Le mot pudding, aussi orthographié pouding en français, désigne souvent un dessert, mais peut également être un mets salé.
Le mot pudding vient probablement du mot français « boudin », lui-même provenant du mot latin botellus, signifiant « petite saucisse », en référence aux viandes emballées utilisées dans les puddings européens médiévaux. Dans la cuisine britannique, le terme pudding est également un terme générique pour désigner n’importe quel dessert, notamment les flans, riz au lait et crèmes.
Le pudding est une masse compacte constituée en mélangeant divers ingrédients à un produit céréalier ou à un liant (farine, céréale, sang, œufs, graisse de rognon).
Les puddings sont cuits au four, par ébullition ou au bain-marie. Le pudding est toujours consommé couramment dans divers endroits et est servi comme plat principal ou comme dessert. La majorité des puddings ressemblent à des gâteaux, en plus humides, et servis en morceaux plutôt qu’en tranches. Le pudding sucré est souvent accompagné de crème glacée ou de crème anglaise. Le pudding bouilli était couramment servi en plat principal à bord des navires de la Royal Navy aux XVIIIe et XIXe siècles. Le pudding était employé comme plat principal dans lequel des rations quotidiennes de farine et de graisse de rognon étaient servies.
Le pudding, ou pouding, peut signifier beaucoup de choses pour une personne, relativement à qui vous poser la question et du pays dans lequel la personne habite.
Offrant une variété de bases, de saveurs et de méthodes de cuisson, nous vous recommandons de préparer votre passeport virtuel car nous partons en voyage à travers le monde pour un bref exposé sur les poudings. Á découvrir :
Christmas pudding
Le Christmas pudding, ou pudding de Noël, est un dessert de type pudding traditionnellement servi le jour de Noël dans les îles Britanniques et les pays de l’ancien Empire britannique. Originaire d’Angleterre, il est parfois nommé « plum-pudding », terme plus général qui peut aussi faire référence à d’autres sortes de puddings bouillis contenant des fruits secs. Il est fait sans l’utilisation d’un four. Depuis le XIXe siècle, il est traditionnellement préparé plusieurs semaines avant d’être cuit à la vapeur et consommé en dessert le jour de Noël.
Le Christmas pudding, ou plum-pudding, a longtemps été un symbole associé à l’Angleterre et au Royaume-Uni. Lui-même comprenant du suet de bœuf, le plum-pudding et le rosbif constituent le repas typique de John Bull, personnification du peuple anglais ou de tout le Royaume-Uni. Grâce à l’expansion de l’Empire britannique, les traditions du Christmas pudding se sont propagées à travers le Commonwealth. Le pudding sphérique a été historiquement identifié à l’Empire britannique global, et au xxe siècle, des recettes spécifiques ont été popularisées dans les îles Britanniques et les Dominions britanniques pour promouvoir le commerce intra-empire.
Dans les îles Britanniques, de nombreux ingrédients (épices, raisins secs et sucre) doivent être importés ; en conséquence, le pudding a été décrit comme un « paradoxe gastronomique », car c’est « le plus anglais des plats préparé à partir des ingrédients les moins anglais » (« the most English of dishes made from the most un-English of ingredients »).
Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:
Pour le pudding : mie de pain de campagne rassis, farine, vergeoise blonde, graisse de rognon de veau coupée en petits dés, œufs, raisins secs blonds et bruns mélangés, rhum, lait entier, beurre doux, fruits confits (coupés en petits morceaux), rhum ambré, épices : muscade, cannelle, 4 épices, citron non traité…
Pour la sauce rhum-caramel : beurre, farine, crème liquide, rhum ambré, sucre roux flambage…
Pouding chômeur
Le pouding chômeur, est un dessert traditionnel québécois et acadien datant de la crise économique de 1929. Il est encore très populaire aujourd’hui et est servi autant à la maison que dans des restaurants et les cabanes à sucre.
Le pouding chômeur daterait de la Grande Dépression, une période de mise à pied massive dans les quartiers industriels de Montréalnote . La recette aurait été inventée par Georgette Falardeau, femme de Camilien Houde alors maire de Montréal, afin d’aider les femmes d’ouvriers mis à pieds à réconforter leur mari1.
Les familles devaient se débrouiller avec le peu de ressources qu’elles avaient et la recette simple du pouding chômeur s’est rapidement propagée dans tous les milieux défavorisés de Montréal et de ses alentours. Les produits utilisés étaient peu coûteux et répandus, comme la farine, le beurre, le lait et la cassonade (moins chère que le sucre à l’époque), qui sont les quatre ingrédients originels de la recette. Ce dessert est devenu un classique de la cuisine familiale et des restaurants populaires au Québec.
Il s’agit d’un gâteau blanc fait avec de la farine, du beurre, des œufs et du lait, ou de la crème imprégné d’un sirop fait de cassonade et d’eau. Lors de la confection, le sirop est versé sur le mélange à gâteau, mais à la cuisson, celui-ci se retrouve en dessous et est plus consistant.
Le pouding chômeur peut se manger chaud ou à température ambiante et est souvent accompagné de crème glacée ou d’une sauce de crème et de sirop d’érable et peut également être saupoudré de sucre en poudre.
Aujourd’hui, le pouding chômeur comprend plusieurs variantes, la plus populaire étant celle au sirop d’érable, qui consiste à remplacer la cassonade par du sirop d’érable. Le lait ou la crème 35% remplacent l’eau du sirop et, la majorité du temps, le sirop d’érable la cassonade. Certains additionnent la cassonade au sirop d’érable, ce qui rend le goût du dessert encore plus sucré. Il existe aussi le pouding chômeur au chocolat. Par ailleurs, certains suggèrent l’ajout de quelques framboises fraîches au dessert.
Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:Pour le gâteau : farine tout usage non blanchie, poudre à pâte, sel, sucre, huile de canola, extrait de vanille, œuf, lait… Pour la sauce : crème 35 %, sirop d’érable, cassonade…
Pudding à la diplomate ou diplomate
Le pudding à la diplomate ou diplomate, est une pâtisserie française dont la recette admet des variantes. La plupart des définitions s’accordent pour dire qu’il s’agit d’un entremets garni de fruits confits et nappé de crème. Il se rapproche de l’ambassadeur.
Le nom de ce dessert viendrait du fait qu’il ait été imaginé par Talleyrand pendant le Congrès de Vienne.
Selon les sources, la définition du diplomate varie. Pour les uns, il s’agit d’un « entremets froid servi avec une sauce aux fruits ». Le Petit Robert parle d’un « entremets fait de biscuits à la cuiller, de fruits confits et d’une crème anglaise » et le Larousse d’un « pudding à base de morceaux de biscuits, garnis de fruits confits hachés et enrobés de crème anglaise ».
Le Grand Larousse gastronomique distingue quant à lui deux versions, l’une cuite, l’autre prise au froid1 : la première est faite d’une alternance de couches de marmelade d’abricot et de brioche rassise aux fruits confits. Le tout, recouvert de crème anglaise, est cuit au bain-marie puis refroidi. La seconde version superpose des couches de biscuits à la cuillère imbibés de rhum ou de kirsch, des fruits confits, de la marmelade d’abricot et un bavarois ou une crème aux œufs. Les deux préparations sont servies refroidies et accompagnées d’une sauce (crème anglaise, coulis de fruits, sauce ou chocolat).
Dans sa version individuelle, il est généralement constitué d’un petit « cube » en carton, doré sur sa face extérieure et s’évasant vers le haut, garni de crème aux fruits confits et surmontée d’un bigarreau confit.
Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: lait entier, oeufs + 1 jaune, sucre semoule, gousse de vanille, biscuits à la cuillère ou génoise, fruits confits, kirsch, crème anglaise…
Pudding au chocolat
Les puddings aux saveurs de chocolat. Il en existe deux types principaux : un dessert bouilli puis refroidi, dont la texture est celle d’une crème anglaise à base d’amidon, couramment consommé aux États-Unis, au Canada, en Allemagne, en Suède, en Pologne et en Asie de l’Est et du Sud-Est ; et une version cuite à la vapeur ou au four, dont la texture est similaire à celle d’un gâteau, populaire au Royaume-Uni, en Irlande, en Australie, en Allemagne et en Nouvelle-Zélande.
Par régions : Amérique du Nord et Asie
La version nord-américaine, canadienne et asiatique est l’une des variétés les plus courantes de pudding sucré ou dessert servies dans ces pays. Il est généralement consommé en guise de collation ou de dessert. Il est également utilisé comme garniture pour la tarte au chocolat (pudding) ou la tarte au fond noir.
Historiquement, il s’agit d’une variation de la crème anglaise au chocolat, l’amidon étant utilisé comme épaississant plutôt que les œufs. Les premières versions du plat utilisant à la fois des œufs et de la farine se trouvent dans l’édition de 1918 du Boston Cooking School Cook Book de Fannie Farmer, et dans l’édition de 1903 du Kentucky Receipt Book de Mary Harris Frazer.
À la fin du 19e et au début du 20e siècle, le pudding au chocolat était considéré comme un aliment approprié pour les invalides ou les enfants5, ainsi que comme un dessert. Il n’était pas considéré comme un aliment santé au sens moderne du terme, mais comme un aliment sain et riche en calories pour les personnes ayant peu d’appétit. General Foods (Jell-O) a introduit le mélange de pudding au chocolat en 1934 sous le nom de Walter Baker’s Dessert. Il a été rebaptisé Pickle’s Pudding en 1936.
Les puddings au chocolat modernes sont généralement préparés avec du lait et du sucre, aromatisés au chocolat et à la vanille et épaissis avec un amidon comme la farine ou la fécule de maïs. Parfois, on utilise encore des œufs pour préparer le pudding au chocolat. Il est généralement cuit sur la cuisinière, mais il existe d’autres méthodes, notamment la cuisson au micro-ondes, à la vapeur, au four (parfois au bain-marie) ou au congélateur (en utilisant la gélatine comme épaississant). On prépare parfois du pudding au chocolat blanc. Le pouding au chocolat est généralement acheté prêt à l’emploi dans les magasins ; les marques les plus populaires sont Jell-O Pudding de la Kraft Foods Corporation et Snack Pack de Hunt’s.
De nombreuses personnes font leurs propres puddings au chocolat à la maison, mais des versions en boîte ou réfrigérées produites commercialement sont couramment disponibles dans les supermarchés.
Australie et Îles britanniques
En Grande-Bretagne, en Irlande, en Australie et en Nouvelle-Zélande, le pudding au chocolat a une préparation similaire aux versions Daily Do des États-Unis du début du xxe siècle. C’est un dessert cuit à la vapeur qui se compose de farine, de levure chimique, de sucre, d’œufs entiers, d’arôme de vanille et de poudre de cacao ou de chocolat mélangés ensemble pour faire une pâte et cuits à la vapeur ou au four comme le pudding de Noël. La texture est semblable à celle du gâteau au chocolat, mais elle est plus dense, car elle est cuite à la vapeur ou au four avec de l’eau bouillante versée sur la pâte à pudding.
Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: cacao, pain rassis, lait, sucre, oeufs, vanille…
Pudding au pain
Le pudding au pain ou pudding de pain perdu, également écrit pouding, est un dessert populaire des cuisines du Royaume-Uni (importé à Malte), du sud des États-Unis d’Amérique, de la Belgique et du Canada, principalement au Québec.
Il peut être composé de pain, de matière grasse (margarine ou suif), d’œufs, de lait, de sucre, de golden syrup, d’épices (cacao, cannelle, vanille, etc.) et de fruits séchés ou confits.
Versions locales
En Belgique, il est aussi appelé « bodding » : c’est une recette ancienne et de plus en plus rare.
Au Mexique, un mets semblable est mangé durant le carême, le capirotada.
En Alsace, une variante est appelée mendiant ou bettelmann.
En Provence et Languedoc, on parle de minerve ou « tranche dorée ».
Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: restes de pain de campagne, lait, œufs, sucre, raisins secs, rhum, sachet de vanille, jus d’oranges…
Pudding vénitien
Ce pudding vénitien est fabriqué à partir de crème pâtissière. Sa particularité réside dans le fait qu’elle contient non seulement des produits locaux mais aussi des épices importées d’Extrême-Orient, témoignant de la richesse de son histoire maritime avec l’Asie et de ses débuts dans le commerce.
Les voyages de Marco Polo ont inspiré ce dessert : les habitants l’adorent car il constitue un excellent moyen de goûter à cette histoire vénitienne.
Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: Veneziana chocolat et épices, poire mûre, œufs, chocolat noir (en gouttes, en grains ou en tablettes), crème fraîche, lait entier, sucre semoule, orange biologique, noix de pécan, extrait de vanille, sirop d’érable, beurre, sucre brun, poivre Timut en grains…
Pudim de Ovos
Au Portugal, le Pudim de Ovos désigne un pudding aux œufs ou un flan traditionnel portugais. Il s’agit d’un dessert populaire apprécié dans tout le pays, dont la texture lisse et crémeuse est agrémentée d’une riche sauce au caramel. On le trouve sur la plupart des cartes de desserts des restaurants et lors des réunions de famille.
Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: Pour le pudding : sucre, oeufs, lait demi-écrémé, zeste de citron…Pour le caramel : sucre, eau…
Purin
Les puddings japonais ou « purin » sont parmi les meilleurs au monde, mais le pudding japonais au lait fait parfois honte à la crème glacée. C’est dire à quel point il est bon. Le pudding est un dessert sucré et crémeux qui est devenu un élément de base de la culture culinaire du Japon. Fabriqué avec une combinaison de lait, d’œufs et de sucre, c’est un dessert connu pour sa texture lisse et sa saveur riche.
Souvent servi frais, le pudding a une consistance délicate, semblable à celle d’une crème anglaise, qui en fait une friandise parfaite pour toute occasion, qu’il s’agisse d’une simple collation ou d’un dessert spécial. Alors qu’il est connu sous le nom de crème anglaise, de flan et de crème caramel dans certains pays, le pudding est connu sous le nom de Purin en japonais. Il semble similaire car il s’agit simplement de la prononciation japonaise du mot. Mais ses origines et ses variations peuvent être explorées et peuvent être un voyage passionnant à découvrir.
Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont: gélatine (en poudre), lait entier, sucre, eau, crème…
Sticky toffee pudding ou pudding au caramel collant
Le pudding au caramel collant , connu sous le nom de pudding aux dattes collantes en Australie et en Nouvelle-Zélande , est un dessert britannique composé d’une génoise moelleuse à base de dattes finement hachées (facultatif), recouverte d’une sauce au caramel et souvent servie avec un crème anglaise à la vanille ou glace vanille. Il est considéré comme un classique britannique par divers experts culinaires.
Un pudding au caramel collant contient deux composants essentiels : la génoise et la sauce au caramel. Le premier est une génoise moelleuse, contenant généralement des dattes finement hachées. La génoise est généralement légère et moelleuse, plus proche d’une consistance de muffin plutôt que d’une génoise britannique traditionnelle plus lourde, et est souvent légèrement aromatisée avec des noix ou des épices telles que des clous de girofle. Le deuxième élément clé est la sauce au caramel, généralement à base de crème double et de différents sucres noirs ( cassonade , jaggery , sucre de mélasse , muscovado , panela , pince à peen ), selon la recette.
Un pudding au caramel collant est le plus souvent servi avec de la crème anglaise ou de la glace à la vanille , la saveur de vanille de celles-ci complétant les saveurs plus riches du pudding. Il peut également être servi avec de la crème liquide .
Les origines du pudding au caramel gluant sont controversées. Les propriétaires de plusieurs pubs, dont le Gait Inn à Millington, East Riding of Yorkshire (revendiqué jusqu’en 1907) et l’Udny Arms Hotel à Newburgh, Aberdeenshire (années 1960), prétendent l’avoir inventé.
Le pudding a été popularisé dans les années 1970 par Francis Coulson et Robert Lee, qui l’ont développé et servi au Sharrow Bay Country House Hotel en Cumbria. Le critique gastronomique Simon Hopkinson a déclaré que Coulson lui avait dit qu’il avait reçu la recette d’une certaine Patricia Martin de Claughton dans le Lancashire, et que Martin l’avait reçue d’officiers de l’armée de l’air canadienne qui logeaient à son hôtel pendant la Seconde Guerre mondiale. Guerre mondiale.
Une version à emporter à réchauffer, au four ou au micro-ondes, a été développée en 1989 par les propriétaires du Village Shop à Cartmel , Cumbria. Leur plat est devenu populaire et, à la fin des années 1990, il était vendu dans les supermarchés du Royaume-Uni. Le plat est désormais largement disponible auprès de plusieurs fabricants pour être cuisiné à la maison.
Les divers ingrédients nécessaires pour réaliser cette recette sont:Pour le gâteau : eau, dattes dénoyautées et hachées finement, bicarbonate de soude, farine tout usage, beurre non salé ou demi-sel, ramolli, sucre, extrait de vanille, œufs, lait… Pour la sauce au caramel
: crème 35 %, cassonade, beurre non salé ou demi-sel…
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