Boutiques gourmandes

DEVANTURES RETRO DE BOUTIQUES Á PARIS

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 Comme beaucoup d’entre nous n’ont pas vraiment eu l’occasion de voyager cette année, nous avons pensé pourquoi ne pas vous emmener dans un voyage numérique autour du monde et vous montrer quelques-unes des plus belles devantures de magasins !

 

 

 

 

Être inspiré par une belle façade de magasin. Elle attire tout simplement votre attention lorsque l’on se promène dans la ville. Une belle devanture est comme la couverture d’un livre. Elle est la première impression de ce qui vous attend. Ses portes vous accueillent dans un autre monde – et chaque fois un monde différent.

 

 

 

 

 

 

C’était l’époque où chaque magasin avait son propre visage… Merceries, pâtisseries, cordonneries, commerces de lingerie, droguistes, confiseries, marchands de cannes ou de parapluies, coutelleries…Á découvrir :

 

 

 

L’ancien « magasin aux tortues »

 

 

 

Le magasin est aujourd’hui interdit puisqu’il exposait à la vente des objets en écaille et en ivoire, rapportés des colonies françaises. Il n’en demeure pas moins que la devanture est protégée tant elle est exceptionnelle.

 Fondé en 1864 par Léonidas Garland, l’ancien commerce dont l’édifice accueille aujourd’hui une boulangerie Paul sise au 37 Rue Tronchet 75009 Paris, est doté d’une façade d’inspiration Louis XVI et est composée de deux têtes d’éléphants et deux tortues en bronze.

L’ancienne crémerie du 1er arrondissement

 

 

 

Une façade pour le moins étonnante avec les inscriptions en lettres capitales des années 1930 « beurre, œufs, laiterie » sise au 25 rue Danielle-Casanova 75001 Paris qui rappelle sa fonction d’ancienne crémerie. À l’intérieur, le style marbre et fer forgé est toujours de rigueur, comme le sublime plafond remplis de décors floraux fixés sous verre à couper le souffle.

Tout cela ne risque pas de disparaitre de sitôt, étant protégés au titre de monuments historiques depuis 1984.

 

Baron V

 

 

Au 95 rue des Vignoles 75020, la vitrine de Baron V débordante d’objets anciens en tout genre, rue des Vignoles, suscite notre curiosité. Intrigué, nous sommes  allés pousser la porte du magasin, afin d’en savoir plus…

Un énorme panneau lumineux de la RATP, de vieux jouets, des plaques émaillées, des figurines… La diversité des objets qui s’y trouvent est si grande qu’elle semble impossible à détailler. L’intérieur du magasin est finalement à l’image de sa façade : un inventaire à la Prévert. Ici,  les articles s’empilent du sol au plafond, si bien qu’il est difficile pour notre regard de parvenir à se poser.

 

Barthélémy

 

 

 

Cela fait plus de 10 ans que Nicole Barthélémy a repris la boutique de son mari Roland, 51 rue de Grenelle 75007, et elle ne désemplit pas. Tout le beau monde des 6ème et 7ème arrondissements se presse dans cette petite échoppe rétro où les fromages sont affinés avec passion et dans les règles de l’art. … mais sachez aussi que depuis 1973, Barthélémy n’est autre que le fournisseur officiel de l’Elysée !

La grande spécialité de la maison : le Fontainebleau (fromage aérien et mousseux au lait de vache), un incontournable…

Bistrot du 1er

 

 

 

Situé en plein cœur du 1er arrondissement de Paris et plus précisément au 95 de la rue Saint-Honoré, le Bistrot du 1er est un restaurant et bar à vins qui propose une cuisine traditionnelle dans une atmosphère conviviale et typiquement française. 

Le Bistrot du 1er sa une carte créative et variée dans un décor élégant et boisé dont la façade en marbre noir date de 1820.

La Boissonnerie

 

 

 

Cet établissement sis 69 Rue de Seine, 75006 Paris est ouvert en 1999, Drew et son partenaire Juan Sanchez ont changé la première lettre transformant « Poissonnerie » en « Boissonnerie », car leur adresse est aussi un bar à vins.

Une superbe devanture tout en mosaïques, se déployant autour du thème de la mer. Impossible de la manquer.

Chez l’Ami Louis

 

 

 

 

La devanture de Chez l’Ami Louis sis 32 rue du Vertbois 75003 Paris a un côté très suranné.

Un endroit qui ne joue pas la carte des guides ou du numérique.

Une adresse figée dans le temps où tout – à commencer par les prix – dépasse toutes les limites.

Cafés Verlet

 

 

 

Cafés Verlet (1880) : Cette maison spécialiste des grands arabicas siège rue Saint Honoré depuis 1880.

Si le décor a été modernisé, l’atmosphère reste chaleureuse et boisée.

La boutique vend des cafés mais aussi du thé et quelques produits d’épicerie fine. C’est aussi un salon, où l’on peut déguster de nombreux thés et cafés, ainsi que des pâtisseries. Les tarifs sont assez élevés mais la qualité et la saveur des produits vendus les valent : les amateurs de thé et de café ne doivent pas hésiter à pousser la porte pour découvrir cette institution ! 256 rue Saint Honoré, 75001.

Le Caffè Stern

 

 

 

 

Un édifice fabuleux dans le célèbre passage couvert des Panoramas caché le Caffè Stern sis au numéro 47 qui selon Alain Ducasse, propose « l’essence de la cuisine vénitienne » ; rien que ça ! Créé en 1799, il fait partie des plus anciens locaux commerciaux de la capitale.

L’intérieur est décoré de vitraux suisses datant du XVIe siècle et de boiseries du XVIIe. Plusieurs petits salons en enfilades offrent une virée magique aux visiteurs.

Caves Legrand

 

 

 

 

Les Caves Legrand sont une boutique spécialisée dans la vente de vin, située au 1 rue de la Banque et dans la galerie Vivienne dans le 2e arrondissement de Paris, créée en 1880.

C’est une façade de carte postale, avec sa devanture encadrée de fixé sous verre et ses vitrines dans lesquelles s’exposent les trouvailles dénichées dans toutes les régions.

Le Bon Georges

 

 

 

 

Le Bon Georges  sis au 45 rue Saint-Georges 75009 Paris n’est pas seulement un bistrot parisien dans son jus, avec sa devanture ancienne, ses tables en bois et ses menus à l’ardoise.

C’est aussi une adresse incontournable pour les curieuses et grandes soifs. On y choisit souvent le vin puis le repas à travers de l’une des plus belle carte.

La bonne franquette

 

 

 

Vincent Van Gogh adorait tellement ce restaurant ouvert au XIXe siècle qu’il l’a peint dans son tableau de 1886, « La Guinguette ». Maison du 16ème siècle au cœur du vieux Montmartre, La Bonne Franquette fait vivre la tradition montmartroise de gaîté, de convivialité, d’accueil d’artistes, de vignerons comme d’amateurs de bon vin et de bonne chère, fidèle à sa devise « Aimer, Manger, Boire et Chanter ».

Anciennement « Aux Billards en Bois », le nom « La Bonne Franquette » aurait été donné en 1925 par Francisque Poulot. Juché au sommet de la Butte au 18 Rue Saint-Rustique, 75018 Paris, légèrement à l’écart de la place du Tertre, le restaurant dépayse touristes comme parisiens par son atmosphère typique et son ambiance villageoise propres au vieux Montmartre.

Le Cadoret

 

 

 

Au cœur du 19e, 1 rue Pradier, un bistrot parigot bien dans son jus avec sa devanture vintage. Bonus : d’excellents crus nature !

La formule déj du Cadoret est ultra-simple et bien ficelée, tout comme le lieu, joliment retapé par Léa, la cheffe en cuisine, et Louis Fleuriot, deux frère et sœur.

Chocolatier Servant

 

 

 

Cette vénérable maison fondée en 1913, présente à Paris, à deux pas de l’église d’Auteuil au 30 Rue d’Auteuil 75016 Paris.

À la fois chocolatier et confiseur, cette maison quasi centenaire régale les yeux avec sa belle devanture orange et ses dizaines de bocaux remplis de berlingots, froufrous, violettes, bergamotes, anis de Flavigny, coquelicots, framboises fourrées…

 Confiserie Tetrel

 

 

 

Confiserie Tetrel (1930) : La vitrine est un ravissement pour les yeux et une torture pour les papilles. Elle est remplie de centaines de produits, bonbons, chocolats, pralines, dans des emballages transparents ou dans des boîtes aux décorations désuètes.

Á l’intérieur, l’accueil n’est pas toujours aimable, mais il est efficace, et le magasin vaut quoi qu’il en soit le coup d’œil, avec son sol carrelé, ses meubles en bois, et son choix large de spécialités sucrées ou salées, dont beaucoup sont à des prix raisonnables si l’on se contente de petites quantités. 44 rue des Petits Champs, 75002.

La Cordonnerie

 

 

 

Le restaurant est adossé aux murs de l’église St Roch à la façon d’une échoppe du moyen âge, 20, rue Saint-Roch  75001 Paris et oui malgré le nom la cordonnerie est un restaurant.

C’est un restaurant familial depuis 1868, où l’on sert une cuisine traditionnelle française.

Debauve & Gallais

 

 

 

C’est non loin du boulevard Saint-Germain que l’on aura l’honneur de pénétrer dans l’antre de ce vieux confiseur à la devanture si reconnaissable.

Une pépite aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur !

En 1817, sous la Restauration, Debauve et Gallais déménage au n°30 rue des Saints Pères. Des ateliers de confection des chocolats sont adjoints à la nouvelle boutique. La boutique est luxueusement décorée par les architectes néoclassiques Charles Percier et Pierre-François Fontaine. Architectes fétiches du 1er Empereur, ils continuent à avoir la faveur des derniers rois français sous la Restauration et la Monarchie de Juillet : Louis XVIII, Charles X et Louis-Philippe En 1878, 1889 et 1900, les chocolats Debauve et Gallais obtiennent une médaille d’or lors des trois Expositions universelles qui se tiennent à Paris.

 

La Fabbrica

 

 

 

La devanture vintage d’une ancienne boulangerie transformée en restau italien au 9 rue de l’Etoile, 75017 Paris.

Chez Georges

 

 

 

 

Chez Georges sis au 1 rue du Mail 75002 est exactement ce qu’ils sont doux : une façade en bois usée et fatiguée, des rideaux en filet légèrement sales aux fenêtres et à l’intérieur un sol en mosaïque carrelé avec des décennies de crasse dans les fissures.

Au cœur du quartier historique de la canaille, des bistrotiers et des soupers, Georges fait office de résistant aux branchouilleries et ringardises d’Etienne Marcel.

Goyard

 

 

 

 

Cette maison de luxe sise au  233 Rue Saint-Honoré, 75001 Paris est spécialisée dans la maroquinerie, installée rue Saint-Honoré depuis 1853, est un véritable plaisir des yeux dans une rue qui compte de nombreuses devantures anciennes et inattendues.

Fondé en 1792, Goyard est le plus ancien des malletiers parisiens dont la maison tient encore enseigne. Son fonds de commerce se transmet jusqu’à nos jours sous les noms successifs de Martin, Morel puis de Goyard2. François Goyard (1828-1890), le fondateur, introduit la famille dans la profession de layetier, coffretier, emballeur en rachetant la maison Morel, successeur de la maison Martin, fournisseur de Son Altesse Royale la duchesse de Berry. Edmond Goyard (1860-1937), le visionnaire, développe l’enseigne de 1885 à 1937. Robert Goyard (1893-1979), l’homme du monde, incarne la marque durant la croissance d’après-guerre. François Goyard (1918-2005) contribuera au développement de l’entreprise avec sa fille Isabelle Goyard (1959-). Jean-Michel Signoles continuera à accroître à l’international la réputation de la maison lors de sa reprise en 19983. La société actuelle porte le nom de Goyard St Honoré

Herboristerie d’Hippocrate

 

 

 

L’herboristerie d’Hippocrate est sise au 42 rue Saint André des Arts, 75006 Paris, sa devanture peinte en bleu attire l’œil.

Hydrothérapie bains de Chateaudun

 

 

 

 

Cette façade des anciens bains de Chateaudun au sis 66 rue du Faubourg Montmartre 75009 est fameuse et il serait dommage de descendre la rue du Faubourg Montmartre sans admirer ses faïences.

Il semble pourtant que ce soit le retard de l’autobus qui monopolise ici l’attention.

Et pourtant, c’est bien connu, douches et bains sont souverains contre le stress et l’anxiété!

 Laverdure et fils

 

 

 

Si l’on ne connaît pas la date exacte d’ouverture, des archives attestent de l’activité d’un marchand d’art et de couleurs à cet emplacement dès le milieu du 17ème siècle. Située 58 rue Traversière, 75012, entre la Place de la Bastille et la Gare de Lyon, elle charme par sa vitrine et convainc par la qualité des produits vendus et de l’accueil.

A l’extérieur, l’enseigne indiquant « Vernis et Colles » montre un chaudron et des bouteilles, semblant annoncer l’antre d’un savant fou ou d’un magicien. Les vitrines confirment l’impression : elles offrent une explosion de couleurs, où des bocaux recèlent des teintes éclatantes, comme un « Vert Wagon », un « Bleu Outremer » ou un « Violet de Mars ». Plus loin, on découvre de petits pots d’ammoniaque, de sulfate de fer ou de potasse, moins colorés mais tout aussi fascinants.

L’intérieur est plus banal, moderne et refait à neuf. C’est que la maison, en plus d’être une curiosité historique, est un spécialiste de renom, qui vend des produits en France comme à l’étranger. A l’origine, comme l’indique sa devanture, Laverdure et fils vendait surtout des fournitures pour l’ébénisterie, car les travailleurs du bois étaient nombreux dans le quartier. Au fil des ans, la maison a diversifié son activité. Elle s’adresse aujourd’hui aux ébénistes, menuisiers, sculpteurs, doreurs à la feuille d’or, décorateurs, luthiers ou artistes peintres, en bref, aux travailleurs de ce qu’on appelle les « métiers d’art ». Ces professionnels y trouvent des vernis, des colles, des feuilles d’or, de la cire, mais les particuliers peuvent bien sûr y acheter de quoi réaliser des travaux (pigments colorés, pinceaux, éponges, etc.). L’accueil est cordial et de bon conseil.

Mademoiselle Claverie

 

 

 

 

Fondée en 1860, par Monsieur Claverie en personne, orthopédiste de métier, la Maison Claverie devient très rapidement dans les années 1920-1930 une référence.

Novateurs, ils ont su marquer les temps forts de l’Histoire de France. Leurs premiers produits s’adressaient avant tout aux gueules-cassés et mutilés de guerre. Soucieux du quotidien des vétérans, ils ont conçu et breveté des prothèses médicales plus confortables. Ils ont notamment travaillé avec des chimistes pour créer des prothèses en caoutchouc et latex.

Vient ensuite l’époque de la libération de la femme, avec la popularisation du corset. Toujours en faisant preuve d’ingéniosité, la Maison Claverie se démarque en créant le premier corset souple. Un produit qui en a fait sa renommée. Et même après la fin du corset, les couturiers de la Maison Claverie ne cessent d’adapter leurs créations aux besoins des femmes d’aujourd’hui.

Rendez-vous au 234 Rue du Faubourg Saint-Martin, dans le 10ème arrondissement de Paris.

Maison de la Mouche-Dubos

 

 

 

 

Située à la pointe Est de l’Île Saint-Louis 1 Boulevard Henri IV, 75004, la Maison de la Mouche est une boutique spécialisée dans le matériel pour la pêche à la mouche depuis 1934. Elle étonnera les curieux et, à coup sûr, enchantera les connaisseurs !

Passez sur le Pont de Sully. Vous arrivez à la poupe de l’Île Saint-Louis. On remarquera d’ailleurs un beau coin de pêche, en contrebas… Face à la Seine, la petite échoppe ne manque pas de charme, avec sa devanture boisée. Entrons dans la boutique. Elle occupe un espace assez modeste, mais bien pensé. Les jolis meubles et présentoirs en font une sorte de petit Deyrolle de la pêche.

Maroquinerie saint-honoré (ex. B. Biberon & fils)

 

 

 

 

Quand on vous disait que la rue Saint-Honoré est LA rue où découvrir de jolies devantures… Ce maroquinier situé au numéro 334 en est une nouvelle preuve !

 

Max Poilâne

 

 

 

Cette boulangerie sise au 87 Rue Brancion, 75015 Paris au cadre chic vend les célèbres pains artisanaux au levain, tradition de la maison Max Poilâne.

Meert

 

 

 

Une devanture de boutique au style ancien. Meert sise 16 rue Elzévir – 75003 Paris … Voilà une enseigne que connaissent bien les Lillois, qui s’y rendent régulièrement pour déguster les fameuses gaufres du Nord, donc l’enseigne a le secret. Meert utilise en effet des moules spécifiquement dédiés à la réalisation de ces gaufres, et les garnit d’une…

À la mère de famille

 

 

 

Au détour d’une rue de Paris, la devanture verte de la petite boutique À La Mère De Famille  au 35 Rue du Faubourg Montmartre, 75009 Paris contraste avec les autres commerces des alentours. En poussant la porte, on se retrouve projeté dans un conte pour enfants tant l’univers des lieux est féérique et magique. Bonbons, chocolats, gâteaux envahissent les rayons qui n’ont pas changé depuis 100 ans. Un monument à elle toute seule ! On s’arrête forcément devant sa belle façade classée, ses vitrines sans cesse renouvelées.

 Ce temple tout entier dévolu aux « becs sucrés », qui affiche 250 printemps, serait d’ailleurs la plus ancienne chocolaterie de Paris. Car cette institution cumule les casquettes : chocolatier, glacier, pâtissier et confiseur.

À l’Olivier

 

 

 

À l’Olivier, Rivoli (1822) : Si aujourd’hui la boutique présente un décor tout à fait moderne, il n’empêche qu’elle a gardé son emplacement d’origine, depuis 1822. Spécialiste de l’huile d’olive et des produits à l’huile d’olive, la maison vend plus généralement des produits alimentaires ou cosmétiques à base de produits du sud de la France. Épicerie fine aux allures de demeure élégante et champêtre, elle est un bon endroit pour trouver un cadeau à des gourmands ou pour agrémenter ses plats quotidiens de vinaigres ou huiles aromatisés. 23 rue de Rivoli, 75001.

Parapluies Antoine

 

 

 

Parapluies Antoine, 1885 : La Maison a été fondé en 1745, non loin du Pont Neuf. Ayant déménagé depuis, elle se trouve dans la même boutique depuis 1885, au 10 Avenue de l’Opéra, dans le 1er arrondissement. On trouve chez Antoine un choix de cannes ou parapluies, mais aussi des éventails, des foulards et des gants. C’est là qu’on trouve le plus léger des parapluies pliants ! 10 avenue de l’Opéra, 75001.

Parfait, élève de Pouyanne

 

 

 

Le travail de cette teinturerie située au 57 Bd Haussmann, 75008 Paris inaugurée en 1903 est tellement reconnu, qu’on leur confie aussi de précieux vêtements de musées ou d’expositions.

Né en 1876, le chimiste Louis Pouyanne, fils d’une célèbre modiste et sous sa bénéfique influence, se découvre une passion pour la mode et les beaux vêtements.​

​Il va mettre ses connaissances scientifiques au service de la mise au point de techniques avant-gardistes pour l’entretien des vêtements sophistiqués des élégantes parisiennes et des hommes affairés ; l’aube de ce siècle est en pleine effervescence.​Louis Pouyanne travaille avec Worth, Doucet, Paquin, Poiret, Schiaparelli. Il inventera une machine très particulière pour Madeleine Vionnet et lui permettra de créer ses robes dégradées. Il mettra au point avec la maison Schiaparelli, la couleur rose fétiche de la maison à cette époque.​

​Par son talent, il va donner une seconde vie aux tissus les plus précieux, entretenir avec maestria les habits et ravir une clientèle très exigeante. Des maisons de mode et des créateurs, aux particuliers soucieux de faire durer, de rénover et d’ennoblir leurs habits ; Pouyanne sait vous accompagner tout au long des jours qui ne se ressemblent pas.​

Pâtisserie Ladurée

 

 

 

 

Pâtisserie Ladurée (1862) : C’est l’une des enseignes françaises les plus connues à l’étranger, pour ses macarons notamment. Le salon de thé Ladurée de la rue Royale est l’un des premiers à avoir été ouvert en France. Dans la salle du rez-de-chaussée, on peut déguster des macarons ou des pâtisseries dans un cadre d’époque, avec plafonds et murs peints, poutres apparentes, miroirs et chaises en bois. En bref, si ce n’est la présence de nombreux touristes notamment japonais, on se croirait revenus au temps de sa création, dans un salon à l’ambiance mondaine et feutrée. 16 rue Royale, 75008

Au petit Versailles du Marais

 

 

 

La façade de cette boulangerie, s’étirant sur trois pans de murs à l’angle des rues Tiron et François Miron, 75004 Paris est tout simplement époustouflante. Mais, les boiseries et les deux panneaux d’époque encadrant la porte ne sont rien comparés au merveilleux décor qui s’offre à nos yeux à l’intérieur : deux très beaux plafonds classés et signés Charles Anselme et partout des moulures donnent un chic royal à cette boulangerie du Marais.

A l’intérieur, les lieux recouverts de miroirs évoquent évidemment la Galerie des Glaces.

La Petite Alsacienne

 

 

 

 La devanture vintage de la petite Alsacienne sise au 45 Rue Raymond Losserand, 75014 Paris, Bien sûr, la Petite Alsacienne ne serait rien si elle ne proposait pas des spécialités issues de sa région. Les recettes familiales sont mises à l’honneur, qu’elles soient sucrées ou salées : bretzel moelleux (lequel sert d’ailleurs de base pour certains sandwiches, une originalité appréciable), kouglof aux raisins macérés dans du rhum, sundgau… le généreux « sablé alsacien » garni de fruits. Les gâteaux de voyage complètent cette offre déjà très généreuse avec un large choix de cakes et moelleux.

 

La Pharmacie

 

 

 

 

 

Installé dans une ancienne pharmacie, ce restaurant sis au  22 rue Jean-Pierre Timbaud  75011 a choisi de conserver la devanture et les boiseries singulières de son ancien locataire. Une très belle idée et un résultat plus que réussi !

Au plat d’étain

 

 

 

 

Cette boutique de soldats de plomb située au 16 rue guisarde, 75006 et de figurines de collection ressemblerait presque à un petit musée tant elle est chargée et habile dans l’art de mettre en scène ses objets, tous minutieusement faits et peints à la main. Imperturbable, elle campe depuis 1775, à quelques mètres de la place Saint-Sulpice, comme si le temps n’avait sur elle aucune prise. Il est presque facile d’imaginer qu’il y a quelques décennies, Charles de Gaulle, alors enfant, venait y acheter ses petits soldats de plomb…

Le Polidor

 

 

 

Le Polidor est une crèmerie-restaurant située 41 rue Monsieur le Prince, 75006 Paris, dont la fondation date du début du XIXe siècle. Principalement crèmerie jusqu’à la fin du XIXe siècle, il est devenu restaurant à part entière à partir de 1890, et est à ce titre l’un des plus vieux bistrots parisiens.

Déjà fréquenté au XIXe siècle par des artistes pauvres comme le poète Germain Nouveau1, qui vantait la cuisine de l’établissement, le Polidor devint rapidement un lieu incontournable de la société populaire.

Ce restaurant est surtout célèbre pour avoir servi de repaire aux assemblées du Collège de ‘Pataphysique à partir de 1948 jusqu’en 1975. Il a ainsi accueilli Ionesco, René Clair, Paul Valéry, Boris Vian, Paul-Émile Victor, mais aussi Jean Jaurès, James Joyce, André Gide, Paul Léautaud, Ernest Hemingway, Coluche ou encore Cabu.

On ne peut qu’avoir de l’affection pour cette table de longue mémoire, cette devanture boisée, ces lettres d’or sur le mica noir : « Polidor », tout une histoire, entre Quartier Latin et Saint-Germain. On va donc verser une larme, mais aussi, dans ce décor quasi intact, se faire plaisir avec de vrais standards éternels.

La Poule au Pot

 

 

 

La Poule au Pot est une adresse mythique du quartier des Halles  9 rue Vauvilliers, 75001 Paris, authentique institution qui fleure bon la cuisine à la Française façon Claude Chabrol. Ouverte il y a 80 ans, elle aura vu se succéder seulement deux propriétaires avant d’accueillir dans ses cuisines Jean François Piège. Pas question de révolutionner le genre de manière artificielle, ni de dénaturer le lieu, la devanture et la décoration intérieure ont été conservées.

Le Pont Traversé

 

 

 

 

À quelques pas du jardin du Luxembourg, dans le VIe arrondissement de Paris, la devanture du Pont Traversé sis 62 Rue de Vaugirard, 75006 Paris est reconnaissable entre toutes, avec ses fresques d’époque peintes à la main, vestiges d’une ancienne boucherie, classée monument historique.

Rarissime

 

 

 

Si les boutiques d’antiquaire sont toujours des cavernes d’Ali Baba qui méritent le détour, Rarissime sis au 18 rue Saint Roch, 75001 attire aussi grâce à son histoire hors du commun : à l’origine salon de coiffure, ce lieu est devenu boutique d’antiquités en 1638, et l’est resté… jusqu’à aujourd’hui ! On a d’ailleurs l’impression que rien n’a réellement bougé depuis des siècles : même bric à brac d’objets, même devanture boisée et quelques raretés architecturales d’époque à admirer comme un escalier en hélice du 17ème siècle.

Au Renard Blanc Maison Aurouze

 

 

 

Au Renard Blanc, maison Aurouze sise 8 rue des Halles, 75001 Paris est spécialisée dans la dératisation depuis 1872. Leur spécialité ? Grâce à eux, les nuisibles à Paris sont fait comme des rats ! Les rongeurs mangent les câbles électriques, détruisent les isolations, souillent les réserves de nourritures et grattent dans les murs ! Il fallait bien que la Maison Aurouze réagissent et nous propose un panel impressionnant de pièges, répulsifs, souricides ou raticide.

Sa devanture est très originale, voire surprenante.

 Le rocher de Cancale

 

 

 

Mythique du Ventre de Paris, le rocher de Cancale sis au 78  rue Montorgueil 75001

Ce restaurant est  cher à Balzac est l’une des tables les plus mythiques de la capitale.

 C’est là que défilaient les personnages de La Comédie humaine de Balzac : Henri de Marsay, madame du Val-Noble, Coralie, Lucien de Rubempré, Étienne Lousteau, Dinah de La Baudraye, ainsi que leur créateur, Balzac lui-même. Le restaurant est notamment cité dans : Le Cabinet des Antiques, La Muse du département, Illusions perdues, Splendeurs et misères des courtisanes et d’autres œuvres.

 Sa sublime devanture bleue et or n’y est sans doute pas pour rien.

Sennelier

 

 

 

Ouvert par Gustave Sennelier en 1887, le lieu a vu passer Cézanne, Soutine, Picasso, Sonia Delaunay…au 3 Quai Voltaire, 75007 Paris.

Shakespeare Library

 

 

 

George Whitman, fondateur de cette fameuse librairie parisienne, est mort mercredi 16 décembre à 98 ans. Nous avions testé et adoré ce véritable lieu de vie avec ses livres et fauteuils à disposition jusqu’à 23 heures.

Située en plein coeur du quartier Saint Michel 37 Rue de la Bûcherie, 75005 Paris, la devanture de cette librairie anglaise a des allures de magasin d’antiquités, avec sa vitrine chargée de livres en cuir et de cadres baroques dorés. Ce qui surprend quand on y rentre, ce ne sont pas les échelles interminables, grimpant le long des étagères, mais plutôt les effluves de livres anciens chatouillant vos narines. Le silence quasi monacal impressionne, bien qu’entrecoupé par le grincement des marches d’escalier et les dalles de tomette rouge basculant sous vos pas.

À l’origine, c’est Sylvia Beach, libraire et éditrice américaine, qui a créé le premier Shakespeare and Company en 1919. Ce temple du livre s’installe d’abord rue Dupuytren puis au 12 rue de l’Odéon. Au fil des ans, de nombreux intellectuels s’y rendent, comme Man Ray, Gertrude Stein, André Gide, Paul Valéry, Ernest Hemingway… Notre américaine occupe ainsi une grande place dans la littérature anglo-saxonne, puisque c’est elle qui a notamment publié pour la première fois Ulysse de James Joyce en 1922, dont le succès n’est plus à rappeler. Une plaque est d’ailleurs présente dans la rue de l’Odéon pour rappeler cet événement notable !

La boutique que l’on connait aujourd’hui se trouve rue de la Bûcherie et a ouvert en 1951 par George Whitman, la guerre ayant fait fermer la précédente librairie. Elle reprend le nom de Shakespeare and Company à la mort de Sylvia Beach, en 1962, laissant de côté celui de « Le Mistral » adopté à l’ouverture.

 

 

Simone, Le Resto…

 

 

 

 

La devanture en bois patiné de  Simone, Le Resto…situé 33 Bd Arago, 75013 Paris où sont servis des plats de brasserie classiques présentés de façon créative et menus dégustation raffinés dans un restaurant élégant avec terrasse.

 

Theodor

 

 

 

Theodor est sis au 28 Rue des Sablons, 75116 Paris a gardé la devanture d’origine en fixés sous verre d’un ancien crémier glacier.

Cette maison de thé propose une gamme raffinée d’infusions et de thés, ainsi que des accessoires dédiés.

La Tête Dans les Olives

 

 

 

Cette épicerie sise 2 Rue Sainte-Marthe, 75010 Paris où on peut acheter des huiles et une sélection de produits de saisons. De novembre jusqu’à mars les premières oranges. L’hiver et le printemps, les pâturages sont verts et aromatiques, les fromages plus goûteux et savoureux. Avril et mai, c’est la Mattanza, la pêche au thon. L’été, c’est la période des tomates qui sont séchées au soleil, c’est la récolte des câpres, des figues et des petits piments. C’est aussi la récolte de l’ail rose, il est croquant et résistant. En septembre les vendanges, en octobre la récolte des olives…

Vente au poids des arrivages de saison: tomates séchées, câpres au sel, olives en saumure, figues sèches, épices, bottarga de thon, bresaola de thon, fromages….   

Ultramod

 

 

 

Cette boutique de 1832 a d’abord vendu des chapeaux (il en reste certains en vitrine, vendus avec quelques accessoires). Elle n’est une mercerie que depuis 1920. On y trouve des boutons, galons, tissus, de la dentelle, des outils de couture : en bref, de quoi faire soi-même des vêtements et accessoires, dans un décor d’époque avec caisse-enregistreuse et lampes descendant bas depuis le plafond. C’est un lieu très apprécié des amateurs de créations textiles, mais aussi des lieux singuliers de Paris. 14 rue Monsigny, 75002

À la ville de Rodez

 

 

 

La devanture  en bois patiné de À la ville de Rodez 22 Rue Vieille du Temple 75004 Paris, Depuis sa fondation, en 1920, A la Ville de Rodez a approvisionné des générations d’Aveyronnais de Paris en produits du pays introuvables ailleurs.

Des produits aux noms étranges : estofinado, rissoles, gâteau à la broche…etc … qui sonnaient comme autant de mots de passe pour initiés. 93 ans plus tard, cette caverne d’Ali Baba de trésors rouergats n’a pas concédé un pouce de terrain aux techniques du marketing et du packaging en usage dans l’agro-alimentaire du XXIe siècle.

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