Curiosités parisiennes Guide de Paris

Des musées insolites, loufoques, étranges…à Paris

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Ce sont des musées pas tout à fait comme les autres. Des musées insolites, loufoques, étranges… Ils sont divertissants, amusants mais aussi pédagogues. Ce sont des musées plus confidentiels que les grands musées incontournables parisiens comme le Louvre, le musée d’Orsay.

Ces musées parisiens ont la caractéristique d’être insolites, singuliers et ludiques et ils s’adressent particulièrement au jeune public.

C’est une idée de sortie idéale le week-end ou pendant les vacances scolaires. A l’exception du musée Grévin et des Catacombes (pour lesquels il est conseillé de réserver) , ces petits musées insolites ont aussi l’avantage d’être moins fréquentés que les grands musées parisiens. A visiter aussi, les musées sur l’Art, les musées autour des sciences ou les musées sur l’histoire.

Voici ma sélection des musées insolites, loufoques, étranges…à Paris, à découvrir: 

 

 

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Musée des Arts forains

Cette magnifique collection d’attractions de fête foraine datant du début du XXe siècle est présentée dans un ancien entrepôt à vins de l’ère Eiffel sis  53 Av. des Terroirs de France, 75012 Paris.

Des trois halls, le Salon de la Musique se démarque avec la sculpture de Jacques Rémus qui carillonne et s’illumine en même temps qu’un orgue Mortier de 1934 et un piano à queue moderne jouent ‘Le Crime de l’Orient-Express’.

Dans le Salon de Venise vous tournerez en rond en voguant sur une des gondoles du carrousel tandis que, dans le Salon des Arts forains, vous pourrez jouer à « la Course des garçons de café » dont le but est de lancer des balles pour faire courir des serveurs moustachus. A découvrir aussi : une belle garde-robe de costumes et d’accessoires de music-hall, récemment débarquée dans les collections du musée.

Les visites pour visiteurs individuels sont programmées essentiellement les mercredis, samedis et dimanches et tous les jours pendant les périodes de vacances scolaires.

Pas de visite libre.

Pas de visites les week-ends de la fin du mois de novembre et du mois de décembre.

Tarifs : Entrée 18€, tarif réduit 14€, 3-11 ans : 12€, -3 ans gratuit.

Musée des Arts et Métiers

Les murs des Arts et Métiers 60 Rue Réaumur, 75003 Paris ont abrité le plus vieux musée des sciences d’Europe.

Fondée en 1794 par l’évêque Henri Grégoire, l’institution a d’abord pour mission de cultiver la France industrielle en matière de techniques scientifiques.

Ce n’est qu’en 1819 que l’établissement, installé dans l’ancien prieuré bénédictin de Saint-Martin-des-Champs, devient un musée à proprement parler : une vaste et fascinante collection d’inventions en tous genres.

Parmi un arsenal d’astrolabes, de sphères célestes, de baromètres, d’horloges et de balances se distinguent quelques-uns des instruments de calcul de Pascal. Le parcours renferme aussi de superbes maquettes d’édifices et de machines, impressionnantes de complexité.

Horaires :
mercredi 10:00–18:00
jeudi 10:00–18:00
vendredi 10:00–21:00
samedi 10:00–18:00
dimanche 10:00–18:00
lundi Fermé
mardi 10:00–18:00

Prix entrée 8,00 €

Musée de la Chasse et de la Nature

En 2007, le musée de la Chasse et de la Nature, situé dans un splendide hôtel particulier du Marais 62 Rue des Archives, 75003 Paris, a fait peau neuve après de longs travaux.

 

Les deux années de lifting auront suffi à transformer cette institution, qui fleurait la vieillerie et le renfermé, en quelque chose d’à nouveau désirable et fringant. Voire de véritablement unique.

Des squelettes de hiboux, de loups, de sangliers et de cerfs, fraîchement ravigotés, figurent parmi les vedettes d’un parcours étonnant, qui traverse l’histoire de la chasse tout en examinant le rapport entre l’Homme et son environnement.

On peut également ouvrir des tiroirs pour découvrir des moulages d’empreintes et des excréments, ou bien regarder par une lorgnette des vidéos montrant les animaux en action dans leur milieu naturel.

Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 11h – 18h

Nocturnes les mercredis : 18h – 21h30 (pas de nocturnes en juillet et août)

Fermé le lundi et les jours fériés

Plein tarif : Parcours permanent : 10 €

Période exposition temporaire : 12 €

Tarif réduit: Parcours permanent : 8 €

Période exposition temporaire : 10 €

Musée du chocolat Choco-Story Paris

 

Il est situé dans le quartier des grands boulevards au 28 Bd de Bonne Nouvelle, 75010 Paris, c’est 4000 ans d’histoire du chocolat, 1000 pièces de collection authentiques, 500kg de sculptures en chocolat, des démonstrations organisées tout au long de la journée, un parcours pédagogique pour les enfants…

Amateurs, gourmands, passionnés ou tout simplement curieux, le musée du chocolat est une invitation à la gourmandise et au voyage.
Il retrace l‘histoire du chocolat, son origine géographique, la fabrication, les différentes chocolatières et tasses à chocolat…


Une visite d’environ 1h30, en trois parties, qui raconte l’origine et l’évolution du chocolat à travers une collection unique d’un millier d’objets.
Des démonstrations et dégustations sont proposées aux visiteurs, ainsi que des ateliers chaque dernier week-end de chaque mois et pendant les vacances scolaires (sur réservation en ligne).

Disséminés dans le parcours, des grands crus de cacao, mais aussi des chocolats équitables CACAO TRACE, il y en aura pour tous les gourmands, même les amoureux du praliné ou de la ganache !

Horaires :
mercredi 10:00–18:00
jeudi 10:00–18:00
vendredi 10:00–18:00
samedi 10:00–18:00
dimanche 10:00–18:00
lundi 10:00–18:00
mardi 10:00–18:00

Tarifs : 14,00 €

Musée de la Contrefaçon

Le Musée de la Contrefaçon fut fondé en 1951 par l’Union des fabricants (Unifab) dans un hôtel particulier, l’hôtel Seton-Porter, situé au 16 de la rue de la Faisanderie 75016 Paris.

Le musée est didactique et permet au visiteur de s’informer sur l’étendue de la contrefaçon et son retentissement sur l’économie mondiale, de prendre conscience de l’importance de la protection de la propriété industrielle et de connaître les sanctions prévues par la loi. Unique en son genre, il présente un éventail très diversifié de produits contrefaisants et de modèles authentiques afin que le visiteur apprenne à les différencier : bronzes de Rodin, parfums, tabac, dictionnaires, logiciels, CD/DVD, jouets, outillage, électroménager, produits d’entretien, textile, maroquinerie, vaisselle, pièces détachées d’automobile, stylos…

On y trouve aussi ce qui constitue sans doute le plus ancien exemple de contrefaçon, des bouchons d’amphores datant de l’Antiquité gallo-romaine. Acheter des contrefaçons étant interdit, même pour le musée, la plupart des objets de l’époque contemporaine proviennent de saisies des douanes.

Ouvert du lundi au samedi de 14h00 à 17h30.

Le matin sur réservation.

Tarif : 6 euros

Musée des éclairages anciens

 

C’est à proximité du Val de Grâce 75005, dans la paisible rue Flatters au 4, que brille Lumière de l’œil. Derrière une devanture simple mais débordant de lampes à huile, à gaz, à pétrole, d’abat-jour à franges ou de quinquets en cuivre, se cache un magasin qui fait également atelier de réparation et musée de l’éclairage ancien.

Le magasin-atelier a été créé il y a une trentaine d’années par un passionné, monsieur Ara, spécialiste de l’éclairage ancien au niveau mondial, pour redonner vie aux luminaires des temps passés.

Le maître des lieux y a également installé un petit musée qui présente les plus belles pièces de sa collection, dont certaines sont d’ailleurs à vendre.

Un antre unique dans lequel monsieur Ara accueille les curieux avec passion, anecdotes et démonstrations. Aidé d’une perche en bois, il allume les lampes à gaz suspendues au plafond et là, sous la lueur incandescente des flambeaux en verre magnifiquement bousillés, on l’écoute parler des heures durant de cinéma, fasciné. Car monsieur Ara a souvent joué les accessoiristes pour le 7e art, prêtant pas moins de vingt-cinq lampes à gaz pour le tournage d’’Adèle Blanc-Sec’ notamment. En somme, vous ressortirez tout illuminé et le cœur réchauffé de ce lieu magique, à la beauté quasi mystique. Véritable machine à remonter le temps.

Horaires :
mercredi 14:00–19:00
jeudi 14:00–19:00
vendredi 14:00–19:00
samedi 11:00–17:00
dimanche Fermé
lundi Fermé
mardi 14:00–19:00

Musée Edith Piaf

Situé dans un appartement 5 Rue Crespin du Gast, 75011 Paris qu’Edith Piaf occupait à l’âge de 18 ans, à l’époque où elle chantait dans les rues de Ménilmontant, ce petit musée est composé de deux salles peintes en rouge vif, bourrées de lettres, de photos, de disques, de tableaux, d’affiches et de robes de soirées.

Diluée dans ce magma de souvenirs, la vie de Piaf se mêle avec confusion aux fables qui ont nourri son mythe au fil des années. Seuls un ours en peluche et deux lettres – l’une, bavarde, écrite le jour de ses 28 ans, l’autre, passionnée, adressée à l’acteur Robert Dalban – laissent entrevoir, derrière le cliché, la vraie Edith.

Si l’on n’en apprend, au fond, que très peu sur la Môme, le parcours ravira tout de même les fans du personnage et, pourquoi pas, les amateurs du film oscarisé d’Olivier Dahan.

Horaires ouvert au public sur rendez-vous :
mercredi 13:00–18:00
jeudi Fermé
vendredi Fermé
samedi Fermé
dimanche Fermé
lundi 13:00–18:00
mardi 13:00–18:00

Tarifs : 
Gratuit . Gratuité appliquée à tous les visiteurs.

Musée des Égouts

À Paris, les égouts peuvent se visiter. Un accès est ouvert au public sur la rive gauche de la Seine, au pied du pont de l’Alma . Le parcours donne des informations sur l’histoire et le fonctionnement du réseau des égouts parisiens. Le musée des Égouts de Paris est situé sur l’esplanade Habib-Bourguiba au niveau du pont de l’Alma, face au no 93, quai d’Orsay, dans le 7e arrondissement de Paris.

À l’occasion de l’exposition universelle de 1867, des visites des égouts sont organisées deux fois par mois par l’administration à bord d’un wagon dans le collecteur Sébastopol, puis en barque dans le collecteur d’Asnières. Depuis 1975, la visite du musée s’effectue à pied.

Le musée a été rénové en 1989.

En 2007, le musée a reçu près de 95 000 visiteurs, et 80 000 visiteurs en 2017.

En juin 2018, le musée ouvre une exposition temporaire de l’artiste Codex Urbanus inspirée des légendes souterraines.

Le 2 juillet 2018, le musée est fermé pour des travaux de rénovation d’un budget de 2 millions d’euros, confiés au cabinet d’architectes Frenak + Jullien. Ils prévoient la réalisation d’un accès pour handicapés et de détruire l’entrée actuelle au bénéfice d’un nouveau pavillon. Le musée est rouvert depuis le 23 octobre 2021

Le musée est consacré aux égouts de Paris, depuis Hugues Aubriot, prévôt de Paris à l’origine en 1370 du premier égout voûté de Paris rue Montmartre, jusqu’à nos jours, en passant par Eugène Belgrand, ingénieur du XIXe siècle à l’origine de l’actuel réseau d’égouts. Le musée aborde aussi le travail des égoutiers de la ville de Paris et l’assainissement de l’eau.

Constitué d’une galerie de 500 mètres de long, le musée se situe sur un point de convergence des ouvrages des égouts et est souvent inondé3. Lorsque le niveau de l’eau de la Seine atteint le pied du Zouave du pont de l’Alma, le musée doit fermer ses portes. Le musée propose une galerie artificielle qui donne l’impression de passer à travers un égout.

Le but du musée est aussi d’assurer une pédagogie sur la gestion des déchets et d’enseigner le fait que les égouts ne sont pas des poubelles.

Tarif : 4€40 – Visite libre ou guidée 

Du samedi au mercredi, de 11h à 17h

Musée de l’Eventail ou L’Atelier Hoguet – Musée de l’Éventail

Le Musée de l’Éventail, officiellement appelé, est un musée privé consacré aux éventails et à leur fabrication, situé dans le 10e arrondissement de Paris, au 2, boulevard de Strasbourg. Il est ouvert uniquement sur réservation. Cependant l’Atelier Anne Hoguet reste ouvert.

Anne Hoguet perpétue religieusement la tradition de ses ancêtres au cœur de ce musée insolite, qui abrite un atelier d’éventailliste depuis 1805. La première salle dévoile les ficelles du métier et les techniques de fabrication d’une monture d’éventail. Les outils des artisans y sont exposés auprès des matières premières privilégiées par cette discipline méconnue : nacre, écaille, os, bois… Dans une pièce attenante, Madame Hoguet s’attèle à la tâche dans sa loge, où elle confectionne des éventails pour la mode et la scène.

 

La seconde salle d’exposition, conçue en 1893, abrite la collection de la maison, riche de plus de 1 000 pièces. Des centaines d’éventails des XVIIIe, XIXe et XXe siècles s’y pavanent derrière des vitrines, déployant leurs robes de papier, de plumes ou de soie, sur fond de murs brodés au fil d’or. Pendant ce temps dans les fonds de tiroirs, d’autres modèles, tout aussi finement travaillés ou richement illustrés, attendent patiemment le roulement de l’exposition pour se remettre à faire les paons.

Horaires :
mercredi 09:00–12:00, 14:00–18:00
jeudi 09:00–12:00, 14:00–18:00
vendredi 09:00–12:00, 14:00–18:00
samedi Fermé
dimanche Fermé
lundi 09:00–12:00, 14:00–18:00
                                            mardi 09:00–12:00, 14:00–18:00  

Tarifs :

1/2 journée : €300

1 journée : €500

1 soirée : €600

                                    Musée de la Franc-maçonnerie

 

Le musée de la Franc-maçonnerie, situé au siège du Grand Orient de France, 16, rue Cadet, dans le 9e arrondissement de Paris, est un musée consacré à l’histoire de la franc-maçonnerie et à la maçonnologie.

L’appellation « musée de France » lui a été décernée par le ministère de la Culture. Le musée a rouvert ses portes au public le 11 février 2010, après d’importants travaux de rénovation. Il a le soutien du ministère de la Culture, de la région d’Île-de-France et de la mairie de Paris.

1889-1940

Il faut attendre une circulaire du 1er mai 1889 pour apprendre que le conseil de l’ordre est chargé d’organiser dans l’hôtel du Grand Orient de France un « musée maçonnique ». Il s’agit alors de contribuer avec faste au Centenaire de la Révolution française et d’y célébrer la place de la franc-maçonnerie1. L’ouverture du musée semble d’ailleurs l’aboutissement d’un intérêt croissant, tout au long du XIXe siècle, pour le patrimoine culturel des loges. La création de la bibliothèque en 1838 et sa réorganisation en 1874 en sont les prémices.

Les premières collections du musée paraissent avoir été constituées de pièces que possédait déjà le Grand Orient, comme le médaillier sur lequel on trouve des témoignages dès les années 1840. Un appel est lancé aux loges pour qu’elles fassent parvenir rue Cadet des objets et des documents historiques. Sur une carte postale de la fin du XIXe siècle, le musée apparaît comme une sorte de cabinet de curiosités. Dans Le Monde illustré d’octobre 1901, un reportage sur le siège du Grand Orient de France souligne : « Une des pièces les plus curieuses est certainement le musée. On y trouve une collection […] des plus intéressantes ». Enrichi au fil des décennies par des dons et des achats, il bénéficie dans l’entre-deux-guerres des soins d’Arthur Groussier, un des grands maîtres emblématiques du Grand Orient qui fit beaucoup pour rassembler et préserver le patrimoine maçonnique.

Tous ces efforts sont brisés par les persécutions contre la franc-maçonnerie sous l’Occupation. Entre 1940 et 1944, l’occupant nazi, vite relayé par le service des Sociétés secrètes du régime de Vichy, pille et confisque les collections du musée2. Une partie des pièces est utilisée pour monter la grande « Exposition (anti)maçonnique » du Petit Palais à Paris. L’autre est stockée square Rapp, l’ancien siège de la société théosophique, alors transformée en antenne des anti-maçons vichyssois.

1945-1987

À la Libération, ce qui reste des collections est restitué au Grand Orient de France qui, faute de moyens, les conserve soigneusement en caisses. À la fin des années 1960, le Grand Orient reconstruit une partie de son siège de la rue Cadet. L’ancien petit immeuble sur rue est remplacé par un vaste bâtiment à la façade métallique dans le goût du style international en vogue pendant les années 1970.

L’année 1973 marque le bicentenaire de la formation du Grand Orient de France. C’est l’occasion de déballer les collections et reconstituer le musée sous le nom de « musée du Grand Orient de France et de la Franc-maçonnerie européenne » d’emblée conçu pour accueillir le public. Il bénéficie des conseils et de l’aide de la direction des Musées de France, notamment de René Guilly, qui lui octroie le label de « musée contrôlé de deuxième catégorie ». Recevant près de dix mille visiteurs par an, il profite de rénovations et de réaménagements au début des années 1980, sous la direction de Paul Gourdot et d’Hélène Camou.

Au seuil du XXIe siècle, malgré ses différentes rénovations, le musée de 1973 ne correspondait plus à l’attente du public. Le contraste devenait frappant entre la qualité de ses collections et sa muséographie dépassée. Aussi, dans la perspective de la profonde restructuration des deux premiers niveaux de l’hôtel Cadet — soit 1 800 m2 — l’idée de concevoir un nouveau musée se fait jour. Mais les travaux nécessaires au bâtiment vont aller bien au-delà des seuls impératifs techniques. Le grand maître Alain Bauer veut en profiter pour rompre avec cette architecture de blockhaus conçue par des francs-maçons qui avaient connu les persécutions de la guerre. Son projet est d’ouvrir le siège du Grand Orient sur le milieu urbain, de créer des transparences avec la ville. À l’image d’une franc-maçonnerie secrète et refermée sur elle-même, Alain Bauer veut substituer, y compris dans la pierre, celle d’une maçonnerie ouverte sur le monde et en constant échange avec lui. L’enjeu est aussi de donner une unité à un espace devenu au fil du temps très hétérogène. C’est dans ce contexte et avec ces objectifs que va être pensé et conçu le nouveau musée.

 Horaires :

– du mardi au vendredi : 10h00-12h30 / 14h00-18h00

– le samedi : 10h00-13h00 / 14h00-19h00

– le dimanche : 10h00-12h30 / 14h00-18h00

Fermeture les lundis et jours fériés.

Tarifs : 6 €

Musée du Fumeur

Le Musée du fumeur 7, rue Pache, 75011 Paris  est un musée privé, fondé en 2001 par Michka Seeliger-Chatelain et Tigrane Hadengue dans le but « d’informer sur l’acte de fumer et sur les plantes fumées ».

Il est situé dans le 11e arrondissement de Paris et présente une collection d’objets en lien avec le tabac : pipes en terre, pipes à opium, pipes à eau (narguilés), calumets, cigares, ainsi que des tabatières, des échantillons de tabac, des gravures, des photos, des vidéos, des dessins botaniques des plantes de tabac, etc.

Témoignant de l’évolution des comportements à travers les siècles, ces collections sont propres à susciter la réflexion sur l’acte de fumer, originellement rapporté des Amériques par Christophe Colomb et, en cinq siècles, devenu planétaire. Les 26 thématiques illustrent le panorama du fumeur à travers les siècles et les cultures.

Ouvert tous les jours (sauf dimanche) de 12 à 19h30

Entrée 2€

Entrée libre à la librairie-boutique

Musée d’Histoire de la médecine

Le musée d’Histoire de la médecine est un musée français situé  12 Rue de l’École de Médecine, 75006 Paris, à l’université de Paris et consacré à l’histoire de la médecine. Ce doit être un des plus petit musée du monde dans son jus.

Les instruments sont magnifiques, la scénographie date du début du XX° siècle, aucune pièce anatomique. Le musée se trouve au deuxième étage du bâtiment, dans une salle construite en 1905, qui est une ancienne bibliothèque.

Le musée est ouvert au sein du Cabinet d’anatomie. Il renferme des instruments de chirurgie, tant anciens que modernes. Ce cabinet est décoré d’un portrait de Louis XV, offert par ses soins.

Ce musée pédagogique constitué sous Louis XV, grâce à la collection du professeur Lafaye. Ce dernier avait : « Un arsenal de chirurgie ; il avait une très belle collection d’instruments dont il fit présent à l’Académie à l’époque où il en était directeur ».

À l’ouverture des Écoles de santé, les textes précisent que : « chacune des écoles aura une bibliothèque, un Cabinet d’Anatomie, une suite d’instruments et d’appareils de chirurgie ».

Pour l’École de Paris, le rapport souligne avec beaucoup de parti pris : « Nulle part en France on n’avait encore réuni tous les matériaux à une instruction complète de l’art de guérir. Il faut, pour l’étude de cet art, considérer dans son ensemble, une bibliothèque, une suite d’instruments et d’appareils de chirurgie, une réunion de machines de physique destinées à démontrer les principales propriétés du corps, l’ensemble des productions de la nature employées comme médicaments. »

Les collections sont installées dans trois pièces au premier étage, après quelques travaux et l’achat de mobilier, les cabinets de collections, appelés aussi muséum, sont inaugurés le 24 vendémiaire An IV (16 octobre 1795). L’anatomie y est présentée sous différentes formes : en cire, en bois et peinte sur tissu.

Les cabinets de collections étaient ouverts, comme la bibliothèque, tous les jours impairs. Pour compléter les fonds du muséum, Thillaye, aidé d’Honoré Fragonard, font appel au rouennais Lemonnier. Ce dernier, peintre-dessinateur, est chargé de reproduire des pièces d’anatomie de « conformations extraordinaires ou vicieuses, dont la représentation était jugée nécessaire pour l’École ». Cet emploi sera supprimé en 1822, ainsi que celui de modeleur de cire, que Pinson occupait en représentant les organes malades.

À ces collections s’ajoutent aussi des pièces provenant de l’Académie des sciences, de l’École vétérinaire de Maisons-Alfort et de l’Hôtel-Dieu.

Horaires d’ouverture

Du lundi au samedi (fermeture le jeudi) ;

De 14 h à 17 h 30 (dernière entrée à 17h).

Fermé les jours fériés

Fermeture du Musée du 22 juillet au 1er septembre inclus.

Tarifs

Tarif plein : 3€50*
Tarif réduit : 2€50*

Musée de la Magie

 

Le Musée de la Magie est un musée situé 11, rue Saint-Paul 75004 Paris dans le quartier du Marais. La première partie de la visite est assurée par des magiciens professionnels, proposant une histoire de la prestidigitation. Un spectacle de magie de salon et de close-up est proposé au cours de la visite.

Plusieurs salles proposent des illusions d’optique et des miroirs déformants, des vitrines exposant du matériel utilisé par les illusionnistes depuis le XVIIe siècle (grandes illusions, affiches, automates) ainsi que de nombreuses machines payantes utilisées par les forains. Une petite boutique est encore l’occasion d’une dernière série de démonstrations. L’Académie de magie Georges Proust y diffuse ses créations. Une école de magie propose toute l’année des cours. Le musée de la Magie jouxte également le musée des Automates, dont il partage les locaux. Un musée à ne surtout pas manquer pour les enfants comme pour les parents.

Une large collection de curieux objets et d’automates d’époque vous y attend.

Horaires :
mercredi 14:00–19:00
jeudi Fermé
vendredi Fermé
samedi 14:00–19:00
dimanche 14:00–19:00
lundi Fermé
mardi Fermé

Plein tarif : 15€

Musée du Parfum Fragonard

Situé  au 9 rue Scribe  75009 Paris dans le quartier de l’Opéra Garnier à Paris, le Musée du Parfum Fragonard accueille amateurs et passionnés pour une visite guidée gratuite à la découverte des secrets de fabrication du parfum et son extraordinaire histoire de l’Antiquité à nos jours.

Fondée en 1926, la Parfumerie Fragonard est une Maison familiale dotée d’un savoir-faire traditionnel français unique.

La Parfumerie Fragonard présente ainsi tous les secrets de fabrication : matières premières, cueillette, extraction, distillation, formulation, industrialisation, flaconnage et bien sûr le processus de création et le métier de nez.

Puis, dans la deuxième partie du musée, une collection de flacons anciens exceptionnelle retrace l’histoire du parfum de l’Egypte ancienne au XXe siècle : pots à khôls, pomanders, vinaigrettes, brûle-parfums, pots-pourris, coffrets de voyage, flacons à sels, flacons précieux…

Horaires :

lundi 09:00 – 17:30

mardi 09:00 – 17:30

mercredi 09:00 – 17:30

jeudi 09:00 – 17:30

vendredi 09:00 – 17:30

samedi 09:00 – 17:30

dimanche 09:00 – 16:30

Entrée gratuite – visite guidée gratuite

Musée du Phonographe

Un lieu étonnant, niché derrière une discrète devanture du boulevard Rochechouart, à Pigalle, qui ne laisse rien filtrer de ce qui s’y cache. A l’intérieur du Phono Museum 53 boulevard Rochechouart, 75009 Paris,  ou musée du son enregistré, Jalal Aro a pourtant rassemblé des dizaines de trésors anciens accumulés en vingt-cinq ans de recherche et de collaboration avec d’autres collectionneurs.

 

Ainsi, le musée épouse cette diversité inépuisable de gramophones, qui lui donne cet aspect surréaliste de jardin aux corolles géantes. De quoi retracer l’évolution fulgurante d’une technique qui ne s’est pas tout de suite focalisée sur la musique.

Puisque les premiers phonographes à cylindres en étain fonctionnaient à la main et permettaient d’enregistrer sa propre voix, ce qui leur donnait plutôt un usage de dictaphone.

Horaires : du jeudi au dimanche, de 14h à 18h. Concerts tous les dimanches.

Tarifs : 10 €, 20 € en visite privée sur rendez-vous.

Musée de la préfecture de police

Le musée de la préfecture de police, ou collections historiques de la préfecture de police, est un musée parisien situé au troisième étage de l’hôtel de police du 5e arrondissement de Paris, se trouvant au 4, rue de la Montagne-Sainte-Geneviève 75005 Paris.

Il propose une histoire de la police, du XVIIe siècle jusqu’à nos jours.

Ce musée a été créé en 1909 à l’instigation du préfet Louis Lépine, à l’aide des pièces réunies pour l’exposition universelle de 1900. Des dons et des acquisitions ont permis de compléter les collections au fur et à mesure qui sont aujourd’hui exposées dans des locaux d’une superficie de 300 m2.

Le musée est l’une des sections du département patrimonial du Service de la mémoire et des affaires culturelles (SMAC) de la préfecture de police de Paris. Les archives exposées proviennent de la section « archives définitives », chargée de la collecte et de la conservation des archives définitives au sein de cette institution.

Malgré l’incendie qui ravagea les bureaux de la préfecture pendant la Commune en 1871, les documents et pièces présentés offrent un panorama complet de l’activité de la préfecture de police durant le XIXe et XXe siècles. Ainsi, l’histoire de la police de Paris est retracée par des manuscrits, des estampes, des portraits et des affiches. Ces dernières étaient d’ailleurs jusqu’au XXe siècle le principal moyen de faire connaître aux parisiens les règlements de police.

Horaires : Mardi, mercredi et vendredi 9h30-17h, jeudi jusqu’à 19h ; 1er et 3e samedi du mois 10h30-17h30

Tarifs : Réservation obligatoire : entrée libre.

Fermetures : Lieu fermé le lundi, le samedi, le dimanche

Musée du Vin

Le musée du Vin est un musée situé 5 Square Charles Dickens – Rue des Eaux – 75016 Paris, face à la tour Eiffel, à quelques centaines de mètres du Trocadéro.

Il témoigne de la richesse et de la diversité du patrimoine français à travers une exposition d’outils et d’objets se rapportant aux travaux de la vigne et du vin. Le musée du Vin est implanté dans d’anciennes carrières du Moyen Âge, qui ont servi de celliers au XVe siècle. Les frères du couvent des Minimes (Passy) produisaient alors un vin très apprécié du roi Louis XIII, à partir des récoltes viticoles du flanc des coteaux de la Seine.

La rue des Eaux, où siège actuellement le musée, tient son nom de la découverte au XVIIe siècle de sources thermales qui ont été exploitées pendant 200 ans. Le musée du Vin est la propriété du Conseil des échansons de France depuis 1984, une confrérie bachique regroupant des amateurs-puristes du vin, en France et à l’étranger, et ayant pour objectif à travers ce musée de « défendre et promouvoir les meilleurs vins d’appellation d’origine contrôlée » (AOC).

Entrée exposition Musée du Vin (un verre de vin ou jus de raisin offert): 13,90 €/ pers

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