Il vous arrive de vous coucher moins bête le soir et de vous dire « Hum c’est agréable… » ?

Attablé à un dîner très chic, vous êtes le genre à étaler votre culture pour que les gens bien élevés se disent « Dis-donc il est cultivé celui-là… » ?

Pour vous, la culture c’est comme la confiture, ça se mange ? Ce top est fait pour vous :

Savez-vous vraiment tout de Paris ? On vous dévoile des anecdotes, lieux et histoires insolites qui vous emmènent à la découverte des secrets de la capitale !

Á découvrir :

Le saviez-vous ? 3 anecdotes sur le Musée du Louvre

Le plus grand musée parisien, le Musée du Louvre s’impose comme un passage obligatoire de la capitale. Mais connaissez-vous ces petites anecdotes ?

Avec plus de 10 millions de visiteurs chaque année, le Musée du Louvre est incontestablement le musée le plus visité au monde! Trônant au milieu du 1er arrondissement de Paris, le musée s’impose de par son architecture mais aussi par tous les arts qu’il y rassemble : des œuvres du Moyen Âge, des civilisations antiques orientales, égyptiennes, grecques, romaines, des arts graphiques et des arts de l’Islam. Tout ce qu’il faut pour attirer les touristes mais aussi les plus curieux en art ! Bref, le Musée du Louvre constitue un véritable lieu d’Histoire. Alors prêt à en apprendre plus sur ce lieu unique ?

Le musée des records

Comme vous le savez, le Musée du Louvre est le plus grand musée du monde. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est les chiffres records qui lui donnent cette position ! Le Louvre, c’est 35 000 œuvres exposées sur plus de 70 000m2 ! Certaines de ses œuvres remontent à 7000 ans et il contient également des œuvres essentielles comme la Joconde, La Vénus de Milo ou encore La Liberté guidant le peuple. Tout cela réparti dans environ 400 pièces et 14km de couloirs ! Selon des calculs, il faudrait 96 heures pour visiter le musée entièrement, soit 4 jours.

Controverse pyramidale

Aujourd’hui, on n’imagine pas le Louvre sans sa célèbre pyramide en verre et pourtant à l’époque certains voulaient s’en débarrasser à tout prix ! Construite à partir de 1985, la pyramide s’élève à 21 mètres de hauteur et pèse environ 200 tonnes. Mais le problème à l’époque se pose sur les plaques de verres qui la composent. Des adeptes de la théorie du complot comptent 666 plaques de verres. Ce chiffre étant associé au diable, la pyramide fait donc l’objet de controverse. Finalement, la direction du Musée assure avoir compté de son côté : la pyramide possède 673 plaques ! Rassuré ?

Tout sauf un musée !

Á l’origine, le Louvre n’était pas destiné à être un musée. Il s’agissait d’une forteresse construite pour protéger la ville de Paris au 12ème siècle. Ensuite, à partir du 16ème siècle, le Louvre a été converti en Palais Royal devenant la résidence principale des Rois de France qui se sont succédés. À commencer par François 1er qui, pour reprendre en main la capitale, décide par une déclaration officielle en 1528 d’y faire sa principale résidence. C’est à partir de 1793 que le Louvre se transforme enfin en musée.

Le saviez-vous ? 4 anecdotes sur le quartier de Montmartre

Ses cabarets, ses ruelles authentiques, la célèbre basilique du Sacré-Coeur… Le quartier de Montmartre à Paris foisonne de petits endroits sympas à visiter et déborde d’histoire. On vous en raconte quelques-unes, c’est parti !

Il offre une vue magnifique sur Paris ! Le quartier de Montmartre, situé à 130 mètres de haut, est le point culminant de la capitale attirant chaque année toujours plus de touristes. Et ce n’est pas pour rien ! La célèbre basilique du Sacré-Coeur qui trône en haut de la colline est le deuxième monument religieux le plus visité de Paris après Notre-Dame. Quartier au charme authentique, Montmartre n’a pas fini de vous surprendre par son unicité et son histoire. La preuve avec quatre anecdotes autour de ce quartier du 18ème arrondissement de Paris.

 Un ancien bidonville

Il était une fois le Maquis de Montmartre, ancien bidonville qui siégeait sur la colline. Et oui, Montmartre n’a pas toujours eu le charme qu’on lui connaît aujourd’hui. Dans les années 1860, les parisiens de la classe populaire sont chassés du centre de Paris, transformée en ville plutôt bourgeoise. Ils trouvent refuge dans ce vaste champ que représentait le quartier de Montmartre. Ces bidonvilles étaient alors peuplés de vignerons, de laboureurs ou de meuniers.

Haut-lieu d’inspiration

Après être passé par le statut de bidonville, le quartier de Montmartre se transforme. Si vous avez déjà eu l’occasion de vous y balader, vous avez certainement remarqué la patte artistique du quartier. En effet, à l’époque c’est l’art qui règne sur les buttes de Montmartre. Son caractère bohème attire. Plusieurs artistes viennent s’en inspirer et y vivre : Edith Piaf, Jean Cocteau, Van Gogh, Monet ou encore Zola qui était un habitué du café Guerbois. Aujourd’hui encore, des visites guidées du quartier de Montmartre proposent de vous faire découvrir ces anciens lieux de vie et ateliers d’artistes.

 La colline du vin

Les adeptes de vin peuvent se réjouir ! La colline de Montmartre possède sur sa butte une vigne plantée côté nord. Ses 2000 pieds de vignes environ ne permettent pas une grosse récolte mais suffisent pour fabriquer le crû nommé le Clos de Montmartre. D’ailleurs, tous les ans au mois d’octobre est organisée la fête des vendanges de Montmartre.

Une rue au penchant atypique

222 ! C’est le nombre de marches que contient la rue Foyatier, uniquement composée d’un escalier ! Longue sur 36 mètres, la rue-escalier donne directement accès à la basilique du Sacré-Coeur et offre une vue imprenable sur Paris. Et pour les moins sportifs, la rue est longée par un funiculaire inauguré en 1900 qui permet de faciliter la montée. Autre particularité de cette rue : il n’y a aucun immeuble donc aucun habitant.

Voilà, vous connaissez désormais quelques anecdotes sur le quartier de Montmartre. Mais si vous voulez en savoir plus sur des points particuliers, on vous laisse découvrir d’autres secrets sur le Sacré-Coeur ou encore le Moulin Rouge qui a fêté ses 130 ans l’année dernière !

Le saviez-vous ? 4 anecdotes sur Notre-Dame de Paris

C’est l’un des monuments les plus emblématiques de Paris ! La cathédrale Notre-Dame de Paris, situé sur l’île de la Cité, regorge d’histoire et de secrets ! Pour en découvrir quelques-uns, c’est par ici !

Deux tours, ses vitraux, ses rosaces, ses gargouilles… de près ou de loin vous reconnaitrez cette imposante cathédrale au style gothique trôner sur l’île de la Cité à Paris. Un monument qui a désormais plus de 850 ans à son actif ! Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’à travers toute ces années d’histoires, la cathédrale a accumulé un certain vécu. Voici quelques anecdotes !

Sauvée par un roman

Saviez-vous que c’est le roman Notre-Dame de Paris de Victor Hugo qui a relancé l’intérêt pour la cathédrale ? En effet, à l’époque de la Révolution, le monument était tout simplement mis de côté. Ses statues sont dégradées et la cathédrale fait guise d’entrepôt. On envisage même de la détruire et de vendre les pierres. Mais c’était sans compter sur la parution du roman de Victor Hugo, écrit en 1831, qui place la cathédrale au centre de l’histoire. Notre-Dame sera donc restaurée à partir de 1845 sous la direction d’Eugène Viollet-le-Duc.

Un véritable casse-tête

Toujours à l’époque de la Révolution, Notre-Dame disposait d’une longue galerie de 28 statues qui représentait les rois du Royaume de Juda. Cependant, en 1793, des révolutionnaires pensant qu’il s’agissait des statues des rois de France, sont montés sur la façade afin d’y décapiter toutes les statues ! Et il a fallu plus de deux siècles pour que la plupart des têtes, jusqu’alors disparues, soient retrouvées par hasard en 1977 dans la cour d’un hôtel à Paris. Désormais, ces têtes sont conservées au Musée national du Moyen Âge de Cluny.

Sauvée une deuxième fois

Jamais 1 sans 2 ! La cathédrale Notre-Dame a en partie été sauvée une deuxième fois, comme vous le savez sans doute, suite au grave incendie survenu le 15 avril 2019. Parmi ce qui a survécu aux flammes, alors qu’on le croyait fondu, le coq situé au sommet de la flèche de Notre Dame a été retrouvé presque intact ! Il contenait une des épines de la Couronne du Christ, une relique de Saint Denis, et une de Sainte Geneviève. On ne sait pas si elles s’y trouvent encore ni dans quel état.

Point de départ

Vous n’y avez peut-être jamais prêté attention mais sur le parvis de Notre-Dame se trouve le point zéro des routes de France. En fait, il s’agit du point de départ dont on se sert comme référence pour calculer les distances avec d’autres villes de France. Il est matérialisé par une rose des vents gravée dans une pièce de bronze entourée d’une dalle de pierre.

Connaissez-vous le Théâtre du Châtelet ? On vous dévoile 4 anecdotes sur ce théâtre emblématique à Paris !

Le Théâtre du Châtelet, c’est ce temple culturel emblématique qui trône en plein coeur de Paris depuis 1862. Mais que saviez-vous réellement à son sujet ? Olivier Lefebvre, le responsable du Patrimoine Historique et Culturel au Théâtre du Châtelet nous dévoile quelques anecdotes !

1862 : Les guichets du Théâtre

À l’origine deux « Bureaux des billets » sont prévus à l’inauguration du Théâtre du Châtelet. Le premier dans le « Grand Vestibule » pour les places principales et le second dans les « Couloirs des queues » pour les places secondaires !

1900 : Concerts de la Société Philharmonique de Vienne dirigés par Gustav Mahler

Pour le second concert du mardi 19 juin 1900 à 14h30, pris d’un malaise (la canicule est presque insupportable depuis quelques jours), Mahler s’évanouit en arrivant au Théâtre. On doit le porter dans la loge du concierge pour qu’il puisse s’étendre sur un lit. C’est en fin de programme seulement qu’il pourra monter au pupitre.

1950 : Annie du Far-West

Le soir de la première, Lily Fayol (rôle d’Annie) doit entrer à cheval au premier tableau. C’est un éclat de rire qui accueille l’apparition de la vedette : le cheval a, dans son ardeur, emporté une partie du décor…

1965 : Monsieur Carnaval

Georges Guétary et Jean Richard se battent pour obtenir qui sera en tête de l’affiche du spectacle pendant les semaines qui précèdent la création de ce nouveau spectacle écrit par Charles Aznavour !

C’est Maurice Lehmann, alors directeur du Châtelet, qui servira de médiateur et fera face aux menaces successives des deux stars françaises qui veulent quitter la production en cas de refus d’avoir son nom en premier…

6 anecdotes ésotériques et mystérieuses autour de monuments parisiens

Paris est une capitale bien mystérieuse… Entre alchimie, astrologie et sorcellerie, la ville et ses monuments cachent de nombreuses anecdotes ésotériques, pour une balade magique et historique à travers trois arrondissements parisiens !

Prêts à découvrir une partie de la face cachée de Paris ? De nombreuses légendes occultes ou magiques résident dans les monuments historiques de la capitale, entre les cimetières, les lieux de culte ou encore les châteaux. Cette fois, on part pour une petite balade entre le 1er, le 4e et le 6e arrondissement de Paris pour découvrir des anecdotes ésotériques et mystérieuses autour de lieux devant lesquels vous êtes sûrement déjà passés, sans vous douter des secrets qu’ils renfermaient !

Aujourd’hui, le Louvre est surtout connu pour son incroyable musée et ses collections hors du commun. Mais il fut un temps où les rois et reines y résidaient. Château médiéval puis demeure royale d’Henri II, Louis XIV ou Catherine de Médicis, le Louvre a connu de nombreux propriétaires, qui ont chacun ajouté des symboles au bâtiment, dont des éléments mythologiques ou ésotériques. La cour Carrée abrite de superbes sculptures alchimiques, notamment le coq et l’ouroboros, sur le fronton de l’entrée. Le coq est en effet un animal solaire, associé à Hermès et Apollon, qui représente les dieux des Portes et des Passages, expliquant son emplacement. L’ouroboros est quant à lui un symbole d’éternité et de savoirs secrets…

 En face, à droite du pavillon de l’Horloge, on découvre deux figures pas si étonnantes quand on sait que le musée possède un département des Antiquités égyptiennes, Isis et Osiris. D’autant que la déesse Isis serait liée aux origines de la ville de Paris, auparavant nommée Parisis. Ces représentations antiques se mêlent aux nombreuses sculptures de dieux et déesses grecs et romains, que l’on retrouve de nos jours dans les expositions du musée.

Colonne Médicis

Classée monument historique en 1862, la Colonne Médicis est un superbe vestige du règne de Catherine de Médicis en France. Epargnée par le baron Haussmann et ses travaux monumentaux à Paris, la colonne est rattachée à l’actuelle Bourse de Commerce, auparavant l’hôtel de Soissons. Ce pilier de 31m de haut fut érigé en 1574 pour que la reine puisse consulter les étoiles, elle qui était si proche des arts mystiques et notamment de l’astrologie.

Un petit pont permettait alors de relier la chambre de Catherine à la tour, où elle lisait son avenir et celui du royaume les soirs de ciel clair. En 1748, la tour a failli être détruite mais elle est finalement offerte à la ville de Paris, qui ne peut plus la faire disparaitre. La verrière au sommet a malheureusement disparu depuis, il n’en reste que la carcasse métallique.

Église Saint-Merri – 76 Rue de la Verrerie

 Cette église n’est pas très commune, à cause d’un simple élément, sa sculpture de Baphomet à l’entrée. Surnommée l’église du Diable, ce lieu saint est l’un des deux seuls en France à arborer une représentation d’un démon sur sa façade principale. Cette créature, habituellement formée d’une tête de bouc, d’un corps d’homme et d’ailes de chauve-souris prend ici la place du Christ ! La sculpture aurait été placée au XIXe siècle, en référence au passé alchimique et occulte du quartier. Mais selon certaines interprétations, Baphomet pourrait aussi signifier « baptême de sagesse » et ne serait donc pas lié au satanisme… En tout cas, sa présence reste un mystère !

Église Saint-Gervais-Saint-Protais – 13 rue des Barres

 L’élément qui nous intéresse ici se trouve devant l’église, l’orme de Saint-Gervais-Saint-Protais. Situé dans le 4e arrondissement de Paris, cet arbre légendaire a connu bien des légendes et demeure plus célèbre que l’église qu’il abrite. Au Moyen-Âge, des ormes étaient plantés devant les bâtiments religieux ainsi qu’aux entrées principales de la ville. Ils furent également le théâtre de jugements, de rassemblements et d’exécutions, à cause de leur symbolique chrétienne liée au sang des martyrs et à la Justice. Mais l’orme aurait aussi des pouvoirs magiques, il porterait chance et soignerait les maladies, par un simple toucher. Malheureusement, l’orme actuel est moins imposant que son prédécesseur, abattu en 1794 pour fabriquer des armes. Il sera remplacé en 1936.

L’Eglise Saint-Gervais-Saint-Protais est un exemple de mix réussi de différents styles architecturaux. Classique, gothique, Renaissance… l’édifice et son impressionnante façade sont un must du 4e arrondissement.

Tour St-Jacques

 Cette tour, autrefois rattachée à l’église Saint-Jacques-de-la-Boucherie, est directement liée à l’alchimie et au célèbre Nicolas Flamel. Située au commencement de la route des pèlerins en partance pour Saint-Jacques-de-Compostelle, la tour est le dernier vestige de l’église, car elle était exclue de la vente grâce à un hasard juridique, bien pratique, puisque l’on peut aujourd’hui profiter de sa beauté et de ses mystères. Sous la tour, des fouilles ont permis de retrouver une représentation gallo-romaine d’Hermès ainsi qu’un coq, associé à l’alchimie. Nicolas Flamel, qui habitait tout près avec sa femme et s’est fait enterrer dessous, a ordonné la construction du portail de la tour, orné de sculptures ésotériques.

La Tour Saint-Jacques, le Clocher à la vue sublime La Tour Saint-Jacques et sa vue sublime sur Paris ouvre cet été au public

La Tour Saint-Jacques et sa vue panoramique sur tout Paris s’ouvre à la visite durant l’été, du 18 mai au 12 novembre 2023. Situé à deux pas de l’Hôtel de Ville, le monument historique est une curiosité à découvrir, avec ses 62 mètres et ses 300 marches. La visite se fait en petits groupes. [Lire la suite]

Fontaine Saint-Michel – Place Saint-Michel

À l’origine, une chapelle dédiée à Saint-Michel se tenait à la place de la fontaine. Ornée de nombreux symboles, la fontaine est l’allégorie du combat face à l’ombre en chacun de nous. Achevée en 1860, elle fait l’objet de nombreuses critiques et est considérée alors comme démodée. Mais c’est pourtant une véritable prouesse, réalisée par des artistes différents ! Elle représente l’archange Saint-Michel terrassant le démon, à l’image du passage de la Bible. On y remarque également la pierre philosophale, sous les pieds de Saint-Michel, de laquelle jaillit de l’eau. Deux dragons viennent s’ajouter à la scène et recrachent l’eau de la pierre, qui symbolise l’énergie de la matière.