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20 cocktails à avoir dégusté au moins une fois dans sa vie

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Paris abrite le plus vieux bar à cocktails d’Europe, le “Harry’s New York Bar” situé rue Daunou, et elle fut l’une des capitales mondiales du cocktail pendant l’entre-deux-guerres ! Elle connaît ensuite un renouveau des bars à cocktails dans les années 2000, et continue toujours de se maintenir à haut niveau sur le sujet. Pour preuve, un bar parisien est encore dans le top 5 des meilleurs bars du monde cette année : le Little Red Door. Il nous a donc paru indispensable de vous conter la passionnante histoire des cocktails à Paris et de ceux qui sont en vogue en ce moment…

 

 

 

 

 

 

 

Si le mot cocktail a été défini au tout début du XIXe siècle, il faudra attendre 1911 pour avoir un premier bar spécialisé dans la capitale. Créé par l’ex-jockey Tod Sloan avec le roi des cocktails Harry MacElhone, le Harry’s New York Bar a servi de nombreuses célébrités, de Coco Chanel à Hemingway en passant par le duc de Windsor.

 

 

 

 

Qu’ils soient sucrés, salés, fumés, épicés, glacés ou chauds, les cocktails ont ceci de magique, c’est qu’ils répondent à toutes les envies. Sélection libre, sinon arbitraire, d’élixirs à avoir dégusté au moins une fois dans sa vie.

L’ABUS D’ALCOOL  EST DANGEREUXÁ BOIRE AVEC MODERATION

Á découvrir, à déguster : 

 

LE BLOODY MARY

 

 

 

 

Le compagnon préféré des vols long-courriers est un cocktail de saison. Incomparablement meilleur lorsqu’il est réalisé avec des tomates fraîches.

 Création : Deux bars se disputent la paternité du Bloody Mary, le Harry’s New York Bar et le bar du Ritz. Dans les deux cas, sa création remonterait aux années 1920.

  ? Pour ne pas avoir à trancher entre les deux institutions précitées, on file chez AveK, 21 rue Saint-Sauveur (75002 Paris ), où l’on sublime le sanglant cocktail avec de la tomate cerise.

Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : 5 cl de vodka, 10 cl de jus de tomate, 0,5 cl de jus de citron, 1 trait de Worcestershire sauce, 3 gouttes de tabasco, 1 pincée de sel de céleri, 1 pincée de poivre…

 Mélangez les ingrédients dans un verre à Mélangez avec des glaçons, versez dans un verre tumbler, puis ajoutez sel de céleri, sel et poivre. Décorez avec une tige de céleri.

 

LE CLOVER CLUB

 

 

 

 

Onctueux et sucré, il est un véritable dessert. Typiquement le genre de cocktail que l’on peut déguster à n’importe quelle heure du jour.

 Création : Certains le datent de la fin du XIXe siècle, d’autres de la prohibition. Bref, on ne sait pas grand-chose des débuts du Clover Club. D’où aussi une infinité de recettes.

  ? Le Clover Club est une spécialité du Blue-bird, 12 Rue Saint-Bernard, 75011 Paris bar à cocktails, spécialisé dans les gins.

Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont :    4,5 cl de gin,  1,5 cl de liqueur ou crème de framboise, 2,25 cl de jus de citron,  0,75 cl de sirop de sucre,  1 blanc d’œuf…

 Versez tous les ingrédients dans un shaker et secouez sans glaçons (dry shake) pendant au moins 30 secondes. Ajoutez ensuite des glaçons et shakez à nouveau pendant une dizaine de secondes. Versez dans un verre à martini rafraîchi.

 

LE DAIQUIRI

 

 

 

 

Au même titre que New York, Cuba est l’une des capitales internationales du cocktail et le Daiquiri l’un de ses étendards.

 Création : Portant le nom d’un village cubain, le Daiquiri est mentionné pour la première fois en 1920 dans un roman de F. Scott Fitzgerald, This Side of Paradise.

  ? À la Floridita, bar de La Havane où Hemingway fit élaborer sa recette perso : sans sucre, mais double dose de rhum. Le “Papa Doble”.

Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont :   6 cl de rhum blanc (cubain, évidemment), 1,5 cl de sirop de sucre de canne, le jus d’un citron vert…

 Versez les ingrédients dans un shaker à demi rempli de glaçons. Secouez jusqu’à l’apparition de buée sur le shaker avant de verser dans un verre à cocktail rafraîchi.

 LE DRY MARTINI

 

 

 

 

 

“J’aime boire un martini, deux tout au plus. Après trois, je suis sous la table, après quatre je suis sous mon hôte.” Dorothy Parker (1893- 1967), célèbre plume new-yorkaise de l’entre- deux guerres, vous aura prévenus.

 Création : Mise au point en 1904 par le barman anglais Frank P. Newman du Grand Hôtel Intercontinental, place de l’Opéra à Paris, le dry martini est devenu très populaire dans les États-Unis de la prohibition, où le gin était l’alcool le plus rapide à produire.

  ? Au Bemelmans, le bar de l’hôtel Carlyle de New York

Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont 50 ml de gin, 20 ml de vermouth sec, 1 trait de bitter Angostura...

Mélangez rapidement le gin et le vermouth dans un verre garni de glaçons et versez dans un verre à martini rafraîchi. Ajoutez un trait d’Angostura (bitter orange) et laissez tomber une olive verte au fond du verre.

 

L’ESPRESSO MARTINI

 

 

 

 

Pour se redonner un coup de fouet après le dîner de Noël, rien de tel que cet Espresso très spécial. Un cocktail à la fois riche et crémeux.

 Création : Dick Bradsell, l’un des bartenders les plus célèbres de Londres, invente l’Espresso Martini en 1984 pour un jeune mannequin lui demandant ceci : “Someting to wake me up and f**k me up !”

Où : Le Speakeasy 25 Rue Jean Giraudoux, 75016 Paris.

Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : 3 cl de vodka, 1 cl de liqueur de café Kahlua, 2 cl de café frais, 1 cl de sirop de sucre…

 Frappez énergiquement l’ensemble des ingrédients au shaker avec des glaçons. Versez dans un verre à martini en filtrant les glaçons. Posez trois grains de café sur la mousse pour le décor.

LE GROG

 

 

 

 

 

Breuvage de saison s’il en est, le grog n’est pas qu’un remède de grand-mère mixologue qui s’ignore. Les cocktails chauds comptent de plus en plus d’adeptes.

 Création : Ses origines remonteraient au XVIIe siècle. Le grog aurait été inventé en 1740 par l’amiral anglais Edward Vernon qui eut l’idée d’ajouter un litre d’eau chaude à chaque quart de litre de rhum que l’on distribuait à ses marins, afin de réduire leur consommation de rhum.

  : Chez Prune, l’incontournable bistrot du canal Saint-Martin 36 Rue Beaurepaire, 75010 Paris.

 Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : 6 cl de rhum vieux, 2 cl de jus de citron, 1 cuillère à café de miel, 3 clous de girofle, 1 bâton de cannelle, eau bouillante…

 Dans un verre à anse, versez les ingrédients en y ajoutant l’eau bouillante. Mélangez avec le bâton de cannelle.

  

 LE MANHATTAN

 

 

 

 

Le plus célèbre des cocktails new-yorkais doit sa particularité au rye whisky, élaboré en Amérique du Nord à partir d’au moins 51 % de seigle.

 Création : La tradition veut que ce cocktail ait été inventé au début des années 1870 par la mère de Winston Churchill lors d’un banquet donné au Manhattan Club de New York.

  ? Au Golden Promise, le whisky bar 11 Rue Tiquetonne, 75002 Paris.

  Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont :  4 cl de rye whisky, 2 cl de vermouth rouge, 1 trait de bitter Angostura…

 Mélangez les ingrédients dans un grand verre à moitié rempli de glace puis versez dans un verre à cocktail rafraîchi.

 LA MICHELADA

 

 

 

 

 

 Cocktail mexicain réputé guérir la gueule de bois, le Michelada (“Mi chela helada” : ma bière fraîche en espagnol) est encore peu connu en Europe.

 Origine : Comme dans toute tradition populaire qui se respecte, les sources divergent. Au Mexique, on le sert à peu près partout et depuis très longtemps.

  ? À la Candelaria, le speakeasy le moins secret de Paris 52 rue de Saintonge 75003 Paris.

 Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : 25 cl de bière, 1 citron vert, 3 traits de tabasco, 1 trait de sauce Worcestershire, sel, piment de Cayenne…

 Humectez le rebord d’un verre tumbler avec une écorce de citron et trempez-le dans un mélange sel-piment de Cayenne. Versez-y le jus de citron vert, le tabasco et la sauce Worcester- shire avant d’y ajouter la bière très fraîche (si possible mexicaine, de la Corona fera l’affaire).

 LE MINT JULEP

 

 

 

 

 L’ancêtre du mojito est aussi l’un des cocktails favoris de 007. Il est cité dans l’un des meilleurs opus de la saga : Goldfinger (1964).

 Création : De nombreux bartenders affirment que le Mint Julep est le plus ancien cocktail au monde. Ses origines remonteraient au début des années 1800. Baptisé ainsi en Virginie un siècle plus tard, il est étroitement lié à la tradition culinaire du sud des États-Unis

  ? Au Bâton Rouge 62 rue Notre-Dame de Lorette, 75009 Paris.

 Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : 8 à 10 feuilles de menthe fraîche, 1 cuillère à café de sucre en poudre, 1 cl de sirop de canne, 4,5 cl de cognac…

 Dans une timbale en métal, écrasez quelques feuilles de menthe avec un pilon, ajoutez le sucre et de la glace pilée. Versez le cognac et le sirop de canne, mélangez l’ensemble à la cuillère. Ajoutez le reste des feuilles de menthe avant de servir.

 

LE MOSCOW MULE

 

 

 

 

 

Cocktail phare de l’été 2019, le Moscow Mule risque fort de passer l’hiver… À vos timbales !

 Création : En matière de mixologie, le marketing fut souvent à l’origine de certaines naissances. Exemple avec le Moscow Mule, inventé en 1941 par deux Américains n’arrivant pas à écouler leurs stocks de vodka et de ginger beer.

  ? Au bar du restaurant Joia, d’Hélène Darroze, Jòia, 39 rue des Jeuneurs 75002 Paris.
 

Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont 4 cl de vodka, 10 cl de ginger beer, le jus d’un demi citron vert…

 Remplissez une timbale en cuivre de glaçons, ajoutez-y tous les ingrédients et remuez avec une cuillère. On peut y glisser deux ou trois rondelles de concombre.

 

LE NEGRONI

 

 

 

 

 

 

Le Negroni a tout juste cent ans. Cocktail transalpin à l’origine, il s’est imposé depuis dans le reste du monde au point de devenir l’un des cocktails les plus vendus.

 Création : Le comte Camillo Negroni aimait déguster son Americano au café Casoni, à Florence. En 1919 très précisément, il en souhaita une version plus corsée et eut l’idée d’y ajouter du gin. Le Negroni était né.

  ? Au Tiger, à Saint-Germain-des-Prés, premier bar à gin de la capitale, qui en compte plus de 130 à la carte 13 Rue Princesse, 75006 Paris.

 Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont :  3cl de gin, 3 cl de Campari, 3 cl de vermouth rouge…

 Le Negroni se réalise directement dans le verre. Jetez-y quelques glaçons puis les ingrédients et enfin mélangez à la cuillère. On y ajoute un zeste de citron pour le décor.

 

L’OLD CUBAN

 

 

 

 

 

 Dans la catégorie “classiques modernes”, voici encore une alternative plus raffinée au mojito qui a décidément du plomb dans l’aile.

 Création : Passée experte dans l’art de revisiter les grands classiques, la barmaid new-yorkaise Audrey Saunders a créé l’Old Cuban au début des années 2000.

  ? Au Bar des Prés, où officie le chef barman Marco Mohamadi 25 Rue du Dragon, 75006 Paris.

 Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : 4,5 cl de rhum blanc, 2 gouttes de bitters Angostura, 4,5 cl de jus de citron pressé, 3 cl de sirop de sucre de canne, 6 feuilles de menthe, 2,5 cl de champagne…

 Dans un shaker, pilez les feuilles de menthe dans le jus de citron fraîchement pressé. Ajoutez le rhum, l’Angostura et de la glace. Secouez énergiquement, puis versez la préparation dans un verre à cocktail. Enfin, complétez avec le champagne et décorez d’une feuille de menthe.

 L’OLD FASHIONED

 

 

 

 

 

 

Trouvant ses origines dans la seconde moitié du XIXe siècle, il porte bien son nom. Le cocktail préféré de Don Draper dans Mad Men est un must pour tout bon mixologue qui se respecte.

 Création : Cocktail officiel de Louisville, dans le Kentucky, l’Old Fashioned y fut inventé vers 1880 dans un club privé de la ville.

  ? Au Rosebud, à Montparnasse 11 Rue Delambre, 75014 Paris. L’un des plus anciens bars à cocktail de Paris, où les barmen en costume blanc et nœud pap’ n’ont jamais besoin de réviser leurs classiques.

 Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : 6 cl de bourbon, 1 sucre blanc en morceau, 3 traits de bitter Angostura, 1 zeste d’orange…

 Dans un verre à mélange, écrasez, à l’aide d’un pilon, le sucre avec le bitter Angostura puis versez-y le bourbon. Ajoutez de la glace et mélangez pendant quelques secondes. Versez dans un verre Old Fashioned (assez bas, large à fond épais) rempli de glace.

 

LE PALOMA

 

 

 

 

 

 

Aussi populaire – sinon plus – que la margarita au Mexique, le Paloma est une alternative estivale au gin tonic et autres mojitos.

 Création : Les sodas pamplemousses ont été importés au Mexique à partir des années 1960, le Paloma aurait donc logiquement été inventé à cette période.

  ? À l’Andy Wahloo, 69 Rue des Gravilliers, 75003 Paris, bar au style métissé sis dans un hôtel particulier du Haut Marais.

 Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : 5cl de tequila blanche 100 % agave, 5 cl de jus de pamplemousse, 2 cl de jus de citron vert, 1,5 cl de sirop d’agave, eau gazeuse…

 Versez tous les ingrédients dans un shaker rempli de glace et secouez une dizaine de secondes. Versez dans un verre collins rempli de glace pilée et ajoutez l’eau gazeuse.

 

LE PISCO SOUR

 

 

 

 

 

Eau-de-vie de raisin produite au Pérou et au Chili, le pisco est devenu célèbre dans le monde entier grâce à ce cocktail. Le seul au monde à posséder sa journée nationale au Pérou : le “Día Nacional del Pisco Sour”.

 Création : L’homme d’affaires Victor Vaughen Morris ouvre le Morris Bar à Lima, au Pérou, en 1916. C’est ici qu’aurait été créé le Pisco Sour dans les années qui suivirent. Pour la petite histoire, M. Morris est décédé d’une cirrhose en 1929.

  ? Au Pisco Bar & Lounge du restaurant Coya  83-85 Rue du Bac, 75007 Paris qui vient d’ouvrir à Paris (après Londres, Monaco, Dubai et Abu Dhabi).

 Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : 6 cl de pisco, 3 cl de jus de citron vert, 3 cl de sirop de sucre de canne, un blanc d’œuf légèrement battu, un trait de bitter Angostura…

 Mélangez pisco, jus de citron vert, sirop de sucre de canne et blanc d’œuf dans un shaker à moitié rempli de glaçons. Secouez énergique- ment pendant une bonne minute. Versez dans un verre à cocktail rafraîchi avant d’ajouter un trait d’Angostura.

 

LE PORNSTAR MARTINI

 

 

 

 

Très apprécié de la gente féminine, ce classique du XXIe siècle n’étonne pas seulement par son nom évocateur. L’histoire ne dit pas s’il fut créé pour une personne en particulier…

 Création : La recette a été créée par Douglas Ankrah, du LAB Bar, à Londres, en 2002.

  ? À déguster au bar de l’hôtel Les Bains, 7 Rue du Bourg-l’Abbé 75003 Paris. Le décor en jette, la carte des cocktails tout autant.

  Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : 3cl de vodka, 2cl de liqueur de fruit de la passion, 3cl de purée ou nectar de fruit de la passion, 1cl de sirop de vanille… 

 Versez tous les ingrédients dans un shaker avec de la glace. Frappez jusqu’à l’apparition de buée sur le shaker puis servez en filtrant le mélange dans un verre à martini rafraîchi. Accompagnez d’un shooter de champagne pour rafraîchir le palais.

 LE SERENDIPITY

 

 

 

“La France dans un verre”, selon son créateur Colin Field, chef du bar Hemingway à l’hôtel Ritz.

 Origine : Lorsque Colin Field arrive à Paris au début des années 1980, il se prend de passion pour le calvados, ingrédient phare du Serendipity qu’il crée en 2009. Johnny Depp en est fan.

  ? À l’Hemingway, of course 15 place Vendôme, 75001 Paris.

 Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : brindilles de menthe entières, 2 cuillères de sucre en poudre, 20 ml de calvados, 50 ml de jus de pomme clair, 70 ml de champagne brut…

 Pressez menthe et sucre dans un verre long drink, ajoutez des glaçons puis versez les autres ingrédients et remuez jusqu’à ce que le mélange soit refroidi.

 

LE SPRITZ

 

 

 

 

Le spritz est un long drink alcoolisé à base de vin blanc, souvent du prosecco, d’un amer et d’eau de Seltz, largement consommé en apéritif dans les grandes villes de la Vénétie et du Frioul-Vénétie Julienne, et également répandu dans toute l’Italie.

Création :Des soldats Autrichiens au lagon Vénitien, l’histoire du Spritz est riche de paradoxes. Beaucoup se sont disputés l’origine de cet historique cocktail. Au 19e siècle, les soldats étaient convaincus que les vins blancs locaux devaient être coupés à l’eau gazeuse pour davantage de légèreté. Ils ont alors imposé cette vision à l’ensemble des tavernes du nord de l’Italie. Nous assistons alors aux prémices du cocktail. Cependant, le trait distinctif du Spritz reste sa robe orangée, qu’il doit à l’arrivée d’amers locaux tels que le Campari ou l’Aperol. Loin du simple vin d’époque, le Spritz est aujourd’hui réputé pour son goût prononcé d’orange dont l’amertume est un attribut principal du cocktail. Cependant, c’est avec l’arrivée du célèbre prosecco italien que la composition du Spritz s’est affinée. Eau gazeuse, vin blanc pétillant et amer, voici le Spritz tel que nous le connaissons.

: Aux Rigolos. 180 Avenue de Clichy, 75017 Paris

Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont : Apérol, Campari, Prosecco ?, eau de Seltz…

En effet, certains alcools historiques font leur grand retour ! Notamment Cointreau, la liqueur d’orange à la base de la célèbre Margarita, qui est au coeur de plus de 500 créations cocktail.

LA TOMMY’S MARGARITA

 

 

 

 

 

 Souvent adaptée et réinventée, pour le meilleur et surtout pour le pire, la margarita trouve ici l’une de ses plus fameuses variantes, devenue elle aussi un classique de la mixologie.

 Création : La margarita fut inventée par l’Américaine Margaret Sames à Acapulco, en 1948. Spécialiste mondialement reconnu de la tequila, Julio Bermejo a l’idée d’associer, à la fin des années 1980, la tequila 100 % agave avec du sirop d’agave. La Tommy’s Margarita (du nom de son bar) était née.

  ? Rive gauche au Kult, le bar de l’hôtel Saint 3  rue du Pré-aux-Clercs 75007 Paris .

Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont 5 cl de tequila reposado, 1,5 cl de sirop d’agave, 1,5 cl de jus de citron vert…

 Givrez un verre à margarita (passer un citron sur ses bords avant de les tremper dans le sel), frappez les ingrédients dans un shaker avec des glaçons avant de verser.

 

LE VIEUX CARRÉ

 

 

 

 

 

 

 Hommage au quartier français de La Nouvelle-Orléans, il est uniquement composé d’alcool et de bitters.

Création : Le Vieux Carré a été créé en 1938 par Walter Bergeron, à La Nouvelle-Orléans.

  ? Au Sherry Butt 20 Rue Beautreillis, 75004 Paris, adresse intimiste et innovante non loin de la place des Vosges.

Les divers ingrédients pour réussir ce cocktail sont 3 cl de rye whiskey, 3 cl de cognac, 3 cl de vermouth rouge, 0,75 cl de Bénédictine, 1 trait de bitter Angostura, 1 trait de bitter Peychaud’s…

 Mélangez tous les ingrédients dans un verre avec de la glace, puis versez dans un verre de type old fashioned avec des glaçons.

 

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