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LES BRASSERIES MYTHIQUES PARISIENNES

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Elles ont l’âge d’être grands-mères, voire arrière-grands-mères, et pourtant, elles sont toujours fringantes ! Associées au patrimoine culinaire de Paris, ces brasseries parfois plus que centenaires n’ont (presque) pas pris une ride.

 

 

 

Envie de déjeuner ou dîner dans un restaurant mythique ? En voici quelques-uns dont la réputation n’est plus à faire !

 

 

 

Chaque semaine de nouveaux restaurants font leur apparition dans le paysage culinaire parisien.

 

 

Et puis il y a les brasseries mythiques de la capitale, installées depuis des années, jadis fréquentées par de grands noms, adorées des parisiens et des touristes aujourd’hui, immortalisées au cinéma… elles sont incontournables !

Voici les brasseries mythiques parisiennes, à découvrir :

 

 

 

Le Balzar

 

 

 

 

 

 

Le Balzar est une brasserie située dans le Quartier latin au 49, rue des Écoles, dans le 5e arrondissement de Paris. Elle a été créée aux alentours des années 1890-1895 par Amédée Balzar.

Le Balzar naît en 18941 entre Sorbonne, Collège de France et les facultés de médecine et de droit. Le Picard Amédée Balzar y ouvre un estaminet.

 

 

 

Il le revend quelques années plus tard au propriétaire de la brasserie Lipp, Marcelin Cazes. Cazes s’entoure de l’architecte Art déco Joseph Madeline, lequel modifie le lieu en aménageant carrelage, globes d’opaline, tables de bois brut, boiseries sombres et banquettes de moleskine. D’immenses miroirs sont apposés. Cet établissement est baptisé Le Petit Lipp (1931), en comparaison au véritable Lipp du 151, boulevard Saint-Germain (6e arrondissement).

 

 

 

Parmi les habitués d’après 1945 figurent les écrivains Albert Camus, Simone de Beauvoir et André Malraux. Plus tard, on pourra y croiser l’historien Jean Tulard, les hommes politiques Jacques Toubon, Václav Havel et Mário Soares. La proximité des salles de cinéma attire Louis Malle ou Johnny Depp. Walter Kohn en est un habitué à chacun de ses passages à Paris, où il rencontre ses disciples. Hélène Cixous et Jacques Derrida s’y sont rencontrés.

La renommée du lieu n’est pas liée à la cuisine, mais à un personnel de salle entretenant « un rapport très particulier avec les clients, fait d’un mélange précieux de nonchalance, d’ironie et de gentillesse » qui lui donne son âme.

En 1961, la famille Cazes passe la main. Charles et Geneviève Marolleau (venus de Bordeaux) l’acquièrent puis leurs fils Jean-Claude (en 1968) prend la succession secondée par Colette Marolleau son épouse. Plus tard, le Basque Jean-Pierre Egurreguy l’acquiert en 1987.

 

 

 

En 1998, la brasserie Le Balzar se verra intégrée au Groupe Flo, non sans un conflit avec le personnel et les habitués du lieu. Le groupe Flo le revend en 2018 à Alain Grandière.

 

 

 

 

Les chefs récents ont été Christian René puis Brice Lefort. En 2012, c’était Aurélien Bonin.

Le Balzar

49, rue des Écoles

75005 Paris

Tel : 01 43 54 13 67

Au Bon Bock

 

 

 

 Depuis 1879, le décor du plus vieux restaurant de Montmartre n’a pas varié d’un iota. A l’intérieur, les becs de gaz, les peintures murales, les gros lustres et le vieux lambris sont toujours présents. C’est dans ce véritable estaminet qu’Apollinaire, Toulouse-Lautrec, Baudelaire, Rimbaud et Verlaine venaient prendre l’absinthe. Leurs places ont été amoureusement préservées. Picasso était également un habitué des lieux.

 

 

 

Aujourd’hui. Le midi (menu à 19,50 €), on vient tranquillement goûter à la cuisine traditionnelle et à ses plats typiques, comme le poulet au camembert ou la crème glacée à l’absinthe. Il est d’ailleurs toujours possible de déguster ce breuvage anisé, à la fontaine ou en pipe.

 

 

 

 

 

 

Le soir, l’endroit est beaucoup plus animé. Il est notamment prisé par quantité de people qui n’hésitent pas à privatiser une partie des lieux. Michou, le voisin, y a bien entendu son couvert.

Le Bon Bock

 2, rue Dancourt

75018 Paris

 Tel : 01.46.06.43.45.

Le Bouillon Chartier

 

 

 

 

 

 

 

Et enfin, tout aussi légendaire que les brasseries précédentes : le Bouillon Chartier. Né en 1896, le restaurant a trouvé la recette du succès : concocter de bons plats à petits prix et respecter la clientèle pour gagner sa fidélité. Et le résultat est là : au fil des années, plus de 50 millions de repas ont été servis aux nombreux clients du restaurant, connus et moins connus. Sa légendaire salle aux allures de hall de gare lui a valu d’être classé aux monuments historiques en 1989.

 

 

 

 

 

L’histoire. Entre les Grands boulevards, l’hôtel Drouot et le palais de la Bourse, « Le Bouillon » qui ouvre ses portes en 1896, a des airs de hall de gare. Les clients peuvent encore admirer les meubles à tiroirs où les habitués rangeaient leurs ronds de serviette. Sous la verrière, un certain Germond a peint un tableau en 1929… pour rembourser ses dettes ! Cinquante millions de repas plus tard, l’établissement n’a changé que quatre fois de propriétaire.

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui. On aime les tables serrées les unes contre les autres, l’addition griffonnée sur un coin de la nappe en papier et les prix fidèles à la tradition (carottes râpées vinaigrette 1 €, saucisse de Francfort frites 6,50 €, pot-au-feu ménagère 11,20 €).

 

 

 

 

En revanche, le service hâtif frôle parfois l’incorrection. Il ne faut pas confondre vitesse et précipitation. Parfois brouillon, ce bouillon.

Bouillon Chartier

7 rue du Faubourg-Montmartre

75010 Paris

Tel. 01.47.70.86.29.

La Brasserie Lipp

 

 

C’est une institution à Saint-Germain-des-Prés. Installée dans le quartier depuis plus de 137 ans, la brasserie Lipp est l’une des plus prisées de Paris.

 

 

 

 

 

 

 

Et le sol du restaurant n’a pas été foulé par n’importe qui : Verlaine et Apollinaire, entre autres personnalités, y avaient leurs habitudes. Si le décor a quelque peu changé en 1920 à la reprise de l’établissement, la réputation, elle, est intacte.

 

 

 

 

La devanture sur deux niveaux et les décors intérieurs du rez-de-chaussée ont permis à la brasserie d’être classée monument historique en 1989.

On retrouve le hareng Bismark, la brandade de morue, la choucroute garnie, le poulet fermier rôti …

Brasserie Lipp

151 Bd Saint-Germain

75006 Paris

Tel : 01 45 48 53 91

 

Brasserie La Lorraine

 

 

 

 

Spécialisée dans les fruits de mer, la Brasserie La Lorraine est un restaurant idéalement situé à quelques pas des Champs-Elysées.

Son décor de marbre et de bois blond transporte immédiatement ses visiteurs dans une ambiance marine, tel un paquebot en route pour une dégustation de crustacés.

Une brasserie La Lorraine ? Non, plutôt une véritable institution… qui après avoir failli être transformée en fast food, a finalement conservé sa vocation d’origine et trône toujours avec superbe sur la place des Ternes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Heureusement, car elle est vraiment belle cette brasserie Lorraine avec son cadre Art Nouveau, ses lustres en cristal de Saint-Louis, ses mosaïques d’origine, sa haute verrière pour les jours gris et son immense et agréable terrasse pour les périodes ensoleillées.

 

 

 

 

L’été, la grande terrasse qui donne sur la Place des Ternes s’avère très agréable. A la carte, les produits les plus nobles se côtoient : bar de ligne rôti en croûte de sel, saumon d’Ecosse bio, plateau royal de fruits de mer en début de repas.

 

 

Pour les amateurs de viande, La Lorraine mitonne d’excellents tartare de boeuf Charolais  ou encore un foie de veau poêlé au vinaigre de framboise.  En dessert, on apprécie le soufflé chaud au grand Marnier et le Paris-Brest, un classique de la cuisine française.

Brasserie La Lorraine

2 Pl. des Ternes

 75008 Paris

Tel : 01 56 21 22 00

 Brasserie Mollard

 

 

 

Restaurant historique doté de mosaïques dorées et de carreaux peints, servant une cuisine française classique et du vin.

La Brasserie Mollard est une des plus anciennes brasseries de Paris. Son décor est l’œuvre d’Édouard-Jean Niermans, architecte de l’Hôtel Negresco à Nice, l’Hôtel de Paris à Monte-Carlo et du cabaret du Moulin-Rouge, assisté d’Eugène Martial Simas.

Originaires de Savoie, monsieur et madame Mollard débarquent à Paris en 1867. Monsieur Mollard livre du charbon pendant que son épouse sert vin, bière et absinthe au comptoir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bien située devant la gare Saint-Lazare, la Maison Mollard eut un immense succès. Trente années après son arrivée, monsieur Mollard put entreprendre des travaux considérables et réaliser en style moderne le plus bel établissement de Paris. À l’époque de l’Art nouveau, il confie la transformation de son établissement à l’architecte Édouard-Jean Niermans.

 

 

 

 

 

 

 

 

Il a été demandé aux ateliers de Sarreguemines de créer des pièces uniques ayant pour thème la vie autour de la gare Saint-Lazare à partir des mosaïques spécialement venues d’Italie. Ces pièces évoquent Deauville, Saint-Germain-en-Laye, Ville-d’Avray, l’entrée et la sortie de la gare Saint-Lazare, une « partie fine » de l’époque, sans oublier l’Alsace et la Lorraine, inévitables en cette année 1895. Les colonnes et les plafonds sont décorés en émaux dimensionnés des émaux de Briare avec des motifs de fleurs et d’insectes traités dans le style typique de l’Art nouveau.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le chef propose une cuisine traditionnelle française accentuée sur les poissons et les fruits de mer. Il travaille à partir de produits frais et nobles que lui permettent les saisons.

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2014, Mollard s’est vu remettre le titre de Maître Restaurateur. 

Prix moyen à la carte : 25,95 €

Formule express : plat + verre de vin : 28,95 €

Formule : entrée + plat ou plat + dessert : 34,20 €

 Brasserie Mollard

115 Rue Saint-Lazare

 75008 Paris

Tel : 01 43 87 50 22

Au Café du Commerce

 

 

 

 

 

 

 

En 1921, le restaurant « Aux mille couverts » ouvre en lieu et place d’un bâtiment construit pour abriter un magasin de tissus. Avec son menu unique, l’établissement vise une clientèle populaire. Les ouvriers de l’industrie automobile alors florissante dans les quartiers voisins de Javel et Grenelle viennent déjeuner d’un copieux bœuf en pot pour trois francs six sous.

 

 

 

 

 

 

 

Aujourd’hui. Les trois étages du restaurant, ouverts sur un patio où les plantes vertes s’épanouissent, baignent dans la lumière renvoyée par de larges miroirs patinés. Au mur, des réclames pour l’anisette Pelalo ou l’élixir Vrignaud contribuent à restituer l’ambiance du début du XXe siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

Les assiettes généreuses et « maison » sont garnies de paleron de bœuf croustillant poêlé (17,50 €) ou de cuissot de cochon de lait (19,80 €). Côté cave, les prix sont restés honnêtes : à partir de 2,50 € le verre de vin « tiré du fût ».

Le Café du Commerce

 51 rue du Commerce

75015 Paris

Tel : 01.45.75.03.27.

Le Grand Café Capucines

 

 

 

Le Grand Café Capucines voit le jour en 1875, année où est inauguré l’Opéra Garnier ! Avec les nombreux théâtres qui fleurissent et l’arrivée de l’Olympia non loin de là, le quartier est très fréquenté et l’établissement mythique du boulevard des Capucines devient vite l’un des plus prisés de la capitale. Aujourd’hui, son intérieur décoré de teintes chaudes, miroirs et velours nous plonge dans une certaine idée de la vie parisienne au XIXème siècle !

 

 

 

 

 

Qu’il soit midi ou minuit, laissez-vous tenter par le large choix de fruits de mer ou par une des spécialités du Chef : terrine de foie gras de canard maison, langoustines dorées aux épices douces ou rognons de veau flambés au Porto… sans oublier les pâtisseries fines à savourer après le repas ou bien à l’heure du thé.

 

 

 

 

Luxueux et chaleureux à la fois, le Grand Café Capucines est situé dans un lieu d’exception, à mi-chemin entre la Madeleine et l’Opéra. Son décor Art Nouveau, pensé par Jacques Garcia, offre un cadre Parisien pour tous ses visiteurs. On se love dans les fauteuils rouges de velours tout en dégustant les spécialités de notre pays. Huîtres, foie-gras, soupe à l’oignon, canon d’agneau et profiteroles constituent une carte gourmande et raffinée pour les amateurs de gastronomie. Pour un dîner romantique, les meilleures tables se trouvent à l’étage, avec vue directe sur le Boulevard des Capucines.

Le Grand Café Capucines

4 Bd des Capucines

 75009 Paris

Tel : 01 43 12 19 00

Le Grand Colbert

 

 

 

 

 

 

Le Grand Colbert est une brasserie parisienne située dans le quartier de la bourse au 2, rue Vivienne, dans le 2e arrondissement de Paris, entre le palais Brongniart, le jardin du Palais Royal et la place des Victoires. Il est également accessible par la galerie Vivienne.

À l’origine, lors de sa construction en 1637 commandée par Guillaume Bautru, comte de Serrant, le bâtiment était un hôtel particulier érigé sur les plans de l’architecte Louis le Vau. Il fut vendu à Jean-Baptiste Colbert, le célèbre ministre de Louis XIV en 1665, puis à Philippe d’Orléans en 1719.

En 1806, il était occupé par la caisse de la dette de l’État, jusqu’à sa vente en 1825.

 

 

 

 

L’hôtel particulier fut alors détruit pour laisser la place au bâtiment actuel et à l’ouverture de la galerie Colbert en 1828 qui devait concurrencer la galerie Vivienne.

Sous Louis-Philippe un magasin de nouveautés appelé « Au Grand Colbert » ouvrit ses portes. Le nom fut conservé jusqu’en 1900 où il fut transformé en restaurant.

 C’était jusqu’à sa fermeture il y a quelques années un des « bouillons » les moins chers de la capitale

 Sous l’impulsion de la Bibliothèque nationale de France, propriétaire des lieux, il fut rénové dans tous ses détails d’origine en 1985 en même temps que la galerie Colbert.

 

 

 

 

 

On retrouve dans cette grande salle, d’un impressionnant volume architectural, des murs de six mètres, des vestiges avec notamment des pilastres sculptés. Demeurent également des peintures de style pompéien et de rares mosaïques au sol.

Le Grand Colbert est une brasserie parisienne qui sert des plats traditionnels de la cuisine française dirigée depuis 1992 par Joël Fleury ancien du groupe Flo.

 

 

 

La façade, ainsi que la galerie Colbert à laquelle il donne accès, ont fait l’objet d’une inscription aux monuments historiques par un arrêté du 7 juillet 1974.

Il est vrai que la déco de la maison a de quoi impressionner avec sa façade en bois chantourné style nouille, sa vaste salle à manger tout en longueur sous un plafond suspendu à 6 mètres de haut, son sol en mosaïque, ses patères en cuivre qui surmontent les dossiers des banquettes en cuir, ses sièges en bois style art déco, ses murs en miroirs et baguettes en laiton et ses pilastres sculptés.

 

 

Comme le veut la tradition des brasseries, la carte propose bien entendu une belle collection de coquillages, crustacés et fruits de mer admirablement frais, et les 6 Fines de Claires n°2 verte océane de Marennes Oléron que nous avons choisis en guise d’entrée étaient vraiment exquises et pleines de délicates saveurs iodées.

Puis, pour rester dans la note marine, nous avons poursuivi sur une sole meunière. Un poisson de taille imposante et pêché sur la côte Atlantique, cuit à la perfection, présenté à table dans son plat de cuisson en cuivre, avant d’être préparée dans les règles de l’art. Si vous aimez la sole n’hésitez pas, ici elle est au top du genre et servie avec des pommes vapeur… que nous avons remplacées par de bonnes frites.

Pour conclure ce repas marin, nous avons craqué pour les grosses profiteroles, accompagnées d’un petit pot de sauce chocolat qui permet de les napper généreusement à sa guise: un régal pour les amateurs du genre.

Tout ce qu’il faut donc pour faire un agréable repas autour d’une carte généreuse et éclectique qui permet de satisfaire tous les appétits.

Une mention particulière pour le service, professionnel, chaleureux et efficace.

Le menu  Bistrot Grand Colbert à 31,50€ pour une entrée, un plat un dessert et même le café, qui se décline même en formule plat plus l’entrée ou le dessert à 22,50€ toujours avec le café compris.

Brasserie Le Grand Colbert

2 Rue Vivienne

 75002 Paris

Tel : 01 42 86 87 88

La Closerie des Lilas

 

 

 

Cap sur le 6e arrondissement, Boulevard du Montparnasse. Au numéro 171, vous tomberez sur un charmant restaurant à la terrasse arborée : la Closerie des Lilas. De grands nom de la littérature, de la peinture et de l’art sous toutes ses formes y ont pris leur quartier des années durant : Modigliani, Aragon, Picasso, Jean-Paul Sartre, Paul Eluard, Oscar Wilde et tant d’autres. Les années ont passé et la brasserie n’a rien perdu de sa superbe.

 

 

 

 

 

Jadis, simple guinguette, ce célèbre café littéraire parisien est devenu au fil du temps une adresse emblématique de Montparnasse qui a vu défiler tout le gotha des arts et des lettres comme Modigliani, Picasso, Jean-Paul Sartre, Oscar Wilde, Hemingway ou Apollinaire.

 

 

 

Rien de changé aujourd’hui,  les stars de la littérature et des arts continuent toujours à fréquenter assidument cette institution de la Rive Gauche.

Et ils ont bien raison, car outre cette ambiance unique, c’est également une escale idéale pour déjeuner ou dîner.

 

 

 

Pour de bons repas entre copains sur fond de piano « live », direction la brasserie avec terrasse sur l’avenue, toujours très appréciée pour son céleri rémoulade, son excellent steak tartare ou son incontournable baba au rhum.

La Closerie des Lilas

171 Bd du Montparnasse

75006 Paris

Tel : 01 40 51 34 50

 

La Coupole

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Restons sur le boulevard du Montparnasse.

Au numéro 102 se trouve une autre institution parisienne : la Coupole. Ouverte en 1927 au coeur d’un quartier où la concurrence fait rage, la brasserie a réussi à se faire une place de choix. Et là encore, il y a eu du beau monde entre les murs de ce restaurant : Cocteau, Joséphine Baker, Louis Aragon, Simone de Beauvoir, Jean-Paul Sartre ou Édith Piaf pour n’en citer qu’une infime partie. La salle du rez-de-chaussée a été inscrite aux monuments historiques en 1988.

 

 

 

 

 

 

Les nouveaux propriétaires veulent que l’on vienne ici d’abord pour apprécier le meilleur des immuables spécialités de brasserie, comme ces fruits de mer qui ouvraient notre repas, avec des huîtres admirablement fraîches et délicieusement iodées.

La carte a ressuscité le curry d’agneau qui faisait le succès de la brasserie dès 1927, lorsqu’il était servi par un Indien en costume d’apparat !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Escargots de Bourgogne marinés au chablis, coeur de filet de boeuf poêlé au poivre et flambé à l’armagnac, un pied de cochon grillé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un grand classique du genre, bien charnu et qui était ici parfaitement réussi, servi bien grillé comme demandé et accompagné de bonnes frites et d’une impeccable sauce béarnaise, impossible enfin de finir sans goûter une fois encore les délicieuses crêpes Suzette flambées au Grand Marnier de la maison.…

La Coupole

102, boulevard du Montparnasse

75014 Paris

Tel : 01 43 20 14 20

Le Petit Bouillon Pharamond

 

 

 

 

 

Institution parmi les institutions du quartier des Halles, le Pharamond nous propose depuis 1832 une cuisine bistrotière de qualité dans un établissement classé monument historique.

 

 

 

 

 

Devenu le Petit Bouillon Pharamond en mai 2019, le lieu s’est rajeuni et renouvelé, mais n’a rien perdu de son charme d’antan : on y retrouve son décor exceptionnel, sa devanture normande qui nous rappelle que le lieu a été ouvert par un normand il y a presque 190 ans et une cuisine typique des bouillons parisiens à prix mini ! Un immanquable du quartier.

 

 

 

 

 

 

 

Son menu une myriade de plats traditionnels et abordables. Œufs mimosa, escargots de Bourgogne ou filets de hareng pommes à l’huile : on peut ouvrir le bal avec l’une des nombreuses entrées à la carte ou attaquer directement un plat issu de la cuisine normande et de la bistronomie parisienne.

 

 

 

 

On craque pour la dorade au beurre blanc, la délicieuse cocotte de coquillettes à la crème truffée ou encore pour les véritables stars du menu, aussi connues sous le nom des tripes à la mode de Caen.

Le Petit Bouillon Pharamond

24 Rue de la Grande Truanderie

75001 Paris

Tel : 01 40 28 45 18

 

Au Pied de Cochon

 

 

 

 


 

 

Brasserie mythique à Paris, le Pied de Cochon est ancré dans la tradition des Halles.

Ouvert 24/24 toute l’année, l’adresse mythique parisienne, au cœur des Halles, n’a pas fermé ses portes depuis 1946.*

 

 

 

 

 

 

Ce restaurant accueillait jadis les restaurateurs lorsque le marché des Halles battait son plein. Désormais, ses trois étages accueillent les visiteurs en quête d’une cuisine traditionnelle dans une ambiance conviviale. On s’installe sur les larges banquettes rouges et on se laisse transporter par un repas réconfortant, comme à la maison. Ici, les plats canailles sont à l’honneur, du fameux pied de cochon grillé béarnaise à la soupe d’oignons gratinée, le tout accompagné de frites croustillantes. Incontournable pour les touristes et les parisiens en quête d’authenticité.

 

 

Le restaurant « Le Pied de Cochon », brasserie de l’après-guerre, associée à l’histoire des dernières décennies des Halles, est devenue aujourd’hui une sorte de monument mémoriel d’une époque et d’une vie disparue.

Les Halles, « le ventre de Paris », énorme marché alimentaire au coeur de la ville, ont disparu après des siècles d’existence, en 1969. Des dizaines d’années se sont écoulées. Sont venus les supermarchés, la grande distribution, les centrales d’achat et même le « Forum des Halles »…

Des Halles, il ne reste rien, ou presque. 50 ans après leur départ du centre de Paris, toutes les photos ou cartes postales ont été éditées, exploitées. On ne compte plus les livres qui racontent l’histoire et le lieu, les modes de vie et les légendes de ce marché qui fut l’un des plus importants sinon le plus grand des marchés d’Europe pendant huit siècles. Les Halles, une histoire sur papier.

 

 

 

 

 

 

Demeure cependant un lieu vivant, devenu le dernier symbole ou la dernière trace d’un monde disparu, le restaurant Le Pied de Cochon.

Le Pied de Cochon, il suffit d’en prononcer le nom, en France mais aussi dans beaucoup de pays étrangers, pour évoquer les Halles. Comme s’il s’agissait d’une mémoire collective, d’un patrimoine que beaucoup connaissent. C’est pourtant surprenant. Car cet ancien petit bistrot du quartier, devenu grande brasserie après-guerre, après son rachat par un mandataire de boucherie qui se lance dans la restauration, n’a pourtant jamais été un « grand restaurant » au sens où on l’entend aujourd’hui. Le lieu est depuis longtemps une honnête brasserie, à la carte traditionnelle et où il n’a jamais été question de « course aux étoiles ».

Au Pied de Cochon

6 Rue Coquillière

 75001 Paris

Tel : 01 40 13 77 00

 Polidor

 

 

L’histoire. L’établissement est né en… 1845. D’abord crémerie, le Polidor est devenu restaurant en 1890. Surtout fréquenté à ses débuts par les artistes pauvres, il devient très rapidement populaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lieu est également très prisé par les milieux littéraires et devient le repaire du célèbre Collège de pataphysique. Il reçoit donc Ionesco, René Clair, Paul Valéry, Boris Vian ou encore Paul-Émile Victor. Mais il a aussi accueilli Jean Jaurès, André Gide, Paul Léautaud, Ernest Hemingway, Coluche et Cabu.

 

 

 

Aujourd’hui. L’endroit est resté entièrement dans son jus, à commencer par la devanture. Nappes à carreaux, grandes tables en bois et plats bien traditionnels : au Polidor, on sert tripes, joue de porc ou simple steak frites. Le menu du midi (entrée-plat-dessert) revient à 22 €. La salle du restaurant a servi de décor à une scène du film « Minuit à Paris » de Woody Allen en 2011.

 Polidor 

41, rue Monsieur-Le-Prince

 75006 Paris

Tel : 01.43.26.95.34. 

 La Rotonde Montparnasse

 

 

 

La Rotonde est un café et brasserie à Paris, repris en 1911 par Victor Libion. C’est un des célèbres cafés littéraires, artistiques et intellectuels de Montparnasse.

Située au nord du « carrefour Vavin » (nommé officiellement place Pablo-Picasso depuis 1984), à un angle du boulevard Raspail et du boulevard du Montparnasse, il est un des lieux les plus fréquentés par les artistes et écrivains du Montparnasse de l’entre-deux-guerres, avec le Dôme et La Coupole, deux autres lieux de rencontre emblématiques de cette dernière artère. Notons que si ces deux derniers établissements, côté pair (sud) du boulevard du Montparnasse, sont situés dans le quartier du Montparnasse, dans le 14e, La Rotonde, côté impair (nord), est située administrativement dans le quartier Notre-Dame-des-Champs, dans le 6e, comme le sont également Le Select et La Closerie des Lilas, autres institutions du boulevard, elles aussi généralement associées à l’histoire des « Montparnos ».

 

 

 

 

 

 

 

 

La Rotonde ouvre en 1903, en face du Dôme. À l’époque, il s’agit d’un bistro ouvrier.

En 1911, il est repris par l’Auvergnat Victor Libion, qui l’agrandit en y adjoignant les locaux de deux anciennes boutiques, afin de pouvoir aménager dans cet ensemble une grande brasserie. En 1918, à la suite d’accusations de trafic de cigarettes, Libion doit vendre l’établissement. En 1924, La Rotonde’ englobe son voisin le café Le Parnasse, situé au 103, boulevard du Montparnasse.

 

 

 

 

 

 

 

 

La Rotonde Montparnasse est une institution dans le coin, grâce à son emplacement idéal et aussi, pour sa cuisine française traditionnelle d’un bon rapport qualité-prix.

Dans cette brasserie classique, le service est professionnel et alerte, le décor est vraiment beau avec ses salons spacieux et boisés, sa lumière douce, ses toiles exposées et ses banquettes de velours rouge.

En entrées, on hésitera forcément entre la Quenelle de brochet gratinée façon Nantua, le Carpaccio de veau aux câpres et citron vert ou la Soupe de poissons maison, rouille et croûtons.

 

 

 

 

 

Pour les plats, on craque pour le Gigot d’agneau de Lozère de chez Desnoyer rôti au piment d’Espelette ou le Pavé de saumon L.R. aux éclats de noisettes, sauce au Byrrh.

Et on garde de la place pour un dessert, comme le Mille-feuille, préparé minute, à la vanille Bourbon ou les Profiteroles à la vanille, sauce chocolat ou la classique crème brulée…

La Rotonde Montparnasse

105 Boulevard du Montparnasse

 75006 Paris

Tel :01 43 26 48 26

 Le Wepler

 

 

 

 

 

Le Wepler ou Brasserie Wepler est une brasserie parisienne située 14, place de Clichy dans le 18e arrondissement de Paris. Ouvert en 1892, spécialiste des fruits de mer, le Wepler est toujours en activité.

La maison Wepler, fondée par l’Allemand Conrad Wepler, marchand de vin-traiteur, a connu trois emplacements différents.

Puis le restaurant se transforme, peu à peu, en un restaurant spécialisé en fruits de mer. En 1892 le lieu devient véritablement une brasserie. Le Wepler devient un lieu à la mode où se retrouvent de nombreux artistes comme Guillaume Apollinaire, Pablo Picasso, Amedeo Modigliani, Henri de Toulouse-Lautrec, Maurice Utrillo. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Wepler est réquisitionné pour servir de foyer aux soldats allemands.

Dans les années 1950, une partie de la brasserie Wepler est rachetée par la firme cinématographique Pathé, les salles de cinéma sont inaugurées en 1956 sous le nom de Pathé-Wepler.

En 1976, l’Aveyronnais Charles Bessière rachète l’établissement, son fils Michel lui succède8. En 1998, Michel Bessière crée le prix Wepler en collaboration avec Marie-Rose Guarnieri de la librairie des Abbesses et le soutien de la Fondation La Poste.

La décoration de la brasserie, refaite en 2009, est de style Art déco, notamment avec une reproduction de Tamara de Lempicka. Le poème L’Étranger tiré du Spleen de Paris de Charles Baudelaire est reproduit sur un mur intérieur.

En 2011, trois fresques murales en mosaïque, d’inspiration Art déco, sont réalisées par Mathilde Jonquière.

Les fruits de mer sont une des spécialités de la brasserie, avec à l’année 700 000 huîtres servies sans compter les autres coquillages.

 

 

 

Maison intemporelle née en 1892, la brasserie Le Wepler a été le témoin de l’histoire du quartier, et a accueilli  des personnages célèbres comme Utrillo, Modigliani, Apollinaire, Henri Miller, Chabrol, Truffaut… 

 

 

 

 

 

 

 

Sa vocation huîtrière ne date pas non plus d’aujourd’hui, puisque vers les années 30 elle faisait même office de bureau de placement pour les écaillers, presque toujours savoyards à cette époque.

 

 

 

On retrouve avec la maison dans son joli cadre des années 30, avec tout ce qu’il faut de boiseries, de cuivres et de luminaires pour plaire à tous et s’adapter à tous les repas, en duo, en famille ou entre copains.

Les plats proposés par le chef du Wepler rendent compte de la diversité de la cuisine française, du simple plateau de fruits de mer à l’emblématique tête de veau à la sauce Gribiche.

Restaurant le Wepler

14, place de Clichy

75018 Paris

Tel : 01 45 22 53 24

 

 

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