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Les restaurants incontournables pour les viandards à Paris

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Amis veggie-vegans, pour éviter l’apoplexie, passez votre chemin. Les autres, carnivores invétérés, amoureux de ribs moelleux, canards laqués d’anthologie et autres entrecôtes-frites, vous devriez trouver votre bonheur dans ce grand dossier parisien 100% viandard.

 

 

 

 

 

 

Mais attention, ici nous n’avons sourcé que le very best-of de la barbaque : poulets fermiers élevés au grand air et dorés à souhait, viande argentine si tendre qu’elle se découpe à la fourchette, onglet de limousine pur cru et carpaccio de veau de lait de Corrèze…

 

 

 

 

 

 

Bref, peu importe comment vous l’aimez, voici nos meilleurs spots pour s’enfiler de la bidoche d’exception. A vos couteaux !

 

 

 

 

Voici les restaurants incontournables pour les viandards à Paris, à découvrir : 

 

 

 

 

L’ABUS D’ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ, À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.

 

 

Le 116 Pages

 

 

 

 

Ouvert en juillet 2015, ce spot fut sans doute le premier à mettre un gros coup de tatane au 16e arrondissement, quartier jusqu’ici pas très funky. Petit frère du restaurant gastronomique Pages du toqué Ryuji Teshima, ce resto/ cave à vins détonne à plus d’un titre.

 

 

 

 

 

 

L’ambiance, ni guindée, ni tape-à-l’œil, plutôt du genre chaleureuse : ici, on parle haut et fort, on rit de bon cœur et on boit sans soif, dans un vrai décor de bar coolos avec armoire en bois, murs défraîchis et poutres apparentes rouillées. Un véritable lieu de vie, en somme, où la bonne chère rime avec pas cher (pour le 16e, en tout cas).

 

 

 

 

 

À midi, les chefs Teshi et Naoko proposent une cuisine adaptée aux travailleurs du coin, avec une carte simplifiée, dont la star s’appelle le Wagyu Burger (15 €). La petite touche en plus ? Il est préparé à partir de bœuf ozaki, une version moins grasse du très réputé Wagyu. Le reste de la carte fait la part belle aux donburi, des bols de riz sur lesquels sont disposés les viandes et les légumes : poulet teriyaki, bonite (une variété de thon supérieur), porc pané, salades…

 

 

 

 

 

Et pour la soif ? Un splendide Saumur Champigny Ruben du domaine Bobinet (6,90 € le ballon), recommandé par le sommelier Shunsuké, ancien juriste reconverti dans l’œnologie ; nippon lui aussi Tapissé par les tanins délicats et fruités du vin, notre estomac réclame un dessert sucré. Ce sera un fromage blanc à la compote de pêches plates (5 €), d’une légèreté fondante. Le soir, le chef enrichit sa carte de planches, de salades (avocats, champignons, edamame) et de barbecues japonais dits « sumibiyaki », à des prix imbattables dans le voisinage. Bravo !

 

 

 

 

 

 

Tarifs : carte : 30-40 €

Le 116 Pages

2 rue Auguste Vacquerie

75016 Paris

Tél : 01.47.20.10.45

 

Au Boeuf Couronné

 

 

 

 

Disparus les abattoirs, mais Au Boeuf Couronné, cette maison ancienne et confortable en garde le témoignage et propose aux amateurs les meilleurs plats à base de viandes sélectionnées avec attention comme le veut la tradition.

 

 

 

 

Venez-vous régaler Au Boeuf Couronné avec les plats du chef Antonio Goncalves, la terrine de campagne aux foies de volaille, le foie gras de canard et confit d’oignons rouges, les gros escargots de Bourgogne, l’os à moelle au sel de Guérande, le thon mi- cuit à la plancha et beurre blanc à l’oseille, le tartare de boeuf, le rognon de veau entier grillé sauce moutarde, la tête de veau sauce ravigote, le châteaubriand des bidochards, le pavé des mandataires dans le filet de boeuf, la côte de boeuf grillée, le T-Bone Angus, le Burger tradition gourmande, ou l’onglet de boeuf aux échalotes confites.

 

 

 

 

 

 

Mais aussi les noix de Saint-Jacques rôties et risotto d’épeautre et champignons, ou le thon mi- cuit à la plancha.

 

 

 

 

Pour le dessert, le baba au rhum ambré, les crêpes Suzette au Grand-Marnier, la brioche façon pain perdu et glace caramel au beurre salé, le gratin de poires aux épices, l’omelette norvégienne au Grand-Marnier, ou la mousse au chocolat.

 

 

 

 

 

Tarifs : menu à 34Euro, vin compris, à la carte comptez environ de 30€ à 75€.

Au Boeuf Couronné188, avenue Jean Jaurès75019 Paris Tél : 01 42 39 44 44

Bidoche

 

 

 

 

 

 

 

 

Agneau de prés-salés, bœuf bazardais (rare à Paris), poulet des Landes… Bienvenue dans la boucherie-restaurant qui donne envie d’aller dans l’arrière-boutique.

 

 

 

 

Bidoche, c’est d’abord une boucherie qui ne badine pas avec le terroir. Le taulier Alexandre de Toulmon, banquier devenu louchébem après plusieurs années d’apprentissage à la boucherie Roger et chez Hugo Desnoyer, ne travaille qu’avec des producteurs sélectionnés respectueux de valeurs écologiques et humaines, le fameux « bon sens paysan » !

 

 

 

 

 Dans ses vitrines, c’est Noël toute l’année pour les carnassiers : succulente côte de bazadaise, une race qui a failli disparaître (59 €/kg), rutilante bavette de limousine (37 €/kg), souris d’agneau baronet du Limousin (29 €/kg)… Bidoche, c’est aussi un restaurant, caché derrière un rideau. On y mange dans une petite salle claire, surveillée par des morceaux qui maturent.

 

 

 

Ouverture avec une assiette de charcuterie pour deux personnes (9 €), avec chiffonnade de jambon blanc, saucisson à l’ail, andouille de Guéméné et rillettes d’oie – trop bon !

Votre morceau de viande grillée (prix de la boucherie + 12 € de droit de cuisson) débarque avec des frites maison à la graisse de bœuf, une purée ou des légumes glacés et des sauces à volonté : bleu, béarnaise ou chimichurri.

 

 

 

 

 

 Avant de tortorer le chef-d’œuvre de la soirée : le steak maturé de 300 grammes du patron (35 €) qui ravira les bidochards. Le CV du morcif : filet de vache limousine d’une dizaine d’années, reposé pendant 45 jours avant d’être trempé 48 heures dans une marinade d’huile vierge pour dévoiler au maximum son caractère.

 

 

 

 

 

On accompagne le tout de frites à la graisse de bœuf et d’un bon verre de brouilly vieilles vignes 2016 (8 €). En finish coquin, un cheesecake au coulis de fruits rouges (9 €) venu de la pâtisserie Utopie, jolie touche sucrée dans un repas copieux et réussi.

Bidoche 7 rue Jean-Pierre-Timbaud75011 ParisTél : 09.81.12.59.81 

 

Bien Elevé

 

 

 

 

 

Le mouvement vegan a beau prendre de l’ampleur, les amoureux de la viande n’ont pas dit leur dernier mot. Pour autant, ils n’aiment pas tous qu’on leur prête une réputation de carnassiers, et c’est le cas de Dimitri et Arthur, les fondateurs de Bien Elevé. Avec cette adresse planquée entre les Grands Boulevards et le métro Cadet, ils définissent leur idée de la politesse : de la viande maturée et des produits d’origine française, dont black Angus de chez Châteauneuf dans le Nord-Pas-de-Calais, une ferme où le respect total du bien-être animal n’est pas un vain mot. 

 

 

 

 

Vous l’avez compris, on vient ici pour la viande, notamment le bœuf, mais aussi pour le poisson. En ceviche, en pêche du jour de chez Tom Saveurs ou bien encore assaisonné dans une magnifique soupe de laitue, céleri et oseille.

 

 

 

 

 

Mais le morceau de roi, c’est la bidoche rouge, rumsteck pour la tendreté, faux-filet pour le côté animal et persillé ou entrecôte pour les fringales, maturée trente-cinq jours et découpée par un boucher professionnel qui vient dans la chambre froide de l’établissement.

 

 

 

 

 

 

Un mélange de raffinement et de bonne franquette bistrotière (coucou les frites), bien pensé par le chef Thibault Eurin, qui officiait auparavant chez Caillebotte.

 

 

 

 

 

Les desserts sont gourmands et équilibrés, ajoutez une carte des vins bien achalandée et un service aux petits oignons (il n’y a pas que la viande qui est bien élevée), vous obtenez les ingrédients d’un repas réussi.

Tarifs : menu entrée, plat et dessert à 39 €, entrée + pdj / pdj + dessert 19 €plat à la carte autour de 21 €.
Bien Elevé

47 rue Richer

75009 Paris

Tél : 01.45.81.44.35

 

 

 

Biondi

 

 

 

 

 


 

 

Niché à côté du Cirque d’hiver, le repaire de Fernando de Tomaso (ex-Pulpéria) est bien connu des amateurs de bonne bidoche. Déco épurée (pierre brute, cuisine ouverte et tables en bois), serveuse ultra sympathique à l’accent chantant…

 

 

 

 

Le spot reprend le nom d’un célèbre clown argentin.

 

 

 

 

Bon point pour le menu déj’ à 18 €, une aubaine au vu de la qualité des plats proposés. A commencer par ce dodu et fondant boudin noir à la plancha, serti de panais (cuits) et pomme verte crue. La suite ? Toujours haut en couleur, avec un veau rôti cuit à la perfection, flanqué d’une crème de carottes jaunes et de pleurotes.

 

 


 

 

Clou du spectacle, un moelleux au chocolat et sa confiote d’orange. Le tout à arroser de jajargentine, par exemple ce blanc ballon de Bodegas Colome Torrontes (7 €), sec et très fleuri.

 

 

 

Tarifs : formule  déjeuner : 18€ € (midi en semaine), carte 40-65 €, de 16 à 20 € les entrées, de 28 à 36 € les plats…  

Biondi

118 rue Amelot

75011 Paris

Tél : 01.47.00.90.18

 

Le Boeuf Volant

 

 

Nous on dit « quand les poules auront des dents », les Ricains « quand les cochons voleront » (when pigs fly). Dans cette jolie steakhouse moderne à la new-yorkaise (vaisselle vintage, chaises Eames), ce n’est pas le porc, mais le bœuf qui vole. Il vole depuis les Etats-Unis, depuis la Bavière, l’Australie ou l’Espagne. Sur son passeport, on lit « Black Angus » ou « Simmental ».

 

 

 

 

 

 

Passée la porte surmontée de belles cornes, on découvre un bel espace intimiste. Quelques couverts, une cuisine ouverte (dont l’extraction bien conçue vous épargnera les odeurs de graillon), voilà pour l’ambiance, tamisée, forcément, puisque cette pépite ne s’anime que le soir. Même pour une date en amoureux, ça le fait !

 

 

 

 

La bonne aubaine ? Un menu unique à 35 € (combinant entrée, plat, side ET dessert), où les découpes sont en V.O : le tomahawk remplace la côte de bœuf de nos contrées, et on débite la bête en chuck flap ou en burger dry aged.

 

 

 

 

Cuissons au cordeau et tendreté maximale ! Les entrées comme desserts changent toutes les semaines, et niveau sides, c’est du lourd : frites au couteau maison, macaroni & cheese ou purée diablement crémeuse. Une figue rôtie, fruits rouges et glace pistache clôt le bal d’une petite danse sucrée mais pas trop.

 

 

 

 

 

 

Côté liquides, une carte cosmopolite inspirée par l’Italie, l’Argentine et l’Espagne vous donnera à boire de nouveaux paysages. Ajoutez à tout ça un service aux petits oignons… Vous pouvez déjà affûter vos crocs !

 Tarifs : menu entrée + plat + side + dessert 35€

Le Boeuf Volant

4 rue Mariotte

75017 Paris

Tél : 09.50.78.61.39

 

 Bong République

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelle vibe ? A une poignée de mètres de la place de la République, LE barbecue coréen (parmi les deux meilleurs de la capitale avec Soon Grill). Prix tenus en laisse… Bong fait bing. Ils ont aussi une autre adresse 42 rue Blomet dans le 15e.

 

 

 

 

Plat culte ? Le BBQ de bœuf, mariné, puis grillé, servi avec soupe et riz, et flanqué de six accompagnements traditionnels (mention spéciale pour le kimchi et les algues nori grillées !)

 

 

 

 

 

VALEUR SÛRE – La spécialité de la maison ? Le barbecue coréen !

 

 

 

 

 

 

Un assortiment d’accompagnements traditionnels et de grillades savoureuses que vous concoctez directement à table. On se régale aussi de petits plats typiques comme les raviolis grillés, le bibimpap ou la côte de bœuf marinée…

 

 

 

 

 

 

Tarifs : 28 €

 Bong République

6 Avenue de la République

75011 Paris

Tél : 01 48 07 86 54

 

 

 

 

 Brutos

 

 

 

 

 

 

 

Comme avec un champion de MMA qui s’appellerait Camille Bisou, un patronyme peut être trompeur. Prenez Brutos. Derrière ce nom bourru impliquant grandes tapes dans le dos et taulier à 80 dB se cache en réalité une adresse d’une grande délicatesse.

 

 

 

 

Dans sa déco déjà. Une salle proprette en bois, pierre à l’os et carrelage blanc, baignée dans une lumière mordorée et doublée d’une terrasse pour profiter de la verdure du square Gardette dès que la météo le permet. En poste devant son asador dans sa cuisine ouverte, le Brésilien Lucas Baur de Campos fait bien plus que jeter de la bidoche sur des braises.

 

 

 

 

 

Ce soir-là, cornaqué par un service tout en souplesse, on entame sur une fondante tranche de boudin noir aux arêtes impeccablement craquantes, mariée à une suave confiture de betterave (13 €).

 

 

 

 

 

Le tartare de veau avec un aïoli et des œufs de poisson à la façon d’un twist de vitello tonnato vaut lui aussi le coup de fourchette. En pièce maîtresse à se partager à la table, une redoutable côte de bœuf maturée 35 jours (120 €) plus tendre que le regard d’un bébé teckel, relevée de chimichurri et accompagnée d’une purée d’anthologie sertissant un os à moelle.

 

 

 

 

 

Pour accompagner toutes ces beautés, des sulfites ajoutés seraient une faute de goût. Faites donc confiance à la pétillante Ninon Lecomte pour vous déboucher la bonne quille : beaujolais Lantignié de Fabien Forest (44 €), Roussillon du domaine du Bout du Monde (46 €), bourgognes de Frédéric Cossard… A noter que le dimanche, on sert ici un mythique poulet rôti à faire lever tous les pros de la grasse matinée. Et que le couple a ouvert un bar voisin, tout aussi recommandable.

 Tarifs : 6-32 €

Brutos

5 rue du Général Renault

75011 Paris

Tél : 01.48.06.98.97.

 

Candide

 

 

 

 

 

Á une jetée de mètres de l’une de nos adresses préférées (la Cave à Michel), Alessandro Candido (ex-Cave de l’Insolite) et Camille Guillaud (ex-cheffe de marque chez Deliveroo) ont casé leur trattorôtisserie.

 

 

 

 

 

 

La particularité du spot ? Proposer deux espaces distincts mais reliés. Côté pile, au 37 boulevard de la Villette, un comptoir et des mange debout, en mode sandwicherie le midi (sur place ou à emporter) et cave à manger le soir. Côté face (35 rue de Sambre-et-Meuse), un vrai resto avec service à table, bois brut, délicates opalines ivoire au plafond… Mais aussi et surtout cette imposante rôtissoire à l’entrée.

 

 

 

 

 

 Ce soir-là, notre trio partageur s’en colle plein les doigts et kiffe ça ! D’abord avec de replets wontons italo-chinois – raviolis garnis de ricotta puis frits, qu’on trempote goulûment dans une sauce aigre-douce (9 €).

 

 

 

 

Puis cet œuf cocotte si coquin, toppé de truffe noire du Luberon finement tranchée, qu’on éclate dans sa soubise (béchamel pimpée aux oignons)… Le tout saucé jusqu’à la dernière goutte avec le bon pain de maïs de Thierry Breton (15 €). Et pour la soif, ça débouche quoi ? Une quille des Pouilles : un Bizona 2018 de la Tenuta Macchiarola, vin rouge naturel ligérien, astringent comme un jus de cranberries (récolté en sous-maturité), aux notes poivrées façon pineau d’Aunis de Loire. Déroutant !

 

 

 

 

 Et les plats ? Bons, quoique un peu inégaux : lieu jaune beurre noisette aux lentilles du Brie (21 €) – sous-cuit – ; fondant cochon noir de l’Yonne flanqué d’une purée de topinambours, de pleurotes et puntarelle (20 €)… Big up pour le poulet fermier du Gatinais, serti de calçots (oignons catalans), broccolo fiolaro (brocoli originaire de Vénétie) et carottes du Cotentin (19 €). Vous l’aurez compris, ce qu’il faut commander ici, ce sont les viandes rôties. Ça et le tiramisu revisité, toppé de streusel, totalement décadent (8 €).

Tarifs : formules et menu 17-20 € (midi en semaine), carte 30-45 € (soir).

Candide

35 rue de Sambre-et-Meuse

75010 Paris

Tél : 01 83 87 99 93

 

 

Clover Grill

 

 

 


 

 

 

Dans ce repaire pour carnivores signé du très cathodique Jean-François Piège, un bar en marbre et surtout cette immense cuisine ouverte dans le fond, qui laisse échapper d’odorants fumets…

 

 

 

 

Si la barbaque est ici reine, cuite à la braise ou rôtie à la broche, que les amateurs de fruits de mer se réjouissent : on y dévore aussi des poissons, du homard et des crevettes. On commence léger en partageant une terrine de foie gras de canard grillé accompagnée d’une gelée de clémentine.

 

 

 

 

 

C’est après cette délicieuse mise en bouche qu’arrive la pièce phare : ZE côte de bœuf, vache noire de la Baltique, viande affinée au bois de hêtre (58 €).

 

 

 

 

 

Laquelle déboule bien saignante et fondante (gras sublime), sertie de pommes grenaille confites à la graisse d’oie, avec sauce béarnaise maison  mais la chair est si bonne qu’on peut franchement la déguster sans rien, nue, à poil la côte !

 

 

 

 

 

Après tout, comme le disait Claude Lévi-Strauss : « Il faudrait manger de la viande comme le faisaient les cannibales avec la chair humaine, c’est-à-dire rarement, mais avec délectation, frayeur et anxiété. »

Tarifs : menu 69 €, carte 50-110 €.

Clover Grill

6 rue Bailleul

75001 Paris

Tél : 01.40.41.59.59

 Loca

 

 


 

 

 

Le bœuf de la pampa avait déjà son QG rue du Faubourg Montmartre avec Loco, mais l’équipe franco-argentine a décidé de remettre de l’huile sur le feu. Voici donc Loca, petite sœur sise à deux pas du Sacré-Cœur.

 

 

 

 

 

Briques aux murs, tommettes au sol, plantes grimpantes et saucissons qui pendouillent, voici pour le décor façon hacienda argentine. La délicieuse odeur fumée ne trompe pas : bienvenue dans le temple de l’asado, le traditionnel barbeuc’ argentin ! Tout ici passe sur le grill, véritable fil rouge, de l’entrée au dessert.

 

 

 

 

 

L’assiette tient ses promesses avec une carte gourmande et audacieuse mitonnée par le chef argentin Federico Suarez dans la plus pure tradition avec des produits braisés, fumés, rôtis, frits ou mijotés. Les starlettes : le boudin noir croustillant, haricots, menthe, œuf parfait (11 €), la seiche, chou-fleur et abricots (12 €), et le poulpe grillé à la plancha, poireaux et tomates (28 €). En dessert, la poire au feu escortée de sa ganache est une embellie (9 €).

 

 

 

 

Grillé, le boudin noir et ses pommes rôties (11 €), puis embrasé au piment d’Espelette… Une tuerie. Snacké, le tendre poulpe et son chutney tomate/piment/coriandre (13 €). Les viandes aussi bien sûr : hampe argentine au caractère bien trempé (30 €) ou tendre noix de basse côte wagyu (35 €), persillée à souhait. Le tout flanqué d’une purée de pommes de terre fumée, de légumes rôtis et de l’incontournable sauce chimichurri. En dessert : incroyable poire braisée, ganache chocolat et amandes (10 €) ou déroutante clémentine brûlée, crème fraîche et praliné de graines de courges (11 €).

 

 

 

Pour se rincer le gosier : le puissant malbec Trapiche de la région de Mendoza ou le plus tendre Pinot noir Aniello de Patagonie.

On aime : la carte des vins digne des meilleures bodegas avec des jus argentins, français, chiliens et même autrichiens.

Un repas sublime de bout en bout…  

 Tarifs : entrées : 9-16 €, plats : 25-37 €, desserts : 9-11 €, vins : 7 € le verre, 32-85 € la bouteille.

 Loca

29 Rue Lambert

75018 Paris

Tél : 01 73 71 07 03

  

 

 

MELT Batignolles

 

 

 

 

Remballez vos santiags éculées cow-boys ! Ici c’est la classe à Dallas : panneaux lumineux Mondrian-style et design épuré dans la veine Art déco servent de décorum aux quatre-vingts couverts (une quinzaine en rab aux beaux jours en terrasse) ce soir-là.

 

 

 

 

 

Outre le service impeccable, souriant et alerte, la star de la soirée est la carte, élaborée par une pointure du barbecue à NYC (Alexander Smith), en coproduit avec Douglas Herrera, pitmaster de 24 ans repéré chez Rachel et Melt Oberkampf. Fumée au chêne, la viande envoie du bois !

 

 

 

 

 

On pense aux classiques (poitrine de bœuf black Angus et autres ribs de porc Duroc) et aux trois nouveautés aux saveurs voyageuses. Les Thaï hot wings : quatre ailes de poulet jaune, fumées puis frites minutes, dopées à la sauce pimentée (11 €).

 

 

 

 

Un Maple Bacon : épaisse tranche de bacon fumé qui fait trempette une semaine dans la saumure, terminée à la braise, avec caviar de moutarde (10 €). Et puis notre maousse Wood Fired Chicken à la mexicaine : un demi-poulet fermier, saumuré puis mariné 72 heures, fumé, grillé au charbon de bois… relevé par des cubes d’ananas grillé, une crème de jalapeño, et de la coriandre (16 €). Une Vedett IPA (6 €) pour faire glisser, et c’est le pied. En dessert, on snobe les beignets frits au caramel beurre salé ou le cookie choco pour un pain de maïs, cauchemar pour nutritionniste.

Tarifs : viandes 10-35 € ; sides  4-6 € (spécial sides 8-14 €) ; burgers 12 € ; desserts 3-6 €, formules : Lunch spécial 16 € (lundi au vendredi, 12h-15h). Kids spécial 13,50€ (samedi et dimanche). Bières 5-6 € ; verres de vin 4,50-5 € ; bouteilles 16-18 €

MELT Batignolles

83 Rue Legendre

75017 Paris

Tél : 09 87 09 99 25

   

 

 

Restaurant-boucherie Les Provinces

 

 

 

 

À l’intérieur du marché d’Aligre, un lieu hybride, mi- boucherie de quartier, mi- resto, qu’on doit au génial artisan boucher Christophe Dru.

 

 

 

 

Au programme ? Des tables et mange-debout peuplés de carnivores bien avisés, qui savourent steak tartare, entrecôte saignante ou juteuse côtes de porc. Le credo du taulier ? Que son établissement ressemble à un barbecue organisé entre amis, un endroit chaleureux où tout serait cuit rapidement et à la plancha (comptez 9 balles en plus pour la cuisine).

 

 

 

 

 

En entrée, laissez-vous tenter par les délicieuses assiettes de saucisson, de pâté ou de fromages, à partager (ou pas). N’oubliez pas de jeter un œil à la courte mais maline carte des flacons, qui devrait ravir les amateurs de vins naturels (notamment grâce à ce lotois rouge Clos Siguier à 4,80 € le verre).

 

 

 

 

Et dernier conseil : « La bonne bidoche appartient aux prédateurs qui se lèvent tôt. » Sans vous lever à l’aurore pour aller dévorer des côtelettes d’agneaux, essayez tout de même de ne pas arriver trop tard (surtout le week-end), car le resto ne prend pas de réservations.

 

 

 

 

 Tarifs :  de 36 à 50 €

 Restaurant-boucherie Les Provinces

20 rue d’Aligre

75012 Paris

Tél : 01.43.43.91.64

 

 

 

 

Le Severo

 

 

 

 

 

 

 

 

Les régimes à base de plantes, dans ce coin du 14e ? Non merci ! Au Severo, ni smoothies au lait de soja, ni salades de jeunes pousses. Ici, on aime la viande, de belle race, et sélectionnée par le patron William Bernet (un ancien boucher) et Hugo Desnoyer.

 

 

 

 

 

 

Ce dernier, boucher star et boucher des stars, fournit les plus grandes tables mais aussi les bistrots de quartier, comme celui-ci, où le temps semble arrêté au milieu du XXe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Côté mood ? Quelques tables en bois, une cuisine ouverte derrière un comptoir en zinc, des clients qui rigolent et un patron qui fait le tour de la salle avec un baiser de rouge à lèvres sur la joue. On dirait que la bonne viande rend heureux.

 

 

 

 

 

 

 

 

À l’ardoise, des cochonnailles de toutes sortes pour commencer puis du bœuf, sous toutes ses coutures, du modeste steak haché accompagné de frites ou d’haricots verts (15 euros) jusqu’à l’entrecôte servie saignante (38 euros).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Á noter : la présence d’une belle andouillette, à l’odeur alléchante. Mais puisque la bonne bidoche mérite aussi d’être mangée crue, ce jour-là, ce fut steak tartare haché de façon volontairement grossière, et assaisonné de manière minimaliste : ni œuf, ni piment, mais des échalotes et des câpres bien présents. La qualité du bœuf, fondant et goûteux, en première ligne, et les frites souvent négligées ailleurs  sont servies encore fumantes, dans un bol à part. Impeccable !

 

 

 

 

 

 

 

 

Parmi les desserts de mère-grand proposés, halte à la mousse au chocolat, ratée et grumeleuse. Rabattez-vous plutôt sur une crème caramel ou une jolie tarte à la mirabelle.

Tarifs : fromage & desserts : 8€, entrées : 12€ – 22€, plats : 13€ – 150€

Le Severo

8 rue des Plantes

75014 Paris

Tél : 01.45.40.40.91

 

 

Soon Grill

 

 

 

A deux coups de pédale du bouillonnant boulevard Beaumarchais (Merci, Grazie, Maison Plisson), le chef Sung-Hak Han rend un bel hommage à sa maman, dont le petit nom (Soon) désigne la « pureté » en coréen. Et de la pureté, il n’y a que ça dans la déco du lieu, épuré et sobre, sapé comme un gastronomique par l’architecte Woojin Lim ! Où, à la place d’assiettes dressées sur leur trente et un, le chef balance midi et soir le meilleur BBQ coréen de Paris !

 

 

 

 

Trois menus dégustation  pas franchement donnés  sont proposés : « La Terre » (49 €), « La Montagne » (59 €) et « La Mer » (69 €). A la carte, longuette ? De succulents mandoo, raviolis grillés, sortes de gyozas coréens (11 € les dix), des plats typiques et peu vus à Paris comme le kimchi tsigué, pot-au-feu pimenté de porc et kimchi (17 €) ou ces trop bonnes nouilles de sarrasin froides et piquantes (bibimnaengmion, 17 €)…

 

 

 

 

 

Mais la réussite, ici, c’est la bonne barbaque à savourer ! Bœuf, canard, poulet, porc, agneau… Comme cette entrecôte d’Aubrac (25 €), ce divin faux-filet de Simmental maturé 40 jours (37 €) ou cette bavette d’aloyau Wagyu chilienne (47 €)… Le Graal ?

 

 

 

 

 

Cette céleste entrecôte de bœuf nippon de Kobé à faire surchauffer la CB (180 € les 170 grammes) En bonus, un petit manuel à l’intérieur du menu vous explique comment bidouiller le grill encastré dans la table devant vous, et vous démythifie en deux  l’art du saam (« emballage ») ou comment bâfrer sa viande grillée, wrapée dans une feuille de salade.

 

 

 

 

 

 

Sans faute jusqu’aux desserts, très franco fusion : soufflé glacé au yuzu (8 €), tiramisu coréen et boisson à la cannelle (9 €). Pour la soif ? Plus que les bières coréennes Hite ou Kloud (5,50 €), le bekseju ou le soju (alcools de riz fermentés), l’intérêt ici, ce sont les vins. Au verre (8-10 €) ou en bouteille (comptez une trentaine d’euros), de belles pépites, à l’instar de ce chinon Les Galuches 2018 de Jean-Maurice Raffault (23 € la quille). On repart contents et repus, sans (trop) sentir le graillon.

Tarifs : carte : 30-40 €, menus : « la terre » (49 €), « la montagne » (59 €), « la mer » (69 €).

 Soon Grill

78 rue des Tournelles

75003 Paris

Tél :01 42 77 13 56

La Table d’Hugo Desnoyer – Boucherie

 

 

 

 

 

 

 

Hugo Desnoyer est depuis des années le boucher star et le boucher des stars. Mais la vraie vedette, c’est sa viande. Le bonhomme connaît intimement ses éleveurs (et même le nom des bêtes). Après l’ouverture en 2009 de la célèbre boucherie rue Boulard (14e) qui fit son succès, de kebabs gourmets (Grillé à Paris et la Défense), il lance en 2014 une boucherie/restaurant dans le 16e avec une idée novatrice : une grande table d’hôtes en forme de billot placée au cœur de la boucherie face aux plans de travail, à réserver ou privatiser.

 

 

 

 

Et l’été, la terrasse devient le lieu animé du quartier où se croisent voisins et têtes connues. C’est surtout le rendez-vous des viandards amoureux de la qualité et du respect des bêtes !

 

 

 

Avant de déguster, on choisit d’abord son morceau sur l’étal : parmi les incontournables, la bavette, l’onglet de limousine pur cru et le carpaccio de veau de lait de Corrèze.

 

 

 

 

 

Vous trouvez également du filet de bœuf (64,90 €/kg), de l’entrecôte (63,85 €/kg), de la côte de bœuf (58,85 €/kg)…

 

 

 

 

 

Á glisser également dans le cabas ? D’excellents ris (69,80 €/kg) et foie de veau (49,50 €/kg), ou une belle tranche de gigot d’agneau de Lozère (42,60 €/kg). Les viandes sont rassises pendant deux à trois semaines (on dit maturées pour plus de quinze jours). Et pour accompagner cette barbaque d’exception ? Des quilles bien castées, comme ce Saint-Amour de Frédéric Cossard !

 Tarifs :  65-105 €

 La Table d’Hugo Desnoyer – Boucherie

28 rue du Docteur-Blanche

75016 Paris

Tél : 01 46 47 83 00

 

 

Unico 

 

 

 

 

 

Lorsqu’ils ont ouvert leur temple dédié au bœuf argentin, l’architecte Marcelo Joulia (l’orfèvre déco de Virtus) et le photographe Enrique Zanoni ont eu la sagesse de conserver la touche seventies de l’ancienne boucherie qui occupait les lieux.

 

 

 

 

 

Carreaux orange et luminaires suspendus rhabillent donc ce drôle de resto péchu où l’on vient se rassasier à coup d’épais morceaux de viande grillée. Tous importés de la Pampa, et cuits sur charbon (et grill) argentin !

 

 

 

 

 

Chaque barbaque s’accompagne de sa sacro-sainte trinité : sauce chimichurri (exemplaire !), aïoli blanc et salsa criolla… Et d’un side au choix : pomme de terre dorées avec leur peau, légumes de saison en direct du marché d’Aligre, grillés à la plancha, mesclun… En cas d’hésitation, optez pour le lomo, le faux-filet de bœuf fondant, tendre et persillé (42 € les 250 g tout de même)… à commander non pas « saignant » (malheureux !) mais « à point », comme là-bas.

 

 

 

 

 

N’oubliez pas de goûter l’autre grande spécialité argentine : les empanadas, sorte de mini-chaussons frits, fourrés d’un tas de bonnes choses. L’assiette dégustation (10 €) réunit le trio gagnant : viande de bœuf coupée au couteau, poulet et mix fromage/oignons. A glouglouter ? Du vin argentin, pardi !

 

 

 

 

La sélection est belle et trop rare à Paris, à l’instar de ce Vida Organica 2017, rouge léger et croquant (et bio), 100% cépage bonarda (28 € la quille). Conseil : gardez de la place pour le dessert. Paraît que le Volcán de dulce de leche (11 €) est à pleurer : un fondant à la confiture de lait, flanqué d’un sorbet banane. Histoire de finir en beauté.

Tarifs : formule midi un verre de vin compris au déjeuner.17 €, entrées 8-16 €; viandes 26-42 €; salades 7-15 €; desserts 5-12 €, carte environ 55 €.  

Unico 

15 rue Paul-Bert

75011 Paris

Tél : 01 43 67 68 08

 

Volver

 

 

 

 

Un petit coin d’Argentine à deux pas du Pont-Neuf, pour échapper à la grisaille le temps d’un dîner à la sud-américaine.

 

 

 

 

 

 

La maison fait aussi bien les viandes argentines que quelques détours par les charcuteries espagnoles, un chorizo criollo grillé, des croquetas de bellota, puis un beau filet de bœuf, une entrecôte à l’os, une pluma ibérique bellota laquée teriyaki-yuzu.

 

 

 

 Tarifs : prix moyen 52 €

Volver

18 Rue Dauphine
75006 Paris

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