Curiosités parisiennes Guide de Paris

Animaux sauvages à observer dans Paris

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Oui, même dans une ville comme Paris, avec sa pollution, son trafic routier, ses grands bâtiments, sa végétation relativement rare, on peut se retrouver nez à nez avec un animal qui n’est pas du tout censé se trouver là.

 

 

 

On pourrait croire que c’est merveilleux, malheureusement la plupart des histoires de ce genre ont pour cause soit le trafic d’animaux sauvages, soit les spectacles de type cirque qui baladent des animaux malheureux de ville en ville.

Bref, si vous tombez sur un animal sauvage à Paris, on ne parle pas de pigeons ou de rats, hein, mais de trucs plus rares, plus insolites…autres bien évidemment de ceux du Jardin des Plantes ou du zoo de Vincennes.

Á découvrir : 

 

 

Une grosse araignée venimeuse de Guyane

 

 

 

 

Rassurez-vous, l’arachnophobie n’est pas qu’un caprice, c’est aussi une réaction pleine de bon sens. Car toutes les araignées ne sont pas nos copines. La morsure de certaines espèces présente en effet un véritable danger pour la santé, surtout quand il s’agit d’une grosse araignée velue en provenance directe de Guyane. En 2011, c’est dans l’hôpital de l’Hôtel-Dieu qu’une telle créature a été aperçue, éliminée puis examinée par la police. Il s’agirait d’une araignée échappée des valises d’une patiente guyanaise.

Un crocodile du Nil dans les égouts

 

 

 

La plupart des histoires de crocodiles trouvés dans les égouts sont à ranger au rayon des légendes urbaines. A l’exception du fait divers de ce crocodile du Nil capturé par les égoutiers de Paris en 1984. Alertés par la baisse du nombre de rats, ceux-ci parcourent les souterrains de la capitale pour comprendre ce phénomène, quand ils découvrent l’animal avec stupeur. Ce sont finalement les pompiers appelés en renfort qui ont récupéré la bestiole. Le commandant Godard au rapport : « On l’a aperçu, le crocodile. Il mesurait entre 70 cm et 80 cm. On a stoppé sa course avec une pelle et des balais et on lui a ficelé le nez ! » Soit une femelle de 2 ans récupérée par le vétérinaire du Jardin des Plantes puis par l’aquarium de Vannes, où elle coule aujourd’hui des jours paisibles.

On a retrouvé un crocodile dans les égouts de Paris en 1984

A l’époque, les égoutiers ont découvert un crocodile de près de 80 cm de long et ont alerté les pompiers qui ont réussi à immobiliser l’animal. Le reptile arrivait à vivre dans cet environnement en mangeant des rats (on en aurait peut-être besoin aujourd’hui finalement.) Il a sûrement été abandonné dans les égouts par des gros cons, comme dans la plupart des histoires de crocodiles. Depuis, il a été renommé Éléonore et il vit dans un aquarium à Vannes. Éléonore vous embrasse, elle va très bien.

Le faucon à Notre-Dame

 

 

 

Si vous pensez que le pigeon est l’emblème du ciel de Paris, revoyez vos copies, car, des soixante espèces d’oiseaux de la capitale, le faucon crécerelle, qui niche dans les tours de Notre-Dame, reste le roi. Une cinquantaine de couples habitent intra-muros, avec une prédilection pour les nobles bâtiments et hauts points de vue : arc de triomphe, tour Eiffel, Invalides, Sacré-Coeur, tour Saint-Jacques… Mais l’événement du moment est l’arrivée ces dernières années de l’épervier d’Europe, avec six couples qui auraient élu domicile aux Buttes-Chaumont, au parc Montsouris, au Père-Lachaise, à la BNF et, tout récemment, à Montmartre.

 

 

 

Pas loin de disparaître totalement de France dans les années 1960, le faucon pèlerin vient de débarquer à Paris, en 2013. Un couple s’est en effet installé dans le nichoir de la cheminée de Grenelle, qui appartient à la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain. Fabriqué en 1994, ce nichoir a d’abord accueilli des faucons crécerelles avant d’abriter cette nouvelle petite famille de rapaces, surveillée de près par le CORIF (Centre ornithologique d’Ile-de-France). Si vous souhaitez l’apercevoir ou le prendre en photo, tentez votre chance mais bon courage : le faucon pèlerin est l’oiseau le plus rapide du monde en piqué.

 Des grillons dans le métro

 

 

 

Il y a quelque temps, on entendait encore chanter le Sud dans les dédales du métropolitain. La cause ? Des grillons ! Ils avaient trouvé là un confortable logis, chaud et chaleureux, regorgeant de nourriture en tout genre. Mais voilà, la loi Evin et son interdiction de fumer les auraient privés d’un de leurs plats préférés : les mégots de cigarettes. Depuis, leur nombre est en chute libre. Une ligue de protection des grillons du métro parisien a carrément vu le jour. D’après elle, certains de ses insectes feraient toujours un peu de résistance sur les lignes 3 et 9.

Et des rongeurs, il y a en a autant que d’habitants, soit six millions sous nos pieds. Sous terre également, le grillon a élu domicile. Il apprécie la chaleur et l’humidité du métro et il chante du côté d’Oberkampf et de Bonne Nouvelle. Il a même son association, la Ligue de protection des grillons du métro parisien.

 

Un lionceau a été trouvé dans une Lamborghini sur les Champs-Elysées

 

 

 

Il y a quelques jours, les policiers ont reçu plusieurs signalements d’un bébé lion dans une Lamborghini verte. La voiture a été contrôlée, et il y avait bien un lionceau sur la banquette arrière. Le conducteur a quand même sorti aux flics que c’était son chat (un vrai champion). Le petit félin a été pris en charge par l’asso 30 Millions d’Amis, et ça ça nous donne envie de chanter le générique de l’émission du même nom.

 

Un loup au parc Monceau

 

 

 

 

Les loups se rapprochent de Paris ! Très récemment, plusieurs canis lupus auraient en effet été aperçus dans la Meuse et dans la Marne, à quelques centaines de kilomètres des portes de la capitale. Mais ne criez pas au loup pour autant, il y a vraiment peu de chance qu’on les voie prochainement gambader sur nos boulevards. Pourtant on raconte qu’en 1972, un loup se baladait au parc Monceau. C’est en fait un cabaretier qui croyait avoir acheté un chien. Celui-ci, sauvage et agressif, s’était échappé, avant d’être récupéré par un vétérinaire qui constata qu’il s’agissait en réalité d’un loup

 

Des perruches et des corneilles noires  au Père-Lachaise

 

 

 

 

Changer de regard sur les cimetières, c’est ce que nous proposent les jardiniers du Père Lachaise, sous l’impulsion de la Mairie de Paris. Depuis avril 2015, plus une goutte de pesticide chimique n’y est entrée, et tout va bien : les graminées et autres herbes folles sont revenues, les insectes aussi, et donc les oiseaux, les hérissons et beaucoup d’autres habitants bien vivants.

44 hectares de tranquillité, 5300 arbres et zéro-phyto, le tout en pleine ville : pour nous il s’agit de tombes, pour la faune c’est un chaos rocheux, voire de petites falaises, sous une forêt clairsemée.

Au Père Lachaise, les oiseaux sont revenus, une faune qui prospère :

 

 

Les plus visibles sont les corneilles noires, une vingtaine de couples. A Paris elles sont nombreuses à être baguées, et la numéro 157, qui m’a suivi tout l’après-midi, me semble très familière car un reportage entendu sur France Inter la cite également. Ou alors elle sait que les porteurs de matériel photographique mangent souvent des sandwiches sur place ? Elles adorent soulever les mottes de terre et les pierres à la recherche d’insectes.

Les perruches à collier prospèrent, comme partout en Europe. En septembre, on entend un crépitement permanent, comme une pluie fine, surtout par beau temps : elles décortiquent au-dessus de nos têtes les fruits des cyprès qui bordent une longue allée.

Un piranha dans la Seine

 

 

 

 

C’est en septembre 2013 qu’un pêcheur parisien a eu cette drôle de surprise. Au bout de sa ligne : un « pacu » de 20 centimètres. Ce cousin du piranha à la puissante mâchoire (assez troublante, puisque ressemblant beaucoup à celle d’un être humain) serait originaire d’Amazonie. Et si on l’appelle le « mangeur de testicules », c’est parce qu’il aurait tendance, faute de ne pas trouver les noix dont il se nourrit, à croquer celles des nageurs qui batifolent dans les eaux où il se trouve. Quant à savoir ce qu’il faisait dans la Seine…

Poissons-chats dans la Seine

 

 

 

Dans la Seine, tout un monde de « petites bêtes » grouille aussi : moules, méduses d’eau douce et pléthore d’écrevisses ! Importée pour repeupler la Seine à la fin du XIXe siècle, l’écrevisse rouge américaine a tellement pris ses aises que, pour lutter contre sa prolifération, des silures ont été introduits en 1980. Véritable monstre caché des bas-fonds de la Seine, le silure peut atteindre 2 mètres et 50 kg et s’avère un redoutable carnivore s’attaquant aux poissons, aux crustacés et même aux rats !

Le poisson-chat n’est pas non plus parisien d’origine : il se serait échappé des aquariums du Muséum d’histoire naturelle, lors d’une vidange de bassin, pour coloniser ensuite la Seine, via les égouts. Le temps est révolu quand, il y a 40 ans, la Seine ne comptait plus que trois ou quatre sortes de poissons. Grâce à de gros efforts d’assainissement et d’oxygénation du fleuve, une trentaine d’espèces cohabitent aujourd’hui : gardons, tanches, goujons, truites, perches, brochets ou encore anguilles sont revenus, et l’on peut parfois apercevoir des rats musqués grignoter le long des berges.

 

Un python  dans la Seine

 

 

 

 

En temps normal, la brigade fluviale récupère dans la Seine des vélos, des bouteilles de bière, voire des cadavres humains, mais un beau jour de 2012, c’est un python en piteux état qu’ils ont repêché. Certainement abandonné par son propriétaire, l’animal décédé mesurait 3 mètres de long et pesait 40 kilos. Le python fait partie des NAC, ces « nouveaux animaux de compagnie » qui font le bonheur d’amoureux d’animaux exotiques pas toujours conscients de leur dangerosité ni de la taille qu’ils peuvent atteindre en grandissant… L’art NAC, en quelque sorte.

 

Des renards aux Buttes Chaumont

 

 

 

Des renards aux Buttes Chaumont, au jardin du Luxembourg, mais aussi dans les rues et le métro parisiens ! Ces petites bestioles rousses ont tendance ces dernières années à revenir zoner dans les grandes villes, attirées par l’absence de prédateurs et par la nourriture abondante (déchets et petits rongeurs). Un bon point pour la biodiversité urbaine. Cependant, la capitale française est loin de rivaliser avec sa voisine anglaise, puisque si Londres compte plus de 10 000 renards, à Paris, en 2012, on en dénombrait seulement une quinzaine.

 Des singes magots dans le bois de Vincennes

 

 

Il y a quelques années, des singes magots auraient été récupérés par les pompiers dans le bois de Vincennes. Ces petits animaux, illégalement importés du Maroc, se retrouvent souvent abandonnés par leurs propriétaires après quelques années. En effet, quand ils atteignent l’âge adulte, leur comportement change et ils deviennent souvent ingérables. Un phénomène vraiment attristant, puisqu’aujourd’hui le singe magot est une espèce en voie de disparition et il semble qu’on enterre de plus en plus de magots.

 

Une tortue-alligator dans la Seine

 

 

Il ne s’agit ni d’un Pokémon, ni d’un canular du Gorafi. La tortue-alligator existe pour de vrai, sans doute créée par Dieu sur Photosphop. Quelles sont les probabilités pour qu’un tel animal, surtout présent dans le sud-est des Etats-Unis, débarque à Paris ? Pas très grandes, et pourtant c’est ce qui s’est produit en 2009. Un probable abruti s’est entiché de la bestiole et l’a commandée sur Internet, puis l’a vu grandir avant de la balancer dans la Seine pour s’en débarrasser. Alertée par un promeneur, la brigade fluviale a récupéré l’animal et l’a confié à une animalerie. See you later, alligator.

 Le 28 juin 2009, un promeneur a aperçu une tortue-alligator dans la Seine, au niveau du pont de Bir Hakeim (même si vous ne venez pas de Paris, vous l’avez déjà vu à la télé, c’est obligé). Il a appelé la brigade fluviale qui a réussi à attraper la tortue qui aurait été importée des Etats-Unis par un abruti fini, pour changer. 

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