En se promenant dans la capitale, il n’est pas rare de faire de surprenantes découvertes.
Paris recèle en effet de curiosités héritées des siècles passés, toutes plus sublimes les unes que les autres !
Voici de belles choses à voir à Paris, à découvrir :
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La plus belle et la plus célèbre artère de Paris
Avec une longueur de presque deux kilomètres qui relie l’Arc de Triomphe et la Place de la Concorde, surnommée « la plus belle avenue du monde », l’Avenue des Champs-Élysées à Paris, est sans aucun doute la plus emblématique, elle incarne l’élégance et le raffinement à la française. Cette avenue majestueuse, s’étirant sur près de deux kilomètres, relie la Place de la Concorde à l’Arc de Triomphe, offrant un spectacle à couper le souffle.
L’Avenue des Champs-Élysées est bien plus qu’une simple rue commerçante ; elles est une vitrine d’art, d’architecture et de culture. Le long de cette avenue, vous découvrirez des cafés pittoresques, des boutiques de créateurs, des théâtres de renom, ainsi qu’un grand nombre de monuments historiques tels que le Grand Palais et le Petit Palais. Les Champs-Élysées sont également le théâtre de célébrations nationales mémorables, notamment le défilé militaire du 14 juillet, jour de la fête nationale française.
Avenue des Champs Élysées75008 Paris
La plus haute cariatide de Paris
La cariatide située au 57 rue Turbigo est un véritable trésor architectural méconnu du grand public. Datant de 1859, cette sculpture féminine qui soutient une corniche sur la façade d’un immeuble est la plus haute de Paris. Elle est le fruit du travail de l’architecte Auguste Emile Delange et demeure encore aujourd’hui un mystère quant à son origine et sa signification.
Les cariatides sont un type de statue généralement féminine, tenant lieu de colonne ou de pilastre et soutenant sur sa tête ou avec ses mains, une corniche ou un balcon. Elles sont présentes en grand nombre à Paris, en particulier dans les quartiers des Grands Boulevards et de l’Opéra Garnier. On en recense plus de 500 exemplaires dans la capitale, symbolisant diverses valeurs telles que l’amour, la richesse ou encore la passion.
La cariatide du 57 rue Turbigo s’étend sur plus de 3 étages, ce qui en fait la plus haute de la ville. Ses grandes ailes lui confèrent une allure d’ange protecteur veillant sur le carrefour des Arts et Métiers. Portant un brin de myrrhe dans sa main gauche, elle pourrait faire référence aux mystères ésotériques d’Éleusis, un mythe de la Grèce antique.
57 rue Turbigo
75003 Paris
Les plus belles devantures de restaurant
L’ancienne poissonnerie Bernheim
Aujourd’hui restaurant, ce commerce a conservé l’entourage d’origine avec sa mosaïque et son inscription « poissonnerie ». La poissonnerie Bernheim, fondée en 1879, est décorée à l’intérieur par la manufacture lorraine de faïence fine de Sarreguemines. La céramique d’architecture est tendance, en particulier à la fin du XIXe siècle et recouvre la majorité des brasseries et commerces.
24, rue du Faubourg Montmartre
75009 Paris
La Boissonnerie
La Boissonnerie est un bistrot parisien prisé pour son atmosphère intime et sa cuisine raffinée. Sa devanture discrète, ornée de vitraux et de boiseries, évoque le charme traditionnel des cafés parisiens, attirant les clients en quête d’une expérience authentique. La Boissonnerie
69, rue de Seine
75006 Paris
Le plus bel escalier de la capitale
Certains le considèrent tout simplement comme le plus bel escalier de la capitale, à juste titre. En même temps, de son architecture au point de vue qui y est offert, on a l’impression que tout y est pour faire de l’avenue de Camoëns un endroit magique.
Avenue de Camoëns75016 Paris
La plus belle gouttière de Paris
Voici la plus belle gouttière de Paris ! En forme d’animal marin…
Notre dernière flânerie nous a conduit tout droit devant l’hôtel de Lauzun, sur l’Île Saint-Louis, où se dévoile une de ces petites merveilles…
Situé au 17 quai d’Anjou, l’hôtel de Lauzun est l’un de ces riches hôtels particuliers du XVIIe siècle classés Monuments Historiques, comme il en existe plusieurs à Paris. À ce détail près qu’il abrite un élément particulièrement remarquable qui ne manque pas d’intriguer les passants : deux gouttières en forme de dauphin, écaillées, aux couleurs vert et or ! Avec le superbe balcon ouvragé en fer-forgé qui décore également la façade, ces ornements ne manqueront pas d’attirer votre attention lors de votre prochaine balade dans le coin…
Hôtel de Lauzun 17 quai d’Anjou75004 Paris
Les plus belles portes de Paris
Sculptées, colorées, Art déco ou Art nouveau… La porte parisienne s’ouvre à tous les styles. Pour le plaisir des yeux et sans vous prendre pour des gonds, on vous a trouvé les plus belles portes de Paname.
La porte de l’immeuble Lavirotte
Conçu par Jules Lavirotte entre 1900 et 1901, cet immeuble est une véritable ode à l’Art nouveau. Formes organiques, éléments végétaux, architecture irrégulière… Toute la liberté du mouvement s’exprime sur la façade (primée en 1901). La porte est évidemment au diapason. Cernée d’une arcade sculptée par Jean-Baptiste Larrivé, cette merveille en bois et verre mériterait un article à elle seule, rien que pour lister toutes les allusions coquines qu’elle renferme. Oui, vous avez bien lu. En regardant bien, une forme phallique se dessine grâce au verre et aux tiges de ferronnerie au centre de la porte XXL. Il paraît que l’archi, un poil obsédé, a aussi ponctué le hall d’entrée et la cour de symboles olé olé. Pour les voir, il ne reste plus qu’à espérer croiser un résident sympa qui acceptera de vous ouvrir.
Où ? 29 avenue Rapp
750007 Paris
Le portail de la cité Bauer
On voit les tatillons d’ici : “Il ne s’agit pas d’une porte, mais d’un portail gngn.” Certes. Mais ne pas inscrire ce charmant ouvrage de la cité Bauer dans ce top aurait été criminel ! Élaborée par le sculpteur d’origine hongroise Alexandre Mezei en 1959, cette double porte en bois est percée de deux cœurs en fer forgé. Décorées de tulipes, ces ouvertures sont ornées de deux inscriptions ultra-mignonnes. Sur celle de gauche, on peut lire “Isten Hozott”, soit “Bienvenue” en hongrois, tandis que sur l’entrée de droite, c’est en français que l’on déchiffre “Soyez les bienvenus” dans le métal.
L’ensemble est complété d’un petit panneau en bois peint où une composition pastorale met en scène un berger joueur de flûte et son petit chien, d’une jolie cloche vintage et de frises sculptées sur l’encadrement. Un magnifique portail très #cottagecore qui s’accorde à merveille avec l’ambiance de la cité Bauer, petit coin de verdure en plein Paname situé à proximité de la rue des Thermopyles et ses jolies façades colorées.
Où ? 19 cité Bauer
75004 Paris
Le portail d’entrée du Castel Béranger
Chef-d’œuvre absolu de l’Art nouveau, le Castel Béranger est un immeuble d’habitation… à loyer modéré. Premier HLM du genre, il a été entièrement conçu par la star Hector Guimard entre 1895 et 1898, d’après les principes rationalistes d’Eugène Viollet-le-Duc et le style fleuri du baron belge Victor Horta. Un mélange des genres qui a non seulement séduit les habitants mais également quelques artistes, venus squatter les quatre ateliers du 6e étage comme Paul Signac ou l’architecte-décorateur Tony Selmersheim. Du beau monde est donc passé par l’impressionnant portail d’entrée en métal turquoise et en cuivre poli. Calé dans un arc de cercle et encadré par deux colonnes sculptées, l’ouverture tout en arabesques laisse entrevoir un vestibule tapissé de panneaux de grès dont les couleurs rappellent celles de l’entrée. C’est d’ailleurs l’une des règles d’or de l’Art nouveau : l’unité de l’œuvre doit être complète. Et petit tip : si l’histoire de cet immeuble iconique de Paname vous intéresse, des archives d’Hector Guimard sont précieusement conservées au musée d’Orsay.
Où ?
14 rue Jean-de-La-Fontaine
75016 Paris
La porte de l’immeuble du 12 rue Sédillot
L’huis, c’est lui, Jules Lavirotte ! Symbolique de l’architecture Art nouveau, cet édifice est une nouvelle fois caractérisé par une porte majestueuse aux verreries et ferronneries sombres contrastant avec la pierre claire. Cette fois-ci cependant, pas de décor phallique, mais des grilles au décor abstrait dessiné par l’architecte himself et réalisé par le ferronnier Dondelinger. On retrouve d’ailleurs les mêmes motifs tout en courbes sur les balcons et les tirants métalliques qui encadrent la bow-window. Ces ouvrages sont mis en valeur par un porche monumental là aussi typique de l’Art nouveau – les arches sont rythmées par la présence de deux colonnes, probablement inspirées du Castel Béranger d’Hector Guimard. On vous laisse chercher les ressemblances !
Où ? 12 rue Sédillot
75007 Paris
La porte de l’immeuble du 67 boulevard Raspail
Pour pénétrer dans cet impressionnant édifice Art déco conçu par Léon Tissier en 1913, il faudra convaincre les imposants gardiens placés de part et d’autre d’une porte d’entrée digne d’un film de Baz Luhrmann. Ces bas-reliefs sont l’œuvre du sculpteur Louis Henri Bouchard. L’un représente une femme dénudée avec un chien et deux enfants quand l’autre reprend les mêmes protagonistes, en remplaçant la demoiselle par un homme. On peut lire en dessous “Bon courage”. Bon, ça donne moyen envie de rentrer. Il faut dire que la porte en fer forgée est beaucoup plus austère que celles, plus fleuries, de la même époque. Durant la nuit, lorsque le hall s’allume, les formes géométriques du portail laissent apparaître, en transparence, un vitrail éclairé au fond du vestibule, dans des tons bleus et or beaucoup plus doux.
Où ? 67 boulevard Raspail
75006 Paris
Les cariatides du 51 rue de Miromesnil
Érigé en 1881 par l’architecte Charles Bury, cet immeuble brille par sa façade richement décorée et ses magnifiques cariatides. Cariatide, quèsaco ? Il s’agit d’une statue de femme qui sert à remplacer de façon beaucoup plus stylée une colonne ou un pilastre. Très discrètement signées Pierre Granet sur le revers du balcon (le mec est modeste alors qu’il a décoré le pont Alexandre III aka le plus beau pont de Paris), ces silhouettes soutiennent ici le balcon du deuxième étage et encerclent l’immense porte d’entrée en bois de l’immeuble. Sursculpté, le passage cocher multiplie les motifs en pointe de diamant et autres décors. Le style Second Empire ne fait pas dans la demi-mesure.
Où ? 51 rue de Miromesnil
75008 Paris
La porte de l’immeuble Deneux
Aux abords de la Petite Ceinture, cet immeuble triangulaire recouvert de céramiques colorées est l’œuvre de l’architecte Henri Deneux. Créé en 1910 pour son propre usage, l’ensemble de quatre étages situé à l’angle de la rue Belliard et de la rue des Tennis oscille entre Game of Thrones et le riad marocain. Évidemment, la porte de cet édifice est à la hauteur. Son tympan est surplombé d’un décor s’inspirant de l’iconographie médiévale avec une représentation d’architecte à sa planche de travail (compas et équerre en main) sur un panneau de céramique. L’encadrement circulaire aux carreaux bleu vif à la vibe orientale entoure une double porte métallique – bleue également – dont les entrelacs dévoilent une baie en verre fumé. Résultat ? Eh bien c’est magnifique, pardi.
Où ? 185 rue Belliard
75018 Paris
La porte de l’immeuble Les Chardons
Décidément, à Paris, ce ne sont pas les ouvrages Art nouveau qui manquent ! La preuve avec Les Chardons, un magnifique immeuble signé Charles Klein datant de 1903. Éléments végétaux, bleu turquoise caractéristique, volutes et arabesques et bow-windows… Tous les éléments du début du XIXe siècle sont là. Chef-d’œuvre à elle seule, la porte d’entrée est le fruit d’une collaboration entre le céramiste Emile Muller, chargé du sublimissime contour sculpté, et de Dondelinger, à qui l’on doit la ferronnerie. A la manière d’un portail d’église gothique, le décor en céramique décline différentes figures de chardons bleu-vert dont les tiges poussent sur les bords de la porte. Côté métal, le travail des courbes et de la géométrie est à saluer et les motifs fleuris renvoient à la fameuse unité de l’Art nouveau. La boucle est bouclée.
Où ? 2 rue Eugène-Manuel
75016 Paris
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