Expressions culinaires

Quelques expressions culinaires-6-

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La nourriture est essentielle à l’homme, de tout temps, il a utilisé des expressions qui ont associé des aliments, des produits culinaires pour décrire une situation.

 

 

 

 

 

Je vous propose d’en découvrir quelques-unes :

 

 

 

Pleurer comme une madeleine

 

 

 

 

 

Cette expression vient de l’histoire de Marie-Madeleine, une ancienne prostituée, qui se présenta en pleur devant Jésus et arrosa ses pieds de ses larmes. Aujourd’hui, cela signifie avoir des pleurs excessifs ou injustifiés.

Pourquoi dit-on « Pleurer comme une Madeleine » ? On utilise cette expression pour dire qu’on a pleuré à chaudes larmes et parfois même de façon excessive, d’où un petit côté péjoratif. Dans la Bible, Marie-Madeleine, une ancienne prostituée rencontre Jésus et lui confesse tous ses péchés.

S’occuper de ses oignons 

 

 

 

 

 

En argot, les « oignons » désignent les fesses. On comprend mieux maintenant cette expression qui suggère à la personne d’en face de s’occuper plutôt d’elle-même et de ce qui la regarde.  

Quand on dit à quelqu’un de s’occuper de ses oignons, ça veut dire qu’il doit s’occuper de ses affaires, s’occuper de ce qui le concerne, pas de ce qui concerne les autres. Donc, c’est une expression qui est familière. Elle n’est pas grossière, ce n’est pas un gros mot, mais elle est un peu familière.

 

Il y a à boire et à manger

 

 

 

 

 

 

 Il y a du bon et du mauvais / se dit aussi d’une question ou affaire à double tranchant.

Par extension, l’expression est aussi utilisée pour parler de quelque chose qui a un double sens, une double signification, pour parler d’une situation qui pourrait avoir deux issues possibles ou désigner une situation qui contient du bon et du mauvais.

 

Ne pas savoir à quelle sauce on sera mangé

 

 

 

 

 

Ne pas savoir à quoi s’attendre.

Pour exprimer un rapport de force défavorable et mal connu, comment (hostilement) ; être dominé à la première situation venue ; quelle sera la cause de sa mort ou d’un fort désagrément

S’embarquer sans biscuit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S’embarquer sans précautions dans une affaire / agir sans prendre de précautions.

Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française du XVIIème siècle, il faudrait commencer par définir les termes qui la composent selon le dictionnaire de l’époque. Le biscuit serait donc une sorte de galette très dure, doublement cuite et servait généralement de provision aux marins. Aussi, le marin qui s’embarquait sans biscuit ne prenait aucune précaution et risquait de mourir de faim à bord. Dans un sens plus figuré, le fait de s’engager dans une affaire sans étude préalable pouvait entrainer à la faillite car ce biscuit au propre comme au figuré aurait pris le sens de ce qui était nécessaire à la réalisation d’une entreprise.

Tuer un âne à coups de figues

 

 

 

 

 

L’expression « tuer un âne à coup de figues » est originaire du Sud de la France, la figue provenant du bassin méditerranéen. Le fruit étant reconnu pour sa mollesse, on dit d’ailleurs également « tuer un âne à coup de figues molles », l’action semble irréalisable ou tout du moins particulièrement longue.

S’attaquer à quelque chose d’impossible ou de très long à réaliser.

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