Paris regorge de secrets à découvrir en dehors des attractions classiques. Des fresques de street-art au sommet de la tour Montparnasse, en passant par le mystérieux bunker de la Seconde Guerre mondiale, plongez dans 20 activités insolites.
Explorez des lieux méconnus comme la Petite Ceinture ou le musée de la magie, et laissez-vous surprendre par une autre facette de la capitale.
Si ce n’est pas votre première visite à Paris, vous avez déjà sûrement visité la Tour Eiffel, arpenté les différentes ailes du musée du Louvre, et flâné sur les Champs-Elysées. Mais si vous pensez avoir tout vu de la capitale française, vous vous trompez !
Si vous sortez des sentiers battus, vous vous rendrez compte que la Ville lumière recèle de secrets et de mystères : voici des activités insolites pour découvrir Paris d’un œil nouveau.
59 Rivoli
Dans cet immeuble haussmannien de la rue de Rivoli, vous pourrez visiter 30 studios d’artistes, et assister à des expositions et à des concerts, gratuits les samedis et dimanches soir.
Tout cela, au cœur de l’une des rues commerçantes les plus fréquentées de Paris.
Ce lieu insolite, c’est le 59 Rivoli. Ce célèbre squat d’artistes est entré officiellement dans la légalité en 2009. Désormais qualifié d’Aftersquat, le 59 Rivoli et sa trentaine d’artistes en résidence fait partie de ces spots insolites qui s’est fait une place de choix dans le folklore des sorties parisiennes.
Dans cette galerie d’art insolite de 1000m2, les passionnés et curieux peuvent partir à la découverte d’expositions gratuites dont le thème change régulièrement et aller à la rencontre de leurs créateurs.
Un bon plan original à ne pas manquer lors de vos vadrouilles dans le quartier.
59 Rivoli
59 rue de Rivoli75001 Paris
Appartement secret de Gustave Eiffel
Au troisième étage de la Tour Eiffel se trouve un appartement caché, à la fois agréable et luxueux ; il a été conçu à l’époque pour que l’élite scientifique puisse discuter de nouveaux projets.
Eh oui, même la Tour Eiffel a des secrets !
Perché au troisième étage de la tour Eiffel, à 285 mètres de hauteur, cet appartement est l’un des secrets les mieux gardés de la “tour de 300 mètres” : on sait depuis toujours qu’il a existé, mais rares sont ceux qui ont pu le découvrir de leurs propres yeux !
Situé au sommet de la tour Eiffel, l’appartement de Gustave Eiffel a été minutieusement restauré et réinventé pour offrir une expérience de séjour luxueuse et mémorable.
Appartement secret de Gustave Eiffel
Avenue Gustave Eiffel75007 Paris
Belleville
Eloignez-vous des foules de touristes et visitez Belleville, l’un des quartiers les plus charmants et bohèmes de Paris.
Ne manquez pas le parc de Belleville et sa vue unique sur Paris et la Tour Eiffel, les galeries d’artistes, et les restaurants proposant de la cuisine du monde entier.
Belleville ne se résume pas simplement au 77ème quartier administratif de Paris du 20e arrondissement.
Dans la mémoire des Parisiens, le « quartier de Belleville » reste toujours plus vaste que cette seule partie annexée et découpée en 1860. L’ancienne commune de Belleville s’étendait alors de part et d’autre de l’actuelle rue de Belleville, à cheval sur les 10e, 11e, 19e et 20e arrondissements.
Administrativement, le quartier de Belleville est limité aujourd’hui par l’axe des rues de Belleville, Pixérécourt, de Ménilmontant, et du boulevard de Belleville.
Ses limites actuelles correspondent à une partie de l’ancienne commune de Belleville, annexée par Paris en 1860, qui s’étendait sur la moitié nord de l’actuel 20e arrondissement, mais aussi -en bonne partie- sur la moitié sud de l’actuel 19e arrondissement.
Bunker de la Seconde guerre mondiale
À deux pas de Gare de l’Est, vous pourrez visiter un bunker construit durant la Seconde guerre mondiale. Il est soigneusement entretenu et ouvert au public ; un témoignage unique de cette période sombre.
Créé à la veille de la Seconde Guerre mondiale, le « bunker » situé sous la gare de l’Est à Paris était exceptionnellement ouvert au public pour les Journées européennes du patrimoine, en 2019.
En allant prendre votre train Gare de l’Est, imaginez-vous que sous vos pieds se trouve un bunker ? Ancien lieu de contrôle des trains, il est encore totalement intact, situé sous les voies 3 et 4. Construit en 1939, l’abri assurait une communication secrète avec les autres gares parisiennes et peut abriter en temps de guerre environ 70 personnes. Très peu utilisé par les Français, ses travaux ont en revanche été terminés par les Allemands en 1941. C’est maintenant une propriété de la SNCF, que l’on peut parfois visiter lors des Journées du Patrimoine. Une adresse à garder en tête, au cas où !
Plus insolite encore, saviez-vous que la Tour Eiffel abritait son propre bunker ? Le monument érigé à l’occasion de l’Exposition universelle de Paris de 1889 cache sous les 24,5 hectares de son Champ-de-Mars un bunker resté secret pendant plus de 70 ans… Créé en 1909, c’était un bâtiment militaire de 800m2, dédié au travail des soldats sous la terre, faisant de la tour de Gustave Eiffel un lieu encore plus stratégique. Station radiotélégraphique, puis espace occupé par les troupes allemandes, le bunker a eu plusieurs fonctions, avant de devenir des bureaux. On peut le parcourir lors de visites sur le thème des coulisses de la Tour Eiffel.
Gare de l’Est
rue du 8 mai 1945
75010 Paris
Catacombes
Enfouies profondément sous le sol parisien, les catacombes sont un immense ossuaire où reposerait près de 6 millions de personnes ! Cet impressionnant dédale se visite sur 1,7 kilomètre. L’entrée se fait à Denfert-Rochereau.
L’histoire des Catacombes de Paris remonte à la fin du XVIIIe siècle, lorsque de grands problèmes de salubrité liés aux cimetières de la ville entraînent la décision de transférer leurs contenus sous terre.
Véritable labyrinthe au cœur du Paris souterrain, un site unique dans d’anciennes galeries de carrières. Ouvert au public dès 1809, le plus grand ossuaire du monde abrite les restes de plusieurs millions de Parisiens au fur et à mesure de la fermeture des cimetières de Paris
Catacombes
1 avenue du Colonel Henri Rol-Tanguy
75014 Paris
Cimetière de Montmartre
Ce cimetière du 18ème arrondissement date de 1825. C’est ici que reposent de nombreux artistes célèbres, comme Dalida, Alexandre Dumas ou encore Edgar Degas. Flânez dans les calmes allées avec les chats du quartier.
Situé à Montmartre, un quartier réputé pour son histoire artistique, le cimetière est devenu le lieu de sépulture de nombreux artistes, dont des peintres, des poètes, des écrivains, des chanteurs, des danseurs, des compositeurs et des acteurs.
Certaines des tombes les plus célèbres de Paris se trouvent au cimetière de Montmartre.
Cimetière de Montmartre
20 avenue Rachel
75018 Paris
Musée de Montmartre
Ce joli musée niché au cœur de Montmartre retrace l’histoire du quartier, et montre comment ce petit village calme est devenu le centre de la bohème. Il possède même un petit vignoble !
Lieu de création de nombreux artistes parmi lesquels Auguste Renoir, Émile Bernard, Raoul Dufy, Charles Camoin, Suzanne Valadon ou Maurice Utrillo, le musée fait revivre les grandes heures de la célèbre butte parisienne.
Musée de Montmartre
12 rue Cortot
75018 Paris
Musée de la magie
Accessoires, illusions d’optiques, jeux de miroirs…si vous voulez vous amuser, rendez-vous au musée de la magie ! Situé au cœur du quartier du Marais, c’est une bonne alternative aux musées et visites plus classiques du quartier.
Nous avons tous rêvé un jour, d’être transportés d’un coup de baguette magique au travers le temps pour y rencontrer les magiciens fabuleux du passé. Le Musée de la Magie est né de cet amour de l’histoire du passé magique. Le Musée présente une des collections les plus importantes du monde.
Il est temps de suivre le parcours qui vous est proposé : traversez le miroir de la réalité pour entrer dans le pays des merveilles. Arrivé au terme de votre promenade, bien des secrets resteront à découvrir. Qu’importe ! En entrebâillant la porte de l’imaginaire, vous emporterez une parcelle de merveilleux. »
Musée de la magie
11 rue Saint-Paul
75004 Paris
Musée des égouts de Paris
Vous voulez une activité unique et originale ? Ne cherchez pas plus loin ! Le Musée des égouts de Paris explique tout sur ce réseau remarquable vieux de plus de 700 ans : une visite idéale pour les férus d’histoire, pour les ingénieurs, et pour les fans des Misérables.
Le musée des égouts de Paris propose une expérience de visite unique, en immersion dans un nœud crucial du réseau d’assainissement de la Ville de Paris. Une première partie en galerie sèche est dédiée à la compréhension du système d’assainissement parisien : son histoire, les métiers de l’assainissement, les enjeux environnementaux et les cycles de l’eau à différentes échelles.
Une deuxième partie en galerie humide, au cœur du réseau des égouts en exploitation, donne accès aux plans d’eau et galeries du réseau, correspondant à un site industriel en activité.
Musée des égouts de Paris
Esplanade Habib Bourguiba
Pont de l’Alma
75007 Paris
Petite Ceinture
Ces anciennes voies de chemin de fer qui font le tour de Paris ont été totalement réaménagées et arborées. Construites entre 1852 et 1869, il est difficile de se rendre compte qu’elles ont un jour transporté les habitants de la ville !
Abandonnées en 1934, elles ont retrouvé une nouvelle jeunesse au cours des dernières années, et des secteurs sont désormais ouverts au public. Parfait pour une agréable promenade à chercher des fleurs sauvages.
La Petite Ceinture est une ancienne ligne de chemin de fer à double voie qui permettait aux trains de marchandises de faire le tour de Paris, à l’intérieur des boulevards des Maréchaux.
Devenue une ligne pour les voyageurs, elle a commencé à transporter les Parisiens dès le 14 juillet 1862 entre Batignolles-Clichy et La Rapée-Bercy, puis sur toute la ligne. Ses 32 kilomètres ont été construits entre 1852 à 1869. Elle a fermé en 1934, à cause de la concurrence des bus, des voitures et du métro, mais rouvre petit à petit aux riverains.
En 2006, la Ville de Paris et la SNCF s’engageaient à réhabiliter petit à petit la Petite Ceinture.
Les espaces ouverts sont alors progressivement dotés de pistes piétonnes et cyclables, d’infrastructures sportives et animés par des projets culturels. C’est aussi le terrain de jeu préféré des graffeurs.
Notons que le GR® 75 Les portes de Paris emprunte partiellement la Petite Ceinture.
Promenade plantée
Située le long des anciennes rails dont nous vous parlions plus haut, cette belle promenade abrite une grande variété d’arbres et de plantes. L’idéal pour profiter de la nature sans quitter la ville ; pourquoi ne pas y organiser un pique-nique entre amis ?
La Coulée Verte René-Dumont de Paris, autrefois appelée Promenade plantée, est une belle balade méconnue des parisiens qui nous emmène dans un parcours verdoyant allant de la Bastille jusqu’au bois de Vincennes tout en passant par-dessus le Viaduc des Arts.
On prend un peu de hauteur et on s’offre une belle découverte insolite et ombragée, à l’abri des voitures et du tumulte parisien.
Vous connaissez Bastille ou encore Vincennes mais connaissez-vous la Coulée Verte ? Vous pensiez vraiment avoir tout vu de Paris ? Puisque vous avez tant soif de découverte, on vous propose de découvrir une belle promenade souvent méconnue à l’exception des riverains. Direction le 12ème arrondissement pour une balade au fil de la Coulée Verte.
Pour la petite histoire, la Coulée Verte René-Dumont, anciennement Promenade Plantée, c’est un parcours de plus 4,7 km qui part de l’Opéra Bastille jusqu’au boulevard périphérique au niveau de la porte de Montempoivre (au niveau de la jonction entre le boulevard Carnot, l’avenue Émile-Laurent et de la rue Édouard-Lartet). La Coulée Verte suit le tracé d’une ancienne voie ferroviaire, elle vous plonge dans un paysage verdoyant qui peut même nous faire oublier l’agitation de la capitale.
Ici, on découvre une flore sauvage préservée et on adore les plans d’eau fleuris qui laissent apercevoir les poissons qui y vivent.
Sur cette voie bucolique, c’est autre visage de la capitale qui s’offre à vous. Ici la nature a repris ses droits sur ce vestige de l’ère industrielle. De l’Opéra Bastille, on accède à la promenade via la rue de Lyon en grimpant sur les escaliers qui indiquent la Coulée Verte. Mais vous pouvez également y accéder un peu plus loin au niveau des boutiques et ateliers d’artistes qu’abritent désormais le Viaduc. Des tulipes au printemps en passant par les roses et autres jasmin en été, on se laisse séduire par la jolie balade qui se présente tel un jardin à parcourir.
On passe par-dessus le boulevard Diderot, cet axe majeur 12ème arrondissement qui a été réalisé par le baron Haussmann en 1853 dans le but de relier la Seine à la place de la Nation en passant par la Gare de Lyon mais aussi au-dessus du Jardin de Reuilly où le passage se transforme en pont suspendu.
Coulée verte
1 Coulée Verte René-Dumont
75012 Paris
Ruines romaines
Paris existait déjà pendant l’Antiquité ! Elles s’appelait alors Lutèce, et des restes de cette époque sont encore visibles de nos jours, notamment des thermes, un colisée, des murs et des piliers…les vestiges les plus célèbres sont les Arènes de Lutèce, dans le Quartier latin, un amphithéâtre qui pouvait accueillir 15 000 personnes.
Arènes de Lutèce
À quelques mètres de la place Monge, les Arènes de Lutèce constituent le plus vieux monument de Paris, si l’on exclut l’Obélisque du Louxor, offert au 19e siècle par le vice-roi d’Égypte.
Ces arènes, dont la construction date aux environs de l’an 200, servaient à la fois de cirque et de théâtre. Elles furent en grande partie détruites lors des invasions barbares en 285, quand le peuple parisien construisit pour se défendre un mur autour de l’île de la Cité avec les pierres de l’amphithéâtre.
Le monument fut ensuite laissé à l’abandon. Siècles après siècles, plusieurs mètres de terre le recouvrirent, et les parisiens oublièrent son existence. Ce n’est qu’en 1869, lors du percement de la rue Monge pendant les travaux Haussmanniens, que les arènes furent redécouvertes !
Sa restauration et sa reconstitution datent de 1917-1918.
Arènes de Lutèce 49 Rue Monge 75005 Paris
Rue Saint-Jacques
Le cardo maximus était un axe nord-sud qui traversait toutes les villes romaines.
La rue Saint-Jacques actuelle suit le tracé de l’ancien cardo maximus de Lutèce.
Si ce n’est pas un vestige à proprement parlé, cet axe, qui suit de manière exacte l’ancienne route Romaine, n’a pas bougé depuis plus de 20 siècles !
Le cardo maximus de Paris continuait sur la rive droite rue Saint-Martin, dont l’axe a lui était coupé et quelque peu modifié.
Thermes de Cluny
Construites quelques années seulement après les Arènes de Lutèce, les Thermes de Cluny datent du début du IIIe siècle, vers 215.
Également détruites lors des invasions barbares en 285, puis par celles des Normands au IXe siècle, cet établissement de thermes publics, lieu de vie typique des villes romaines, semble avoir été l’oeuvre des Nautes, riche corporation qui avait le privilège des échanges commerciaux sur la Seine.
On doit sa réhabilitation à Louis XVIII, qui ordonna en 1819 de dégager la terre qui recouvrait les ruines et de démolir les habitations qui les bordaient.
En 1843, la ville de Paris céda les Thermes à l’État lorsque celui-ci créa le musée du Moyen-Âge (vous pouvez d’ailleurs y voir entre autres le pilier des Nautes, plus ancien ensemble sculpté découvert en France).
Beaucoup de question subsistent sur l’histoire de ce monument, qui fait encore aujourd’hui l’objet de travaux, fouilles, et recherches.
Thermes de Cluny 6 Place Paul Painlevé 75005 Paris
Street-art
Chaque quartier de Paris possède de magnifiques fresques et œuvres de street-art en tout genre ! Nos endroits préférés pour les admirer ? Autour du Canal Saint-Martin (10ème et 11ème arrondissements), à Belleville (20ème arrondissement), et, plus au sud, dans le 13ème arrondissement.
Tour Montparnasse
C’est la seule et unique tour de Paris ! Eh oui, dans la capitale française, pas de hauts immeubles qui viendraient faire de l’ombre aux magnifiques bâtiments haussmanniens ; la seule exception, c’est donc la tour Montparnasse, qui domine la ville du haut de ses 60 étages.
Vous pouvez monter au sommet pour admirer la vue spectaculaire sur Paris magique, notamment à la tombée de la nuit, lorsque les lumières se mettent à briller de mille feux.
Après cinquante années de haine, la tour Montparnasse pourrait-elle devenir plus appréciée grâce à la restructuration de ses 12 000 mètres carrés ? C’est, en tout cas, ce qu’espère le consortium qui a remporté le concours de sa modernisation, lancé en 2017 par les 40 copropriétaires de l’Ensemble Immobilier Tour Maine-Montparnasse.
Face à 700 ambitieux projets du monde entier, le groupe Nouvelle AOM, composé de Franklin Azzi Architecture, ChartierDalix Architectes et Hardel Le Bihan Architectes, a proposé une redéfinition horizontale de cette tige malaimée de 209 mètres.
Le but ? Pallier sa verticalité tant réprouvée depuis sa construction en 1973 (controverse qui mena même jusqu’à l’interdiction totale de bâtir des gratte-ciels pendant 42 ans au sein de la capitale). Aussi, les niveaux inférieurs de la tour seront recouverts de verdure, de vérandas et son sommet sera surmonté d’un jardin pour casser, visuellement, l’impression de grande hauteur. « La refonte met l’accent sur le plan horizontal, mettant fin à l’orientation verticale de la tour qui la laissait isolée », déclarent les architectes à Deezen.
Un projet à quelque 300 millions d’euros, qui ambitionne une transformation complète et durable de la façade, l’objectif étant de faire de la tour « une icône de la révolution énergétique du XIXe siècle », dans la continuité de la végétalisation globale du quartier Montparnasse. En plus de l’espace vert culminant et des serres monumentales qui l’accompagneront, un jardin suspendu sera installé au 15e étage. L’énergie électrique sera fournie pour moitié par des panneaux photovoltaïques ainsi que par le vent, pour la climatisation. « D’opaque, énergivore, amiantée, monofonctionnelle, la tour deviendra claire, bas carbone, économe et capable d’offrir de nouveaux usages », assurent les architectes au Moniteur des Travaux Publics.
Tour Montparnasse
33 Av. du Maine
75015 Paris
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