Confiseries Florilège gourmand

Tour de France des bonbons

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Bien souvent associés à l’enfance, les bonbons régalent depuis toujours petits et grands gourmands.

 

 

 

Tour d’horizon des meilleures confiseries de France …

 

 

 

 

 

 

Il n’y a pas d’âge pour manger des bonbons et les adorer ! Petits, colorés et biscornus, ils font le bonheur des enfants à la sortie de l’école et le nôtre quand on a besoin d’un peu de réconfort.

 

 

 

D’ailleurs, ce n’est pas tant pour leur goût sucré (quand il n’est pas acidulé) qu’on les apprécie mais plutôt pour le souvenir qu’ils nous laissent d’antan.

 

 

 

En particulier si ce sont des confiseries traditionnelles… Voici un Tour de France des bonbons, à découvrir :

 

 

 

  

 

 

 

 

Anis de Flavigny

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Chaque petit bonbon est réalisé avec une graine d’anis vert, enrobé de sirop de sucre aromatisé : anis, rose, réglisse, violette, menthe, orange,…

À savoir : Cette friandise est très ancienne : ce sont des moines bénédictins de Flavigny (sur Ozerain) qui sont à l’origine de ce bonbon dès 719, l’anis étant rapporté d’Orient. Les bonbons sont uniquement fabriqués au sein de l’abbaye.

 

Babeluttes de Lille

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Composé de sucre, beurre, lait, vergeoise et vanille, le babelutte ressemble à un caramel de forme allongé.

À savoir : Leur origine est incertaine mais semble remonter au XIXe siècle. D’après certaines versions, leur nom viendrait du français « babiole », car les chiffonniers les donnaient aux enfants en échanges de petits objets qu’ils pouvaient revendre. Selon d’autres, elles tireraient ce nom du verbe flamand babbelen signifiant « bavarder », ceux qui les dévorent ne pouvant alors plus le faire ! Il s’agissait à l’origine seulement de vergeoise cuite mais la recette comprend depuis du lait et de la vanille, pour toujours plus de gourmandise et moins de bavardages…

 

Bergamotes de Nancy

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Plate et carrée, de couleur dorée la bergamote de Nancy est une confiserie légèrement acidulée parfumée à la bergamote.

À savoir : Nées vers 1850, les Bergamotes de Nancy sont le fruit du travail d’un confiseur nancéien, Jean-Frédéric Godefroy Lillich. Sur les conseils d’un ami parfumeur, il a introduit quelques gouttes d’essence de bergamote dans un sucre cuit, donnant ainsi naissance à ces bonbons au goût unique.

 

 

Berlingots de Carpentras

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Bonbon dur et transparent de forme pyramidale, le berlingot de Carpentras est fait à partir de sirop de fruits confits. Il date de 1844.

À savoir : Carpentras, dans le Vaucluse (84), est la capitale mondiale du berlingot. La production de berlingots de Carpentras est estimée à une vingtaine de tonnes/an. La tradition provençale fait remonter la fabrication de berlingots au pontificat de Clément V, le premier pape d’Avignon

 

Berlingots nantais

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Imaginé à Nantes au XIX ème siècle, le berlingot à base de sucre est façonné en forme de tétraèdre.

À savoir : Comment et à quel moment les berlingots de Nantes sont-ils nés ? Il existe différentes variantes et légendes… Parmi l’une des rumeurs les plus répandues, un confiseur de Carpentras, aurait, au XIXème siècle, récupéré le sirop des fruits confits pour fabriquer des bonbons auquel il aurait ajouté un soupçon de menthe. D’autres gourmands pensent au contraire, que les berlingots seraient nés à la fin du XVIIIème siècle en 1780. On raconte que le berlingot nantais aurait vu le jour, dans une petite confiserie de la place Royale, qui se nomme « A la Renommée des Vrais Berlingots Nantais ».

Le berlingot serait venu d’Italie et aurait été rapporté dans la région par une femme qui vendait des bonbons au caramel appelés « berlingozzo », ce qui signifie friandise ou gâteau. D’autres pensent déceler dans ce nom étrange une référence à la coiffe des femmes nantaises, appelée « bergot ». Les langues vont bon train et les origines du bonbon restent mystérieuses !

 

 

Bêtises de Cambrai

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? À base de sucre, de sirop de glucose et d’arôme naturel de menthe, la bêtise de Cambrai remonte au XIX ème siècle. La Bêtise de Cambrai à l’origine est un bonbon de sucre cuit, finement aromatisée à la menthe et rayée d’un trait de caramel pour en adoucir le gout. Aujourd’hui la Bêtises de Cambrai se décline en 7 parfums : menthe, pomme, chocolat, framboise, praline, orange, violette.

À savoir : Deux entreprises, Afchain et Despinoy se disputent la paternité de l’invention des bêtises de Cambrai, ce qui a donné lieu à un procès et à un subtil compromis en 1889 : Afchain est reconnu comme « seul inventeur » et Despinoy comme « créateur ».

 

 

Bois cassé Charentes

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Le bois cassé est un bonbon en sucre cuit.  Son goût caramélisé résulte d’une alchimie entre du sucre, du sirop de glucose et du beurre. En bouche, son feuilleté et sa friabilité, laissent une impression de légèreté. Il se décline selon de nombreux parfums de fruits.

À savoir : Ce bonbon aurait disparu si un artisan de Saint-Jean-d’Angély n’avait repris les secrets de fabrication du confiseur Boutinon. Le bois-cassé remonterait à 1904 et durant l’Entre deux guerres, il connut une certaine notoriété. On peut le trouver  à Mornac sur Seudre (17113) où « L’Atelier des Bonbons » le fabrique chaque jour. 

 

 

Bonbons de sapins des Vosges

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Comme son nom l’indique, cette confiserie provient (à l’origine) de la sève des pins … Elle est conseillée en cas de maux de gorge.

À savoir : Ils sont connus pour leurs bienfaits naturels. Le bourgeon de sapin est utile pour adoucir la gorge et calmer la toux

 

Bouchon de Bordeaux 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Confiseries en forme de petites tours cylindriques semblables à des bouchons de vin de Bordeaux : les bouchons sont en pâte d’amande, truffés de raisins mi- confits et parfumés à la Fine de Bordeaux Napoléon.

À savoir : C’est en 1976 que J. Pouquet (maître-artisan chocolatier), se promenant dans la campagne girondine, découvrit des amandiers et décida de réaliser ce bonbon.

 

 

Boulet de Montauban

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Le bonbon est composé d’une noisette grillée, enrobée de chocolat noir, et couverte d’une craquante couche de sucre.

À savoir : C’est LA spécialité sucrée qui puise dans la tumultueuse histoire de la ville : assiégée, en 1621, par Louis XIII, la cité trouva un subterfuge (de faux boulets de canon en sucre) pour forcer le roi à lever le siège de la cité. En 1994, au 85ème anniversaire de l’événement, des confiseurs créèrent le bonbon.

 

Cachou Lajaunie

 

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Les cachous sont des sucs astringents de provenances diverses qui se retirent par décoction des fruits de l’Areca catechu L. (Palmiers), du bois de l’Acacia catechu ou des feuilles du Nauclea Gambir Hunt.

À savoir : Les cachous sont de petites tablettes parfumées destinées à adoucir l’haleine. Leur apparition semble remonter au dernier quart du XIXe siècle et, en 1898, la liste des prix de la Army and Navy Co-operative Society propose une variété de parfums, parmi lesquels « la rose blanche, la violette, l’héliotrope et le cédrat »

 

Calisson d’Aix

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Fine pâte de melons confits et d’amandes broyés ensemble, nappée de glace royale et posée sur un fond de pain azyme… en forme de navette et parfumée, parfois, à la fleur d’oranger.

À savoir : Apparu à Aix-en-Provence en 1473.

 

 

Calissons de Saint Remy

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Moelleux, ces calissons de Saint-Rémy de Provence sont de véritables petits délices au bon goût d’amande. Contrairement aux calissons d’Aix qui ont une forme de losange, ceux-ci sont carrés. Une originalité que l’on n’est pas près d’oublier.

À savoir : Confiserie traditionnelle introduite en Provence au XVème siècle, le Calisson est une alliance subtile entre l’amande et le Fruit Confit.

 

 

Caramels mous d’Isigny

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Fondants en bouche, les caramels mous sont issus de la cuisson d’un mélange de sucre, sirop de glucose et de lait.

À savoir : C’est dans les années 1930 que fut lancée la production de caramels à Isigny-sur-Mer, mais dans les années 1990, le fabricant historique « Dupont d’Isigny » déménage dans la Manche et emmène avec lui un des fleurons du terroir d’Isigny.

 

Chiques de Bavay

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Ce bonbon est fabriqué à partir de sucre de betterave : une forme de coussin carré, bombé sur une face, de couleur brune et parfumé  la menthe.

À savoir : Suite à la défaite de Waterloo en 1815, un « grognard », recueilli par de paysans picards, chiquait des bonbons… et affichait une belle dentition, d’où la friandise !

 

 

Cocon de Lyon à la pâte d’amandes

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Cette confiserie naît en 1952, à la demande du maire de la ville, Édouard Herriot quand il charge Jean Auberger, meilleur ouvrier de France, de confectionner une véritable spécialité lyonnaise. Ce dernier décide de s’inspirer de la renommée et de l’histoire de la soierie lyonnaise pour créer une confiserie qui reprend la forme et le nom du cocon de soie utilisé à l’époque par les ouvriers tisserands, les canuts, pour produire le précieux tissu. Cette confiserie est un véritable mille-feuille de textures. Le cocon de pâte d’amande jaune à la texture moelleuse est recouvert d’une couche de sucre cristallisé, croquante et croustillante sous la dent. Au coeur du cocon se cache un praliné lisse en bouche, parfumée à l’orange et à la liqueur de curaçao.

À savoir : La fabrication, arrêtée en 2015, a depuis été relancée par la maison Richart.

 

 

 

Coquelicots de Nemours

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? En 1850, François Etienne Desserey métamorphosa cette fleur délicate en une sucrerie. Ces fleurs sont ramassées chaque année par une association de Nemours dans les champs non traités où les abords de parcelles. L’association vend les pétales cueillies à la Maison Des Lis Chocolat, créée en 1895 par la Famille Bosc et reprise en 2006 par Denis Jullemier. Les bénéfices de l’association sont utilisés pour des projets de développement économique au Sénégal. Les fleurs recueillies sont cuites dans une bassine de cuivre, comme le veut la tradition artisanale.

À savoir : Sur un des côtés du bonbon, il est écrit « Coquelicot » et sur l’autre côté, on peut apercevoir une fleur de coquelicot sauvage. Le goût de ces bonbons est très doux et très floral. Les bonbons au coquelicot sont aussi très efficaces pour calmer la toux ou un mal de gorge.

 

 

Cotignac d’Orléans

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Le cotignac d’Orléans est une spécialité de la ville d’Orléans datant du 14ème siècle. Un apothicaire, originaire de la commune de Cotignac dans le Var, s’est installée à Orléans à cette époque et amena avec lui sa recette à base de coings, destinée d’abord à apaiser les problèmes digestifs.

Cette pâte de coings molle, colorée par du rouge de cochenille est composée moitié de sucre, moitié de jus de coings.

On consomme cette confiserie selon les gourmands à la cuillère ou en la léchant. Traditionnellement, on coupe un morceau du couvercle en bois d’épicéa pour l’utiliser en cuillère!

Le cotignac d’Orléans est en réalité une gelée épaissie à base de coings.

À savoir : On le sert généralement en dessert.

 

   

  

Coussin de Lyon

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Confiserie lyonnaise imaginée dans les années 60 par le chocolatier Voisin, les coussins de Lyon sont confectionnés avec une ganache au chocolat parfumée au curaçao. Le coussin de Lyon est une confiserie française composée de chocolat et de pâte d’amande. À l’intérieur, on retrouve une ganache au chocolat, obtenue en combinant du beurre et de la crème fondus avec du chocolat aromatisé au curaçao (un alcool au goût d’orange intense).

À savoir : En 1643, la ville est dévastée par une terrible épidémie. Pour y mettre fin, les échevins se rendent en procession à Fourvière où ils déposent « un cierge de sept livres de cire et un écu d’or sur son coussin de soie » en l’honneur de la Vierge Marie. Pérennisée depuis lors, cette tradition inspire le maître chocolatier Voisin qui crée le Coussin de Lyon.

 

 

Dragées de Verdun

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Au Moyen Age, les apothicaires enrobaient de miel certaines épices comme l’anis, le fenouil ou la coriandre, qui étaient vendues comme digestif ou simplement pour se rafraîchir l’haleine. L’origine de la dragée remonterait au début du XIIIe siècle. C’est un apothicaire verdunois qui, cherchant un moyen de conserver les amandes, les aurait enrobées de sucre et de miel. Dénommées aussi épices de bouche, elles sont utilisées pour soigner les problèmes digestifs, la mauvaise haleine ou encore les problèmes de stérilité. Parmi les malades auxquels les sucreries étaient permises se trouvaient les accouchées qui distribuaient des dragées à leurs visiteurs. C’est probablement ainsi, lorsque la vente du sucre ne fut plus le privilège des apothicaires, que naquit l’usage de distribuer des dragées aux baptêmes.

 Rapidement, la dragée prit une place importante dans la haute société. On la plaça dans des vases d’or et d’argent appelés drageoirs, qu’on se passait à la fin du repas, le sucre étant alors considéré comme un digestif. Présents à la cour de France au XVIe siècle, les Ducs de Lorraine, drageoirs à la ceinture, les distribuaient aux courtisans, étendant ainsi la renommée de la dragée dans tout le royaume.

Grâce à la corporation des bateliers de Verdun, la dragée pénètre en Hollande puis se répand jusqu’à Constantinople et la Russie.

À savoir : Noyau dur enrobé de sucre, les dragées sont généralement offerte à l’occasion de mariages ou de baptêmes. Aujourd’hui, le chocolat, la nougatine ou encore la pâte de fruit peuvent remplacer l’amande traditionnelle, et au blanc, bleu ou rose de sa robe peuvent se substituer toutes sortes de couleurs vives.

Traditionnellement, les mariés offraient 5 dragées par invité symbolisant la fécondité, la félicité, la prospérité, la santé et la longévité.

 

 

Flocon d’Ariège

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Confiserie artisanale constituée d’une tendre enveloppe de meringue parfumée à la vanille et d’un intérieur onctueux de praliné noisette.

À savoir : Ce petit bonbon est léger et il est bien apprécié avec un café, un thé… ou tout simplement seul !

 

 

Forestines de Bourges

 

 

 

 

 

 Qu’est-ce que c’est ? Leur créateur, Mr Forest, appartenait à cette tradition de professionnels qui entendent faire de toute chose une œuvre d’art. Ce confiseur émérite eut l’idée géniale d’enrober de sucre un intérieur moelleux. Une véritable révolution dans le domaine de la Confiserie.

Les fameuses spécialités sucrées, les forestines de Bourges, sont nées en 1878. Ancien compagnon du Tour de France, Georges Forest, confiseur-pâtissier de son état mais également liquoriste à ses heures, a fait connaître son invention lors d’expositions internationales. Il s’est battu pour en obtenir le brevet afin que des confiseurs étrangers ne s’en emparent pas. C’est à Bourges que se perpétue depuis plus de cent ans le secret de cette friandise, souvent imitée et jamais égalée.

À savoir : Cette spécialité est la pionnière des bonbons fourrés, avec des variantes qui se déclinent sur toute une gamme colorée qui va du marron au blanc en passant par le rose et le bleu, mais toujours avec un inimitable goût de chocolat en touche finale. Ce bonbon est à la fois croustillant et fondant. Une écorce de sucre cuit enrobe délicatement l’intérieur d’un fourrage moelleux praliné.

 

 

 Gallien de Bordeaux

 

 

 

 

 Qu’est-ce que c’est ?  Ce chocolat rend hommage au Palais Gallien, datant du IIIe siècle, dont les ruines rappellent que Bordeaux était déjà une riche cité commerçante à l’époque gallo-romaine. Les deux coques de nougatines renferment un coeur de praliné, le tout protégé par son papier d’or qui laisse penser que cette confiserie est un trésor.

À savoir :Association d’une coque de nougatine aux amandes de Provence et d’un praliné fondant, chaque bonbon est enveloppé dans une feuille dorée et estampillée.

 

Grisettes de Montpellier

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Les Grisettes de Montpellier font partie des plus vieux bonbons de France. Leurs consommations remontent au Moyen Âge et servaient de monnaie d’appoint auprès des pèlerins en route pour Saint Jacques de Compostelle. Elles ont la forme de petites billes noires saupoudrées de sucre blanc.

À savoir : Au début du XXème siècle, la recette tomba dans l’oubli. Dans les années 60, Mr Raymond Muller retrouva par hasard une recette datant de 1837, en faisant un vide grenier d’une étude de notaire. Il créa alors sa confiserie et ressuscita ce très ancien bonbon dont il est aujourd’hui l’unique fabricant.

 

 

Muscadine d’Azay

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Elle a une forme d’une noix de muscade et renferme des goûts et textures différentes : bigarreau confite au kirsch, fine couche de pâte de marron, coque de sucre. Ce délicieux mariage de saveurs entre la chair ferme et sucrée de la cerise et le moelleux de la crème en fait une confiserie très appréciée lors des fêtes de fin d’année.

À savoir : Son origine est inconnue, certainement la création d’un confiseur !

 

 

Négus de Nevers

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? En 1901, alors qu’il venait de créer un nouveau caramel au chocolat, le Négus Ménélik, empereur d’Ethiopie, visitait la capitale nivernaise… Il décida aussitôt de donner à ce bonbon au beau ton brun foncé, le nom de « Négus de Nevers », mot qui signifie « roi » en langue amharique.

À savoir : Le Négus de Nevers est un caramel mou parfumé au chocolat enfermé dans un caramel dur.

 

 

 

Niniches de Quiberon

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Contrairement à tous les autres bonbons, la niniche de Quiberon est en forme de sucette. Fabriquée depuis 1946 par la maison Audebert La préparation démarre dans un chaudron de cuivre où se mêlent le sucre de canne, le glucose, le beurre frais et le lait, rehaussés d’essences naturelles de fruits, sans oublier le beurre salé et le sel de Guérande, qui apportent une touche de caractère à ces friandises.

À savoir : L’une des particularités des Niniches est la variété des saveurs proposées. Si vous êtes du genre à ne jamais savoir que choisir au restaurant, vous allez certainement hésiter de très longues minutes pour choisir le parfum de votre Niniche de Quiberon. Entre les Niniches à base de caramel et celles à base de fruits, il existe plus de 50 parfums différents !

 

 Nougat de Montélimar

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Cette spécialité de nougat est produite, comme son nom l’indique, dans la région de Montélimar dans le département de la Drôme. Pour fabriquer le nougat de Montélimar,  le miel de lavande et le sucre sont fondus et cuits au bain-marie dans des chaudrons en cuivre avec incorporation de blancs d’œufs montés en neige. On ajoute ensuite le sucre, sucre qui a été préalablement porté à haute température.

À savoir : Le nougat de Montélimar est riche en saveur et moelleux. Bien qu’il soit bien sûr toujours sucré, il ne vous donne pas une poussée de sucre de 3 jours ni ne vous donne envie d’eau. En fait, on m’a dit que c’était le meilleur nougat du monde et même Lady Diana, princesse de Galles, en a mangé.

 

 

Nougatine de Nevers

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? C’est l’un des fleurons de Nevers, un blason, une marque de fabrique et de notoriété. La Nougatine de Nevers, cette confiserie sucrée, nacrée, orangée, est née en 1850 d’une recette imaginée par Jean-Louis-Bourumeau, confiseur nivernais.

Une recette tenue secrète et perpétuée au fil des siècles. La légende raconte que l’impératrice Eugénie, épouse de l’empereur Napoléon III, en visite officielle dans la cité ducale, se vit offrir « une spécialité dans l’ordre de la gourmandise, préparée tout exprès ». La dite spécialité fut tant appréciée que la Cour et les dames d’honneur ne cessèrent d’en commander, faisant ainsi connaître la Nougatine dans tout Paris. Nous étions alors en juillet 1862.

À savoir : C’est une confiserie artisanale composée d’amandes et enrobée de sucre.

 

 

Pastilles du mineur de Saint-Étienne

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Bonbon rond et noir aux extraits naturels de plantes, la pastille du mineur date de la seconde guerre mondiale. Sa couleur évoque le charbon … L’histoire de la Pastille du Mineur remonte à la Première Guerre Mondiale. Un officier anglais est hébergé par la famille Verquin qui tient une boulangerie-pâtisserie à Neuville-en-Ferrain depuis 1912.

Cet officier, pour remercier la famille de son hospitalité, offre avant son départ une recette, un secret de famille qu’il a rapporté des Indes où on utilise depuis toujours les épices et les herbes en médecine. Dans ce cocktail de cinq extraits naturels, l’eucalyptus, la menthe et l’anis étoilé sont reconnus efficaces pour soigner la bronchite.

À savoir : Pour convaincre les mineurs d’en consommer, la confiserie prend la forme ovoïde d’un boulet de charbon qui attirera aussi d’autres consommateurs.

 

 

Pastilles de Vichy

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? La pastille Vichy, bien sûr ! La seule, la véritable, l’unique pastille à être confectionnée à partir d’extraits des eaux de Vichy. Vu son parcours, cette pastille mythique pourrait presque vous raconter l’Histoire de France. Pourtant, malgré les époques, elle n’a pas changé : même forme, même recette, même goût.

À savoir : En 1856, la Compagnie fermière de Vichy donne à la pastille sa forme octogonale, pour la différencier des autres pastilles digestives. À cette époque, elle n’est vendue qu’à Vichy et en pharmacie. En 1862, la forme de la Pastille de Vichy est reconnue comme « originale » par un décret impérial.

 

 

P’tit Quinquin de Lille 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Bonbon plat et ovale, rouge ou jaune à la saveur sucrée (la vergeoise du Nord).

À savoir : Recette inventée en 1921 par M. Régnière, confiseur de son état, en hommage au poète lillois A. Desrousseaux, auteur de la berceuse « Dors mon p’tit Quinquin ! », chantée par une dentellière.

 

 

Pralines de Montargis

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Il semble que ce soit sous Louis XIII (1601 – 1643) que furent créées les pralines, dans la ville de Montargis. Le Duc de Praslin, passait paisiblement sa retraite dans cette petite ville d’où il était originaire. Son chef de cuisine, Clément Jaluzot, lui aurait concocté des petites pralines enrobées de sucre.

À savoir : C’est en 1903 que la chocolaterie Mazet de Montargis ouvre ses portes. Léon Mazet, son fondateur, s’approprie la recette des pralines, ces douceurs au croquant incomparable, et les associe à son savoir-faire de chocolatier pour créer la maison Mazet de Montargis, qui ravit les gourmands Français depuis plus de 100 ans.

 

Quernons d’ardoise d’Angers 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Confiserie faite de nougatine caramélisée, enrobée de chocolat bleu.

À savoir : Créée en 1966, cette spécialité angevine es due à R. Maillot, confiseur renommé. Son nom provient du quernage du schiste ardoisier de l’Anjou, d’où la couleur bleue.

 

 

Sottises de Valenciennes

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? La sottise de Valenciennes est une friandise de Valenciennes. Elle est l’alternative valenciennoise à la bêtise de Cambrai, à laquelle elle doit son nom. À l’origine, elle était aromatisée à la menthe, comme la bêtise, et décorée d’un filet de sucre rouge. Ces bonbons de sucre cuit sont les succès de la ville de Valenciennes depuis 1930. Le succès de cette confiserie du Nord est unanime chez petits et grands qui apprécient son goût unique et ses parfums originaux : menthe, violette, rose, citron et coquelicot.

À savoir : En 1930, la première sottise de Valenciennes est créée par le confiseur Gaby Gomiand2.

Après la guerre, la marque sottise de Valenciennes change de main et est successivement reprise par Monsieur Spriet à Quarouble, puis en 1955 par Madame Sevez, puis, en 1969 par Paul Woestelandt et finalement en 2000 par le chef pâtissier Philippe Guilbert.

Dans les années 2000, quatre nouveaux parfums aux arômes naturels ont été créés : violette, coquelicot, rose et citron.

 

 

Sucres d’Orge de Moret sur Loing

 

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Le bonbon dur et transparent était à l’origine appelé « bonbon d’orge » car le sucre de canne était difficile à trouver, les premiers fabricants de bonbons utilisaient donc le sucre d’orge, moins cher et plus facilement disponible. Cependant, en 1818, le sucre de canne est devenu plus accessible et le sucre d’orge a perdu son attrait.

Une saveur douce et délicate, une histoire à rebondissements, une recette gardée secrète depuis plus de 300 ans, le Sucre d’Orge de Moret-sur-Loing rassemble tous les ingrédients d’un bonbon de légende !

À savoir : Créé sous le règne de Louis XIII en 1638 à Moret, par des Sœurs bénédictines de Notre-Dame-des-Anges, le Sucre d’Orge a connu un destin des plus tumultueux, étroitement lié à celui du Prieuré. Si cette confiserie fabriquée à partir de sucre et d’une décoction d’orge aux vertus adoucissantes fut tout d’abord consommée par les prédicateurs, elle devint rapidement la coqueluche du Roi et de sa cour. Mais en 1792, dans la tourmente révolutionnaire, la fabrication s’arrête. Le couvent fermé, on crut la recette définitivement perdue. C’est alors que l’une des bénédictines confia sur son lit de mort la précieuse formule à sa confidente, lui faisant jurer de la transmettre à son tour lorsqu’une nouvelle congrégation viendrait s’installer à Moret. La promesse fut tenue, la fabrication reprit, et berlingots et bâtonnets renouèrent avec le succès. Sa popularité ne se démentit dès lors plus : Napoléon en raffolait, Sarah Bernhardt ne rentrait pas en scène sans avoir chauffé sa voix avec un Sucre d’Orge. S’il n’est plus produit par des religieuses depuis 1972, le sucre d’orge est toujours fabriqué à Moret selon la méthode du XVIIe, sans ajout ni de colorant, ni d’agent de saveur.

 

Vérités de La Palisse

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Petits bonbons aux fruits : la coque croustillante en sucre est fourrée avec un caramel mou, décliné en plusieurs parfums différents (café, noisette, framboise…). Ces friandises sont enrobées dans des papiers de couleur selon le parfum.

À savoir : On parle, évidemment, de Mr de La Palisse (Jacques II de Chabannes, né en 1470 à La Palisse) et de ses « lapalissades » bien connues : ce n’est qu’en 1922 qu’un confiseur décida de lui dédier ce bonbon !

 

 

Violettes de Toulouse

 

 

 

 

Qu’est-ce que c’est ? Les violettes de Toulouse sont à l’image de l’emblème de la ville. Élaborée à partir de fleurs fraîches, elles sont cristallisées dans le sucre.

À savoir : Apparue au 19ème siècle, les Violettes de Toulouse sont des bonbons à sucer ou à croquer qui dévoileront une saveur de violette incomparable. Cette fleur, emblème de la ville de Toulouse, possède une saveur particulièrement douce.

 

    

 

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