Curiosités parisiennes Guide de Paris

Questions, réponses sur Paris-13-

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Raymond Queneau a posé chaque jour, pendant plusieurs années, trois questions à ses lecteurs dans le journal L’Intransigeant dans une rubrique intitulée : » Connaissez -vous Paris? « , les réponses étaient publiées dans l’article des petites annonces.

En  2011 ,un  florilège de ces questions et réponses ont été réunies dans un livre de la Collection Folio  sous le titre original.

Toujours à la recherche de divers renseignements insolites sur Paris.

Voici une  nouvelle série de questions sur Paris posées par Raymond Queneau.

Des questions insolites,sur divers domaines de l’Histoire de Paris, si vous n’avez pas trouvé!!!!

Les réponses figurent en bas de page avec une illustration photographique

 

1 Où trouves ton à Paris une rue avec pont levant ?

2 Où trouves ton à Paris le seul  panneau stop?

3 Quelle artère de Paris commence et termine dans la même voie?

4 Quelle voie de Paris ne comporte pas de  numéro 13?

 5 Quelle rue de Paris ne comporte pas d’immeubles?

 

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1-Le pont levant de la rue de Crimée est un pont levant situé à l’intersection du bassin de la Villette et du canal de l’Ourcq, dans le 19e arrondissement de Paris. Il permet à la rue de Crimée de traverser le canal, et relie le quai de l’Oise, sur le côté nord-ouest du canal, au quai de la Marne, sur le côté sud-est du canal.

 

 

 

 

Mis en service en 1885, le dernier pont levant de la capitale connaît encore chaque année près de 9 000 manœuvres. Lorsque le pont levant est en action pour laisser passer un bateau, les piétons peuvent traverser à côté sur une passerelle fixe et surélevée : la passerelle de la rue de Crimée.

Ce site est desservi par les stations de métro Crimée, Riquet, Ourcq et Laumière.

 

 

2-Cet unique panneau est positionné « sur le domaine public, juste à la sortie d’une entreprise de matériaux de construction située quai Saint-Exupéry », dans le XVIe arrondissement, précise la Préfecture de Police.

 

 

Hormis ce panneau esseulé, « c’est la priorité à droite qui constitue la règle en matière de circulation » dans la capitale. Cette règle « s’applique de la même manière aux ronds-points, dont celui des Champs-Elysées, qui se distingue néanmoins des autres par l’absence d’aménagement d’un terre-plein central, uniquement matérialisé par un rond zébré au sol », souligne également la PP.

 

3-La rue Debelleyme 75003, elle commence au 83 rue de Turenne et a la particularité de se terminer dans la même rue, au 111.

 

 

 

 

Elle marque en effet approximativement l’emplacement du projet du roi Henri IV, de place semi-circulaire dite « place de France » qui devait voir le jour, peu de temps après la construction de la place Royale.

Cela explique pourquoi les rues avoisinantes portent toutes des noms de provinces françaises : rue de Poitou, rue de Bretagne, rue du Perche, etc.

Elle porte le nom du magistrat Louis-Marie de Belleyme (1787-1862), préfet de police sous Charles X, et qui habita longtemps ce quartier.

 

 

 

 4-La «paraskevidékatriaphobie» (phobie du 13) prive bien des buildings américains de 13e étage, et bien des palaces de chambre ou de table 13. Outre-Manche, selon un site Internet britannique, Zoopla, un appartement de moins de 300.000 euros, situé au numéro 13 d’une rue, se vendrait, en moyenne, 4000 livres (4593 euros) de moins qu’au 12 ou au 14.Les 13 ne courent toutefois pas les rues : 28% des rues britanniques n’en ont pas. Il a souvent été effacé entre le 11 et le 15, ou déguisé, en 11 bis.

 

 

 

 

À Paris, il n’y a pas de 13, rue du Faubourg-Saint-Honoré, depuis que l’impératrice Eugénie l’a décidé. Mais, quand ils existent, les numéros 13 ne sont pas meilleur marché que le 15 ou le 11.

 

5-C’est une curiosité de Paris. Sur ses plus de 5000 rues, dont certaines se distinguent par leur longueur ou leurs couleurs, la capitale en possède une qui ne compte aucun habitant. Pas d’immeubles, pas de maisons… Une voie particulière à découvrir dans le quartier Montparnasse où ne figure donc aucun numéro.

 

 

Dans le 14ème arrondissement, il s’agit d’une « vraie » rue, d’une longueur respectable puisqu’elle mesure 382 mètres. Elle porte le nom d’Émile Richard (1843-1890), un homme politique qui fut président du conseil de Paris en 1890. Il est notamment connu pour un rapport sur la réorganisation du service sanitaire relatif à la prostitution.

Si personne n’y habite, c’est pour une bonne raison. Reliant le boulevard Edgar-Quinet à la rue Froidevaux, elle coupe le cimetière du Montparnasse en deux parties distinctes. Des deux côtés de la rue s’élèvent en effet les murs aveugles du cimetière, percés en quatre endroits par des ouvertures.

Aucune âme qui vive dans cette rue quelque peu lugubre les soirs d’hiver…

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