Florilège gourmand préparations culinaires

Sandwichs légendaires qui vont vous donner très faim

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Le sandwich tient son nom de John Montagu, diplomate et amiral britannique de la flotte du roi de Grande-Bretagne George lll et surtout quatrième comte de Sandwich !

L’histoire raconte que John Montagu, qui était un grand joueur, se fît apporter au cours d’une partie de cartes interminable, deux tranches de pain garnies de viande froide, de tranches de concombre et de fromage. Le sandwich serait né ! Il avait l’avantage de permettre à son consommateur de garder les mains propres et de ne pas quitter la table de jeu pour le repas.

 

 

 

Il serait cependant plus vraisemblable que le comte, pris par ses activités gouvernementales, consommait régulièrement sur le pouce du pain garni de viande directement à son bureau.

La consommation du sandwich se répand par la suite en Angleterre, puis aux Etats-Unis au 19ème siècle. Il est tout d’abord réservé à une élite : les aristocrates ou les hommes d’affaires, dans les cercles et les clubs. C’est d’ailleurs de cet usage que vient le nom du club-sandwich.

En 1928, l’invention d’une machine permettant la production industrielle de pain prétranché contribue à la démocratisation du sandwich à base de pain de mie aux Etats-Unis. Parallèlement, la restauration rapide se développe. Les fast-food, centrés sur le sandwich et particulièrement le burger, prennent leur essor dans les années 50.

 

 
 

 

Selon George Gordon Byron, poète britannique plus connu sous le nom de Lord Byron, le sandwich semble devenir d’un usage courant en France dans les années 1830.

C’est cependant dans les années 1930 que le sandwich devient populaire, notamment auprès des travailleurs qui le consomment pendant leurs pauses. Le sandwich était alors composé de deux tranches de pain garnies le plus souvent de saindoux ou de lard. Il ne nécessite pas d’être conservé au frais ni d’être réchauffé et représente ainsi un repas pratique à consommer, par exemple, sur les chantiers. La consommation du sandwich ne s’est pas perdue et s’est élargie à l’ensemble des classes sociales à partir de 1945.

 

 

 

La composition du sandwich évolue : la baguette remplace le gros pain et le jambon, le pâté et les crudités font leur apparition.

Dans le but d’élever les aspects les plus simples du quotidien et d’avoir encore hâte de manger des repas qui peuvent devenir répétitifs, voici des sandwichs parfaits de partout dans le monde qu’on aurait tous le goût de dévorer là. Maintenant!

 

 

Il y a une certaine «science» à faire un sandwich parfait: c’est un savant équilibre à trouver entre les textures plus «humides» et celles plus «croquantes», les condiments et les ingrédients principaux, ainsi que le choix du pain…

Un bon sandwich n’est jamais trop compliqué: ça reste de la bouffe simple, facile à faire, facile à transporter, facile à manger!

 

 

 

Le pain doit non seulement être un bon complément des ingrédients, mais également faire ressortir toute la saveur de ceux-ci. Finalement, un bon sandwich n’est jamais trop compliqué: ça reste de la bouffe simple, facile à faire, facile à transporter, facile à manger!

Voici des sandwichs légendaires qui vont vous donner très faim, à découvrir  :

 

  

 

 

Le banh-mi

 

 

 

L’histoire du banh mi remonte au temps de l’Indochine française qui a existé entre 1887 et 1954, et à laquelle appartenait le Vietnam. Il se dit ainsi que le terme « banh mi » est dérivé de la prononciation que les Vietnamiens ont de « pain de mie ». Ce qui est sûr en tout cas, c’est que la baguette est l’un des nombreux héritages culinaires que la France a laissés dans le pays, même si la baguette vietnamienne est plus petite que son pendant français, tout en étant plus croustillante et à la mie plus dense à cause de sa composition mixte.

C’est vers 1910 que le pain apparaît dans les rues du pays et il fallut attendre quelques années pour qu’il soit adapté aux goûts locaux, accueillant viandes, poissons et légumes entre ses tranches.

À l’origine, un sandwich banh mi se préparait avec du beurre, de la mayonnaise et du pâté ou du rôti de porc. D’ailleurs, aujourd’hui encore existe le bánh mì pâté, une version du sandwich composée d’une grande diversité de pâtés en guise de garniture principale.

Le banh mi a néanmoins su évoluer en s’imprégnant non seulement de la culture culinaire de son pays d’adoption, mais aussi de ceux de sa région. Les épices, aromates et ingrédients propres à la cuisine asiatique sont ainsi venus en renfort pour offrir une mosaïque de goûts et de textures au palais.

Au programme de la recette du Banh Mi, pâtés de foie mariné, tranches de poulet ou de porc grillés, rousong (viande effilochée), mais aussi crudités aigres-douces avec concombres et daikons (radis blanc) macérés dans du vinaigre de riz, relevés de coriandre, de piments verts, d’oignons et de sauce soja.

Ce qui, en vietnamien, signifie «pain». La baguette (ou le pain, ni même le blé) n’étant vraiment pas un aliment traditionnel de la cuisine sud-asiatique, on peut y voir une fusion entre la cuisine vietnamienne et son passé français. Là-bas, c’est surtout un repas de déjeuner, ou encore une collation.

Le banh-mi traditionnel contient une saucisse de porc, du pâté de foie, des légumes marinés (comme des bâtonnets de carottes, de radis daikon, de concombres), de piments forts et de coriandre fraiche. Pas de condiments, à part parfois du beurre sur le pain, ou de la sauce au poisson (nuoc-nam) sur la viande. À part la saucisse, il existe différentes versions de viande.

 Ce savoureux sandwich issu de la cuisine vietnamienne est parfait pour le lunch! Le secret et le porc bien mariné la veille.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le banh-mi sont : citronnelle, fraîche hachée, sucre, vinaigre de riz assaisonné, «sauce poisson» (nuoc mam), poivre noir, fraîchement moulu, oignons verts, finement ciselés, grosse gousse d’ail, émincée, huile de sésame grillé, huile neutre (olive, canola, etc.), sauce soya,  piments forts broyés en flocons,  filet de porc, carottes, râpées, vinaigrette, huile, sel et poivre, petits pains baguettes, pâté de foie, fines lamelles de concombre, mayonnaise,  coriandre fraîche…

Le chawarma

 

 

 

 

Qu’on l’appelle « shawarma », « kebab » ou encore « grec », ce sandwich à base de viande cuite lentement sur une broche tournante est un délice apprécié sur toute la planète. Mais d’où vient-il exactement ? Et pourquoi le retrouve-t-on sous autant d’appellations diverses ? Retraçons l‘histoire du chawarma, ses variantes et la bonne façon de le préparer.

Le chawarma, un sandwich méditerranéen

Véritable star des en-cas nocturnes ou des repas sur le pouce, le kebab a envahi le monde et il fait depuis bien longtemps partie de notre paysage culinaire, permettant notamment aux fêtards et aux étudiants de se rassasier à bas coût en toute circonstance. Mais sa forme originelle, le chawarma, n’était pas forcément un sandwich populaire. Entre mode de cuisson ancestral et mets de luxe, découvrons d’où vient ce délicieux sandwich à la viande.

Le chawarma est une préparation de viande épicée originaire du Liban, servie sous forme de sandwich dans un pain pita, dans une galette, dans un pain dürüm (sans levain) ou encore à l’assiette, avec viande et légume séparés. C’est ce sandwich que nous désignons plus communément par Kebab en Europe, même si la variante libanaise n’est pas tout à fait identique au kebab turc.

On peut l’écrire chawarma ou shawarma, un terme qui provient du mot turc çevirme qui signifie « ça tourne », en référence à la méthode de préparation de la viande.

Cette recette de viande, mentionnée pour la première fois dans un écrit au XIVe siècle, a une origine incertaine et pourrait remonter à plus loin dans le passé, car on pense que les peuples nomades d’Asie Centrale faisaient cuire la viande sur des broches ou des épées dès cette époque. Au cours du XIIIe siècle, elle acquiert même le statut de mets de luxe, auprès des sultans de la cour royale indienne.

Toutefois, sa démocratisation en tant que sandwich doit attendre le XIXe siècle, quand le chawarma est proposé dans du pain dans les rues des villes de l’empire Ottoman. C’est à cette même époque que l’idée de faire cuire la viande sur une broche verticale est adoptée, ce qui permet de faire s’écouler le gras tout le long de la préparation, pour une saveur plus marquée.

 À l’orée des années 1970, un membre de la communauté turque de Berlin lance le kebab en le présentant comme un produit de restauration rapide, déclenchant ainsi un engouement croissant pour ce pain à la viande. Dès lors, le sandwich turc part à la conquête de l’Europe et le chawarma va s’installer dans nos habitudes culinaires.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le chawarma sont : viande d’agneau, galettes, purée de sésame, tomates, eau, jus de citron, feuilles de salade, gousse ail, huile d’olive, vinaigre, sel, poivre…

Le club sandwich

 

 

 

 

Le club sandwich est un sandwich d’origine américaine, composé de deux étages de garniture séparés par des tranches de pain souvent toastées. Il est normalement coupé en quartiers, qui sont disposés à la verticale, la pointe vers le haut, et retenus par des cure-dents.

Il existe plusieurs histoires sur l’origine du sandwich. La plus souvent citée étant celle du club de paris sportifs huppé, le Saratoga Club-House de Saratoga Springs, New York en 1894 mais on trouve des mentions antérieures.

La première apparition écrite connue est dans le journal new-yorkais The Evening World. Extra edition, 2 O’Clock du 18 novembre 18894 et indique la recette suivante : « Have you tried a Union Club sandwich yet? Two toasted slices of Graham bread, with a layer of turkey or chicken and ham between them, served warm. » (Avez-vous déjà essayé un sandwich Union Club? Deux tranches de pain Graham grillées, avec une couche de dinde ou de poulet et de jambon entre elles, servies chaudes.)

Les ingrédients du club sandwich varient selon les origines et dans le temps.

Tout comme dans un sandwich BLT, les éléments de base sont la laitue émincée, la tomate tranchée et des tranches de bacon grillé avec une garniture de mayonnaise et de filet de poulet ou de dinde, le tout empilé entre deux ou plus souvent trois tranches de pain de mie, généralement grillées.

Ce sandwich est souvent servi accompagné de mayonnaise et de frites.

 Le hot dog

 

 

 

Un hot-dog, hotdog ou hot dog, parfois appelé chien-chaud au Québec, est un type de sandwich composé d’un pain allongé (souvent brioché) fourré d’une saucisse cuite. La saucisse est une saucisse de Francfort ou une saucisse de Vienne. Elle est accompagnée de divers ingrédients et condiments très variés comme de la moutarde, du ketchup, de la relish, des oignons, et toutes sortes de sauces (mayonnaise, barbecue, chutney…).

« Hot-dog » désignait à l’origine uniquement la saucisse, puis, par extension, l’ensemble du sandwich.

La saucisse à hot-dog industrielle est composée de viande de bœuf, porc, dinde, poulet ou veau, d’eau, et de gras.

On trouve dans sa composition du sel et des épices, de même que des nitrites. Le type de pain utilisé varie d’un pays à l’autre, tout comme les sauces et condiments (moutarde, ketchup, sauce piquante, etc.) ou les compléments (fromage fondu, oignons, haricots rouges, choucroute, coleslaw, relish, etc.) qui accompagnent le sandwich.

La saucisse peut être grillée ou simplement bouillie, voire frite.

S’il est très difficile de déterminer l’origine exacte du sandwich, on sait que la recette de la saucisse de Francfort (frankfurter) a été apportée aux États-Unis par les immigrants allemands.

L’origine la plus probable est Charles L. Feltman, un immigrant allemand, boulanger à Brooklyn (New York), qui a eu en 1867 l’idée de faire fabriquer un chariot mobile lui permettant de griller des saucisses qu’il servait dans un pain (également réchauffé) à Coney Island . En 1871, il y loue une parcelle de terrain pour ouvrir son premier restaurant, le Feltman’s Ocean Pavilion. À sa mort, en 1910, Feltman servait jusqu’à 40 000 hot-dogs par jour (appelés « red hots »), dans ses neuf restaurants, et possédait un cinéma en plein air, un hôtel et divers pavillons, des manèges et un roller coaster. Ses deux fils prendront sa succession et en 1920, alors que l’entreprise emploie plus de 1 000 personnes, le Feltman’s est considéré comme le plus grand restaurant du monde.

Le terme « dog » est utilisé, en anglais, comme synonyme de « saucisse », depuis 1886, et les allégations voulant que les fabricants de saucisses utilisent de la viande de chien datent d’au moins 1845.

Selon une légende, le terme « hot dog », en référence à la saucisse, aurait été créé par le caricaturiste Thomas A. Dorgan, vers 1900, dans une caricature rapportant la vente de hot-dogs pendant une partie de baseball des Giants de New York, au Polo Grounds. Cependant, la première utilisation de « hot-dog » faite par Dorgan ne faisait pas référence à cette partie de baseball au Polo Grounds, mais bien à une course à vélo au Madison Square Garden, dans le New York Evening Journal, du 12 décembre 1906, époque à laquelle le terme « hot-dog » était déjà utilisé pour parler de la saucisse. De plus, aucune copie de la caricature en question n’a jamais été trouvée.

Les hot dogs à la new-yorkaise, contiennent traditionnellement du ketchup, de la moutarde, des cornichons et des oignons (frits ou caramélisés). Évidemment, rien n’empêche d’opter pour la sauce de son choix comme de la mayonnaise, de la sauce barbecue, du Tabasco, de la sauce Sriracha, ou même du curry. Certains ajoutent de la sauce bolognaise, du bacon, de la choucroute ou encore du chili con carne. On peut d’ailleurs se laisser tenter par une variante aux saveurs mexicaines, à base de guacamole, de haricots noirs et jalapeños. Envie de réconfort absolu ? On fait râper du cheddar ou de l’edam, qui fondra instantanément sur notre hot dog tout chaud. En version végétarienne, on utilise une carotte de forme allongée à la place de la saucisse, qui rappelle visuellement la forme de cette dernière.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le hot-dog new yorkais sont : petits pains pour hot-dog, saucisses de boeuf, de la moutarde américaine, plus sucrée que la moutarde de Dijon. La moutarde américaine vous donnera le goût de New York !
Pour la sauce aux oignons : oignons moyens jaunes doux, huile arachide, cassonade, cannelle, poivre de Cayenne, Tabasco, eau…

Le jambon-beurre ou  parisien

 

 

Un jambon-beurre ou parfois parisien est un sandwich composé d’une demi-baguette de pain fendue dans laquelle on a tartiné du beurre et placé des tranches de jambon de porc cuit, dit « jambon blanc » et parfois accommodé avec des cornichons.

Souvent consommé au déjeuner, il est l’archétype du repas populaire que les travailleurs français commandaient traditionnellement dans les bistros le midi, ou qu’ils consomment en pique-nique. Il est à ce titre le repas le plus consommé en France, seul pays où les parts de marché du sandwich ne chutent pas face à celles du hamburger

Celui qu’on appelle également le Parisien est un classique de la gastronomie française, une valeur sûre et rassurante que tous les amateurs de viande ont déjà goûté au moins une fois dans leur vie !

Sandwich le plus consommé en France, sa recette est des plus simples : une baguette, du beurre doux et… du jambon blanc, aussi dit de Paris ! C’est la raison pour laquelle la star des boulangeries est également appelée le Parisien !

On raconte souvent que le sandwich, c’est-à-dire le fait de garnir deux tranches de pain d’aliments froids, a été inventé en Angleterre ! Ce serait oublier qu’un personnage illustre de l’histoire de France avait déjà mis le sandwich à la mode… Ce n’est autre que Louis XIV qui inventa l’ancêtre du jambon-beurre : un pain rond garni de volaille, qu’il consommait lors de ses parties de chasse !

À la fin du 19e siècle, le sandwich a changé de camp puisqu’il n’était plus un met royal mais est consommé par les des ouvriers et les paysans : c’est à cette époque que naît l’expression “casser la croûte ”pour désigner un repas sommaire à base de pain. C’est de cette croûte que serait né le jambon-beurre, popularisé par ceux qu’on appelait les forts des Halles, chargés de transporter les marchandises de l’extérieur vers l’intérieur des anciennes Halles de Paris ! On estime néanmoins que le jambon-beurre tel qu’on le connaît traditionnellement, composé d’une baguette, n’a fait son apparition qu’en 1950 !

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le jambon-beurre ou parisien sont : baguette moulée, jambon blanc, laitue, beurre demi-sel…Les amateurs de fromage ajouteront une belle tranche de gruyère ou d’emmental. Une baguette moulée sera plus délicate pour le palais que la baguette classique.
 

  Le pan bagnat

 

 

 

 

Le pan bagnat est une spécialité culinaire traditionnelle de la cuisine niçoise. C’est un sandwich à base de pain long ou rond, et d’ingrédients similaires à la salade niçoise (anchois, crudités, olives noires et huile d’olive).

Le mot « bagnat » est le participe passé du verbe bagnar/bagna en provençal (écrit banhar dans la graphie classique). Ce verbe renvoie à « baigner » et à « mouiller». Sa signification en français est donc littéralement « pain mouillé » ou « pain baigné ».

Plat populaire, ce mets niçois a connu plusieurs évolutions et variations locales. Face à l’apparition de sandwich (appelé pan bagnat) au poulet, au bœuf ou encore par l’ajout de mayonnaise voire de bacon par certains étrangers, divers groupes de Niçois essaient d’imposer et de faire reconnaître une recette dite authentique en l’inscrivant au patrimoine mondial de l’UNESCO. Cette dernière ne fait pas l’unanimité puisque la recette actuelle a évolué dans le temps et parce que, bien que comprenant des produits alimentaires similaires que la tradition locale a fait perdurer, la recette connaît de légères variantes par rapport au goût de chacun. Ainsi, on retrouvera généralement du thon, de l’anchois, des œufs durs, des tomates, de l’ail, des olives, des poivrons verts auxquels s’ajoutent d’autres légumes et un assaisonnement d’huile d’olive. Parmi les variantes locales, certains préfèreront mettre du basilic, d’autres du mesclun, une salade typiquement niçoise. D’autres personnes racontent qu’il s’agit là d’une salade niçoise dans un pain.

En occitan général, tout comme dans sa variante niçoise, pan bagnat (norme mistralienne) (dont le nom est souvent appelé « pain bagnat » par les touristes) signifie « pain mouillé/baigné », sous-entendu d’un peu d’eau, du jus de la tomate fraîche de la préparation et sans huile d’olive. À l’origine, plat de pauvre, les Niçoises du XIXe utilisaient du pain dur, rassis, et le ramollissaient d’un filet d’eau, l’ajoutant ensuite en morceaux à une salade de crudités fraîches de saison avec parfois des anchois quand les moyens le permettaient.

Cette spécialité de la région de Nice permet d’éviter de choisir entre sandwich et salade: elle combine les deux! «Bagnat», en ancien français, veut dire mouillé.

Un sandwich pain bagnat est fait sur du pain de campagne rustique, qu’on garnit avec toutes les composantes d’une salade niçoise traditionnelle: du thon, des anchois, des œufs durs, des tomates (ou d’autres crudités), des olives. Une sorte de « vinaigrette » à l’huile d’olive complète le tout.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser le pan bagnat sont

Pour le pain : farine, levure boulangère fraîche, sel, sucre, huile d’olive, eau tiède…

Garniture : tomates, févettes, radis, poivrons verts, petits oignons cébette, feuilles de basilic, olives noires de Nice, thon ou anchois, œuf dur, huile d’olive, poivre et sel, vinaigre

 

La muffuletta

 

 

 

Le muffuletta est un pain au sésame sicilien et, par extension, un sandwich typique de La Nouvelle-Orléans, création des immigrés italiens dans cette ville.

 Le pain est parfois décrit comme proche de la focaccia ou de la baguette. Le sandwich, lui, aurait été inventé à la Central Grocery (en) du Vieux carré français de La Nouvelle-Orléans en 1906.

   Il convient aux plus gros appétits: diverses viandes froides et tranches de fromage sont empilées (du jambon, du capicolo, du salami, de la mortadelle, du provolone). Par-dessus, on ajoute des condiments vinaigrés et/ou piquants: poivrons rôtis marinés, pepperoncini, câpres ou tomates séchées. Pour tartiner le pain (des deux côtés), on en remet avec une généreuse portion de tapenade d’olives.

On sert la muffaletta sur de la foccacia italienne fraîche du jour, si possible.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le muffuletta sont :

 Pour la garniture : pain type ciabatta, tranches fines de salami italien, tranches fines de mortadelle, tranches fines de fromage provolone…

 Pour la marinade : olives noires et vertes dénoyautés, olives farcies au poivron rouge, branche de céleri, peu de carotte râpée, oignon nouveau, gousse d’ail hachée, câpres, jus de citron, origan, persil, huile d’olive, vinaigre de vin rouge, vinaigre balsamique, poivre…

Le Philly Cheesesteak

ou  Philadelphia Cheesesteak ou cheesesteak de Philadelphie

 

 

 

Le Philly Cheesesteak ou Philadelphia Cheesesteak ou cheesesteak de Philadelphie, également désigné sous le nom de « sandwich au steak de Philadelphie », ou simplement cheesesteak, est une spécialité gastronomique de la ville de Philadelphie, en Pennsylvanie, aux États-Unis.

Ce sandwich est composé de fines tranches de viande de bœuf, couvertes de fromage fondu de type Cheez Whiz ou provolone, et servies dans un pain de type baguette, coupé dans le sens de la longueur. Le tout peut être garni de différents ingrédients, dont des oignons grillés ou des champignons.

On trouve ce type de sandwich principalement à Philadelphie et sa banlieue, ville dont le sandwich est originaire. Parmi les lieux emblématiques servant ce mets, on peut citer Geno’s Steaks (en) et Pat’s King of Steaks (en), deux restaurants concurrents situés au même croisement de rue.

Originaire de Philadelphie, ce fast-food local très populaire est uniquement appelé, sur place, «cheesesteak».

Ce sandwich contient des tranches de steak revenus sur un gril légèrement huilé, avec du fromage fondu (non pas du Philadelphia mais plutôt de la préparation style Velveeta), des oignons et (parfois) des poivrons grillés. Les composantes du sandwich ne sont pas assemblées dans le pain, mais rassemblées ensemble sur le gril, puis glissés dans le pain à l’aide d’une spatule.

Le pain est également bien important pour les puristes de ce sandwich : il s’agit d’un «hoagie», soit un pain à sous-marin assez mou.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le philly cheesesteak sont : fines tranches de boeuf à fondue, huile d’olive, champignons blancs, tranchés finement, gros oignon, émincé, bouillon de poulet, sauce Worcestershire, fromage provolone ou mozzarella râpé, pains à sous-marins, laitue iceberg, émincée, sel et poivre…

Le po’ boy

 

 

 

Le po’ boy ou po-boy et po boy (de l’anglais poor boy, « pauvre garçon ») est un sandwich sous-marin originaire de la Louisiane. Il se compose presque toujours de viande, habituellement du bœuf rôti, ou de fruits de mer frits. La viande est servie dans un pain baguette de La Nouvelle-Orléans dérivé du pain français.

Dans le roman Carnaval de Ray Celestin qui se déroule à La Nouvelle-Orléans en 1919, l’auteur décrit le sandwich po’ boy ainsi : « Deux baguettes d’où débordaient des tranches de bœuf, de porc et de bacon, de la salade avec de la mayonnaise, des cornichons à l’aneth et de la moutarde à la créole. »

Le po’ boy (pour poor boy) comporte du poisson ou des fruits de mer frits. Souvent, ce sont des crevettes, mais il y a plusieurs autres versions, incluant une aux huitres. On y ajoute de la laitue, des tomates, des cornichons et de la mayonnaise ou de la sauce rémoulade. Facultatif: une bonne dose de sauce piquante à la louisianaise.

Le pain est typique de la Louisiane – ce qui là-bas est appelé pain « français » : une baguettine avec une croûte légèrement croustillante et une mie très tendre.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le po’ boy sont : grosses crevettes décortiquées et déveinées,  farine, semoule de maïs jaune, ail en poudre, oignon en poudre, poivre de Cayenne, poivre blanc ou noir, sel, babeurre, œufs, baguette française coupée en 3, chou blanc râpé, tomates coupées en tranches, huile de friture…

Pour la sauce rémoulade : mayonnaise, gousses d’ail hachées,  citron fraîchement pressé, moutarde de Dijon, sauce piquante, relish, oignon vert finement haché, sauce Worcestershire, assaisonnement cajun mélange de paprika, origan, thym, piment oiseau, ail, sel et poivre…

Pour le sandwich : beurre, gousse d’ail hachée…

 

  Le reuben

 

 

 

 

Le sandwich reuben est un sandwich grillé fait de corned-beef, choucroute, d’emmental et de sauce russe (en). Plusieurs autres variantes existent.

La recette de ce sandwich est originaire des États-Unis. Il existe en revanche plusieurs récits concurrents sur son origine exacte.

Selon la première, rapportée par la fille d’Arnold Reuben, propriétaire du restaurant Reuben’s Delicatessen à New York, ce plat aurait été créé en 1914. L’histoire veut qu’une actrice jouant avec Charlie Chaplin soit entrée dans le restaurant tard dans la soirée et se soit exclamée « Reuben, fais-moi un sandwich, fais une combinaison. J’ai tellement faim que je pourrais manger une brique ! » Le chef empila sur du pain de seigle de la choucroute, de la dinde, du fromage suisse et de la sauce russe. L’actrice dit que c’était le meilleur sandwich qu’elle n’eût jamais mangé. Elle proposa le nom de « Spécial Annette Seelos », mais il lui répondit : « Pas question ! Je vais l’appeler le Spécial Reuben. »

Le fils d’Arnold Reuben, Arnold Reuben, Jr., pense quant à lui que le sandwich a été créé en 1927 ou 1928 par un des chefs du restaurant qui pensait qu’il mangeait trop de hamburgers.

Selon une autre version, un important grossiste juif d’origine lituanienne du marché central d’Omaha dans le Nebraska, nommé Reuben Kulakofsky, l’aurait créé en 1925 à la suite d’une partie de poker avec des amis amateurs de sandwichs personnalisés. Un des joueurs, Charles Schimmel, l’afficha par la suite au menu de son hôtel, le Blackstone Hotel d’Omaha.

Bon à savoir: bien qu’associé à la cuisine juive, le sandwich reuben n’est pas cachère, puisqu’il combine de la viande et du fromage.

Variation de notre fameux smoked meat montréalais, le sandwich reuben a pourtant ses particularités, à commencer par le fait que le pain est grillé. En plus de la viande fumée, on y retrouve du fromage fondu, de la choucroute et une sauce style «vinaigrette Mille-Iles».

Le pain en est un de seigle léger.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le reuben sont : tranches de pain pumpernickel, pastrami de dinde, choucroute égouttée, noix de beurre ramolli, tranches de fromage suisse, sauce Thousand Island dressing (Mille-îles) ou sauce russe, malossols…

 

Le sandwich cubain

 

 

 

 

 

Intéressant: ce sandwich n’est même pas originaire de Cuba, mais est plutôt attribué aux Cubains de la Floride.

Un sandwich cubain (espagnol : Sándwich cubano) est une variante d’un sandwich au jambon et au fromage qui est probablement originaire de cafés destinés aux travailleurs cubains de Tampa  ou de Key West,  deux premières communautés d’immigrants cubains en Floride centrées sur l’industrie du cigare. Plus tard, des exilés et des expatriés cubains l’ont apporté à Miami, [2] où il est également très populaire. Le sandwich est composé de jambon, de porc rôti (mojo), de fromage suisse, de cornichons, de moutarde et parfois de salami sur pain cubain. Le salami est inclus à Tampa, où il y a une grande population italienne, mais n’est généralement pas inclus dans le sud de la Floride.  

Le sandwich cubain est au centre d’une rivalité amicale de longue date entre Miami et Tampa. Dans le cadre de cette rivalité, le « Historic Tampa Cuban Sandwich » a été désigné « sandwich signature de la ville de Tampa » par le conseil municipal de Tampa en 2012.

Ce qui compose ce sandwich de rêve: du rôti de porc à l’ail, du jambon, du fromage suisse, des cornichons sucrés et de la moutarde jaune. Il n’y a aucune latitude pour le pain, celui-ci doit absolument être aux œufs (style brioché).

 

Le smorrebrod ou tartine scandinave

 

 

 

 

 

Le smorrebrod a deux particularités: premièrement, il fait partie de la petite équipe des sandwichs «ouverts», c’est-à-dire sans pain sur le dessus. Et deuxièmement, il s’agit plutôt d’un style de sandwich que d’une seule recette traditionnelle, avec une multitude de garnitures possibles.

Parmi les plus populaires, qu’on peut combiner à souhait, on retrouve: poisson (saumon fumé ou gravlax, crevettes, hareng, sardine, œufs de poisson), œufs cuits durs, concombres, tranches de fromage, viandes froides ou pâtés de foie divers et betteraves. Comme garniture: fines tranches d’oignon rouge et aneth frais.

Les tartines scandinaves sont habituellement faites sur du pain de seigle bien denses, souvent tartiné avec du beurre.

Les ingrédients utilisés pour réaliser le smorrebrod sont : pain noir danois, œufs, ciboulette hachée, brins d’aneth, mini concombre, radis roses, cornichons, crème fraîche ou de mayonnaise, beurre,  fruits de mer surgelés, noix de Saint Jacques, tranches de saumon fumé, petit pot  de fromage frais nature ou aux herbes, feuilles de salade iceberg, tarama, œufs de saumon, huile d’olive, sel et poivre….

  

 

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