Ces spécialités emblématiques de street food à tester absolument en voyage.

Je vous emmène faire un petit tour du monde des plats de street food.

Les baroudeurs le savent, la meilleure façon de découvrir un pays est de faire connaissance avec sa gastronomie.

Et si la street food séduit tant, durant un voyage, c’est qu’elle permet de se régaler à petits prix.

Aussi, c’est une façon de s’imprégner plus profondément de la culture locale et de vivre une expérience plus authentique. Sandwichs, soupes, beignets ou croquettes… Chaque pays comporte des plats à tester, dont certains, comme le hot-dog américain ou le pad thaï, ne vous sont pas inconnus. Peu importe, c’est l’occasion de les (re)découvrir, et vous pourrez ensuite vous vanter d’avoir mangé « un vrai fish and chips, une soupe phô ou un kebab ».

Pas de vacances prévues ? Pourquoi ne pas cuisiner des spécialités street food maison chez soi ? Promis, vous serez quand même dépaysé.

Reconnaissons-le, si le « repas gastronomique des Français » est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’Unesco, la France n’est pas réputée pour sa cuisine de rue. Ne possédant pas de plats de street-food à proprement parler, elle aurait plutôt tendance à emprunter des spécialités à d’autres pays.

Toutefois, il existe bien certaines recettes régionales, à déguster en flânant dans les rues. On pense à la galette-saucisse par exemple, ainsi qu’à la flammekueche, aux panisses, et au croque-monsieur, spécialités des baraques et food-trucks. Autre fait notable, depuis quelques années, certains plats traditionnels, aussi, se revisitent à emporter. Bœuf bourguignon, gratin dauphinois et blanquette de veau, figurant habituellement sur les cartes des brasseries, se savourent désormais en barquettes. Très pratique !

Tout de suite, je vous propose de découvrir les spécialités de street food salées ou sucrées  incontournables de plusieurs pays.

Arancini

En Sicile, selon une légende catalane, ces boulettes de riz farcies, doivent leur forme conique à l’Etna.

D’ailleurs, comme la fumée qui s’élève fréquemment du volcan toujours en activité, de la vapeur s’échappe lorsque l’on coupe la pointe des arancini. Néanmoins, il est aussi possible de trouver des arancini parfaitement ronds ou en forme de forme pyramidale.

Ils se présentent généralement sous la forme de boulettes de riz, panées et frites, de 6 à 8 centimètres de diamètre, farcies de divers ingrédients, comme du ragù (viande bovine cuite à l’étouffée avec de la sauce tomate) et de petits pois. Ils sont en général confectionnés avec du riz à gros grains de variété Roma ou Arborio.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les arancini sont : sel, fromage à pâte dure, noix de muscade, gros oignons, boîte de conserve tomate, carotte, petits pois, veau, Parmigiano Reggiano D.O.P Galbani, beurre, oeufs, riz…

Arepas

En Colombie, les arepas sont des épaisses galettes de maïs se mangent seules, ou garnies.

L’arepa est un pain de maïs de couleur blanche ou jaune. Elle peut être garnie notamment de jambon, de fromage, de viande, de haricots ou d’œufs.

Initialement, l’arepa était connue pour être une spécialité culinaire vénézuélienne et colombienne. Du fait des échanges migratoires, elle est également populaire aux Îles Canaries et à Miami. Néanmoins, le mot arepa provient du mot erepa, qui veut dire « maïs » dans le dialecte des Cumanagotos (tribu vénézuélienne originaire de Cumaná). Sa forme est similaire à celle des pupusas et gorditas de l’Amérique centrale et du Mexique.

L’arepa, traditionnellement faite à base de maïs travaillé à la main, est confectionnée très simplement avec de l’eau depuis l’invention de la farine de maïs précuite (invention brevetée par l’entreprise alimentaire Polar1). Il y a plusieurs marques de farine précuite mais la plus connue est l’Harina PAN.

Très populaire tant au Venezuela qu’en Colombie, l’arepa est un en-cas. Elle peut aussi être servie au petit déjeuner, accompagner le déjeuner (souvent avec une soupe) ou peut également être servie au dîner.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les arepas sont : beurre, farine de maïs, eau tiède, lait, sucre, huile, sel…

Baozi

En Chine,  les baozi, c’est le plat de street food incontournable d’Asie du Sud-Est. Il consiste en une brioche cuite à la vapeur, et fourrée à la viande, au poisson ou aux légumes.

Elles se déclinent aussi en sandwichs et en desserts, avec de la pâte de haricots sucrée ou du chocolat.

Le baozi, petit pain farci et cuit à la vapeur, est un amuse-gueule très populaire de la cuisine chinoise. Le nǎihuángbāo en est une version spécifique du sud de la Chine et du Viêt Nam, où il est connu sous le nom de bánh bao.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les baozi sont :

Bitterballen

Aux Pays-Bas, les bitterballen sont de petites boulettes à la viande hachée de bœuf ou de veau, panées, puis frites.

Les bitterballen sont un snack néerlandais à base de viande, contenant en général un mélange de viande de bœuf ou de veau, bouillon de bœuf, beurre, farine pour épaissir, persil, sel et poivre, résultant en un roux épais.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les bitterballen sont : beurre, farine, bouillon de bœuf, oignons émincés, persil frais haché, viande de boeuf (cuite, finement hachée), oeufs battus, croutons de pain, sel, poivre, noix de muscade….

Bubble tea

À Taïwan, le bubble tea est considéré comme la boisson nationale, le bubble tea est un thé au lait, additionné de perle de tapioca et de sirop.

Le thé à bulles est une boisson à base de thé originaire de Taïwan au début des années 1980. Il se compose le plus souvent de thé accompagné de boules de tapioca moelleuses, mais il peut également être préparé avec d’autres garnitures telles que de la gelée d’herbe, de l’aloe vera, des haricots rouges, etc.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le bubble tea sont : thé noir, eau, sirop de votre choix, perles de tapioca, soupe de lait…

Bubble waffles

 Hong Kong, les bubble waffles ou gai daan jai, sont des gaufres à la garniture généreuse.

Aussi surnommées « eggette », elles s’agrémentent de fruits, de chocolat, et la pâte peut être aromatisée à différents parfums.

Le gai daan jai, ou beignet aux œufs, également connu en Europe sous le nom de waffle bubble, et aux États-Unis sous le nom de eggette, est un type de crêpe ou de gaufre sphérique ou à bulles, populaire dans les cuisines de Hong Kong et Macao.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les bubble waffles ou gai daan jai sont : farine, levure chimique, maïzena, poudre pour crème pâtissière, œufs, sucre en poudre, lait concentré non sucré, arôme naturel vanille, huile végétale (par exemple : pépins de raisin), eau, sel…

Chimney cake

En Roumanie, le chimney cake est une des spécialités de la street-food et également populaire en Hongrie, le cozonac secuiesc, (« gâteau cheminée » en roumain) est une brioche cylindrique cuite à la broche. Des toppings au choix sont ensuite ajoutés pour encore plus de gourmandise.

Le cozonac secuiesc est un gâteau à la broche hongrois originaire de la Transylvanie, région aujourd’hui située au centre et au nord-ouest de la Roumanie. Il se présente sous la forme d’une brioche caramélisée de forme conique tronquée cuite à la broche sur un feu.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le chimney cake sont : farine, lait tiède, sucre, sel, levure fraîche, œufs battus, eau de fleur d’oranger, huile de tournesol, miel…

Churros

En Espagne, les churros ne sont pas le goûter le plus sain, mais ils sont terriblement gourmands. Surtout lorsqu’ils s’accompagnent de chocolat fondu.

Un churro est une pâtisserie originaire d’Espagne et du Portugal. Ils se présentent sous la forme d’une pâte frite en forme de « gros spaghetti » ou d’un beignet allongé qu’on sucre selon le goût. On en vend souvent dans les foires, dans des chocolateries ou dans les churrerias.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les churros sont : farine, eau, sel, huile d’olive, bicarbonate, huile de friture neutre (pépin de raisin ou tournesol),  chocolat noir à pâtisser + 100 ml de crème liquide…

Currywurst

En Allemagne, le currywurst est une saucisse grillée accompagnée de frites et d’une sauce au curry est le plat de street food allemand par excellence. L’entreprise Volkswagen en proposerait même dans ses cantines !

La currywurst est un plat typiquement allemand. Il s’agit d’une saucisse grillée ou cuite à l’eau, entière ou en rondelles, accompagnée d’une sauce tomate et de curry en poudre ou d’un ketchup au curry. Les saucisses sont généralement fines, précuites à l’eau, avec ou sans peau

Döner kebab

En Turquie, le döner kebab, sandwich emblématique de la street-food de l’Empire ottoman, impossible de passer à côté d’un bon kebab.

Le döner kebab est un type de kebab né au XIXᵉ siècle à Bursa dans l’Empire ottoman, fabriqué à partir de viande cuite verticalement. La viande est assaisonnée et mise sur une broche en forme de cône inversé, cuite lentement sur la rôtissoire pendant que la broche tourne sur elle-même.

Dosa

En Inde, les dosa sont des crêpes à la farine de lentilles noires, de pois chiches ou de riz. La variante la plus commune consiste à les garnir de pommes de terre, des oignons et des feuilles de carry.

Le dosa est une crêpe à base de farine de lentilles noires, pois chiches ou de riz, typique du sud de l’Inde. Le nom véritable est dosai, mais l’appellation indienne courante est dosa. C’est un mets très populaire consommé à toute heure, même au petit-déjeuner.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les dosa sont : riz à long grain de type basmati,  lentilles indiennes urad dal ou lentilles corail à défaut, graines de fenugrec,  sel de l’Himalaya…

Ingrédients pour le chutney d’oignons : gros oignons doux de Citou ou des Cévennes, sucre de canne ou sucre complet, racine de gingembre frais, cannelle en poudre, feuilles de coriandre, petite gousse d’ail, vinaigre de pomme, vin rouge, jus de citron, huile d’olive, sel…

Empanadas

En Argentine, les empanadas sont des petits chaussons de pâte feuilletée peuvent être farcis avec toutes sortes d’ingrédients : du bœuf, des crevettes, du maïs… Il en existe même des versions sucrées.

Fabrication d’empanadas en Argentine.

Le bord des empanadas est festonné (appelé repulgue, en espagnol) pour en indiquer le contenu. Elles sont farcies de viande hachée, de poulet, de fromage, de raisins, d’olives, d’oignons, de mozzarella, assaisonnées de poivre, de paprika, de basilic et de cumin. L’empanada argentine est un plat national aux saveurs multiples. On trouve dans les villes une grande quantité de locaux offrant des empanadas à emporter ou à livrer à domicile.

Fallafels

En Israël, au pois chiche ou aux fèves, les fallafels se dégustent en sandwich ou accompagnés d’une sauce au yaourt.

Les fallafels sont une base de pois-chiches ou de fèves ou bien un mélange des deux, selon la géographie. Grossièrement hachés, mélangés à diverses épices, formés en boulettes puis frites dans l’huile. Très facile à faire à la maison, parfait pour les végétariens ou les personnes intolérantes au gluten. Délicieux dans une pita accompagnée de crudités et de tahina ou de houmous ou bien servi dans une assiette.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les fallafels sont : pois chiches secs, petit oignon grossièrement haché, farine, sel, cumin moulu, coriandre moulue, paprika,  bouquet de persil finement haché, gousses d’ail, huile d’olive…

Fish and chips

En Angleterre, le fish and chips,   a-t-on vraiment besoin de présenter le plus célèbre des poissons panés ?

Le fish and chips, familièrement connu sous le nom de fish supper en Écosse et en Irlande du Nord, est un plat de restauration rapide, d’origine britannique, à emporter ou à consommer sur place, consistant en un poisson frit dans de la pâte, ou de la chapelure, et servi avec des frites.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le fish and chips, sont :  dos de cabillaud, farine, levure chimique, Maïzena, fromage blanc, œuf, eau, crème fraîche,  échalote,  gousse d’ail, citron vert, brins de ciboulette, huile de pépins de raisin…

Gaufre de liège

Les Belges adorent les gaufres, au point que chaque ville possède sa propre recette. 

La gaufre de Liège, localement appelée « gaufre au sucre » (« gauff’ au suc’ » avec l’accent liégeois), ou wåfe en wallon (wafe en wallon liégeois), est une spécialité de gaufre de Liège (Belgique).

La recette, elle est faite à base de pâte fermentée à la levure avec cannelle comme une gaufre de chasse1, mais avec du sucre perlé2. Traditionnellement, elle ne présente pas de coins et est faite dans un moule 6 × 4. Cette gaufre se mange chaude quand elle est servie dans les commerces ambulants.

Son origine est concomitante de la mise sur le marché du sucre perlé généré au départ du sucre de betterave de Hesbaye, dans la région de Liège et Verviers, comme dans le craquelin et le gâteau de Verviers et le cramique.

Une odeur gourmande, de gaufre et de caramel qui vous rappelle où vous êtes. Elle vous prend, réveille vos papilles, vous met dans un état d’extase. Cette gaufre de Liège, c’est toute mon enfance. Que de souvenirs avec elle ! Papy m’en offrait une tous les mercredis lors de notre petite virée au delà de la frontière. Elle est excellente par sa texture, son goût et son odeur. Epaisse, moelleuse à l’intérieur, croquante à l’extérieur, avec ses grains de sucre caramélisés, elle est irrésistible et en est l’emblème belge. Il existe tant de recettes, mais une seule me ramène dans ma jeunesse et en est la véritable, après beaucoup de recherches et de tentatives. Enfin je tiens la recette ultime, la meilleure, qui fait chavirer le coeur des petits et grands ! A la mie filante !

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les gaufres de Liège sont : farine T45, beurre demi-sel, cassonade, lait, oeufs, levure fraîche de boulanger, sucre en grains…

Ghoulal

Les Français ne sont pas les seuls à apprécier les escargots.

Au Maroc, les escargots sont souvent proposés en bouillon, dans les marchés populaires.

Ghoulal est une recette pour d’escargots c’est une nourriture de rue très courante au Maroc.

Après 18 heures, dans chaque ville connue Square, le long des entrées et sorties des souks, il y a au moins un vendeur d’escargots. Il fait une bonne collation chaude pendant l’automne et l’hiver, et après une longue nuit de fête. Les vendeurs des escargots stationnaires ou mobiles ont un chariot à main, qui ressemble à une table sur roues.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les Ghoulal sont : eau, maïs poivré, graines de cumin, racine de gingembre, graines d’anis entières, racine de réglisse, brins de menthe, brins de menthe poivrée, brins de thym, brins d’estragon, brins d’origan, poivrons écrasés, graines de fenouil, escargots petits gris…

Hot-dog

Aux États-Unis, le hot-dog est un classique de la street food, certes, mais qui nous régale à chaque fois.

Le hot-dog de Chicago, ou Chicago-style hot dog en anglais, est un mets typique de la ville de Chicago, dans l’État de l’Illinois, aux États-Unis.

Ce hot-dog est composé d’une saucisse de Francfort pur bœuf cuite à la vapeur, servie dans un pain de forme allongée, de type bun, aux graines de pavot.

Le conseil national de la saucisse et du hot dog américain a tranché : un hot dog doit se dévorer en moins de 5 bouchées, on le déguste toujours dans une assiette en carton, et on s’essuie ensuite  la bouche avec une serviette en papier – jamais en tissu. Vous saurez donc comment manger un hot dog comme un puriste, mais qu’en est-il de sa préparation ? Voici quelques indications pour concocter un vrai hot dog à la mode Chicago.

Ce mets typique de la ville de Chicago est alors bien composé d’une saucisse de bœuf cuite à la vapeur, servie dans un pain doux de forme allongée, parsemé de petites graines de pavot… Jusque-là, tout le monde connaît. Mais la recette de Chicago ajoute quelques ingrédients clefs.

La recette du hot dog de Chicago est composée des Ingrédients suivants :  saucisses de Francfort de bœuf, pains doux parsemés de graines de pavot,  gros cornichons aigres-doux, oignon, tomate coupée en rondelle, poivron vert, poivron rouge, concombre, piment type Jalapeño, sel de céleri, « moutarde jaune » (Yellow Mustard), vinaigre blanc, sucre, moutarde en poudre…

Il faut assembler les condiments dans un ordre bien précis car c’est seulement de cette manière qu’il est possible de retrouver en bouche la saveur de chaque ingrédient.

Il faut donc mettre dans cet ordre précis :  caler la saucisse dans le pain, ajouter la moutarde jaune sur la saucisse et pas sur le pain, saupoudrer d’oignon frais haché finement, placer deux quartiers de tomates d’un côté de la saucisse et les lamelles de cornichon de l’autre…

Jerk chicken

En Jamaïque, le jerk chicken est un incontournable de la street food.

Le jerk est une technique de cuisine jamaïcaine consistant à faire mariner une viande, puis à la cuire au feu de bois. Un mélange d’épices de poivre de Jamaïque moulu et de piment Scotch Bonnet, est souvent utilisé.

Plus généralement, le Jerk est un style de cuisine jamaïcaine, où la viande est macérée dans une marinade épicée, sèche (dry-rub) ou liquide, puis cuite au feu de bois pour lui apporter des arômes fumés.

Par extension le terme Jerk désigne aussi la marinade dont les ingrédients principaux sont le poivre de Jamaïque moulu (aussi appelé quatre-épices jamaïcain, à ne pas confondre avec le mélange quatre-épices) et le piment Scotch Bonnet, que l’on peut facilement remplacer par le piment Antillais ou Habanero, de puissance et de saveurs équivalentes. D’autres ingrédients peuvent être rajoutés parmi lesquels : clous de girofles, cannelle, noix de muscade, thym, ail, oignons cébettes, gingembre, sucre brun et du sel.

Le goût de fumé caractéristique est apporté par une des méthodes de cuisson au feu de bois : feu de camp, fumoir à chaud, barbecue avec ajout de bois à fumer, four à bois…

A l’origine, cette recette était utilisée pour mariner le poulet et le porc, mais on la retrouve désormais comme assaisonnement dans de nombreuses recettes plus modernes : tofu, poisson, crevettes, coquillages, boeuf, saucisses, agneau, chèvre et aussi des légumes.

La cuisine Jerk est très populaire dans les Caraïbes et dans les communautés issues des Indes Occidentales en Amérique du Nord et en Europe de l’Ouest.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le jerk chicken sont :  cuisses de poulet ou   pilons de poulet  ou  poulets découpés à cru

Marinade : oignons nouveaux, gousses d’ail, gingembre frais,  piments Scotch Bonnet  ou piments antillais (habanero), oignon jaune, sucre cassonade, quatre-épices (poivre de Jamaïque), thym séché, cannelle moulue, sel fin, jus de citron vert, jus de citron jaune,  sauce Worcestershire, sauce soja, huile neutre, eau…

Kanelbullar

En Suède, les kanelbullar sont une véritable institution, au point d’avoir leur propre journée nationale, célébrée chaque 4 octobre. Ceux sont des brioches à la cannelle, ou cinnamons rolls.

Les brioches à la cannelle ont été introduites lorsque la disponibilité des ingrédients a augmenté après la Première Guerre mondiale. Les ingrédients sont principalement de la farine de blé, du lait, de la levure, du sucre et du beurre ou de la margarine.

Souvent, on peut les trouver faites de pâte d’épices à la cardamome. Le fourrage se compose souvent de beurre ou de margarine, de sucre, d’épices, de fruits, de cannelle, etc.

 En Suède, cette brioche typique est très appréciée et il n’est pas rare que les Suédois se retrouvent pour partager un moment (Fika) autour d’un café servi avec une Kanelbulle.

En 1999, Hembakningsrådet fonde le jour de la Kanelbulle. Chaque année en Suède, il est célébré le 4 octobre.

En 2013, l’Union européenne menace d’interdire les Kanelbullar en raison de la quantité de coumarine, une substance naturelle présente dans la cannelle de Chine, de la pâtisserie qui dépasse fréquemment la limite fixée de 15 mg par kilo.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les empanadas sont :

Pâte à brioche : farine de blé, sucre en poudre, levure de boulanger fraîche, sel fin, cardamome en poudre, lait entier, oeufs, beurre doux à température ambiante….

Beurre à la cannelle: beurre salé, bien mou, sucre en poudre, cannelle…

Dorure:  oeuf battu dilué avec un peu d’eau, sucre perlé…

Sirop : sucre en poudre, eau…

Pad thaï

Outre pour manger local, déguster un pad thaï en Thaïlande est très économique. La portion coûte généralement entre 1 et 2 €.

Le pad thaï (ou pat thai) est un plat traditionnel thaïlandais à base de nouille de riz sautées.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le Pad Thaï sont : nouilles de riz thaïlandaise, crevettes crues petites à moyennes, poitrine de poulet désossée, sauce soja,  oignons verts coupés en lamelles, gousses d’ail émincées, galanga râpé ou de gingembre, piments frais rouges ou verts finement découpés, œuf, germes de soja, coriandre fraîche, cacahuètes grillées pilés, huile végétale, quartier citron ou lime pour servir…

Sauce pour le Pad Thaï : pâte de tamarin, bouillon de poulet, sauce de poisson, sauce soja, sauce chili, poivre blanc moulu…

Pastéis de nata

Au Portugal, à l’origine, les pastéis de nata étaient vendues dans la boutique d’un monastère de Belém, ancienne ville voisine de Lisbonne, aujourd’hui devenue l’un de ses quartiers. Et si l’on peut déguster cette pâtisserie à la crème dans tout le pays, la recette originale est maintenue secrète.

Seule la Fábrica dos pastéis de Belém peut vendre le pastel de Belém, raison pour laquelle l’établissement est toujours bondé.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les pastéis de nata sont : pâte feuilletée, lait, jaunes d’oeuf, farine, sucre, beurre, bâton de cannelle…

Soupe phô

Au Vietnam, la soupe phô, prononcez « feu », il s’agit d’un bouillon de viande, au bœuf et aux nouilles.

La soupe phô est généralement assaisonnée avec de la coriandre, du riz, et accompagnée de pousse de soja. Au Vietnam, nombreuses sont les vendeuses ambulantes à en proposer.

Le phở ou pho ou soupe phở ou soupe tonkinoise, est une recette traditionnelle de cuisine vietnamienne, à base de bouillon de viande et de nouilles de riz, agrémentés de divers ingrédients. Ce plat national emblématique du Viêt Nam, par lequel débute toute journée, peut se consommer à tout moment de la journée.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la soupe phô sont : coeur de rumsteak, nouilles de riz, pousse de soja, sachet de bouillon de boeuf à infuser, gingembre frais,  bâton de cannelle, étoile de badiane, ciboules, clous de girofle, brins de menthe, botte de coriandre, sauce nuoc-mâm, citron vert, piment rouge…

Piadina

En Italie,  pour changer des pâtes et des pizzas, pourquoi ne pas tester la piadina ? Il s’agit d’une galette souple, garnie de différents ingrédients.

La piadina est une spécialité culinaire italienne composée d’un feuillet à base de farine de froment, de saindoux ou d’huile d’olive, de sel et d’eau, traditionnellement cuit sur un plat en terre cuite ou sur une plaque en métal ou en pierre.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la piadina sont : farine ordinaire, eau, beurre ou de saindoux, sel, levure chimique ou bicarbonate…

Picarones

Au Pérou, les picarones sont des beignets de courge et patate douce au rapadura sont surprenants.

Le picaron est un dessert péruvien originaire de Lima. C’est un beignet à base de courge et de patate douce, recouvert de chancaca. Il est normalement servi après l’anticuchos, un autre plat traditionnel péruvien. Le plat se retrouve aussi historiquement dans la gastronomie chilienne.

Poutine

Au Québec, la poutine c’est des frites, du fromage et une sauce brune unique, sa popularité est telle qu’elle a figuré au menu du premier dîner d’État de Barack Obama et de Justin Trudeau.

La poutine est un plat québécois typique très apprécié dans la belle province. Bien que récent, les premières recettes datent des années 1960, la poutine est en quelque sorte le plat traditionnel national du Québec. Très prisé en hiver par grand froid, il a le mérite de bien caler les estomacs.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la poutine sont : grosses pommes de terre à frites, Mozzarella

Pour la sauce : échalotes, gousses ail, sucre roux, vinaigre balsamique, beurre, bouillon de volaille, boîte de concentré de tomates, poivre de Cayenne, clous de girofle, cumin, feuilles de laurier, Maïzena, huile à frire, sel, poivre…

Quesadillas

Au Mexique, à la base, les quesadillas se composent d’une galette de maïs et de fromage, mais on peut aussi s’amuser à les garnir avec de la viande, des légumes ou du poisson.

Une quesadilla (de l’espagnol queso, qui signifie « fromage ») est un antojito (en-cas) que l’on trouve au Mexique et dans toute l’Amérique centrale et dans la cuisine tex-mex.

Elle est réalisée à partir de tortillas et de fromage fondant (le plus souvent des tranches de fromage Oaxaca, appelées sous cette forme queso asadero ou quesillo, du queso Menonita, du fromage Chihuahua (en) ou aux États-Unis du Monterey jack). Elle est parfois garnie d’autres ingrédients.

Les quesadillas sont cuites sur une plaque chauffée (comal) ou à la poêle.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les quesadillas sont : escalopes de poulet, champignons blancs, oignons verts,  poivrons rouges, cheddar râpé, tortillas de blé, sauce salsa, huile de colza, sel fin et poivre noir du moulin…

Takoyakis

Au Japon : les takoyakis, ces beignets de poulpes sont réalisés dans des moules spéciaux et assaisonnés avec de la mayonnaise japonaise et de la bonite séchée. Ils sont une spécialité de la ville d’Osaka, dans la région du Kansai.

Le takoyaki est un mets de la cuisine japonaise classé dans les konamon et une spécialité d’Ōsaka, se présentant sous forme de boulettes de pâte, semblable à la pâte à crêpe, contenant des morceaux de poulpe, cuites en moule, comme les gaufres.

Les takoyaki sont délicieux ! Ils sont super savoureux et pleins d’umami. Ils sont très chauds lorsqu’ils sont servis, alors soyez prudent lorsque vous les mangez. Les extérieurs sont juste un peu croustillants et la pâte à l’intérieur est assaisonnée, douce et gluante qui fond dans la bouche. La petite pépite de poulpe à l’intérieur est censée contraster avec le moelleux de la pâte. Les oignons verts ajoutent un peu de fraîcheur, le beni shoga (gingembre mariné) ajoute une touche aigre-douce, et les morceaux de tempura croustillants ajoutent encore plus de richesse. La sauce et la mayo sur le dessus ajoutent une autre couche de saveur. Les takoyaki sont incroyablement remplis d’umami. La bouchée parfaite !

Les ingrédients nécessaires pour réaliser les takoyakis sont :  œufs, farine, dashi en poudre, sauce soja, poulpe(tako),oignons verts, tenkasu(pâte à beignets pour tempura. Il présente un aspect de riz soufflé), sauce Takoyaki. (épaisse sauce brune sucrée et salée), Mayo Kewpie (mayonnaise japonaise), flocons de bonite, algue verte en poudre…

Tamale

Au Brésil, le tamal désigne un plat populaire, cuit en papillote, dans des feuilles de maïs.

Le tamal est une papillote amérindienne préhispanique. Le tamal est un nom générique donné à plusieurs plats américains d’origine indigène. Il est généralement cuit à la vapeur, enveloppé dans des spathes de maïs, feuilles qui protègent l’épi de la même plante de maïs.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le tamal  sont :

pour la pâte: farine de maïs, bouillon de poulet, beurre froid coupé en cubes, poudre de chili, bicarbonate de soude, sel…

pour la farce : blanc de poulet cuit, poivron rouge, tomate, petit oignon, coriandre fraîche ciselée, gousses d’ail, beurre mou, sel, poivre…

Tteokbokki

En Corée,  le tteokbokki est une galette de riz épaisse servie avec une sauce très épicée.

Le tteokbokki, parfois orthographié topokki, est un hors-d’œuvre coréen composé d’une base de tteok, galettes de riz courtes et épaisses, de gochujang, une sauce pimentée et de différents ingrédients selon les variantes. Ils sont souvent vendus par les pojangmacha, marchands, ambulants ou fixes, de rue.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le tteokbokki sont : tteok (gâteaux de riz), eau, anchois séchés vidés, feuille de varech séché émincée (= kombu, la version bretonne ), gochujang (pâte de piment fort), poudre de piment, pâte d’ail, sucre, miel, branches de ciboule émincée, œufs durs, petit chou chinois émincé grossièrement, graines de sésame grillées…