Et si nous parlions de quelques préparations culinaires des pays !

Les questions permettent de revenir sur l’histoire de certaines recettes, leurs origines, leurs particularités.

Que vous soyez un consommateur régulier de ces mets, ou bien un consommateur occasionnel, il est possible de répondre à nos questions. Bon appétit !

P S : les bonnes réponses sont au bas du questionnaire.

Tentez de faire le meilleur score possible. De quels pays sont originaires ces plats ?
À découvrir :
1-De quel pays nous viennent les tapas ?
A-Portugal
B-Italie
C-Espagne
De quel pays est originaire la goulasch ?
A-Russie
B-Hongrie
C-Roumanie
3-D’où vient la salade César ?
A-Italie
B-Etats-Unis
C-France
4-De quel pays vient la recette du boeuf aux haricots et aux bananes plantains ?
A-Chili
B-Vénézuela
C-Brésil
5-D’où vient le canard laqué, cette recette réservée aux grandes occasions ?
A-Inde
B-Chine
C-Vietnam
6-De quel pays viennent les chapatis, galettes de farine complète ?
A-Chine
B-Inde
C-Japon
7-Où prépare-t-on le saltimbocca ?
A –Espagne
B-Italie
C-Grèce
8-Quel est le pays du cassoulet ?
A-Italie
B-Suisse
C-France
9-Où peut-on manger un waterzooi ?
A-Luxembourg
B-Belgique
C-Suisse
10-Où mange-t-on des Wienerschnitzel ?
A-Allemagne
B-Autriche
C-Suisse
RÉPONSES :
1-A-

En Espagne, les tapas proviendraient de la coutume de recouvrir son verre de vin d’une tranche de jambon ou de fromage pour le protéger des insectes et de la poussière. Le roi Alphonse XIII adopta cette coutume lorsqu’il s’arrêta dans une auberge de la province de Castille, un lieu particulièrement exposé au vent.
2-B-

D’origine paysanne, le goulash réunit deux des ingrédients emblématiques de la cuisine hongroise : le bœuf gris de Hongrie et le paprika. La cuisine hongroise s’inscrit dans la tradition culinaire d’Europe centrale, avec laquelle elle partage de nombreuses recettes.
3-B-

La salade Caesar tient son nom de son créateur Caesar Cardini, restaurateur italo-mexicain installé à Tijuana au Mexique. Il l’aurait créée en 1924, à l’occasion du 4 juillet.
La salade César classique est composée de : feuilles de laitue romaine, croûtons à l’ail, pour apporter une dose de croustillant, des morceaux ou copeaux de parmesan, d’œuf dur ou mollet, d’anchois réduits en pâte, d’ail, de jus de citron…
4-B-

Les origines du Pabellón Criollo sont profondément ancrées dans le passé du Venezuela. Ce plat, souvent reconnu comme le plat national du Venezuela, est un mélange savoureux de bœuf effiloché, de haricots noirs, de riz et de bananes plantains frites. Sa création remonte à l’époque coloniale, lorsque les esclaves africains combinaient les ingrédients disponibles pour créer des repas copieux.
5-B-

Le canard laqué n’est pas seulement le symbole de la cuisine chinoise, c’est un mets raffiné, longtemps réservé à l’aristocratie. Les maîtres-queux de la cour des Ming furent sans doute les premiers à élaborer le plat, au Moyen Age. Mais ce sont les empereurs Qing (1644-1922) qui lui donnèrent ses lettres de noblesse. Sous leur règne, le canard laqué fut inscrit au menu officiel des banquets. Et en 1864, un premier restaurant dédié à cette volaille dorée ouvrit ses portes à Pékin. L’enseigne, Quanjude, possède désormais une centaine d’adresses dans le monde. Pour célébrer son 150e anniversaire, la maison-mère a même ouvert un musée du canard laqué dans la capitale chinoise. Dans l’empire du Milieu, il est des traditions avec lesquelles on ne plaisante pas.
De l’élevage au service, rien n’est laissé au hasard. Pour que le volatile soit bien dodu, on l’engraisse soixante-cinq jours avec un mélange de maïs, soja, sorgho et orge. Tout aussi essentielle, la fameuse laque, cette marinade à base de miel et d’épices dont la composition exacte est tenue secrète.
Plus spectaculaire encore, la cuisson, dans un four à demi ouvert : le canard est accroché au bout d’une perche, que manie un cuisinier spécialisé pendant trente à quarante minutes !
Vient enfin le service, en trois temps : l’animal est d’abord porté entier à table, et sa peau découpée en une centaine de tranches fines. Ces lamelles sont roulées par les convives dans une crêpe garnie de ciboule et de concombre, et relevée d’une sauce aigre-douce. Puis, la volaille retourne en cuisine, pour que la chair soit sautée au wok avec des nouilles et des légumes, afin d’être dégustée en deuxième plat. Quant à la carcasse, elle est plongée dans un bouillon, qui viendra clore le troisième service. Hors de question pour les Chinois de perdre une miette d’un canard laqué. Ils suçotent le cou, mangent la tête, et surtout, raffolent de la langue. De minuscules morceaux, mais qu’on ne gâcherait pas pour un empire.
6-B-

Le chapati est un aliment de base dans les foyers indiens depuis des siècles et est même mentionné dans d’anciens textes sanskrits. Originaire de la civilisation de la vallée de l’Indus , il s’est ensuite répandu en Asie du Sud-Est et centrale, en Afrique de l’Est et aux Caraïbes, où il fait toujours partie de l’alimentation quotidienne.
7-B-

Originaire du Nord de l’Italie plus précisément à Brescia en Lombardie. Bien que ce plat soit aussi beaucoup apprécié dans le sud de la Suisse, en Grèce et en Espagne, son origine est bien Lombarde. Selon la tradition, la saltimbocca à la Romaine est accompagnée de légumes.
8-C-

L’histoire du cassoulet prend racine dans la période médiévale, plus précisément au XIVe siècle. À cette époque, les habitants du Sud-Ouest de la France concoctaient déjà des plats mijotés à base de légumes secs et de viandes. Néanmoins, le cassoulet tel que nous le connaissons aujourd’hui n’existait pas encore.
Une légende pittoresque situe la naissance du cassoulet pendant la guerre de Cent Ans, lors du siège de Castelnaudary par les Anglais. Selon ce récit, les habitants assiégés auraient rassemblé tous les ingrédients disponibles pour créer un plat nourrissant capable de sustenter les défenseurs de la ville. Cette anecdote, bien que séduisante, relève probablement plus du folklore que de la réalité historique.
Il est essentiel de remarquer que le Viandier de Taillevent, un célèbre livre de cuisine du XIVe siècle, mentionne un plat similaire appelé « héricot de mouton ». Cette référence constitue l’une des premières traces écrites d’un mets s’apparentant au cassoulet.
À l’origine, le cassoulet était préparé avec des fèves, un légume couramment cultivé en Europe depuis l’Antiquité. Ce n’est qu’au XVIe siècle que le haricot fait son apparition dans la recette, bouleversant par suite la composition du plat.
L’introduction du haricot en France est liée aux grandes découvertes et à l’exploration du Nouveau Monde. Le haricot lingot, variété emblématique du cassoulet, a été importé d’Amérique vers 1530. Cette légumineuse, plus tendre et savoureuse que les fèves, s’est rapidement imposée comme l’ingrédient de base du cassoulet.
9-B-

Originaire de Flandre, le waterzooï est au départ préparé avec du poisson. Celui-ci est cuisiné dans un bouillon accompagné de légumes du terroir tels que les pommes de terre, carottes, poireaux ou céleri. C’est donc ce mode de cuisson qui donne son nom au waterzooi, qui signifie « eau qui bout » en néerlandais.
10-B-

En Autriche, impossible d’imaginer un menu sans une escalope viennoise. Aujourd’hui, le terme « escalope viennoise » bénéficie d’une protection juridique en Autriche et en Allemagne. Selon le code culinaire autrichien, ce terme ne peut désigner qu’une tranche de veau panée, enrobée d’œuf, de farine et de chapelure, puis frite.

