Restaurants, bistrots, cafés, salons de thé , glaciers

LES RESTAURANTS LES PLUS MYTHIQUES DE PARIS

Spread the love

Paris héberge en ses murs de véritables institutions gastronomiques, des temples sacrés de la haute cuisine française !

 

 

 

 

 

 

 

De plus, ces lieux mythiques ont pour la plupart étaient témoins d’événements qui ont marqué l’inconscient collectif des Parisiens. L’occasion de se rappeler de ces adresses qui restent éternelles.

 

 

 

Les modes vont et viennent mais eux, sont toujours là !

Á découvrir :

 

 

 

 

Brasserie Bofinger

 

 

 

L’histoire de cette célèbre institution parisienne remonte en 1864, quand Frédéric Bofinger ouvrit cette brasserie éponyme.

 

 

 

 

Même si depuis cette pratique a fait école, c’est le premier établissement parisien où l’on servait de la bière à la pression, d’où son nom de Brasserie,  et on pouvait même s’y installer à toute heure, voire ne commander qu’un plat : une première à l’époque !

 

 

 

 

En 1919, la Brasserie Bofinger fait sa mue et se pare d’un exceptionnel cadre Art Nouveau avec une vaste salle à manger coiffée d’une superbe et immense coupole à motifs floraux signée Neret et Royé et parée de miroirs biseautés, de luminaires en pâte de verre, de vases en céramique et de banquettes confortables surmontée de chapelières en laiton. 

 

 

 

 

 

Une maison vraiment séduisante, avec également de grandes salles à manger dans le même registre Belle Epoque… et même des toilettes hommes, dotées de grands urinoirs en céramique blanche !

Même si, comme on dit, rien que le cadre mérite le détour, c’est avant tout une brasserie exemplaire ; qui a même retrouvé tout son lustre d’antan,  son ambiance chic parisienne et une cuisine de haute volée depuis qu’elle a été reprise par le groupe Bertrand.

 

 

 

 

 

Comme le veut la grande et longue tradition des brasseries, on y trouve des fruits de mer exemplaires comme cet excellent plateau dégustation d’huîtres avec des Spéciales Saint-Vaast La Tatihou n°3, des Creuses de Bretagne Cadoret n°3, des Spéciales Gillardeau n°3 et des Fines de Claires Barrau n°3. Faites comme nous, commandez ce plateau  en entrée et partagez le à deux, non seulement vous allez vous régaler mais ça vous laissera encore assez d’appétit pour poursuivre votre repas.

Si vous aimez la choucroute n’hésitez pas : c’est l’une des meilleures de Paris, mais comme nous avons déjà eu l’occasion d’y goûter nous avons porté notre choix sur des noix de Saint-Jacques rôties cuites à la perfection agrémentée d’une délicate  sauce au Riesling, et servie avec un risotto crémeux et coulis de cresson : un vrai délice !

Enfin et pour finir notre re

 

 

 

pas sur une note sucrée, nous avons choisi un excellent Paris Brest au goût praliné bien marqué, et servie avec une grande générosité !

Pour arroser votre repas,  vous trouverez sur la carte des vins non seulement une belle palette de crus choisis d’Alsace et de toutes les régions de France… mais également un excellent et large choix de bons vins servis en verre.

Une adresse vraiment top, avec un service courtois et efficace : à retrouver ou à découvrir… car elle le vaut bien !

 Comptez autour de 50€ hors boisson à la carte, service vraiment sympa et efficace compris. Menu à 33€ et formule à 19,90€ au déjeuner.

 Brasserie Bofinger

 5-7, rue de la Bastille

75004 Paris

Tél  : 01 42 72 87 82

 

 

  Bouillon Chartier

 

 

 

 

 

 

En 1896, le Bouillon Chartier naît sur une idée simple : offrir un repas digne de ce nom, avec de bons produits, à un prix modeste. Cinquante millions de repas et seulement quatre propriétaires plus tard, la recette est toujours aussi bonne… Ici, bien plus d’anonymes que d’illustres personnages ont fait vibrer le lieu. Ce faisant, il a acquis davantage qu’une personnalité unique : une âme. L’immense et légendaire salle est classée, et l’on promène son regard partout, des fameux meubles à tiroirs où les habitués récupéraient leur serviette (sur le tableau du peintre Germont, qui créa cette œuvre en 1929 pour rembourser sa dette) au ballet incessant des serveurs en gilet noir et tablier blanc, à l’efficacité redoutable.

 

 

 

 

Dans les assiettes, du classique efficace : poireaux vinaigrette, œuf mayonnaise, potage aux légumes ou escargots en entrée ; viandes, poissons ou plats canailles bien mijotés pour la suite : la carte est vaste, les saveurs authentiques et chaque plat tourne autour de 10€.

 

 

 

 

 

Comme autrefois, on y apprécie le ballet incessant des serveurs en gilet noir et tablier blanc, à l’efficacité sans pareille… et des prix qui eux aussi semblent d’une autre époque : les entrées démarrent à 1,80 €, les plats à 8,50 € et les desserts à 2,20 € !

 

 

 

 

 

 

 

 

Alors on n’a aucune raison de se priver de l’emblématique voire historique oeuf mayo ou des incontournables filets de harengs pommes à l’huile, puis de la dorade royale au four sauce vierge ou des bonnes tripes à la mode de Caen, et enfin des pruneaux au vin et glace vanille, ou du baba au rhum chantilly.

 

 

 

 

L’addition (faite directement sur la nappe) reste largement en dessous de 20 € hors boissons ; et même les vins ne chargent pas la note : le vin du moment, un syrah « Les Jamelles » Vin de Pays d’Oc 2010 n’est qu’à 12,90 € la bouteille de 75cl.  Qui dit mieux ?

Le Bouillon Chartier

7 rue du Faubourg-Montmartre

75009 Paris

Tél : 01.47.70.86.29

La Closerie des Lilas

 

« Jadis simple guinguette aux tonnelles fleuries, la Closerie des Lilas est devenue le rendez-vous de la création cosmopolite. » Fin XIXe, relais de poste sur la route de Fontainebleau, La Closerie est le premier café à faire la réputation du quartier de Montparnasse. Située à côté du bal Bullier, le plus célèbre bal de l’époque où le Tout-Paris se pressait pour aller danser, La Closerie devient le lieu de ravitaillement d’avant ou après bal de la bourgeoisie encanaillée comme des artistes désargentés.

 

 

 

 

On compte parmi ses fidèles Emile Zola et son ami Paul Cézanne, tandis qu’en 1922, une dispute entre Tristan Tzara et André Breton y marque la fin du mouvement Dada à Paris. Puis, à l’époque de la Prohibition, elle accueille la colonie américaine : Hemingway, Fitzgerald, Miller…

 

 

 

 

 

 

 

Au long d’un siècle et demi, tous les plus grands artistes y reconstruisent le monde à la mesure de leur démesure. Modigliani, Paul Fort, André Breton, Aragon, Van Dongen, Picasso, Jean-Paul Sartre, André Gide, Paul Eluard, Oscar Wilde, Beckett, Man Ray, Ezra Pound et tant d’autres… Aujourd’hui, cette brasserie chic est un joyeux mélange d’élégance et de décontraction

 

 

.

 

 

 

 

 

 

C’est encore un de ces anciens cafés littéraires de la capitale. Depuis 1847, l’endroit sert des bons petits plats aux prix un peu plus élevés qu’ailleurs mais qui restent accessibles dans l’ensemble. Le service est réputé très sympa, et c’est quand même bien de le souligner.

Le plus : sa superbe terrasse verdoyante et abritée des regards, et la spécialité de la maison : les fruits de mer !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais si vous voulez faire un repas chic dans une atmosphère raffinée, rendez-vous au restaurant agrémenté d’une superbe terrasse environnée de verdure. Le chef qui est aux fourneaux est en effet un sacré cuisinier, et sa carte qui mêle habilement les grands classiques de la maison avec des mets de saisons cuisinés dans un esprit très actuel… voire tendance, permet de faire de délicieux repas.  Difficile de choisir entre l’original tartare de thon rouge à la mangue et la cassolette de girolles et asperges vertes, entre les exceptionnelles quenelles de brochet ou la fricassée de homard à la thaï et riz vénéré, ou encore entre le succulent millefeuille aux fruits rouges ou les brochettes de macarons abricot gingembre, sorbet abricot. Mais finalement qu’importe, tout est délicieux, et c’est bien là l’essentiel !

 

 

 

 

 

Si l’on ajoute à cela un service parfait, admirablement orchestré et une cave avec des vins bien choisis et à prix raisonnables ainsi que de beaux flacons pour les repas de fête, toutes les conditions sont réunies pour qu’on y passe d’excellents moments.

 

 

 

 

Comptez environ 50 € hors boissons côté brasserie et 90 € hors boissons au restaurant. Epatant menu à 47 € au déjeuner.

La Closerie des Lilas

171  boulevard du Montparnasse

75006 Paris

Tél : 01 40 51 34 50

La Coupole

 

 

En 1927, deux Auvergnats, Ernest Fraux et René Lafon, font un pari fou : ouvrir le plus grand restaurant de Paris. 800 m2 au sol. Deux étages. Avec ses piliers recouverts de Lap, matière évoquant le marbre, ses mosaïques d’inspiration cubiste, ses boiseries en citronnier, ses lustres du maître verrier Jean Perzel, sa vaisselle de chez Havilland, la Coupole est un temple de l’Art déco inscrit à l’Inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques.

 

 

 

Fort de sa démesure et de sa beauté, le lieu connaît un succès immédiat. Dès son inauguration, tout le monde des arts, des lettres, de la nuit est là : des artistes et leurs modèles, des mondains et des flambeurs, des filles faciles et d’autres impossibles. Coude-à-coude souvent levé, les peintres Derain, Léger, Soutine, Man Ray, Brassai, Kisling, Picasso… Camus fête son Nobel à sa table attitrée la 149  et Jean-Paul Sartre laisse des pourboires royaux. En mai 68, Cohn-Bendit monte sur la table. Patti Smith joue de la guitare en terrasse, Renaud fait la manche ; le dimanche, Gainsbourg déjeune avec Birkin. « Les années voltigent comme des cartes », dit la maison.

 

 

 

 

 

D’ailleurs, on peut trouver de nombreux touristes en quête de l’esprit festif et libertaire décrit dans son oeuvre “Paris est une fête”.

 

 

 

 

Aujourd’hui perdure un peu de cette folle âme qui traversa le siècle dernier et on l’on goûte encore volontiers à ses plats emblématiques, comme le légendaire curry d’agneau à l’indienne (servi dans les Années folles par un Indien dans un somptueux costume ; un autre temps…).

 

 

 

La carte du restaurant La Coupole annonce les huîtres, les plateaux de fruits de mer de 29 à 89 € (pour 2), les coquillages et crustacés, la soupe à l’oignon gratinée, les escargots de Bourgogne, le foie gras de canard mi- cuit et chutney de saison, l’andouillette AAAAA, le saumon d’Ecosse à la parisienne, le curry d’agneau à l’indienne le meilleur de Paris, les gambas grillées beurre blanc, le homard américain entier rôti sauce béarnaise et frites, le suprême de volaille jaune de Vendée aux écrevisses et riz basmati, les choucroutes de 24 à 36 € : strasbourgeoise, la choucroute de la mer ou Royale, les ravioles de homard et sauce homardine, la sole meunière et purée de pommes de terre, le quasi de veau façon Rossini et gratin de pomme de terre et céleri, le Chateaubriand béarnaise, le magret de canard et pommes grenaille, ou le rognon de veau sauce au poivre.

 

 

 

 

Pour le dessert, les crêpes Suzette flambées au Grand-Marnier, les profiteroles au chocolat chaud Valhrona, le millefeuille à la vanille, le baba au rhum, la tarte aux fraises, ou les glaces et sorbets.

Pour le déjeuner de 12h à 16h, du lundi au samedi, formule à 19,50 €, pour entrée et plat, ou plat et dessert.

Formule à 29,50 €, de 18h à minuit, pour entrée et plat, ou plat et dessert, hors jours fériés et veille de jours fériés.

Menu à 55 € pour entrée, plat et dessert, avec une coupe de champagne.

À la carte du restaurant La Coupole, en dehors des huîtres, crustacés et coquillages, compter environ de 25 € à 72 €. 

La Coupole

102  boulevard du Montparnasse

75014 Paris

Tél : 01 43 20 14 20

Le Fouquet’s

 

 

À l’angle de l’avenue des Champs-Élysées et de l’avenue George V dans le 8e arrondissement, le Fouquet’s est ouvert depuis 1899. Il est d’ailleurs inscrit aux Monuments Historiques. Sa réputation n’est plus à faire depuis longtemps si l’on se réfère à sa clientèle haut de gamme qui compte tout ce que le pays a pu produire en stars et célébrités.

 

 

 

 

 

Les plus fidèles d’entre eux posséderaient même leur propre rond de serviette en argent marqué de leur nom !

 

 

 

 

 

 

 

Le décor authentique de la salle laisse deviner ses liens forts avec le monde du 7ème art, et s’ouvre sur deux magnifiques terrasses. La carte perpétue la tradition de la cuisine de brasserie, avec la touche créative de Pierre Gagnaire.

 

 

 

On y savoure un steak tartare Terre & Mer, une sole meunière, ou encore l’incontournable millefeuille Fouquet’s, en bordure de la plus belle avenue du monde. Le Fouquet’s Paris vous offre une expérience unique au coeur de la capitale française.

 

 

Ici, on est clairement sur du luxe, ce qui peut plaire à certains et déplaire à d’autres.

Le soir menu à 98 € pour entrée, plat et dessert. Á partir de 18h formule à 58 €.

A la carte du restaurant Fouquet’s Barrière comptez environ de 50 € à 125 €.

Le Fouquet’s

99 avenue des Champs-Élysées

75008 Paris

Tél : 01 40 69 60 50

 Lapérouse

 

 

Prisé du Tout-Paris, ce restaurant situé dans l’ancien hôtel particulier de François Forget, Comte de Bruillevert et Grand Maître des eaux et forêt pendant la fin de règne de Louis XIV. Ses nombreux petits salons ont fait le bonheur de Maupassant, de Victor Hugo ou de Zola.

 

 

 

 

Le restaurant parfait pour dîner sur les pas de Sand, Zola ou encore Hugo. Lapérouse est ouvert depuis 1766, rien que ça ! Que ce soit dans la grande salle au parquet et mobilier anciens ou dans les petits salons « alcôves » privatisables, on admire les vestiges et les fastes du passé.

 

 

 

 

Et même si la véritable rencontre de Serge Gainsbourg et Jane Birkin n’eut pas lieu ici, Joann Sfar immortalisa l’instant ici pour son film Gainsbourg (Vie héroïque) dans l’ancien hôtel particulier du XVIIIe siècle, pour son décor somptueux et sulfureux collant au couple le plus glamour des années 70. À noter, ses antichambres servent également aux déjeuners d’affaires empreints de confidentialité…

 

 

 

Selon la saison la carte de Lapérouse annonce L’araignée de mer décortiquée, en chaud et froid, servie dans la coque ; Le foie gras poêlé et sashimis de thon, chutney de pommes vertes, gingembre et amandes ; Les langoustines cuites et crues, prises en Kadaïf et rôties entières ; Le bar de ligne à la vapeur et gros cannellonis de légumes provençaux ; Le homard bleu rôti, corail en miette et jus noisette, carpaccio de pinces ; Le pigeon en basse température, foie gras et parfums de truffes et cuisses confites ; La pièce de boeuf poêlée minute, appétits et cromesquis ; Le ris de veau entier avec carottes et café ; Le gigot d’agneau de lait, comme à la broche, jus ail et persil ; ou La petite poulette « Lapérouse », rôtie entière, jus corsé et bonbons panés de pain torréfié.

 

 

 

 

 

 

Les desserts sont réalisés par le chef pâtissier Christophe Michalak.

 

 

 

Prix du menu/carte:  À partir de 70 € jusqu’à 165 €

Lapérouse

51, quai des Grands Augustins

75006 Paris

Tél : 01 43 26 68 04

 

Au Pied De Cochon

 

 

 

Changement total d’ambiance. À la base, bistrot de quartier devenu grande brasserie après-guerre après son rachat par un boucher voulant se lancer dans la restauration.

 

 

 

 

 

Le Pied de Cochon reste “le dernier des Mohicans”, le témoin d’une époque révolue, celle où Les Halles étaient appelées le “ventre de Paris”. Ouvert 24h sur 24, l’établissement accueillait tous les travailleurs du marché. Dès les années 50, les étoiles du showbiz ont également été attirées par cette douce atmosphère titi-Parisienne.

 

 

 

 

Une véritable institution (c’est l’expression qu’on emploie toujours dans les reportages) de la gastronomie parisienne. En plus d’être un établissement pour lequel le cochon n’a plus aucun secret, le restaurant est ouvert 24h/24, ce qui participe pas mal à sa légende. Pour certains, c’est un attrape-touriste, mais si vous demandez à un vrai habitué, il vous dira tout le bien qu’il pense du Pied de Cochon.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Pied de Cochon danse plus que jamais sur son bastion des Halles. Huîtres et fruits de mer, coquillages et crustacés, charcuteries de chez Ospital, andouillette Duval, échine confite 12 heures et cassoulet rejoignent le fameux pied de cochon grillé béarnaise frites.

 

 

 

On parle bien sûr toutes les langues, servi avec empressement et efficacité.

Fourchette de prix : 35€ – 45€

Au Pied de Cochon

6 rue Coquillière

75001 Paris

Tél : 01 40 13 77 00

 

Le Procope

 

 

 

Au Procope, « seul l’esprit tenait lieu de carton d’invitation », disait Voltaire. S’y trouvant à son aise, il avait sa table de prédilection où il s’entretenait avec Benjamin Franklin. Les Américains affirment qu’une grande partie de leur Constitution fut pensée dans le vieux café. Comme lui, Diderot, Robespierre, Na

 

 

 

poléon ou Victor Hugo s’y sont pressés et au fil des siècles, l’endroit est devenu un haut lieu artistique, intellectuel et politique de la capitale, fréquenté par les plus illustres personnages de notre histoire.

 

 

 

Il s’agit du plus ancien café-restaurant de Paris, fondé en 1686 au coeur de Saint-Germain-des-Prés. Lieu hautement historique fréquenté par Voltaire, Diderot ou encore d’Alembert. Ce fût également un centre actif pendant la Révolution française. La légende dit que Diderot et d’Alembert eurent l’idée de l’Encyclopédie entre les murs du café. Lieu très important également pour les Américains car c’est ici que Benjamin Franklin a conçu une partie de la future constitution des États-Unis d’Amérique.

 

 

 

Lieu incontournable de la vie littéraire et politique parisienne, l’établissement ferma à plusieurs reprises, pour toujours renaître de ses cendres. Aujourd’hui, on y trouve un cadre agréable et confortable, une cuisine simple mais de bonne qualité permettant aux esprits de mieux se révéler. Chaque jour l’endroit reçoit ses invités anonymes ou célèbres et chaque année, les Best Sellers de la littérature s’y retrouvent, ainsi que les média, personnalités du show bizz, peintres, journalistes et académiciens.

 

 

 

 

Confortablement installé sur une banquette, vous pourrez déguster de succulents mets tels que le traditionnel Coq au vin  » Ivre de Juliénas » (21.90€) qui demande ainsi une préparation de trois jours ou encore la Tête de veau en cocotte comme en 1686, qui requiert une cuisson de six heures.

 

 

 

Le restaurant, proche du boulevard de Saint-Germain-des-Prés, propose dans une salle restaurée aux couleurs d’époque, une cuisine bourgeoise élaborée avec des plats longuement mijotés, à la manière d’autrefois.

Il offre également l’occasion de déguster des glaces et des sorbets faits « maison », puisqu’il fait salon de thé également.

En dessert, laissez-vous tenter par un large choix de douceurs telles que des Profiteroles au chocolat chaud crème glacée vanille (9.90€) ou encore un Croustillant aux deux chocolats, allumette royale (10.40€).

 

 

 

 

Menu complet à 35€, servi midi et soir, comprenant une entrée, un plat et un dessert. Au choix, trois de chaque.

Le Procope

13, rue de l’Ancienne Comédie

75006 Paris

Tél : 01 40 46 79 00

La Rotonde

 

 

 

Autre établissement de légende ! La Rotonde fait partie du cercle très fermé des cafés littéraires de renom. Elle fut le QG de l’intelligentsia intellectuelle et artistique de Montparnasse.

 

 

 

Parmi ses habitués, Modigliani, Cocteau ou Picasso pour ne citer qu’eux. Alors venez, sans hésiter, déguster un classique de la gastronomie française dans son cadre de velours rouge…

 

 

 

 

La Rotonde, c’est avant tout une brasserie qui se respecte avec un service attentionné et une grosse armée de serveurs et de chefs de rang. On sent l’efficacité.

Sans être d’un grand dépaysement, on bénéficie ici de la qualité d’un bon restaurant dans le cadre plus convivial de la brasserie.

 

 

 

Si à la carte, c’est un peu cher, avec des entrées à 13.50€, des plats à 28€ et des desserts à 10.50€, on s’en sort bien à midi avec la formule à 21€ ou le menu carte à 46€ avec entrée, plat et dessert.

 

 

 

 

On est rarement déçu quand on déjeune à La Rotonde. Les plats du jour sont toujours une réussite, bien servis.

 

En plus, on peut y manger à toute heure de la journée, même des club-sandwichs, des bonnes salades ou du sucré comme le fameux Chocolat à l’ancienne. Ou juste un verre dans l’après-midi.

 

 

 

 

En entrées, on hésitera forcément entre la Quenelle de brochet gratinée façon Nantua, le Carpaccio de veau aux câpres et citron vert ou la Soupe de poissons maison, rouille et croûtons.

Pour les plats, on craque pour le Gigot d’agneau de Lozère de chez Desnoyer rôti au piment d’Espelette ou le Pavé de saumon L.R. aux éclats de noisettes, sauce au Byrrh.

 

 

 

 

 

Et on garde de la place pour un dessert, comme le Mille-feuille, préparé minute, à la vanille Bourbon.

Ou les Profiteroles à la vanille, sauce chocolat ou la classique crème brulée !

Tarifs : Formule à 24 € pour le déjeuner. Menu à 48 €. A la carte du restaurant La Rotonde compter environ de 30 € € à 77 €.

La Rotonde

105 boulevard du Montparnasse

75006 Paris

Tél : 01 43 26 48 26

 

La Tour D’argent

 

 

 

Considéré par beaucoup comme étant l’un des plus vieux restaurants d’Europe. La légende raconte que Louis XIV ainsi que le Cardinal de Richelieu y avaient leurs habitudes. On raconte aussi que le Roi Henri III y a découvert la fourchette utilisée par des aristocrates italiens attablés près de lui. Cependant, on ne retrouve aucune mention écrite de restaurant à cette adresse avant 1860 ! Quoi qu’il en soit, la Tour d’Argent symbolise pour beaucoup de Parisiens le summum du luxe et de la réussite. La vue sur la cathédrale de Notre-Dame est époustouflante !

 

 

 

Véritable emblème de la tradition française, la Tour d’Argent prend soin de conserver ses codes, refoule les appels Skype à table et les shorts à l’entrée. Ici, c’est tenue correcte exigée pour savourer une cuisine traditionnelle qui a pris un vrai coup de jeune avec l’arrivée du chef champenois Philippe Labbé. Les quenelles à l’oseille sont renversantes, et le caneton de Chalan, rôti aux épices, craquers de canard, sanguette épicée, fumet de réglisse, l’un des plats phares de la maison, est à se damner.

 

 

 

 

 

Et encore, on ne vous a pas parlé de leur cave, qui rayonne sur plusieurs milliers de mètres carrés souterrains ! Un dédale de plus de 320 000 bouteilles où l’on se perd émerveillé, mais où peu d’élus ont la chance de pénétrer…

Pour ceux qui n’auraient pas les moyens, la maison propose également une épicerie fine où venir boire un thé ou une coupe, une boulangerie (avec les pains servis à la Tour !) et une brasserie typique parisienne où il est possible de croiser des reu-sta sans éclater son budget. Le tout avec des produits d’exception et un charme fou. On fond.

Les tarifs de cette Tour d’Argent et de Babel sont élevés? Oui. Très. Mais un certain bonheur n’a pas de prix, et si l’on vient ici pour une occasion particulière, Philippe Labbé et Stéphane Trapier la rendront inoubliable, avec la complicité miroitante de la Seine.

 

 

 

Les «asperges blanches de la ferme de Nogaret, pochées et déguisées de leurs sucs, arlequin de perles de jaune d’œuf, pralin d’amande, caviar osciètre Impérial, citron Meyer» (89 €) le confirment. Grosses comme des baguettes de tambour-major sur lesquelles la nature aurait repris ses droits, elles sont parsemées de fleurettes et autres ingrédients délicieux. Le pralin constitue la trouvaille de génie qui donne tout son cachet à l’exercice de printemps imposé – l’asperge. L’émulsion offre la discrète impulsion acidulée, obligatoire pour passer du délicieux au sensationnel. À ce stade, des langoustines géantes le mot est faible pêchées dans quelque abysse au large de l’Écosse viennent vous serrer la pince – le terme est exactement choisi, car les bestioles sont vivantes. Elles repartent en cuisine et font leur retour quelques minutes plus tard, les «têtes croustillantes dans leurs sucs», les «queues à peine cuites en saveur iodées» (130 €). Cela peut se «déguster du bout des doigts» si l’on veut, mais ce n’est pas moins exquis avec une fourchette. La taille titanesque des langoustines va de pair avec une sapidité décuplée et une «mâche», comme disent les chefs, peu commune. La technique s’efface derrière le produit d’exception, vedette de l’assiette.

 

 

 

 

Vient ensuite un dos de saumon de l’Adour mi-cuit, «aux amandes et cédrat corse, mousseline d’amandes pralinées, marinière d’orgeat» (95 €). Le poisson, sous la forme d’un lingot orangé, d’une texture renversante, est porté par un efficace comité de soutien: une émulsion de coquillages parfumée à l’orgeat. Autour de lui, des touches de chou-fleur, de cédrat, d’amande interdisent la mièvrerie et font vagabonder l’esprit.

 

 

 

Mais le plus beau pavé, ce soir-là, c’est la mer qui l’aura jeté dans l’assiette, avec le filet de turbot grillé «chou de mer et fraises vertes, pommes nouvelles confites à la livèche, jus de condiments au beurre noisette» (115 €). On eût aimé voir le spécimen entier avant qu’il ne se fît accommoder, mais sans doute n’entrait-il pas dans la salle: l’épaisseur du tronçon, comparable à celle d’un chateaubriand de compétition, laisse imaginer un turbot d’un diamètre considérable.

 

 

 

 

Même réflexion que pour les langoustines de tout à l’heure: le gigantisme du poisson confère à son ambassadeur dodu, parfaitement cuit, une tenue et une saveur incomparables. Les fraises vertes, cachées dans le chou de mer, apportent l’acidité requise et un relief floral très rafraîchissant.

 

 

 

 

 

Au dessert, les fraises des bois sont mûres, en «méli-mélo dans un bouquet de jardin de fleurs sureau et rose argentée, millefeuille raté  (39 €). Vous vous dites que 39 €, ça fait cher le millefeuille raté, sauf qu’évidemment il n’est pas raté du tout: le feuilletage a été non pas superposé mais éparpillé pour en faciliter la dégustation. Frais, fruité, croquant, parfait pour reprendre l’ascenseur et, en douceur, redescendre sur terre, tandis que votre esprit et, si vous étiez bien accompagné, votre cœur restent dans les étoiles.

 Menus à 105 € (déj.), 360 € (6 services) et 380 €. À la carte, compter au moins 250 € hors boisson. Cave phénoménale.

 La Tour d’Argent

17 quai de la Tournelle

75005 Paris

Tél : 01 43 54 23 31

 

 

Le Train Bleu

 

 

 

 

 

Construit à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1900 et avec deux grandes salles classées monument historique, le Train Bleu est une adresse incontournable de Paris. Véritable institution nationale, il est autant une brasserie de luxe qu’un restaurant gastronomique. Grand monument d’architecture et d’arts décoratifs, il vous émerveille dès l’entrée avec ses fresques exceptionnelles du mur au plafond, ses dorures et moulures, ses immenses lustres en cristal et ses 8 mètres de hauteur sous plafond.

 

 

 

Situé au 1er étage de la gare de Lyon, il est le joyau de la Belle Epoque, celui qui attirait en son temps les grands noms du monde des arts comme Coco Chanel, Jean Cocteau ou encore Dali.

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui, le succès est toujours au rendez-vous avec 500 couverts servis chaque jour. Le Train Bleu, c’est un spectacle qui s’affiche aussi bien en salle qu’en cuisine ! Avec le chef étoilé Michel Rostang aux commandes, c’est l’excellence de la cuisine française qui est à la carte.

 

 

 

 

 

Le grand chef Michel Rostang a l’amour du bon produit et le respect de la cuisine de saison. Les produits régionaux du sud-est, région traversée par la ligne Paris-Lyon-Marseille, sont valorisés. En salle, tout est pensé pour sublimer cette cuisine avec découpes et flambages devant vos yeux pour un spectacle absolument unique.

 

 

 

 

Les recettes emblématiques sont revisitées mais les grands classiques sont toujours là, du tartare préparé à votre table, à la sole grillée et sauce vierge, en passant par le gigot d’agneau et son gratin dauphinois, les crêpes Suzette flambées au Grand Marnier et bien entendu l’incontournable Baba au rhum. Le célèbre chef doublement étoilé a également ramené des spécialités bien à lui comme la volaille de Bresse à la crème d’estragon frais accompagnée d’un riz basmati grillé.

Une belle sélection de vin vient compléter la carte pour accompagner parfaitement chaque plat.

En plus des deux grandes salles classées du restaurant, Le Train Bleu vous propose un espace bar, composé de plusieurs petits salons au décor luxueux.

 

 

 

 

Oui, le Train Bleu s’attelle à réinventer la cuisine de buffet de Gare avec excellence. À la carte de cette Brasserie de luxe historique, la part belle est faite aux spécialités françaises. Plats en sauce, plats mijotés… le choix est cornélien. L’expérience au Train Bleu se vit aussi comme un spectacle, où certains mets sont découpés avec soin et d’autres flambés, sous nos yeux ébahis.

 

 

 

 

Voyageurs ou parisiens, ne soyez pas pressés. Au sein du mythique Train Bleu, offrez-vous une escale, un voyage hors du temps au coeur du terroir français.

 

Fourchette de prix : 65€ – 90€

 Le Train Bleu

Gare de Lyon

Pl. Louis-Armand,

75012 Paris

Tél : 01 43 43 09 06

 

       

Laisser un commentaire