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Les meilleurs restaurants chinois de Paris

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Cuisine sichuanaise, pékinoise, ouïgoure ou fusion… à chaque restaurant chinois ses spécialités ! Voici les meilleurs de Paris.

 

 

 

La Chine ? 9,6 millions de km² et une gastronomie plurielle, aussi diversifiée que son territoire est immense. Alors forcément, poser la question “Où bien manger chinois à Paris ?”, c’est comme demander où manger américain : ça manque de précision. Surtout que, depuis une dizaine d’années, Paris rattrape son retard en culture culinaire asiatique par rapport aux capitales comme Londres.

 

 

 

 

Les chefs chinois peuvent enfin arrêter de proposer des cartes bottins de 200 plats et se concentrer sur leurs spécialités, travailler des produits frais.

 

 

 

 

Alors vous voulez manger quoi ? Des dim sum comme à Canton ? Des bao délicats à la shanghaienne ? Des soupes pimentées Sichuan-style qui vous incendient ? Du canard laqué comme à Beijing ?

 

 

 

 

 

Voici un top des restaurants chinois de Paris, à découvrir :

 

 

 

 

Atelier Mala

 

 

 

 

 

 

Stanislas Deniau aurait pu devenir un grand méchant loup de Wall Street. Coup de bol pour nous, après avoir étudié le commerce international en Chine, le gusse a préféré lancer en 2016 cette cantine épurée et pop, aux abords de Saint-Georges.

 

 

 

 

 

 

Laquelle pousse haut les couleurs du Sichuan, région (et gastronomie) chère à notre cœur, célèbre pour son super-poivre (ma) et piment (la). La déco ? Sobre, de bon ton, ponctuée çà et là de détails graphiques : fresque stylisée au mur, dragon de papier au plafond…

 

 

 

 

Pour une poignée d’euros, une foule vient y avaler des kilomètres de nouilles de blé, faites maison par mamie Sou, sexagénaire sino-cambodgienne qui exécute fidèlement les recettes élaborées par le chef sichuanais.

 

 

 

 

 

Bœuf ultra-fondant (13 €) ou dandan mian au porc haché, flottant dans un divin bouillon à l’huile pimentée, sauce soja (maison, bravo !) et pâte de sésame (11 €)… La pasta est archi-fraîche, et coupée minute avant chaque service.

Autres bonnes pioches, à partager (ou pas) : de dodus raviolis farcis au porc et au gingembre (6 €), et surtout une croquante salade froide de racines de lotus (5 €)… Rien à voir avec celles, réhydratées et fadasses, qu’on trouve habituellement dans les restos chinois à Paris ! Ici, on fait les choses bien : la racine est achetée entière et marinée sur place, avant d’être finement tranchée et assaisonnée (gingembre frais/huile de sésame).

 

 

 

 

 

À noter, des nouilles de riz gluten-free et quelques options veggie, dont ce très bon mapu au tofu extra-frais (5 €), cuit dans sa sauce pimentée (parfaitement dosée). Sans faute jusqu’au café, torréfié par Esperanza, et exprimé sur La Marzocco (2,50 € l’expresso).

 

 

 

 

 

 

Tarifs : formule à 13,90 € et menu à 15,90 € (midi en semaine), à la carte : entrées 4-6 € ; plats 11-13 €, bières Tsingtao et Singha : 4 € (33 cl) ; vin : 4-5 € (au verre) ; 21-26 € (bouteille).

Atelier Mala

56 rue Notre-Dame-de-Lorette

75009 Paris

Tél : 01 40 34 10 37

Auciel

 

 

 

 

 

 

 

Bambou spongieux, aorte de porc,  … Ce ne sont pas des pseudos sur un site de rencontres pour gastronomes libertins mais les étonnants ingrédients à la carte de cette cantine spécialisée dans le « hot pot », un nom plus logique que fondue pour cette cool spécialité ultra-populaire en Chine.

 

 

 

 

 

Le principe ? On commande une petite marmite de bouillon (nature, à la tomate, à la choucroute chinoise, au « poulet soie »…) déposée par la serveuse sur la table en verre qui fait aussi plaque à induction. Et dans le liquide qui glougloute, on jette (à volonté sauf pour les spécialités) les ingrédients cochés dans une liste plus longue que les aides gouvernementales pour les riches : tranche micrométrique de bœuf, buisson de champignons, racine de lotus, grosse crevette, patate douce…

 

 

 

 

 

Sans oublier d’aller au bar à sauce faire le plein de saté, piment ou coriandre afin de donner un bon coup de fouet aux aliments qu’on repêche goulument.

 

 

 

 

C’est un peu le repas dont vous êtes le héros, rigolo et foutraque, souvent dépaysant mais où il ne faut pas trop faire le difficile sur la provenance de la nourriture (beaucoup de congélo et cette « saucisse de porc » ressemble vraiment à une Knacki).

 

 

 

 

Attention, si en théorie, on peut ne sélectionner que des légumes, le bouillon ne semble pas végé compatible…

 

 

 

 

 

Tarifs : fondue à volonté 26,80-29,80 €, ingrédients « spéciaux » 1,80 à 6 €

Auciel

97, rue de Charonne

75011 Paris

Tél : 09 67 64 19 08

  

Boutique Yam’Tcha

 

 

 

 

 

 

Après le succès de leur super gastronomique Yam’Tcha, la Bourguignonne Adeline Grattard (ex-Astrance) et son hongkongais de mari (Chi Wah Chan, Tea Grand Master) ont lancé cette annexe cosy tout en bois et poutres incluses. Un spot hybride où, entourés de boîtes de thé, de livres, de minuscules théières et de tasses à tomber, on se glisse pour toucher le Graal chaque midi.

 

 

 

 

 

La vraie bonne idée ? Proposer de déments accords thé/bao. Les bouchées chinoises à la farine de blé sont cuites à la vapeur et farcies selon l’inspiration du moment. Revisitées par une vraie patte d’auteur, la petite brioche s’envole dans une tout autre dimension !

 

 

 

 

 

Des merveilles à déguster à la grande table d’hôtes de la boutique pour profiter de la qualité de service d’un étoilé… au prix d’un snack premium (4,50 € le bao, 20 € les cinq) !

 

 

 

 

 

 

Une serveuse polie comme un galet apporte la carte, en recommandant le thé idéal pour matcher avec les saveurs de votre bao – oolong glacé, thé du jour ou Lai’Tcha, ce fameux thé au lait sucré (5 € la tasse).

 

 

 

 

La grande spécialité de la maison ? Ce complètement mythique et improbable bao au stilton (fromage anglais) et cerises Amarena (qu’on n’a pas hésité à caler dans notre sélection des 75 plats qui font Paris) !

 

 

 

 

Á piocher également : ceux au comté et oignons, au curry ou légumes, tofu fumé et piment… Et même quelques jiaozi (raviolis du nord de la Chine) au porc, ainsi que des gao choi, fines crêpes aux crevettes et ciboulette, à dipper dans l’habituel triptyque vinaigre/sauce soja/huile pimentée…

Tarifs : bao sucré ou salé 3 à 4 € l’unité ou 16 € les 5, raviolis 8 € les 5.

Boutique Yam’Tcha

4 rue Sauval

75001 Paris

Tél : 01.40.26.06.06

  

Cheval d’Or

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir ambiancé les meilleurs restos en ville (Fripons, Verjus, David Toutain), le quarté Luis Andrade, Hanz Gueco, Crislaine Médina et Nadim Smair a réussi à revivifier ce Cheval d’Or, claudicant depuis la disparition de son jockey, feu Taku Sekine.

 

 

 

 

Le canasson ne change pas de ligne. Façade rutilante de bouiboui chinois datant de 1987 ; intérieur tout en murs grattés et suspensions en alu, caréné par le studio Ciguë; et une fusion sino/bistro mais chèrement facturée (comptez 14 € pour une salade de carottes…).

 

 

 

 

 

Dans l’assiette, les zigues ont imaginé une carte solide qui joue des textures et des cuissons.

 

 

 

 

On y trouve des grands classiques de la popote pékinoise (modèle de canard laqué farci accompagné de concombre et sauce hoisin maison), des revisites malines de plats franchouillards (merveille de croque-madame aux crevettes, œuf au plat, huile piment et mayonnaise, clairement le meilleur plat de la carte) et même un twist italien (raviolis agnolotti à la mayo tofu, porc haché, shiitakés, ricotta et cébette qui assurent grave en fondant).

 

 

 

 

 

 

Pour s’hydrater ? On recommande une macération italienne qui matche parfaitement avec la cuisine chinoise, à l’image de ce Mosca 2022 de Cantina Indigeno, si délicat pour un vin de soif (55 € la quille).

 

 

 

Un pur jus qui passe crème, comme tout le reste. Surtout quand il est servi par l’un des staffs les plus gentils de Paris…

Tarifs : à partir de 20 € jusqu’à 50 €

Cheval d’Or

21 rue de la Villette

75019  Paris

Tél : 09 54 12 21 77

 

 

Gros Bao

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir enflammé la rue Saint-Denis, Céline Chung et Billy Pham passent la seconde et accouchent d’une version XXL de son anti-boui boui ! Le mantra ? Toujours le même : « No dogs, no rats, no cats, just chinese food ! » Soit une manière un peu provoc’ de déconstruire les clichés sur la popote chinoise.

 

 

 

Pour ce faire, les deux associés ont posé leur immense paquebot  sur les quais du Canal Saint-Martin, dans un magnifique décorum d’inspiration hongkongaise.  

 

 

 

Après avoir tapé 45 minutes d’attente au portillon (pas de résa), on se régale grâce à un duo de cheffes : Lucy Chan (ex-CAM) et Leslie Chirino (ex-Frenchie et Cheval d’Or).

 

 

 

 

Juteuses et moelleuses char siu bao (porc braisé sauce barbecue dans des brioches vapeur), très Canton style ; incontournables baozi (petits pains cuits vapeur) farcis au porc fermier, ciboule et gingembre ; et même en dessert un bao frit à dipper dans du lait concentré.

 

 

 

 

Mais aussi, toujours dans le très bon : ultra fondantes et addictives aubergines Hong Shao, réconfortantes boulettes de porc fermier haché et châtaigne d’eau (plante chinoise), et poisson cuit impec’ à la vapeur, servi entier, relevé de soja et gingembre.

 

 

 

 

 

Bémols ? L' »œuf céleste », sorte de flan un peu écœurant, et le poulet frit, franchement mollasson. Pour s’hydrater le gosier : bières Deck & Donohue, bubble tea signés Laïzé (les meilleurs de Paris), thés de Terre de Chine, et vin nat’ casté par l’agence Soif.

Bao plan que ce Gros Bao !

Tarifs : entre 4 et 20 €.

Gros Bao

72 Quai de Jemmapes

75010 Paris

Tél : 01 40 38 07 25

 

Jixiao’s buns

 

 

 

 

 

Vous connaissez les raviolis du Nord-Est de la Chine, mais avez-vous déjà succombé au vice des shengjian bao, ces petites brioches vapeur nées à Shanghai dans les années 1920 ? Au cours de ses huit ans passés là-bas, le chef Jun Liu (ex-Fouquet’s et Grand Véfour) en a croqué des tonnes.

 

 

 

 

 

 

Résultat, aux manettes de sa minuscule échoppe, il maîtrise comme personne la cuisson combinée (poêle/vapeur). Remplies de bouillon (brûlant, gaffe !), farcies de viande ou de légumes, ces bouchées de farine de blé sont d’abord passées à la poêle, frites sur le dessous et cuites à l’étuvée sur le dessus. D’où ce côté ultra-fondant à l’intérieur et croustillant à l’extérieur !

 

 

 

 

Pour ne pas nous cramer les papilles, il faut suivre le mode d’emploi golri façon BD. Plantez d’abord une mini-paille dans votre shengjian pour en aspirer le jus délicatement sucré.

 

 

 

 

 

Puis trempouilliez la bouchée dans la sauce de vinaigre noir et croquez ! On boit chaud, comme au pays (thé au jasmin, 3 €) ou froid (bière Tsingtao, 4 €).

 

 

 

 

Alternative : les bols de nouilles à la sichuanaise (sachant que vous choisissez votre niveau de piment, et si vous voulez ou non du bouillon). Juste un conseil : allez-y mollo !

 

 

 

 

 

Tarifs : formules midi de 10 à 11,90 €, shengjian bao : 6-9 € les quatre pièces, bols à partir de 4 €.

Jixiao’s buns

91, rue Beaubourg

75003 Paris

Tél : 01.42.02.77.37

  

Mala Boom

 

 

 

 

 

 

Décidément, Paris, ça pique en ce moment. Après le précurseur Deux Fois plus de piment et ses petites sœurs qui jouent la surenchère pyromane (Trois et Cinq Fois plus), les adresses qui mettent le feu à la bouche avec le sourire commencent à être légion. Il y a Bang Bang à Belleville et désormais Mala Boom, rue JP Timbaud. Ce n’est pas le nom du dernier Malabar goût dynamite mais la première cantoche sinisante parisienne à servir le málà xiāngguō : un kiffant pêle-mêle sichuanais de légumes et viandes sautés minute, diablement épicés, versés dans un grand bol commun où chacun(e) vient jouer des baguettes.

 

 

 

 

Le lieu ? Un joli réfectoire avec grandes tables à banquettes orange, gong à la caisse et comptoir en inox devant la cuisine, où les woks en furie crachent plus de flammes que les dragons de Daenerys. Au crayon, on coche ce qu’on veut sur le formulaire de commande parmi les 18 ingrédients, les toppings (coriandre, cacahuète et/ou sésame grillé) et le degré de piquant, de 0 à 5. Pour nous, ce sera niveau 1. Quoi, petit joueur ? On n’est pas venus ici pour souffrir, OK ?!

 

 

 

 

 

 

Ce midi-là, empoissés d’une sauce brune goûteuse qui arrache déjà bien la gueule, on pioche au petit bonheur : échine de porc, soja, champignons shimeji, pommes de terre laminées, gâteau de riz, choux (16 €). Même le délicieux ice tea brûlotte gentiment le palais avec ses baies de Sichuan poivrées (5,50 €). Et on fait précéder le tout d’une salade de pommes de terre râpées quasi crues dans une sauce soja acidulée, bluffante (7,80 €) !

 

 

 

 

 

Patrick, le boss, qui a vécu à Beijing et s’est nourri exclusivement de ce mets pendant des semaines, a mis au point sa recette maison, dans le respect des traditions chinoises, sans glutamate et avec des piments sourcés par le néo-épicier Nomie. Lui, il choisit habituellement le niveau 4 de piquant : nous, on vous conseille d’upgrader votre mutuelle avant de tenter l’aventure. Bref, une chouette popote de wok qui pourrait même plaire aux réacs.

Tarifs : 16 € avec du riz à midi, Compter environ 45-50 € le grand bol pour trois personnes le soir.

 Mala Boom

42 Rue Jean-Pierre Timbaud

75011Paris

Tél : 09.77.56.91.16

  

Miam-Miam Cool

 

 

 

 

 

 

En 2023, le boui-boui grand comme un timbre, posté à deux coups de pédale des grands magasins, n’a rien perdu de son feu sacré : bois blond, fresque graphique et trois tablées de six où l’on nous cale, bol à bol, avec les amateurs d’une cuisine sichuanaise authentique.

 

 

 

 

Miam miam collé serré serait plus juste comme nom. Signe qui ne trompe pas sur la qualité de l’ensemble, la petite salle palabre très largement en VO, l’adresse se refilant manifestement dans la communauté.

 À la carte ultra ramassée, des soupes de nouilles de blé ou de vermicelles de riz (10 à 13 €) garnies de viande ou de raviolis et évidemment pimentées de zinzin force réglable de 0 à 3 « chili »… Pas de fierté déplacée, à 1 ça envoie déjà bien.

 

 

 

 

La version où les nouilles et morceaux de macreuse nagent dans un bouillon finaud (et surtout pas trop gras, contrairement à certaines adresses qui camouflent des plats lourdingues derrière le piment) enflamme joyeusement la langue.

 

 

 

 

 

On picore aussi une assiette de raviolis à la farce soyeuse et à la sauce secrète volcanique (combo poivre et piment bam bam). On a le nez qui coule et les yeux qui pleurent mais que c’est bon !

 

 

 

 

 

Tarifs : plats : 7,50-10,50 € (taille moyenne); 8,50-11,50 € (grands), raviolis seuls, vermicelles de riz ou nouilles froides 3-6,50 €, bière 3 €, jus de prune maison 2,50 €, jus de coco ou soja 3 €.

Miam-Miam Cool

41 rue de Provence

75009 Paris

Tél : 09 81 65 70 10

 

 

 Ravioli Chinois Nord-Est

 

 

 

 

 

 

 

À la nuit tombée, une petite file bien avisée fait le pied de grue devant une mystérieuse vitrine embuée. Ce minuscule spot (une dizaine de couverts) caché dans une petite rue de Belleville est spécialisé dans le jiaozi, ravioli du Nord-Est de la Chine.

 

 

 

 

 

Vapeur ou grillé, à vous de voir, tout comme pour la farce (une douzaine de recettes) : classique porc/ciboulette/crevette (notre préférée) ; viandarde bœuf/céleri ; veggie (tofu sec, champignon noir et chou blanc)…

 

 

 

 

 

 

On ne vient pas ici pour la déco (porte-bonheur et bibelots aux murs, néon blanc), ni pour s’extasier sur la finesse de la cuisine chinoise, mais pour se faire péter le bide à mini prix : 7 € les 10 raviolis, et 30 € les 100 pièces !

 

 

 

 

 

 

Pour s’hydrater la glotte ? Bière Tsingtao (3,50 € les 33 cl) ou thé chaud (5 € la théière). En rab pour les morfales, de fraîches salades à prix imbattable (4-6 €) : froids vermicelles de riz (liang pi); algues marinées, ou encore (notre petit péché), celle aux cacahuètes, dés de carotte et concombre crus, bien relevée à la sauce piment/soja/sésame.

 

 

 

 

 

 

Si vous avez eu les yeux plus gros que le ventre, la gentille Mme Yuying, qui officie en famille avec son mari, vous donnera un doggy bag. La plupart des clients ne font d’ailleurs que passer une tête pour commander à emporter.

 

 

 

 

 

 

Tarifs : raviolis : 7€ les 10 ; 30 € les 100, bière Tsingtao (3,50 € les 33 cl)

 Ravioli Chinois Nord-Est

11, rue Civiale

75010 Paris

Tél : 01.75.50.88.03

 

 

 

Le Royal China

 

 

 

 

Dans l’offre pléthorique des restaurants chinois, l’enjeu est bien sûr de dénicher des plats de cuisinier au milieu des spécialistes de l’assemblage, des décongeleurs de bouchées et autres athlètes du glutamate.

 

 

 

 

Ça tombe bien, chez Royal China, discrète cantine shanghaienne, tout crie le « fait maison ». La carte l’imprime en corps 36 au-dessus des dim sum, des pâtes de riz, de la rôtisserie ou des desserts ; le spectacle des cuistots qui s’activent dans des fumerolles à façonner des raviolis, maroufler de la pâte à crêpe ou jongler avec des empilements de paniers vapeur rassure carrément.

 

 

 

 

Et pour enfoncer le clou, des écrans dans la vaste salle, bruyante comme le hall de gare d’Hongqiao, diffusent en boucle les gestes augustes des cuisiniers !

 

 

 

 

 

Le message semble être bien passé puisqu’en ce samedi soir, la file d’attente des affamés de qualité court jusque dans la rue. Ça vaut le coup d’attendre. Les soyeux raviolis vapeur au bœuf braisé ont un vrai goût de viande (à noter qu’il existe parmi les 15 recettes de dim sum proposées une version végé), les bao au porc pourraient être plus garnis mais restent délicatement moelleux et parfumés.

 

 

 

En plat, le porc grillé, juste laqué de soja et emmitouflé dans des rubans de tagliatelles de riz, peut être qualifié de tuerie. Et histoire de montrer l’indéniable supériorité du fait maison, même la boule coco retrouve des couleurs et de la tenue.

 

 

 

 

 

 

En revanche, pas de miracle pour les boissons : en dehors de l’ubiquiste Tsingtao ou des sodas, point de salut.

Tarifs : entrée 6 €, plats 9-13 €

Le Royal China

85, rue Beaubourg

75003 Paris

Tél : 09.54.54.69.99

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