Restaurants, bistrots, cafés, salons de thé , glaciers

Tournée des bars sympas de Paris

Spread the love

Peu de villes au monde peuvent se targuer d’un héritage gastronomique aussi imposant et toujours d’actualité. Choisissez votre quartier et vos mets de prédilection dans notre sélection de lieux authentiques qui, aujourd’hui comme hier, font honneur aux plaisirs gustatifs.

Paris est une ville de fête. Je dirais même plus, une ville d’apéro. Et ça ne date pas d’hier. Non ça fait un petit moment qu’on n’hésite pas à trinquer, à partager un petit verre ou une grande bouteille avec les amis dans un bar parisien.  

 

 

 

 

 

 

 

Les bars les plus anciens de Paris, oui des lieux historiques où depuis des décennies, voir des siècles pour certains bars, on fait la fête les samedis, on danse, on s’offre des godets, on trinque à la santé du roi, de l’Empereur ou encore du Président. Un peu de respect pour cet article, des siècles d’apéro vous contemplent !

 

 

 

Ambiance d’autrefois, bars de quartiers, vieux zincs : les bars du Paris d’antan.

 

 

 

 

Paris ne serait pas Paris sans ses bistrots et bars de quartiers. Avec leurs vieux zincs et leurs conversations animées, les cafés et autres bars-tabacs sont typiques du paysage parisien.

Voici une tournée des bars sympas  et historiques de Paris, à tenter, à découvrir:

L’Autobus

 

 

 

 

 

Au numéro 1 de la rue Oberkampf, une des rues les plus appréciées des noctambules parisiens, se trouve l’Autobus…….

 

 

Prendre un verre à l’Autobus c’est revenir dans le temps. Le temps des cafés en face du lycée. Des bars PMU de papa. Des années rock’n roll français. Les jeunes parisiens viennent prendre l’apéro ici avant de continuer leur chemin vers Oberkampf. Parfois ils y restent finalement jusqu’à la fermeture. Il y a quelque chose dans l’atmosphère de ce bar qui nous fait du bien.

 

 

 

Une vraie simplicité. Pierrot derrière le bar n’est pas vraiment du genre « concept » et autres blablas de la modernité. On peut apporter à grignoter. On choisis sa musique au Jukebox (les Stones, les Doors, les Smiths, Bowie etc). Nous aussi on va rester ici finalement. Rien de tel qu’un bon bar à l’ancienne pour discuter avec ses amis. Sans chichis. Café, pastis, demi, grenadine. Monte dans le bus, c’est ma tournée!

L’Autobus

1 rue Oberkampf

 75011 Paris

Tél : 01 47 00 64 3

 

Le Béguin

 

 

 

 

 

Dans le 9e arrondissement, Le Béguin offre un voyage dans les années 1950. Son zinc et son poêle à charbon sont d’époque et sa programmation musicale fait la part belle au rock’n’roll et au swing.

 

 

 

 

 L’adresse est surprenante : une impasse donnant sur la rue de Clichy. Autant dire que ce ne sont pas les passants qui remplissent cet établissement ouvert l’an dernier. Mais le bouche-à-oreille fonctionne, et ce sublime écrin pur 50’s (néons, banquettes, miroirs, Formica), fait son petit bonhomme de chemin pour devenir le rendez-vous privilégié de “ceux qui savent”.

 

 

 

Mais que savent-ils ? Que la déco vous transporte illico dans un vieux film de Melville, que le patron (hasard ?) est scénariste et réalisateur, que le service est aux petits soins, que l’identité visuelle (toujours rétro) est soignée, que l’ambiance y est doucement agréable, qu’on y mange aussi très bien à petits prix (8,50 € les excellentes quiches), que la musique est rock’n’roll swing… Bref, on a un penchant amoureux pour ce Béguin, qui a le bon goût de se faire discret et accueillant.

Le Béguin

2 rue du Cardinal Mercier

75009 Paris

Tél 07 78 56 67 52

Le Cinquante

 

 

 

 

 

 Le Cinquante porte bien son nom : déco des années 50, situé au numéro 50 de la rue de Lancry et à 50 mètres seulement du canal……

 

 

 

 

A 50 mètres du Canal Saint-Martin, au numéro 50 de la rue de Lancry, une décoration 50’s travaillée, le 50 compte 50 raisons de venir y boire un verre. Derrière sa façade vert anis se cache une petite salle et son comptoir avec des tables en formica. Les initiés connaissent les deux salles côté cour avec pierres apparentes, tables d’hôtes en bois, bougies, piano et vieux tableaux.

 

 

 

Le dimanche est leur jour préféré. Ils se retrouvent ici pour la « reprise party ». Marcello à la guitare accompagne ceux qui poussent la chansonnette (un livre vous souffle les paroles). Ambiance bon enfant. Avis aux adeptes du café aromatisé (caramel, châtaigne, noisette ou vanille) et des cocktails maisons comme le Fantomette (fraise, kiwi, tequila arrosés de limonade). On peut aussi y boire un ballon de rouge en grignotant une assiette de charcuteries, de fromages ou de poissons marinés.

Le Cinquante

50 rue de Lancry, Paris

 75010 Paris

Tél 01.42.02.36.83

Delaville Café

 

 

 

 

Imaginez l’effervescence des Grands Boulevards à la fin du XIXème siècle. C’est the place to be pour faire la fête. Le Chef Jean-Nicolas Marguery crée en 1860, la maison parisienne des grandes réceptions : Le Marguery. S’y rencontrent artistes, femmes mondaines et hommes d’influence.

 

 

Le Marguery est à l’époque l’une des maisons closes les plus fameuses de la capitale. C’est bien plus tard qu’il deviendra le Delaville Café. Mais vous retrouverez le décor et les mosaïques de la maison close de luxe du Marguery.

C’est la référence historique du quartier des grands boulevards. Ancien Marguery en 1860, il est aujourd’hui le nouveau rendez-vous néo-burlesque tendance !

 

 

 

Au coeur du grand Paris, il est l’incontournable des apéros prolongés ou des soirées nocturnes (théâtres, cinéma… à proximité). On retient de ce troquet, l’intérieur design de chacun de ses salons luxueux, sa cuisine bistronomique à base de produits frais et aux influences exotiques : Bo Bun, thon rouge mi-cuit snaké aux herbes, onglet de b½uf et Pic-Nic oriental à partager, mais aussi ses multiples attractions : soirées cabaret, soirée Dj, salons privatifs et cours de danse… Une ambiance lounge et festive dans un lieu animé où l’intime est préservé.

Delaville Café

 34 boulevard Bonne Nouvelle

 75010 Paris

Tél : 01 48 24 48 09

L’Entracte

 

 

 

 

 

Le premier bar de Paris, tout simplement. En 1614, le lieu est appelé la Pissote : après avoir déposé les courtisanes au château du roi (nous sommes à deux pas du Palais Royal), les cochers venaient pisser et boire un petit verre.

 

 

 

Á découvrir un lieu totalement hors norme et hors du temps. Les comédiens y viennent souvent après leur représentation au théâtre du Palais Royal (Jean Carmet et Jacques Villeret y avaient leurs habitudes).

Ensuite c’est l’histoire de Marcel, le père de Jérôme, un petit gars de Belleville, qui reprend le lieu au début des années 80… bref vous l’avez compris une découverte que ce petit bar, un morceau d’histoire parisienne et d’histoire tout humaine avec Jérôme. Pour couronner le tout, le vin est excellent. J’ai profité d’un petit Beaujolais assez excellent !

 

 

  

Et puis quand Jérôme se met à raconter l’histoire du bar, ça change un peu tout : « premier » bar de Paris fondé en 1614, appelé alors « la pissotte » car les cochers qui amenaient les courtisanes au palais royal venait y boire un petit verre et se soulager.

Nous sommes en train de boire l’apéro dans un bar historique, même peut-être le premier bar de Paris !

On vous conseille les délicieux vins de l’Entracte, notamment les Bourgueil, le patron, haut en couleur étant originaire de la Loire.

L’Entracte

 47 Rue Montpensier

 75001 Paris

Tél : 01 47 42 26 25

Harry’s New York Bar

 

 

 

 

 

Un des premiers bars à cocktails d’Europe et le plus ancien de France (1911)

En 1911, sentant poindre la Prohibition, un New-Yorkais futé démonte son bar de Manhattan pour le remonter intégralement rue Daunou à Paris. Boiseries acajou, banquettes et chaises molletonnées, plafond étamé… Déco d’origine, chic et cosy, chargée d’Histoire ! Hemingway, Sartre, Coco Chanel ou Rita Hayworth y ont traîné leurs guêtres et goûté à quelques-uns des cocktails, inventés paraît-il ici, comme le Bloody Mary (en 1921) ou le White Lady (1929).

 

 

 

On vient plus ici pour la beauté surannée du lieu, les cocktails manquant cruellement de précision. Conseil d’ami : ne vous éloignez pas trop de sentiers battus à ce niveau. Oubliez certaines mixtures exotiques comme ce brouillon Harry’s Pick Me Up (mélange de Grand Marnier et cognac, grenade, champagne et jus d’orange; 16 €) ou le Blue Lagoon (vodka, curaçao bleu, pamplemousse; 14 €).

 

 

 

Au sous-sol, où un pianiste ambiance la salle du lundi au samedi, on dit que Gershwin composa l’air d’Un Américain à Paris. L’autre spécialité du lieu ? Les whiskies, pardi ! (près de 300 références). La carte compte aussi un grand nombre de bières. Une bonne adresse à Opéra, ouverte jusqu’à 3h le week-end, mais qui reste un peu guindée et pas donnée, à l’image du quartier. Curiosité : depuis 1924, au moment de chaque élection américaine, le bar organise un vote factice qui commence un mois avant la date de l’élection. Le fameux straw vote (fait à l’aide d’une paille) donne lieu à de vrais paris sur le futur vainqueur et promet des soirées hautes en couleur !

 

 

 

 

 

Un américain à Paris ! En 1911, un Yankee décide de démonter son pub de New York pour s’installer rue Daunou à Paris. Et ça marche. Le superbe pub devient le repère des américains à Paris. Hemingway, Sartre (à peu près cité dans tous les bars de cet article) ou Blondin sont venus prendre l’apéro ici.

On y a créé des cocktails célèbres comme le Bloody Mary ou le White Lady, on y sert plus de 300 whiskies et pas mal de bière. Jeudi et vendredi c’est jazz au Harry’s, d’ailleurs Gershwin y a composé son célèbre « Un Américain à Paris ».

 Le Harry’s New York Bar

5 rue Daunou

75002 Paris

Tél : 01 42 61 71 14

 

Marlusse et Lapin

 

 

 

 

 

D’extérieur, le bar n’attire pas forcément l’œil. C’est seulement une fois que vous aurez passé les portes de Marlusse et Lapin……

 

 

 

A deux pas des sex shops de Pigalle et des bars à touristes de Montmartre, Marlusse et Lapin est un ovni. C’est plus exactement le surnom des deux barmaids qui tiennent ce petit bar totalement déjanté rue Germain Pilon. Ils rigolent tout le temps, avec les vieilles figures montmartroises qui viennent ici jacter avec les habitués du coin.

 

 

 

 

Le comptoir est microscopique, le couloir et ses petits tabourets totalement inconfortables, mais dans la salle de derrière, on découvre une surprise de taille : la chambre de mémé. Avec ce papier peint fleuri sans âge, des photos en noir et blanc d’arrière-grands-tantes et oncles qui n’ont pas l’air de plaisanter, un lit ancien transformé en double banquette, un vieux téléphone de l’époque du 22 à Asnières, une machine à coudre et une armoire normande. On s’attend presque à voir débouler mamie en chemise de nuit.
Ici les fermetures sont ultra festives, arrosées d’absinthe et de shooters fous qui vous donneront envie de revenir très vite, surtout au prix des consos, pour discuter avec cette faune locale. Néanmoins, évitez les heures de grande affluence si vous imaginez trouver une table car elles sont plus que rares, et même la place au comptoir n’est pas toujours garantie. Surtout sur la fin de l’happy hour qui s’éternise de 16h à 20h, car la pinte est à 3 euros. Sachez enfin que la maison a des bottes secrètes : elle sert de la Chouffe, et un petit plaisir de shot enflammé baptisé « La Route du Paradis », à découvrir sur place.

 

Marlusse et Lapin

14 rue Germain Pilon

75018 Paris

Tél :  01 42 59 17 97

 

Le Zorba

 

 

 

 

Le Zorba, bar-PMU bien connu des noctambules de la rue du Faubourg du Temple, présente une ambiance joyeuse avec des DJs sets, des concerts et une piste de danse au sous-sol.

 

 

 

Ces dernières années, les lieux vintage sont devenus tendance comme ces bars à cocktails à la décoration léchée et inspirée d’autrefois.

Ce Bar-PMU, situé au cœur de Belleville, est à l’image de son quartier : populaire, cosmopolite et branché. Le Zorba est ouvert……

 

n raconte que tout bon fêtard parisien y a déjà mis les pieds tôt le matin – même si la plupart n’en gardent que peu de souvenirs. Au fil des décennies, le Zorba est devenu une institution du quartier de Belleville, à la fois cave à after à l’aube, café-PMU le jour et salle de concert indépendante le soir.

 

 

 

Chauffeurs de taxi, artistes, éboueurs, retraités, étudiants : c’est l’un des rares lieux de la capitale où tous cohabitent encore. Les loyers augmentent, le prix de la bière aussi, les habitués vieillissent. Mais le Zorba reste, témoin immobile des changements de l’Est parisien.

 

Le Zorba

137 rue du Faubourg du Temple

Paris  75010

Tél : 01 42 39 68 68

 

  

 

Laisser un commentaire