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Un Tour du Monde des plats typiques de Noël

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Le réveillon de Noël (ou veille de Noël) est la soirée du 24 décembre qui précède Noël et qui fait souvent l’objet d’un long repas, généralement familial, parfois accompagné d’autres célébrations telles que la messe de minuit.

Cette coutume correspond aux pays ou cultures, au départ chrétiennes, pour qui la signification de Noël a une signification religieuse (la Nativité de Jésus de Nazareth). Son développement accompagne le développement de la culture occidentale. Au XXIe siècle, le temps de Noël est une partie des Fêtes de fin d’année sécularisées en Trêve des confiseurs et Jour de l’an, au moins pour les cultures qui fonctionnent avec ce type de calendrier.

Le monde entier se prépare petit à petit à la plus grande des fêtes : Noël.

Mais comment se préparent les différents pays ?

Quels plats traditionnels concoctent-ils pour cette grande occasion ?

 Voici un Tour du Monde des plats typiques  de Noël, à découvrir :

 

Avgolemono

 

L’avgolémono, est une soupe grecque d’origine juive à base de mélange œuf-citron chauffé dans du bouillon jusqu’à épaississement.

Le mélange œuf-citron sauce est peut-être un plat d’origine juive séfarade. Les Juifs espagnols faisaient de l’agristada avec du verjus, du jus de grenade ou d’orange amère, mais pas de vinaigre, avant leur expulsion de la péninsule ibérique en 1492 et 1497. Le citron est devenu, par la suite, l’agent d’acidification.

On appelle l’avgolémono tarbiya, ou beida bi-lemoune (œuf au citron) en arabe et terbiye en turc. Dans la cuisine juive séfarade, on l’appelle agristada ou salsa blanco et, dans la cuisine italienne, bagna brusca, brodettato ou brodo brusco. L’avgolémono est également largement utilisée dans la cuisine des Balkans.

L’avgolémono est l’un des plats typiques de la rupture du jeûne de Yom Kippour des Juifs de Grèce.

La magirítsa est une soupe grecque à base d’avgolémono avec des abats d’agneau, servie pour rompre le jeûne du Grand Carême.

En Grèce, la soupe avgolemono est habituellement faite avec du bouillon de volaille fait maison. Un délice

 Les ingrédients utilisés pour réaliser l’avgolémono sont : poulet entier, carottes,  riz, œufs, jus de citrons, aneth frais haché, quelques brins d’aneth pour garnir, sel, poivre…

 

Bacalhau cozido

La morue pour le réveillon de Noël, une tradition en cette nuit de réveillon. Servi en tranches, cuisiné avec des pommes de terre, des œufs et du chou, c’est un plat très simple à préparer.

Le bacalhau cozido est donc le plat à base de morue servi pour cette fête, , de chou, de pommes de terre et d’œufs, le tout bouilli dans l’eau (un peu comme notre aïoli sans aïoli). Bon, léger et sain.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le bacalhau cozido sont :  pommes de terre moyenne, bouquet de feuilles de navet, filets de cabillaud, oeufs, sel, ail, persil…

Bigos

En Pologne, le bigos, appelé aussi « Le ragoût du chasseur », est un mélange délicieux et riche de différentes viandes, de champignons et de choucroute… il est servi généralement servi le lendemain de noël !

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le bigos sont :  chou, oignon, champignons secs, lardons fumés, porc, veau ou bœuf, au choix, saucisse fumée, saindoux, laurier, sel & poivre, concentré de tomate, baies de genièvre…

Borscht de noël ou la soupe aux betteraves polonaise

Le borscht ou «barszcz » en polonais est le nom de la soupe aux betteraves rouges traditionnellement servis à Noël en Pologne. Elle est accompagnée de tortellinis aux champignons appelés « uszka » (« petites oreilles » en polonais). Il existe différentes variantes de borscht, on peut servir le bouillon filtré ou bien laisser quelques lamelles de betteraves, moi j’ai fait un petit mélange de saveurs franco-polonaises, en mixant les betteraves pour obtenir un velouté

Durant le réveillon, la Wieczerza Wigilijna, on ne coupe pas au borsch de betteraves rouges, à la soupe de poisson (la carpe est à l’honneur) et à la choucroute. Autre élément d’importance d’un réveillon polonais réussi : le pain azyme opłatek.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le borscht  de Noël sont : betteraves moyennes, bouillon de légumes bio, petit citron, gousses d’ail, sel, poivre, sucre, feuilles de laurier, crème liquide…

Pour les tortellinis aux cèpes : cèpes séchés, oignons, huile d’olive, sel, poivre

Pour la pâte à tortellinis: : farine,  jaune d’œuf, huile neutre  huile de tournesol ou d’arachide, sel, eau chaude…

Bortsch ukrainien

En Ukraine, pour le repas de Noël on ne plaisante pas. Au total 12 plats, représentants les 12 apôtres sont servis. Le premier de tous est le Kutia, il s’agit de blé bouilli agrémenté de miel, de graines de pavot et de noix.

C’est une fête « retrouvée » pour l’Ukraine (en tout cas pour la partie centrale et orientale du pays). A l’époque soviétique, elle ne figurait pas parmi les fêtes officielles du pays et était cataloguée comme « religieuse » juste après la révolution de 1917. Et comme vous le savez, « la religion est un opium pour le peuple ». Quand j’étais écolière, on ne savait pas grand-chose sur Noël. Juste après le jour de l’An, il y avait des festivités folkloriques, mais on ne comprenait pas trop à quoi ça rimait. Il y a neuf ans (donc, après l’Indépendance), cette fête est devenue officielle. Elle compte parmi les plus grandes fêtes de l’église orthodoxe et commence à devenir de plus en plus une fête familiale. Mais le Jour de l’An reste pour le moment le plus important.

Il faut d’abord préparer 12 plats végétariens (salades, choux, betteraves, beignets …) parce que le jeûne n’est pas terminé. Ce n’est qu’après la levée de la première étoile que l’on peut manger de la viande, des friandises…

Le blé, si emblématique de la culture ukrainienne, sert d’ingrédient de base pour le premier plat. C’est le kutia, des grains de blé bouillis mélangés à du miel, des graines de pavot et des noix. Chaque membre de la famille doit partager le kutia qui symbolise la prospérité pour l’année à venir. Selon une vieille superstition, il faut lancer en l’air une cuillerée pleine de kutia. Si elle colle au plafond, la prospérité est assurée. De nos jours, cette coutume semble devenir moins populaire!

Ensuite vient le potage, l’incontournable borshch, cette fameuse soupe de betterave et de chou. Elle a une saveur particulière car en ce jour, elle ne peut pas être parfumée avec un morceau de viande ou un bouillon de viande. Le bortsch, borsch ou borscht (russe : борщ /borɕ(ː)/ Écouter, ukrainien : борщ /bɔrʃt͡ʃ/ Écouter, polonais : barszcz, translittération exacte en français : « borchtch »), parfois également bortch1, est un potage préparé dans plusieurs pays slaves, dont la plus ancienne mention connue, l’attribue à la cuisine ukrainienne.

Il contient habituellement de la betterave, crue et non précuite, qui lui donne une forte couleur rouge bordeaux. D’autres ingrédients y sont ajoutés selon la préparation, principalement les légumes comme le (chou, carottes, les pommes de terre, les oignons, l’ail ou les tomates) qu’on cuit le plus souvent séparément de la betterave. On y ajoute aussi souvent de la viande, généralement du porc ou du bœuf, plus rarement du poulet. Dans certaines régions, les pays baltes notamment, on ajoute souvent des champignons.

Un bon bortsch est une soupe relativement épaisse (un potage).

Le bortsch fait partie de l’héritage culinaire local de plusieurs pays de l’Est et du centre de l’Europe ; il est appelé barščiai en Lituanie, barszcz en Pologne, боршч en Biélorussie, борщ en Russie et Ukraine, borș en Roumanie.

Le bortsch se décline sous plusieurs aspects : le bortsch blanc, le bortsch vert, et le bortsch rouge ; ce dernier, préparé à base de betteraves est notamment un des douze plats traditionnels de la table du réveillon de Noël polonais.

Le bortsch ukrainien se différencie du bortsch russe par la présence de lard de porc.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le bortsch ukrainien sont : poitrine de bœuf, plat de côte de porc, chou blanc, betterave, carotte, oignon,  tomates, pommes de terre moyennes, sucre, de farine, concentré de tomate, vinaigre balsamique, huile d’olive, gousses d’ail, feuilles de laurier, persil, aneth, crème fraîche, sel, graines de poivre de Jamaïque…

Puis viennent les poissons cuits au four, frits, servis en aspic ou marinés.

Côté légumes, le repas ne serait pas complet sans pyrohy ou varenyky, ces « raviolis » ukrainiens farcis de pommes de terre et d’oignons, parfois de choucroute… voire même de fruits. On retrouve aussi deux sortes de choux farcis, les holubtsi: l’un farci au riz parfumé; l’autre au sarrasin. On ajoutera sur la table une purée d’haricots blancs avec de l’oignon et de l’ail; une kapusta, ou choucroute avec des oignons; des salades et parfois des betteraves ou des champignons marinés.

Le service du dessert se fait en deux temps: on apporte tout d’abord une compote de fruits secs – prunes, abricots, pommes, figues – qu’on a fait tremper toute la nuit avant de les cuire dans le miel, puis un assortiment de pampushky, de petites pâtisseries légèrement frites et farcies de graines de pavot ou de fruits secs.

Ceia de Natal

La ceia de Natal est une dinde de Noël brésilienne ne ressemble à rien d’autre, avec une marinade à base d’épices et de… champagne!

Á consommer avec modération donc! Hihi!

 Les ingrédients utilisés pour réaliser la ceia de Natal sont :

Pour la dinde & la marinade :  dinde avec abats, bouteille de champagne, gousses d’ail, oignons, oignon vert, moutarde, sauce Worcestershire, huile d’olive, vinaigre, jus d’un citron, feuilles de laurier, persil frais, sel, poivre…

Pour la farce : oignons hachés, pruneaux hachés, raisins secs, tranches de bacon, pêche au sirop égouttée et hachée, oignon vert haché, oeufs durs hachés, beurre, persil frais haché, sel, poivre…

Ciorba de perisoare ou soupe de Noël roumaine

 La ciorba de perisoare est une soupe traditionnelle roumaine, légèrement acidulée avec de petites boulettes de viande, de riz et d’œuf, cuites dans le bouillon.

La ciorbă de perişoare est originaire de Roumanie et Moldavie. Elle se caractérise par un goût quelque peu aigre produit par le borș ; parfumée aux herbes, elle s’accompagne de boulettes à la viande de porc et au riz.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser la ciorba de perisoare sont :

Pour la soupe : carotte, poivron, navet, oignon, huile, sel, poivre…

Pour les boulettes : viande hachée, riz blanc cuit, carotte, oeuf, bouquet de persil frais, paprika doux, sel, poivre

Cordero al horno

 

Le cordero al horno est un rôti traditionnel s’il est facile à préparer et s’il est exquis cela vaudra la peine de le faire à la maison de temps en temps. Aujourd’hui, nous vous dirons les astuces pour que l’agneau soit savoureux, avec un arôme intense, juteux et pas du tout sec.

Quand il a été bien cuisiné, l’agneau fond dans la bouche. Dans chaque famille espagnole, on se presse des jours à l’avance pour trouver le meilleur morceau de viande.

Et on rivalise d’astuces pour le sublimer, avec du vin, de la feuille de laurier, du citron, de l’huile, de l’ail… Quelques heures plus tard, c’est toute la maison qui est embaumée d’une délicieuse odeur. Ne manquent plus que les pommes de terre pour un repas de Noël délicieux !

Pour un résultat optimal, il est conseillé d’utiliser des gigots d’agneau de lait de petite taille, toujours bien juteux . 

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le cordero al horno sont : gigot d’agneau de lait, gras de porc, herbes de Provence, vinaigre, poivre moulu au goût, gousses d’ail, petits oignons blancs, vin blanc sec, huile végétale…

Doro wat sur injera

Le doro wat sur injera est le plat de fête typique des Ethiopiens., c’est un ragout de poulet épicé (piment de Cayenne, cumin, cardamone …) avec des œufs, le tout relevé de relevé de niter kibbeh, un beurre clarifié épicé. Et ce ragoût est posé sur une injera, sorte de galette à base de farine de tef.

Ce plat est un plat de fête car très cher pour les Ethiopiens, les œufs et le poulet étant des denrées très chères.

Elle a subi l’influence des trois religions monothéistes : le judaïsme, le christianisme et l’islamisme. L’islamisme est fortement ancré dans la population. Pour cette raison, il n’y pas de recette à base de porc dans la cuisine éthiopienne. Le boeuf, l’agneau, le mouton et le poulet sont préférés.

L’art culinaire éthiopien peut vaguement rappeler les saveurs de la cuisine indienne. Elle est savoureuse, souvent très épicée et axée principalement sur les plats de viande. À cet égard, il est bon de rappeler qu’en Ethiopie, l’alimentation est liée à de longues périodes de jeûne prévues par la religion copte, suivies de périodes où la viande devient la base principale des repas.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le doro wat sur injera sont : bas de poulet, foies, gésiers, oignons frais, échalotes, gousses d’ail, oeufs durs,  gingembre frais, sauce tomate concentrée, huile neutre, sel, poivre, t’edj (hydromel éthiopien), citron, eau, tomates pelées , épépinées et coupées en dés, berbéré ….

Pour le berbéré : oignon , gousses d’ail, eau, sel, paprika, piment de Cayenne en poudre, gingembre en poudre, graines de cardamome,  poivre blanc, clous de girofle, fenugrec en poudre, coriandre en poudre, noix de muscade râpée, cannelle en poudre, quatre-épices…

Farofa au bacon

Dinde, farofa (farine de manioc), desserts… Il n’y a pas un seul repas de Noël incontournable au Brésil, mais les quantités sont impressionnantes pour nourrir la famille élargie.

N’oublions pas que c’est l’été à cette époque…

La farofa est un mets d’accompagnement brésilien. Elle est préparée avec de la farine de manioc, de maïs, de quinoa, de blé (ou autre farine) ou encore fabriquée avec du pain vieux passé au four, frite dans du beurre ou de l’huile à laquelle peuvent être ajoutés des ingrédients aussi divers que du maïs, du bacon, de la viande fumée, de la saucisse, des œufs, des haricots, des herbes, etc.

 Elle peut accompagner de la viande ou la feijoada. Son coût peu élevé et sa richesse en hydrates de carbone en font un mets courant parmi les classes les plus modestes qui, au travail, ont une activité physique intense.

 Facile à préparer et à emporter, elle est donc appréciée des voyageurs, parfois appelés farofeiros, de façon dépréciative.

La farofa est l’un des plus grands classiques de la fin d’année, et est idéale pour accompagner les types de plats principaux les plus divers. Pour sa préparation, vous aurez besoin de lardons, de beurre, d’oignon, de farine de manioc et de noix, en plus de quelques assaisonnements. En option, vous pouvez ajouter des raisins secs.

La farofa, assaisonnée avec des abats de volaille, sert traditionnellement de farce à la dinde de Noël.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser la farofa au bacon sont : bacon coupé en cubes, oignon haché, oeufs, farine de manioc, sel et poivre noir au goût… 

Hallacas

Au Venezuela, c’est les hallacas, ces petits paquets farcis avec un mélange de câpres, raisins, poivrons et viandes diverses, enveloppés dans des feuilles de maïs et de bananes, qui sont le plat de Noël traditionnel.

La hallaca, ou hayaca, est un mets traditionnel et tamal vénézuélien, typique de Noël. Il s’agit d’une pâte de Maïs carrée généralement fourrée de viande de bœuf ou de porc, d’olives, de poivrons, de raisins secs et enfermée dans une feuille de bananier dans laquelle elle est cuite à l’eau bouillante. Sa préparation diffère sensiblement selon les régions du pays.

Concernant l’origine de ce plat, il est dit que la hallaca provient des restes de nourriture que les Espagnols donnaient aux indigènes à l’époque coloniale5. Mais d’autres affirment que les indigènes avaient déjà goûté la hallaca à cette époque-là.

La hallaca est un plat qui se prépare en trois parties : la préparation du ragout, la confection de la pâte et la cuisson. Ce plat typiquement vénézuélien contient, pour autant, des ingrédients asiatiques, européens, africains et latino-américains. La pâte se fait avec de la farine de maïs garnie du ragoût. Le ragout est à base de viande de bœuf, de poulet et de porc auquel on ajoute des raisins secs, des tomates, des oignons, de l’ail, des poivrons et bien d’autres ingrédients qui varient d’une famille à l’autre. La préparation est entourée de feuilles de banane plantain ficelée. Le tout est cuit à l’eau bouillante.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser les hallacas sont :

Pour le ragoût :  viande de boeuf coupée en petits morceaux, poulet coupé en petits morceaux (sans os), jambon coupé en petits morceaux,  lard coupé en petits morceaux, oignons coupés en morceaux, poireaux finement émincés, cives coupé finement, gousses d’ail pelées et écrasées, poivrons rouges coupés en petites lamelles, tomates en purée, raisins secs, petit piment doux coupé en fines lamelles, vin rouge , vinaigre de vin, sel, piment, huile avec de l’annotto en poudre (ou Achiote, Rocou ou Rocouyer (colorant rouge naturel)…

Pour la décoration :  poivrons coupés en petites lamelles, lard cuit en lamelles, porc en lamelles, poulet en lamelles, oignons coupés en rondelles,   câpres, olives, raisins secs…

Pour les feuilles servant à la cuisson : feuilles de plantain, papier sulfurisé…

Pour la pâte : farine de maïs PAN blanche ou jaune,  beurre, bouillon de poulet, eau, sel, annotto en poudre (graines moulues de roucou, mélangées souvent avec d’autres graines ou épices, sont surtout utilisées sous forme de pâte ou poudre à usage culinaire,)

Ham with pineapple

On ne coupe pas à la traditionnelle dinde de Noël aux États-Unis non plus ! S’il y a un plat typique que l’on prépare aussi pour le repas du réveillon de Noël aux États-Unis, c’est le jambon à l’ananas. Et on reçoit les invités avec un petit verre d’Egg Nog, un breuvage parfumé au rhum.

  Le jambon et l’ananas forment une excellente combinaison sucrée-salée, surtout lorsqu’ils sont sortis du gril et arrosés d’une sauce savoureuse. 

Le ham with pineapple est une façon classique de préparer le jambon. Un mélange de cassonade, de jus d’ananas devient un glaçage facile et simple. Nous préférons deux méthodes pour préparer le jambon ; sur la rôtissoire ou dans la mijoteuse. 

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le ham with pineapple sont : jambon de Noel, ananas, oranges, feuilles de laurier,  bouquet garni, bouillon cube, sucre…

Hangikjöt

Le hangikjöt est un plat de Noël typiquement islandais constitué d’une pièce de mouton fumée au bois de bouleau.

Le hangikjöt, littéralement : « viande pendue ») est un plat islandais de viande fumée d’agneau ou de mouton, en général bouillie.

Le hangikjöt est servi en tranches, chaud ou froid, traditionnellement avec des pommes de terre à la sauce béchamel et des petits pois ou en fines tranches sur du pain comme le flatkaka (en) ou bien le rúgbrauð.

Il y a plusieurs sortes de hangikjöt. La viande peut provenir de différents endroits du mouton, mais la plupart du temps elle est prise dans le gigot. Un gigot complet avec l’os, avec une couche de gras convenable, est considéré par de nombreux amateurs comme le nec plus ultra, bien que d’autres préfèrent l’aspect pratique d’un rouleau de viande sans os et que certains préfèrent que la plus grande partie du gras soit retirée.

Le hangikjöt que l’on trouve dans le commerce est plutôt légèrement fumé. Les deux principales sortes de fumaison sont obtenues en faisant brûler du bois de bouleau ou de la crotte de mouton séchée. Cependant, récemment, d’autres sortes sont apparues, comme le tvíreykt hangikjöt (« hangikjöt fumé deux fois ») d’agneau ou de mouton, qui est fumé sur une longue période, comme celui qui était fumé dans le feu de la cuisine pendant de longs mois à la campagne autrefois. Ce dernier est normalement servi cru en fines tranches, comme on le fait avec du prosciutto italien, avec du melon.

Le hangikjöt est un plat traditionnel de fête en Islande servi à Noël ? servi avec des pommes de terre en béchamel..

 Les ingrédients utilisés pour réaliser l’hangikjöt sont : gigot, carotte, oignon…

Pour la béchamel : beurre, farine, lait, sucre, sel et poivre blanc, muscade…

Pour la garniture : pommes de terre, petits pois, chou rouge mariné (rauðkál)…

Janssons frestelse

La Janssons frestelse (littéralement « la tentation de Jansson ») est une spécialité culinaire traditionnelle suédoise à base de pomme de terre, d’oignons et de sprats.

La Janssons frestelse (littéralement « la tentation de Jansson ») est une spécialité culinaire traditionnelle suédoise à base de pommes de terre, d’oignons et de sprats. Il fait normalement partie du julebord suédois, c’est-à-dire du buffet de Noël, mais se sert aussi en d’autres occasions. Ce plat est également très populaire en Finlande, sous le nom de Janssoninkiusaus, qui a la même signification.

Il s’agit d’un gratin qui associe pommes de terre et poisson. Les pommes de terre, taillées en fines tranches, sont étalées au fond d’un plat à gratin, puis en alternance sont ajoutés des filets de sprats et des oignons finement hachés. Chaque couche est assaisonné de sel et de poivre et de la crème est versée sur l’ensemble jusqu’à remplir le plat. L’ensemble est cuit au four à 200 °C pendant environ une heure.

Le nom de ce plat est souvent attribué à Pelle Janzon (1844-1889), chanteur d’opéra qui avait une réputation de gourmet.

Toutefois, une autre version attribue ce nom à Gunnar Stigmark dans un article intitulé « Så var det med Janssons frestelse », paru dans la revue spécialisée Gastronomisk kalender. Selon Stigmark, le nom viendrait du film Janssons frestelse (1929) dans lequel jouait Edvin Adolphson, populaire acteur suédois et c’est la mère de Stigmark et sa cuisinière qui auraient donné le nom de ce film au plat, nom qui s’est ensuite répandu dans les foyers, puis dans les livres de recettes.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser la Janssons frestelse sont : 10 pommes de terre farineuses , moyennes, 25 g de beurre, 2 gros oignons , coupés en fines lamelles, 300 g de sprats en conserve , nature ou épicé, 160 ml de crème fleurette, 150 ml de lait entier, 2 cuillères à soupe de chapelure, sel, poivre…

KFC

Pour un repas de Noël insolite mais traditionnel, rendez-vous au Japon, où depuis 1974 il est de coutume de manger du poulet frit au KFC le soir du réveillon.

Au Japon, la coutume est de se réunir autour d’un sceau de poulet frit Kentucky !

Chaque année,  3.6 millions de familles japonaises optent pour un repas de la chaine de restauration rapide le jour de Noël.

On peut facilement parler ici d’une tradition

Lechón kawali

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aux Philippines, le lechon kawali est l’un des grands plats de porc du monde, et la seule chose difficile à faire est d’attendre que la poitrine de porc bouillie sèche à l’air dans le réfrigérateur pendant la nuit avant d’être frite jusqu’à ce qu’elle soit intensément croustillante et croquante à l’extérieur et fondante à l’intérieur.

On célèbre Noël avec ferveur aux Philippines ! Les maisons sont décorées de longues semaines en avance. Durant le réveillon, la star du repas de Noël est la viande. On prépare plein de viandes différentes : du jambon, du poulet. Mais le plat roi, c’est le lechon, du porc croustillant et frit le jour même.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le lechon kawali sont : poitrine de porc désossée et sans peau, gousses d’ail moyennes, écrasées,  feuilles de laurier, grains de poivre noir, sauce soja, sel casher, huile de canola ou d’arachide, pour la friture, vinaigre de riz ou de canne, de préférence épicé…

 

Pavo Trufado de Navidad

 

Le Pavo Trufado de Navidad, ou pavé de truffes, est un plat typiquement espagnol, servi à Noël, et composé d’une dinde farcie aux truffes, comme son nom l’indique.

   Les ingrédients utilisés pour réaliser le Pavo Trufado de Navidad sont : dinde, chair à saucisse, pelures de truffes, échalotes, oeufs, crème fraîche liquide, cognac, branches de thym, feuilles de laurier,  beurre fondu, sel, poivre…

Porkkanalaatiko

Le porkkanalaatiko est le plat de carottes épicés est la réponse de la Finlande à l’American Thanksgiving aux patates douces. Le plat semble avoir son origine au XIXe siècle.

Les principaux ingrédients sont la purée de carottes, mélangée à du riz bouilli ou de l’orge et du liquide (généralement du lait ou de la crème). Le beurre et les œufs peuvent être mélangés à la purée, qui peut également être aromatisée avec du sucre, du sel, du poivre blanc et de la noix de muscade râpée. La purée est mise dans une cocotte et cuite au four. Les carottes ne doivent pas nécessairement être bouillies avant la cuisson : elles peuvent être râpées et mélangées crues avec les autres ingrédients. Le porkkanalaatikko prêt à l’emploi est également vendu dans les magasins d’alimentation finlandais pendant la saison de Noël, ainsi que dans certaines parties de la Suède avec une importante population ethniquement finlandaise.

Repas des sept poissons

Le poisson est le principal composant des repas de Noël italiens. Vous pouvez le retrouvez sous toutes ces formes: morue, anguille, calamars, palourdes, crevettes… La veille de Noël, les italiens du sud préparent un banquet avec sept plats traditionnels à base de fruits de mer, connu comme la fête des sept poissons . Vous pouvez les retrouvez sous leurs différentes formes : morue, anguille, calamars, palourdes, crevettes… chauds ou froids. L’accompagnement est à base de légumes comme les brocolis.

En fait, la « Fête des Sept Poissons » n’est pas une tradition italienne, mais une tradition italo-américaine. Alors que de nombreux Italiens mangent des plats à base de poisson et de fruits de mer pour la veille de Noël (La Vigilia di Natale), nulle part en Italie, il n’y a un repas spécifique à «sept poissons».

 D’autre part, la raison de l’utilisation du poisson est simple: la veille de Noël est une vigilia di magro («fête maigre»), autrement dit un jour d’abstinence où l’Église catholique interdit la consommation de viande. Bien que ce rétrécissement soit moins rigoureusement observé maintenant, cela signifiait que tout le monde se pressait le marché aux poissons la veille de Noël, et l’auteur de livre de cuisine italien Livio Jannattoni donne une merveilleuse description des dons de la société et de leurs dames. des tables de fruits de mer et d’autres délices dans les marchés aux poissons romains des années 1920, leurs vêtements élégants et leurs chaussures fines contrastant singulièrement avec les sols froids et humides et les poissonniers bourru qui se penchaient pour faire des affaires.

Anguille rôtie ou frite ( capitone ) suivie d’autres plats de poisson de choix, qui pourraient varier, selon le budget du dîner, d’humble baccalà à un poisson entier cuit ou des huîtres crues de luxe ou de homard rôti.

La tradition de manger du poisson la veille de Noël provient de la pratique catholique romaine consistant à ne pas manger de produits laitiers ou de viande la veille de certaines fêtes, dont Noël. Le chiffre sept est un symbole répété de nombreuses fois dans la Bible. Dans le catholicisme, il y a sept sacrements et sept péchés capitaux.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le repas spécifique à «sept poissons»  sont :  baccala, boulettes de morue, éperlans frits, calamars frits, anguille marinée, frites de cabillaud, crevettes frites… 

Szeged halászlé

La soupe de poisson est très populaire en Hongrie. Le paprika vient bien sûr relever le goût ! La plus réputée des soupes de boisson est celle de Szeged, la szegedi halászlé.

Le halászlé est une soupe hongroise faite à partir de différents poissons et relevée au paprika. Il s’agit d’une spécialité du sud de pays, des régions de Szeged et de Pécs.

 Des oignons finement hachés et des morceaux de poisson d’eau douce coupés en petits morceaux, sont rapidement sautés avec de la paprika dans la graisse de porc, puis recouvert d’eau (ou jus de tomate) et bouillis jusqu’à ce que le poisson soit complètement cuit. Pour cette soupe, la rogue et la laitance doivent également être inclus. Après cela, la soupe est passée au tamis. Ensuite, de gros morceaux de poisson (principalement la carpe, mais aussi le poisson-chat ou le brochet) y sont ajoutés et cuits jusqu’à ce qu’ils soient tendres. On y ajoute parfois du vin et différents légumes selon la région.

 À Szeged, la soupe de poisson est un incontournable. Plus de poissons elle contient, plus elle est bonne, dit-on. Jadis les pêcheurs l’appelaient uniquement paprikache de poisson. Tömörkény István, grand écrivain hongrois, insistait à la nommer « poisson au paprika » tant elle était copieuse. C’est le piment de Szeged qui lui donne son goût et sa saveur particulière.

 Il existe une rivalité entre la soupe de poissons de la Tisza et celle du Danube. La soupe de poisson de Tisza – comme décrite ci-dessous – est préparée en deux phases: le bouillon de base puis la cuisson du poisson. Ainsi, la couleur de la soupe devient plus jaune que celle du Danube. L’autre différence est la forme de la marmite. La soupe de poisson de Tisza est préparée dans une marmite recourbée vers l’intérieur, tandis que celle du Danube mijote dans une marmite courbée vers l’extérieur. Nombreux sont ceux qui racontent que la forme du rebord influence la sortie des vapeurs et modifie ainsi la saveur de la soupe.

 Autre différence: la soupe de poisson du Danube est consommée avec des pâtes, un ajout porté au rang de sacrilège par les inconditionnels de la soupe de poisson de Tisza.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser la szegedi halászlé sont : petits poissons, carpe, gros oignon, paprika légèrement piquant, piment, poivron vert piquant, sel…

Tamales Colorados

Le tamal (au pluriel : tamales) est un plat typique du Guatemala et de l’Amérique Centrale. Même s’il existe une multitude de versions, les tamales sont définis communément par de la masa, accompagnée de viandes, fromages, légumes, fruits, fruits secs ou autres sauces. Ils sont enroulés dans une enveloppe (généralement des épis de maïs, feuilles de bananiers, etc.) et cuits à la vapeur. 

La meilleure saison pour déguster la plus grande variété est la courte période de Noël au Nouvel An, tandis que les tamales noirs sont disponibles pour Noël seulement. Attention à ne pas se précipiter à goûter à la fois tous les différents tamales .

Au Guatemala cela serait jugé inapproprié; ils n’ont généralement qu’un tamale à la fois.

Le plat est préparé pour toutes sortes d’occasions, mais surtout pour les fêtes.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser les tamales colorados sont :

Crâne: pâté de maïs, saindoux, riz, tomates mûres, piments séchés, poivrons, saindoux, bâton cannelle, rocou, sel, grains de citrouille et de grains de sésame…

Ornements : olives, raisins secs, câpres, porc, lardons en petits morceaux, poivrons rouges, feuille de banane…

Tourtière de Québec

Au Canada pour Noël, la tourtière est de circonstance. Il s’agit d’une riche et savoureuse tourte à la viande d’origine québécoise.

La tourtière de Québec, caractérisée par du porc haché, de l’oignon et du céleri haché. Elle est assaisonnée de laurier, de poivre noir, de sarriette, de romarin, de muscade et de cannelle, flocons d’avoine, oignons verts…

 Vitel Thoné

Le vitel thoné plat typique argentin vient en fait de l’immigration italienne qui date des années 1900-1800: c’est un plat composé de veau en tranches recouverts d’une sauce au thon et aux câpres. Ce grand classique de la cuisine argentine n’est donc pas vraiment léger-léger…

Le vitel thoné, également appelé ternera atunada, est une recette classique de Noël originaire d’Italie où on l’appelle vitello tonnato. Il se compose de tranches de veau servies avec une sauce crémeuse à base de thon et d’anchois.

Le vitello tonnato a commencé à apparaître dans les livres de recettes dans la région nord du Piémont, qui était à l’époque rattachée à la région côtière de la Ligurie. C’est dans cette région que le thon en conserve se vendait, mais aussi où l’huile, les citrons et les câpres, les autres ingrédients de la sauce tonnato, transitaient. À l’époque, le thon était en fait considéré comme un condiment.

Un ingrédient que le vitello tonnato ne comprenait pas à l’époque était la mayonnaise qui a été ajoutée au XXe siècle. Il semblerait que le thon était écrasé au pilon avec les câpres et l’huile pour obtenir une onctuosité qui a finalement été recréée avec la mayonnaise.

Même si le vitello tonnato est un plat traditionnel chargé d’histoire, il n’existe pas qu’une seule recette de celui-ci, mais plutôt différentes variations basées sur une recette originale.

Certains chefs diront que l’on doit saisir le rôti de veau dans de l’huile d’olive, puis le laisser mijoter avec de la carotte, de l’oignon, du céleri, du vin blanc et de la feuille de laurier. D’autres chefs insistent sur la nécessité de braiser la viande de veau dans de l’eau non salée avec des légumes.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le vitel thoné sont :  peceto, bœuf ou de veau, rumsteak ou rond de gîte, oignon, carotte, branche de céleri, bouquet de persil, feuille de laurier, gousses d’ail…

Pour la sauce :  oeufs durs, huile d’olive, boîte d’anchois, boîte de thon, jus d’un citron, mayonnaise, moutarde, câpres, sel, poivre…

Weihnachtsgans

En Allemagne, ce n’est ni de la dinde, ni du chapon, ni du jambon qui est traditionnellement rôti pour Noël mais de l’oie, appelée weihnachtsgans, farcie aux pommes, elle est presque toujours accompagnée de chou rouge et de pommes, des châtaignes.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le weihnachtsgans sont : oie, pruneaux, pommes, sel…

Garniture : pomme par convive, gros chou rouge, citron, sucre, graisse d’oie, carvi, poivre, sucre…

Zakouskis

En Russie, les zakouskis sont des petits amuse-gueules servis pour le repas de Noël. Ces entrées de poisson disposent de nombreuses saveurs aigres et salés, ce qui les rend excellentes avec des coups de vodka (boisson traditionnelle russe – même pendant les fêtes!).

Les Zakouskis est un hors-d’œuvre typique de la cuisine russe et n’est autre que des amuse-bouche ou encore des hors-d’œuvre servis essentiellement pendant les fêtes de Noël ou du nouvel an accompagné de boissons. Ils sont appréciés aussi bien chauds que froids en début des repas pour un apéritif dînatoire. Composés de crustacés, légumes, caviar etc…

Il n’existe pas de recette particulièrement pour ce genre d’hors-d’œuvre, il suffit d’avoir sous la main : Des légumes que ça soit des concombres, carottes, céleri coupées en bâtonnet ainsi que des cornichons disposés joliment dans une assiette en créant un bel assortiment de couleurs.

Du poisson fumé comme le hareng ou du saumon servi avec des crackers, des blinis ou tout simplement du pain tranchés et grillés.

Des chaussons apéritifs comme ces croissants au saumon fumé ou ces chaussons aux épinards etc…

Les dip et tartinades pour accompagner les légumes et les crustacés ou encore des rillettes pour déguster des feuilletés et autres.