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Un Tour du Monde des boissons typiques

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La plupart d’entre nous, lorsque nous voyageons, aimons essayer les choses typiques de chaque pays

.Ce jour, , nous allons parler des  boissons les plus typiques de plusieurs contrées.

Avec les beaux temps, la période s’annonce idéale pour aller découvrir une capitale européenne. Et l’envie se fera certainement sentir de prendre un apéritif en terrasse ou dans un endroit cosy. Mais pour sortir du classique verre de vin ou du mojito,

Voici quelques cocktails et boissons alcoolisées locales que les locaux consomment habituellement, à découvrir :.

Evidemment, la modération se doit d’être de mise…

 

 

 

Aquavit

 

L‘aquavit est une boisson spiritueuse parfumée au carvi et/ou à l’aneth, et éventuellement d’autres substances aromatiques (anis, fenouil, cannelle, orange amère, etc.).

L’aquavit, fabriquée et consommée dans les pays scandinaves, tire son nom du latin « aqua vitae » qui signifie « eau-de-vie ».

Selon la réglementation communautaire européenne, elle est fabriquée à partir d’alcool neutre d’origine agricole, redistillé avec des grains de carvi et/ou d’aneth, et aromatisé par un distillat d’herbes ou d’épices.

Hormis le carvi et/ou l’aneth, les épices utilisées comprennent entre autres : anis, coriandre…

L’aquavit a habituellement une teinte jaune mais peut cependant avoir des teintes de transparent à brun clair.

La plus ancienne référence à l’aquavit se trouve dans une lettre de 1531 du seigneur danois de Bergenshus, Eske Bille, adressée à Olav Engelbretsson, le dernier archevêque de Norvège.

Les fabricants les plus importants sont Gilde et Løiten’s Linie en Norvège, Aalborg au Danemark et O. P. Anderson en Suède.

Si chaque marque a son caractère, l’aquavit norvégien est celui qui est le plus parfumé et le plus coloré.

Arak ou arac ou arack

 

L‘arak ou arac ou arack (en arabe, littéralement « transpiration », en référence à la distillation) est une eau-de-vie de vin produite et consommée dans le Croissant fertile. C’est une boisson alcoolisée traditionnelle de la Méditerranée orientale, appréciée en Syrie, au Liban, en Irak, en Jordanie, en Palestine et en Israël..

Il est préparé à partir de moût de raisin fermenté (vin) distillé en eau-de-vie auquel on ajoute des graines d’anis.

Il vieillit ensuite dans des jarres en argile.

C’est une boisson anisée, son goût est donc proche de ceux de l’ouzo, du rakı, du pastis,… Mais contrairement au pastis, l’arak ne contient pas de réglisse.

L‘arak pur contient de 40 à 50 degrés d’alcool mais il se boit allongé d’eau avec des glaçons.

Traditionnellement, au Liban, on allonge un volume d’arak d’un volume d’eau (moitié-moitié) ou bien de deux volumes d’eau (un tiers-deux tiers). Il prend alors la couleur blanchâtre caractéristique des boissons anisées.

L’arak est un alcool que l’on boit au cours d’un repas, et plus particulièrement pour accompagner le traditionnel mezzés libanais. Il peut se boire en apéritif voire en digestif (dans ce dernier cas, il est consommé pur, sans adjonction d’eau ni de glaçons). 

Baume noir de Riga

 

Le baume noir de Riga (letton : Rīgas Melnais balzams) est un amer traditionnel letton produit à partir de nombreux ingrédients naturels mélangés à de la vodka pure pour faire une boisson titrant 45°.

Il peut être consommé pur, mélangé chaud avec du thé, du café ou du jus de cassis, mélangé à de l’eau gazeuse, un soda ou encore incorporé à des cocktails. La boisson est noire et amère avec une douceur caractéristique.

Le baume noir de Riga est produit par JSC Latvijas Balzams.

La recette originale a été créée au xviiie siècle par Abraham Kunze, un pharmacien de Riga, et incorpore 24 différents ingrédients, plantes, fleurs, bourgeons, jus, racines, huiles et baies. La liqueur est préparée dans des tonneaux en chêne et est vendu dans des flacons de céramique faits à la main. La liqueur a obtenu une trentaine de prix lors de salons internationaux.

Le baume noir est aussi parfois utilisé en médecine traditionnelle. Il est souvent utilisé contre le rhume ou des problèmes digestifs. Selon la légende, l’impératrice Catherine II de Russie, tombée malade lors d’une visite en Lettonie, fut soignée avec succès en buvant du baume.

Becherovka ou Liqueur de Carlsbad

 

La becherovka est une boisson alcoolisée (liqueur) fabriquée à Karlovy Vary (Carlsbad), en République tchèque.

Elle est aussi connue sous le nom Liqueur de Carlsbad.

La Becherovka doit son nom à son créateur, Josef Vitus Becher (1769-1840), herboriste de Karlovy Vary, qui, en 1807, a imaginé cette liqueur censée traiter les aigreurs d’estomac. Au cours du XIXe siècle, la distillerie s’agrandit et la boisson s’exporte à travers l’Europe. En 1838, la petite entreprise passe entre les mains de Johann Becher (1813-1895) et celui-ci se lance dans la production à grande échelle de l’alcool. En 1945, la société, jusqu’alors restée familiale, est nationalisée et le secret de la recette est remis à l’État. Hedda Baier-Becher, ultime propriétaire issue de la famille Becher, meurt à Cologne en 2007.

Obtenue par la macération à chaud d’une vingtaine d’herbes et d’épices tenues secrètes (parmi lesquelles la cannelle, le clou de girofle et la mélisse) et par deux mois de maturation de ce macéré, additionné de sucre et d’une eau de source locale, la Becherovka titre 38° d’alcool.

Elle est le plus souvent servie seule sur de la glace ou avec de l’eau tonique et du jus de citron pour former le cocktail appelé « Béton ».

Brennivín

 

Le brennivín (littéralement « vin brûlé » en islandais, nom générique pour les alcools forts), est une boisson alcoolisée islandaise, plus précisément une eau-de-vie de pomme de terre aromatisée au carvi (appelé « cumin des prés », qui ne doit pas être confondu avec le cumin, ni avec la Nigelle cultivée connue aussi sous le nom de cumin noir), titrant 37,5 % vol. D’alcool.

En Islande le Brennivín « vin brûlé » est de la gnole de patates, elle coulait à flots au temps des Knudsen qui régnaient depuis plus de 2 siècles sur le port de Tangavík.

Les Islandais surnomment le Brennivín « svarti dauði », ce qui signifie « mort noire ».

 

Caipirinha

 

La caipirinha est une boisson alcoolisée rafraîchissante très populaire dans le monde entier, mais elle est originaire du Brésil.

Il est fabriqué avec de la Cachaça, du citron vert ou du citron, de la glace pilée et du sucre.

Il est important de le boire avec modération car, étant si bon, on ne se rend pas compte de la quantité d’alcool qu’il contient et ses effets secondaires se manifestent.

La caïpirinha, est un cocktail brésilien préparé à base de cachaça, de sucre Blanc et de citron vert. Créé par les paysans dont il tirerait l’origine de son nom (caïpira signifierait péquenaud en portugais), ce cocktail est très populaire et largement consommé dans les restaurants, bars et boîtes de nuit.

Commandaria ou commanderia

 

Le commandaria ou commanderia est un vin doux à la robe ambrée, élaboré à Chypre, au pied du massif du Troodos. Il est produit à base des cépages xynisteri et mavro, dont les grappes sont séchées au soleil.

Ce vin doux naturel est un véritable vin mythologique, sans doute la plus ancienne appellation du monde. Connu dès l’Antiquité sous la dénomination de nama ou cyprus nama, il a été décrit en 735 avant notre ère par le poète grec Hésiode4.

Il traversa les siècles et devient réputé en Europe au Moyen Âge lors des retours de croisades. Dans La bataille des vins, connue aussi sous le titre de Dit des vins de France, un poème en 204 vers, composé peu après 1224 par Henri d’Andeli, le roi de France Philippe-Auguste, a envoyé partout ses messagers rassembler les meilleurs vins blancs, pour en établir la hiérarchie. Un prêtre anglais déguste les vins qui lui sont présentés, et désigne le meilleur d’entre eux, le vin de Chypre :

Li rois les bons vins corona

Et a chascun son non dona :

Vin de Cypre fist apostoile

Qui resplendist comme une estoile.

La renommée de la Commandaria fut liée au vaste mouvement, militaire et culturel, qui se développa via la Méditerranée, entre l’Occident et l’Orient. Les vins de l’île de Chypre, royaume franc des Lusignan, étaient exportés vers l’Europe par l’entremise de la Sérénissime république de Venise, qui dominait le commerce du bassin méditerranéen.

À la fin du XIXe siècle, ce vin était toujours à la mode dans les salons et demeures de la bourgeoisie. C’est le fameux vin de Chypre cher à Marcel Proust.

Depuis 1993, cette appellation est protégée par une loi délimitant la zone géographique de production ainsi que les conditions de production et d’élaboration3,4,5. En 2004, la Commandaria est devenue une appellation d’origine protégée (AOP) au sein de l’Union européenne.

Fruit Shakes

 

Pour seulement 40 cents, vous pouvez acheter un slushie de fruits frais sur les étals des rues de nombreux pays asiatiques. Toutes sortes de fruits vous attendent, banane, mangue, ananas… à cause de la façon dont ils sont préparés et de la sensation de bien-être qu’ils procurent quand il fait si chaud, c’est devenu la boisson la plus typique de l’Asie du Sud-Est.

Ginjinha ou ginja

 

La ginjinha, ou plus simplement ginja, est une liqueur obtenue à partir de la macération de cerises griottes (Prunus cerasus), très populaire au Portugal, en particulier à Lisbonne, Óbidos, Alcobaça et dans l’Algarve.

Elle est servie habituellement avec le fruit au fond du verre, populairement dit « com elas » (avec elles), ou, quand servie pure, « sem elas » (sans elles).

Il s’agit aussi d’une boisson très prisée en Galice, où elle est consommée depuis longtemps, surtout dans le nord du pays (vers le sud la liqueur de café est plus populaire). En galicien son nom est « licor de guindas ».

Elle aurait été à l’origine fabriquée par des moines au XVIIe siècle et la tradition aurait traversé les siècles pour perdurer jusqu’à aujourd’hui. En ballade dans Lisbonne, vous croiserez de nombreux établissements qui la proposent .

 

Horilka

 

Le mot horilka peut également être utilisé dans un sens générique dans la langue ukrainienne pour signifiant la  vodka ou d’autres spiritueux forts et est étymologiquement similaire au mot ukrainien pour brûlant.

L’horilka distillée à la maison, moonshine, est appelé samohon (ukrainien: самогон , littéralement « auto-distillé » ou « auto-géré » – presque identique au russe et au polonais: samogon ). Horilka est généralement distillée à partir de céréales(généralement du blé ou du seigle), bien qu’elle puisse, exceptionnellement, également être distillée à partir de pommes de terre ,  miel, betteraves à sucre, etc. Un type d’horilka, appelé pertsivka (ukrainien: перцівка ), est l’horilka aux piments. Historiquement, en dehors de l’Ukraine, on fait généralement référence à la pertsivka lorsque les gens parlent d’horilka, bien que la pertsivka elle-même ne soit qu’un type d’horilka.

On pense que l’horilka n’était pas aussi forte qu’aujourd’hui avec environ 20 pour cent d’alcool en volume.

Cependant, aujourd’hui presque tout l’horilka produit industriellement est de 40 pour cent (preuve de 80 ).

Krambambula

Krambambula est une boisson ou un cocktail alcoolisé qui se compose généralement de vin rouge et de divers types d’alcool, y compris le gin, la vodka ou le rhum. Il existe de nombreuses recettes différentes.

 Des versions produites commercialement peuvent également être disponibles dans certaines régions.

Ces dernières années, une boisson à la vodka Krambambula aromatisée au miel et aux épices similaires à l’hydromel a été popularisée dans le commerce en tant que boisson nationale du Bélarusse. Le nom a également été adopté par Krambambula, un groupe de folk rock biélorusse.

Le nom est probablement dérivé du mot ancien haut allemand Kranawitu ou chranawita (« bois de croaker », un autre nom pour le genévrier) et du mot Rotwelsch Blamp (boisson alcoolisée).

Krambambula est un cocktail biélorusse composé d’une combinaison de vin rouge et de différents types d’alcools tels que le rhum, la vodka ou le gin. La boisson a également été déclarée boisson nationale du Bélarus. Il existe de nombreuses recettes de Krambambula car le vin peut être mélangé avec n’importe quelle liqueur plus forte, selon les préférences personnelles.

Dans certaines régions, il existe même des versions commerciales de ce cocktail. On pense que le nom Krambambula est dérivé du mot chranawita en vieux haut allemand, qui signifie bois croailleur, alias genévrier , et du mot rotwelsch blamp , désignant une boisson alcoolisée .

Lassi

 

Le lassi est une boisson traditionnelle indienne à base de yaourt. Il se boit froid et a un grand pouvoir rafraîchissant. Les produits les plus utilisés pour préparer le lassis en Inde sont la mangue, la papaye, la banane, la rose, la menthe etc. Il ressemble à un milk shake.

Le breuvage peut être obtenu de plusieurs façons, soit directement par brassage de dahi (yaourt) avec de l’eau à parts égales, soit par barattage du dahi, ou encore préparé avec du lait écrémé, ou partiellement, et mis à fermenter avec une culture bactérienne comprenant des leuconostoques pour la saveur.
Le lassi existe en plusieurs versions : nature, salée, épicée ou sucrée, cette dernière étant souvent aromatisée, par exemple à la rose, au citron, à la framboise ou à la mangue. Au Pakistan, le lassi est le plus souvent consommé en dehors des repas mais c’est aussi un excellent moyen d’apaiser le feu des mets épicés qu’il accompagne.
Il existe également une préparation à base de bhang, qui produit des effets similaires aux autres formes de cannabis.

Mastika

 

La mastíkha (grec moderne : μαστίχα) ou mastika (en bulgare et en macédonien мастика, mastika) est un terme large désignant un ensemble de boissons alcoolisées le plus souvent anisées, produites en Bulgarie, en Grèce et en Macédoine du Nord. La mastika est habituellement produite avec du vin distillé ou de l’eau-de-vie, parfumés avec de l’anis et parfois d’autres plantes. La mastika est très proche de l’ouzo et du tsípouro de Grèce, ainsi que de plusieurs boissons du Proche et Moyen-Orient comme le rakı turc et l’arak libanais. Comme le pastis, elle est habituellement servie en apéritif, additionnée d’eau.

Le nom proviendrait du mastic, une gomme naturelle pouvant éventuellement entrer dans sa fabrication. Une version grecque est par ailleurs élaborée à partir de gomme de mastic, la mastikha de Chios.

Variétés locales

Macédoine du Nord

En Macédoine du Nord, la mastika est une spécialité de la région de Stroumitsa, située au sud-est, près de la Grèce et de la Bulgarie. Son nom en macédonien désigne à l’origine toute liqueur parfumée au mastic ou à l’anis. La mastika de Stroumitsa est faite à base de raisins et elle est parfumée à l’anis.

La principale distillerie, Grozd, fabrique sa mastika en distillant du vin pur, puis en le parfumant à l’anis et au miel de caroubier. L’ensemble cuit pendant huit heures, et il est ensuite laissé à vieillir en cuve pendant plusieurs mois. La boisson ainsi produite contient 43 % d’alcool. Bien qu’elle soit souvent considérée comme la boisson nationale macédonienne, la mastika a perdu en popularité au cours des dernières décennies, au profit de l’ouzo grec. Alors qu’à l’époque yougoslave, la production avait atteint un pic de 4 millions de litres par an, elle est descendue à 300 000 litres en 2010.

L’appellation « Mastika de Stroumitsa » a été déposée à l’Office fédéral yougoslave des brevets en 1975, et elle est protégée par le Bureau macédonien pour la protection de la propriété industrielle depuis 1990.

Dans les mastikas artisanales, le vin distillé peut être remplacé par d’autres alcools, par exemple l’eau de vie de mûrier, mais la boisson est toujours parfumée avec de l’anis.

Mate 

 

Des pays comme l’Argentine, l’Uruguay, le Paraguay, le Chili… sont de grands consommateurs de maté, une infusion autour de laquelle il existe une forte tradition culturelle.

Le maté (mate en espagnol et en portugais, également chimarrão dans le sud du Brésil) est une boisson traditionnelle sud-américaine issue de la culture des Amérindiens Guaranis, préparée en infusant des feuilles de yerba mate, une espèce amazonienne proche du houx. Le maté est un stimulant, améliorant la réactivité et les capacités de concentration1, et sa consommation à long terme apporte plusieurs effets bénéfiques sur la santé.

Avec le thé et le café, le maté fait partie des trois principales boissons contenant de la caféine les plus consommées dans le monde. Le maté est ainsi fortement consommé en Argentine, au Chili, au Paraguay, en Uruguay, au Brésil méridional et en Bolivie. En dehors de l’Amérique du Sud sa consommation reste moins importante que celle du thé ou du café, mais elle est en forte progression ces dernières années. Le maté importé d’Amérique du sud dans l’orient arabe est également consommé de manière non négligeable au Liban mais surtout en Syrie.

Les instruments utilisés pour la préparation du maté sont la calebasse et la bombilla (sorte de paille métallique terminée par un filtre). Ces éléments sont importants dans la culture de certains pays d’Amérique du Sud, où il n’est pas rare de voir des personnes boire le maté dans la rue.

La façon typique de le consommer est de le chauffer dans un récipient en bois au moyen d’une paille appelée bombilla, faite de métal ou de canne, afin de pouvoir le sucer.

Le goût du maté se caractérise par une saveur plutôt amer. Plus amer que le café ou certains types de thé. Il existe de nombreuses marques de yerba. Le type de culture, la sorte de yerba, la composition et le savoir-faire vont influencer drastiquement la saveur finale de l’infusion

Midus

 

Midus est un type d’ hydromel lituanien , une boisson alcoolisée à base de céréales , de miel et d’eau .

Les Baltes fabriquaient de l’hydromel depuis des milliers d’années. L’ancien hydromel lituanien était fabriqué à partir d’une solution de miel et d’eau mijotée avec diverses épices, telles que le thym , le citron , la cannelle , les cerises , les fleurs de tilleul , les baies de genévrier et le houblon.

Aujourd’hui Midusest produit par plusieurs sociétés et se trouve dans la majorité des magasins d’alcools aux États-Unis et dans les supermarchés en Lituanie.

Mojito 

 

Le mojito est un cocktail populaire originaire de Cuba, composé de rhum, de sucre, de citron vert, de menthe ou de bonne herbe et d’eau minérale.

Mythique cocktail d’Amérique latine, le Mojito est aujourd’hui une boisson qui accompagne nos apéros, nos rendez-vous et nos moments festifs. Apprécié pour son goût sucré et désaltérant, nous vous expliquons tout sur l’origine du mojito, sa recette et jusqu’à vous dire même son nombre de calories.

Qu’est-ce qu’un Mojito ? L’origine de sa recette remonte au 16ème siècle. L’explorateur Francis Drake avait pris pour habitude de mélanger du rhum , de la menthe, du sirop de canne à sucre et du citron vert afin d’endiguer certains maux comme la dysenterie ou le scorbut. Ne riez pas, on buvait même du Gin Tonic pour prévenir du paludisme). Depuis, le cocktail a été élevé au rang de « boisson national de Cuba », notamment grâce à l’écrivain Ernest Hemingway qui adorait en boire.

Nalewka

 

Nalewka  est un alcool traditionnel de Pologne.

Il contient généralement 40 à 45 % d’alcool, bien que certains puissent atteindre 75 %.

Nalewka est faite en faisant macérer et/ou en infusant divers ingrédients dans de l’alcool, généralement de la vodka ou des spiritueux neutres . Les ingrédients souvent utilisés sont les fruits, les herbes, les épices, les racines, le sucre et le miel. Le nom nalewka est actuellement.

Contrairement aux liqueurs ordinaires, les nalewki sont généralement vieillies. Étant donné que la nalewka est produite par infusion plutôt que par distillation, le liquide est généralement coloré et quelque peu opaque, de texture sirupeuse.

Du point de vue du goût, la nalewka est similaire aux liqueurs de fruits telles que le schnaps ou l’ eau-de-vie, mais est généralement plus sucré et généralement sans le fort goût d’alcool.

 

Ouzo

 

L’ouzo  est une boisson alcoolisée anisée grecque fabriquée à base d’alcool neutre mélangé à divers aromates (principalement l’anis : Pimpinella anisum) puis distillé et dilué. Depuis 1989, la règlementation européenne précise que l’ouzo doit être produit en Grèce pour avoir le droit à cette dénomination.
Il ne faut pas le confondre avec la famille des alcools produits à base de raisin (marc ou fruit entier) fermenté puis distillé, comme les rakı et tsípouro, même si leur goût est parfois proche lorsque ceux-ci sont aromatisés à l’anis (ce qui est souvent le cas en Turquie et au Proche-Orient).
Son degré alcoolique est compris entre 38 et 50 degrés, voire plus. Il est incolore et devient blanc au contact de l’eau, par microémulsion de l’anéthol qu’il contient. Généralement servi accompagné de glaçons, il peut se consommer pur ou allongé d’eau.
Un grand nombre de maisons qui produisent aujourd’hui de l’ouzo ont leur maison mère dans l’île de Mytilène (Lesbos) et particulièrement dans la petite ville de Plomari sur le littoral sud de l’île.
Le mot ouzo est d’étymologie incertaine : entre autres il pourrait venir de l’expression italienne : « Uso Massalia », à l’usage de Marseille, écrite sur des caisses de transport   ou du turc üzüm, grappe de raisin et « décoction de raisins.
L’alcool neutre d’origine agricole est mélangé aux aromates puis distillé ; le produit est ensuite soit mélangé avec de l’alcool pur (le pourcentage de produit distillé devant être d’au moins 20 %) soit simplement dilué avec de l’eau pour diminuer son degré alcoolique (le coût de revient est alors plus élevé).

La réglementation ne définit pas précisément le type d’anis utilisé (anis vert ou badiane), certaines étiquettes comportent une image de badiane.

Pastis

 

Le pastis Écouter (bouillie, sous-entendu mélange, en provençal) est une boisson alcoolisée aromatisée à l’anis et à la réglisse, variante de l’absinthe, apéritif traditionnel de la cuisine provençale et de la cuisine française.

Selon la réglementation européenne, le pastis est le résultat de l’aromatisation d’un alcool neutre d’origine agricole avec des extraits d’anis vert, d’anis étoilé, de fenouil, ou de toutes autres plantes contenant le même constituant aromatique principal, ainsi que par des extraits naturels issus du bois de réglisse. Cette aromatisation peut être obtenue par trois procédés (ou une combinaison des trois)

La boisson contient donc de l’anéthol (de 1,5 à 2 g/l) apporté par les plantes anisées, ainsi que des chalcones et de l’acide glycyrrhizique (de 0,05 à 0,5 g/l) apportés par la réglisse.

Le titre alcoométrique volumique minimal est de 40 % (45 % pour le pastis de Marseille)2.

La teneur en sucre doit être inférieure à 100 g/l.

La couleur jaune du pastis est due à un colorant, souvent du caramel. Il existe des pastis blancs sans colorant. Certains producteurs (Germain, qui l’a inventé3, Janot, etc.) ont même créé des pastis bleus.

Pimm’s

 

Pimm’s est une marque de boisson alcoolisée populaire en Angleterre, notamment dans le sud du pays où elle porte le nom générique de summer cup. C’est une boisson appréciée l’été, au cours des événements mondains de la saison, tels le festival d’opéra de Glyndebourne, Wimbledon, Royal Ascot ou la Régate royale de Henley, ainsi que le Festival of Speed de Goodwood.

Produite pour la première fois en 1823 par James Pimm, la marque appartient depuis 2006 au groupe Diageo.

Pimm’s est un produit culte! La célèbre liqueur britannique devrait trôner dans chaque mini-bar. À l’heure de l’apéro ou lors de vos soirées cocktails, vous pourrez compter sur sa présence chaleureuse qui sera unanimement appréciée.

Pimm’s No. 1 est produite à base de gin de première qualité. Sa composition mêle différents fruits à des herbes fines. La recette engendre une saveur agréablement épicée et un élixir couleur rubis.

Elle surlignera les contours de vos cocktails et long drinks: employez-la avec une limonade ou un soda au gingembre, puis garnissez le verre de quelques bribes de fruits: orange, pomme ou fraise. Il est conseillé de prévoir 1 dose de Pimm’s pour 5 doses d’un accompagnement non alcoolisé. Libre à vous de réduire l’écart, selon vos humeurs. N’oubliez pas d’ajouter enfin une poignée de glaçons. Vous obtiendrez alors l’un des délices les plus populaires de la culture spiritueuse britannique.

Raki

 

Le raki est essentiellement une eau-de-vie de vin aromatisée à l’anis. Elle est consommée en Turquie, où elle est la boisson nationale, en Albanie, au Kosovo dans les Balkans, en Arménie et au Proche-Orient.

En Crète, la tsikoudiá est une boisson alcoolisée souvent appelée rakı. Elle est utilisée pour fabriquer du rakomelo.

Le goût du raki dépend principalement de la qualité des raisins utilisés et de l’anis. Comme l’anis se dissout complètement dans l’alcool, il est invisible dans le raki, mais peut toujours être clairement senti et goûté. La nébulosité blanche – qui a également donné au raki le nom de lait de lion – est créée lorsque l’on ajoute de l’eau au raki.

Sangria 

 

La sangria est une boisson obtenue à partir de de vin rouge et de morceaux fruits. C’est la boisson traditionnelle de toute l’Espagne qui se distingue par sa grande variété et sa qualité.

La sangria est une boisson alcoolisée aux origines controversées. Selon certaines sources1, la sangria ne proviendrait pas d’Espagne, mais plutôt des Antilles ou d’Amérique du Sud. C’est au XIXe siècle que les premières références à cette boisson sont faites, toutes sur le continent américain. Toutefois, le père Estéban Torres aurait rapporté dès 1788 que cette boisson délicieuse, inventée par les Anglais, se buvait beaucoup dans les colonies françaises et britanniques aux Antilles.

De nos jours, la sangria reste la boisson alcoolisée typique de l’Espagne et du Portugal.
Concernant le commerce de cette préparation alcoolisée, en 2014, la Commission Européenne a enregistré, au bénéfice de ces deux pays, une protection via une AOP pour cette appellation d’origine.

Cette boisson est composée d’une base de vin rouge dans lequel ont macéré des tranches de fruits avec des épices et de l’eau gazeuse et/ou limonade.

Slivovitz

 

La slivovitz est un spiritueux slave sec fait à partir de quetsches, proche de la rakia. On la trouve dans les commerces aux alentours de 55 %, mais la slivovitz originale distillée et consommée en milieu rural avoisine les 80 % d’alcool. Les familles campagnardes en font souvent de grandes quantités (entre 100 et 200 litres) après la saison des quetsches, le plus souvent en apportant leur récolte à des distilleries coopératives. Cette réserve permet de faire l’année et est aussi utilisée comme désinfectant ou nettoyant.

On en trouve en Macédoine du Nord, Serbie, Bosnie-Herzégovine, Croatie, Slovénie, Tchéquie, Slovaquie et Pologne.

En République tchèque, notamment en Moravie, dans les mariages traditionnels, on sert de la slivovitz aux invités à la sortie de la messe de mariage.

Spritz

 

Le spritz (également appelé spritz veneziano) est un cocktail alcoolisé largement consommé en apéritif dans les grandes villes de la Vénétie et du Frioul-Vénétie Julienne, et également répandu dans toute l’Italie.
Le spritz se compose de vin blanc effervescent (du prosecco en général), d’eau de Seltz auxquels viennent s’ajouter un alcool plus ou moins amer comme du Campari (Spritz bitter), très amer, qui donne une couleur rouge vif à la boisson, ou de l’Aperol, plus sucré, qui donne une teinte plus orangée1 (le Spritz dolce ou Aperol Spritz). Il existe aussi une version plus rare avec du Cyna, de couleur noire ambrée. S’y ajoute une rondelle de citron, d’orange ou d’orange sanguine (immergée dans le verre), et occasionnellement une olive. Le dosage et la composition varient d’un établissement à l’autre, le Spritz peut donc être très peu alcoolisé (Aperol Spritz) ou légèrement plus alcoolisé ou du ‘Rondo’ (Biostilla, de la distillerie italienne Walcher).
Dans certains établissements, on trouve également des Aperol Spritz préparés avec du champagne ou bien aussi en le préparant avec du Barbaresco Chinato comme le Caffè Stern. Si l’International Bartenders Association recommande de le préparer avec « six centilitres de Prosecco, quatre de bitter et une lampée d’eau gazeuse », il semble qu’à Venise, la recette varie d’un barman à l’autre.
Spritz rosso et bianco.
Dans la première moitié du XIXe siècle, la Vénétie se trouve dans la mouvance de l’empire autrichien. Les villes sont occupées par de nombreux soldats, administrateurs fonctionnaires et marchands autrichiens. Dans les tavernes de Vénétie, ils sont rebutés par le taux d’alcool des vins de la région, plus élevés que les bières et vins légers auxquels ils sont habitués. Naît alors la tradition de demander au serveur « d’arroser » ou « d’asperger » d’eau le vin local pour l’allonger. C’est de ce geste, spritzen en allemand, qu’est né le « spritz ». Le Spritz des soldats se composait alors de vin blanc et d’eau gazeuse.
À Trieste et à Udine, il existe encore aujourd’hui des Spritz rosso ou bianco composés simplement de vin rouge ou blanc avec de l’eau gazeuse. La même composition s’utilise pour les Şpritz blancs en Europe de l’Est (Roumanie, Moldavie, Hongrie) dans les pays qui ont connu la domination de l’Empire autrichien1. C’est un apéritif très populaire dans ces régions.
Au XXe siècle apparaît l’eau de Seltz et naissent des boissons amères (« bitter ») faites à base de racines et d’écorces d’agrumes, comme l’Aperol, le Campari, le Select ou le Cynar (rajouté par les Vénitiens à partir de 1900 afin de relever le goût de la boisson), qui permettent d’arriver aux versions actuelles les plus populaires du cocktail1. Néanmoins, si Aperol associe nécessairement dans sa stratégie marketing le spritz à son produit, ce cocktail vénitien ne se prépare pas forcément avec cette marque précisément.
Le spritz est l’apéritif le plus populaire à Venise, Udine et Trieste ; il est aussi très apprécié par les étudiants à Vérone, Padoue ou Bologne. Depuis 2010, il semble que le spritz connaisse une mode en France, en Suisse, au Luxembourg et en Belgique, due à son prix bas, la simplicité de sa recette, un goût pour les boissons peu sucrées et fraîches et avec une certaine amertume1. Cette mode s’inscrit aussi dans des campagnes de promotion de l’Aperol, du Campari et du prosecco en France et dans les pays francophones..
En raison de ses sucres résiduels, de son acidité et de l’alcool, ce cocktail tout comme le prosecco favorise les caries dentaires6.

Tchatcha

 

La tchatcha, est un marc géorgien traditionnel, clair et fort, à base de raisin (allant de 40 % d’alcool pour les produits commerciaux à 65 % pour la fabrication maison).

Le terme « tchatcha » est utilisé en Géorgie pour désigner le distillat de marc de raisin. Par métonymie le terme est aussi appliqué à des alcools à base de raisins non mûrs ou sauvages ainsi que d’autres fruits communs ou des herbes utilisées sont les figues, les mandarines, les oranges, les mûres ou l’estragon.

En simplifiant la tchatcha est aussi présentée comme « vodka/grappa géorgienne » ou « vodka de vin ».

La tchatcha est largement élaborée de façon artisanale (dans d’innombrables variations) et industrielle (uniquement à base de marc). Elle est aujourd’hui couramment produite par des distillateurs professionnels et la plupart des établissements vinicoles qui l’incluent dans leur gamme de produits. L’une des tchachas les plus célèbres est la « Binekhi Estragon », qui a reçu une médaille d’argent médaille d’argent lors des Mundus Vini Awards de 2007.

Tequila

 

Lorsque quelqu’un vous parle du Mexique, à quelle boisson pensez-vous ? La tequila est un distillat originaire de la municipalité de Tequila dans l’État de Jalisco, au Mexique. Il a apporté une renommée mondiale à ce pays et est aujourd’hui l’un des grands ambassadeurs de cette culture. C’est l’une des boissons alcoolisées à ne pas manquer.

Quoi de plus agréable que de s’installer dans une pittoresque cantina et déguster la boisson nationale mexicaine ? Obtenue par fermentation de la sève de l’agave, la tequila est un peu au Mexique ce que le whisky est à l’Ecosse ou le pastis à Marseille. Utilisée également dans de nombreux cocktails (dont la fameuse Margarita), cette eau de vie est principalement produite dans l’Etat de Jalisco. Retour sur huit choses à savoir sur ce breuvage de plus de 500 ans d’âge… à savourer bien sûr avec modération !

Les téquilas sont caractérisées par un goût végétal, terreux et des saveurs boisées.

 

Vana Tallinn

 

La Vana Tallinn (en estonien Vieux Tallinn) est une liqueur élaborée par la société estonienne Liviko (en). Elle est proposée dans des variétés titrant à 40 %, 45 % et 50 % d’alcool, ainsi qu’en crème de liqueur à 16 % (Vana Tallinn Kooreliköör). Cette liqueur sucrée est fabriquée à base de rhum jamaïcain aromatisé par diverses épices naturelles, dont l’huile essentielle de citrus, la cannelle ou la vanille.

La liqueur Vana Tallinn est distribuée dans tous les États baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie), en Finlande et en Fédération de Russie. Depuis 2008, elle est exportée vers les États-Unis et depuis 2010 au Japon.

En plus de certains rares points de vente en France, on peut trouver le produit également en Norvège, au Danemark, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Autriche, en Pologne, en Biélorussie, en Ukraine, en Géorgie, en Chine, en Thaïlande, au Japon et au Canada.

La douceur et les arômes de cette liqueur masquent sa teneur élevée en alcool, ce qui rend sa consommation potentiellement dangereuse, en particulier dans le cocktail appelé la faucille et le marteau, où elle est mélangée avec du « champagne » russe. La boisson est ainsi nommée parce que, selon la légende locale, elle frappe le buveur sur la tête et lui coupe les jambes. Le cocktail se compose d’une dose de Vana Tallinn et de quatre doses de vin mousseux ou de champagne.

Un équivalent du cocktail B52 nommé Burning Tallinn est fait avec la crème de Vana Tallinn ainsi que de la liqueur Vana Tallinn versée délicatement par-dessus. Le but est d’enflammer la liqueur et de la boire avec une paille. Ce cocktail est régulièrement servi dans les bars locaux de Tallinn.

La liqueur Vana Tallinn peut également être mélangée avec du soda ou même du lait, cocktail qui la rapproche de la version en crème de liqueur.

Vodka

 

Dans ces pays d’Europe de l’Est, il fait très froid en hiver et quelle meilleure façon de se réchauffer qu’avec un peu de vodka. La vodka se boit froide, la bouteille doit être dans le congélateur ou le réfrigérateur (sans glace) et elle n’est pas mélangée à une autre boisson. “Na zdoróvie” (A la santé).

La vodka peut être produite à partir de presque toutes les matières d’origine agricole : les plus connues sont les céréales (blé, amidon, orge, sarrasin), mais on trouve également des fruits (pommes, poires, cerises…), des pommes de terre, des betteraves, des châtaignes, du sucre ou du riz.

 

Weinschorle

 

La Weinschorle est une boisson composée d’un mélange de vin et d’eau gazeuse ou de limonade, populaire en Allemagne, Autriche, Suisse et Hongrie.

Selon le dictionnaire étymologique Duden-Herkunftswörterbuch, le terme Schorlemorle, originellement Schorlemorle désigne dès le xviiie siècle en Bavière une boisson composée de vin et d’eau minérale. L’origine du terme est incertaine, une parenté avec les termes désignant la bière au XVIe siècle à Münster (Scormorrium) et à Strasbourg (Murlepuff) est possible.

La référence à la consommation, à Rome, de vin coupé d’eau, est fréquente pour expliquer l’origine de la Weinschorle

Whisky

 

La boisson la plus reconnue internationalement en Écosse est le whisky, curieusement, aux États-Unis, il est appelé Scotch. Le terme whisky est dérivé du gaélique écossais “uisge beatha” qui signifie “eau de vie”. Pour eux, c’est un péché de le mélanger avec une boisson comme le Coca, la bonne façon de le boire est avec de l’eau ou de la glace.

Depuis des siècles, et quel que soit son pays d’origine, le whisky se compose toujours des mêmes ingrédients : un mélange d’eau, de céréales et de levures. Une eau de grande qualité est nécessaire pour son élaboration.

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