Curiosités parisiennes Guide de Paris

PARIS /SUR/ FILMS

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Paris est la ville la plus filmée au monde.

Outre l’importante production française, les réalisateurs étrangers qui l’ont choisie pour cadre sont nombreux.
La première projection cinématographique publique a été réalisée à Paris, le 28 décembre 1895, par Antoine Lumière, et montrant la sortie d’une usine de Lyon, où a été inventé l’appareil.

C’est également à Paris que Georges Méliès (1861-1938) invente « l’art du cinéma » et le spectacle cinématographique : avant lui les films sont uniquement des documentaires ou des démonstrations techniques. Georges Méliès est connu pour les développements qu’il apporta aux techniques du cinéma, essentiellement dans le domaine du scénario et des trucages. Il est le premier réalisateur et le créateur du premier Studio de cinéma.

La première projection publique du cinéma numérique en Europe a été réalisée à Paris, le 2 février 2000, par Philippe Binant.

Parmi une longue liste de films, quelques chefs-d’œuvre du cinéma français sont devenus des classiques.

Hôtel du Nord (1938) fut le cadre de la célèbre réplique d’Arletty « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? ». Le petit hôtel au bord du canal Saint-Martin, où le film ne fut d’ailleurs pas tourné (il fut tourné en studio), est devenu un lieu de pèlerinage cinéphile.

Paris est une muse. Ses monuments, ses Parisiennes, son mystère, son romantisme. On ne compte plus les cinéastes qui ont choisi la Ville Lumières comme décor. Mais il est plus rare que Paris devienne le personnage principal du film, sa matrice, sa raison d’être. Difficile de faire un choix.

J’ai choisi quelques films qui m’ont ému, enthousiasmé, fait rêver, mis très souvent Paris en star, voici ma liste de PARIS/ Sur/ Films, à découvrir: 

 

 

Hôtel du Nord (1938)

Hôtel du Nord est un film de Marcel Carné, sorti en 1938.
Avec notamment Arletty et Louis Jouvet dans les rôles principaux, il est inspiré du roman L’Hôtel du Nord de l’écrivain prolétarien Eugène Dabit, paru en 1929.

Fiche technique

Titre original Hôtel du Nord

Réalisation Marcel Carné
Scénario Jean Aurenche
Henri Jeanson
Acteurs principaux
Annabella
Arletty
Louis Jouvet
Jean-Pierre Aumont

Synopsis

À l’Hôtel du Nord, situé face à la passerelle de la Grange-aux-Belles, le long du canal Saint-Martin à Paris, les patrons (le couple Lecouvreur) et plusieurs clients, dont l’éclusier Prosper Trimaux et sa femme, sont réunis autour de la table pour fêter joyeusement une communion.
 

Entrent un jeune homme, Pierre, et une jeune femme, Renée, deux amoureux tristes, qui viennent pour louer une chambre. En fait, c’est pour se suicider pour des raisons économiques. Ils regardent les alentours et le canal à la fenêtre.

Dans une chambre mitoyenne, habitent Mme Raymonde, une prostituée, et M. Edmond, son souteneur qui a fui le milieu. Dans la nuit, un coup de feu retentit. C’est Pierre qui a tiré sur Renée sans avoir le courage ni de voir le résultat de son geste, ni de se suicider à son tour. Blessée, Renée est transportée en ambulance à l’hôpital….
 

Les Enfants du paradis, de Marcel Carné (1945)

 Les Enfants du paradis est un film réalisé par Marcel Carné d’après un scénario de Jacques Prévert, sorti en mars 1945.

Chef-d’œuvre du réalisme poétique, c’est une des rares superproductions françaises entreprises sous l’Occupation et le film bénéficie notamment de la présence d’Arletty et de Jean-Louis Barrault.

Fiche technique

Réalisation         Marcel Carné
Scénario              Jacques Prévert
Acteurs principaux        
Arletty
Jean-Louis Barrault
Maria Casarès
Pierre Brasseur
Marcel Herrand
Pierre Renoir

Synopsis

Fin des années 1828, sur le boulevard du Temple à Paris, alias boulevard du Crime, les badauds passent d’une baraque à l’autre pour voir les comédiens.

Garance (« C’est le nom d’une fleur…») rencontre le comédien encore inconnu Frédérick Lemaître. (« Paris est si petit pour ceux qui s’aiment, comme nous, d’un aussi grand amour ! »).

Elle rejoint dans son échoppe un écrivain public à l’âme criminelle, Lacenaire, avant de s’arrêter devant l’estrade du théâtre des Funambules, où le mime Baptiste Debureau la touche par ses yeux tristes… 

Quai des Orfèvres (1947)

Quai des Orfèvres est un film réalisé par Henri-Georges Clouzot en 1947, adapté de Légitime Défense, roman policier de l’auteur belge Stanislas-André Steeman, paru en Belgique en 1942.

Fiche technique

Réalisation        Henri-Georges Clouzot
Scénario              Henri-Georges Clouzot
Jean Ferry
D’après le roman de Stanislas-André Steeman
Musique             Francis Lopez
Albert Lasry
Acteurs principaux
Louis Jouvet
Suzy Delair
Bernard Blier
Simone Renant
Jeanne Fusier-Gir
Charles Dullin

Synopsis

Dans le Paris de l’après-guerre, la jeune chanteuse Jenny Lamour « use » parfois de ses charmes notamment auprès d’un vieillard libidineux influent, Brignon pour se faire une place dans le milieu du music-hall.

Son mari, Maurice Martineau un brave garçon, modeste pianiste évoluant lui-aussi dans le milieu du music-hall profère par jalousie des menaces de mort envers le septuagénaire qui est retrouvé assassiné peu après.

L’inspecteur Principal-Adjoint Antoine, un flic désabusé et humain du Quai des Orfèvres, est chargé de l’enquête.

Rendez-vous de juillet, de Jacques Becker (1949)

Rendez-vous de juillet est un film réalisé par Jacques Becker et sorti en 1949.

Fiche technique

Réalisation Jacques Becker
Scénario Maurice Griffe
Acteurs principaux
Daniel Gélin
Nicole Courcel
Brigitte Auber
Maurice Ronet

Synopsis

Paris d’après-guerre. Une bande de zozos insouciants voguent en voiture amphibie dans un Paris radieux, courent des sous-sols enfumés d’un cabaret au joyeux brouhaha d’un cours de théâtre.

Film emblématique d’une époque, Rendez-vous de juillet grise le spectateur nostalgique. Rien ne manque au tableau : la mode existentialiste, les rues du quartier Latin, les robes légères…

Jacques Becker a composé son œuvre chorale comme un morceau de jazz. Variations virevoltantes, parfois mélancoliques, sur des thèmes quotidiens : l’amour, la famille, la débrouille, l’amitié. Par la grâce des comédiens, attachants et pétillants, cette virée en liberté reste étonnamment moderne. 

 

Du rififi chez les hommes (1955)

Du rififi chez les hommes est un film français réalisé par Jules Dassin, sorti en 1955.

Le tournage s’est déroulé à Paris (Rue du Louvre, Rue Pigalle …), Saint-Rémy-lès-Chevreuse, ainsi qu’aux studios Photosonor, à Courbevoie.

Fiche technique

Titre : Du rififi chez les hommes
Titre anglais : Rififi
Réalisation : Jules Dassin (premier film tourné en France par le réalisateur qui fuyait le maccarthysme)
Scénario : Jules Dassin, René Wheeler et Auguste Le Breton, d’après le roman éponyme d’Auguste Le Breton aux éditions Gallimard
Dialogue : Auguste Le Breton
Assistant réalisateur : Patrice Dally, Jean-Jacques Vierne, Bernard Deflandre
Musique : Georges Auric et Philippe-Gérard

Synopsis

Cinq ans de prison et la tuberculose ont affaibli Tony le Stéphanois, ex-caïd. Pour se refaire, il prépare minutieusement avec ses amis Jo le Suédois, Mario et César, le braquage d’une bijouterie parisienne. Le coup réussit au-delà de leurs espérances.

Une bande rivale, voulant s’approprier le magot, combat Tony et ses amis.

La guerre fait rage et cesse faute de combattants, les deux bandes rivales s’étant mutuellement anéanties.

La Traversée de Paris (1956)

La Traversée de Paris est un film franco-italien de Claude Autant-Lara sorti en 1956, inspiré de la nouvelle de Marcel Aymé intitulée Traversée de Paris (1947).

Le thème du film repose sur le marché noir qui s’organisa durant l’occupation de la France par l’armée allemande, entre 1940 et 1944.

Lorsque l’anarchisme de droite de Marcel Aymé croise l’anarchisme de gauche d’Autant-Lara (qui s’est, depuis, laissé séduire par les sirènes frontistes), le goût commun des deux hommes pour l’insolence et la provocation s’incarne en une satire grinçante exceptionnelle. Fustigeant aussi bien le cynisme des exploiteurs que la petitesse des exploités, le cinéaste renvoie dos-à-dos les opportunistes de tout acabit qui se confondent dans une sinistre cupidité. La Traversée de Paris, celle d’une ville qui souffre du froid, de la faim, des privations et des humiliations : rarement le climat lourd et empoisonné du Paris occupé aura été rendu avec autant d’acuité. 

Le film a connu un certain succès à sa sortie et plusieurs répliques du film furent considérées très vite comme cultes, dont la célèbre réplique « Salauds de pauvres ! » proférée par l’acteur Jean Gabin à l’adresse des clients d’un café qui voulaient lui dérober sa valise et reprise par le fantaisiste Coluche dans les années 1980.

Fiche technique

Réalisation Claude Autant-Lara
Scénario Jean Aurenche
Pierre Bost
Michel Audiard
Acteurs principaux
Jean Gabin
Bourvil
Louis de Funès
Jeannette Batti
Harald Wolff

Synopsis

Pour autant, le film reste une comédie, alignant plusieurs gags magnifiques, comme Bourvil jouant de l’accordéon pour étouffer les hurlements du cochon qu’on égorge… Le trio d’acteurs est exceptionnel et Gabin, en intellectuel nihiliste et cynique, excelle dans un contre-emploi inattendu.

Paris, lors de l’Occupation durant la Seconde Guerre mondiale. L’armée allemande réquisitionne immeubles, véhicules, biens et même vivres. La vie quotidienne des Français est donc difficile, car ils doivent non seulement subir les conséquences de la défaite, mais aussi la présence d’une armée d’occupation.

Presque toutes les scènes, bien que tournées en studios, sont censées se dérouler dans Paris.

Paris, en 1942. Chauffeur de taxi au chômage, Marcel Martin (Bourvil) gagne sa vie en livrant des colis au marché noir. Un jour, il doit transporter à pied à l’autre bout de la capitale (plus précisément de la rue Poliveau à la rue Lepic) quatre valises contenant un cochon découpé.

Il se rend dans la cave de son commanditaire, un épicier nommé Jambier (Louis de Funès), et y joue de l’accordéon pendant qu’on égorge l’animal et qu’on le débite en morceaux.

Un Américain à Paris (1951)

Un Américain à Paris (An American in Paris) est une comédie musicale américaine réalisée par Vincente Minnelli, et composée par George Gershwin, sortie en 1951.

Fiche technique

Réalisation Vincente Minnelli
Scénario Alan Jay Lerner avec une aide précieuse de Georges Gershwin
Acteurs principaux
Gene Kelly
Leslie Caron
Oscar Levant
Georges Guétary

Synopsis

À Paris, une riche héritière s’éprend de Jerry Mulligan (Gene Kelly), un jeune peintre américain. Mais celui-ci tombe amoureux de Lise (Leslie Caron), qui est elle-même promise à un autre homme, Henri.

Ce film est universellement célèbre pour sa scène finale : Jerry pense qu’il ne pourra jamais être avec Lise et fait un rêve fantastique : apothéose du film. Il rêve qu’il danse avec Lise partout dans les rues de Paris.

Le fiancé de la jeune fille et tout un chœur se joignent à eux tout au long d’un ballet magistral qui dure près de dix-huit minutes.

 

La musique du ballet (qui porte le nom du film) est de George Gershwin. Dans les dernières mesures, Henri accepte de renoncer à Lise, qui se précipite dans les bras de Jerry sous la bénédiction d’Henri. Le film s’achève.

Zazie dans le métro (1960)

Zazie dans le métro est une comédie burlesque française de Louis Malle tournée et sortie en 1960, d’après le roman éponyme de Raymond Queneau paru l’année précédente.

Fiche technique

Réalisation Louis Malle
Scénario Louis Malle
Jean-Paul Rappeneau
Acteurs principaux
Catherine Demongeot
Philippe Noiret
Hubert Deschamps

Synopsis

Zazie, une gamine de dix ans aux manières délurées et au langage trivial, arrive de province, impatiente de découvrir le métro parisien. Son oncle Gabriel l’attend à la gare et, à sa grande déception, la jette directement dans un taxi conduit par son ami Charles et la dépose au café Turandot. Là, elle fait la connaissance de Mado P’tits Pieds, une serveuse au grand cœur, de sa tante Albertine, ménagère modèle, et d’autres figures truculentes.

Zazie s’échappe pour enfin se promener en métro, mais quand elle se rend compte qu’il est fermé pour cause de grève, elle se met à pleurer. Chacun va désormais vaquer à ses propres occupations. L’oncle se travestit en danseuse espagnole dans un café-concert, Charles déclare sa flamme à Mado pendant que Zazie découvre le marché aux puces en compagnie de Pédro-Surplus, qui se métamorphosera en agent Trouscaillon, puis en Aroun-Arachide.

Après deux jours de folie parisienne, Zazie emprunte enfin le métro pour se rendre à la gare et repartir. Mais Zazie, endormie dans les bras de sa tante, n’a toujours pas vu le métro… Elle déclare à sa mère qu’elle a vieilli.

Paris brûle-t-il ? (1966)

Paris brûle-t-il ? est un film franco-américain sorti en 1966, réalisé par René Clément à la demande du producteur Paul Graetz et adapté du succès de librairie éponyme de Larry Collins et Dominique Lapierre.

Fiche technique

Réalisation René Clément
Scénario Gore Vidal, Francis Ford Coppola, Jean Aurenche, Pierre Bost
Claude Brulé
d’après le roman de
Larry Collins et
Dominique Lapierre
Acteurs principaux
Gert Fröbe
Bruno Cremer
Orson Welles
Alain Delon
Leslie Caron
Claude Rich
Jean-Paul Belmondo
Kirk Douglas

Synopsis

Paris brûle-t-il ? est une fresque historique qui montre les faits de Résistance et les actions militaires qui, en août 1944, conduisent à la libération de Paris et à la reddition du général von Choltitz, commandant en chef de la Wehrmacht pour le Groß-Paris.

Le film met en scène les principaux personnages historiques de cette période : outre le général von Choltitz, le général américain Patton, le jeune cadre de la Résistance Jacques Chaban-Delmas, le général Leclerc commandant la 2e division blindée… Il montre la concurrence qui naît au sein de la Résistance entre les communistes et les gaullistes ; en effet, celui qui va contrôler Paris devrait pouvoir contrôler toute la France.

La fin du film insiste sur l’ordre donné par Adolf Hitler à l’armée d’occupation de détruire une grande partie de Paris avant de capituler, en faisant sauter les ponts et les monuments. Choltitz désobéit finalement à cet ordre et se rend sans condition aux Alliés.

Paris brûle-t-il ? est une fresque historique qui montre les faits de Résistance et les actions militaires qui, en août 1944, conduisent à la libération de Paris et à la reddition du général von Choltitz, commandant en chef de la Wehrmacht pour le Groß-Paris.

Le film met en scène les principaux personnages historiques de cette période : outre le général von Choltitz, le général américain Patton, le jeune cadre de la Résistance Jacques Chaban-Delmas, le général Leclerc commandant la 2e division blindée… Il montre la concurrence qui naît au sein de la Résistance entre les communistes et les gaullistes ; en effet, celui qui va contrôler Paris devrait pouvoir contrôler toute la France.

La fin du film insiste sur l’ordre donné par Adolf Hitler à l’armée d’occupation de détruire une grande partie de Paris avant de capituler, en faisant sauter les ponts et les monuments. Choltitz désobéit finalement à cet ordre et se rend sans condition aux Alliés.

Les Ripoux est un film français réalisé par Claude Zidi, sorti en 1984.

Grand succès au box-office avec 5,8 millions de spectateurs, le film reçoit en 1985 trois César, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur.

Les Ripoux (1984)

Les Ripoux est un film réalisé par Claude Zidi, sorti en 1984.

Grand succès au box-office avec 5,8 millions de spectateurs, le film reçoit en 1985 trois César, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur.

Fiche technique

Réalisation Claude Zidi
Scénario Claude Zidi
Didier Kaminka
Acteurs principaux
Philippe Noiret
Thierry Lhermitte
Régine
Julien Guiomar
Grace de Capitani

Synopsis

Dans les années 1980, René Boisrond, inspecteur en poste au commissariat du 18e arrondissement de Paris, mène une vie bien tranquille, entre sa concubine Simone, une ex-prostituée, et son travail qui consiste essentiellement à encaisser pots-de-vin et commissions occultes en tous genres, lui permettant d’assouvir sa passion pour les courses hippiques.

Le train-train de ce flic « ripou » (c’est-à-dire « pourri » en verlan) est quelque peu chamboulé par l’arrivée au commissariat de l’inspecteur Lesbuche, jeune provincial frais émoulu de l’école de police, plein d’ambition et pétri de hauts principes moraux, avec qui il doit faire équipe. En effet, ce dernier arrive en remplacement de Pierrot, ancien coéquipier de Boisrond, que ce dernier a fait envoyer en prison à sa place à cause d’une arrestation « hors procédure » dont il ne voulait pas assumer les conséquences.

Lesbuche, d’abord choqué par les méthodes de Boisrond, se fait progressivement une raison, devenant un « ripou » comme son collègue.

Frantic (1988)

Frantic est un film franco-américain réalisé par Roman Polanski, sorti en 1988.

Fiche technique

 Réalisation Roman Polanski
Scénario Roman Polanski
Gérard Brach
Robert Towne (non crédité)
Jeff Gross (non crédité)
Musique Ennio Morricone
Acteurs principaux
Harrison Ford
Emmanuelle Seigner

Synopsis

À l’occasion d’un colloque, un cardiologue américain, le docteur Walker, et sa femme Sondra reviennent à Paris, lieu de leur voyage de noces.

Dès leur arrivée, tout se bouscule : Sondra est enlevée et son mari est alors confronté à la police française qui ne fait visiblement aucun effort pour lui venir en aide.

Aussi va-t-il lui-même mener sa propre enquête, remonter la filière jusqu’à une mystérieuse et troublante inconnue.

Un monde sans pitié, d’Eric Rochant (1989)

 

Un monde sans pitié est un film réalisé par Éric Rochant, sorti le 22 novembre 1989.

Il fut considéré comme le film d’une génération.

Fiche technique

Réalisation Éric Rochant
Scénario Éric Rochant et Arnaud Desplechin
Acteurs principaux
Hippolyte Girardot
Mireille Perrier
Yvan Attal

Synopsis

Le film qui, à tort ou à raison, a symbolisé la « nouvelle vague » du début des années 90. L’histoire d’Hippolyte, dit Hippo. Rien qu’à sa démarche dans les rues de Paris, où il déambule avec son pote, on le devine souple, disponible et glandeur. Et voilà que ce glandeur tombe amoureux de Nathalie, un fille sérieuse qui le traite de parasite. Parasite ? Non. Simplement, Hippo flotte comme un bouchon, rêve à de mystérieux amoureux qui s’ébattraient, la nuit, sur des terrasses. Après avoir éteint la tour Eiffel d’un seul claquement de doigts. En même temps, il est sans illusion sur lui et ses copains. « On est des nuls ». Marginal dans un monde qui ne croit plus à un nouveau mai 68, il se sait condamné à la solitude. « T’es rien qu’une machine », lui crie Nathalie. « Une machine à vivre, ouais. » Rochant filmait ce mal-être avec une caméra en liberté, sinueuse et tendue.

Trentenaire désabusé, Hippo construit sa vie entre son amour de l’idéal féminin et ses idéaux populaires et militants. À l’aube des années 1990, il est issu de cette génération post-soixante-huitarde qui assiste sans espoir au déclin d’une France dominée par la crise économique et sociale, un monde où peut-être l’amour reste l’unique aventure salutaire.

Il vit au jour le jour, satisfaisant ses besoins primaires, mais cumulant les déconvenues et subissant de nombreuses blessures d’amour-propre.

Il veille sur son frère Xavier, lycéen, qui l’entretient en trafiquant du cannabis, et met de l’animation dans sa vie en invitant ses comparses à des soirées dans leur grand appartement parisien. Hostile à toute forme de changement, volage, il tombe cependant amoureux de Nathalie Rozen, étudiante à l’École normale supérieure, qui intellectualise son existence. Le choc de leurs deux modes de vie constitue l’intérêt de leur rencontre et révèle l’impossibilité pour Hippo de partager ses sentiments, peurs et espoirs. Halpern, son alter ego négligent et désabusé au possible, partage ses moments de sincérité, mais lui renvoie une image négative qui le confine dans ses angoisses.

Chacun cherche son chat, de Cédric Klapisch (1995)

 

Chacun cherche son chat est un film réalisé par Cédric Klapisch, sorti en 1996.

Fiche technique

Réalisation Cédric Klapisch
Scénario Cédric Klapisch
Acteurs principaux
Garance Clavel
Zinedine Soualem
Renée Le Calm
Olivier Py

Synopsis

Au printemps 1995, Chloé, une jeune maquilleuse, décide de prendre quelques jours de vacances. Pour cela, elle doit confier son chat à une vieille dame habitant son quartier puisque Michel, son colocataire à la vie agitée, ne veut pas s’occuper de l’animal. À son retour, Madame Renée lui annonce que son chat a disparu par la fenêtre. Mettant en branle tout son réseau de vieilles dames et d’habitués du quartier de la Bastille, près de la Roquette et derrière le faubourg Saint-Antoine, Madame Renée active un petit monde hétéroclite qui part, chacun à sa manière, à la recherche du chat de Chloé dans un quartier parisien en pleine mutation.

Chloé partage son petit appartement avec Michel, homosexuel romantique. Pendant les vacances, elle confie son chat, Gris-Gris, à Mme Renée. Le minet se sauve. Klapisch a pu prendre le pouls du 11e arrondissement grâce à ses vrais habitants, qui jouent leur propre rôle, à côté d’acteurs professionnels. Le premier prix d’auto-interprétation revient à l’extraordinaire Mme Renée, parigote dont chaque boutade est une croisade contre la bêtise.

Le film a des allures de comédie musicale. Pourtant, la vie n’y est pas rose. Racisme à la petite semaine, solitude générale, dégringolade du pouvoir d’achat : Klapisch a joué les sismographes pour enregistrer les secousses de la fameuse fracture sociale.

La Vérité si je mens ! (1997)

La Vérité si je mens ! est un film réalisé par Thomas Gilou, tourné en 1996 et sorti en 1997.

Fiche technique

Réalisation Thomas Gilou
Scénario Gérard Bitton
Michel Munz
Acteurs principaux
Richard Anconina
José Garcia
Bruno Solo
Gilbert Melki
Vincent Elbaz
Élie Kakou

Synopsis

Édouard Vuibert, surnommé Eddy (Richard Anconina) est un jeune chômeur arpentant les rues de Paris dans l’espoir de trouver du travail. En tentant d’échapper à deux escrocs après avoir gagné à leur jeu de bonneteau, il tombe sur Victor Benzakhem (Richard Bohringer), patron juif de l’entrepôt de textile (American Dream) dans le quartier du Sentier.

En voyant un collier représentant une étoile de David par terre, Benzakhem embauche le jeune homme en pensant à tort qu’il est de confession juive, alors que le collier appartenait à un des deux escrocs.

D’abord simple manutentionnaire, Eddie devient vendeur et gravit peu à peu les échelons. Il se rapproche de la fille du patron, Sandra (Amira Casar). Se faisant passer pour un Juif auprès de ses amis et de Sandra, le jeune homme finit par monter sa propre entreprise avec l’aide de Dov (Vincent Elbaz) et Yvan (Bruno Solo), ce qui n’est pas du goût de Benzakhem…

 On connaît la chanson, d’Alain Resnais (1997)

On connaît la chanson est un film franco-britannico-suisse réalisé par Alain Resnais, sorti en 1997.

Fiche technique

Réalisation Alain Resnais
Scénario Agnès Jaoui
Jean-Pierre Bacri
Acteurs principaux
Agnès Jaoui
André Dussollier
Lambert Wilson
Jean-Pierre Bacri
Pierre Arditi
Sabine Azéma

Synopsis

Parsemer dans une histoire des extraits de tubes chantés en play-back par les acteurs, il fallait oser. Resnais l’a fait en beauté. Des formules un peu débiles mais indélébiles comme « Résiste, prouve que tu existes ! », « Quoi ma gueule, qu’est-ce qu’elle a ma gueule ? »… Johnny Hallyday dans la bouche d’André Dussolier ou France Gall dans la bouche de Sabine Azéma, ça vaut le détour ! Partie de cache-cache entre artifices et vérité, le film met en scène des parisiens empêtrés dans leur recherche du bonheur. Là où les illusions se bousculent au portillon…

Culpabilité, hypocondrie, dépression : mine de rien, Alain Resnais fait émerger de sacrées névroses. Mais son art tient à sa manière vive d’aller à l’essentiel avec une légèreté souveraine, sans jamais quitter le quotidien.

Les chansons jaillissent comme des bouffées de vérité, fugaces et profondes à la fois. Longtemps catalogué comme cinéaste cérébral, Resnais montre ici qu’il est un joueur, un formidable expérimentateur de formes. Son immense talent, c’est de joindre audace et générosité. De faire rimer expérimentation et pur divertissement, modernité et classicisme, avant-garde ludique et spectacle populaire.

Odile (Sabine Azéma) et Claude (Pierre Arditi) forment un couple routinier. Claude voit d’un mauvais œil le retour à Paris de Nicolas (Jean-Pierre Bacri), un ancien amant d’Odile. Odile projette, quant à elle, d’acheter un grand appartement. Elle s’adresse à Marc (Lambert Wilson), agent immobilier dont Camille (Agnès Jaoui), la sœur d’Odile, guide et étudiante en histoire, s’éprend lors d’une visite des lieux. Mais Camille est sans le savoir convoitée par Simon (André Dussollier), employé du tyrannique Marc, et qui partage avec elle la passion de l’histoire. Simon pratique sans conviction son métier d’agent immobilier, en faisant notamment visiter à Nicolas une trentaine d’appartements.

Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain (2001)

Le Fabuleux Destin d’Amélie Poulain est un film franco-allemand de Jean-Pierre Jeunet sorti en 2001.

Il s’agit d’une comédie romantique écrite par Jean-Pierre Jeunet et Guillaume Laurant avec Audrey Tautou dans le rôle-titre.

Le film est une représentation originale et parfois idéalisée de la vie contemporaine à Paris dans le quartier de Montmartre. Il s’agit d’un des plus gros succès commerciaux mondiaux pour un film français. Le film reçoit de très nombreuses récompenses, ainsi que de multiples nominations dont treize aux Césars et cinq aux Oscars.

En 2002, il obtient quatre Césars, dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur.

Fiche technique

Réalisation Jean-Pierre Jeunet
Scénario Jean-Pierre Jeunet
Guillaume Laurant
Acteurs principaux
Audrey Tautou
Mathieu Kassovitz

Synopsis

Conçue le 3 septembre 1973, à 18 h 28 min 32 s, de la fécondation d’un ovocyte de Mme Amandine Poulain, née Fouet, par un spermatozoïde de M. Raphaël Poulain, Amélie Poulain est une petite fille qui passe son enfance à Enghien-les-Bains.

Elle grandit isolée des autres enfants car son père, docteur taciturne, lui diagnostique à tort une maladie cardiaque : son père ne la touchait jamais en dehors des examens médicaux, d’où l’emballement de son pouls lorsqu’il le mesurait. Sa mère, tout aussi névrosée que son père est inhibé, meurt alors qu’Amélie est encore jeune, heurtée accidentellement par une touriste québécoise qui avait résolu de se suicider en se jetant du haut de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Son père se renferme alors davantage et dévoue sa vie à la construction maniaque d’un mausolée consacré à sa défunte épouse. Livrée à elle-même, Amélie développe une imagination étonnamment riche.

 

Devenue une jeune femme, Amélie est serveuse dans un petit café de Montmartre, le Café des 2 Moulins, tenu par une ancienne artiste de cirque, fréquenté par des employés et des clients hauts en couleur. À 23 ans, Amélie mène une vie simple ; ayant abandonné toute relation sentimentale après des tentatives ratées, elle prend goût à des plaisirs simples comme faire craquer la crème brûlée avec une cuillère, faire des ricochets sur le canal Saint-Martin, mettre sa main dans un sac de grains, essayer de deviner combien de couples parisiens ont un orgasme à chaque instant (« Quinze ! », chuchote-t-elle à la caméra) et laisse libre cours à son imagination.

Les souvenirs de Dominique Bretodeau que retrouve Amélie dans son appartement.
Sa vie bascule la nuit de la mort de la princesse Diana, le 31 août 1997. Dans un enchaînement de circonstances suivant le choc de l’annonce, elle découvre derrière une plinthe descellée de sa salle de bain une vieille boîte métallique de bergamotes de Nancy de la confiserie Lefèvre Georges remplie de souvenirs cachés par un garçon qui vivait dans son appartement 40 ans avant elle.

Fascinée par sa découverte, elle se met à la recherche de la personne maintenant adulte qui avait placé la boîte afin de la lui rendre, tout en établissant un marché avec elle-même : si elle le retrouve et le rend heureux, elle consacrera sa vie à aider les autres, sinon, tant pis.

Après quelques erreurs et un minutieux travail de détective (aidée par le reclus Raymond Dufayel, un peintre surnommé l’« homme de verre » à cause d’une ostéogenèse imparfaite), elle met la main sur l’identité de l’ancien occupant des lieux, place la boîte dans une cabine téléphonique et fait sonner le téléphone pour attirer cet homme alors qu’il passe à proximité. Lorsqu’il ouvre la boîte, il subit une révélation. Tous ses souvenirs oubliés d’enfance lui reviennent soudain à la mémoire. Elle le suit de loin jusque dans un bar et l’observe sans se découvrir. En voyant les effets positifs sur lui, elle décide de répandre le bien dans la vie des autres. Amélie devient alors une sorte d’entremetteuse secrète ange gardienne. Elle persuade son père de réaliser son rêve de faire le tour du monde (avec l’aide d’un nain de jardin et d’une amie hôtesse de l’air). Elle met également son grain de sel dans la vie des gens qu’elle côtoie au travail, d’ailleurs elle s’arrange pour que deux d’entre eux tombent amoureux : Georgette, l’hypocondriaque, et Joseph, un homme particulièrement jaloux. Elle rédige aussi un faux courrier à l’intention de sa concierge terriblement dépressive depuis la mort de son mari, courrier prétendument écrit par le mari, et qui aurait été égaré il y a quarante ans par la Poste ; tandis qu’elle venge Lucien des vexations continuelles que lui fait subir son patron M. Collignon.

Mais alors qu’elle s’occupe des autres, personne ne s’occupe d’elle. En aidant les autres à obtenir leur bonheur, elle se met face à sa propre vie solitaire, s’identifiant à mère Teresa, et ses relations chaotiques avec Nino Quincampoix, qui était, enfant, le souffre-douleur de ses camarades d’école, et maintenant un jeune employé de sex-shop décalé qui collectionne les photos d’identité jetées sous les cabines Photomaton et dont elle est tombée amoureuse, ne sont pas pour arranger les choses. Bien qu’elle l’intrigue avec diverses méthodes détournées pour le séduire (dont notamment une sorte de chasse au trésor pour récupérer un de ses albums photos perdu), elle reste terriblement timide et se sent systématiquement incapable de l’approcher. Elle doit recevoir les conseils de Raymond pour comprendre que l’on peut poursuivre son bonheur tout en s’assurant de celui de ses amis et voisins.

Paris (2008)

Paris est un film réalisé par Cédric Klapisch sorti le 20 février 2008.

Fiche technique

Réalisation Cédric Klapisch
Scénario Cédric Klapisch
Acteurs principaux
Juliette Binoche
Romain Duris
Fabrice Luchini
Albert Dupontel
Mélanie Laurent
Gilles Lellouche

Synopsis

Pierre, danseur professionnel au Lido, fait part à sa sœur Élise, assistante sociale, de ce qu’il vient d’apprendre : son cœur est gravement malade, et il est condamné à court terme s’il ne reçoit pas à temps une transplantation cardiaque.

Élise se retrouve célibataire et vient emménager avec ses trois enfants dans l’appartement de Pierre, résolvant ainsi son souci d’hébergement et souhaitant s’occuper de son frère malade.

Ne pouvant plus danser et ayant perdu goût à la vie, Pierre, quand il ne garde pas les enfants d’Élise, passe désormais ses journées à scruter les Parisiens anonymes du haut de son balcon ou les rencontrant lors de ses rares sorties. Ainsi, sous son regard observateur, vont se croiser plusieurs protagonistes : un Africain sans-papier qui a entrepris un long périple pour arriver à Paris ; des commerçants ambulants travaillant sur le marché du quartier et s’approvisionnant à Rungis ; Roland, professeur à la Sorbonne, tombé amoureux d’une de ses étudiantes et avec qui il parvient laborieusement à entamer une relation ; cette dernière, Lætitia, dont la fenêtre d’appartement est juste en face de chez Pierre et dont lui-même est un temps tenté de faire la connaissance ; Philippe, le frère de Roland, qui est architecte ; une boulangère du quartier, irascible et dotée de préjugés, et sa jeune stagiaire maghrébine ; une mannequin qui vit de façon insouciante…

Tous ont leur propre histoire, leurs propres doutes, spleen et petits tracas de la vie. Mais tous ont en commun le même décor, celui de Paris, la ville-lumière

Minuit à Paris (Midnight in Paris) (2011)

Minuit à Paris (Midnight in Paris) est une comédie américano-espagnole réalisée par Woody Allen et sortie en salles françaises le 11 mai 2011.

Le film a été présenté en tant que film d’ouverture au Festival de Cannes 20112. En 2012, il est récompensé par l’Oscar du meilleur scénario original.

Fiche technique

Titre original Midnight in Paris
Réalisation Woody Allen
Scénario Woody Allen
Acteurs principaux
Owen Wilson
Rachel McAdams
Marion Cotillard

Synopsis

L’histoire se déroule à Paris en 2010. Gil Pender, un scénariste qui souffre d’un manque de créativité, et Inez, sa fiancée, sont en vacances à Paris avec les parents d’Inez, riches et conservateurs. Gil se démène pour finir son premier roman, qui traite d’un homme travaillant dans un magasin d’antiquités. Inez lui propose d’abandonner son rêve et l’encourage à continuer des scénarios, qui lui permettent le succès.

Gil pense à emménager à Paris, ville qu’il trouve magnifique sous la pluie, au grand malheur d’Inez, qui compte rester à Malibu. Ils rencontrent par hasard un ancien ami d’Inez, Paul, homme pédant, et sa femme Carol. Paul parle de Paris de manière très condescendante, émettant des remarques pas toujours fiables. Il va d’ailleurs jusqu’à contredire une guide au Musée Rodin, certain que ses connaissances sur Rodin sont plus étendues que celles du guide. Inez admire Paul, que Gil trouve pour sa part imbuvable.

Un soir, lors d’une dégustation de vins, Gil se soûle et décide de marcher dans les rues de Paris pour rentrer à l’hôtel, tandis qu’Inez rentre en taxi avec Paul. Gil s’arrête pour demander son chemin vers minuit quand une voiture des années 1920 s’arrête devant lui et que les passagers, également habillés dans la mode des années 1920, lui demandent de se joindre à eux. Il arrive à une soirée organisée pour Jean Cocteau, où se trouvent des personnes célèbres du début du XXe siècle : Cole Porter et sa femme Linda Lee Porter, ainsi que Zelda et Scott Fitzgerald. Zelda s’ennuie à la soirée et persuade Scott et Gil de partir avec elle. Ils s’arrêtent d’abord au Bricktop’s, où danse Joséphine Baker, puis dans un café, où Gil fait la rencontre d’Ernest Hemingway et de Juan Belmonte. Zelda se dispute avec Hemingway quand il lui dit que son roman était faiblement écrit.

Elle part alors avec Belmonte à Saint Germain, suivie de près par Scott, qui n’apprécie pas l’idée de voir sa femme seule avec le toréador. Après une discussion sur l’écriture, Hemingway propose à Gil de faire lire son roman à Gertrude Stein. Gil sort du café pour aller chercher son manuscrit à l’hôtel, mais rebrousse chemin et se rend compte qu’il est retourné en 2010 et que le café est devenu une laverie.

Mission impossible 6 (2018)

Mission impossible : Fallout ou Mission : Impossible – Répercussions au Québec1 (Mission: Impossible – Fallout)2 est un film d’espionnage américain écrit, coproduit et réalisé par Christopher McQuarrie, sorti en 2018. Sixième opus de la série de films mettant en vedette depuis 1996 Tom Cruise dans le rôle d’Ethan Hunt, il est la suite directe de Mission impossible : Rogue Nation (2015). Avec plus de 790 millions de dollars de recettes mondiales, Fallout est le film de la série ayant rencontré le plus grand succès.

Fiche technique

Titre original Mission: Impossible – Fallout
Réalisation Christopher McQuarrie
Scénario Christopher McQuarrie
Acteurs principaux
Tom Cruise
Henry Cavill
Rebecca Ferguson
Simon Pegg

Synopsis

Ethan Hunt et son équipe d’agents de l’organisation « Mission impossible », ainsi que le ministre et ancien chef de la CIA Alan Hunley et l’agent britannique Ilsa Faust, reviennent une fois de plus dans une course désespérée alors qu’ils doivent se battre pour sauver la planète du « Syndicat » et de son chef maléfique Solomon Lane.

Ethan Hunt accepte une nouvelle mission décrite sur une bande magnétique qui s’autodétruit cinq secondes plus tard : le « Syndicat », dont le chef, Solomon Lane, a été arrêté deux ans auparavant par Hunt et son équipe, s’est reformé sous la forme d’un groupe terroriste dénommé « Les Apôtres », avec l’aide de Nils Debruuk, spécialiste norvégien en armes nucléaires. La mission de Hunt est d’intercepter une livraison de trois charges portables de plutonium aux Apôtres, qui doit se dérouler à Berlin. Il s’y rend avec Benji et Luther, mais ce dernier est pris en otage par les Apôtres ; en voulant le sauver, Hunt oublie de surveiller les bombes dont s’emparent les terroristes.

L’équipe capture alors Nils Debruuk et le manipule en lui faisant croire qu’un manifeste terroriste qu’il a rédigé est diffusé en direct à la télévision après trois attentats atomiques à Rome, Jérusalem et La Mecque ; Debruuk accepte alors de donner la clé de déchiffrage d’un téléphone portable appartenant aux Apôtres avant que la supercherie lui soit révélée par ses auteurs.

Les informations contenues dans le téléphone permettent à la CIA de déterminer qu’un des Apôtres connu sous le nom de John Lark, dont personne ne connaît le visage, va rencontrer la « Veuve blanche » lors d’une réception au Grand Palais à Paris, afin de conclure la vente du plutonium. Le ministre de la défense Alan Hunley, qui supervise l’organisation « Mission impossible », décide d’envoyer Hunt sans son équipe, car l’échec de Berlin a montré qu’il se laissait influencer par ses sentiments, mais Erica Sloane, directrice de la CIA, lui impose August Walker, un agent connu pour ses méthodes brutales.

Les deux hommes effectuent une chute opérationnelle au-dessus de Paris dans un ciel orageux ; Hunt sauve Walker, dont l’alimentation en oxygène est détruite par un éclair. Ils pénètrent dans le Grand Palais, capturent John Lark dans les toilettes mais n’ont pas le temps de fabriquer un masque qui permettrait à Hunt de se faire passer pour lui : lors d’un combat, Ilsa Faust, l’agente britannique autrefois infiltrée dans le Syndicat, surgit et sauve Hunt en abattant Lark. Hunt décide alors de se passer de masque en espérant que la Veuve blanche et ses collaborateurs n’aient jamais vu Lark.

Il rencontre la Veuve, qui se révèle par ailleurs être la fille de Maxa, la convainc qu’il est Lark et s’enfuit avec elle et Walker, pris dans un combat avec plusieurs personnes qui s’en prennent soit à lui, soit à elle. Dans son hôtel particulier, elle lui indique le plan : Solomon Lane doit être amené le lendemain à Paris sous lourde escorte policière pour y être interrogé, et Hunt devra l’intercepter en exterminant tous les policiers qui l’accompagnent. La Veuve donne l’une des trois bombes à Hunt comme gage.

Entre-temps, Walker rencontre Erica Sloane sur l’esplanade du Trocadéro et la convainc que Hunt, ne supportant plus d’être si souvent remis en cause, a basculé du côté obscur et qu’il est en réalité John Lark, affirmant que la personne qu’ils ont abattu au Grand Palais n’était que la doublure de Hunt, qu’il a fait tuer devant témoin pour pouvoir ensuite endosser cette identité et reprendre ses activités terroristes avec la bénédiction du gouvernement américain. Sloane décide qu’il faut le laisser livrer Solomon Lane aux Apôtres afin de récupérer le plutonium.

Mission impossible : Fallout ou Mission : Impossible – Répercussions au Québec1 (Mission: Impossible – Fallout)2 est un film d’espionnage américain écrit, coproduit et réalisé par Christopher McQuarrie, sorti en 2018. Sixième opus de la série de films mettant en vedette depuis 1996 Tom Cruise dans le rôle d’Ethan Hunt, il est la suite directe de Mission impossible : Rogue Nation (2015). Avec plus de 790 millions de dollars de recettes mondiales, Fallout est le film de la série ayant rencontré le plus grand succès.

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