divers Florilège gourmand

Aliments les plus consommés au monde

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Quels sont les plus consommés dans le Monde ?

 

Vous auriez parié sur les pâtes ou sur la viande ?

Moi aussi.

Les aliments les plus consommés du monde ne sont pourtant pas les plus basiques, loin de là !

Si la mondialisation n’a pas atteint tous les recoins, elle n’en est plus si loin, preuve en sont les aliments favoris de la planète, toutes frontières gommées.

Parmi eux, des grands noms et des produits transformés, de Nutella® à Coca-Cola®, en passant par Heinz® ou même la Vache qui rit®.

La bonne nouvelle ? Plus de couleur, plus de religion, plus de conflit qui tienne quand il s’agit d’apprécier une frite ou un café ! Le plaisir est global, les papilles du monde en entier s’en régalent : même à l’autre bout de la planète, vous risquez de marcher dans un chewing-gum, autre aliment le plus consommé au monde. 

Voici un petit inventaire des aliments les plus consommés dans le monde, à découvrir:

 

Algues alimentaires

 

Une algue alimentaire est une algue comestible qui a une vocation alimentaire directe (légume, condiment consommé cru ou cuit, ingrédient dans un produit alimentaire élaboré, complément alimentaire) et indirecte (PAI ou « Produit Alimentaire Intermédiaire » réalisé à partir de l’extraction de certaines substances à partir des algues). Les algues comestibles sont traditionnellement consommées comme fruits de mer en Asie du Sud-Est où elles sont cultivées depuis le Ve siècle, l’industrie agroalimentaire a découvert leurs propriétés physico-chimiques depuis le milieu du XXe siècle pour réaliser des additifs alimentaires à base d’alginate, d’agar-agar, de carraghénane ou d’hydrocolloïde principalement utilisés comme gélifiants-texturants, épaississants, émulsifiants ou stabilisants.

Véritables « légumes de la mer » composés de 70 % à 90 % d’eau, soit moins que les légumes terrestres, elles sont riches en minéraux (elles stockent notamment davantage de calcium, de magnésium et de fer que les plantes terrestres), oligoéléments, vitamines (vitamine A, C, et E, provitamine A pour les algues rouges….

On vous dit algues, vous pensez sushis, voire salade japonaise. Et vous avez raison, mais si les algues font partie des aliments les plus consommés, c’est pour d’autres raisons ! Certes, l’engouement récent pour les bouchées japonisantes a grandement promu l’algue alimentaire.

Certes, les cuistots éclairés en saupoudrent désormais tous leurs plats, tant elles sont bonnes pour la santé. Et ce, sans réaliser que chacun absorbe, sans même le savoir, un kilo d’algues chaque année !

Une cinquantaine d’espèces d’algues sont cultivées pour l’alimentation humaine : parmi elles, les aliments directs, comme la laitue de mer, les nori ou wakame ; les compléments alimentaires, comme la spiruline ; mais aussi, et surtout, des additifs utilisés par l’industrie agro-alimentaire, comme l’aramé, le varech ou l’algine. Leur rôle ? Lier ou gélifier, essentiellement. Et pas d’inquiétude, même à votre insu, les algues sont bonnes pour la santé, justifiant leur statut d’aliment parmi les plus consommés dans le monde !

Depuis plusieurs années, les algues comestibles ont fait leur apparition dans nos assiettes.

Alors qu’on les retrouvait jusque-là principalement dans la cuisine asiatique, les consommateurs sont de plus en plus nombreux à les intégrer dans notre belle cuisine française. Leurs bienfaits sont nombreux, et chacune de ces algues alimentaires a un goût unique.

Café soluble

Le café instantané, aussi appelé café soluble ou café en poudre, est une boisson dérivée des grains de café broyés. Le café instantané est préparé par lyophilisation ou atomisation, et doit être réhydraté pour être consommé.

Les avantages du café instantané sont la rapidité de la préparation (ajouter de l’eau chaude suffit), un volume et un poids plus réduits en termes de transport que les grains de café pour un même volume de café préparé et une plus longue conservation dans des conditions normales.

C’est Alphonse Allais qui est l’inventeur du café lyophilisé dont il dépose le brevet le 7 mars 1881 sous le numéro 1415201. Constatant que dans l’armée où il effectuait son service militaire tout le monde se plaignait que le café était toujours mauvais, il eut donc cette idée de dessécher le café et d’en déposer le brevet pour le sucre-café-soluble, initialement destiné aux armées en campagne.

Un petit café vite fait ? Une cuillère de poudre, un filet d’eau chaude, et vous faites officiellement partie des 4600 personnes effectuant le même geste à la même seconde !

Loin de la vague des machines à café chromées et des pastilles colorées, le café reste fidèle à ses basiques : son produit star n’a rien à voir avec une dosette branchée, mais avec une poudre instantanée facile à emporter et pratique à préparer.

Favori du voyageur et parfois même préféré aux véritables grains, le café soluble est constitué de grains torréfiés, moulus, passés à la cafetière puis déshydratés. Et si le procédé du café lyophilisé fut inventé plus tôt pour l’armée, la formule qui fit son succès vint de son plus grand distributeur, Nescafé.

Aujourd’hui encore, la marque produit la plupart des paquets de café soluble consommés à travers le globe, pour un petit café instantané vite fait bien fait !

Chewing-gum

 

Le chewing-gum Écouter, gomme à mâcher, pâte à mâcher, chique, chiquette, ou gomme (en Amérique du Nord) est une gomme à laquelle sont ajoutés des arômes et parfums alimentaires. Elle est destinée à être mâchée et non avalée.

C’est Thomas Adams qui, en mélangeant du chiclé (latex issu du sapotillier) avec de la résine et du sirop, fabrique puis commercialise en 1872 les premiers chewing-gums.

En bon français, on la nomme la gomme à mâcher. En vrai, on l’appelle chewing-gum, et le monde entier aurait du mal à s’en passer !

Un bonbon qui ne se mange pas, le pari était risqué et l’invention plus que gonflée… un succès qui n’aurait pas pu s’installer sans l’essor de la publicité, la popularité des GI au lendemain de la seconde guerre mondiale, et les mille promesses du chewing-gum, censé blanchir les dents, voire les laver, rafraîchir l’haleine ou couper la faim.

Et pourtant, le chewing-gum n’est pas né du néant ! Lorsque Thomas Adams, scientifique américain, mélange du latex avec de la résine et du sirop, il concrétise une tradition millénaire : les hommes mâchaient de la sève de conifère à la Préhistoire, les mayas préféraient la sève de sapotillier, les égyptiens la résine de lentisque et les grecs celle du pistachier.

Puis vint le bétel asiatique, les noix de kolatier des amérindiens et les boulettes de tabac à chiquer des amazoniens… de quoi préparer le terrain à nos chewing-gums parfumés adorés ! 

Coca-Cola®

Coca-Cola, parfois abrégé Coca ou Cola dans les pays francophones ou Coke en Amérique du Nord et dans certains pays européens et africains, est une marque nord-américaine de soda de type cola fabriquée par The Coca-Cola Company. Cette marque a été déposée en 1886. Ce nom provient de deux ingrédients utilisés pour sa composition originelle : la feuille de coca et la noix de kola.

Pour être honnête, on l’attendait : pas de liste mondiale, quelle qu’elle soit, sans mentionner au moins une fois le plus célèbre des sodas. Et pour faire partie des aliments les plus consommés de la planète, le Coca-Cola avance fièrement le chiffre d’1,5 milliard de boissons vendues dans le monde, qu’il s’agisse de version sans sucre et sans caféine, ou de l’original, la sucrée à bulles née d’un mélange de coca et de kola… d’où son nom !

Et pourtant, rien ne destinait le soda à virer célébrité des boissons : John Pemberton, son créateur, était pharmacien… vétéran de la guerre de Sécession et accro à la morphine. Et s’il inventa la première recette du Coca-Cola en 1870, c’était en tant que médicament, pour se désintoxiquer !

En 1886, un verre de Coca-Cola contenait 9 mg de cocaïne, et des traces y subsistaient encore en 1929… un produit addictif dont ne subsiste plus, dans le Coca-Cola d’aujourd’hui, que la caféine.

Frites

La frite est un bâtonnet de pomme de terre cuit par friture dans une graisse animale ou une huile végétale. Les appellations « pomme frite » et « patate frite » sont utilisées indifféremment pour ce bâtonnet, pour une tranche ou pour une rondelle du même végétal cuit de cette façon.

La frite est devenue un des plats les plus populaires mondialement, et un des dix aliments les plus consommés au monde, au même titre que la pizza ou les pâtes. Elle est la préparation de pomme de terre la plus consommée au monde ; on en consomme 11 millions de tonnes par an. La Belgique est le plus gros exportateur mondial et le pays où l’on en consomme le plus par habitant.

Au début du XXIe siècle, la plupart des frites consommées dans le monde sont des frites surgelées fabriquées industriellement, commercialisées soit directement dans la grande distribution ou les chaînes spécialisées dans les produits surgelés, soit dans les friteries ou les sandwicheries (en particulier dans les chaînes de restauration rapide).

La cuisson à la poêle ou en marmite tend à disparaître dans les ménages au XXe siècle au profit d’un appareil électroménager appelé friteuse. Vers 2010, un panier de cuisson permettant la cuisson au four avec un minimum de matière grasse apparait dans le commerce pour une cuisson annoncée comme « plus diététique ».

Oui, les frites ! Sur la plus haute marche du podium, les croustillantes incarnent l’aliment le plus croqué au monde. Qu’elles soient en lamelles ou en bâtonnets, fines ou épaisses, frites ou au four, gratinées ou épicées, chaque pays en a tiré sa spécialité. Les États-Unis revendiquent les potatoes, de grosses frites, le Québec la poutine, des frites noyées sous le fromage, et la France… les French fries, favorites du monde entier, longues et dorées !

Son nom générique rend son origine nébuleuse, le terme « frites » étant mentionné dès le 18e siècle dans les textes… sans précision sur le type d’aliment frit. Le mystère appartient à l’histoire, mais la légende le fait exister dès le 17e siècle.

Quant à sa provenance, belge et française s’en disputent la paternité. Le mystère de la frite reste donc entier, et peu importe, finalement, tant l’aliment le plus consommé est devenu trésor mondial !

Ketchup Heinz®

Heinz Tomato Ketchup est une marque de ketchup produite par la société HJ Heinz, une division de la société Kraft Heinz. Heinz Ketchup détient 80 % des parts de marché en Europe et 60 % aux États-Unis.

Introduit pour la première fois sous le nom de « Catsup » en 1876 à Pittsburgh, en Pennsylvanie, Heinz Tomato Ketchup reste la marque de ketchup la plus vendue. À partir de 1906, il a été produit sans conservateurs. En 1907, Heinz a commencé à produire environ 13 millions de bouteilles de ketchup par an, exportant du ketchup dans le monde entier, notamment en Inde , en Australie , en Amérique du Sud , au Japon , en Indonésie , en Nouvelle-Zélande , en Corée du Sud , en Afrique du Sud et au Royaume-Uni .. Le ketchup Heinz est souvent servi dans des restaurants aux États-Unis et au Canada, ainsi que dans de nombreux autres pays. Comme condiment pour de nombreux aliments, tels que les frites, les frites, les hamburgers et les hot-dogs, le ketchup Heinz utilise le slogan « Le ketchup préféré de l’Amérique ». En 2012, plus de 650 millions de bouteilles de ketchup aux tomates Heinz sont vendues chaque année à travers le monde.

En janvier 2009, le design de l’étiquette a été modifiée, l’illustration d’un cornichon qui ornait l’étiquette depuis les années 1890 a été supprimée et remplacée par une illustration d’une tomate mûrie sur vigne accompagnée du slogan « Upgrade To Heinz ».

Dans un récent sondage américain sur l’indice de satisfaction de la clientèle auprès de 10 644 consommateurs, HJ Heinz Co. a obtenu le score le plus élevé de toutes les entreprises alimentaires ou de boissons, supérieur à Kraft Foods, The Coca-Cola Company et Nestlé.   

Qui ne connait pas le ketchup ? Peu de gens à en croire les études plaçant le ketchup Heinz parmi les aliments les plus consommés au monde !

Rouge et sucré, épais et acidulé, le ketchup crée la polémique sur ses origines. D’un côté, des marins anglais rapportant d’Indonésie une sauce de poisson par la suite adoucie de sucre et de tomate ; de l’autre, une recette de grand-mère du sud-américain, publiée dans le Livre des confédérés en 1868.

La réalité ? Peut-être un mélange des deux ! Seules certitudes, John Heinz, le fondateur de l’entreprise américaine, ne fut pas le créateur de la recette, mais l’adoucit encore un peu plus. Et la recette d’aujourd’hui, justement, est ainsi composée de tomates, de vinaigre, de sucre et de sel, de piment de la Jamaïque, de clous de girofle et de cannelle… de quoi expliquer l’addiction gourmande à une sauce sucrée, plébiscitée dans le monde entier.

À noter, toutefois, que les Philippins fabriquent leur ketchup à partir de bananes !

La Vache qui rit®

 

La vache qui rit est une marque commerciale désignant un mélange de fromages fondus de fabrication industrielle (autrefois dénommé « crème de gruyère »), de la société Fromageries Bel.

Le premier nom de La vache qui rit était « Fromage moderne ». Déposée à l’Office national de la propriété industrielle le 16 avril 1921, cette marque de fromage de type tartinette est connue pour sa boîte ronde illustrée qui représente une vache hilare portant des boucles d’oreille constituées de boîtes de Vache qui rit mises en abyme par effet Droste. Connue dans le monde entier, La vache qui rit a également inspiré de nombreux médias, notamment chez les dessinateurs et affichistes.

Le procédé industriel de fabrication de fromage fondu a été inventé par Fritz Stettler en 1911.

La vache qui rit est fabriquée à partir de plusieurs types de sous-produits au lait pasteurisé ou au lait cru frais ou affinés de filières fromagères connues, telles que celles de l’emmental, du comté, du gouda, du cheddar auxquels sont ajoutés lait écrémé, beurre, fromages, protéines de lait, sels de fonte : poly phosphates, citrates, di phosphates et phosphates de sodium, sel….

Cocorico, le fromage français joue les héros. Point de roquefort ou de camembert, mais un sourire réjoui pour le fromage le plus consommé du monde, la Vache qui rit !

Son rictus épanoui en a fait l’un des triangles fromagers favoris des petits français, et le monde entier se fait un devoir de la tartiner sans se priver. Résultat ?  Selon son fabricant français, 125 portions de Vache qui rit seraient consommées chaque seconde dans le monde. Alliance de fromages français et britanniques fondus crée en 1921, la Vache qui rit présente une particularité : elle n’a pas besoin d’être conservée au réfrigérateur.

Elle affiche également l’un des logos les plus connus au monde, contenant l’un des plus célèbres exemples de mise en abîme : la Vache qui rit y porte des boucles d’oreilles en boîte de Vache qui rit, sur lesquelles une Vache qui rit porte des boucles d’oreilles en boîte de Vache qui rit, sur lesquelles… vous avez compris !

Lait concentré sucré

Le lait concentré sucré, parfois appelé lait condensé est une transformation agroalimentaire issue de l’industrie laitière conditionnée en boîte métallique ou en tube. Il est obtenu à partir de lait de vache dont une partie de l’eau a été retirée par évaporation sous vide. 40 à 60 % de sucre a, en outre, été ajouté pour former une transformation sirupeuse et épaisse de couleur blanche pouvant se conserver plusieurs années. Il est utilisé dans des recettes de desserts ou consommé tel quel.

Il existe aussi du lait concentré non sucré, mis au point par Nicolas Appert dans les années 1820. Il est aussi fabriqué selon un procédé industriel sensiblement différent de celui employé pour produire du lait concentré sucré. Il peut être conservé pendant dix ans.

Le lait concentré sucré fut développé aux États-Unis en 1856 par Gail Borden, dans le but d’accroître la durée de conservation du lait. Borden a créé un aliment riche en calories (1 300 kcal la boîte de 495 g) ainsi qu’en protéines (30 g) et en matières grasses (30 g). Son produit fut ensuite adopté par l’armée fédérale américaine pendant la guerre de Sécession (1861-1865)4. Les soldats nordistes rescapés de cette guerre ont promu sa saveur unique et ses qualités pratiques ; le lait concentré sucré est devenu en peu de temps un produit familier dans beaucoup de foyers américains.

En Europe, l’Anglo-Suisse Condensed Milk Company ouvre en 1867 sa première fabrique de lait condensé à Cham, dans le canton de Zoug, en Suisse. L’entreprise fusionnera en 1905 avec Nestlé sur une base paritaire5. En 2017, ce produit est un ingrédient usuel dans plusieurs desserts aux États-Unis.

Le lait, l’un des aliments les plus consommés au monde ? Non, le lait concentré sucré, pour être plus précis… et plus gourmand ! Plébiscitée par les américains, la conserve aux 1300 calories fut inventé par l’un d’eux : prenez du lait de vache, retirez une partie de son eau et remplacez-la par du sucre, vous obtenez un concentré magique.

Épais, blanc et savoureux, sucré et sirupeux, il est aussi riche en calories qu’en protéines et matières grasses… mais se conserve plusieurs années ! Et si le succès fut aussi grand, c’est grâce à son adoption par l’armée fédérale américaine. Saveurs uniques et qualités pratiques, il n’en fallait pas plus pour transformer le lait concentré sucré en incontournable du placard dans le monde entier !

Chauffez la conserve au bain-marie, vous obtenez de la confiture de lait ; versez-la dans un gâteau, le moelleux fait un tabac. Attention, tout de même, s’il nourrissait les soldats en temps de guerre, c’est bien par sa concentration calorique extrême…

Nutella®

 

Nutella est une marque de pâte à tartiner créée le 20 avril 1964 en Italie dans la région du Piémont par la société d’industrie agroalimentaire italienne Ferrero. Elle est composée de sucre, d’huile de palme, de noisettes, de cacao, de lait, de lactosérum et d’émulsifiants.

Cette marque domine le marché mondial de la pâte à tartiner.

 En France, elle représente environ les trois-quarts du marché de la pâte à tartiner.

Le Nutella, on ne s’en lasse pas ! Née en Italie, la plus célèbre pâte à tartiner du monde en fait l’un des aliments les plus consommés, n’en déplaise aux politiques. Avec 350 000 tonnes de Nutella produites dans le monde chaque année, le géant du cacao n’a plus rien à prouver, encore moins en France : l’hexagone consomme 155 millions de pots par an, offrant à la marque italienne 82% du marché de la pâte à tartiner.

Comme son cousin le Coca-Cola, le Nutella est pourtant né d’un accident culinaire, de ceux que les gourmands bénissent tartine après tartine : dans la pénurie de l’après-seconde guerre mondiale, Pietro Ferrero, pâtissier du Piémont, remplace une partie du cacao, trop cher, par des noisettes de sa région.

Il crée ainsi le Ginaduja, un chocolat… à croquer, qui ne deviendra crème qu’à la faveur du caniculaire été 1949 ! Succès immédiat pour Supercrema, plus tard renommée Nutella…

Pesto ou pesto alla genovese

Le pesto alla genovese fait partie des produits agroalimentaires traditionnels de la Ligurie.  Le nom « pesto génois » est soumis à un cahier des charges élaboré par le « Consorzio del Pesto Genovese ». C’est un produit italien DOP (équivalent de notre AOP) qui fait partie de notre gamme d’importateur de pesto.

Son ingrédient de base est le basilic et plus précisément le basilic génois. Le pesto génois se prépare en mélangeant le basilic avec du sel, des pignons de pin et de l’ail, le tout avec du Parmigiano Reggiano AOP, du Pecorino Romano AOP et de l’huile d’olive extra vierge AOP également. Il s’agit donc d’une sauce crue, dans laquelle les ingrédients sont mélangés à froid, non cuits. Grâce à cela, les ingrédients ne perdent pas leurs caractéristiques organoleptiques d’origine.

Le pesto ou pesto alla genovese est un condiment traditionnel typique de la Ligurie, à base de basilic, de pignons de pin, de fromage, de marjolaine ou de persil, d’huile d’olive, d’ail et d’un bouillon. Le basilic employé doit être du Basilico Genovese. Le pesto bénéficie d’une appellation comme produit agroalimentaire traditionnel italien et est inclus parmi les produits agroalimentaires traditionnels de Ligurie (PAT).

Le pesto est obtenu en pilant (remuant sous pression) le basilic avec du sel, des pignons de pin et de l’ail, le tout assaisonné de Parmigiano Reggiano, de Fiore sardo et d’huile d’olive extra vierge. Il s’agit donc d’une sauce crue, composé dans lequel les ingrédients sont mélangés à froid, non cuits, ce qui permet à ceux-ci de ne pas perdre leur propriété organoleptique d’origine.

Le premier exemple est, à l’époque romaine, le Moretum, décrit par Virgile, une sorte de fromage enrichi aux herbes aromatiques et broyé au mortier avec de l’huile, du vinaigre, des noix ou des pignons de de pin, autant d’ingrédients dont la Riviera ligure regorge.

La première recette de pesto génois remonte au XIXe siècle, même si elle procède certainement des sauces pilées plus anciennes comme l’agliata (version ligurienne de l’agliata classique du Moyen Âge, agrémentée de poissons en Sardaigne, d’amandes et de ricotta en Sicile), à base d’ail, de basilic et de noix, répandue en Ligurie durant la république maritime génoise, et du pistou français.

Pizza

 

La pizza est une recette de cuisine traditionnelle de la cuisine italienne, originaire de Naples à base de galette de pâte à pain, garnie de divers mélanges d’ingrédients (sauce tomate, tomates séchées, légumes, fromage, charcuterie, olives, huile d’olive…) et cuite au four. Plat emblématique de la culture italienne, et de la restauration rapide dans le monde entier, elle est déclinée sous de multiples variantes. « L’art de fabriquer des pizzas napolitaines artisanales traditionnelles par les pizzaïolos napolitains » est inscrit au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2017.

Et non, le plat le plus consommé au monde, c’est la pizza ! Un plat convivial originaire de Naples et dont la recette a été transmise de génération en génération depuis des siècles. Vous sentez cette bonne odeur de tomates et de mozzarella qui sort du four…?

La « vraie » pizza est donc née à Naples, dans le sud de l’Italie. Au départ, il s’agissait d’un « plat de pauvre » car il était facile et bon marché de garnir une pâte à pizza d’ingrédients qu’on avait sous la main. Si les premières pizzerias sont apparues à la fin du XVIIIème siècle avec l’arrivée des tomates américaines dans les cuisines, il aura fallu attendre plus d’un siècle pour que la célèbre pizza napolitaine gagne du terrain. Mais pour déguster les meilleures, seul un vol pour Naples saura vous contenter…

Ce n’est pas tout à fait la pizza napolitaine qui est entrée au patrimoine immatériel de l’humanité mais plutôt son savoir-faire culinaire. En effet, faire valser dans les airs la pâte à pizza avant de la garnir et de la glisser dans un four à bois est tout un art. Et c’est plus exactement cette pratique culinaire exercée par les pizzaïolos napolitains que l’Unesco souhaite saluer.

Porc

La viande de porc. La viande de porc fait partie de ce qu’on appelle les « viandes blanches ». Elle est riche en protéines et en oligo-éléments qui sont nécessaires pour le bon fonctionnement de notre organisme. Les plus grands atouts de cette viande sont sa saveur et sa tendreté.

Le porc est la viande la plus consommée dans le monde, représentant plus de 36 pour cent de la ration mondiale. Il est suivi par la volaille et le bœuf, qui comptent respectivement pour 35 pour cent et 22 pour cent.

 

C’est une tendance générale, la consommation de viande de porc est en constante progression depuis une dizaine d’années dans de nombreux pays notamment en Asie (Chine, Corée du Sud, Vietnam) mais aussi dans les pays de l’Est (Pologne, Croatie, Lettonie, Slovénie, Lituanie). La consommation actuelle de viande porcine s’élève à 15kg par an /habitant.

La consommation de porc en Chine représente plus de la moitié de la consommation mondiale soit 60 millions de tonnes par an.

Chaque année, 955 millions de porcs sont abattus.

Tilapia

Le tilapia, c’est quoi ? Un petit poisson si bon qu’il est le poisson le plus consommé au monde, partout… sauf chez nous. Si son succès n’est pas encore installé chez les français, le poisson exotique n’a pourtant plus rien à prouver : il a doublé en 2004 la truite et le saumon en tant que poisson le plus vendu au monde, et n’a pas été délogé depuis.

Tilapia est un nom vernaculaire ambigu désignant en français certains poissons de la famille des Cichlidae. Cette appellation commerciale vient de la forme latine – latinisation scientifique – de thiape, un mot qui signifie « poisson » en tswana, une langue d’Afrique1. Elle regroupe trois genres au sein des cichlidés : Oreochromis, Tilapia et Sarotherodon. Ils sont originaires d’Afrique ainsi que du Proche ou du Moyen-Orient et leur taille varie entre 5 et 50 centimètres. Ces poissons d’eau douce ou d’eau saumâtre sont des sortes de carpes exotiques, abondamment élevées et consommées dans le monde. S’il existe près d’une centaine d’espèces de tilapias, seules quelques-unes se prêtent à la pisciculture.

Quant à nos cousins américains, ils en consomment plus de 200 000 tonnes par an. Le secret du tilapia ? Dévoré depuis des siècles en Afrique, élevé dès l’Égypte ancienne, il est facile à produire, peu cher à nourrir et parfaitement adapté à l’aquaculture. Autrement dit, un poisson low cost !

Sous le nom générique de tilapia sont regroupés plusieurs poissons blancs, appartenant à la famille des cichlidés. Seul bémol, sa facilité de production, justement, rend la qualité d’élevage très disparate d’un pays à l’autre, parfois bien loin des exigences européennes.

 

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