignon reste une spécialité culinaire incontournable de Paris et peut toujours se déguster dans toutes les bonnes brasseries. Le croque-monsieur : le sandwich au monsieur
Apparu pour la première fois, en 1910, au menu d’un petit bistrot parisien situé sur le boulevard des Capucines, ce sandwich au jambon et au fromage, servi entre deux tranches de pain de mie et passé au grill, a longtemps alimenté les rumeurs. Selon la légende, lorsque le bistrotier, affublé d’une réputation de cannibale, présenta à ses clients le nouveau sandwich et qu’il fut questionné sur sa préparation, il répondit en plaisantant qu’il s’agissait d’un “sandwich à la viande de monsieur”. C’est ainsi que le prétendu “croqueur d’hommes” donna son nom à ce célèbre casse-croûte !

La salade parisienne

 

 

 

La salade parisienne est une salade à base de salade type laitue, oeufs durs, jambon et emmental à laquelle on peut aussi ajouter des champignons de Paris, pommes de terre et cornichons.

Recette de la saumon à la parisienne les ingrédients sont : salade romaine (ou sucrine), pomme de terre, dès de jambon, emmental, champignons de Paris, oeuf, quelques cornichons, tomates cerises, moutarde, d’huile d’olive et de vinaigre, sel, poivre..

POISSONS :

La matelote d’anguille

 

 

 

La matelote d’anguille s’est popularisée dans les guinguettes de bord de Marne et de bord de Seine, à la fin du XVIIIème siècle.

Ce plat consiste à mariner des anguilles dans du vin rouge et du cognac, un oignon, des gousses d’ail écrasées et un bouquet d’aromates. On y ajoute des champignons de Paris, des oignons grelots, du fumet de poisson, du sel, du poivre, et du persil.

Ce mets de marin est devenu une spécialité parisienne.

La matelote est l’héritière de la matelote d’anguille (ou soringue d’anguille) de la cuisine parisienne médiévale, dont un bourgeois de Paris donne la recette dans son ouvrage culinaire le Ménagier de Paris de 1390.

La matelote s’est popularisée à la fin du XVIIIe siècle dans les guinguettes des bords de Marne4 et de la Seine de la région parisienne, où était servi du guinguet, petit vin blanc aigre et bon marché produit en Île-de-France. Deux gastronomes parisiens, dans les années 1780, avaient leurs habitudes au quartier du Gros-Caillou, sur les bords de Seine : « Ce lieu peuplé de guinguettes est sur le bord de la rivière, au-dessus des Invalides. Là, on mange des matelotes, objet définitif et chéri des gageures parisiennes. Une bonne matelote coûte un louis d’or ; mais c’est un manger délicieux, quand elle n’est pas manquée. Les cuisiniers les plus fameux baissent le pavillon devant tel marinier qui sait mélanger et apprêter la carpe, l’anguille et le goujon. Ils cèdent ce jour-là leur emploi à la main grossière qui manie l’aviron. Les cuisiniers ont beau être jaloux ; ils accommodent les autres plats, excepté la matelote ; ainsi l’ordonne tout maître friand ou connaisseur. »

Ce ragoût de morceaux de poissons d’eau douce ou de mer (en tronçons ou filets) peut s’accommoder avec du vin rouge ou du vin blanc, ainsi qu’avec de l’oignon ou de l’échalote.

La sauce matelote (variante de sauce meurette ou de sauce bourguignonne) qui l’accompagne est réalisée avec la cuisson du vin de la marinade, et peut être épaissie avec un roux, et agrémenté de champignons.

Saumon à la parisienne

 

 

 

Un grand classique de la cuisine française! Un saumon poché, servi froid avec une mayonnaise aux herbes et de la macédoine de légumes!

Recette du saumon à la parisienne les ingrédients sont : saumon entier, fumet de poisson,  macédoine de légumes, petites tomates, œufs, citrons, huile, persil, cerfeuil, estragon, moutarde, sel, poivre

VIANDES :

 La côte rôtie

 

 

 

 La côte rôtie (pièce de boeuf préparée au four avec une lèchefrite afin de recueillir les sucs – cette recette fut élaborée du côté de la Villette, dans le quartier des anciens abattoirs)

Une côte rôtie est une pièce de viande, généralement une côte de bœuf, qui se prépare au four avec une lèchefrite pour en recueillir les sucs.

Ce mets a été rendu populaire, au cours du XIXe siècle, dans le quartier de la Villette où étaient situés les anciens abattoirs de Paris. Les restaurateurs du quartier s’y approvisionnaient directement en viande. Quant aux vins qui entraient dans la composition des sauces ou qui abreuvaient leur clientèle, ils provenaient des entrepôts de Bercy.

Pour cette cuisson, on utilise plusieurs côtes accolées avec os. Avant de passer au four, la pièce de viande huilée est saisie à feu vif afin de bien la colorer de chaque côté. Cela permet d’obtenir une viande bien grillée à l’extérieur et saignante au centre

Le classique hachis parmentier

 

 

 

Le hachis Parmentier a été inventé par Antoine Parmentier pour convaincre le roi Louis XVI que la pomme de terre était un légume excellent pour la santé. En effet, longtemps accusée de transmettre la lèpre, la pomme de terre était l’ennemi jurée des hauts commanditaires.
Mais grâce à sa préparation inventive, le jus de la viande hachée et les restes de légumes recyclés des pot-au-feu, le cuisinier a réussi le pari de faire manger ce légume et en faire un authentique plat familial né dans la cour de Paris. De nos jours, c’est encore un plat généreux qui retrouve ses lettres de noblesse à la carte des bistrots de la capitale.

La tendre entrecôte de Bercy

 

 

 

 

L’entrecôte de Bercy, c’est l’assiette la plus emblématique de la capitale ! On l’entend souvent porter ce nom car elle est née dans le quartier Bercy ; autrefois fréquenté par la plupart des négociants en vin à Paris. Dans cet actuel 12ème arrondissement paisible se déroulait un haut lieu des arrivages de vins pour alimenter l’ensemble de l’Ile-de-France.
Afin de nourrir les négociants sur place, des entrecôtes étaient grillées et accompagnées d’une sauce au vin blanc dans lesquelles baignait des « pommes Pont-Neuf », ancêtres des frites. L’entrecôte Bercy est aujourd’hui uniquement une belle pièce de bœuf persillée mais à l’origine il s’agissait d’un steak de cheval sur lequel on ajoutait une persillade et du cresson.

La savoureuse escalope Parisienne

 

 

 

 

L’escalope Parisienne est une autre spécialité des cuisines Parisiennes. Elle a été élaborée pendant l’Exposition Universelle de Paris en 1889 et a connu une popularité croissante depuis. Il s’agit d’une belle pièce de veau panée qui a été inspirée de la « Wiener Schnitzel », la célèbre escalope Viennoise.

Pour lui offrir sa propre personnalité et qu’elle plaise au plus grand nombre lors de l’exposition, l’escalope de viande est salée de chaque côté avant d’être trempée dans un œuf battu et roulé dans de la farine blanche, sans chapelure de pain. C’est cette petite distinction qui fera l’enthousiasme de tous car le croustillant homogène de sa surface permet d’y trouver un moelleux et une croquant incomparable.

Miroton de bœuf

 

 

 

Plat traditionnel de la cuisine française, le bœuf miroton a vu le jour à la fin du 18ème siècle.

 Pour cuisiner un miroton de bœuf, il faut des morceaux de bœuf, des oignons, de l’ail, de l’huile d’olive, du sel et du poivre, du vin rouge et enfin des cornichons à ajouter après la cuisson.

Ce plat plaisait particulièrement aux grand-mères car il est conseillé de réutiliser les restes de morceaux de viande d’un pot-au-feu.

CHARCUTERIES :

Le boudin de Paris ou boudin à l’oignon

 

 

 

Le boudin à l’oignon ou boudin de Paris est un boudin noir déjà connu dans la gastronomie médiévale. Si la proportion de ses ingrédients est restée la même, il est préparé et consommé avec moins d’épices.

Le boudin à l’oignon, encore appelé boudin de Paris, est constitué d’un tiers de sang, un tiers de gras et un tiers d’oignons cuits. C’est la seule recette de boudin qui emploie des ingrédients à parts égales. Ce boudin n’a conservé que les oignons de sa composition épicée du Moyen Âge.

Ingrédients: 

Pour le boudin : sang du cochon, oignons jaunes, sel et poivre.

Pour le bouillon : viande de cochon (joues et gorge du cochon, museau, langue), poireaux, carottes, navets, branche de céleri, oignon piqué de deux clous de girofle, sel, poivre et bouquet garni2.

Les éléments sont mis à bouillir pendant deux heures. Les oignons émincés destinés à farcir le boudin sont mis à revenir à petit feu, sans les dorer, avec ou sans addition de lait ou de crème. Puis la viande du pot-au-feu est hachée soit au couteau, soit à la machine à gros trous. Ensuite sont ajoutés le sang et les oignons. Le tout, bien mélangé, est alors introduit dans les boyaux à l’aide d’un entonnoir. Quand les bouts sont noués, le boudin est plongé pendant vingt minutes dans le bouillon à peine frémissant pour qu’il n’éclate pas. Très onctueux, il peut être consommé plus ou moins relevé.

 Le boudin noir aux oignons se marie avec un gamay rouge du vignoble du Bugey, un côtes-du-rhône rouge ou un vin rouge du Val de Loire.

Le jambon cuit façon Paris 

 

 

 

Le jambon cuit façon Paris (décrit par le cuisinier Jules Gouffé comme « salé, cuit à l’eau, désossé, mis en terrine couenne en dessous et refroidi ») 

Au numéro 166 de la rue de Charonne, à Paris, dans le XIe, 14 personnes s’activent pour fabriquer du jambon cuit comme on le faisait déjà «au temps des rois». Depuis dix ans, Yves Le Guel a rendu son nom au Prince de Paris, un jambon cuit préparé à «l’ancienne» depuis le XVIIe siècle.

 Le saucisson à l’ail ou Paris-ail

 

 

 

Un saucisson à l’ail, aussi appelé saucisson de Paris ou Paris-ail, est une charcuterie composée d’un hachis de viande de porc, assaisonné d’une préparation contenant du blanc d’œuf, du sel, du poivre, des épices et l’ail frais haché qui lui donne son nom.

LÉGUMES :

Les champignons de Paris

 

 

 

 

Avant d’être cultivés en cave, les célèbres champignons de Paris sont nés sur les carrières abandonnées au sud de la capitale. Suite aux travaux du métro parisien, les champignonnières ont été déplacées en Pays de la Loire.

Selon la légende, c’est à Versailles que Jean-Baptiste de La Quintinie, jardinier de Louis XIV et créateur du célèbre potager, développe le légume et réussit à l’introduire à la table du roi. Mais on aurait retrouvé des traces de ce champignon… sous l’Égypte antique !

Cru, poêlé, en soupe, en risotto, en blanquette, en omelette… Il existe mille et une façon de cuisiner le champignon de Paris. Disponible presque toute l’année, ce légume délicat atteint sa pleine saison en octobre-novembre. Découverte du champignon le plus cultivé au monde.
Blanc, beige ou marron selon la variété… c’est le champignon de Paris, aussi appelé champignon de couche ! 

Les pommes Pont Neuf : la frite parisienne

 

 

 

 

C’est au lendemain de la Révolution française que les marchands ambulants des ponts de Paris eurent l’idée de servir aux passants des pommes de terre frites. Deux fois plus grosses que les traditionnelles pommes allumette, il était donc nécessaire de les cuire en deux temps. C’est plus précisément sur le Pont Neuf dans de petites échoppes situées dans les rotondes que la frite parisienne eut son plus grand succès, ce qui lui valut alors son appellation. Et ainsi, s’annonça le début d’une longue querelle franco-belge quant à la véritable paternité de cette recette !

LES VIENNOISERIES NÉES A PARIS :

Les viennoiseries Françaises et plus spécifiquement celles qui ont vu le jour en Île de France, ne portent pas cette appellation au hasard. En effet, si l’on prend l’étymologie du mot, viennoiserie vient du terme « viennois » apportant un hommage relatif à la ville de Vienne, en Autriche et notamment à ses boulangers dont plusieurs spécialités culinaires de la France font aujourd’hui toute notre réputation.

La baguette parisienne

 

 

 

Connue sous le nom de « baguette blanche », ou de « baguette de tradition Française », la Parisien à ce petit quelque chose que les autres n’ont pas. Avec sa mie alvéolée et sa croûte croustillante, c’est 251 grammes de bonheur pour les papilles de tous les Français.
À peine sortie du four, son odeur envie les foyers et les rues de Paris, tout en permettant de rassasier pour pas cher de nombreux ouvriers et familles en manque d’argent.
Nature, tartinée de beurre, de fromage, de confiture mais aussi de charcuterie, la baguette Parisienne est la spécialité boulangère la plus répandue en France et dans le monde. Sa célébrité n’est pas étonnante puisque c’est notamment l’ingrédient principal du célèbre sandwich Parisien.

Tartinée de confiture, garnie en sandwich, ou simplement trempée dans la sauce d’un bon plat, la baguette est la spécialité française par excellence. La croûte craquante et la mie moelleuse, elle tire sa forme longue du pain viennois, importé à Paris au 19e siècle. Pour déguster la meilleure des baguettes, veillez à l’acheter chez un boulanger artisanal pour qui patience et ingrédients de qualité sont les maîtres mots de toute préparation !

Le pain Poilâne : une invention au coeur de Saint-Germain-des-Prés

 

 


Le pain Poilâne doit son nom au célèbre boulanger français Pierre Poilâne qui, dans les années 1930, avait ouvert une boulangerie à Saint-Germain-des-Prés. Créatif et non conventionnel, le chef avait sa propre vision du “goût du vrai pain”. Il décida de se lancer dans la préparation d’un pain rond à la croûte épaisse à base de farine de blé broyée à la meule de pierre (et non dans un cylindre, comme il était d’usage), de sel de Guérande, de levain et d’eau. Il alla complètement à l’inverse de la tendance de l’époque qui mettait à l’honneur la mie de pain blanche, considérée comme plus “propre”. Mais, l’audace du père Poilâne a bien fini par payer puisque son pain riche en nutriments est désormais entré dans l’histoire !
La célèbre boulangerie Poilâne au n°8 de la rue du Cherche-Midi dans le 6ème

L’indétrônable croissant au beurre

 

 

 

 

Oui oui ouiii, le croissant est bien né à Paris ! Enfin, il faut quand même dire qu’il a volé la vedette au « kipferl », son ancêtre Autridien qui a vu le jour au XIIIe siècle. L’idée de cette viennoiserie a été insufflée par Marie-Antoinette d’Autriche qui souhaitait petit-déjeuner une tartine légère dans laquelle elle pourrait garnir des fruits ou de la confiture. Au fil des siècles, la pâtisserie est devenue virale et les Autrichiens August Zang et Ernest Schwarzer s’en emparent pour ouvrir la première boulangerie Viennoise proposant des croissants à Paris. Ce n’est donc qu’à la fin du XIXème siècle que le croissant est devenu un véritable symbole culinaire face à la ruée de gourmands qu’à connu le 92 rue de Richelieu, entre 1837 et 1839.

Le délicat petit pain au lait

 

 

 

 

Le pain au lait est une viennoiserie originaire d’Autriche. Son histoire se rapproche trait pour trait de celle du croissant puisqu’il est également né dans les mains de Marie-Antoinette d’Autriche et portait le nom de « kaisersemmel » signifiant « pain kaiser » ou « petit pain de l’empereur ».
Avec sa forme oblongue et parfois ronde, il s’apparente davantage à une pâte à brioche et prend son goût beurré de celui de la pâte feuilletée des croissants lorsqu’elle est mal travaillée. Son immense avantage est d’être plus nourrissant et plus rentable puisqu’un 1 kilo de pâte permet d’obtenir environ 20 petits pains au lait qu’il est possible de garnir et de déguster tout au long de la journée.
Les adorables chouquettes
Les chouquettes sont une spécialité gastronomique de Paris à part entière, puisqu’elles sont à elles-seules la base de nombreuses pâtisseries Parisiennes (Paris-Brest, Saint-Honoré, religieuse, etc.) En effet, la pâte à chouquette est une pâte à chou soufflée et légère sur laquelle est posée d’innombrables gros grains de sucre.

LES DESSERTS ET GOURMANDISES D’ÎLE-DE-FRANCE :

Après les viennoiseries incontournables de Paris, place aux gâteaux et à toutes les pâtisseries qui font le visage de notre gastronomie sucrée à l’international :

La tarte Amandine

 

 

 

La tarte Amandine est réalisée à partir d’une pâte brisée, garnie d’une couche de confiture de fruits rouges et d’une crème d’amande sur lesquelles sont posées des demies poires et des amandes effilées.

La tarte Bourdaloue : la spécialité du 9ème

 

 

 

Cette tarte aux poires fourrée à la frangipane a vu le jour au milieu du 19ème siècle dans l’atelier de deux pâtissiers parisiens, Fasquelle et Lesserteur, installés rue Bourdaloue dans le 9ème arrondissement. La confection de cette tarte fit longtemps l’objet de grosses disputes entre les deux chefs qui ne parvenaient pas à se mettre d’accord sur une seule et même recette. Se présentant comme une variante de la tarte amandine faite à l’américaine, le dessert qui nous est parvenu aujourd’hui est finalement plus proche de celui imaginé par Lesserteur (victoire !). Les gourmands l’aiment également servie chaude !

 

Le financier

 

 

 

Comme il le laisse entendre, l’origine du nom du «financier» étroitement lié au monde économique. Et il trouve son origine à la fin du XIXe siècle.

À cette époque, un pâtissier nommé Lasne décide de remettre au goût du jour des petits gâteaux aux amandes appelés «Visitandines», dont la fabrication est faite à base d’amandes, de farine, de sucre, de beurre et de blancs d’œufs.

Son commerce étant situé à proximité de la Bourse, à Paris, sa clientèle était essentiellement composée de financiers, soucieux de manger quelque chose rapidement sans se salir les mains. Le gâteau fait alors office de mets idéal.

 Devant le franc succès rencontré par la pâtisserie, Lasne a choisi de modifier la forme ovale du gâteau pour une forme rectangulaire qui lui donne ainsi un aspect de lingot d’or, en clin d’œil à ses clients.

L’irrésistible flan pâtissier

 

 

 

Si vous ne le saviez pas, le flan pâtissier porte à l’origine le nom de flan Parisien. Ce dessert qui est une véritable madeleine de Proust pour la plupart d’entre nous, un régal de A à Z.
Lorsqu’il sa crème au lait vanillé se colore des jaunes d’oeufs dans la casserole et que la pâte brisée laisse percevoir l’excellent parfum du beurre, il est difficile d’y résister.
Une fois bien dorée au four, cette pâtisserie née dans les fourneaux d’un boulanger Parisien a du mal à rester seule à refroidir, tant ses saveurs sont alléchantes.

 

Le fameux Paris-Brest

 

 

Le Paris-Brest est certainement le premier gâteau originaire de Paris lorsqu’on vous demande de citer au moins un dessert représentatif des spécialités culinaires Parisiennes.
L’idée vient du pâtissier Parisien Louis Durand, qui au XIXème Siècle, a souhaité rendre hommage à la course cycliste qui reliait Paris à Brest.
Avec sa forme ajourée qui constitue une roue de vélo et sa mousseline pralinée et aérienne, rare sont les gourmands à résister. Surtout lorsque le gâteau est parsemé d’amandes effilées et de sucre glace pour le rendre encore plus alléchant.

Le millefeuille

 

 

Trois couches de pâte feuilletée et deux couches de crème pâtissière, voilà la recette du millefeuille telle qu’elle aurait été inventée par François Pierre de La Varenne à Paris au XVIIème siècle. Une pâtisserie pas toute jeune donc, qui a été améliorée entre temps par le célèbre pâtissier Marie-Antoine Carême, qui est peut être à l’origine du fondant strié si caractéristique de ce gâteau frenchy. Une autre version de l’histoire raconte que le millefeuille a vu le jour en 1867 dans une pâtisserie de la rue du bac à Paris. On a enquêté (un peu), mais on n’a pas réussi à trancher.

Le gourmand opéra

 

 

 

C’est également à Paris que cette spécialité sucrée a été créée par Cyriaque Gavillon, un pâtissier qui officiait pour la maison Dalloyau en 1955 et dont les portes sont toujours ouvertes de nos jours.
L’opéra au glaçage miroir en chocolat extrêmement lisse faisant penser au parquet foulé par les élégants danseurs du Palais Garnier, a pour objectif de dévoiler diverses textures à la fois gourmandes et moelleuses en une seule bouchée.
Le biscuit Joconde en est le principal acteur suivi de près par la ganache chocolat. Pari réussi avec un goût inégalable, peu sucré et surtout sans ajout d’alcool !

L’onctueux Saint-Honoré

 

 

 

Marchant dans les pas du Paris-Brest, le Saint-Honoré est un autre dessert typique des spécialités culinaires Parisiennes fabriqué à partir d’une pâte à chou garnie de crème pâtissière et de blancs d’œufs battus en meringue dont les choux sont nappés de caramel.
C’est le pâtissier Parisien Auguste Julien Chiboust, installé rue Saint-Honoré qui a créé cette gourmandise qui porte le nom de la rue dans laquelle elle est née en 1847.

Avec sa couronne fourrée de crème Chiboust et ses choux cristallisés de caramel surplombés de chantilly, ce gâteau moelleux réalisé en hommage au Saint patron des boulangers s’est instantanément inscrit parmi les gâteaux Français emblématiques.

La discrète religieuse

 

 

 

La religieuse a vu le jour à Paris au XIXème siècle, dans un café Boulevard Montmartre tenu par Frascati, un glacier Napolitain. Loin de ressembler à sa forme actuelle faisant référence à la robe des religieuses, cette pâtisserie française plutôt simpliste était en réalité un carré fait en pâte à chou et garni de crème fouettée, lui-même surplombé de crème fouettée.
Au fil des décennies, la recette inspirée des éclairs au café, se pare d’une collerette blanche et d’un nappage chocolaté pour lui offrir un nom tout trouvé : la religieuse désormais spécialité Parisienne mondialement reconnue n’a pas finie de vous régaler !

Le moelleux savarin

 

 

 

Le savarin est plus couramment connu sous le nom plus exotique de « baba au rhum » ; pourtant son nom typiquement Français porte l’appellation éponyme de l’écrivain et gastronome français Brillat-Savarin pour qui ce petit gâteau individuel a été créé.
Il s’agit d’une brioche à pâte levée dont l’inspiration vient tout droit de Pologne et du chef pâtissier du roi de Louis XV marié à la fille du roi de Pologne. Pour rendre cette viennoiserie encore plus moelleuse, les frères Julien ont décidé d’imbiber la brioche de rhum et de la garnir d’une succulente crème chantilly.

 

 

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