Curiosités parisiennes Guide de Paris

Top 10 des monuments cools et sans touristes à Paris, pour se cultiver dans le calme

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Paris, c’est pas peu dire que ça offre une sacrée offre culturelle.

 

 

 

 

 

 

 

Le seul problème, c’est que les autres aussi veulent en profiter : et voilà comment on se retrouver à faire la queue trois heures pour piétiner dans des musées au milieu des touristes sans aucune intimité quelle qu’elle soit.

 

 

 

 

 

Heureusement, il y a des monuments moins connus que d’autres, ou tout aussi connus, d’ailleurs, mais qui n’attirent pas autant les foules. Les gens sont des moutons, ne soyons pas un mouton de panurge de plus. Á découvrir :

 

 

 

Cathédrale de la Sainte-Trinité orthodoxe

 

Voulu par Poutine et inauguré sous Hollande, le centre spirituel et culturel orthodoxe, pas très loin du Quai Branly, d’ailleurs, est un genre d’enclave russe à Paris. Dans l’église, on voit des vraies pleureuses voilées qui font peur, des mastards en costume noir qui ont l’air d’agents du FSB, dans les odeurs d’encens et les dorures. C’est vraiment très intéressant.

 

 

 

 

 

 

La cathédrale de la Sainte-Trinité de Paris est une église orthodoxe, siège épiscopal du diocèse de Chersonèse, qui comprend la France, la Suisse, Monaco et le Liechtenstein, et centre de l’exarchat d’Europe occidentale du patriarcat de Moscou. Elle est située dans le 7e arrondissement de Paris, près du pont de l’Alma, au commencement du quai Branly.

 

 

 

 

Projetée en 2007 par Alexis II, patriarche de Moscou, avec le soutien du président Nicolas Sarkozy et du président Vladimir Poutine, elle est construite entre 2013 et 2016 par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. Dédiée à la Sainte-Trinité et aux « relations historiques, culturelles et spirituelles entre la France et la Russie », elle est inaugurée en octobre 20161, succédant à la cathédrale des Trois-Saints-Docteurs comme siège épiscopal.

 

 

 

 

 

Du point de vue architectural, elle mélange les styles byzantin et russe : elle est surmontée de cinq clochers à bulbe traditionnels en matériau composite recouvert d’or mat, et d’une croix orthodoxe.

 

 

 

 

Elle est intégrée dans le Centre spirituel et culturel orthodoxe russe (CSCOR), complexe qui inclut, outre la cathédrale et la maison paroissiale, un centre culturel (auditorium, librairie, salles d’exposition, école bilingue franco-russe).

Cathédrale de la Sainte-Trinité orthodoxe

1 Quai Jacques Chirac

75007 Paris

Chapelle Expiatoire

 

 

 

Dans le VIII° arrondissement, la chapelle Expiatoire a accueilli un temps les corps de Louis XVI et Marie-Antoinette. Construite en 1826, la chapelle arbore un style baroque qui lorgne vers l’Italie avec coupole et mosaïques magnifiques. Et personne ne connaît.

 

 

 

 

La Chapelle expiatoire est située à l’emplacement de l’ancien cimetière de la Madeleine.

Ouvert en 1721, ce cimetière relativement récent accueille en moyenne 160 corps par an jusqu’à la Révolution et présente l’avantage de disposer de beaucoup de places disponibles à l’inverse de nombre de cimetières parisiens qui débordent alors, au propre comme au figuré, tel le cimetière des Innocents dont les cadavres se déversent dans les caves des Halles, conduisant Louis XVI à interdire en 1783 toute nouvelle inhumation dans Paris et à ordonner le transfert des corps dans les catacombes.

 

 

 

Le cimetière de la Madeleine avait déjà été utilisé pour inhumer les 132 victimes du feu d’artifice du mariage du futur Louis XVI et de sa jeune épouse en 1770 sur la place Louis-XV. Sa proximité avec la place de la Révolution où se déroule la plupart des exécutions sous la Terreur en fait un lieu d’inhumation pratique et discret sans sortir de Paris, dont les abords plus hostiles à la Révolution sont difficiles à contrôler et auxquels on ne souhaite pas montrer les morts du régime de terreur.

C’est à ce titre que nombre de victimes de « la décoiffante » (la guillotine) comme Madame Rolland, Olympe de Gouges, Charlotte Corday, Antoine Barnave, Philippe Egalité, Jacques Hébert ou encore Madame du Barry, une dizaine de députés girondins ou bien les Suisses abattus lors de la journée du 10 août 1792, sont jetés dans des fosses communes.

 

 

 

 

Le cimetière est fermé par le Comité de salut public en 1794 puis vendu à divers propriétaires jusqu’au magistrat royaliste Louis Desclozeaux qui, habitant rue d’Anjou (sa maison disparue est matérialisée par un arbre dans l’actuel square Louis-XVI), avait noté l’emplacement de la fosse dans laquelle les corps du roi et de la reine de France avaient été jetés.

Chapelle Expiatoire

 29 Rue Pasquier

75008 Paris

Cimetière de Montmartre

 

 

 

 

Beaucoup moins prisé que le Père Lachaise, le cimetière de Montmartre accueille pourtant une foule de personnages intéressants, depuis Dalida en passant par Jeanne Moreau, Feydeau, Michel Berger, Guitry ou Joseph Kosma. En plus, le cimetière étagé en contrebas de la rue Damrémont, est très bucolique.

 

 

 

 

Le cimetière de Montmartre, inclus dans Paris depuis 1860, est situé au 20, avenue Rachel, dans le 18e arrondissement. Il est installé à l’emplacement des anciennes carrières de Montmartre, réputées pour leur gypse dont on fit un plâtre utilisé à grande échelle dans la capitale.

 

 

 

 

Hors des anciennes limites de la capitale furent créés le cimetière de Montmartre au nord, le cimetière du Père-Lachaise à l’est, le cimetière du Montparnasse au sud et, à l’intérieur de la ville, le cimetière de Passy à l’ouest.

Le cimetière de Montmartre couvre environ 11 hectares, soit la même superficie que le cimetière des Batignolles, ce qui en fait ex æquo le troisième plus vaste cimetière intra muros après le Père-Lachaise et Montparnasse. Aujourd’hui le cimetière de Montmartre compte plus de 20 000 concessions et 500 personnes environ y sont inhumées chaque année.

 

 

 

 

Fait quasi unique en France , il est enjambé par le pont Caulaincourt, un pont métallique construit après de multiples polémiques en 1888.

 

 

 

La tombe de Dalida, avec sa sculpture en taille réelle et ses rayons dorés, est la plus visitée et la plus fleurie du cimetière.

Cimetière de Montmartre

20 Av. Rachel

75018 Paris

Jardin des Plantes

 

 

 

 

Les gens se pressent dans la grande galerie de l’Evolution pour admirer les os de dinosaures (et c’est très cool) et à la ménagerie pour voir des pandas roux. Mais le jardin des Plantes accueille aussi une foule de petites attractions moins prisées, à l’image de la serre ou du jardin alpin. Sans compter que sa proximité avec la Grande Mosquée donne la possibilité d’aller se faire un thé à la menthe en sortant du jardin.

 

 

 

 

 

Le jardin des plantes de Paris, ou le Jardin des plantes, est un parc ouvert au public, situé dans le 5e arrondissement de Paris. Il est le siège et le principal site du Muséum national d’histoire naturelle, qui possède aussi d’autres sites à Paris et en province. En tant qu’espace de l’institution de recherche qu’est le Muséum, le Jardin des plantes est, à ce titre, un campus.

 

 

 

 

 

En plus des espaces verts propres à un jardin (parterres, espaces botaniques, arbres, jardin à l’anglaise, etc.), on trouve aussi au Jardin des plantes une ménagerie, des serres, et des bâtiments d’exposition scientifique faisant office de musées que le Muséum nomme « galeries » (la galerie de Minéralogie fait ainsi office de musée de minéralogie et la galerie de Paléontologie, par exemple, est un musée de paléontologie).

 

 

 

 

 

Le Jardin des plantes est encadré, dans le sens des aiguilles d’une montre et en commençant par le nord, par le quai Saint-Bernard le long de la Seine, la place Valhubert, une très courte section du boulevard de l’Hôpital, et les rues Buffon (vers l’ouest de laquelle il s’étend des deux côtés, cette rue étant une ancienne allée du Jardin sous l’intendance de Buffon jusqu’en 1788), Geoffroy-Saint-Hilaire et Cuvier, qui délimitent une étendue de 23,5 hectares auxquels s’ajoutent 3,5 hectares au sud de la rue Buffon. Le Jardin est immédiatement voisin de la mosquée de Paris, du campus de Jussieu et de la gare d’Austerlitz ; le quartier environnant a pris son nom.

Jardin des Plantes

 57 Rue Cuvier

75005 Paris

Musée de la chasse et de la nature

 

 

 

 

 

 

 

Pas très loin de la rue des Archives, le musée de la chasse et de la nature est un exemple de reconversion réussie qui satisfait le visiteur à deux titres. Autrefois musée d’exposition des trophées de chasse et de glorification du panpan sur les tigres, c’est devenu à la fois un cabinet de curiosité où les thèmes de cerfs et de fauves étonnent au milieu de sculptures parfois étranges qui sont régulièrement changées et aussi un musée à la gloire de la nature où des cartes blanches octroyées à des personnalités permettent de mettre en avant des thèmes écologiques.

 

 

 

 

 

François Sommer et son épouse Jacqueline (couple d’industriels des Ardennes) créent, en 1964, la Fondation de la maison de la Chasse et de la Nature, dont l’un des objectifs est la création d’un musée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par l’intermédiaire d’André Malraux, alors ministre chargé des Affaires culturelles, l’hôtel de Guénégaud et l’hôtel de Mongelas dans le quartier du Marais sont confiés à la Fondation, à charge pour celle-ci d’en assumer la réhabilitation, la restauration et l’entretien.

Musée de la chasse et de la nature

62 Rue des Archives

75003 Paris

Musée Guimet

 

 

 

 

 

Le musée national des Arts asiatiques n’a pas une fréquentation de dingue : pourtant, il s’agit de la référence absolue en matière d’histoire artistique d’Orient. En plus, le bâtiment vaut le détour.

 

 

 

Fondé à l’initiative de l’industriel et collectionneur lyonnais Émile Guimet (1836-1918) pour la présentation permanente de sa collection  précédemment conservée à l’ancien musée Guimet (1879) de Lyon  le musée Guimet de Paris occupe un bâtiment spécialement construit à cet effet de 1888 à 1889 par l’architecte Charles Terrier.

 

 

 

 

 

De 1994 à 2001, une restructuration-rénovation complète est réalisée par les architectes Henri et Bruno Gaudin. Il présente aujourd’hui l’une des plus complètes collections d’arts asiatiques au monde.

 

 

 

 

 

 

La façade, les toitures et la bibliothèque ont été inscrites au titre des monuments historiques par un arrêté du 11 juillet 1979.

Musée Guimet

6 Place d’Iéna

75116 Paris

Musée des Invalides

 

 

 

 

Absolument délaissé des admirateurs de Napoléon venus se recueillir sur le tombeau monumental de l’Empereur dont on dit qu’il n’abriterait pas la dépouille de l’Empereur mais celle de son valet à Sainte-Hélène, le musée de l’Armée propose des collections très intéressantes sur l’histoire militaire française, et notamment des costumes assez dingues.

 

 

 

Niveau peinture, on peut voir quelques très jolis Ingres et d’autres toiles néoclassiques du XIX°, entre autres. Les Invalides abritent aussi de nombreuses expositions temporaires dont les thèmes sont toujours plus ou moins liés à la guerre, la paix, ou l’activisme politique.

 

 

 

 

Le musée fut créé en 1905 par la fusion du musée d’Artillerie et du musée historique de l’Armée qui étaient tous deux déjà situés dans l’hôtel des Invalides.

Le musée d’Artillerie est créé sous la Révolution et fut installé aux Invalides en 1872. Il a été constitué sur deux collections d’armement : la collection du garde-meuble de la Couronne et la collection des princes de Condé. Sont venus s’y ajouter des fonds provenant du Louvre, de l’artillerie de Vincennes, du château de Pierrefonds et des acquisitions ou dons.

 

Le musée historique de l’Armée fut créé en 1896 par la société privée La Sabretache. Le peintre Édouard Detaille, qui la présidait, possédait ses propres collections et voulait créer un musée militaire similaire aux salles rétrospectives de l’Exposition universelle de Paris de 1889.
À l’époque, les collections étaient alors installées et réparties en deux sections :
La Section des armes et armures, qui comportait la galerie Joffre (fortifications et tranchées), la salle Kléber (collections orientales), la salle Massena (infanterie), la salle Richelieu (armes de luxe), la salle Douay (infanterie coloniale et armements étrangers), la salle Murat (cavalerie), la salle Margueritte (cavalerie d’Afrique, artillerie et harnachement), la salle Gribeauval (artillerie), la galerie Pétain (Souvenirs de la Grande Guerre, drapeaux pris aux Allemands) et la galerie Foch (souvenirs des armées alliées).

 

 

 

La Section Historique, qui comportait la salle Turenne ou “salle des Drapeaux” (s’y trouvaient plus de 700 drapeaux ou étendards); la salle Bugeaud (collection Detaille : tableaux, costumes militaires, armes), la salle Louis XIV (costumes et souvenirs de l’ancienne monarchie), la salle Napoléon, la salle La Fayette, la salle d’Aumale (campagnes coloniales), la salle Mac Mahon (guerres de 1825 à 1870), la salle Chanzy (1870 à 1914), la salle des médailles, la salle Charlemagne (collection d’uniformes grecs et romains et des Gaulois), la salle d’Assas, la salle La Tour d’Auvergne.

Musée des Invalides

 129 Rue de Grenelle

75007 Paris

 

Musée Jacquemart-André

 

 

 

 

Situé dans un hôtel particulier au bout du boulevard Haussmann, le musée vaut pour deux choses : d’abord pour l’architecture démentielle du lieu, ambiance dorures et grand luxe, escaliers monumentaux et antichambres absolument dingue, ensuite pour ses expositions temporaires. La collection permanente, issue du fonds des anciens propriétaires, propose énormément de tableaux de maître, mais pas toujours les meilleurs. En revanche, les conservateurs font un vrai boulot pour proposer des expositions temporaires de qualité avec une grande diversité de thèmes.

 

 

 

 

 

Comme le musée Nissim-de-Camondo, la Wallace Collection, la Frick Collection ou le Museo Poldi Pezzoli, c’est à l’origine une demeure particulière de grands bourgeois, devenue un musée en préservant l’aménagement initial des lieux. Installé depuis 1864 avec sa collection à l’hôtel de Saint-Paul (3, rue Roquépine, Paris 8e), Édouard André commanda à l’architecte Henri Parent ce second hôtel particulier en 1868. Édouard André était un héritier de l’une des plus grandes fortunes du Second Empire, originaire du sud-est de la France (Nîmes), qui avait servi dans la garde personnelle de Napoléon III.

 

 

 

 

Il avait acquis un terrain de 5 700 m2 pour la somme considérable de 1 520 000 francs. Les travaux, se déroulant de 1869 à 1875, mirent en place un hôtel dévolu aux fêtes et à la réception, équipé de toutes les commodités modernes, dans un décor théâtral.

 

 

 

 

En 1872 André, amateur d’art, avait racheté la Gazette des Beaux-Arts et pris la direction de l’Union centrale des arts décoratifs ; il conçut alors le projet de constituer une collection de tableaux, de sculptures, de tapisseries et d’objets d’art du xviiie siècle. En 1881 il épousa Nélie Jacquemart, une jeune artiste peintre qui s’associa aux projets de son mari. Ensemble, ils constituèrent méthodiquement leur collection, Nélie s’intéressant plus particulièrement à la peinture italienne, des primitifs des XIVe et XVe siècles à la Renaissance, correspondant à 124 œuvres sur les 137 tableaux italiens conservés à Paris. Parallèlement, ils aménagèrent leur demeure pour mettre en valeur le mieux possible leurs acquisitions.

 

 

 

 

En 1894, André mourut, laissant à Nélie l’achèvement du futur musée. Celle-ci prévoit en effet de léguer l’hôtel à l’Institut de France dans le souci de préserver l’intégrité de sa collection et de la faire découvrir au plus grand nombre, à condition qu’il fût ouvert au public et transformé en musée. À sa mort en 1912, Nélie Jacquemart légua l’ensemble de ce patrimoine (legs du 19 janvier 1912 réunissant la collection de l’hôtel et celle de l’abbaye de Chaalis) à l’Institut de France. Depuis 1913, date effective du legs, l’Institut de France et la Fondation Jacquemart-André s’efforcent de conserver, protéger et valoriser ce patrimoine, la disposition des lieux n’ayant pas été modifiée (mobilier conservé, « accrochage archéologique »).

Musée Jacquemart-André

158 Boulevard Haussmann

75008 Paris

Musée Jacques Chirac quai Branly

 

 

 

 

 

Il n’y a pas grand monde au musée des Arts premiers sur lequel Jacquot a réussi à apposer son nom comme Accor Hôtel sur Bercy et Conforama sur la ligue 1. Pourtant, le catalogue est vraiment exceptionnel et l’emplacement, en bord de Seine, absolument magnifique. Et on se rend compte que l’art rupestre, ça peut être super divers.

 

 

 

 

 

Le musée du Quai Branly – Jacques Chirac, plus communément appelé musée du Quai Branly, anciennement musée des Arts et Civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques avant 2016, est un musée ethnographique situé dans le 7e arrondissement de Paris, le long du quai de la Seine qui lui donne son nom et au pied de la tour Eiffel, sur le quai Jacques-Chirac.

 

 

 

 

 

Le projet, porté par Jacques Chirac et réalisé par Jean Nouvel, est inauguré le 20 juin 2006. La fréquentation se situe à près de 1 500 000 visiteurs en 2014 et franchit en 2016 le cap des 10 millions depuis son ouverture, ce qui le place parmi les plus fréquentés au monde dans sa catégorie.

 

 

 

Le 21 juin 2016, dix ans après son inauguration, le musée prend le nom de l’ancien président Jacques Chirac, à l’initiative du projet. Son emblème est une statuette Chupicuaro.

Musée Jacques Chirac quai Branly

37 Quai Jacques Chirac

75007 Paris

   Tour Saint-Jacques

 

 

 

 

 

Si elle ne se visite qu’en deuxième partie d’année, à partir de juin, la Tour Saint-Jacques est un monument curieux à bien des égards. Vestige d’une ancienne église du XVI°, la tour, de style gothique flamboyant, a une histoire étroitement liée à celle de Paris.

 

 

 

 

 

 

La statue de Saint-Jacques, abattue à la Révolution, a été remplacée par la suite. Mais ce qui est marrant c’est que les statues actuelles qui l’ornent sont tombées, selon la légende, à plusieurs reprises et toujours à la veille d’événements marquants : la déclaration de guerre de 14 et celle de 39, notamment.

 

 

 

La tour Saint-Jacques est l’unique vestige de l’église Saint-Jacques-la-Boucherie, dont le nouveau clocher est construit entre 1509 et 1523. Ce clocher-tour est dressé au milieu du premier square parisien, qui porte son nom, dans le 4e arrondissement de Paris.

 

 

 

 

 

Tout en reprenant certains éléments du style Louis XII contemporain, cet édifice montre à quel point l’architecture parisienne et notamment religieuse se montre réticente aux nouveautés amenées d’Italie et reste comme à l’hôtel de Cluny, fidèle pour l’essentiel au style gothique flamboyant du XVe siècle.

   Tour Saint-Jacques

Square de la Tour Saint-Jacques

75004 Paris

 

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