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Voici les 10 meilleurs curry du monde (à goûter au moins une fois dans sa vie)

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Le curry, c’est la vie ! Saviez-vous d’ailleurs que le mot « curry » n’existait pas en Inde ? Là bas, on utilise plusieurs termes, suivant les régions, mais habituellement on l’appelle le « massala ».

 

 

 

La poudre de curry quant à elle, date du XVIIIe siècle. Une poudre que l’on utilise pour préparer de délicieux plats, consistant en un mélange de plein d’ingrédients. Et là encore ça varie beaucoup ! En Inde forcément mais pas que ! Parce qu’au fond, il y a plusieurs curry. Et tant pis si nous avons souvent tendance à assimiler la chose à un goût en particulier.

 

 

 

Il fait voyager nos papilles… le curry est un incontournable de la gastronomie. Pas étonnant alors.  

Voici les 10 meilleurs curry du monde (à goûter au moins une fois dans sa vie)

  

Le curry panang,

délice thaïlandais

 

 

 

 

 

Soyeux et rouge vif, ce curry thaïlandais est un délice. Et selon   il est tout simplement LE meilleur curry du monde. Sa caractéristique ? Sa texture épaisse et son goût sucré-salé (la touche d’arachide) qui en fait une gourmandise exquise. C’est aussi une recette ancienne dont on retrouve les traces dès 1890.

Le curry panang est un type de curry thaï rouge qui est épais, salé et sucré, avec une saveur d’arachide. La plus ancienne mention connue du curry panang apparaît dans le livre Tamra Kap Khao de Somchin Rachanupraphan publié en 1890.

Les ingrédients utlisés pour réaliser le curry panang sont : blancs de poulet, lait de coco, oignon, pâte de curry panang, feuilles de basilic thaï, feuilles de combawa, sucre, cacahuètes…

Le Malai kofta,

la gourmandise dans un plat

 

 

 

 

 

C’est un plat traditionnel du nord de l’Inde. Il est composé de boulettes de pommes de terre et de paneer – fromage indien proche de la mozzarella – frites, et baigne dans une sauce crémeuse. Développée au Moyen Âge, c’est une recette gourmande que l’on retrouve dans de nombreux restaurants indiens, et qui se place fièrement à la deuxième place du classement.

Le malai kofta est un plat savoureux et crémeux du nord de l’Inde. C’est la version végétarienne des boulettes de viande et des koftas standard que l’on trouve partout dans le monde. Mais au lieu de boulettes de viande, on utilise du paneer et des légumes spécifiques.

Le malai kofta est généralement servi avec du riz nature ou des pains plats indiens, comme le naan, le chapati (alias roti) ou le paratha.

Le malai kofta est l’un des plats de curry les plus populaires en Inde, et il figure au menu de nombreux restaurants indiens dans le monde entier. La partie malai du nom fait référence à la riche sauce à la crème, tandis que kofta désigne l’ingrédient principal du plat, les boulettes de légumes et de paneer.

Les origines de ce plat végétarien ne sont pas claires, mais on sait néanmoins qu’il provient du sous-continent indien et qu’il a joué un rôle essentiel dans la création de la cuisine du Moyen-Orient, du Caucase du Sud et de l’Asie centrale.

Les ingrédients utlisés pour réaliser le malai kofta sont :

Pour la purée de tomates à l’oignon : huile végétale, gros oignon coupé en petits dés, grosses tomates pelées, épépinées et coupées en dés, noix de cajou, cardamomes vertes, bâton de cannelle, clous de girofle…
Pour la sauce du curry : ghee beurre clarifié, huile végétale, feuille de laurier indien (tej patta), bâton de cannelle, cardamomes vertes, pâte d’ail, pâte de gingembre, poudre de piment rouge, garam masala, graines de coriandre moulues,  kasuri methi (feuilles de fenugrec) séchées, sucre, eau, malai (crème fraîche épaisse), sel…
Pour les kofta : paneer émietté (fromage indien), pommes de terre bouillies, fécule de maïs Maïzena, pâte de gingembre, feuilles de coriandre hachées finement, garam masala, noix de cajou hachées, raisins secs, sel, huile végétale pour la friture…
Pour servir : feuilles de coriandre fraîche, malai (crème fraîche épaisse)…

Le kari japonais,

un incontournable

 

 

 

 

 

Le Japon remporte la troisième place du classement. Ici, le curry a une texture épaisse et un goût doux, assez peu pimenté. Là-bas, c’est un plat populaire et familial car il est facile à préparer contrairement aux autres plats de la gastronomie japonaise. Il est aussi plus économique. Importé dans le pays par les Anglais durant l’ère Meiji (1869-1913), il est pour cette raison considéré comme un plat occidental, et non asiatique.

Le curry japonais parfois appelé karī est l’un des plats les plus populaires au Japon. On a l’habitude de le servir sous trois formes principales : le riz au curry, le karē udon et le karē-pan. Il est habituellement plus épais et a un goût plus doux et moins épicé que son équivalent indien.

Les ingrédients utlisés pour réaliser le kari japonais sont : viande (porc, boeuf, poulet… bio ou plein air !), oignon, pommes de terre (de préférence variété à chair ferme), carottes, bouillon, huile, sel…

Pour le roux : huile végétale, farine, poudre de curry (de préférence curry japonais type « S&B » ou fait maison)…

Le Khao Soy,

un curry au carrefour des peuples

 

 

 

 

 

C’est un plat originaire du nord-ouest de la Thaïlande. Il s’agit d’une soupe de nouilles frites, accompagnées de poulet. Le bouillon est composé de lait de coco et de pâte de curry rouge. C’est un plat emblématique de la région de Chiang Mai, ville aux confins de la Thaïlande, proche des frontières avec la Birmanie et le Laos, et proche de la Chine. Ce sont les Chin Haw, un peuple chinois qui a migré dans l’Asie du Sud-Est, qui ont inventé la recette.

Le khao soi ou khao soy est un plat développé par les musulmans Chin Haw servi au Laos et dans le nord de la Thaïlande. Un plat comparable, ohn no khao swè, est largement servi au Myanmar.

Les ingrédients utlisés pour réaliser le khao soy sont : nouilles chinoises au blé, manchons poulet, bouquet de coriandre fraiche, gros oignons, gousses d’ail, bouillon de volaille, lait de coco, curcuma, pâte de curry rouge, sauce soja, sauce de poisson, sucre de canne, jus de citron…

 

Le Shahi Paneer,

ou le fromage royal, littéralement

 

 

 

 

Ce plat devrait en intriguer certains. Il se compose de paneer – le fromage indien, toujours – et d’une sauce à base de crème et de tomates, le tout parfumé avec de la coriandre. C’est un plat emblématique du nord du pays, et plus particulièrement de la cuisine moghole. L’Empire moghol a régné sur l’Inde de 1526 à 1857, peuple perse à qui l’on doit, aussi, le Taj Mahal.

Shahi paneer ou Paneer Rajwadi ou Chhena Rajwadi ou Raajsi Chhena est une préparation de chhena ou paneer, originaire du sous-continent indien, consistant en une sauce épaisse de crème, de tomates et d’épices indiennes.

Les ingrédients utlisés pour réaliser le shahi paneer sont : noix de cajou…
Pour la pâte d’oignons : petit oignon grossièrement haché, piment rouge grossièrement haché, gingembre haché grossièrement, gousses d’ail hachées grossièrement, bouillon de légumes, gousses de cardamome écrasées, clous de girofle écrasés, cannelle, huile, tomates hachées en boîte, poudre de piment fort, coriandre moulue, fenugrec moulu, paneer coupé en cubes, yaourt, coriandre hachée…

Le butter chicken,

du poulet et du beurre

 

 

 

 

 

Le très connu butter chicken, ou murgh makhani en indien, trouve évidemment sa place au sein de ce classement. C’est l’un des plats phares de la gastronomie indienne alors que la recette ne remonte qu’à 1950. Son inventeur : Kundan Lal Gujral, un restaurateur de New Delhi. Un jour, alors qu’il tentait d’éviter que le poulet déjà cuit ne se dessèche, il a eu l’idée de le laisser mijoter dans une sauce à base de tomates, d’épices et de beurre. La recette du succès ? Certainement.

Le butter chicken, poulet au beurre au Canada francophone, ou murgh makhani, est un plat de la cuisine indienne, vraisemblablement originaire de New Delhi. Ce plat, à base de poulet mariné dans une sauce au beurre, est généralement servi avec du pain naan et du riz.

Les ingrédients utlisés pour réaliser le butter chicken sont : blancs de poulet, oignon, gousses d’ail, gingembre frais, concentré de tomate, noix de cajou, beurre, coriandre poudre, cumin en grain, paprika, garam massala, crème fraîche, citron, sel, huile végétale…

Le curry vert,

un classique indétrônable

 

 

 

 

 

Originaire du centre de la Thaïlande, la pâte de curry vert satisfait les papilles les plus exigeantes. C’est une explosion de saveurs en bouche : pâte de crevettes, galanga, citronnelle, piments verts, feuille de combava et curcuma. Diluée dans du lait de coco, elle accompagne merveilleusement les poissons, viandes blanches et crustacés.

Les ingrédients utlisés pour réaliser le curry vert sont : crème de noix de coco, pâte de curry vert, cuisses de poulet désossées coupées en morceaux, lait de coco, aubergines thaï coupées en 4, feuilles de basilic thaï entières, piments longs thaïlandais tranché finement, feuilles de combava (kaffir lime) déchirées en 4, sucre de palme, sauce de poisson…

Le curry Massaman,

thaïlandais mais encore

 

 

 

 

 

Doux, sucré et très parfumé, ce curry contient des épices comme la coriandre, le cumin et la cardamome. C’est un plat original et très différent des currys que l’on trouve traditionnellement en Thaïlande. Et pour cause, ce curry vient de loin puisqu’il a été importé dans le pays durant le règne de Rama II (1809 –1824) par un peuple persan d’origine musulmane. Massaman n’est d’ailleurs pas un mot thaïlandais et signifie, dans une forme ancienne du persan, « musulman ».

Le curry massaman est un curry thaïlandais de tradition musulmane d’origine persane introduit en Thaïlande sous le règne de Rama II. Il est le plus souvent à base de bœuf mais peut aussi être fait avec du canard, du tofu, du poulet, de l’agneau ou du porc. Il s’agit d’un type de curry plutôt doux.

Les ingrédients utlisés pour réaliser le curry massaman sont : poulet, lait de coco, pâte de curry Massaman, pommes de terre déjà cuite et coupée en morceaux de 3 cm…
Assaisonnement pour le curry massaman : sucre de palme, sauce de poisson, pâte de tamarin…

Le Keema,

un curry idéal pour des samossas

 

 

 

 

 

C’est un curry indien à base de viande de mouton hachée et de petits pois. Très différent des autres currys, il est en effet sec et moins crémeux. Il est d’ailleurs parfois utilisé comme farce dans les samoussas.

Le keema, kheema, ou qeema est un plat de viande traditionnel de l’Asie du Sud. À l’origine, le terme signifie « viande hachée ». Le keema est souvent un curry de viande de mouton hachée avec des pois ou des pommes de terre.

Les ingrédients utlisés pour réaliser le keema sont :  agneau haché, petits pois, tomates, yaourt nature, oignons moyen, gingembre frais écrasé, gousses d’ail, Garam Massala, curcuma, poudre de curry, cumin, coriandre moulue, muscade, cardamome moulue, piment de Cayenne, feuilles de coriandre pour la présentation, jus de citron, huile, sel, poivre…

Le Korma,

léger et parfumé

 

 

 

 

 

Souvent accompagné de poulet, le korma est une recette légère et très parfumée : sa sauce est fort délicieuse.

Le korma, que l’on écrit aussi kormaa, qorma, khorma, ou kurma, est un plat originaire d’Asie centrale. Les légumes ou la viande sont mis à braiser avec de l’eau, du bouillon et du yaourt, de la crème ou du lait de coco ainsi que, parfois, de pâte de noix et de graines.

Le poulet korma est servi généralement dans des occasions un peu spéciales tels que les mariages ou fiançailles. Un plat aux saveurs magiques, riche et crémeux . Un mélange d’épices qui vous transportent jusqu’en Inde.

Les ingrédients utlisés pour réaliser le korma sont : yaourt nature grec, gousses ail écrasées, gingembre frais râpé, garam massala, poulet coupé en morceau, concentré de tomate, oignons moyens hachés, huile végétale, coriandre en poudre, sel, coriandre ciselée, 
chili en poudre ou une pointe de piment de Cayenne, lait de coco, bouillon de poulet, amande moulue, noix de cajou, poivre…

    

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