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LES PLUS BEAUX RESTAURANTS DE PARIS, LES PÉPITES À DÉCOUVRIR

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Vous êtes en quête des plus beaux restaurants de Paris, du genre qui en mettent plein la vue ? Entre nouvelles adresses et tables cachées, découvrez les restaurants canons qui valent, sans conteste, le détour pour le plaisir des yeux !

 

 

 

Vous avez envie de passer un moment unique dans un cadre idyllique ? Partez à la découverte des plus beaux restaurants de Paris, ces établissements à la décoration incroyable, tantôt luxuriante, tantôt chic ou encore historique.

 

 

 

Il faut dire que la capitale ne manque pas de belles adresses, à découvrir sans tarder.

Si vous avez réellement envie d’épater la galerie, de marquer le coup pour une occasion particulière, ou encore de faire pétiller les yeux de votre moitié, c’est le moment de sortir le grand jeu.

 

 

 

Laissez-vous séduire par les plus belles adresses de Paris, des restaurants chargés d’Histoire qui marient faste et dorures, des adresses raffinées aux volumes impressionnants, mais aussi des nouveaux restaurants qui, à peine ouverts, régalent déjà autant les pupilles que les papilles.

 

 

 

Certaines de ces adresses sont connues de tous, mais un grand nombre d’entre elles se cache derrière les portes de sublimes hôtels que la plupart des touristes et des Parisiens pur jus n’osent pas franchir – à tort !

 

 

 

Entre lieux confidentiels et adresses phares, c’est le moment de s’offrir l’un des plus beaux restaurants de Paris, celui qui vous décrochera la mâchoire dès l’entrée dans les lieux. Par ici nos bonnes adresses ! Á découvrir : 

 

 

 

 

                                      

Le Beefbar

 

 

 

 

 

 

 

Découvrez le Beefbar Paris, un restaurant historique situé au cœur du 8ème arrondissement, qui offre une expérience culinaire unique dans un cadre Art Nouveau époustouflant.

 

 

 

 

Au cœur du prestigieux triangle d’or parisien, on découvre le Beefbar Paris, un restaurant qui se distingue non seulement par sa gastronomie mais aussi par son histoire fascinante. Situé rue Marbeuf, ce lieu mythique a été l’adresse de l’ancienne Fermette Marbeuf, ouverte en 1898 et célèbre pour son décor Art Nouveau. Aujourd’hui, le restaurant offre une ambiance unique où la haute gastronomie rencontre l’histoire et l’art.

 

 

 

 

 

 

En franchissant les portes du Beefbar Paris, on est immédiatement transporté dans un autre temps. Le décor, classé Monument Historique depuis 1983, est un véritable chef-d’œuvre de l’Art nouveau, œuvre de l’architecte Emile Hutré et du céramiste Jules Wielhorski.

 

 

 

 

 

La salle principale, sous une verrière majestueuse, est ornée de fresques murales, de vitraux et de céramiques vernissées, créant une atmosphère à la fois luxueuse et intime. À l’entrée, l’autre partie du restaurant, plus contemporaine et moderne, offre un cadre plus ensoleillé pour le déjeuner.

 Le restaurateur Riccardo Giraudi a su redonner vie à ce trésor caché. En confiant la rénovation aux architectes Emil Humbert et Christophe Poyet, il a su préserver l’âme historique tout en apportant une touche moderne. Depuis sa réouverture en 2018, le Beefbar Paris s’est rapidement imposé comme une référence, remportant même en 2019 le prix du plus beau restaurant historique du monde aux Restaurant & Bar Design Awards à Londres.

 

 

 

 

 

Côté cuisine, le Beefbar fait honneur à la viande de première qualité. Avec une carte centrée sur le bœuf de Kobé certifié, mais également des options de porc, veau, et même des plats de poisson, le restaurant offre une expérience culinaire riche et variée. Chaque plat est préparé avec soin, que ce soit grillé, au barbecue, ou au teppanyaki, et est présenté avec élégance.

Parmi les plats à la carte, on a expérimenté les Tacos au boeuf Angus qui s’avale en un rien de temps, le ceviche de sériole et le Jamon de Kobe Beef et son panettone ultra-moelleux. Côté plat, le steak frites à la sauce secrète est un incontournable. Les amateurs de bonnes frites ne passeront pas à côté de la version généreuse au parmesan et truffe tandis que les piscivores opteront pour le thon mi- cuit.

Pour le dessert, laissez-vous tenter par l’étonnant Marbled Chocolate Bar by Yazid, un trompe l’œil étonnant de boeuf persillé qui cache en son cœur : chocolat, caramel et biscuit croustillant.

 

 

 

Mais au-delà de l’expérience gastronomique, c’est l’histoire du lieu qui fascine. Le Beefbar Paris cache en effet des anecdotes surprenantes. En 1978, lors de travaux, un mur de la réserve d’un restaurant voisin est percé, révélant un décor Art nouveau oublié, un espace autrefois conçu comme une serre, orné de fresques de flamants roses et de silhouettes féminines. Cette redécouverte a permis de restaurer le site avec l’aide de Dina Vierny, célèbre modèle et collectionneuse.

En 1982, une découverte similaire a lieu à Maisons-Laffitte. Un jardin d’hiver identique à la salle 1900 est mis aux enchères et sauvé d’un destin tragique. Ces vitraux et carreaux, démontés et numérotés minutieusement, sont réintégrés à la Fermette Marbeuf, enrichissant encore l’histoire de ce lieu d’exception.

Vous cherchez une adresse unique à Paris, où l’histoire et la bonne chair se rencontrent ? Le Beefbar Paris est cette destination. Un lieu où chaque plat vous réconforte, et chaque instant un hommage à l’art et à la culture. On ne va pas se mentir, le restaurant n’est pas donné, mais si vous en quête d’un cadre élégant, où le passé et le présent se mêlent harmonieusement pour offrir une expérience gourmande, voilà un lieu à découvrir. Pour les malins, optez pour la formule du midi à 39€ entrée, plat et dessert.

Tarifs : formule déjeuner entrée + plat ou plat + dessert : 33€  formule déjeuner entrée + plat + dessert : 39€

Beefbar Paris

5 Rue Marbeuf

75008 Paris

Tél : 01 44 31 40 00

 

Le Café de la Paix

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Café de la Paix, ce restaurant mondialement connu et classé aux Monuments Historiques est sans doute l’un des plus beaux restaurant de Paris.

 

 

 

 

 

 

L’emblématique restaurant parisien, idéalement situé sur la magnifique place de l’Opéra, vous accueille depuis sa rénovation dans ses deux espaces lumineux et aérés, entièrement redésignés par l’architecte Pierre-Yves Rochon en 2021.

 

 

 

 

 

 

 

Le Café de la Paix, c’est l’un des café-restaurants les plus célèbres de la capitale. Avec sa terrasse qui donne sur l’Opéra Garnier, sa salle inscrite aux monuments historiques et son vert emblématique, il fait partie de ces lieux phares qui font l’âme de Paris. Depuis 2021, la célèbre institution française s’est rénovée et dévoile à nouveau ses attraits de toute beauté.

 

 

 

 

 

C’est l’architecte d’intérieur Pierre-Yves Rochon qui a orchestré cette restauration du Café de la Paix. Sa mission ? Conserver l’âme et l’héritage du Café de la Paix tout en lui apportant une touche de modernité. Un objectif largement atteint puisque le nouveau design apporte beaucoup plus de luminosité au lieu.

 

 

 

 

 

 

L’architecte a pris le parti de conserver les deux ambiances du restaurant. Ainsi côté Boulevard des Capucines, on découvre une grande salle de restaurant scandée par ses fameuses colonnes cannelées et ses plafonds à caissons ornés de ciels peints. Le mobilier, en bois sombre, se compose des fauteuils de style Louis XVI tapissés de cuir crème, des banquettes en velours vert le tout agrémenté de touches d’or et d’une profusion de luminaires qui rendent grâce au volume et à la majesté du lieu.

 

 

 

 

 

 

Côté place de l’Opéra, Pierre-Yves Rochon invite les Parisiens d’un jour ou de toujours à prendre un verre, déjeuner où déguster une pâtisserie sur le pouce dans un décor de jardin d’hiver. On y découvre un mobilier en chêne blanchi qui s’accorde aux motifs imprimés de feuillages des coussins et de tissus imitant la paille tendus aux murs. Au sol, la moquette s’inspire d’un dessin de feuillage de Madeleine Castaing, célèbre décoratrice du Saint-Germain-des-Prés des années 1930 aux années 1980.

 

 

 

 

 

Et dans l’assiette, le Chef Laurent André, un Jurassien formé auprès d’Alain Chapel et Alain Ducasse, propose de belles recettes des arts culinaires français, réinterprétées avec brio et modernité. La célèbre soupe l’oignon du Café de la Paix, réalisée selon la recette élaborée à l’ouverture en 1862, est évidemment toujours à la carte.

 

 

 

 

 

 

Les produits de terroir sont mis à l’honneur dans les deux menus proposés par Laurent André, Retour du Marché ou Découverte en cinq plats. Dans lesquels on retrouve toutes sortes de mets de qualité tels que le foie gras de canard confit, les quenelles de homard, la côte de veau en cocotte, les noix de Saint-Jacques marinées au citron caviar…

Les becs sucrés ne sont pas en reste puisque de belles pâtisseries maison sont au programme. Parmi elles, les deux stars de la maison : le millefeuille caramélisé à la minute et l’opéra évidemment, présentés tous deux dans une version forcément gourmande et intense en saveurs.

À noter que L’Hôtel Intercontinental Le Grand qui abrite la célèbre adresse vous accueille également sous sa belle verrière tout juste rénovée pour déguster les plats signatures du Café de la Paix et de (re) découvrir les créations du Chef Laurent André. L’hôtel propose également un certain nombre de suites historiques ou signatures qui ont pu tirer parti de la pandémie pour se redonner une touche de fraicheur.

 Pour terminer, on ne passe pas à côté de l’incroyable brunch du dimanche du Café de la Paix qui fait rimer profusion et gourmandises.

 

 

 

 

 

 

 

Comptez quelque 80 € hors boissons à la carte. Remarquable menu déjeuner et avant spectacle servi de 12h00 à 15h00 et de 18h00 à 19h30 à 58 € décliné en formules à 42 et 48 €. Brunch à 98 € le dimanche, une coupe de champagne rosé comprise (- 50% de réduction pour les enfants de moins de 12 ans) avec animations du mentaliste Burt Wayne, musique jazz et atelier enfant animé par Macha

Café de la Paix

5 Place de l’Opéra

75009 Paris

Tél : 01 40 07 36 36

                      

Le Café Lapérouse de l’Hôtel de la Marine

 

 

 

 

 

 

 

Si l’Hôtel de la Marine est un bijou culturel à découvrir absolument à Paris, le Café Lapérouse qu’il abrite est également une escale à ne pas manquer. Ce restaurant dévoile une carte qui rend fièrement hommage aux navigateurs dont bien sûr l’explorateur Jean-François de La Pérouse. Au programme, un écrin magnifique et une cuisine fraiche et gourmande à la hauteur du monument !

 

 

 

 

L’ouverture de l’Hôtel de la Marine fut très attendue dans la capitale et le monument s’avère être à la hauteur de sa plus grande promesse : celle de constituer à la fois un lieu culturel et un lieu de vie. Depuis l’été 2021, les parisiens d’un jour et de toujours ont pu découvrir pour la première fois ce bijou du patrimoine de la capitale. Le moins qu’on puisse dire c’est qu’il est difficile de ne pas tomber sous son charme.

 

 

 

 

 

Et bonne nouvelle pour les gourmets, une escale plus que gourmande complète ce lieu magnifique qu’est l’Hôtel de la Marine : il s’agit du Café Lapérouse une nouvelle adresse du restaurant parisien iconique. On y retrouve deux terrasses abritées sous les arcades du monument, l’une donnant sur la place de la Concorde, l’autre sur une cour intérieure. À l’intérieur, des salons somptueux s’imposent comme le prolongement d’une visite de l’Hôtel de la Marine.

On n’a qu’une seule envie, celle de s’y installer confortablement. Vous voici dans un restaurant qui rend directement hommage aux navigateurs, dont bien sûr l’explorateur Jean-François de La Pérouse. Quoi de plus approprié quand on connait l’Histoire du monument? 

 

 

 

 

 

Tel un phare illuminant l’horizon des gourmets parisiens, les explorateurs culinaires viennent ici jeter l’ancre. En service continu de 8h à 19h, ce spot se vit à toute heure et comble toutes les envies. Un petit-déjeuner typiquement parisien ? Un déjeuner gourmand ? Un brunch à 16h ? Un apéro raffiné ? Le Café Lapérouse coche toutes ces cases, et bien plus encore !

 

 

 

 

 

On y retrouve les stars de la bistronomie parisienne dont l’oeuf-coque avec une garniture au choix (Ciboulette & beurre salé, furikake, frites de polenta au parmesan, saumon fumé, truffe, poutargue ou caviar, le croque-monsieur décliné sous plusieurs recettes ainsi que des plats inédits pour l’Hôtel de la Marine et des classiques qui ont fait le succès du restaurant Lapérouse.

On s’est ainsi laisser tenter par le très gourmand Croque-Winston, au pastrami fumé, old cheddar, cornichons et coleslaw qui aura dépassé nos attentes, ainsi que pour un oeuf-coque accompagné de poutargue râpée, un délicieux mariage entre terre et mer à tenter ! L’élégant L majuscule qui sert de logo à Lapérouse estampillé sur la coquille nous rappelle que les oeufs proviennent des propres poules du restaurant, élevées en plein air.

 

 

 

 

 

 

 

L’été parisien nous incitant à nous tourner vers des saveurs pleines de fraicheur, on craquera également pour le Carpaccio Royal du Finistère avec de fines tranches de bar et de Saint-Jacques accompagnées d’herbes fraiches et d’huile de pistache. Un plat qui nous convainc pleinement de la qualité des produits qui sont proposés à la carte du Café Lapérouse. On adore également l’équilibre des textures avec des pistaches parsemées qui apportent la touche de croquant qui aurait pu faire défaut à ce délicieux carpaccio.

Mais le plus grand coup de coeur, si nous ne devions en citer qu’un, c’est le Lobster-Roll Nouvelle Angleterre. Ce fameux sandwich qui est parvenu à conquérir les papilles des gourmets de la capitale est ici revisité dans une version sucrée salée avec une sauce mangue et fruit de la passion : le mariage est juste divin. Entre la chaire fondante du homard, le croquant apporté par le fruit de la passion et le pain brioché extrêmement moelleux, on est totalement conquis. Une fois encore, le juste équilibre a été trouvé, de sorte à ne pas dénaturer les différents produits qui composent cette nouvelle version du Lobster Roll.

 

 

 

 

 

Pour assouvir des appétits, la carte assume le répertoire des nouveaux classiques de la brasserie mondaine parisienne : ceviche de thon au lait de coco, carpaccio de daurade royale du Finistère et Saint-Jacques (28 €)… Mais aussi des grands classiques parisiens : terrine de foie gras à tomber (26 €) et of course un Croque-Royal à la truffe (27 €). Aérienne pour finir : la meringue fourrée à la crème de pistache, du meilleur effet.

La gourmandise se poursuit jusqu’au dessert, avec notamment une délicieuse tarte au citron, peu acide, qui pourrait même convenir à ceux qui d’ordinaire ne sont pas fans d’agrumes. Nous avons également eu un énorme coup de coeur pour le Pain à la Duchesse au praliné, une version revisitée de l’éclair dans lequel on retrouve une fine barre de chocolat et des noisettes croquantes : une pâtisserie qui nous fait retomber en enfance !

Que ce soit pour prolonger votre visite de l’Hôtel de la Marine ou vous octroyer une pause gourmande face à l’une des plus belles places parisiennes, le Café Lapérouse est une escale immanquable et s’impose comme un véritable QG pour les gourmets de la capitale !

 

 Café Lapérouse

Hôtel de la Marine

2 Place de la Concorde

75001 Paris

Tél : 01 53 93 65 53

 

Chimère

 

 

 

 

 

 

 

A deux pas de l’Opéra Garnier, la brasserie Chimère nous plonge dans une ambiance chic et feutrée qui n’est pas sans rappeler les plus beaux décors aux allures 70’s de Mad Men, les volutes de fumée de cigarette en moins. D’emblée, cette néo-brasserie qui vient tout juste d’ouvrir ses portes dans ce quartier pimpant de la capitale, fascine par sa beauté.

 

 

 

 

 

 

 

Banquettes en velours couleur brique, imposant bar central aux courbes argentées, chaises hautes aux motifs savaniens, nombreux miroirs qui agrandissent la pièce tout en reflétant la lumière du jour, moquette en laine et objets vintage nonchalamment posés sur les consoles laquées ; la décoration monochrome et soignée est l’œuvre du cabinet Necchi Architecture qui s’est laissé porter par des inspirations allant de François Catroux au film American Gigolo.

 

 

 

 

 

 

 

Derrière cette brasserie plus intimiste qu’il n’y parait se cache l’équipe à l’origine du Comptoir des Petits Champs, bistrot français doublé d’une cave à vins, niché comme son nom l’indique sur la rue des Petits Champs. Derrière les fourneaux, Cédric Saint-Marc a décidé de faire de ses projets chimériques une réalité et de succomber au chant des sirènes, quittant son travail de notaire pour le monde de la restauration. Et il semble clerc que ce notaire désormais chef auto-formé a fait le bon choix.

 

 

 

 

 

 

En cuisine, il exécute une cuisine de bistrot non sans en réinventer les codes, à travers des produits de saison soigneusement sourcés en direct producteurs. Pas étonnant, donc, que certains fromages et charcuteries (8€-14€) se dégustent en préambule dans leur plus simple appareil, pour égayer un début de repas.

À leurs côtés, cervelle de Canut et oreilles grillées, camembert frit (13€) sous forme de croquettes à manger avec les doigts, mais aussi poireaux vinaigrette (9€) toppés d’amandes, de pistaches torréfiées et d’une bonne louche de crème crue. Aux petites assiettes, les grandes répondent tout en générosité, à l’instar de ce parmentier d’agneau – le plat du jour – ou de cette joue de boeuf fondante, panais et parmesan (25€).

 

 

 

 

 

 

L’originalité de Chimère repose aussi sur un choix de cuisson bien précis, la cuisson à la braise si parfumante et enveloppante, qui réserve le même sort aux légumes (les poireaux suscités) qu’aux viandes. Pour calmer le feu, on opte tantôt pour un verre de vin propre, nature ou en biodynamie – mais certaines bouteilles ne se plient pas aux diktats ; tantôt pour un cocktail. 

 

 

 

Et pour le dessert, c’est toujours Cédric Saint-Marc qui s’y colle, avec cette crème brûlée à la vanille (9€) consciencieusement caramélisée ou ce cheesecake au basilic (10€), allégé d’un fruit de la passion frais à renverser.

Tarifs : entrées : 9€ – 18€, plats : 18€ – 25€, viandes grillées à la braise : 28€ – 38€  desserts : 9€ – 11€

Chimère

22 Rue du 4 septembre

75002 Paris

Tél : 01 44 90 91 94  

                              

Cristal Room Baccarat

 

 

 

 

 

 

 

Le Cristal Room Baccarat Room situé au premier étage de la Maison et du Musée Baccarat a de quoi séduire. Affichant une décoration résolument moderne, signée par le designer d’intérieur Jacques Grange, le restaurant dévoile la cuisine du Chef, Mathieu Mécheri, qui sait parfaitement comment faire frétiller nos papilles grâce à une carte à la fois raffinée, gourmande et créative.

 

 

 

Le Cristal Room Baccarat, qui s’était refait un nouveau visage en 2017, a de quoi vous séduire. Niché dans un somptueux ancien hôtel particulier du 16ème arrondissement de la capitale, l’établissement compte désormais à sa tête le groupe Ludéric (le Mini Palais au Grand Palais, le Ralph’s sur le boulevard Saint-Germain, le Café des concerts à La Villette, ou le Champeaux aux Halles).

 

 

 

 

Pour redonner un nouveau souffle au Cristal Room Baccarat, Ludéric a donc offert au lieu une nouvelle image en misant tout d’abord sur une nouvelle décoration. Fini donc le décor de Philippe Starck et place à la création de Jacques Grange. Et c’est une mise en scène ouvertement plus moderne et colorée qui s’affiche désormais au premier étage de la bâtisse avec également la création d’un magnifique bar. Les lustres et les somptueuses œuvres de la Maison Baccarat s’affichent encore dans le restaurant, comme au plafond, sur les cheminées ou encore sur les tables.

 

 

 

 

 

 

 

Du côté de la carte, le restaurant a délaissé les plats du restaurateur multi-étoilé, Guy Martin, pour mettre à l’honneur la cuisine du Chef Mathieu Mécheri. Celui qui a notamment fait ses armes auprès du Chef Stéphane d’Aboville au Mini Palais, propose pour le Cristal Room Baccarat une cuisine fraîche, créative, gourmande et inspirée de l’histoire de la cristallerie.

On ne vous cache pas que c’est une très belle et succulente expérience gastronomique que nous avons eu la chance de vivre.

 

 

 

 

 

Tout débute avec l’entrée et notamment l’un des plats signatures du Chef ; le surprenant et délicieux Œuf mystère sublimé par son fin velouté de champignons des bois.

La dégustation se poursuit avec de succulentes et fondantes tranches de lotte rôtie au lard de Colonna, avec ses concciglionnis farcis et son pistou de basilic. Un excellent plat aux saveurs méditerranéennes qui a littéralement séduit mes papilles.

 

 

 

 

 

 

 

Clientèle féminine oblige, le poisson est à l’honneur de cette carte avec également un cabillaud nacré, avec ses légumes en bouillon au chorizo, des Saint-Jacques snackées accompagnées d’un duo d’endives aux agrumes ou encore un turbot cuit meunière, avec sa mousseline de céleri au lait de coco.

 

 

 

 

 

 

 

 Les carnivores, eux, se délecteront avec notamment l’un des plats phares du restaurant : la selle d’agneau rôtie, parfaitement cuite, et son boulgour aux fruits secs et harissa.

Découvrez aussi la côte de veau de 300gr avec un gratin de Roseval ou bien les ris de veau croustillant, avec tétragones mi-cuites au balsamique.

 

 

 

 

 

 

 

Gourmands que nous sommes, nous n’avons pas pu résister à la découverte des desserts avec d’un côté, pour les accros au cacao comme moi, le tout chocolat du Cristal, à base de chocolat praliné sous plusieurs formes (liquide, glacé, feuilleté…), et de l’autre le soufflé à la liqueur de mirabelle de Lorraine !

 

 

 

 

 

Avec ce changement de ton et de carte, le Cristal Room Baccarat a indéniablement vu juste, misant sur une cuisine qui comble les gastronomes avisés et aux prix résolument plus abordables. Vous n’avez donc désormais plus aucune raison pour ne pas pousser les portes de ce lieu qui saura vous en mettre plein les yeux et les papilles !

Tarifs : entrées : 13€ – 24€, plats : 23€ – 35€, desserts : 12€ – 14€, formules : 29€ – 35€

Cristal Room Baccarat

11, Place des Etats-Unis

75116 Paris

Tél : 01 84 20 69 12

 Le Cyrano

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour sa fabuleuse décoration historique de style Art Nouveau ou pour ses petits plats bistrotiers abordables, il y a forcément une bonne raison d’aller découvrir le restaurant Le Cyrano, à deux pas de la place de Clichy.

 

 

 

 

 

 

Grande délaissée de la campagne d’aménagement des places parisiennes historiques entreprise il y a déjà plus de dix ans par la  Mairie de Paris, la Place de Clichy fait bien pâle figure à côté de ses sœurs de pavé. Peu verdoyante, constamment engorgée de véhicules au klaxon facile et aux gaz d’échappement qui stagnent dans l’air, la place située aux confins des 8e, 9e, 17e et 18e arrondissements de la capitale ne dispose pas vraiment de terrasses où se poser au calme loin du tumulte.

 

 

 

 

 

Quant aux restaurants situés à ses abords, il s’agit de grandes enseignes ou de brasseries désincarnées où savourer des plats lancés sur les tables par des serveurs au verbe haut, plus que de petites pépites de quartier. Mais ces affirmations, aussi clichées soient-elles, sont désormais de l’histoire ancienne grâce au Cyrano.

 

 

 

 

 

 

 

Echappé du roman de Rostand, voilà que notre héros au grand nez se cache rue Biot, dans un restaurant-bar bistronomique repris en août dernier par une jeune équipe, et dont la décoration nous transporte au siècle dernier, dans le Paris d’antan.

 

 

 

 

 

Merveilleuses mosaïques dorées de style Art Nouveau, grands miroirs au tain délicieusement piqué et moucheté, imposant comptoir en bois et marbre… l’adresse a eu mille-et-une vies, tour à tour repaire des Surréalistes et ancienne maison close.

 

 

 

 

 

 

Désormais, les jeunes femmes ont rangé leurs dentelles et les jeunes hommes appris à se tenir, et c’est uniquement dans les assiettes que se tiennent les coquineries.

 

 

 

 

 

 

Á l’œuvre, la jeune cheffe autodidacte Charleyne Valet, tout en bonhommie et en bonnes idées, qui se frotte à la cuisine bistrotière, la modernisant mais pas trop, à travers des recettes diablement généreuses et fichtrement réconfortantes.

 

 

 

 

 

Oeuf parfait, mousse de pommes de terre fumée et chips de topinambours d’une part, velouté de lentilles d’autre part (on a tenté de soudoyer la cheffe pour obtenir la recette de ce dernier), histoire de bien commencer ; blanquette de veau twistée à la citronnelle, haddock aux raisins et amandes, polenta crispy mariée à une crème de parmesan et des olives Taggiasches ; avant de terminer sur une part de flan au sésame noir…

 

 

 

 

 

Le tout à prix très, très abordable. Comptez ainsi 18€ le menu déjeuner entrée/plat ou plat/dessert et 22€ le menu entrée/plat/dessert. Et le Cyrano propose même des prix encore inférieurs au comptoir : 16,50€ entrée/plat ou plat/dessert, et 20€ entrée/plat/dessert. Difficile de faire mieux !

 

 

 

 

Le soir, en revanche, la carte est tout autre, avec une multitude de petites assiettes à partager entre convives, comme il est désormais coutume de faire à Paris. Une jolie petite adresse à découvrir sans plus tarder !

Tarifs : au diner à la carte 35€

Le Cyrano

3, Rue Biot

75017 Paris

Tél : 01 40 07 55 05

Le Grand Colbert

 

 

 

 

À deux pas des sublimes jardins du Palais-Royal, le Grand Colbert est un restaurant parisien bien connu des touristes et des habitants de la capitale. Classée monument historique, cette brasserie nous plonge dans le Paris d’antan et nous régale avec une carte qui met la gastronomie française à l’honneur. Une incarnation gourmande de ce qui fait le charme de la capitale !

 

 

 

 

 

 

 

De sa composition à son procédé de fabrication, en passant par son maître distillateur et son embouteillage, tout est français !

 

 

 

 

 

 

Il est de ces adresses sans lesquelles Paris ne serait pas tout à fait Paris, et le Grand Colbert fait partie de ces lieux iconiques. Né avec la galerie Colbert en 1828, c’était à l’origine un magasin de nouveautés qui s’appelait alors « Au Grand Colbert ». Ce n’est qu’en 1900 que l’adresse devint un restaurant connu pour être l’un des bouillons les moins chers de la capitale. Repris en 1985 par la Bibliothèque nationale de France après des années de fermeture, c’est désormais une brasserie parisienne iconique, au chic décontracté, où se retrouvent les plats typiques de la gastronomie française.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le décor nous amène à faire un véritable saut dans le temps, nous plongeant dans le Paris de la Belle Époque. Entourés de miroirs, de mosaïques, de colonnes et pilastres sculptés et de plantes luxuriantes qui nous rappellent la présence des jardins du Palais-Royal, on admire ce cadre où se rencontrent la somptuosité de l’Art Nouveau et la splendeur du monde antique. On s’installe sur l’une des confortables banquettes de cuir noir et on s’imprègne de la beauté des lieux.

 

 

 

 

 

Pas étonnant que les cinéastes se soient épris des lieux ! Eh oui, les adeptes du 7ème art n’ignorent pas que le Grand Colbert a accueilli des tournages dont cette fameuse scène du film Tout peut arriver qui réunit Nancy Meyer, Jack Nicholson et Diane Keaton et durant laquelle on y vante le meilleur poulet rôti au monde. Si celui-ci est désormais une star incontournable du menu et se retrouve particulièrement apprécié par la clientèle américaine, le reste de la carte n’a pas à rougir !

 

 

 

 

 

 

Pour les amateurs de fruits de mer, il sera par exemple bien difficile de passer à côté des plateaux, à partager ou non, sur lesquels on retrouve du homard et du crabe à la chair bien fondante, des huîtres, des moules, des amandes, des crevettes et des palourdes de première fraîcheur qui nous transporte au bord de la plage. Cette introduction nous aura donné le pied marin sur le reste de la dégustation.

 

 

 

 

 

Sur les conseils de la chaleureuse équipe, on aura craqué pour les Saint-Jacques, accompagnées de leurs épinards. Tout juste poêlée, cette cuisson réussie met ainsi en valeur les saveurs naturelles de ce coquillage d’exception et ne laissant par ailleurs aucun doute quant à la qualité du produit.

 

 

 

 

 

Autre plat star des brasseries parisiennes : la sole meunière en provenance de la côte atlantique française, qu’on nous présente d’abord dans sa casserole en cuivre. Sous une friture légèrement croustillante, le poisson nous dévoile une chair pleine de goût. Accompagné d’une purée maison dans les règles de l’art, parfumée à la noix de muscade, ce met généreux complète l’expérience authentique du Grand Colbert.

 

 

 

 

Au dessert, ne passez pas à côté de l’omelette norvégienne, une pâtisserie en voie de disparition qui vaut largement le coup de cuillère. Cette douceur, flambée sous vos yeux, vous assure un beau final, tant sur la présentation qu’à la dégustation. Sous la meringue enflammée, une glace à la vanille reposant sur sa génoise vous permet de clôturer sur une note de fraîcheur cette expérience au cœur du Paris d’antan.

 

 

 

 

 

 

À noter qu’en semaine, le Grand Colbert vous propose des formules déjeuner entrée + plat ou plat + dessert à 24,5€ et 34,5 pour un menu entrée + plat + dessert de midi à 18h. Le week-end, il faudra compter 10 € de plus. Le restaurant étant en service continu, vous pouvez ainsi y faire une escale à toute heure !

Tarifs : formule entrée + plat ou plat + dessert en semaine de 12h à 18h : 24,5€, formule entrée + plat ou plat + dessert en week-end de 12h à 18h : 34,5€, formule entrée + plat + dessert en semaine de 12h à 18h : 34,5€, plateaux de fruits de mer : 35€ – 173€, formule entrée + plat + dessert en week-end de 12h à 18h : 44,5€.

Le Grand Colbert

2 Rue Vivienne

75002 Paris

Tél : 01 42 86 87 88

 

 Madame Rêve Café Kitchen by Stéphanie Le Quellec

 

 

 

 

 

 

 

 

Alerte nouveau restaurant à Paris, découvrez « Kitchen by Stéphanie Le Quellec », le nouveau restaurant de l’Hôtel Madame Rêve investit par la Cheffe doublement étoilée, situé au 48 rue du Louvre.

 

 

 

 

 

 

 

En quête d’un nouveau restaurant et notamment d’une brasserie chic à deux pas de la Fondation Pinault et au coeur des Halles ? Direction le tout nouveau Kitchen by Stéphanie Le Quellec qui s’installe à la place de Madame Rêve Café à l’Hôtel Madame Rêve. Sans aucun doute, l’un des plus beaux cafés-restaurant de Paris, ce lieu grandiose a de quoi nous émerveiller et désormais, nous régaler.

 

 

 

 

 

 

On découvre un espace gigantesque qui réussit le pari d’être chaleureux et accueillant. Ici, parquets en bois, meubles en acajou, marbre, velours et lustres imposants sont de mise (Pierre Frey, Atelier de la Chapelle, Maison Henryot, Mathieu Lustrerie…). A nous le décor parisien d’époque pour une pause divine.

 

 

 

 

 

 

 

« Kitchen by Stéphanie Le Quellec », c’est la promesse d’une cuisine française contemporaine, finement imaginée par la chef, deux fois étoilée au guide Michelin. On peut y découvrir des plats variés, à sélectionner selon son envie ou son état d’esprit du jour.

La talentueuse chef Stéphanie Le Quellec a donc pris les rênes de cette cuisine. Son approche ? Une carte où l’on sélectionne selon son mood du jour. Que vous soyez d’humeur à opter pour quelque chose de healthy ou en quête de plats réconfortants rappelant l’enfance, vous serez servis. 

 

 

 

 

 

D’ailleurs, Stéphanie Le Quellec le confirme : « Il n’y aura pas de carte sophistiquée, mais ce que je sais faire et affectionne. » On salive déjà à l’idée de déguster son tartare, son épaule d’agneau confite ou sa mousse au chocolat noir intense.

Le décor du restaurant est resté intact, mais il manquait d’une identité forte en cuisine. C’est désormais la patte de Stéphanie Le Quellec qui s’impose avec Kitchen, sa vision d’un bistrot chic mais pas ampoulé, où les brindilles comme les grands gourmands apprécient sa version des grands classiques à la française : tartare-frites au couteau (25 €), salade de champignons de Paris, burrata, noisettes grillées (17 €), pâté-croûte au foie gras (20 €), os à moelle franchement design (15 €), échine de cochon dodu et purée bien beurrée (27 €, supplément truffe 8 €), velouté chaud de butternut, macchiato café torréfié et châtaignes (16 €), riz au lait (12 €)…

 

 

 

 

 

 

 

 

Et comme la cheffe n’est pas du genre à se mettre des barrières, les envies d’ailleurs seront aussi satisfaites avec une chouette sélection de plats “Pas très Frenchy tout ça” [sic] : épaule d’agneau confite frottée au zaatar, légumes tajine (29 €), curry rouge de crevettes, riz coco citron vert (29 €) ou encore pappardelle, crème de truffe, râpée de truffe de Bourgogne (36 €). Et tout le monde est content.

Madame Rêve

48 Rue du Louvre

75001 Paris

Tél : 01 80 40 77 47

Maxim’s

 

 

 

 

 

 

 

 

Maxim’s s’est refait une beauté et rouvre ses portes sous l’égide de Paris Society. Un nouveau chapitre dans l’histoire de cette institution parisienne.

 

 

 

 

 

 

Le restaurant Maxim’s, véritable institution parisienne depuis 130 ans, écrit un nouveau chapitre de son histoire sous l’égide de Paris Society. En cette rentrée, le groupe à l’origine Girafe, Perruche ou encore, plus récemment, Laurent, reprend les rênes de cette maison mythique de la rue Royale. 

 

 

 

 

 

 

 

Des années 50 aux années Cardin, accueillant tour à tour Proust, Piaf et Cocteau, Delon et Belmondo, Gainsbourg et Birkin, Maxim’s a vu défiler, dans son décor intemporel, le Tout Paris. Paris Society perpétue la légende, choisissant de recentrer l’adresse sur sa fonction première : le restaurant, aussi festif qu’il soit.

 

 

 

 

 

 

 

Le décor Art Nouveau reste bien sûr le même, avec fresques, feuillages en bronze, vitraux, velours et verrière. Cordelia de Castellane, directrice artistique de Paris Society y a seulement rajouté des petites touches personnelles, ici des coussins, là des banquettes fleuries. 

Et dans les cuisines, une jeune brigade qui reprend les codes gastronomiques de l’institution mais réinvente la carte à sa sauce, rafraichissant les classiques : cuisses de grenouilles persillées, soufflé au fromage, bar sauce Choron, poule au pot Henri IV, sole Albert, homard à l’américaine, tournedos Rossini et linguine au caviar, autant de plats traditionnels dépoussiérés.

 

 

 

 

 

 

Selon la saison la carte du restaurant Maxim’s annonce le homard de Bretagne rafraichi et coeur de laitue ; le foie gras de canard landais cuit au torchon ; le velouté de châtaignes et amandes torréfiées ; le turbot cuisiné aux aromates et petits légumes ; le Bar de ligne à l’huile d’olive et cèpes en Bordelaise ; la volaille fermière de Basse-Cour sauce Périgueux et sucrine ; ou la côte de boeuf rôtie au sautoir, garniture Grand-Mère et champignons.

 

 

 

 

Pour le dessert, la Charlotte aux framboises ; le mi- cuit au chocolat et glace vanille ; ou le soufflé Grand-Marnier et sorbet orange sanguine. Belle carte de vins et de Champagnes.

 

 

 

 

 

 

 

Tarifs : menu du déjeuner dans le restaurant Maxim’s à 60€, à la carte du restaurant Maxim’s compter environ de 70€ à 140€ et davantage avec le caviar.  Le soir menu Découverte du restaurant Maxim’s à 120€, en 5 séquences surprises.

Maxim’s

3 rue Royale

75001 Paris

Tél : 01 42 65 27 94

                                   

Mistinguett

 

 

 

 

 

 

Niché au premier étage du Casino de Paris, le restaurant bistronomique Mistinguett et son décor Années Folles est beau à couper le souffle.

 

 

 

 

Il est des restaurants parisiens beaux à couper le souffle et Mistinguett fait assurément partie de ceux-là. Discrètement niché au premier étage du Casino de Paris, temple du music-hall et des nuits parisiennes depuis plus de 140 ans, le restaurant baptisé en hommage à l’historique meneuse de revue du début du siècle dernier dévoile un décor Années Folles absolument remarquable.

 

 

 

 

 

 

Le Perroquet n’est plus, vive Mistinguett ! De l’ancienne brasserie chic, le restaurant a conservé les tables nappées de blanc, les habitués tirés à quatre épingles et le goût de l’épate. Aussi, pour retranscrire au mieux l’ambiance Années Folles du précédent établissement et s’approcher au plus près de la vérité, le duo d’architectes Hugo Vince et Adèle Nourry d’Atelier Ha s’est plongé dans les archives en noir et blanc des années 20.

 

 

 

 

 

 

Du sol feutré en moquette léopard jusqu’au plafond ondulant de dorures signé de l’artiste plasticien Matthias Kiss, en passant par les alcôves tamisées aux banquettes rouges, propices aux confidences, chaque détail a été pensé et soigné. Que dire de ces deux lustres somptueux à plumes en verre de Murano, ou encore de l’œuvre colorée de Caroline Derveaux et Margaux Dehry dans les toilettes (allez-y !), sorte de Nana nikidesaintphallesque.

Pièce maîtresse du restaurant, le vitrail classé aux Monuments Historiques se contemple dans les moindres détails, accoudé au bar un cocktail à la main. Entre grands classiques et créations uniques nommées en références aux plus célèbres meneuses de revues qui ont animé les scènes parisiennes du 20e siècle, ces savants breuvages sont préparés à partir de sirops, infusions et jus maison – à l’instar du Zizi Jeanmaire (gin infusé au romarin, sirop de poire, eau de vie de poire Williams, jus de citron, Prosecco ; 14€) ou du Joséphine Baker (rhum, crème de châtaigne, expresso, bitter chocolat, poudre de cacao ; 14€).

 

 

 

 

à la carte de cet antre du bon goût, les grands classiques de la cuisine française signés du chef Etienne Daviau, formé auprès des plus grands, Alain Senderens, Eric Fréchon au Bristol – avec tout de même un petit twist contemporain. Le midi, le choix s’opère entre 3 entrées, 5 plats et 3 desserts ; le soir, un dessert et une entrée supplémentaires, à découvrir au service de 20h et au service de 22h30.

 

 

 

 

 

Le soir: un oeuf parfait (16€), mousse de petits pois, haddock, oeufs de truite et croûtons dorés ; un maquereau à la flamme (15€) mi- cuit à la teriyaki, crème de wasabi, betteraves et huile verte ; un quasi de veau en croûte panko-amandes (29€), févettes, pommes grenailles, sarriette et pesto à l’ail des ours ; et un filet de Saint-Pierre cuit meunière (35€), tagliatelles d’asperges vertes, mousserons au beurre savagnin et fregola sarda.

 

 

 

 

 

 

En attendant les desserts – des fraises soulignées d’une crème montée légère, de pistaches et d’un sablé breton (12€) ; un entremets chocolat et praliné amande-noisette (13€), classiques mais maîtrisés, on se laisse épater par les tours de magie du prestidigitateur, un verre de vin nature à la main. Et pour être honnête, on n’a toujours pas tout compris (!).

Tarifs : les entrées : 13-16 €, les plats : 25-69 €, les desserts : 11-13 €.

Mistinguett

16 Rue de Clichy

75009 Paris

Tél : 01 48 74 85 41

                                      

Le Petit Victor Hugo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

C’est le moment de prendre le large ! Direction le Petit Victor Hugo. La célèbre institution de l’Ouest parisien se réinvente cet automne grâce à l’incontournable designer Laura Gonzalez qui a imaginé une adresse marine à l’ambiance contemporaine. Et pour titiller vos papilles, place à des propositions ultra gourmandes et généreuses qui sentent bon la mer, entre coquillages et crustacés.

 

 

 

Connu comme le loup blanc par les habitants de l’Ouest parisien, le Petit Victor Hugo est pour ainsi dire une véritable institution dans le 16e arrondissement. Fermé depuis l’été 2019, le PVH, pour les intimes, a rouvert ses portes au début du mois d’octobre 2021 avec au menu une nouvelle décoration et une nouvelle carte, le tout sous la houlette du groupe Bertrand. Et ce n’est autre que la célèbre designer Laura Gonzalez qui a eu la lourde tâche de métamorphoser ce lieu. Mais attention, cette dernière a tenu à conserver l’âme et la façade de l’établissement pour ne pas trop dénaturer cette mythique adresse de la capitale.

 

 

 

 

Alors, à quoi faut-il s’attendre en poussant les portes du Petit Victor Hugo, version 2021 ? Place à une brasserie marine à la fois mondaine et très contemporaine. On adore les miroirs au plafond rendant le lieu encore plus grandiose, mais aussi le lustre en papier de bois, les lampes champignons, la spectaculaire moquette Pierre Frey sans oublier la fresque dessinée par Laura Gonzalez elle-même et réalisée par Atelier Roma. On s’extasie devant le bar monumental et végétalisé, à admirer de préférence depuis l’étage pour avoir une vue d’ensemble. Bref, une ambiance chic et colorée inspirée des 70’s et qui n’est pas pour nous déplaire.

 

 

 

 

 

Du côté du bar justement, on retrouve la bartender Adèle Fardeau qui a imaginé une savoureuse carte de cocktails classiques et créations, dont fait partie le savoureux « PVH » à base de vodka Fair Quinoa bio infusée aux baies de Sancho rouges, d’une liqueur de prunes Umeshu Genshu, de Verjus aromatique Osco, de nectar de cranberry, et d’Egg white. Autrement, préférez le « Shiso Gin » composé de Gin, liqueur de vanille, nectar de poire, sirop de pistache, eau de rose, shiso vert, ou encore le « Salvie » (Vodka infusée aux zestes d’agrumes, liqueur de kumquat Fair, verjus Bourgoin, nectar de cranberry, sirop de bergamote, sauge).

 

 

 

 

 

 

 

 

En cuisine, on retrouve la cheffe Sandrine Esteves qui propose ici des plats mettant à l’honneur les produits de la mer, sans oublier de privilégier par la même occasion les circuits courts, la saisonnalité et le sourcing. Au menu, on retrouve notamment l’incontournable plateau de fruits de mer (avec des huîtres spéciales Gillardeau n°3, et des huîtres spéciales de l’Impératrice Joël Dupuch n°3), mais aussi un fish & chips à base d’un cabillaud d’Islande, ou encore les traditionnelles moules frites… le tout avec bien évidemment des produits ultra frais en provenance tous les matins de la pêche des côtes normandes (pêche en petit chalut ou à la ligne privilégiée).

 

 

 

 

 

Le PHV propose aussi quelques délicieuses petites assiettes à partager pour commencer les hostilités, dont les fameux bulots de Granville, mais aussi les croquettes de poulpe, les gambas crispy, du crabe avec avocat et paprika fumé, les excellents Tuna Finger et sa sauce thaï, ou encore les classiques – mais toujours aussi efficaces – girolles françaises avec son œuf bio.

Pour les plats de résistance, on vous conseille fortement le thon mi- cuit à la perfection et son caviar d’aubergines fumé. Généreux, très gourmand et très frais, c’est un pur régal pour les papilles ! Laissez-vous aussi tenter par le poulpe à la galicienne, avec son aïoli et ses pommes de terre tapées, ou encore les délicieuses linguines avec gambas, poulpe, moules et coques !

 

 

 

 

 

 

Vous l’avez compris, le poisson est à l’honneur chez PVH, mais que les carnivores se rassurent puisque trois plats à base de viandes sont proposés à la carte (tartare de bœuf, noix d’entrecôte, foie de veau). Si vous encore faim après tout ça, optez pour l’un des 8 desserts disponibles à la carte (cheesecake, profiteroles, millefeuille, baba mojito…).

 Et pour vous faire vivre une très agréable croisière gourmande sans quitter la terre, le personnel du PVH, tiré à quatre épingles, est aux petits soins pour vous. Alors, que demander de plus ? Prêt à embarquer à bord du Petit Victor Hugo ?

Tarifs : entrée – à partir de : 8€, dessert : 12€, cocktail signature : 14€, poisson – à partir de : 19€

Le Petit Victor Hugo

143 Av. Victor Hugo

75116 Paris

Tél : 01 83 26 00 01

                      

Le Shack

 

 

 

 

 

 

 

À la fois restaurant, bar à cocktails, espace de coworking et adresse dédiée au bien-être, le Shack est un lieu unique en son genre, installé au sein des anciennes imprimeries Calmann-Lévy. La cheffe Albane Auvray y dévoile une cuisine végétale et saisonnière, locale et respectueuse de l’environnement, qui convainc celles et ceux qui croisent son chemin.

 

 

 

 

 

Installé au coeur des anciennes imprimeries de la maison d’édition Calmann-Lévy d’une beauté à couper le souffle, avec leurs poutres métalliques d’époque, vestiges de Gustave Eiffel, et leurs imposantes étagères boisées d’origine qui courent le long des murs et que l’on imagine sans peine encore chargées d’ouvrages du siècle dernier, le Shack est un lieu de vie protéiforme où il fait bon boire, manger, coworker ou simplement prendre du bon temps entre amis.

 

 

 

 

 

 

Ouvert dès le petit-déjeuner, ce lieu hybride de 1500m2, imaginé par Emilie Vazquez, révèle ses différentes facettes à mesure que les heures avancent. Du duo gagnant café/croissant au réveil, on passe rapidement à la carte du midi, signée d’une jeune cheffe, fraichement arrivée derrière les fourneaux, Albane Auvray.

 

 

 

 

 

Auvergnate, la cheffe de 23 ans est passée par les cuisines du Chiberta et du Bristol aux côtés d’Éric Fréchon, mais également devant les caméras d’Objectif Top Chef. Depuis, Albane Auvray a à coeur de mettre en avant une cuisine responsable qui replace le végétal au centre de l’assiette, grâce à l’utilisation de produits locaux et de saison. Des créations que l’on retrouve le midi à travers des menus abordables pour le quartier, proposés à 25€ entrée/plat-plat/dessert et 32€ entrée/plat/dessert.

 

 

 

 

 

 Pour le Shack, Albane Auvray signe une carte hebdomadaire mêlant bistronomie française et saveurs des rues de l’Asie du Sud-Est. De sa vision de la cuisine, on découvre, lors de notre venue, deux entrées fraiches, tout en simplicité mais remplies de saveurs : d’abord, des poireaux mimosa et pickles d’oignons rouges (10€), ensuite et surtout, des pommes de terre et haddock (10€) baignées d’une crème crue à la ciboulette, elle-même empreinte des arômes puissants du poisson suscité.

 

 

 

 

 

 

Sous la verrière des imprimeries qui baigne de lumière naturelle ce lieu à la hauteur sous plafond vertigineuse,  grimpez donc à l’étage pour découvrir une vue plongeante sur le restaurant – on prend le temps de siroter le Fleurs du Mal (Gin, Saint-Germain, jus d’aloe vera, jus de pomme artisanal, jus de citron, aquafaba ; 13€), l’un des nombreux cocktails signature du Shack, sorti tout droit de l’esprit des mixologues de l’endroit.

 

 

 

 

 

On poursuit en beauté et en délicatesse avec le filet de truite (19€), assorti d’une compotée d’oignons et d’endives à la douce amertume et d’une sauce vierge au citron et herbes fraiches. Gros coup de coeur également pour le risotto d’épinards (19€), copeaux de shiitake et noisettes, un délice de réconfort.

 

 

 

 

 

 

 

Pour la partie sucrée, Albane Auvray se charge elle-même des desserts et fait dans l’originalité avec des créations à base de légumes. Avec brio, puisque cette panna cotta déstructurée au fenouil confit à l’orange et noisettes (9€) est plutôt réjouissante. Sinon, notez que le Shack propose également, chaque jour, une pâtisserie signée par le chef pâtissier Carl Marletti.

 

 

 

 

 

Le déjeuner fini, on hésite entre partir ou rester sur place. En effet, le Shack est aussi un espace de coworking haut-de-gamme pour les travailleurs nomades qui peuvent vaquer à leurs occupations en toute quiétude dans la grande salle du restaurant aux nombreux coins et recoins, ou bien dans la quinzaine de salles de réunion portant chacune un prénom d’un auteur édité par Calmann-Lévy.

Et pour confirmer le diction ‘Après l’effort, le réconfort’, le Shack dévoile également une programmation bien-être, avec des cours de yoga aérien, de méditation et de danse.

Le soir venu, le Shack se transforme en un bar à cocktails à l’ambiance feutrée où l’on sirote de savants breuvages en accompagnement de planches de charcuteries et de fromages très, très généreuses (23€). Et ceux-ci sont dans la juste lignée du lieu : originaux, inventifs, créatifs, et rencontrés nulle part ailleurs.

On vous l’annonce tout de go, le lieu est très prisé quel que soit le jour de la semaine, on vous conseille donc fortement de réserver votre tablée pour être certain de profiter d’une bonne soirée dans ce lieu qui ne ressemble à aucun autre.

Bien sûr, impossible de résister à la nouvelle carte de cocktails du Shack, des merveilles inventives à l’instar du cocktail L’Âme du Vin (20€), composé de Bourgogne Pinot noir 2019, de vermouth Dolin blanc, de La Cavale blanc AOP 2021, de sirop de bergamote, de jus de citron et dry tonic ; un cocktail qui rend honneur au vin, ce qui est assez rare pour le souligner, d’une légèreté et d’une grande finesse.

Les amateurs de saveurs caféines opteront, quant à eux, pour le cocktail Le Candidat (14€), à la vodka, café pressé à froid, sirop de thé chaï et surmonté d’une délicate et épaisse mousse de lait ; tandis que les esthètes, qui auront assurément reconnu les références à Baudelaire dans les noms des breuvages, choisiront sans ciller le cocktail Illusions Perdues (17€), composé de gin, fenouillette, infusion de thé Semaine 38, verjus et martini ; au verre soigneusement décoré de graines de fenouil, à laper au fur et à mesure de la dégustation pour rajouter une petite note herbacée des plus appréciables.

Définitivement, le Shack est l’un des endroits les plus séduisants et étonnants de Paris, à toute heure de la journée.

Le Shack

4 Impasse Sandrie

75009 Paris

Tél : 01 83 75 95 40

    

 

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