Florilège gourmand Street-Food

Un panel de casse-croûte à savourer

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Au XVIIIe siècle, John Montagu était le 4e comte de Sandwich. La carrière de diplomate et d’amiral de ce britannique ne vous dit rien ? Rien de plus normal.

 

 

 

 

En revanche, son nom vous est forcément familier. Car les sandwichs que vous consommez de temps à autre lors d’une pause déjeuner lui doivent beaucoup. Il est en effet le premier à avoir popularisé (involontairement!) ce mode de consommation pratique et rapide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 Nous sommes dans les années 1760 au Royaume Uni. Le 4e comte de Sandwich est alors ministre d’Etat. Il est aussi, rapporte la légende, un fervent amateur des tables de jeu. Au point d’y passer un temps considérable : jusqu’à 24 heures d’affilée, relate l’un de ses contemporains ! C’est lors d’une de ces parties prolongées qu’il décide, pour ne pas avoir à quitter la table, de se faire servir du bœuf grillé entre deux tranches de pain. Ingénieuse, l’idée a également l’immense avantage, pour un joueur, de ne pas lui salir les mains.

Il rejoint ainsi un autre produit qui, en France, avait pris une longueur d’avance dans les milieux populaires : le casse-croûte. Dès la charnière des XIXe et XXe siècles, il était en effet consommé à la pause par les artisans et les ouvriers de l’agriculture et de l’industrie. Les tranches de pain sont accompagnées de fromage, de charcuterie, ou simplement de beurre.

 

 

 

 

 

 Contrairement à son cousin anglo-saxon, ce « casse-croûte » sorti de la besace pour le déjeuner avait, dès le départ, une origine populaire, considéré comme le repas type du travailleur. Son nom vient d’un petit maillet qui, au début du XIXe siècle, servait à broyer les croûtes de pain pour permettre aux vieillards ou aux jeunes enfants de le consommer.

 Durant les Trente Glorieuses, les deux noms vont cohabiter en France, mais l’anglo-saxon sandwich prendra progressivement l’ascendant, notamment auprès des jeunes générations. Dans l’imaginaire de ses contemporains, le sandwich continue, dans le même temps, son cheminement : nourriture d’une élite, puis en-cas des travailleurs, il va devenir dans les années 2000 et 2010 un mode d’alimentation « tendance ».

 

 

 

 

 

À la fin du XVIIIe siècle existait l’expression familière « casser la croûte », c’est-à-dire partager son pain et en faire son régal.

Le terme casse-croûte, aussi orthographié casse-croute, désigne différentes réalités apparentées au domaine de l’alimentation.

À l’origine, le terme casse-croûte est utilisé en France pour désigner un outil à l’usage des vieillards édentés, employé pour broyer les croûtes de pain.

Depuis la fin du XIXe siècle, ce terme désigne aussi, en français européen, le repas sommaire que prennent les ouvriers pendant une pause de leur travail. Par extension, l’on nomme aussi casse-croûte un repas très simple, ou simplement un sandwich.

Un casse-croûte est par définition un repas sommaire pris rapidement pendant une pause au travail ou en voyage par exemple. Cela peut être simplement un sandwich ou bien un bento, une pizza ou encore un wrap.

Au Québec, le casse-croûte désigne un établissement de restauration rapide et sans prétention.

 

 

 

 

 

Alors que la mode du snacking bat son plein, les recettes se renouvellent, les formes comme les types de pains (brioché, polaire, multicéréales…) se multiplient, les garnitures également. Les chefs étoilés proposent des sandwichs de luxe (au foie gras, au bœuf sauté…) tandis que certains fast-food revisitent un sandwich baptisé pour l’occasion « casse-croûte » -car l’appellation est devenue « vintage » et symbole du made in France.

Voici un panel de casse-croûte à savourer,  à découvrir :

 

 

 

 

 

Bagels facon Deli

 

 

 

 

La légende attribue son invention à un boulanger viennois qui voulut remercier le roi polonais Jan Sobieski, sauveur de la ville d’une invasion en 1683. Créé pour les rois ou pour les gens ordinaires, c’est dans la culture juive européenne que le bagel naquit.

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : bagels au sésame,  fines tranches de pastrami, purée d’aubergines, cornichons à la russe, poivre du moulin, fines tranches de saumon fumé, cream cheese (St Môret, Philadelphia), poivre du moulin, fines tranches de viande froide, oignon violet, purée de raifort,  poignée de jeunes pousses (radis, alfalfa, tournesol…)…

 

 

 

Casse-croûte du déménageur

 

 

 

 

 

Le casse-croûte du déménageur un en-cas qui déménage.

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont :   tranches de pain de campagne, poignées de roquette, quartiers de tomates confites, pomme croquante, tranches de jambon à l’os,  grandes tranches de comté, beurre, moutarde forte, poivre, vinaigre balsamique…

 

 

 

 

Casse-croûte estival au Pâté Hénaff

 

 

 

 

 

Jean Hénaff installe en 1907 une conserverie de légumes au cœur des cultures, à Pouldreuzic (29) « pour apporter un peu de prospérité au Pays Bigouden ». Très vite, Jean et ses fils cherchent à lancer un produit moins saisonnier pour maintenir l’activité toute l’année : c’est l’invention du Pâté Hénaff, en 1915. Jean Hénaff n’était pas charcutier, et il n’a donc rien fait dans les règles. Il avait des cochons, une conserverie. Il a mis tous les morceaux du cochon dans la boite ! A l’encontre des usages de la charcuterie, qui sont de valoriser les morceaux nobles avant de faire du pâté et des saucisses avec les bas morceaux.

Un casse-croûte simple à faire.

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : boîtes de Pâté Hénaff, quarts de baguettes, bocal poivrons rouges grillés, tomates, sel, poivre…

 

 

Casse-croûte des moissonneurs

 

 

 

 

Les paysans s’affairent durement  à la moisson. Les femmes, un panier à la main, apportent leur casse-croûte aux moissonneurs.

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : grosse tranche de pain, bifteck, courgette, paprika, aubergine, thym, gousses d’ail, romarin, huile d’olive, gros sel,  poivre du moulin, ketchup, miel, moutarde, tabasco…

 

 

Casse-croûte du papé

 

 

 

 

Le papé emmenait son casse-croute au jardin et dans son fauteuil en osier, devant son cabanon, il le dégustait tranquillement en regardant ses légumes. 

Plus qu’un « casse-croute », il s’agit là d’un vrai repas ! 

Ce casse-croute,  recette très ancienne, ne rappelle-t-il pas un repas très moderne ? Mais celui-ci est fait avec du pain tout à fait courant, celui-ci contient des légumes, celui-ci est aromatisé avec une sauce classique.

Le pain sert de contenant mais aussi d’accompagnement. Quant à la mie, ne pas la jeter, rassise elle peut servir à faire des quenelles ou un pudding…

La viande de bœuf peut être remplacée par une autre viande ou même du poisson.

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : petit pain rond, viande de bœuf haché, légumes hachés (navet, carotte, tomate, courgette…), sel, poivre, salade verte ciselée, vinaigrette, tranche de fromage (cantal ou comté)…

 

 

Casse-croûte le savoyard

 

 

 

Fin de semaine…..début d’un week-end…..une envie d’un casse-croûte gourmand, savoureux et bien complet!

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : baguette, carotte, petites tomates, oignon, fines tranches de jambon fumé, fromage à croque monsieur, salade verte, sauce piccalilli, huile d’olive…

 

 

 

Casse-croûte thon mayonnaise

 

 

 

À partir de 1898, on appelle casse-croûte le repas sommaire que prennent les ouvriers pendant une pause de leur travail.

Par extension, le casse-croûte est un repas très simple, ou simplement un sandwich.

 En période estivale où les balades et les excursions se succèdent, les bons casse-croûtes deviennent incontournables!

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : pains façon 1/2 baguette, tomates, oeufs, -salade verte, boîtes de thon, mayonnaise…

 

 

Casse-croûte tunisien

 

 

 

 

 

Ah ! Le casse-croute tunisien.

Le casse-croute tunisien sujet théoriquement banal devienne le témoignage d’une culture méditerranéenne, une sorte de porte-drapeau culinaire du « pays de BOURGUIBA », qui lui donne une originalité certaine.

À Belleville un regroupement communautaire de juifs tunisiens a permis un progrès, une vitalité, une sauvegarde des traditions et une vitrine attractive pour ceux qui voulaient retrouver le parfum et la chaleur humaine de leur Tunisie natale et aussi pour ceux qui découvraient le plaisir d’une atmosphère accueillante.

Le casse-croute, parfois prononcé « sandvitche » était le recours banal, quasi quotidien, du petit repas de la matinée, ainsi qu’à toute heure.

Il pouvait devenir le mets d’exception, à valeur symbolique à la fin de la pâque juive, du pain azyme et des herbes amères, pour renouer avec le pain et les retrouvailles des goûts qui enrichissaient ce pain.

La magie du casse-croute rejoint le principe de casser la croute, comme on brise la glace et sa froideur, pour accéder au cadeau sous-jacent que représente la mie. Cette mie offre l’hospitalité, absorbe les ingrédients dont le mélange enrichit la poésie de chaque bouchée.

D’ailleurs les deux pains de choix sont :

Le pain italien à mie compacte, lourdement absorbante et dont la croute souple ou cassante agrémente la consistance.

Le pain arabe, à croute molle et souple dont la mie est aérée, le fait ressembler à une boule, surnommé le pain « nfife », pain « éponge », capable ainsi d’un grand pouvoir d’absorption.

La confection du casse-croute dépend d’un code, d’un rituel qui garantit la qualité du marchand.

 Avant d’évoquer la confection et le choix des ingrédients, il faut évoquer et insister sur le pari de la cuisine tunisienne faite pour des raisons économiques avec des ingrédients peu couteux associés à l’astuce, la créativité, la recherche du mariage d’épices valorisantes plus la Tendresse comme ingrédient précieux pour permettre des résultats appréciés.

L’artisan éventre son pain, avec son couteau, prolongement naturel et fidèle de sa main experte. Il maintient son pain entr’ouvert grâce à une prise précise de sa main.

Il peut enlever un peu de mie pour augmenter l’accueil des garnitures successives :

D’abord la « salade cuite », étalée dans le fond du casse-croute, sert de lit à la réception du reste

Elle est faite d’un mélange de (selon le volume) : dose de carottes, double de tomates, 2/3 (de la dose de tomates) de poivrons surtout des rouges.

Après cuisson le tout est mixé et assaisonné sel+poivre+coriandre 1 dose + carvi.

La salade fine « slata jida » : définie ainsi car elle un mélange de légumes en tout petits morceaux, plus facilement avec les moyens modernes.

Elle est faite en formule de base de tomates, poivrons, concombre, parfois enrichie d’un peu d’oignons frais, radis ou même de cœur d’artichauts crus, toujours coupés petits, assaisonnée de sel, citron, un peu d’huile.

Une ou deux lamelles de pommes de terre  bouillies. Les olives : 1 à 2 olives noires fripées et gouteuses, 1 olive charnue et parfumée de kalamata, 2 olives vertes cassées à la chair ferme, enrichie d’une légère amertume.

Un ou deux quarts d’œuf dur.

Quelques câpres répartis pour une retrouvaille intermittente de la saveur de petits câpres.

Un quart de citron beldi : citron vert petit et parfumé en saumure, en périphérie.

Un petit poivron piquant rouge ou vert.

Un peu de variantes : lamelles carottes et navets salés dans du vinaigre.

Enfin le Thon, ingrédient noble dont le volume et la densité enrichit le geste généreux du marchand et rassure déjà le client, étalé à la main sans être effrité

Et en touche finale, selon la volonté du client, une cuillérée d’harissa peu diluée et une majestueuse cuiller d’huile d’olive pour assurer la fusion des goûts et signifier la fin de cette symphonie.

 

 

Chakchouka amuse bouches- courgette- pomme de terre- tomate et oignon vert aux œufs et olives noires

 

 

 

 

 

 

Cette chakchouka-amuse bouches ou apéro-dinatoire, souvent servie pour un apéritif pour faire patienter jusqu’à l’arrivée du repas avec ou sans œufs, c’est une ratatouille relevée en principe, composée de plusieurs légumes de saison, présentée à même la poêle où chacun picore en papotant généralement pendant la saison estivale sous un olivier ou un figuier à 10 heures pour un casse-croûte.

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : grosse pomme de terre en dés, belles tomates pelées en morceaux, morceau de sucre, beaux oignons verts émincés, gousses d’ail en éclats, courgettes tendres en dés, piments verts en anneaux, huile, œufs, petite poignée d’olives noires bien rincées, sel, poivre, carvi…

 

 

 

 

Club sandwich

 

 

 

 

 

Le club sandwich est un sandwich d’origine américaine, composé de deux étages de garniture séparés par des tranches de pain souvent toastées. Il est normalement coupé en quartiers, qui sont disposés à la verticale, la pointe vers le haut, et retenus par des cure-dents.

 Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : tranches de pain complet, huile d’olive, fromage de chèvre, filets de truite fumée,  avocat, jus de citron, graines germées (alfalfa, poireaux, radis, haricots mungo)…

 

 

Oeufs de thé chinois, marbrés

 

 

 

 

 

Une idée à cuisiner pour le Nouvel An chinois. Ces œufs joliment décorés sont aussi appelés œufs de marbre en raison des lignes sombres semblables aux motifs du marbre. L’œuf de thé est un snack asiatique, pas seulement de la cuisine chinoise, un casse-croute vendu dans les rues par les marchands ambulants, les marchés et les restaurants rapides ou classiques. Leur goût est particulier du fait d’une cuisson au thé agrémenté d’épices.

 Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : œufs, sachets de thé de thé noir, sauce soja (ou tamari), sucre cassonade, morceaux d’anis étoilé, bâton de cannelle, poivre noir, épluchures d’orange ou de citron…

 

 

 

Pan bagnat

 

 

 

 

 

 

Pan bagnat, en niçois, ça veut dire « pain mouillé ».

À l’origine, le pan bagnat est un plat de pauvre, un plat de paysan. On utilisait du pain sec et on l’humectait en écrasant une tomate bien mûre, voire même en y mettant de l’eau. » « Soit vous le dites en niçois, « pan bagnat », soit vous le dites en français, « pain mouillé »,

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : petits pains ronds à l’huile d’olive,  tomates, pétales de tomate confite, œufs de caille, romaine, radis, artichaut, cébettes,  cœur de céleri, oignon nouveau, poivron rouge, fenouil, botte de basilic, olives de Nice dénoyautées, filets d’anchois à l’huile, thon à l’huile,  huile d’olive,  vinaigre de Barolo, fleur de sel,  poivre du moulin…

 

 

Sandwich aux boulettes de viande  de Joey Tribianni

 

 

 

Envie de sandwich aux boulettes de viande- de Joey Tribianni ? Découvrez cette recette de cuisine américaine

D’après ce que j’ai compris, une grande chaîne américaine fait ce sandwich, « Sub bip » qui les commercialise. Mais franchement je ne suis pas très fan de cette chaîne, pourtant le concept est vraiment génial, c’est juste le choix qui est maigre.

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : pains italiens, boulettes sauce tomate, feuilles de basilic, Mozzarella…

 

 

Sandwich hollandais

 

 

 

 

 

Un sandwich hollandais original et plein de saveurs.

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : tranches de pain multi graines,  fromage Old Dutch Master, avocat, tomate, poignée de graines germées (alfalfa, betterave, soja vert, lentilles…), poivre du moulin…

 

 

 

Sandwichs knack à la poitrine fumée, sauce tomate et cheddar

 

 

 

 

Un sandwich copieux, parfait pour les gourmands.

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : petits pains, knacks d’Alsace, tranches de poitrine fumée, tranches de cheddar fumé, pulpe de tomates, petit oignon rouge, cornichons, vinaigre balsamique, huile d’olive, vin blanc sec, moutarde, sel et poivre…

 

 

 

Sardines grillées à la bônoise

 

 

 

 

Sardines grillées accommodées avec des oignons crus émincés fin et du jus de citron généreusement pressé sur les sardines grillées encore chaudes, plat inédit et typique du terroir bônois ce met est considéré comme une  » entrée-repas « , on en prépare de grandes quantités qui serviront pour un repas, comme qui dirait des sardines grillées party !!!

La cuisson se fait sur feu de braises d’un brasero (canoun) autrefois mais il faut préférer la plancha si possible, beaucoup plus pratique….

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : sardines bien fraîches, oignons verts émincés finement, citrons jaunes, sel, poivre, persil…

 

 

Sea roll, le casse-croûte de la mer

 

 

 

 

 

Marre du jambon-beurre quand l’envie d’un bon sandwich prend le dessus ? Voici un casse-croûte qui sent bon l’océan, à la fois frais et gourmand.

Les divers ingrédients utilisés pour réaliser cette recette sont : chair de crustacés (crabe, crevettes, tourteau ou homard), du pain brioché, des citrons jaunes et verts, des herbes fraîches (ciboulette, oignon nouveau), du beurre, du sel, du poivre et de la mayonnaise…

 

 

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