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Un Tour du Monde des desserts traditionnels

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Découvrir la culture de son pays d’accueil passe bien souvent par l’expérience culinaire.

  Les desserts font bien évidemment partie de cette expérience, d’autant que chacun possède ses propres origines, comprend différents ingrédients et dispose d’une méthode de cuisson particulière.

Chaque pays possède ses desserts traditionnels qui méritent d’être goûtés !

En fin de repas ou par simple gourmandise, il n’y a pas d’heure pour une petite escapade sucrée à travers le monde.

Du tiramisu aux pastéis de nata, en passant par le cheesecake, l’apple pie et les cornes de gazelle, voici un Tour du Monde des desserts, à découvrir :

 

Alfajor

 

Alfajor désigne diverses formes de pâtisseries, fabriquées en Amérique latine et en Espagne.

Au Chili, en Argentine, en Uruguay, au Pérou et dans d’autres pays d’Amérique latine, cette pâtisserie se compose de deux ou de plusieurs biscuits, réunis par un remplissage sucré, et le plus souvent nappés de chocolat, d’un glaçage ou de sucre en poudre. Le remplissage est généralement constitué de confiture de fruits ou de lait, ou de mousse au chocolat.

En Espagne, les alfajores sont typiquement des douceurs servies pour les fêtes de Noël, traditions andalouses et surtout de Murcie. Ils peuvent être faits à partir de pâte d’amandes, de noix et de miel, et d’autres friandises traditionnelles d’origine arabe, comme le nougat ou le massepain. Ils peuvent avoir la forme d’un cylindre compact, réalisé avec de la chapelure en masse agglomérée, ou bien avec de la pâte de miel comme remplissage entre les gaufrettes de farine.

L’alfajor est présent depuis des années dans la cuisine des pays du Rio de la Plata, qui est le fruit d’une tradition très ancienne des peuples arabes. Son nom est originaire de l’arabe l-hasú, qui signifie « farce », ou « farcir ».

Constitués de lait et de sucre caramélisés (dulce de leche) et intercalés entre deux biscuits mous recouverts de morceaux de noix de coco ou de sucre en poudre, les alfajores sont l’un des incontournables de la cuisine argentine. Il existe d’ailleurs différentes variantes de l’alfajores en Argentine et dans le reste de l’Amérique du Sud. Les occasions de manquent pas pour les déguster, comme collation ou comme dessert.

Apfelstrudel ou strudel

 

Un apfelstrudel ou strudel aux pommes est une spécialité traditionnelle de pâtisserie de la cuisine autrichienne, variante de gâteau strudel, à la pomme (apfel, en allemand), noix, amandes, cannelle et raisins secs.

Ce gâteau est confectionné avec une pâte feuilletée (pâte phyllo fine appelée strudelteig, pâte à strudel) fourré de gros morceaux de pommes acidulées, de noix concassées, de poudre d’amande, de cannelle, et de raisins secs. Le tout est servi chaud avec de la crème fraîche ou, moins traditionnellement, avec une boule de crème glacée et de la crème fouettée.

Originaire de la cuisine autrichienne (inspiré des baklavas des anciens Empire ottoman et Empire perse) il s’est étendu aux XVIIIe siècle aux cuisines traditionnelles des pays de l’ancienne Autriche-Hongrie et empire germanique de la maison de Habsbourg (cuisine allemande, cuisine suisse alémanique, cuisine alsacienne, ou encore dans la cuisine italienne du nord-est de l’Italie, dans l’Europe centrale et Europe de l’Est). Les communautés juives ashkénazes l’ont également introduit en Israël, ainsi qu’aux États-Unis et en Argentine.

Le strudel aux pommes est une pâtisserie traditionnelle originaire de Vienne, il est généralement coupé en tranches et servi chaud avec une crème glacée ou fouettée comme accompagnement. La pâte feuilletée est garnie de pommes, de sucre et de cannelle en poudre avant d’être passé au four pour la cuisson. Le strudel aux pommes comprend bien souvent des raisins secs et de la chapelure.

Apple pie

Un peu kitsch en apparence, cette grosse tourte aux pommes est un dessert familial qui rappelle ceux de nos grands-mères. Des morceaux de pommes sont cuits à l’intérieur d’une coque de pâte avec du sucre, de la matière grasse et des épices. Dans les premières versions, on y ajoutait aussi des raisins secs, de la figue et de la poire. On a envie de briser la pâte croustillante pour découvrir le cœur fondant qui se cache à l’intérieur !

Contrairement à ce que l’on pense, l’apple pie ne vient pas d’Amérique mais bien d’Angleterre. Elle serait née au XIVe siècle, époque où la meat pie était très populaire outre-Manche et déclinée sous toutes ses formes. La viande a donc laissé place aux pommes ! La recette de l’apple pie serait arrivée en Amérique en même temps que les premiers colons au XVIIe siècle.

L’apple pie s’est développée au XIVème siècle. Plantés sur des collines, les pommiers reçoivent les rayons du soleil et s’épanouissent pleinement, d’après Liz, propriétaire d’un domaine de deux hectares, dans le Kent, réputé pour la qualité de ses pommes. Pour faire une tarte digne de ce nom, l’intéressée coupe d’abord les pommes en gros quartiers, comme sa mère avait pour habitude de procéder. Puis, elle les fait compoter dans de la poudre d’amande, avec de la cannelle. Concernant la pâte, Liz rappelle qu’elle doit être « sablée, mais ni trop épaisse ni trop sucrée ».

Baklava

 

 

 

Le baklava est un dessert qui n’a pas de frontière. On peut le déguster dans les Balkans, dans le Caucase, au Maghreb et au Moyen-Orient. Chaque pays à SON baklava ! Si les origines sont incertaines, cette pâtisserie est probablement apparue sous l’Empire ottoman, mais le doute persiste.

La superposition de couches de pâte phyllo, à l’origine au nombre de 33 pour faire référence aux années de vie du Christ, est la base du baklava dont la composition varie en fonction du pays et de la région. La pâte peut être imbibée de sirop de sucre, de fleur d’oranger, mais aussi de miel comme en Grèce, Tunisie ou Algérie. Quant à la farce, elle se réalise avec des fruits secs : des noisettes, des noix ou des pistaches.

Les formes sont également différentes, il peut s’agir d’un gâteau unique, de portions individuelles carrées ou enroulées sur elles-mêmes. Le baklava algérien est reconnaissable par son amande piquée dans le milieu. Il ne vous reste plus qu’à choisir votre préférée !

Le baklava remonte à l’empire ottoman. Il s’agissait à l’époque d’une friandise sucrée principalement consommée par les familles les plus aisées. Le baklava, composée de fines couches de pâte phyllo, est garnie de fruits ou de noix et recouverte de sirop. Il est généralement servi avec une bonne tasse de café turc. Le baklava se décline en différentes saveurs, la pistache étant la plus commune. Il comprend également des épices comme la cannelle et la noix de muscade.

Basbousa

 

 

 

Originaire d’Égypte, le basbousa est un dessert traditionnel, humide et sucré, très apprécié au Moyen-Orient.

En Égypte, on peut la trouver préparée avec de la poudre d’amande, garnie avec des noisettes ; au Liban, avec de la poudre de pistache ou des pistaches écrasées, avec de la noix de coco ou de la peau d’orange confite.

On peut l’aromatiser avec de la cannelle, des clous de girofle et de l’eau de fleur d’oranger.

Bienenstitch ou gâteau Nid d’abeille

 

 

Originaire d’Allemagne, le Bienenstitch ou gâteau Nid d’abeille, ce gâteau sucré traditionnel associe amandes effilées caramélisées, miel et vanille dans une belle brioche à pâte levée fourrée de crème pâtissière. 

L’Alsace et la Moselle ont aussi leur version, et la Tarte tropézienne en est une cousine éloignée.

Le gâteau nid d’abeilles ou « Bienenstich » est un dessert dont la dénomination signifie piqûre d’abeille en allemand. Plusieurs histoires sont derrière le nom donné à ce gâteau. Mais celle qui revient le plus souvent, est l’histoire du pâtissier qui a été piqué par l’abeille attirée par la garniture au miel, alors qu’il préparait ce gâteau.

Ce gâteau est un classique de la pâtisserie allemande, il est similaire à « La Tropézienne ». Composé d’une brioche garnie d’une crème à la vanille avec un topping aux amandes et au miel, ce dernier donne du croquant et une caramélisation incroyable une fois le Bienenstich est cuit. En fait, c’est cette garniture qui rend ce gâteau si délicieux et si irrésistible.

Brigadeiro 

 

 

L’une des friandises préférées des Brésiliens, le brigadeiro est un symbole de la culture brésilienne, confectionné pour la première fois dans les années 1940.

Il s’agit de lait concentré accompagné de beurre et de chocolat, cuit dans une casserole avant d’être roulé en petites boules qui sont recouvertes de pépites de chocolat avant d’être placées dans des porte-cupcakes.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le brigadeiro sont :
Biscuit : farine, sucre, cacao en poudre, sachet de levure chimique, bicarbonate, beurre doux, oeufs, lait entier, sachet de sucre vanillé…

Garnissage : lait concentré sucré, cacao en poudre, beurre doux…

Couverture : chocolat noir, crème fraîche liquide, sucre glace…

Cheesecake

 

 

 

 

Qui n’a jamais succombé à ce dessert américain, véritable institution new-yorkaise ? Une brisure de biscuits Graham croquante recouverte de cream cheese épais et onctueux… on y plongerait sa cuillère sans retenue ! Cheesecake aromatisé au citron, à la vanille, couvert de coulis de fruits rouges, de chocolat ou autre : il y a (presque) autant de variantes que de goûts ou d’envies.

Les populations immigrées débarquant à New York, notamment juives et italiennes, auraient introduit le cheesecake en Amérique à la fin du XIXe siècle. La recette actuelle a vu le jour avec l’invention du Philadelphia cheese en 1872, un fromage des plus crémeux et caloriques. C’est d’ailleurs cet ingrédient précis qui distingue le succulent New York cheesecake de ses confrères !

Ne partez pas de New York sans avoir essayé les cheesecakes de chez Eileen’s Special Cheesecake (17 Cleveland Place), vous ne saurez plus où donner de la tête !

Le cheesecake, qui nous vient des États-Unis, s’est imposé comme un classique des pâtisseries. Aux fruits, au chocolat ou encore aux épices, on le retrouve dans toutes ses formes à la carte des restaurants.

À New York (États-Unis), les Juifs d’Europe de l’Est et les Italiens ont apporté un dessert qui allait devenir un symbole de l’Amérique à lui tout seul : le cheesecake. Dans le quartier de Little Italy, à Manhattan, une petite pâtisserie, de moins de trois mètres de large, est la référence dans toute la mégalopole new-yorkaise, et ce, depuis près de 50 ans. Deux sœurs, Holly et Bonnie, sont les héritières du secret de famille.

Une marque phare de la culture américaine
Leur recette du classique cheesecake new-yorkais comprend du cream cheese, de la crème fraîche, des oeufs, du sucre, de la vanille et du citron. Le secret de leur recette leur a été transmis par leur mère, Eileen Alezan. Son histoire est à l’image de celle de beaucoup d’arrivants new-yorkais : un rêve, et une bifurcation inattendue vers le succès. Leur mère s’est elle-même inspirée de la recette de sa propre mère. Le succès numéro un pour la pâtisserie Eileen’s Special Cheesecake a toujours été le cheesecake à la fraise.

Comme son nom l’indique, le cheesecake est un gâteau à base de fromage crémeux. Depuis 150 ans, cette gourmandise est une marque phare de la culture américaine. Il est même célébré par les soeurs orthodoxes d’un couvent, dans le nord de l’État de New York. Depuis un demi-siècle, elles sont les championnes du cheesecake.

Cornes de gazelle

 

 

 

Classée parmi les meilleures cuisines mondiales, la gastronomie marocaine regorge de recettes délicieuses. Côté sucré, les cornes de gazelle sont une merveille de la pâtisserie orientale. Elles font partie du patrimoine marocain, notamment de la ville de Fès d’où elles sont originaires. La recette traditionnelle se transmet de mère en fille afin de perpétuer un savoir-faire ancestral.

Ces petits gâteaux en forme de croissant se préparent avec de la vraie pâte d’amande entourée d’une pâte aussi fine que du papier. Le tout est aromatisé à la fleur d’oranger et certaines familles ajoutent de la cannelle. Elles se dégustent durant le rituel du thé à la menthe, les cérémonies traditionnelles, l’Aïd et tout le Ramadan.

À Tétouan, les cornes de gazelle ne sont pas lisses, mais dentelées et arrosées de sirop de sucre. À Ouarzazate, elles sont fourrées de figues ou de dattes et de fruits secs.

C’est en Algérie que l’on trouve la version concurrente entourée de sucre glace, le tcharak msekkar.

Crema catalana

 

 

La crema catalana est un dessert simple, mais surtout des plus parfumés, que ce soit à l’anis, à la cannelle, aux agrumes ou à la vanille. Entre le fondant de la crème (œufs, lait, farine de maïs) et le croquant du sucre caramélisé, on a du mal à lui résister. Appelée aussi crema ou crema cremada (crème brûlée), elle est à la carte d’une grande majorité des restaurants catalans.

Si elle se mange seule, elle est aussi utilisée pour farcir les churros, les xuixos, la tortell de l’Épiphanie et bien d’autres pâtisseries afin de les rendre plus moelleuses.

Cette petite crème ne vous rappelle-t-elle pas un célèbre dessert français ? La crème brûlée, bien sûr ! Pour certains, la crema catalana aurait inspiré la recette de la crème brûlée. Notez toutefois qu’elle se rapproche davantage de la crème pâtissière, notamment au niveau de sa cuisson à la poêle, et que le brûlé se fait avec un fer et non un chalumeau.

Cuajada, le flan espagnol

L’Espagne a aussi ses spécialités dont la cuajada, un flan frais et assez léger à base de yaourt, de lait et que l’on peut parfumer à l’orange, au citron ou comme ici à la vanille.  Dessert à base d’œuf, de lait et de sucre, le flan est originaire d’Espagne. Il ressemble de près à la crème anglaise mais est recouvert d’une sauce caramel.

On confond souvent le flan avec la crémé brûlée. Il s’agit plutôt d’un pudding ou, tout simplement, d’une crème caramel.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la cuajada sont : yaourt de brebis nature, œufs, lait demi-écrémé, farine, sucre de canne, beurre, extrait de vanille…

Dulce de leche

Si vous avez marre de la pâte à tartiner, ce dessert est fait pour vous ! Le dulce de leche, très populaire dans toute l’Amérique latine, fait partie intégrante du patrimoine gastronomique de l’Argentine. Ne dites surtout pas à un Argentin que cette réduction de lait et de sucre est un caramel au risque de le contrarier ! Là-bas, c’est une institution : chaque habitant en consomme en moyenne 3 kg par an et il existe même un « Dia mundial del dulce de leche », le 11 octobre !

Son origine remonte à 1829. Lors de la signature du Pacte de Cañuelas entre le général Rosas et le général ennemi Lavalle, la servante de ce dernier aurait laissé trop longtemps bouillir du lait et du sucre pour sa lechada (une émulsion pour accompagner le mate, boisson traditionnelle argentine). Le dulce de leche serait donc né d’une erreur culinaire.

Aujourd’hui, il se consomme au petit déjeuner sur des tartines, panqueques, medialunas… et sert aussi à garnir certaines pâtisseries argentines dont les emblématiques alfajores, ces petits gâteaux fourrés et parfois enrobés de chocolat.

Gâteau de lune Yuebing

Le gâteau de lune est une pâtisserie chinoise en forme de lune consommée pendant la fête de la Mi-Automne (ou fête de la lune, 15e jour du 8e mois lunaire)1. Mais de nos jours on peut en trouver toute l’année dans les grandes villes du Sud de la Chine.

 C’est un gâteau sucré-salé (plus sucré que salé). L’enveloppe externe, tendre, est à base de farine de blé. La surface est décorée de motifs en relief ou de sinogrammes auspicieux, ou bien indiquant le contenu pour faciliter le choix des clients. Il contient souvent un jaune d’œuf salé (en général de cane), qui rappelle la pleine lune une fois le gâteau coupé en deux. Il en existe différentes sortes, dont certaines typiques d’une région donnée. Pour satisfaire la demande des consommateurs modernes, le choix s’accroît d’année en année, et comprend en 2006 des versions glacées.

 Aux gâteaux de lune est liée une anecdote historique : la tradition veut que le signal de la révolte des Chinois Han contre la dynastie mongole Yuan qui allait amener l’avènement des Ming ait été donné par le biais de messages cachés à l’intérieur de ces pâtisseries que seuls les Hans consommaient.

La plupart des recettes étant végétariennes, ce gâteau peut être consommé par les bouddhistes, d’autant que le jour de la fête (le 15 du mois lunaire, c’est-à-dire la pleine lune) est un jour « maigre » commun à toutes les obédiences.

 Il se consomme à température ambiante, accompagné de thé chaud.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le gâteau de lune sont :  purée de haricot mungo (le plus abordable), parfois aromatisée à la pâte de durian, crème de graines de lotus, divers noix, graines et pépins décortiqués, pâte de haricots rouges, purée de dattes, purée d’ananas confit, mélange de porc maigre haché, noix et fruits confits divers, parfois filaments de cartilage d’aileron de requins…

 

Gaufre de Bruxelles

En Belgique, deux types de gaufres existent.

La gaufre de Bruxelles est plutôt légère et s’accompagne de crème fouettée, de sucre en poudre, d’une sauce au chocolat et de morceaux de fruits. La gaufre Liégeoise est, quant à elle, plus épaisse et dotée d’une texture plus dense. La pâte moelleuse contient généralement du sucre.

La gaufre de Bruxelles (par extension « gaufre belge ») est une grande gaufre rectangulaire, très aérienne. Celle-ci se mange chaude et peut être servie avec de la crème chantilly ou du sucre impalpable.
Les gaufres de Bruxelles sont faites d’une pâte souple à base de farine de blé, levure, sucre, lait, eau, beurre, sel et blancs d’œufs battus en neige. Elles sont cuites dans un fer à très larges mailles et servies bien chaudes et croustillantes.

 

Halo-halo

 

 

 

 

 

 

 

 

Le halo-halo est idéale pour les journée chaudes d’été aux Philippines. Halo-halo, qui signifie « mélange », est un dessert composé de glace râpée et d’autres ingrédients comme l’agar-agar (gelée), des fruits, des haricots sucrés, de glace, ou encore, de lait évaporé. L’on peut y rajouter d’autres ingrédients ou en supprimer quelques-uns en fonction de ses préférences.

Halo-halo, signifiant littéralement mélange-mélange aux Philippines, est le dessert emblématique de l’archipel. Ce mélange de glace pilée et de lait concentré est agrémenté de haricots sucrés, fruits, lait de coco, gelée, pousses de riz, tapioca et maïs. On mélange le tout dans un grand verre ou bol, et ça dépayse et rafraîchit directement. Malgré sa texture inhabituelle (gelée oblige), le halo-halo est riche en saveurs et joliment présenté,

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le halo-halo sont :  nata de coco de la couleur de votre choix : blanche, verte ou rouge (des cubes de gelée de noix de coco présentés dans un bocal en verre), filaments de macapuno (noix de coco trempant dans du sirop), petites perles de sago ou de perles de tapioca, banane fraîche en cubes ou de banane au sirop, patate douce au sirop, haricots sucrés (des mung ou mungo beans ou des haricots blancs dans du sirop coloré), confiture d’igname violette, riz soufflé (pinipig), glace pilée ou mixée, lait concentré non sucré…

Hjónabandssaela

En Islande, cette institution aux flocons d’avoine et à la confiture de rhubarbe n’est pas, comme on pourrait le penser, un gâteau servi pour les mariages. On dit de cette douceur qu’elle contient tous les ingrédients secrets d’un mariage heureux.
En effet, ce gâteau contient des ingrédients qui sont toujours présents dans les placards des cuisines islandaises. Il est en effet très facile à réaliser, peu onéreux, et a donc tous les atouts nécessaires pour qu’une femme fasse plaisir à son mari.
En Islande, on dit que la préparation de cette tarte à la rhubarbe doit s’améliorer au fil des jours et des années, exactement comme un mariage. On dit également que sa méthode de conservation doit aussi s’améliorer au fil des jours et des années. Si elle est mal conservée, elle peut devenir mauvaise et se gâter. En somme, comme le mariage, le hjónabandssaela doit s’améliorer avec l’âge.

Kataifi

Cette variation du baklava est enveloppée dans un nid croustillant de pâte kataifi, qui ressemble à des vermicelles. Cet enchevêtrement de fines lamelles de pâte est rempli de noix hachées, d’amandes ou de pistaches, du beurre pas dessus et cuit au four puis aspergé de sirop. Le kataifi peut être vendu à la pièce ou sous forme de gâteau rond entier. De l’eau de rose ou d’oranger est souvent ajoutée au sirop, ce qui lui confère un parfum délicat. 

Les pâtisseries orientales et méditerranéennes sont des délices de miel et de parfums délicats. Le kataifi fait partie de ces recettes très appréciées aujourd’hui des Grecs et du reste du monde. Des variantes de ce même gâteau existent en Turquie et au Moyen-Orient. Appelé alors kenafeh ces versions intègrent du fromage comme la mozzarella. Le nom de kataifi est tiré de celui de la pâte filo utilisée pour fabriquer la préparation. Elle est très fine et fait des filaments, les célèbres cheveux d’ange. Cette pâte est délicate et cassante. En bouche, elle est croustillante et légère. Le kataifi comme les autres pâtisseries grecques est généralement dégusté hors des repas. Ces gâteaux sont souvent consommés dans l’après-midi, dans l’attente du souper du soir, pris très tard. Le dîner se termine traditionnellement par du fromage ou des fruits de saison cuits dans le sucre.

Kek lapis Sarawak

Composé de plusieurs couches, le Kek lapis comprend des ingrédients comme le jaune d’œuf, le beurre, le sucre et des épices comme la cannelle, la cardamome et les clous de girofle. Il s’agit d’un dessert incroyablement riche, originaire d’Indonésie, mais dont le temps de cuisson est long. Chacune des couches est cuite de manière individuelle, ce qui rallonge le processus. Si vous êtes tenté d’essayer la recette, il vaudrait mieux vous armer de patience ! En revanche, vous ne serez pas déçu du résultat.

Le kek lapis Sarawak (« gâteau de couches Sarawak ») est un gâteau de couches (en) originaire du Sarawak, en Malaisie, et servit lors d’occasions spéciales.

Il est souvent préparé pour des célébrations religieuses ou culturelles telles que l’Aïd el-Fitr, Noël, Divali, les anniversaires et les mariages.

Il est reconnaissable par ses couches et rayures complexes et colorées.

Khao Niaow Mamuang

Plus souvent connu sous le nom anglais mango sticky rice, le khao niaow mamuang est le dessert préféré des Thaïlandais.

Simplement composé de riz gluant, de lait de coco et de mangue fraîche, c’est un must de la street food thaïlandaise que l’on mange à n’importe quel moment de la journée. Vous le trouverez dans la plupart des rues auprès des vendeurs ambulants et sur tous les étals des marchés.

Pour les plus aventureux, une variante de ce dessert se prépare avec du durian, ce gros fruit en forme de ballon de rugby bardé d’épines, connu pour son odeur de fromage ou de chaussettes sales. Son odeur est si nauséabonde qu’il est interdit dans les lieux publics, les hôtels et les transports en commun. Avis aux amateurs !

Koulfi

Rien de mieux qu’une bonne glace lorsqu’il fait chaud. Au lieu de rester dans vos classiques, découvrez l’une des glaces les plus exotiques au monde, le kulfi. Cette crème glacée est un dessert indien extrêmement réputé dans tout le pays.

Pour la petite histoire, ce dessert serait apparu lors de l’invasion de l’Inde par les Turco-moghols au XVIe siècle. Les empereurs moghols importaient de la neige et de la glace de l’Himalaya, du Karakoram et de l’Hindou Koush pour faire le kulfi.

À la fois épicée et douce, elle se réalise à partir de lait, de lait concentré et de crème. On y infuse des épices indiennes comme de la cardamone, du safran, des gousses de vanille… Elles sont retirées de la préparation et l’on ajoute le parfum souhaité : eau de rose, purée de mangue (am ka kulfi) ou plus couramment pistache (pista kulfi). Traditionnellement, le kulfi était servi dans un pot en terre, mais il est maintenant commun de le trouver en petits bâtonnets.

Lamington

 

 

Le lamington est un gâteau traditionnel australien constitué de rectangles de gâteau éponge recouverts d’un glaçage au chocolat (parfois à la framboise) et roulé dans de la noix de coco séchée. La préparation appliquée en couche fine est absorbée par l’extérieur du gâteau après un temps de repos, ce qui lui donne une texture particulière. Le lamington reste un encas populaire à travers toute l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Il est appelé affectueusement « lammo » par les Australiens

L’un des incontournables de la cuisine australienne, les lamington sont une génoise découpée en petits carrés qui sont recouverts de chocolat, puis saupoudrés ou trempés dans une poudre de noix de coco desséchée. En général, le gâteau est garni d’une confiture de fruits ou de crème entre les deux couches de génoise.

 

Malva pudding

 

 

Le pudding Malva est un dessert que l’on retrouve toujours à la carte au restaurant. Les Sud-Africains en raffolent ! Le pudding Malva a une texture moelleuse et est composée de confiture d’abricot, de sucre, de beurre et de lait. Originaire de la cuisine des Malais du Cap, le pudding Malva est servi chaud, avec de la crème anglaise ou une boule de glace.

Le pudding Malva est un pudding sucré d’ origine sud-africaine . Il contient de la confiture d’ abricot et a une texture spongieuse caramélisée . Une sauce à la crème est souvent versée dessus alors qu’elle est chaude, et elle est généralement servie chaude avec de la crème anglaise et/ou de la glace . De nombreux restaurants sud-africains en proposent.

Le pudding a gagné en popularité sur la côte ouest des États-Unis après que le chef personnel d’ Oprah Winfrey , Art Smith, l’ait servi pour le dîner de Noël en 2006 aux élèves de l’ Oprah Winfrey Leadership Academy for Girls en Afrique du Sud.

Il existe diverses théories sur l’origine du nom.

L’Oxford English Dictionary dit qu’il vient de l’ afrikaans malvelekker , qui signifie « guimauve » (en fin de compte du latin malva , une mauve ). Cela peut provenir d’une ressemblance entre la texture du pudding et celle d’une guimauve ou d’un bonbon afrikaner similaire, le malvelekker , fait avec l’extrait de guimauve . 

Malva est aussi Afrikaans pour géranium (au sens large, y compris Pélargonium ). Une autre théorie botanique est que la pâte était à l’origine aromatisée avec les feuilles du géranium parfumé au citron ou à la rose , des variétés de plantes indigènes sud-africaines. 
Art Smith a déclaré que selon Colin Cowie, son ambassadeur de l’hospitalité en Afrique du Sud, le pudding a été nommé d’après une femme appelée Malva. 
Une autre théorie est que la sauce contenait à l’origine du vin Malvasia (malmsey). Les partisans de cette théorie incluent du brandy ou du sherry dans la sauce. 
D’autres encore suggèrent que le pudding était à l’origine accompagné de vin Malvasia.
Jan Ellis Pudding est une variante. 

En 2019, la fabrication du pudding Malva a été définie comme un défi technique pour les participants au concours télévisé de pâtisserie Junior Bake Off de l’écrivain de cuisine sud-africain Prue Leith . Cependant, le présentateur Harry Hill a confié à l’un des candidats qu’il ne croyait pas que le pudding Malva existait vraiment car il n’en avait jamais entendu parler.

Mochi

 

 

 

 

Le mochi, cette petite boulette de riz gluant au anko (pâte de haricot rouge), fait l’objet d’un véritable culte gourmand au Japon ! Dérivé de la fameuse perle de coco chinoise, il serait apparu dans la culture japonaise il y a environ 2 000 ans.

Il fait partie de la famille des wagashis, pâtisseries traditionnelles japonaises, au même titre que le yōkan, le nerikiri, le dorayaki… Le mochi peut prendre des formes variées : dango (mochi en brochette), daifuku (forme la plus répandue, une boule fourrée), gyuhi (forme carrée sans enveloppe), kagami mochi (mochi sacré, trois boules les unes sur les autres)…

Ne vous y trompez pas toutefois, le mochi n’est pas forcément servi comme dessert ! Il est consommé lors de la cérémonie du thé (chanoyu/sadō) ou durant les fêtes japonaises. Pour le nouvel an, le mochitsuki met en scène la préparation traditionnelle du mochi en pleine rue, battu avec des pilons dans un usu (mortier).

Du fait de sa texture gluante, attention à ne pas le manger trop vite pour ne pas vous étouffer !

Napoleonka 

Napoleonka, ce dessert polonais, dédié a l’Empereur français Napoléon, est une forme un dessert assez proche du mille-feuilles que l’on connait en France. Cela peut paraitre surprenant qu’un dessert porte le nom de Napoléon, mais il est particulièrement apprécié en Pologne, au point que le nom de Bonaparte apparait dans l’hymne national de la Pologne.

La Napoleonka se trouve dans toutes les pâtisseries polonaises, ou parfois une déclinaison un peu différente appelée Kremówka Papieska. Il existe meme un dessert appelé Pani Walewska, nommé apres Maria Walewska la célèbre maîtresse polonaise de Napoléon. 

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le Napoleonka sont :  rouleaux de pâtes feuilletées pur beurre , lait, sucre, extrait de vanille,  maïzena,  jaunes d’oeuf battus, sucre glace, sel…

 

Pastéis de nata 

Les pastéis de nata, ces tartelettes croustillantes garnies d’un flan crémeux saupoudré de cannelle ou de sucre glace, sont un monument de la gastronomie portugaise ! Rien que d’y penser, on a envie de mordre dedans à pleines dents.

C’est grâce aux moines et aux religieuses du monastère des Hiéronymites, situé dans l’ancienne ville de Belém, que les pastéis de nata ont vu le jour au XIXe siècle. Alors que les blancs d’œufs étaient utilisés pour l’amidonnage des habits et la préparation des hosties, ils ont eu la bonne idée de cuisiner des petites tartelettes avec les jaunes, ce qui donna les pastéis de Belém. Depuis, les pastéis ont conquis le monde, et notamment l’Asie et la Chine, en passant par l’ex-colonie portugaise de Macao. La version locale s’appelle « egg tart » et elle est, à vrai dire, pratiquement semblable à l’originale.

Aujourd’hui, c’est à l’Antiga confeitaria de Belém, près de Lisbonne, que l’on trouve les meilleurs pastéis de Belém, une recette bien gardée entre ses murs. Pour goûter l’une des 20 000 tartelettes qui sortent du four chaque jour, il faudra être patient et faire la queue.

Originaire du Portugal, le pastel de nata est une pâte feuilletée ayant une texture onctueuse. Il est généralement composé de jaune d’œuf, de sucre et de lait, puis saupoudré de cannelle ou de sucre en poudre. L’on y rajoute également de la crème anglaise caramélisée. Une pâte feuilletée croustillante combinée à une garniture douce et sucrée ne pourra que vous ravir les papilles !

Pavlova

 

 

 

Bien qu’il porte le nom d’Anna Pavlova, une ballerine russe, le pavlova est originaire de la Nouvelle-Zélande. Il s’agit d’un dessert composé de blanc d’œuf battu et de sucre accompagnés d’une substance acide comme le vinaigre ou le jus de citron. Au final, on obtient un gâteau à la meringue, croustillant à l’extérieur mais moelleux à l’intérieur. Le pavlova est généralement garni de crème fouettée et de fruits frais.

Certaines sources affirment que la recette est néo-zélandaise, d’autres australienne. En faveur de l’origine néo-zélandaise, Keith Money, dans une biographie de la ballerine publiée en 1982, attribue sa création au chef d’un hôtel de Wellington où la Pavlova séjourna en 1926, au cours d’une tournée mondiale5. Dans un ouvrage gastronomique de 1999, Alan Davidson fait état d’une recette trouvée en Nouvelle-Zélande et datant de 19356.

Selon Helen Leach, une anthropologue de l’université d’Otago spécialiste des pratiques culinaires et qui a compilé 667 recettes de pavlova issues de plus de 300 sources, la première répertoriée dans un livre de cuisine est celle du Rangiora Mothers’ Union cookery book, en 1933 ; une version plus ancienne est parue dans un magazine rural de 1929, également néo-zélandais2.

Ces dates contredisent la revendication australienne, qui attribue l’antériorité à la recette créée par Bert Sachse à l’Esplanade Hôtel de Perth en 1935.

Une recherche conduite par le Néo-zélandais Andrew Paul Wood et l’Australienne Annabelle Utrecht conclut que l’origine du pavlova moderne remonte à un gâteau allemand, importé aux États-Unis où il a trouvé sa forme définitive4.

Cette controverse entre l’Australie et la Nouvelle-Zélande pour la « paternité » du pavlova s’inscrit dans un cadre plus large, les deux pays ayant des revendications par rapport à un certain nombre d’icônes communes, qu’il s’agisse de produits, d’animaux ou de personnes ayant une certaine notoriété. 

 Prinsesstårta

 

Fierté nationale de la Suède, le gâteau des princesses, en suédois prinsesstårta est baptisé ainsi en raison de sa popularité auprès des têtes couronnées.

Ce gâteau éponge multicouches trouve son originalité dans le superbe enrobage vert de massepain (pâte d’amandes).

À l’intérieur, uniquement des bonnes choses. On y trouve de la crème pâtissière à la vanille, une bonne dose de confiture de framboises et une épaisse couche de crème fouettée. Le prinsesstårta se veut l’emblème des desserts à partager lors d’une occasion particulière telle qu’une fête d’anniversaire. 

Pouding au caramel collant

Le pouding au caramel collant est un dessert originaire d’Angleterre. Il s’agit d’une génoise recouverte d’une sauce au caramel sucré. Le pouding est composé d’ingrédients comme les dattes hachées, le beurre, le sucre et les œufs. Riche et gluant, le pouding au caramel est servi chaud, accompagné de crème anglaise ou d’une boule de glace à la vanille.

Riche et le délicieux pudding au caramel collant combine de délicieuses dattes Medjoul dans un gâteau moelleux garni de la sauce au caramel la plus étonnante! C’est un dessert britannique très apprécié, facile à préparer, délicieusement savoureux, légèrement addictif et définitivement un régal !!

Pouding chômeur

 

 

 

Si son nom ne donne pas spécialement envie, ni bien souvent son apparence, ce serait une erreur de ne pas se laisser tenter ! Le pouding chômeur est un dessert traditionnel québécois et acadien qui serait né lors de la Grande Dépression, aussi appelée « crise des années 1930 », à la suite du krach économique de 1929.

Les familles des quartiers populaires de Montréal devaient se débrouiller avec une poignée de produits peu coûteux comme la farine, le beurre, le lait et la cassonade, ingrédients originels pour la préparation de ce gâteau blanc imbibé de caramel. Les œufs, trop chers, ont été incorporés à la recette plus tardivement.

Avec le temps, le sirop d’érable a remplacé le caramel pour rendre le pouding chômeur plus gourmand, certains mélangent même le caramel au sirop d’érable. Vous le trouverez à la carte de nombreux restaurants et dans les cabanes à sucre. Et, comme diraient nos amis québécois, c’est un dessert « très cochon » !

Quindim 

Ce petit flan de coco tout droit venu du Brésil ne vous laissera pas indifférent et deviendra sans doute le dessert préféré de vos enfants ! D’ailleurs, dans plusieurs langues africaines, quindim peut se traduire par « enchantement » ou « charme », preuve que c’est un vrai délice pour les papilles.

Originaire du Portugal, le quindim aurait été introduit dans le nord-est du pays, dans la région de Bahia, au XVIIe siècle. Si la recette portugaise brisas do Lis, inventée par les sœurs pour ne pas perdre les jaunes d’œufs comme les pastéis de nata, contient des amandes, la version brésilienne se cuisine avec de la noix de coco, un fruit local.

Le quindim se prépare simplement avec du lait de coco, du sucre, de la vanille, de la noix de coco râpée et des jaunes d’œufs qui lui donnent sa couleur jaune vif. Couramment moulé individuellement, on le trouve aussi en gâteau unique sous forme de couronne parfois surmontée de fruits frais, le quindão.

Le quindim est un dessert cuit, d’origine portugaise, préparé principalement à base de sucre, de jaunes d’oeufs et de noix de coco.

Le mot quindim (quindins au pluriel) puise son origine dans la langue bantoue d’Afrique Sub-Saharienne, qui était sans doute le berceau de beaucoup d’esclaves brésiliens pendant le XVIIe siècle. Ils utilisaient ce terme dans leur langue maternelle et quindim signifie “les gestes, la posture, ou les caractéristiques humoristiques des adolescentes”.

Dans de nombreuses langues africaines, quindim signifie également “enchantement” ou “charme”.

Riz gluant à la mangue et au lait de coco 

Á l’origine, le riz gluant à la mangue et au lait de coco n’était servi que lors des célébrations du Nouvel An en Thaïlande. Il s’agit aujourd’hui d’un dessert typique populaire que l’on trouve tant sur les rayons des supérettes que dans les marchés locaux. Ce dessert est une combinaison de riz gluant accompagné de tranches de mangues mures et d’une sauce à la noix de coco, saupoudré de  haricot mungo ou de graines de sésame. Sucré et rafraîchissant, le riz gluant à la mangue et au lait de coco est un dessert à ne manquer sous aucun prétexte !

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le riz gluant à la mangue et au lait de coco sont :  riz gluant juste cuit, mangue…
Pour la sauce (Nam Ka Ti Sauce) : lait de coco, sucre de palme (ou de sucre roux), sel, feuilles de pandan nouées (ou 1 gousse de vanille fendue en deux)…

Rugelach

 

 

 

 

 

Pâte sucrée originaire d’Israël, le rugelach est un petit délice en forme de croissant, généralement garnie de chocolat, de noix, de fruits ou d’autres ingrédients. Le dessus est glacé avec du blanc d’œuf après la cuisson, avant d’être saupoudré de sucre en poudre. Le rugelach est un dessert très apprécié en Israël et par la diaspora juive.

Rugelach est une pâtisserie fourrée originaire des communautés juives de Pologne .

Il est populaire en Israël , couramment trouvé dans la plupart des cafés et boulangeries. C’est aussi un régal populaire parmi les Juifs de la diaspora .

Les rugelach traditionnels sont fabriqués sous la forme d’un croissant en enroulant un triangle de pâte autour d’une garniture. [6] [7] Certaines sources affirment que le rugelach et le croissant français partagent un ancêtre viennois commun, des pâtisseries en forme de croissant commémorant la levée du siège turc, [8] peut-être une référence à la bataille de Vienne en 1683. Cela semble être une légende urbaine cependant, car le rugelach et son ancêtre supposé, le Kipferl , sont antérieurs à l’ère moderne, tandis que le croissant dans sa forme moderne n’est pas né avant le 19ème siècle (voir viennoiserie). Cela conduit beaucoup à croire que le croissant est simplement un descendant de l’un de ces deux.

Une forme alternative est construite un peu comme un strudel ou un rouleau de noix , mais contrairement à ceux-ci, la pâte roulée et la garniture sont coupées en tranches avant la cuisson

Rugelach, rugalah, rugeleh, rogelach, rugalach: dit en chantant, ça pourrait ressembler à une comptine mais ces noms correspondent juste aux différentes orthographes d’un petit biscuit originaire d’Europe Centrale et traditionnel de la pâtisserie juive ashkénaze.
Sous ses faux airs de croissant se cache une pâte levée ou une pâte à biscuit souvent enrichies de crème entourant un mélange de confiture, de fruits secs et de noix.
En immigrant aux Etats-Unis comme le kolache, le rugelach a lui aussi subi l’American touch non seulement par l’introduction dans la pâte de cream cheese (certains prétendent même que c’est la compagnie propriétaire du célèbre Philadelphia qui a mis au point cette nouvelle recette), et par la création d’une diversité impressionnante de garnitures. Preuve de la popularité et de l’intégration des rugelach aux Etats-Unis, cette pâtisserie typiquement juive et traditionnellement préparée pour la fête de Hanoucca est devenue pour de nombreux Américains un incontournable des biscuits présents sur la table au matin de Noel!

Sachertorte 

La Sachertorte (ou tarte Sacher) est LE dessert viennois qui fait succomber tous les amateurs de chocolat. Le plus dingue de tous étant sans doute le cinéaste italien Nanni Moretti qui a appelé sa maison de production Sacher Film, sa société de distribution Sacher Distribuzione et son cinéma Nuovo Sacher, en hommage à ce gâteau exceptionnel.

Un autre grand homme est à l’origine de la Sachertorte : le prince de Metternich, ministre autrichien des Affaires étrangères, qui, en 1832, réclama un dessert pour ses invités de haut rang. Son chef pâtissier étant malheureusement souffrant, ce fut Franz Sacher, un jeune apprenti, qui prit les choses en mains et réalisa la Sachertorte : une légère génoise au chocolat traversée par une couche de marmelade d’abricots, le tout recouvert d’un glaçage au chocolat noir.

De 1954 à 1962, la Sachertorte s’est retrouvée au cœur d’un long procès entre l’hôtel Sacher et le pâtissier viennois Demel, tous deux s’attribuant la paternité et la véracité de la recette. Celle de Sacher étale la marmelade entre les abaisses du gâteau, alors que Demel la dispose avant le glaçage. Grosse différence, non ? Au bout du compte, la cour donna raison à tout le monde : l’hôtel Sacher utilise désormais le label « Original » et Demel « Eduard-Sacher Torte ».

Dessert très apprécié à Vienne, le sachertorte est un gâteau moelleux au chocolat comprenant deux couches et garnie à la confiture d’abricot avant d’être recouvert de chocolat noir. Ayant un goût aigre-doux, il est bien souvent accompagné de crème fouettée. Le sachertorte a été confectionné dans les années 1800 par Franz Sacher pour le prince d’Autriche.

Somlói galuska

Somlói galuska  le roi indiscutable des desserts hongrois qui figure sur la carte de tous les restaurants, mais probablement pas grâce à son apparence… Il s’agit en effet d’une pâte très légère au goût de vanille arrosée d’une sauce au chocolat et couronnée par de la crème chantilly. Mais le secret de son succès est à mon avis le petit coup de rhum ajouté soit au sucre caramélisé sur la pâte soit à la sauce dans laquelle sont marinés les raisins secs avant qu’ils soient étalés sur la pâte.

Le somlói galuska est une pâtisserie hongroise. Il se présente sous la forme d’un gâteau composé de plusieurs couches de génoise, garni de confiture et de raisin sec, accompagné de crème à la vanille et d’un coulis de chocolat. Il est une création du restaurant Gundel dans les années 1950, cependant la maison Gerbeaud peut également revendiquer une certaine responsabilité, puisque le maître d’hôtel qui en a eu l’idée et le chef pâtissier qui l’a réalisé y avaient tous deux longtemps travaillé

Suspiro a la limeña

 

 

 

 

 

 

Le Pérou nous réserve quelques petites douceurs originales comme le dessert traditionnel suspiro a la limeña, appelé aussi suspiro limeño ou suspiro de limeña. On est autant séduit par son nom poétique, pouvant se traduire par « soupir de Lima », que par son goût.

Cette crème dessert se décompose en deux parties : une couche de manjar blanco (lait concentré, jaunes d’œufs, sucre et essence de vanille), l’équivalent du dulce de leche d’Argentine, et une couche supérieure de meringue, similaire à celle d’une tarte au citron meringuée, aromatisée au porto et saupoudrée de cannelle. L’essentiel de la recette aurait été amené par les Espagnols au XVIe siècle et inspiré du blanc-manger.

D’après la légende, le suspiro a la limeña aurait été créé à Lima par la femme du poète péruvien José Galvez. Il l’aurait baptisé ainsi car il le trouvait aussi doux et léger que le soupir d’une femme. Tout un programme !

 Le Beccherie de la famille Campeol, une adresse qui vaut toujours le détour.

Le suspiro a la limeña, suspiro limeño, ou suspiro de limeña est un dessert traditionnel péruvien dont le nom peut être littéralement traduit par “soupir de Lima”.

La cuisson lente de la base de la recette donne une crème au caramel légère et onctueux. Cette crème est ensuite garnie d’une meringue légère au porto.

Les origines du dessert datent du milieu du XIXe siècle, à Lima. C’est l’épouse du poète péruvien José Galvez, Amparo Ayarza, qui a créé cette recette. Galvez a donné au dessert ce nom particulier parce qu’il disait qu’il était doux et léger “comme le soupir d’une femme”.

La première mention d’une version de cette recette est cependant apparue dans le New Dictionary of American Cuisine, publié en 1818, où ce dessert était nommé “manjar real del Peru” (délice royal du Pérou)

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le suspiro a la limeña sont :  lait concentré non sucré, lait concentré sucré, extrait de vanille, oeufs, sucre, porto, cannelle en poudre…

Tarte à la citrouille

Généralement prépare en automne, à l’occasion du Thanksgiving, la tarte à la citrouille est un dessert américain. Il s’agit d’une tarte sucrée, riche, composée d’une pâte sablée pour la coque et d’une garniture à base de citrouille et d’épices comme la noix de muscade et la cannelle. Une tranche de tarte à la citrouille s’accompagne de crème fouettée ou d’une boule de glace.

Tiramisu

 

 

Deuxième mot italien le plus connu au monde après « pizza », le tiramisu est LE dessert star de la gastronomie italienne ! La recette traditionnelle se réalise avec du mascarpone, des œufs, du sucre, du café froid, de l’alcool (marsala ou amaretto), des boudoirs et du cacao en poudre (et non des copeaux de chocolat !).

Tirant son nom du patois « tirami sù » signifiant « tire-moi vers le haut » ou « redonne-moi des forces », ce dessert était servi, dans les familles de Venise et de Trévise entre autres, pour redonner de l’énergie aux enfants et aux anciens. Mais pas seulement… car, paraît-il, les femmes de Vénétie donnaient volontiers à leurs hommes du tiramisu… pour ses supposées vertus aphrodisiaques !

La réalité est toutefois moins affriolante que la légende. Il est plus probable que le tiramisu moderne ait vu le jour en 1971 à Trévise dans le restaurant

Le tiramisu est un dessert qu’on ne présente plus mais dont vous ne connaissez peut-être pas l’origine. Il s’agit de l’un des incontournables de la cuisine italienne. Le gâteau comprend plusieurs couches de biscuits trempés dans du café, ainsi qu’une crème composée de mascarpone, de sucre et d’œuf. Le ton peu de douceur ne nous fera pas de mal par les temps qui courent, surtout quand elle nous fait voyager

Vatrouchka

 

La vatrouchka est un gâteau russe onctueux au fromage blanc. C’est un dessert familial aux raisins secs qui se déguste aussi bien au petit-déjeuner qu’à la fin d’un repas. Facile à réaliser, avec des ingrédients simples, il ravira le palais des petits et des grands !

Les ingrédients nécessaires pour réaliser la vatrouchka sont :  fromage blanc, crème fraîche, raisins secs, sucre en poudre, beurre, sucre vanillé, œufs…

 Pour la pâte : farine, beurre, sel…

Yaksik

 

Le yaksik est un gâteau traditionnel coréen dont l’histoire remonte au 13e siècle ! Ici pas de farine ou d’oeufs, l’ingrédient principal c’est le riz gluant, qu’on parfume avec du miel, de la sauce soja, de la cannelle et des fruits secs. Intrigués ? La recette est très facile !

Ce gâteau est généralement mangé le 15 janvier pour la fête de « daeboreum », qui célèbre la première pleine lune du calendrier lunaire coréen. Mais comme c’est la saison des châtaignes et que j’ai du riz gluant à ne savoir qu’en faire, j’ai décidé de tester.

Le yaksik est un gâteau de riz sucré. Il est spécial car il n’est pas fait avec de la farine de riz, c’est à faire avec des grains de riz !

C’est en fait un mélange de riz gluant cuit à la vapeur, de miel, de pignons, de fruits de jujube séchés et de châtaignes. Le dessert est infusé avec une sauce brune foncée composée de sucre caramélisé, de cannelle, de sauce de soja et d’huile de sésame.

Le gâteau est ensuite cuit à la vapeur jusqu’à ce que tous les éléments soient bien collés et que la sauce développe une saveur plus prononcée. Le Yaksik collant et chaud est généralement prélevé à la cuillère sur le plateau, et lorsqu’il est refroidi, il est facilement découpé en carrés et peut être mangé à la main.

Les ingrédients nécessaires pour réaliser le yaksik sont :  riz gluant de préférence riz gluant coréen/japonais à grain rond, mais pas du riz à sushi, châtaignes pelées, raisins secs,  pignons de pin, jujubes séchés ou dates, sucre complet, sauce soja, sel, miel, cannelle, huile de sésame grillé…

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