Confiseries Florilège gourmand

Les bonbons qui ont disparu

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Les bonbons qui ont disparu … ou presque !

 

 

 

Les bonbons qui ont disparu, ce n’est pas juste une histoire de goût, c’est aussi une question de nostalgie.

 

 

 

 

On se souvient tous de ces friandises qui ont marqué notre enfance, et aujourd’hui, certaines d’entre elles ont malheureusement disparu ou sont devenues très difficiles à trouver. Faisons un petit voyage dans le temps et redécouvrons ensemble ces bonbons disparus qui ont fait fondre nos cœurs pendant des années.

 

 

 

Les raisons pour lesquelles ces bonbons disparus ont quitté nos rayons sont multiples : changement des goûts, normes sanitaires plus strictes, disparition de confiseries artisanales, ou encore remplacement par des bonbons plus modernes. Pourtant, chacun de ces bonbons disparus reste gravé dans nos souvenirs.

À découvrir : 

 

 

 

 

Boules coco


 

C’était une sorte de meringue colorée et saupoudrée de noix de coco : les « boules coco » ont connu leur heure de gloire dans les années 1980, mais contrairement à beaucoup d’autres friandises de l’époque, elles n’ont jamais disparu et rencontrent toujours leur public. Les « boules coco » sont ainsi l’un des quatre produits toujours fabriqués par l’usine de l’entreprise Patrelle, basée à Houlgate (Calvados).

L’entreprise, fondée en 1852, emploie aujourd’hui 45 salariés. La chaîne de production sort environ 45 millions de pièces de ce type chaque année. « Nos clients sont surtout de jeunes adultes qui sont nostalgiques de cette friandise », note Laurent Patrelle, ancien patron de la société, qui a aujourd’hui passé le relai à ses enfants. Il reconnaît que la concurrence est rude, notamment du côté des usines chinoises qui exploitent à fond le filon des « candy toys », ces bonbons associés à des jouets et appuyés par des licences comme Disney ou Pat’Patrouille. Mais quelques friandises « à l’ancienne » comme les boules coco font de la résistance…

 

Boules Magiques

 

 

 

Ces bonbons à plusieurs couches changeaient de couleur à chaque étape, rendant l’expérience fascinante. Maintenant, les Boules Magiques sont aussi des bonbons qui ont disparu, mais elles restent un souvenir précieux pour ceux qui les ont connus.

 

 

Cacahuètes Feuilletées

 

 

 

 

Parmi les bonbons qui ont disparu, les cacahuètes feuilletées se distinguent.

Une cacahuète enrobée dans une coque croustillante légèrement sucrée qui fondait en bouche. Ce bonbon mélangeait le croquant et la douceur, un équilibre parfait pour les amateurs de sucré-salé. Hélas, ces petites merveilles sont aujourd’hui introuvables, faisant partie des bonbons disparus que l’on rêve de retrouver.

 

 

Chewing-gums Globo

 

 

 

 

Très populaire en Algérie, années 30 jusqu’au début 60 (avant l’indépendance), c’était un chewing-gum plat plutôt carré que rectangle.

Ceux de couleurs roses étaient « gagnants » et donnaient droit à un autre chewing-gum tandis que les verts étaient « perdants ».

Il y avait une image cartonnée offerte à tout acheteur pour le prix de 0,10 franc français.

 

 

 

Cigarettes en chocolat

 

 

 

 

Apparues dans le milieu des années 1960, les cigarettes en chocolat ont fait le bonheur de plusieurs générations d’enfants.

Une clope à la main, mimant le geste des parents, les écoliers adoraient frimer avec ces friandises. Une image impensable aujourd’hui ! Apparues dans le milieu des années 1960, les cigarettes en chocolat avaient à l’époque un petit goût d’interdit autorisé. Fabriquées la plupart du temps avec du chocolat de piètre qualité, elles étaient entourées d’un papier blanc que les puristes adoraient mâchouiller. Le tout présenté dans des paquets plus vrais que nature, reproduisant fidèlement le nom et le visuel des Gitane, Camel, Craven A…

Voilà typiquement un produit dont l’éthique contestable n’a pas survécu au changement d’époque. La loi Evin de 1991, qui a interdit la publicité pour le tabac sous toutes ses formes, a obligé les fabricants à changer les packagings pour des copies plus approximatives avec des marques fictives : Gorbatchow, Sombrero, Saint Georges… Les cigarettes en chocolat ont finalement été interdites à la vente en 2005. La Chocolaterie Jacquot, basée à Troyes, l’un des leaders du marché en France, a été rachetée deux ans plus tard par le confiseur Cémoi et son usine spécialisée dans la fabrication de cigarettes chocolatées a fermé.

 

 

Coco Boer

 

 

 

Á la base le Coco Boer est une petite boîte ronde métallique contenant une poudre de réglisse à laquelle on ajoute de l’eau pour la préparation d’une boisson sucrée. C’est ici la version la plus classique du mode de dégustation. Cette poudre est élaborée avec de la poudre de réglisse sauvage italienne ainsi que des extraits de réglisse.

Au fil des années la coutume a voulu que “le mode d’emploi” pour le déguster fût tout autre. En effet, les enfants avaient pris l’habitude de le manger des deux façons distinctes. Soit, ils léchaient leur doigt pour ensuite tapoter la poudre pour la déguster; soit ils y allaient “plus franchement” en trempant leur langue dans la boîte.

Traditionnel ou pas, finalement, chacun fait comme il veut, l’essentiel étant surtout de retrouver les saveurs de son enfance. !

Ce fameux bonbon a été inventée en 1902 par Jules Courtier, alors pharmacien dans la ville de Le Pouzin en Ardèche, tout proche de Montélimar. Il donne ce nom à ce bonbon en référence à la “guerre des Boers” qui alimentait à ce moment-là toutes les conversations de l’époque. 

Le Coco Boer connaît un fantastique succès jusque dans les années soixante/soixante-dix. Les férus de réglisse vont en consommer des quantités astronomique. Il tiendra aussi une place originale et prépondérante dans la catégorie des produits « anti-tabac » et « coupe-faim ». Cela jouera un rôle majeur dans son succès. Le bonbon va ensuite disparaître progressivement avec l’arrivée de nouvelles confiseries des années 1980.

Cependant, ce bonbon vient très vite à manquer à toute une génération. Le Coco Boer appartenant à l’art de vivre à la française. Il manque tellement que dès le début des années 80, la chanteur Renaud va regretter avec nostalgie la disparition des Coco Boer dans sa célèbre chanson « Mistral gagnant ». Une chanson qui fait partie du patrimoine culturel et musical de la France.

Plus de trente après l’arrêt de la production, le Coco Boer fait un come-back totalement social en 2012 avec la relance de sa commercialisation. Le tout pour le plus grand plaisir de toute une génération qui replonge en avance avec ce bonbon !

L’histoire du Coco Boer est donc loin d’être finie… Ainsi, goûter à un verre de cette boisson ou tremper son doigt (ou sa langue pour les plus gourmands) dans cette poudre sera un véritable voyage et un retour vers les bons souvenirs de votre enfance.

  

 

Couilles de mammouth

 

 

 

 

Les couilles de mammouth, également surnommées « casse-dents », étaient réservées aux gourmands les plus patients.

Pour venir à bout de ce bonbon, il fallait être patient ! Très populaires dans les années 1980 et 1990, les couilles de mammouth, surnom français des Jawbreakers anglais (littéralement « casse-mâchoire »), étaient d’énormes bonbons multicolores que l’on suçait pendant des heures, voire des jours. Les plus imposants faisaient en effet 6 centimètres de diamètre. Pour en venir à bout, il valait mieux laisser reposer ses mâchoires et poser son précieux bonbon le soir sur sa table de chevet ou dans un coin de la cuisine, afin de mieux reprendre sa mission le lendemain. En guise de récompense, les enfants pouvaient découvrir un chewing-gum au centre de certains modèles. Aujourd’hui, les couilles de mammouth sont encore commercialisées par des sites de vente en ligne.

 

 

 

Mistral gagnant

 

 

 

 

Le Mistral gagnant est un bonbon en poudre fabriqué par la confiserie de Lorette à Marseille dans les années 1960 et 1970.

Il se présente sous la forme d’un sachet en papier dans lequel on insère une paille en réglisse afin d’aspirer dans la bouche une poudre sucrée et parfumée qui devient pétillante sur la langue.

Dans les années 1980, il devient sous la plume de Renaud l’emblème de son enfance dans la chanson Mistral gagnant (1985).

La confiserie de Lorette est une entreprise marseillaise, intégrée depuis 1957 dans le groupe Haribo.

La poudre est sucrée et fruitée mais légèrement acide, pour obtenir un effet frais dit « mistral ». L’effet acide et pétillant est dû à une composition contenant de l’acide tartrique et du bicarbonate de soude comme pour la limonade, avec du sucre et d’autres ingrédients (colorants, excipients, arômes…).

Une présentation dite « soucoupe » voit ensuite le jour. Elle est constituée d’une grande gélule en pain azyme coloré, munie d’une petite paille en plastique.

 

Pailles de sucre acidulé

 

 

 

Dans la gamme des « grands shoots de sucre », voici les pailles ! Ces tubes de plastique remplis uniquement de poudre sucrée acidulée n’avaient aucune autre valeur nutritionnelle. Ce qui ne les a pas empêchés de conquérir des générations d’enfants, dans les années 1980 et 1990. On les mâchouillait du début à la fin pour en extraire tout le contenu, jusqu’à s’acharner sur les derniers grammes. Aujourd’hui, ces pailles ont quasiment disparu du commerce, mais on peut encore s’en procurer sur des sites spécialisés.

 

 

 

Petits Jésus

 

 

 

Ces petits bonbons en forme de Jésus, à la texture légèrement granuleuse et sucrée, faisaient le bonheur des plus jeunes. Aujourd’hui, ils ont rejoint les rangs des bonbons disparus, et sont évoqués avec nostalgie lors des fêtes religieuses.

 

 

Roudoudous

 

 

 

Dans la liste des bonbons qui ont disparu, les Roudoudous occupent une place particulière. Ces petites coquilles remplies de sucre coloré à lécher étaient un véritable rituel. Bien qu’ils existent encore parfois, ils sont beaucoup plus rares qu’avant, rejoignant ainsi la longue liste des bonbons disparus de notre enfance.  Il est encore possible d’acheter des roudoudous aujourd’hui, avec des coquilles en plastique coloré. En dépit de sa forme de coquille Saint-Jacques, cette friandise n’avait pas le goût du mollusque… et heureusement ! Le fameux roudoudou était composé de sucre cuit que l’on léchait comme une sucette jusqu’à la coquille en plastique. Très à la mode jusque dans les années 1980, le roudoudou a aujourd’hui quasiment disparu. Mais on le trouve toujours sur certains sites de vente en ligne comme Génération Souvenirs.

La marque normande Patrelle continue aussi à en commercialiser, mais elle a délocalisé la production dans une usine espagnole depuis une vingtaine d’années. « Les volumes ont énormément diminué et les ventes sont aujourd’hui confidentielles », reconnaît Laurent Patrelle, qui estime les ventes de ce produit à 300 000 pièces par an dans son entreprise, contre « 10 ou 15 millions dans les années 1940 ». Ses clients sont des grossistes qui alimentent essentiellement des petits commerces comme des boulangeries et des bureaux de tabac. La coquille en plastique beige, elle, se décline désormais dans toutes les couleurs pour mieux séduire les enfants.

 

Sucettes Mammouth

 

 

 

 

Ces énormes sucettes font partie des bonbons disparus les plus iconiques. Leur taille impressionnante et leurs multiples couches de couleurs faisaient durer le plaisir pendant des heures. Aujourd’hui, elles sont devenues rares et font partie de la collection de bonbons rétro.

     

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