Florilège gourmand Spécialités culinaires

Un périple autour  du Monde des plats à base de fromage

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De très nombreux mets à base de fromage sont préparés dans diverses cultures.

 

 

 

 

Place à la gourmandise avec ces recettes au fromage  voire au lait, creme fraiche, issues du monde entier !

 

 

 

 

 

 

 

De l’entrée au dessert, découvrez des spécialités tour à tour fondantes, crémeuses ou gratinées pour faire voyager vos papilles de la plus gourmande des façons.

 

 

 

Voici un périple autour  du Monde des plats à base de fromage, à découvrir :

 

 

 

Allemagne

Obatzda

 

 

 

 

 

L’Obatzda (également Obatzter ou Obazda, aussi connu en Suisse sous le nom de Gmanschter) est une préparation fromagère épicée de Bavière servie comme en-cas. En Franconie, on l’appelle Gerupfter ou Angemachter.

L’Obatzda d’origine était un recyclage de vieux restes de fromage, en particulier de camembert et d’autres fromages à pâte molle. Pour rendre le goût plus agréable, les fromages affinés ou surmûris sont mélangés avec du beurre et des épices, principalement du paprika et du carvi, et de l’oignon émincé. À partir de cette version traditionnelle, de nombreuses variantes ont été élaborées.

Connue depuis les années 1920 la recette la plus courante était faite avec du camembert affiné et brassé très intimement avec du beurre, en ajoutant de l’oignon haché finement, parfois un peu de sel, du poivre, beaucoup de paprika, du carvi et un peu de bière de froment, travaillé en une crème. Pour les versions plus fortes, on choisit du Limbourg ou du Romadur, et pour les variantes plus légères, on ajoute plus de fromage blanc (Quark) ou de fromage frais. Dans la Vieille-Bavière, la recette contient aussi de la bière et en Franconie du vin.

L’Obatzda est un mets typique des Biergarten où il est servi avec de la ciboulette fraîche, du pain de seigle, des bretzels ou des radis.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : camembert, beurre, crème ou fromage frais, petit oignon, paprika, sel, poivre…

 

 

 

Asie du Sud

Barfi

 

 

 

 

 

Le barfi, barfee ou burfi est une confiserie sucrée à base de lait concentré d’Asie du Sud. Il fait partie de la catégorie des mithai. D’origine indienne, le nom dérive du terme persan barf qui signifie « neige ».

 Les principaux ingrédients des barfi sont le lait concentré et le sucre. Les ingrédients sont cuits ensemble jusqu’à ce que le mélange se solidifie. La saveur des barfi est souvent enrichie avec des fruits (tels que la mangue, la noix de coco, la figue), des noix (telles que la noix ou l’amande) et des épices (telles que la cardamome, l’eau de rose, le safran, le chocolat, le kaitha). On en trouve même à la carotte. Ils sont habituellement coupés en carrés, en losanges et en ronds. Les barfi varient en couleur et en texture.

 L’épice la plus populaire pour parfumer ce dessert est la cardamome. Toutefois, suivant la région où il est préparé, beaucoup d’arômes peuvent être ajoutés à ce dessert simple mais pourtant prisé. Pour servir cette confiserie aux grandes occasions comme les mariages, une feuille d’argent comestible (vark) est souvent ajoutée sur les côtés des barfi. Pour ajouter de la saveur et créer un contraste de couleur attrayant, les barfi sont souvent roulés dans des fruits secs broyés avant d’être servis.

 Cette sucrerie convient aussi bien aux petites occasions qu’aux grands évènements formels, ce qui explique sa grande popularité qui ne faiblit pas. Cette confiserie est servie en Inde tout au long de l’année, mais est particulièrement consommée durant les fêtes, les cérémonies de mariage et les festivals religieux1. Les barfi sont servis assez souvent pour Diwali, la fête hindoue célébrant les lumières. La cuisine traditionnelle hindoue est une partie importante de ces festivités annuelles, accompagnant les feux d’artifice et les lampes décorées spécialement fabriquées pour l’occasion.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : lait en poudre entier, crème fraîche semi-épaisse entière, sucre, eau, cardamome, arôme d’amande amer, colorant vert/rose ou autre couleur en poudre, amandes effilées et pistaches pour la déco, amande en poudre …

 

États-Unis

Breakfast sandwich

 

 

 

 

 

Un breakfast sandwich (« sandwich à petit déjeuner ») est une variété de sandwich américain. Il contient typiquement des œufs, du fromage, du beurre, et parfois de la viande (saucisse, bacon), c’est-à-dire les ingrédients typiques d’un petit déjeuner américain.

Un exemple en est le McGriddles de la chaîne McDonald’s.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sontoeuf, tranches de pain de mie, pesto, comté…

 

 

Cheeseburger

 

 

 

 

 

Un cheeseburger  ou hamburger au fromage est un hamburger dans lequel une tranche de fromage accompagne la viande.

Cheeseburger est un mot-valise composé à partir de cheese, « fromage » en anglais et de burger, « hamburger ».

Le premier cheeseburger a été confectionné entre 1924 et 1926 par un jeune cuisinier nommé Lionel Sternberger, à Pasadena, en Californie. La marque déposée « cheeseburger » a été délivrée en 1935 à Louis Ballast, travaillant au Humpty Dumpty Drive-In de Denver, au Colorado.

 Un Juicy Lucy est une variété de cheeseburger créée et popularisée à Minneapolis, dans le Minnesota, où le fromage est placé dans la viande crue puis réchauffé jusqu’à ce que le fromage fonde.

 Le plus gros cheeseburger jamais cuisiné pèse 914 kg : 27 kg de bacon, 22,5 kg de laitue, 22,5 kg d’oignons émincés, 18 kg de cornichons et 18 kg de fromage. Ce record est détenu par le Minnesota’s Black Bear Casino, battant ainsi l’ancien record d’un sandwich pesant 400 kg.

 Aux États-Unis, la Journée nationale du cheeseburger est célébrée le 18 septembre de chaque année.

Dès 1937, la chaîne de restauration rapide Big Boy s’en inspire pour créer un nouvel hamburger à 2 étages. Chaque étage comprenait une tranche de bœuf, une tranche de fromage et quelques crudités. Plus tard, en 1968, c’est la grande chaîne de restauration rapide, McDonald’s, qui s’inspirera des avancées de Big Boy pour imposer au monde entier son Big Mac. Le mot Big est ici un hommage aux Big Boy’s, disparus quelques années auparavant.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : pains de burger sans pépins maison, tranches de cheddar, steaks hachés, relish ou cornichon sucré,  demi-oignon en petits dés, Ketchup ou sauce tomate, moutarde, frites ou potatoes…

 

 

Cheesecake

 

 

 

 

 

 

Le cheesecake, ou cheese-cake, gâteau au fromage N°1 au Canada francophone, est une variété nord-américaine de gâteau au fromage. C’est un dessert sucré composé d’un mélange de fromage à la crème, d’œufs, de sucre et de parfums de vanille et/ou de citron, sur une croûte de miettes de biscuits ou une génoise.

 Dérivé de recettes européennes similaires, deux recettes de cheesecake aux États-Unis trouvent leurs origines dans les quartiers des immigrants allemands et anglais, surtout à Philadelphie, à New York, chez les Juifs et les Italiens à New York. Ce que les Américains appellent aujourd’hui le New York cheesecake est fait avec un fromage industriel, fromage à pâte fraîche salé qui a dû remplacer le Quark allemand (utilisé dans le Käsekuchen). Ce cheesecake a été généralisé par des delicatessens juifs new-yorkais et peut se consommer avec un coulis de fruits rouges. La version italienne est à base de ricotta. 

Le gâteau est constitué de deux couches, une fine couche de brisures de biscuits recouverte d’une épaisse couche de préparation crémeuse.

 Le fond du gâteau s’élabore à base de miettes de biscuits, souvent mixés avec du beurre ou une graisse végétale ; la garniture est composée de fromage à la crème (cream cheese), d’œufs, de sucre et facultativement d’arômes (vanille, citron, etc.). La cuisson est facultative, bien que fréquente, mais il y a toujours une période plus ou moins longue de réfrigération. On peut intégrer à la crème des fruits frais comme des fraises, des fruits au sirop comme des cerises4.

 La variante dite New York-style cheesecake a une crème plus riche et dense, elle utilise de la crème sure ou de la crème fraîche, en plus, ou à la place, du fromage à la crème. La version nature est très souvent citronnée. Les recettes les plus communes sont aux fruits rouges (fraises, framboises ou bleuets).

 Le gâteau peut être recouvert d’un coulis de fruits, d’un nappage au chocolat, de crème fouettée ou chantilly, et être agrémenté de morceaux de fruits frais (fraises, framboises) ou secs (noix).

 D’autres fromages comme la ricotta ou du cottage cheese peuvent être utilisés. Le gâteau est typiquement réalisé dans un moule à tarte à bords hauts avec fond amovible, afin de faciliter son démoulage.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : biscuits TUC apéritifs, beurre pommade, sucre de canne,  eau, fromage « Philadelphia », oeufs, crème épaisse, sucre blond de canne, citron…

Cheese crisp de l’Arizona 

 

 

 

 

 

Le cheese crisp de l’Arizona, ou cheese crisp, est un mets originaire de l’Arizona, aux États-Unis. Il est composé d’une tortilla de blé, couverte par du fromage râpé et cuite au four jusqu’à ce que le fromage soit fondu. Les fromages communs utilisés sont le Monterey jack, le cheddar, et le fromage de l’Oaxaca. Les cheese crisps sont souvent garnis d’oignon, de salsa, de crème aigre ou d’ail. On dit que le cheese crisp a été rendu célèbre par le café El Charro à Tucson, Arizona1.

 Il est commun aussi de faire les cheese crisps avec du beurre

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : grande tortilla de farine de la taille d’un burrito, beurre, fromage cheddar râpé, piments verts rôtis, pelés, épépinés, coupés en lanières…

 

Cheesesteak de Philadelphie

 

 

 

 

Le cheesesteak de Philadelphie (anglais : Philadelphia Cheesesteak, ou Philly Cheesesteak), également désigné sous le nom de « sandwich au steak de Philadelphie », ou simplement cheesesteak1, est une spécialité gastronomique de la ville de Philadelphie, en Pennsylvanie, aux États-Unis.

 Ce sandwich est composé de fines tranches de viande de bœuf, couvertes de fromage fondu de type Cheez Whiz ou provolone, et servies dans un pain de type baguette, coupé dans le sens de la longueur. Le tout peut être garni de différents ingrédients, dont des oignons grillés ou des champignons2.

 On trouve ce type de sandwich principalement à Philadelphie et sa banlieue, ville dont le sandwich est originaire. Parmi les lieux emblématiques servant ce mets, on peut citer Geno’s Steaks (en) et Pat’s King of Steaks (en), deux restaurants concurrents situés au même croisement de rue.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sontcontre-filet ou faux-filet de boeuf, oignons, huile d’olive, pains type sous-marin, origan séché, sel et poivre, tranches de fromage provolone…

 

Chile con queso

 

 

 

 

 

Le chile con queso (espagnol pour « piment avec fromage ») est un hors-d’œuvre ou un accompagnement composé de fromage fondu et de piment habituellement servi dans les restaurants tex-mex.

Le chile con queso (aussi écrit chili con queso) fait partie de la cuisine tex-mex et a pour origine le queso chihuahua et le queso flameado, des plats mexicains. Le chile con queso se trouve principalement dans les menus des restaurants tex-mex au Texas. Il est fait référence à la version texane de ce plat dès les années 1950 dans les articles de journaux de Californie et ce plat est alors déjà au menu de restaurants à Washington, DC.

Le chile con queso est un plat crémeux et doux utilisé pour le trempage (en anglais dipping) et est composé de différents fromages fondus (souvent du Velveeta, du Monterrey Jack ou du Philadelphia cream cheese), de la crème et du piment. De nombreux restaurants servent le chile con queso avec du pico de gallo, des haricots noirs, du guacamole ou du porc ou du bœuf haché.

Le chili con queso peut être mangé avec des tortillas ou des chips tortillas. Il peut aussi être utilisé comme condiment avec les fajitas, les tacos, les enchiladas, les migas ou les quesadillas. Le chile con queso est un plat chaud.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : huile d’olive, viande haché à 5% de MG, poivron rouge, poivron vert, oignon rouge, gousses d’ail, pulpe de tomate, lait concentré non sucré, cheddar râpé, mozzarella râpé, poudre à chili, pâte de chili…

 

Frites au fromage (cheese fries)

 

 

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Les frites au fromage, en anglais cheese fries (aussi appelées cheesy fries, Philly fries ou pizza fries) sont un plat classique de la restauration rapide aux États-Unis, composé de pommes de terre frites partiellement recouvertes de fromage fondu. Elles figurent à la carte de nombreuses chaînes de restauration rapide, notamment Taco Bell, Arby’s, Shake Shack et Wendy’s1, et sont proposées dans plusieurs autres pays, en grande partie du fait de l’implantation hors des États-Unis de chaînes de restauration rapide.

 Les cheese fries auraient été préparées pour la première fois peu après la commercialisation aux États-Unis du fromage en conserve (tel que le Cheez Whiz de Kraft Foods) au début des années 19502. Elles sont généralement préparées soit en ajoutant du fromage fondu à un plat de frites, soit en ajoutant du fromage râpé ou émietté à un plat de frites puis en réchauffant ce plat. Le fromage utilisé peut varier mais il s’agit généralement de fromages industriels de type cheddar, mozzarella ou du fromage suisse.

 Différents ingrédients permettent des variantes dont les chili cheese fries (frites au fromage auxquelles on a ajouté de la viande hachée et souvent du piment de la variété jalapeño). Le bacon fait également partie des ingrédients couramment ajoutés, ainsi que la salade et la tomate. La poutine québécoise associe frites, fromage (cheddar en grains) et sauce brune. Le kapsalon néerlandais combine kebab, frites, fromage (en général du gouda), aiòli et sambal.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : P’tites rattes™, huile d’olive, sel kasher et poivre fraîchement moulu, fromage cheddar, oignons verts, hachés…

Grilled cheese

 

 

 

 

 

Le grilled cheese ou sandwich au fromage fondant est un sandwich chaud, composé de pain, de beurre et de fromage fondu, grillé à la poêle, au four ou dans un appareil spécial. Il s’agit d’une variante simplifiée du croque-monsieur qui n’inclut généralement pas d’autres aliments.

Le grilled cheese a été popularisé en Amérique du Nord dans les années 1920 et principalement durant la Grande Dépression. Des recettes de sandwich au fromage fondu sont diffusées dans des livres de cuisine américaine durant la Seconde Guerre mondiale.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont :   beurre ramolli, tranches de pain blanc, tranches de fromage cheddar…

 

 

Jucy/Juicy Lucy

 

 

 

 

 

 

Le Jucy Lucy [sic] ou Juicy Lucy est un cheeseburger dont le fromage est inséré dans le steak et non par-dessus. Deux bars de Minneapolis s’en disputent aujourd’hui la paternité.

En 1954, quand il était encore juste un restaurant de quartier, un client fidèle commanda un cheeseburger au bar Matt’s Bar, devenu un monument emblématique de Minneapolis depuis. Le client demanda au propriétaire Matt Bristol de placer le fromage à l’intérieur plutôt que sur le dessus. Bristol s’exécuta, et quand le client croqua sa première bouchée et a eu le visage plein de fromage fondu, il s’exclama, “Wow, c’est un Juicy Lucy !”

Le hamburger fut un succès et commença à faire son apparition sur le menu du bar – bien que mal orthographié “jucy” car la demande des clients augmenta rapidement.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sontbœuf haché, sauce Worcestershire, poivre noir, sel d’ail, tranches de fromage américain (type Kraft), pains à hamburger, fendus…

 

 

Macaroni au fromage

 

 

 

 

 

 

Le macaroni au fromage, familièrement dénommé mac’ and cheese ou mac n cheese pour macaroni and cheese, est un plat que l’on trouve généralement au Royaume-Uni et en Amérique du Nord. Il est composé de macaroni auxquelles on associe un mélange de plusieurs fromages, dont du cheddar et du gruyère2. Le tout peut être recouvert de chapelure qui crée une croûte dorée après cuisson.

 Une variante consiste à y ajouter une sauce béchamel. Ce plat réconfortant, ou comfort food, peut être servi avec une garniture de canard ou même de saumon fumé.

Les plats de pâtes au fromage sont connus depuis le XIVe siècle au travers du livre de recettes italiennes Liber de coquina, un des plus anciens livres de recettes médiévales, entre autres plats à base de pâtes et de parmesan. Il est aussi fait mention d’un plat dénommé makerouns dans The Forme of Cury, livre anglais datant lui aussi du XIVe siècle : un plat fait à base de pâtes fraîches, enrobées d’un mélange de beurre et fromage.

 Cette recette paraît dans le livre d’Elizabeth Raffald, The Experience English Housekeeper où la sauce est une sauce béchamel avec du cheddar accompagnant des macaronis saupoudrés de parmesan, cuits jusqu’à être dorés. Une autre recette datant de 1784 précise que les macaronis doivent être bouillis puis panés avant d’être frits. De la crème fraîche épaisse est ensuite ajoutée avec une noix de beurre roulée dans la farine. La cuisson est de cinq minutes avant de verser le tout dans un plat et de recouvrir le mets de parmesan et de poivre. Le livre de cuisine victorien Mrs Beeton’s Book of Household Management présente deux versions de la recette.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : beurre, farine, lait, crème liquide, cheddar en bloc (à râper vous même), gruyère de qualité,  macaroni, sel , poivre…

Nachos

 

 

 

 

 

Les nachos sont un mets d’origine mexicaine à base de farine de maïs ayant subi le processus de nixtamalisation. Associés à la cuisine tex-mex, ils peuvent être consommés soit rapidement comme collation ou bien avec différents accompagnements afin d’en faire un repas complet. Dans leur forme la plus simple, les nachos sont des chips tortillas ou des totopos recouverts de fromage et d’une salsa. Ils peuvent également être mangés avec du chile con queso. Créés en 1943 par Ignacio Anaya, dit El Nacho, les nachos originaux sont composés de tortillas de maïs frites recouvertes de cheddar fondu et de lamelles de piments jalapeño. Ces préparations sont très souvent proposées dans les bars ou restaurants américains.

 Les nachos viennent d’un restaurant appelé le Victory Club, propriété de Rodolfo De Los Santos à Piedras Negras, au Mexique, juste au sud de la ville frontalière d’Eagle Pass (Texas). Un jour de 1940, les épouses de dix soldats américains en poste à Fort Duncan, qui se trouvaient à Piedras Negras pour faire du shopping au Mexique, arrivèrent au restaurant après sa fermeture. Le maître d’hôtel Ignacio Anaya, dit El Nacho, leur prépara un snack avec le peu qui restait en cuisine : des tortillas et du fromage. Anaya coupa les tortillas en triangles, ajouta du cheddar, chauffa l’ensemble et y ajouta des lamelles de piment jalapeñonote.

 Anaya travailla ensuite au restaurant Moderno à Piedras Negras, qui propose encore la recette originale. Il ouvrit aussi son propre restaurant dans la ville, le Restaurant de Nacho. Sa recette fut publiée pour la première fois en anglais en 1954 dans le St. Anne’s Cookbook.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont :  piment fort jalapeño, oignons vert, fromage cheddar ou mexicain, nachos, olives noires tranchées, crème sûre (sour cream), tomate, sauce salsa, guacamole, sauce piquante…

Europe de l’Est

Kohuke

 

 

 

 

 

 Le kohuke (en letton : biezpiena sieriņš, en lituanien : varškės sūrelis, en russe : сыро́к, syrok, en ukrainien : сиро́к, sırok)) est une friandise à base de lait caillé créée en Union soviétique. Un produit pour les enfants, populaire en Russie, Biélorussie, Ukraine, dans les pays baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) et Kazakhstan.

Il est apparu en URSS dans les années 1930. Cependant, on trouve sa trace dans l’Altaï dès le XIXe siècle.

 Sa commercialisation, sous forme de barre de lait caillé recouverte de chocolat, commence dans les années 1950. Dans les années 1970-80, il fait partie intégrante du déjeuner soviétique et figure au menu des restaurants scolaires.

D’environ 5 cm de long, le kohuke est fabriqué à partir de lait caillé broyé et pressé avec des raisins secs, de la confiture ou une autre garniture. Ils ne sont parfois pas fourrés et sont alors glacés avec du chocolat, de la vanille, du kiwi ou de la crème aromatisée à la fraise.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : biscuits au chocolat, cacao, sucre, beurre fondu ou doré pour le goût de noisette, fromage blanc fermier, ou une combinaison de ricotta, mascarpone, cottage, kajmak, crème sure…

Géorgie

Khatchapouri

 

 

 

 

 

Le khatchapouri (géorgien ხაჭაპური : pain au fromage), parfois écrit khatchapuri, est une spécialité culinaire géorgienne, très populaire en Géorgie et plus largement dans les pays issus de l’ancienne URSS.

 Le khatchapouri consiste en une pâte à pain aplatie ou en forme de chausson, farcie d’un fromage au lait de vache local nommé soulgouni mais pas seulement. Il en existe de nombreuses variantes, traditionnellement nommées selon la province dont la recette est originaire ; d’autres ingrédients entrent alors dans la recette comme diverses sortes de fromages (parfois fumés), du yaourt, de l’œuf, des haricots, voire des abats de bœuf. Il en existe même une forme dans laquelle la pâte à pain est remplacée par des couches de pâtes alimentaires. Les khatchapouri industriels, enfin, sont généralement préparés avec une pâte feuilletée.

 La forme la plus conventionnelle du khatchapouri est certainement l’imérouli (recette originaire de l’Imérétie) : de la pâte à pain recouverte de beurre fondu et farcie de fromage. Une autre forme très répandue est l’adjarouli (de l’Adjarie, région côtière) : la pâte à pain est cette fois disposée en demi-cercle avec les bords relevés (ce qui lui donne une forme de barque ou de bateau) pour en garnir le centre de fromage et d’un œuf, avec, à nouveau, beaucoup de beurre.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont :Pour la pâte : farine, levure chimique, yaourt nature, sucre, huile d’olive, lait (tiède), poivre blanc, sel…
Pour la garniture : féta , râpée, mozzarella , râpée, ricotta, yaourt nature, poivre, sel, œufs, beurre …

 

 

 

Îles Canaries

Almogrote

 

 

 

 

 

L’almogrote est une préparation de couleur orangée1, dont la texture est proche de celle d’un pâté, réalisée à partir de fromage sec (généralement de chèvre), spécialité de l’île de La Gomera (îles Canaries). Le fromage est mélangé avec des poivrons ou des piments, de l’ail et de l’huile d’olive. Il est le plus souvent consommé étalé sur du pain.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : fromage à l’ancienne ou affiné (de préférence de chèvre), haché, piment chorizo ​​séché réhydraté dans l’eau chaude, huile d’olive douce, poivre de Cayenne, paprika doux, petite gousse d’ail…

 

 

 

Île Maurice, La Réunion

Gratin chouchou

 

 

 

 

 

Le gratin de chouchou, couramment appelé gratin chouchou, est un gratin très populaire tant à l’île Maurice que dans l’île de la Réunion, à base de chouchou.

 Hors d’œuvre réunionnais, le gratin de chouchou est facile à réaliser à un prix abordable. Le plus souvent réalisé nature, il s’accommode et se prête très bien aux variations (légumes, charcuterie, viandes, poissons ou crustacés) selon les goûts et les choix. Connu également hors des côtes réunionnaises comme la christophine farcie aux Antilles, le chouchou reste un des légumes vedettes à l’île Maurice et l’île de la Réunion.

Les dosages et les préparations sont différents d’un endroit à l’autre.

Dans la cuisine réunionnaise, le chouchou taillé en dés est mis à cuire dans un peu d’huile avec sel, poivre, ail et thym sur le feu jusqu’à son attendrissement (« daube chouchou »), pour éviter qu’il ne rende son eau lors du passage au four où le nappage avec une sauce béchamel, du fromage râpé (de préférence de l’Edam bien sec, appelé « coco d’mort ») et de la chapelure donne le gratin.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : chouchous (Christophines ou Chaillotte), oignons, gousses d’ail, belles branches de thym frais, gruyère râpé ou mieux, de L’édam râpé aussi appelé coco d’mort à la Réunion, huile, sel, poivre, sauce béchamel…

 

 

 

Gratin de palmiste

 

 

 

 

 

Dans la cuisine réunionnaise, le gratin de palmiste est un plat très apprécié. On le mange effilé en salade avec une légère vinaigrette pour ne pas masquer son goût très léger ou dans une préparation en gratin dans laquelle les choux palmistes, coupés en lamelles, sont cuits dans de l’eau salée (avec de la muscade), puis recouverts de sauce béchamel et de fromage qui lui donnent son côté gratiné.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : palmiste chouchou , oignon, gousses d’ail, gruyère râpé, crème fraîche, lait, thym, sel, poivre, huile…

 

 

 

Inde

Gujia

 

 

 

 

 

Le gujia est une pâtisserie frite préparée à partir de semoule (suji) ou de farine maida et farcie de khoya. Il est courant dans le nord de l’Inde, en particulier dans les États de Bihar, de l’Uttar Pradesh, de Madhya Pradesh et du Rajasthan.

 L’enveloppe des gujia ressemble à celle des samoussas, toutefois, leur forme est très particulière. Les gujia sont farcis avec un mélange de fruits secs grillés et pilés, de khoya, de noix de coco et, pour leur donner une texture granuleuse, un peu de semoule ou de la farine de blé grossièrement moulue.

Le gujia figure dans plusieurs cuisines régionales indiennes, mais avec différentes garnitures.

Les neureos sont des pâtisseries feuilletées contenant une farce sucrée1. On peut les trouver à Goa, il s’agit traditionnellement d’un plat pour Noël. Les Goanais hindous préparent aussi une autre variante pour Ganesh Chaturthi qu’ils appellent nevri.

Les gujia sont appelés purukiya dans l’État de Bihar. Ils y sont très populaires et il en existe deux types. Pour les suji purukiya, la semoule (suji) est grillée avec du ghee, du sucre, des noix de cajou, de la noix de coco râpée, de la cardamome, des raisins secs et d’autres noix, puis frite dans du ghee. Pour les khoya purukiya, du khoya pur est mélangé à des noix et du sucre puis frit.

Ils sont appelés ghughra en gujarati, karanji en marathi, karachika ou somas en tamoul, karjikayi en kannada et en télougou. Ils sont farcis avec des préparations gourmandes à base de noix de coco, sèche ou humide.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sontPour la pâte: farine, huile, eau tiède, sel…

Pour la farce: lait en poudre entier, crème liquide, raisins secs, noix de coco, amandes en poudre, sucre, amandes non décortiquées grossièrement hachées, cardamome en poudre…
Autres ingrédients: huile de friture, miel, pistache… 
 
 
 

Gulab jamun

 

 

 

 

 

 

Le gulab jamun est un dessert originaire du sous-continent indien. Il est présenté sous la forme de boulettes de pâte, cuites dans l’huile et servies avec un sirop épais. Il est parfumé de cardamome. On l’appelle lal mohan au Népal et on le sert parfois avec du yaourt.

 Le mot gulab se réfère au sirop parfumé à l’eau de rose, tandis que le jamun est un fruit indien d’apparence semblable à ce dessert.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : lait en poudre, beurre, farine, semoule fine, lait, Baking Powder…
Pour le sirop : sucre en poudre, eau, cardamomes vertes écrasées, jus de citron, huile pour frire…

Italie

Calzone

 

 

 

 

 

Le calzone est une recette culinaire typique des Pouilles, en Italie.

Le terme italien peut se traduire par « chausson » ; il s’agit en effet d’une pizza pliée en deux pour en faire une pâte farcie généralement de mozzarella et de tomates, et avec du jambon (éventuellement). Les Italiens le consomment pendant les repas en antipasti (assortiment d’entrées), en plat de résistance ou en en-cas dans l’après-midi.

Le plus souvent, les pizzas calzone sont préparées par un traiteur, à la demande du client et sont dégustées très chaudes. À Naples, où le calzone est aussi très populaire, il en existe une version frite. appelée pizza fritta.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : tranches de jambon blanc, tomate, boule de mozzarella, oeuf, pâte à pizza, origan…

 

 

 

 

Frico

 

 

 

 

 

 

Le frico (en frioulan : fricò1) est un plat à base de fromages de différents âges, de pommes de terre et d’oignons, considéré comme la préparation culinaire la plus typique du Frioul, en Italie, plus précisément de la Carnie, et de la cuisine frioulane. Il est reconnu parmi les produits agroalimentaires traditionnels du Frioul-Vénétie Julienne. Il est également répandu en Slovénie voisine et en Carinthie, où il prend le nom de frik.

 Il existe deux versions populaires du plat : l’une douce et épaisse, qui est généralement servie en tranches2, et l’autre fine et croquante, qui peut être utilisée soit comme garniture, soit comme antipasti .

Ce plat est décrit pour la première fois par Maestro Martino, cuisinier du patriarche d’Aquilée Ludovico Trevisano, sous le nom de case in patellecte, dans son ouvrage De arte coquinaria vers le milieu du XVe siècle. Le frico a des similitudes avec un autre plat alpin, le rösti.

 À l’origine, le frico était préparé dans la région qui était pauvre, comme moyen de recycler les croûtes de fromage. Il existe deux versions populaires du plat : l’une moelleuse et épaisse, qui est généralement servie en tranches2, et l’autre fine et croquante, qui peut être utilisée soit comme garniture, soit comme antipasti. Alors que la version morbido (tendre) a une longue tradition, l’histoire de la version friabile (croquante) est contestée.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : pommes de terre, Montasio, oignon, huile, poivre…

 

 

 

Lasagnes

 

 

 

 

 

 

Les lasagnes (lasagna, en italien) sont à la fois des pâtes alimentaires en forme de feuilles rectangulaires, ainsi qu’une recette de cuisine italienne à base de couches alternées de pâtes lasagnes, parmesan, mozzarella, ou ricotta, et de sauce bolognaise ou sauce béchamel, gratinée au four. Originaires du centre-sud italien, elles sont déclinées sous de multiples variantes dans le monde (légume, épinard, aubergine, pesto, viande, poisson, fruits de mer, ou végétariennes…).

 Le cuisinier épicurien Apicius de l’Antiquité romaine décrit une recette de cuisine de « tarte d’Apicius3 » de cuisine de la Rome antique, au Ier siècle av. J.-C., à base de succession de laganum (crêpe, abaisse de pâte), et de couches de viande ou de poisson. Cette recette est retranscrite ultérieurement dans son ouvrage culinaire De re coquinaria, L’Art Culinaire, du IVe siècle.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont :  boeuf haché, porc haché, pancetta, tomates en boite, carotte, oignon jaune, branches de céleri, vin rouge, sucre, lait, sel, poivre, basilic, laurier, huile d’olive, feuilles de laurier, Parmesan fraichement râpé…

Pour la béchamel : lait frais entier, beurre, farine tamisée, noix de muscade, sel, poivre…

 

 

 

 

Moretum

 

 

 

 

 

Le moretum est une préparation à base de fromage frais, consommée par les Romains dans l’Antiquité1. Les ingrédients nécessaires à la préparation du moretum étaient le fromage frais, des herbes aromatiques, du sel, de l’huile et du vinaigre, auxquels pouvaient être ajoutées des noix. L’ensemble était pilé dans un mortier (mortarium), d’où son nom. Le moretum était généralement consommé avec du pain.

 Plusieurs recettes ont été conservées jusqu’à l’époque contemporaine, dont une dans un poème de l’Appendix Vergiliana et d’autres dans le livre XII du De re rustica (de Columelle).

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : fromage de brebis ou de chèvre bien fait, grosses gousses d’ail, feuilles de céleri, feuilles de coriandre, branches de rue, huile d’olive, vinaigre balsamique, sel…

 

 

 

 

Parmigiana

 

 

 

 

 

La parmigiana, ou parmigiana di melanzane (littéralement « d’aubergine »), est un plat du sud de l’Italie. Bien que recouvrant une multitude de recettes, on peut résumer l’essence du plat à un gratin d’aubergines à la tomate et au fromage (pecorino, mozzarella, scamorza, etc.).

 Cuisiner les légumes alla parmigiana désigne à l’origine une manière de préparer les légumes en couches successives, comme on préparerait des lasagnes. Contrairement à une idée reçue, le nom de parmigiana ne vient pas de l’utilisation de parmesan, qui n’est pas le fromage utilisé et n’était d’ailleurs pas présent dans le sud de l’Italie à la période de création de la recette en Sicile ou à Naples.

 Il existe autant de recettes que de cuisiniers, certaines incluant une sauce tomate, d’autres un ragù (sauce carnée), d’autres encore excluant la tomate, etc. En Campanie et en Sicile, la parmigiana di melanzane bénéficie d’une appellation au titre des produits agroalimentaires traditionnels italiens.

Parmigiana ou alla parmigiana désigne une préparation à base de fromage parmesan ; il est attesté dans la langue au xxe siècle mais des locutions telles que torta parmigiana (à Pérouse) sont présentes depuis le XIVe siècle.

 On pense également que le terme est apparu avant 1440 chez Simone de’ Prodenzani2, qui, toutefois, dans la séquence des plats, place les parmigiane entre les fruits et les desserts, il est donc peu probable que le terme désigne à l’origine le plat d’aubergines frites et cuites au four.

 Selon d’autres, le terme parmigiana dérive du latin parma, « bouclier » pour indiquer une famille particulière de différentes préparations répandues au Moyen Âge, semblables à des tartes salées farcies (le plus souvent de poisson frit) en forme de bouclier ; cette hypothèse tient de toute évidence dans l’étymologie populaire.

L’histoire de cette recette n’est pas claire et il est donc impossible d’être sûr de son origine géographique. L’aubergine est une plante appartenant à la famille des Solanaceae, originaire du sous-continent indien ou du sud de la Chine.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : aubergines, sauce tomate, gousses d’ail, Mozzarella, Parmesan râpé, œufs, farine, huile d’olive, feuilles de basilic…

 

 

 

Pâtes à la carbonara

 

 

 

 

 

Les pâtes à la carbonara (en italien : pasta alla carbonara) sont une spécialité culinaire à base de pâtes, très souvent des tagliatelle, imbibées d’une émulsion d’un peu d’eau de cuisson des pâtes avec du pecorino râpé, servies ensuite dans l’assiette avec un jaune d’œuf, du poivre noir et de la charcuterie italienne, le guanciale (provenant de la joue de porc), taillée en petits morceaux.

 La recette est considérée comme étant originaire de Rome ou des États-Unis puisque la première recette publiée vient de Chicago.

 Le nom « carbonara » a ensuite été utilisé à l’étranger pour décrire un plat de pâtes jeté dans une poêle avec des œufs, des lardons (bacon, pancetta ou autre charcuterie locale), et parfois des oignons ou de la crème.

La recette moderne des pâtes à la carbonara utilise des spaghettis, du guanciale, du pecorino, du jaune d’œuf et du poivre.

 Le Club della carbonara, créé en 1998, propose en 2012 une recette unique pour clore la question des différentes versions diffusées dans tout le pays. La recette se veut démocratique, en laissant chacun l’adapter à ses exigences tout en respectant la tradition. Il est ainsi laissé le choix entre pancetta et guanciale, entre pecorino et parmesan (ou un mélange des deux), entre des œufs entiers ou uniquement les jaunes6. La préparation se réalise ensuite de la façon suivante : les œufs sont battus dans un bol avec une partie du fromage et une pincée de poivre jusqu’à l’obtention d’un mélange crémeux6. Les pâtes, bien égouttées, sont ajoutés au guanciale/pancetta doré dans une poêle6. L’ensemble est ensuite mélangé et servi.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : pâtes, oeufs,  jaunes d’oeufs, guanciale (pancetta ou lard), pecorino ou parmesan, sel, poivre…

 

 

 

Malte

Pastizz

 

 

 

 

 

Le pastizz (pastizzi au pluriel) est un en-cas typique et populaire que l’on trouve à Malte.

Il s’agit d’un petit friand de pâte feuilletée de forme triangulaire et fourré à la ricotta fraîche. On trouve maintenant aussi des pastizzi tal-pizelli farcis avec une purée de petits pois. S’il est possible d’en trouver de forme ronde et réalisé à base de pâte brisée, le véritable pastizz est de forme triangulaire et à la pâte feuilletée.

Le pastizz est vendu généralement dans les pastizzeriji (pastizzerija au singulier, « pastizzerias ») ou les kjosk (« kiosque ») mais aussi dans la plupart des bars et pizzerias ainsi que dans quelques restaurants et boulangeries.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : lait, crème fraîche, gousse de vanille, zeste d’un citron jaune, beurre, pain rassis, oeufs, sucre fin…
Caramel: sucre fin, eau…

 

 

 

Russie

Paskha

 

 

 

 

 

La paskha (en russe : пасха, « Pâques » ), ou gâteau au fromage blanc, est un dessert de Pâques traditionnel dans la religion orthodoxe, en particulier en Russie. Elle est confectionnée avec certains aliments (œufs, laitages) interdits pendant le jeûne du Grand Carême.

 En forme de pyramide tronquée (symbole de l’Église et du tombeau du Christ), elle est généralement confectionnée dans un moule en bois, en métal ou en plastique (пасочница, pasotchnitsa), démontable pour en faciliter l’entretien. Elle est souvent décorée des lettres ХВ, pour Христосъ Воскресе : « Le Christ est ressuscité ! »

La paskha est confectionnée avec du tvorog (fromage blanc pressé). On y rajoute généralement du beurre, des œufs, de la crème aigre, des raisins secs, des amandes, de la vanille, des épices et des fruits confits. Elle peut être mangée crue ou cuite.

 Crue, elle est faite à partir de lait caillé brut. Les autres ingrédients sont mélangés à température ordinaire. Comme le lait caillé cru ne se conserve pas longtemps, ces paskha sont plus petites.

 Cuite, le tvorog est d’abord pressé pour en éliminer le liquide, puis passé deux fois à travers une passoire pour en faire une masse homogène. Ensuite, on lui ajoute une crème aux œufs à laquelle on incorpore les divers ingrédients. Le mélange est chauffé, puis la casserole contenant le mélange est placée dans un récipient d’eau froide et rafraîchie progressivement.

 Crue ou cuite, la préparation est placé dans un moule spécial (pasotchnitsa) et, protégé par un coton à fromage, pressée à l’aide d’un poids pour un bon égouttage. Après au moins douze heures dans un lieu frais (cave, réfrigérateur), mais pas congelée, la paskha est démoulée, mise sur un plat et décorée de fleurs, de noix ou de fruits confits.

 Elle est placée dans un panier de Pâques avec d’autres plats festifs, notamment le koulitch et apportée à l’église orthodoxe pour être bénie le Samedi Saint, après la Vigile pascale. Elle est consommée généralement avec le koulitch.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : fromage blanc (40 % de matière grasse), beurre à température ambiante, sachets de sucre vanillé, jaunes d’oeufs, sucre en poudre, raisins secs, fruits confits…

 

 

 

Slovaquie

Bryndzové halušky

 

 

 

 

 

Le bryndzové halušky (en français : « quenelles de pommes de terre au fromage de brebis bryndza et bacon ») est l’un des plats nationaux de la Slovaquie3. Ce mets copieux composé de halušky1 (morceaux de pâte de pomme de terre bouillie ressemblant à des gnocchis  ou plus précisément à des spätzle) et de bryndza (fromage de brebis à pâte molle), éventuellement complété de lardons fumés1  est traditionnellement accompagné de žinčica (boisson fermentée au lait de brebis). Une fête annuelle du bryndzové halušky se déroule à Turecká au cours de laquelle on retrouve un concours du plus gros mangeur.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont :  pommes de terre, farine, œufs, fromage de brebis ( bryndza d’origine slovaque),lardons, huile, lait, sel…

 

 

 

Liptauer

 

 

 

 

 

Le liptauer est une pâte à tartiner épicée fabriquée à partir de lait de chèvre, de lait de brebis1, de quark ou de ricotta. C’est un produit de la cuisine régionale de Slovaquie (où il est connu sous le nom de Šmirkás, forme du mot allemand Schmierkäse, qui désigne le fromage à tartiner).

Son nom provient de l’allemand Liptau, qui fait référence à la région hongroise de Liptó dans le nord de la Slovaquie, un ancien comté de l’empire austro-hongrois.

Le liptauer peut être préparé avec n’importe quel type de fromage à pâte molle. La ricotta, le fromage blanc, le fromage de chèvre à pâte molle ou le pecorino conviennent tous à cette fin, mais environ un tiers des Liptauer « traditionnels » sont faits à partir de bryndza, un fromage au lait de brebis. Le fromage est mélangé à de la crème aigre locale, du beurre, de la margarine ou de la bière1 et des oignons finement hachés, auxquels sont ajoutés des épices telles que du paprika, du persil frais ou des graines de cumin entières. D’autres recettes utilisent la moutarde, la sauce Worcestershire, les câpres ou la pâte d’anchois.

On l’utilise dans les sandwichs, sur des toasts, des crackers, des bagels ou comme garniture de plats froids comme les tomates farcies, les poivrons ou les œufs durs.

Le Liptauer prêt à l’emploi est généralement disponible dans de petits sachets en aluminium et a une saveur piquante et épicée.

En Autriche, le Liptauer est un snack typique servi dans les heurigers, des tavernes locales. En Slovaquie et en Hongrie, de nombreuses familles ont leur propre recette avec leur propre interprétation. En Serbie, le plat est disponible dans la plupart des restaurants servant une cuisine locale et est épicé avec du paprika, des poivrons rouges rôtis et des jaunes d’œufs.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : opfen (ou cottage cheese), beurre, Sauerrahm (crème aigre, difficile à trouver en France. Une alternative serait le Saint-Morêt ou le Philadelphia), petit oignon, gousse d’ail, cornichon à l’autrichienne, câpres, concentré de tomates, moutarde forte, paprika en poudre, cumin en poudre, sel et poivre…

 

 

 

Suède

Ostkaka

 

 

 

 

 

 

L’ostkaka (mot formé par l’adjonction des mots suédois ost, qui signifie « fromage », et de kaka, qui signifie « gâteau »), également connu sous l’appellation « gâteau au fromage suédois » ou « gâteau de lait caillé suédois », est un gâteau suédois, spécialité du Hälsingland et du Småland1.

Cette recette comprend également un soupçon d’amandes. Il est généralement consommé tiède avec différentes confitures, typiquement de chicouté, de cerise ou de fraise, bien que l’airelle soit souvent utilisée, ainsi que des fruits, de la crème fouettée ou, plus rarement, de la crème glacée.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont :

Gâteau : faisselle égouttée, lait entier, crème fleurette, amandes en poudre, amandes torréfiées, sucre, farine, oeufs…Coulis : fruits rouges (mûres, fraises, framboises, cassis, groseilles…)

 

 

Suisse

Croûte au fromage

 

 

 

 

 

La croûte au fromage est un mets qui se présente sous forme de tranches de pain trempées dans du vin blanc, garnies de fromage puis passées au four. Ce plat est particulièrement répandu dans les régions alpines où l’on en trouve de multiples variations.

La préparation de base se compose de pain frais ou rassis que l’on imbibe de vin blanc local. Il est alors recouvert de fromage à pâte pressée cuite préalablement râpé (abondance, gruyère, Raclette en tranche, voire mélange à fondue). On y ajoute parfois également du jambon et/ou un œuf. Le tout est ensuite passé au four pour cuisson. Oignons grelot et cornichons au vinaigre constituent l’accompagnement le plus courant.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : grandes tranches de pain, fromage râpé (Gruyère AOP suisse, ou Appenzeller®), 1 gousse d’ail, vin, poivre…

 

 

 

Fondue

 

 

 

 

 

 

La fondue au fromage est un plat chaud ou tiède composé d’un ou plusieurs fromages fondus (tel le gruyère et le vacherin fribourgeois), rendu plus liquide par l’ajout de vin blanc (parfois remplacé par de l’eau, du cidre ou de la bière) et consommé le plus souvent avec du pain que l’on trempe dans le mélange. Principal plat national de Suisse d’où il est originaire, on le retrouve également en Savoie et en Franche-Comté (avec du beaufort ou du comté); et dans le Val d’Aoste et le Piémont (avec de la fontine).

Les premières traces de recette à base de fromage fondu remontent à l’Antiquité : l’aède Homère, dans son récit l’Iliade, décrit un mets composé de fromage de chèvre râpé fondu, mêlé de vin, et de farine blanche. C’est une sorte de breuvage, qui ressemble à une fondue au vin.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : petites gousses d’ail, légèrement écrasées, fromage gruyère affiné en grotte, râpé, fromage Emmentaler suisse, râpé, fromage vacherin suisse, râpé, fécule de maïs, poivre noir fraîchement moulu au goût, noix de muscade fraîchement râpée au goût, riesling, kirsch…
Accompagnements au choix : pain miche ou baguette frais ou légèrement rassis, coupé en cubes, morceaux de pommes vertes, raisins frais, cubes de jambon, tranches de saucisses cuites ou de saucisson, brocoli blanchi, tomates cerises…

 

 

 

Fondue fribourgeoise

 

 

 

 

 

 

La fondue fribourgeoise (ou fondue pur vacherin) se compose exclusivement de vacherin fribourgeois. Elle est très onctueuse mais plus délicate à préparer que les autres fondues au fromage. On la consomme avec du pain et/ou des pommes de terre.

Elle ne doit jamais bouillir sous peine de se séparer (une masse de fromage compacte baignant alors dans un liquide blanchâtre). Elle se sépare également en milieu acide, aussi est-elle préparée à l’eau. Ce phénomène la rend par ailleurs beaucoup plus digeste que les fondues à base d’autres fromages, eu égard à l’acidité des sucs gastriques.

La fondue fribourgeoise est servie tiède (ou chaude), crémeuse et homogène. Traditionnellement, on l’accompagne d’un vin blanc suisse sec, comme du chasselas.

La fondue fribourgeoise est, au même titre que la fondue moitié-moitié, mentionnée dans la liste des traditions vivantes de Suisse.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : gousse d’ail, eau, Vacherin Fribourgeois AOP râpé, pain mi- blanc coupé en cube de 2-3 cm, pommes de terre de petite taille en robe des champs, poivre…

 

 

 

Fondue moitié-moitié

 

 

 

 

 

La fondue moitié-moitié, aussi appelée fondue suisse, est une fondue typique de la Suisse.

 Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont gruyère et le vacherin fribourgeois, tous deux présents en quantité identique, d’où le nom de la spécialité. Ces fromages sont mis à fondre dans un caquelon frotté d’ail avec du vin blanc. Cette fondue se déguste avec du pain coupé en gros dés.

De la même façon que pour les autres fondues au fromage, plusieurs variantes à la recette de base existent. Suivant les textures ou les saveurs recherchées, d’autres ingrédients sont ajoutés. Ce sont notamment le kirsch, la farine de maïs ou la fécule de pomme de terre. Certains ajoutent du bicarbonate de sodium pour la rendre plus digeste.

 

 

 

 

Malakoff

 

 

 

 

 

Un malakoff, spécialité vaudoise, est un beignet au fromage. On le trouve plus particulièrement dans les villages d’Eysins, Begnins, Bursins, Luins et Vinzel (où on l’appelle également « beignet de Vinzel »), sur la Côte vaudoise1. Traditionnellement, le malakoff se servait sous forme de bâtonnets alors que les beignets de Vinzel étaient plutôt des boules de fromage râpé sur du pain puis frites, mais la distinction est devenue moins claire depuis quelques années, nombre d’établissements servant désormais des malakoffs sphériques.

 Au moment de la guerre de Crimée (1853-1856), les troupes anglaises et françaises dans le rang desquelles combattaient de nombreux Suisses, se trouvèrent immobilisées devant la ville de Sébastopol défendue notamment par le fort Malakoff. Pour s’emparer de la position, le général Aimable Pélissier fit creuser des tranchées en zigzag pour permettre une approche du fort à l’abri de l’artillerie russe. Pendant ce travail de sape qui dura près d’un an, les soldats organisaient des bivouacs et, selon la légende, faisaient frire des tranches de fromage dans une poêle ou simplement réchauffées autour d’un feu de camp. En fait, les rations journalières des soldats de la 2e Légion étrangère, dite Légion suisse, ne comportaient pas de fromage. Si la débrouillardise ou le chapardage ont peut-être pu procurer le précieux ingrédient de base, aucune source écrite, en tout cas, ne confirme cette jolie légende.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : gruyère, vin blanc sec, oeufs, bicarbonate, farine de type 55, lait entier, gousse d’ail, kirsch, sel, poivre, noix de muscade, tranches de pain de mie…

 

 

 

Raclette

 

 

 

 

 

La raclette (Bratchäs en suisse allemand, Bratkäse en allemand, litt. « fromage rôti ») est une recette de cuisine traditionnelle et emblématique de la cuisine suisse. Variante des fondues au fromage, elle consiste à faire fondre du raclette et à le racler au fur et à mesure qu’il fond. Elle est traditionnellement servie avec des pommes de terre en robe des champs et accompagnée de légumes au vinaigre (cornichons, oignons).

La raclette, plat originaire du canton du Valais en Suisse, est obtenue en raclant du raclette fondu en surface par la proximité d’une source de chaleur qui peut être un four spécifique, des braises, ou simplement le feu de bois. Le fromage se mange accompagné de pommes de terre en robe des champs et d’une boisson chaude ou d’un vin blanc du vignoble suisse.

Les ingrédients utilisés pour réaliser la recette sont : petites pommes de terre, fromage à raclette suisse, en tranches…

Accompagnements classiques: cornichons au vinaigre, petits oignons, mixed pickles, poivre, paprika…

 

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