Dans Paris, capitale mondiale de la pâtisserie, on a raffiné les plus belles adresses pour les fanas du sucré.
La chantilly de Vatel, les pièces montées de Marie-Antoine Carême, le savarin des frères Julien, la pêche melba d’Escoffier… Soyons chauvins : la France fait partie de la crème de la crème pâtissière depuis plusieurs siècles.
Et ça ne va pas changer de sitôt vu la quantité de boulangeries et salons de thé présents à Paris.
On vous a sélectionné nos artisans pâtissiers préférés, celles et ceux qui respectent les saisons (pas de fraisier en décembre !) et ne travaillent que des matières brutes.
À côté des adresses des grands noms, des petits creusent leur sillon avec leurs particularités, leurs influences (souvent nippones), leurs ingrédients étonnants. À vous les Paris-Brest, cookies, mochis, mont-blanc et autres religieuses pour une crise d’happy glycémie!
Voici le Top des meilleures pâtisseries de Paris, à découvrir :
Arnaud Lahrer
Impossible de faire l’impasse sur Arnaud Lahrer, Meilleur Ouvrier de France, dont les pâtisseries réputées à Paris sont installées des deux deux côtés de la Seine.
Pour l’épiphanie, on court chercher sa galette aux noisettes.
Le reste de l’année, on découvre ses créations à la fois simples et exceptionnelles, comme le cake gianduja ultra chocolaté.
Breton d’origine, ce maître pâtissier-chocolatier a fait son chemin dans les méandres de la vie parisienne.
Après son service militaire, il travaille dans la plus grande pâtisserie de France à cette époque, Peltier, à Paris. Il acquiert ensuite les techniques de la viennoiserie chez Dalloyau, puis intègre la Maison Fauchon pendant 5 années. En 1997, il s’installe à Montmartre, avec son épouse. Depuis 2000, ils ont ouvert trois boutiques dans ce même quartier.
Le choix de ses gâteaux est aussi vaste que réussi: Toulouse-Lautrec, du tout-chocolat noir; le Rêve, choco-lait caramel; ou le Maya, amande, vanille, chocolat noir… font voir la vie taillée en Lahrer.
Prix : gâteaux individuels sont vendus entre 5€ et 6€ Plusieurs autres boutiques dans Paris dont :
Arnaud Lahrer
93 Rue de Seine
75006 Paris
Tél : 01 43 29 38 15
Bontemps
Bontemps ? Ça fait un bail qu’on chante leurs louanges ! La faute à leur dinguerie de cake au citron et à leurs sablés, qui vous montent à la tête dès le premier coup de croc recette secrète, évidemment…
La petite pâtisserie de la rue de Bretagne a eu la brillante idée d’ouvrir un salon de thé accolé à sa boutique. Un boudoir ultra féminin avec moelleux fauteuils et vaisselle dépareillée digne du Chapelier fou d’Alice au Pays des merveilles… Le gros truc en plus ? Sa courette intérieure : mobilier blanc en fer forgé et bouquets de fleurs à gogo, où dévorer des gâteaux mimis et délicieux.
Car si la carte des breuvages est un peu passe-partout (café Arabica d’Éthiopie à 3,50 €, thé Sencha de Chine aux agrumes à 7 €), on ne vient pas vraiment là pour ça. Démarrage en douceur avec les fondamentaux : le trio de petits sablés garnis (6 €) ; on passe fissa la seconde avec le maxi sablé au Ginaduja (5 €) ; et on touche le nirvana du doigt avec deux parts de tartes aux fruits de saison : figue de Solfiés et mirabelles de Lorraine (8 € chaque).
Bonne nouvelle : ce sublime salon de thé mute en cantine au déjeuner, en planque à apéro en fin d’aprem’ (avec tapas à picorer) et surtout, samedi ET dimanche, ils proposent un pantagruélique brunch sucré-salé (38 €) : orangeade et fleur d’oranger du Liban, thé, café ou chocolat chaud à l’ancienne, beurre Charentes-Poitou et confiote maison, pain au chocolat ou croissant maison, fromage blanc aux fruits de saison, mini-tarte aux légumes, œufs brouillés au jambon à la truffe ou à la truite fumée…
Prix : pâtisseries 5-8 €, dessert minute 12 €. Brunch le samedi et dimanche (38 €). Boissons 3-10 €, plats au déjeuner 14-18 €. Formule déjeuner 28 €. Petites assiettes apéro 5-9 €.
Bontemps
57 rue de Bretagne
75003 Paris
Tél : 01 42 74 10 68
Carl Marletti
Ancien chef pâtissier du grand Hôtel Intercontinental, Carl Marletti a ouvert sa propre boutique en 2008 au pied de la célèbre rue Mouffetard.
D’une élégante sobriété, elle invite à se pencher vers sa vitrine. Et là, on succombe !
Les créations originales du pâtissier valent également le détour. Nos coups de coeur ? Le très gourmand Carioca, composé de sablé noix de coco, d’un crémeux au café, d’un coeur praliné cacahuète avec une émulsion de lait de coco au citron vert, et le Plume une création aussi légère que son nom l’indique, à base de biscuit moelleux aux amandes, d’une mousse vanille de Madagascar et d’un coeur crémeux vanille parfumé à la fève de Tonka.
Les pâtisseries de Carl Marletti sont de véritables bijoux taillés pour les gourmands. Difficile de considérer autrement ses délicates religieuses au café, son framboisier ou encore son Paradise. Une recette originale où un biscuit Dacquoise coco, accueille une mangue passion crémeuse à souhait.
Côté prix : ils restent très sages, on est dans le raisonnable de chez raisonnable: comptez 3,50€ pour un éclair.
Carl Marletti
51 rue Censier
75005 Paris
Tél : 01 43 31 68 12
Cédric Grolet Opéra
La veille, les fanatiques de la première heure n’ont carrément pas hésité à camper devant la boutique. Dehors. Dans le froid. Toute la nuit !
Après la folie Apple, la folie Grolet ? Lancé dans l’ancienne pâtisserie de Jeffrey Cagnes (feu Casse-Noisette), le spot ne désemplit toujours pas.
Faut dire qu’à 33 piges seulement, Cédric Grolet est devenu une star internationale, courant les séances dédicaces pour son dernier livre, se partageant entre cette nouvelle boutique sur l’avenue de l’Opéra, son job de chef pâtissier de palace (Le Meurice), une collaboration avec Kaspia aux galeries Lafayette des Champs Elysées (Café Citron) etc.
Parmi les créations repérées dans la pâtisserie de luxe de Cédric Grolet à Paris, on retiendra ses fruits en trompe-l’œil, aussi beaux que bons, comme la myrtille, la groseille ou l’abricot.
Au rez-de chaussée ? Un couloir ultra lumineux encastré entre deux comptoirs, où les produits (rares) s’arrachent vite (pas de quoi contenter toutes les dalles). À notre gauche : les pâtisseries (de midi à épuisement des stocks) qui font la gloire du bonhomme.
Ce jour-là ? Divine tarte au citron en forme de fleur (11 €) dont on admire la perfection de pâte sablée. Mais aussi cet enivrant baba (en forme de fleur itou), bien dosé en rhum, à tel point qu’on pourrait presque se passer de la crème (10 €). Et à notre droite ? Des viennoiseries – dès 8h30 et uniquement le matin, comme ce croissant au feuilletage exemplaire (4 €) mais aussi deux bêtes de sandwiches quotidiens (13 € chaque) taillés dans une mini-baguette délicieuse et tout sauf sèche. À l’instar de ce veggie du jour (pesto de légumes, pickles de carotte en lamelle et butternut).
Le meilleur plan pour éviter la (longue) queue ? Se pointer à l’entrée et demander à s’asseoir à l’étage (30 couverts). Que boire ? Un chocolat chaud (8 € !), lait de noisette (7 €) ou jus de fruit (8 €)… Et pour les autres, contentez-vous de prendre à emporter mais gare au packaging.
Prix : 18-35 euros la pâtisserie pour deux
Cédric Grolet Opéra
35 avenue de l’Opéra
75002 Paris
Tél : 01 83 95 21 02
Christophe Michalak
Le super-héros des gâteaux, c’est lui ! Ultra créatif, ce pâtissier hyperactif ne cesse de réinventer le monde du sucre à coup de Koonies, de Kosmik et de Fantastik.
Installé rive gauche avec une nouvelle adresse immaculée, il propose des desserts à emporter en bocaux, des cakes à tomber (celui à la vanille est fou), des chocolats décalés, des religieuses « Miss K » addictives… Et pour les fêtes, une bûche rouge en forme de van de surfeur, irrésistible.
Prix : Miss K, 9 €. Cake dès 20 €. Kosmik dès 7 €.
Christophe Michalak
8 rue du Vieux-Colombier75006 Paris Tél : 01 45 49 44 90
Comptoir du Ritz
Depuis quelques années, les pâtisseries du chef du pâtissier du Ritz, François Perret , sont accessibles à tous, via une pâtisserie dédiée. Mille-feuille, « Ritz au lait », madeleines coeur fondant, cookies, cakes marbrés et autre goûters de notre enfance produits façon haute couture sont ainsi accessibles au plus grand nombre…
Mais à un certain prix évidemment. Le choix est très resserré et la carte ne change pas souvent, mais les pâtisseries et gâteaux sont bien sûr irréprochables, millimétrés, les madeleines uniques en leur genre.
Il est possible (moyennant supplément) de les déguster sur place, accompagnées d’un délicieux chocolat chaud.
Prix : environ 17 euros la pâtisserie individuelle, 6 euros la madeleines fourrée
Le Comptoir du Ritz38 rue Cambon
75001 Paris
Tél : 01 43 16 30 26
L’Éclair de génie
L’approche de Christophe Adam ? Créer des produits uniques et sur-mesure pour une clientèle exigeante qui le vaut bien !
Mais son concept est avant tout basé sur un grand classique et vous l’auriez deviné, il s’agit de l’éclair au chocolat.
Revisités, ornés, réinventés, le chef pâtissier s’en donne à cœur joie pour offrir une gamme d’éclairs tous plus surprenants les uns que les autres.
On craque tout autant pour les valeurs sûres (vanille noix de pécan ou chocolat noir) que pour les plus fantaisistes (citron yuzu, pistache framboise ou passion…).
Si vous êtes un amoureux des éclairs, on ne peut que vous encourager à vous y rendre au plus vite !
Prix : allant de 5.50€ à 6 €
Plusieurs boutiques à Paris dont :
L’Éclair de génie
14 rue Pavée
75004 Paris
Tél : 01.42.77.85.11
Gâteaux d’émotions Philippe Conticini
Plusieurs établissements sont dirigés par le chef pâtissier Philippe Conticini à Paris.
Ce dernier est le créateur de la fameuse tarte à l’ananas rôti. Un produit très convoité dans la capitale parisienne.
Ce chef qui appartient à la sainte trinité sucrée propose ici une gamme de gâteaux épurés. Gustativement, les saveurs sont franches, très prononcées et identifiables, tandis que les visuels sont admirablement sobres.
À côté des pâtisseries individuelles qui évolueront selon les saisons et la qualité des matières premières du moment, on peut aussi trouver quelques gâteaux de voyage (boules cakes), des gourmandises chocolatées (Craquouillants), un flan d’anthologie et diverses autres gourmandises.
Prix : 7,50 euros la pâtisserie individuelle
Plusieurs boutiques à Paris dont :
Gâteaux d’émotions-Philippe Conticini
37 rue de Varenne
75007 Paris
Tél : 01 43 20 04 99
Des gâteaux et du pain
La longue et imposante devanture noire se marie très bien avec le chic du grand immeuble haussmannien. Nous sommes dans le 15e arrondissement et pourtant, on se croirait place Vendôme chez un grand joaillier.
En poussant la porte, même frisson d’excitation que si nous allions acheter une pierre précieuse sauf qu’ici, les diamants sont comestibles et qu’ils coûtent moins cher que le solde de votre livret A.
Au milieu de la pièce, noire elle aussi, une longue vitrine dans laquelle sont présentées les viennoiseries. Les mini-kouglofs (2,40 €) brillent de mille feux avec leur glaçage au sucre cristal. En bouche, ils sont moelleux comme un oreiller et l’odeur de la mie bien beurrée nous chatouille le nez.
On jette un regard furtif sur l’ensemble de la pièce sans voir les pâtisseries, cachées dans un recoin. C’est un peu comme si Claire Damon, la chef-bijoutière de cet écrin, avait voulu préserver ses plus beaux trésors. On s’avance au fond du labyrinthe sombre. Sous nos yeux, une dizaine d’entremets aux fruits de saison (fait assez rare dans les pâtisseries parisiennes pour être souligné). Le baba, préparé avec les premières fraises de l’année (6,20 €), côtoie un gâteau au pamplemousse corse (7 €), dernier vestige de l’hiver. Le cylindre rose poudré surmonté d’un pétale de rose est magnifique. Si beau que l’on hésite à le sortir de sa boîte pour le manger. Et puis finalement, on plante notre cuillère dedans. La première bouchée laisse entrevoir de beaux segments de pamplemousse frais. Avec la mousse à la rose légère comme l’air et le biscuit à la farine de riz, tendre comme un chiffon cake, c’est un véritable joyau de la pâtisserie.
Un beau bijou que l’on rêverait de pouvoir s’offrir tous les jours car oui, produits super qualitatifs obligent, ces petits gâteaux ont un coût !
Prix : Gâteaux entre 6 et 7 €.
Des gâteaux et du pain
63 boulevard Pasteur
75015 Paris
Tél : 01.45.38.94.16
Ginko
Á un jet de chouquette des Buttes-Chaumont, le couple Sayo Yamagata et Othman El Ouraoui a planté cet amour de pâtisserie boisée. Elle, Américaine de parents japonais, lui, Français d’ascendance marocaine, sont devenus partners in crème au sein des très classes cuisines du Bristol. Exfiltrés dans le Paris communard, ils font désormais prospérer en toute discrétion leur boutique de quartier pas plus grande qu’une poche à douille !
Derrière la vitrine sont garées en épi les stars des lieux : de replets cakes qui claquent à la texture dense et rebondie, humides comme il faut, pas trop sucrés et surmontés d’amandes glacées à la vanille (4,20 € la part) la version classique au citron déboîte aussi (13 € le cake entier).
Leurs gâteaux alignés sur la saison régalent tout autant : la tarte mont Fuji au marron, Cranberry et chantilly (6,40 €), la chocolat-sarrasin (6,70 €) ou le Paris-Tokyo, un chou noisette-kinako (poudre de soja grillé, 5,50 €) ; mais aussi le flan allègrement vanillé (2,80 €), les croissants et les pains au chocolat (1,20 €) que l’on peut avaler sur un bout de comptoir avec un bon café Esperanza torréfié dans le 93.
Sur leurs étagères, on chope également des tablettes de chocolat du Pérou, de Cuba ou d’Indonésie (6,50 €) et de la confiture maison. Si le ginkgo est un arbre sacré, Ginko est un abri sucré !
Ginko
33, rue des Alouettes
75019 Paris
Tél : 01 40 34 51 93
Jojo & Co
L’histoire de Jojo & Co est rocambolesque.
Elle commence par la reconversion de Johanna Roques, ancienne journaliste de Canal+ devenue pâtissière au marché d’Aligre en 2014. Dans ce minuscule emplacement, au milieu de la vie bouillonnante du marché, la franchement sympathique Jojo épatait avec ses merveilles nées d’une boîte à chaussures.
Elle a doublé la mise en ouvrant dans le quartier de la rue des Martyrs, puis fermé son comptoir du marché d’Aligre ; et fin 2022, la terrible nouvelle tombait : Jojo n’avait plus de boutique.
Après une rude année de click & collect depuis son labo des Grands Boulevards, elle a retrouvé pignon sur rue depuis cette charmante boutique du Marais au comptoir de carreaux bleus et aux murs grattés.
Jojo y propose des gâteaux joueurs, créatifs, qui ont le goût des épices, des thés, des herbes, et emmène la pâtisserie fine vers d’autres horizons moins plan-plans. Comme avec la tartelette abricot et thym, cette explosive tarte aux fraises qui cache un cœur coulant de vinaigrette fraise, vinaigre balsamique et verveine ou pour l’hiver cette tarte au chaï et aux chaudes épices …
Pour le petit-déj, aux quelques places assises dedans ou devant la boutique, on comprend que Jojo est aussi experte en viennoiseries, entre son démoniaque pain suisse au praliné et chocolat blond et sa babka, qu’elle fut d’ailleurs l’une des premières à mettre en avant à Paris.
Prix : Pâtisseries individuelles : 6,80 €-7,20 €. Flan : 26 € pour quatre à six personnes. Babka : 3,90 €.
Jojo & Co
37 rue du Roi-de-Sicile
75004 Paris
Tél : 09 55 07 87 55
Laurent Duchêne
Laurent Duchêne, pâtisserie de Kyoko. La Pâtisserie de Kyoko est la deuxième boutique de Laurent Duchêne (MOF Pâtissier). Ouverte en 2010, elle porte le nom de Kyoko, son épouse, pâtissière et talentueuse créatrice en chocolat. Le couple partage son temps entre le laboratoire, où tout est fait maison, et les deux boutiques.
Dans la pâtisserie-chocolaterie du 15ème arrondissement de Paris sont disposés en vitrine, chaque matin, les pâtisseries, les gâteaux de goûter et les viennoiseries. Les brioches framboise ou chocolat sont réputées pour leur feuilletage et leurs saveurs.
Le Club Griotte (de la famille des gâteaux de goûter) étonne par le contraste mi- classique anglais, mi- époque disco, avec sa cerise brillante et son visuel rayé vert et rouge. Ce gâteau est simplement un financier pistache, associé à un confit cerise.
Le chapeau rouge sombre du champignon est une très fine coque qui libère en bouche une mousse chocolat 75 % Tanzanie, le résultat est fin et délicieux !
Le corps clair du champignon est un peu plus épais (certainement nécessaire) et contient une chantilly vanille de Madagascar et un confit de griotte peu sucré. Le biscuit support est un streusel aux amandes.
La «Perle de Sicile» (chou à la crème de pistache, chantilly au gianduja et croustillant sablé-noisette), le «Ruby», l’«Ambroisie» ou le millefeuille de saison (fraise-citron en été et praliné-citron en hiver) confirment des saveurs franches et des mariages bien étudiés…
Prix : 5.30 €Autre adresse : 2 rue Wurtz 75013 Paris
Laurent Duchêne
238 Rue de la Convention
75015 ParisTél : 01 45 33 85 09
Maison Aleph
Cette pâtisserie-là, elle ferait aimer les pâtisseries orientales à n’importe qui ! Enfin pâtisseries orientales, attention, il s’agit surtout de pâtisseries faites à partir de Cheveux d’ange (kadaïfs), vous n’y trouverez pas les traditionnelles cornes de gazelle, makrout et autres pâtisseries maghrébines.
C’est Myriam Sabet, originaire d’Alep (en Syrie), qui est à l’origine de la création de cette pâtisserie en 2017. ici on travaille les produits et les saveurs levantines :cardamone, zaatar, halva sumac, pistache d’Iran, cédrat, rose de Damas, citrons d’Amalfi… associés aux produits français (crème, beurre…).
Á la clef des pâtisseries savoureuses, subtiles et ultra équilibrées, loin des clichés sur les pâtisseries orientales, parfois jugés trop gras et trop sucrés. Vous avez le choix entre de nombreuses petites pâtisseries individuelles – les nids pâtissiers, les nids voyage, les 1001 feuilles déclinées en de nombreux parfums – citron et cardamome, noisette, pistache, fleur d’oranger…
Tout est délicieux et représente une véritable invitation au voyage ; on vous conseille de prendre un assortiment et de goûter un peu de tout. La boutique réalise également des grandes pâtisseries plus traditionnelles ici : tarte aux coings, au citron, à la grenade et fleur d’oranger, flanc vanille…
Prix : 14 euros les 6 petits gâteaux individuels, 28 euros les grands gâteaux 6 personnes
Maison Aleph20 Rue de la Verrerie 75004 Paris
Aux Merveilleux de Fred
Le pâtissier Frédéric Vaucamps a exporté le Merveilleux, spécialité lilloise, bien au-delà de sa région natale. Désormais établie dans toute la France, la pâtisserie Aux Merveilleux de Fred propose une revisite tout en légèreté du dessert original au chocolat, à l’aide de speculoos, pralines roses ou caramel.
Tout en légèreté, le merveilleux, petit gâteau aérien originaire de Belgique, est aujourd’hui un incontournable en France aussi ! Revisité par Frédéric Vaucamps, ses déclinaisons portent fièrement les noms de “Magnifique”, “l’Excentrique” ou encore “l’Impensable”. Chocolat noir, speculoos ou café, il y en a vraiment pour tous les goûts ! Il existe même une bûche, le “Merveilleux XXL“, pour les anniversaires ou les occasions spéciales.
Si la recette du Merveilleux paraît bien ancestrale, ce dernier peut se consommer de 3 façons : en taille normale d’une pâtisserie individuelle, en taille mini (ce qui permet de tester différents goûts en une fois), en gâteau à partager ou encore en version bûche (pendant les fêtes de fin d’année !).
Et le prix aussi est un peu merveilleux puisque la version individuelle est autour de 3€ de quoi se faire plaisir sans faire rougir le porte-monnaie. Et les gâteaux de 4, 6 ou 8 parts oscillent entre 13 et 27 €.
Aujourd’hui, les Merveilleux se déclinent en 6 parfums (chocolat noir, chocolat blanc/spéculoos, café, cerise, praliné, caramel).
Si vous passez devant l’une des nombreuses boutiques du chef, vous pourriez avoir la chance de voir les pâtissiers à l’œuvre, en train de confectionner ces petites gourmandises avec tout leur amour et leur savoir faire.
Autres adresses : 7 rue de Tocqueville 75017 Paris, 29 rue de l’Annonciation 75016 Paris, 94 rue Saint Dominique 75007 Paris, 129 bis rue Saint Charles 75015 Paris, 2 rue Monge 75005 Paris…
Aux Merveilleux de Fred
24 Rue du Pont Louis-Philippe
75004 ParisTél : 01 57 40 98 43
Pain de Sucre
Ce qui a commencé comme une petite boulangerie de quartier est aujourd’hui devenu une référence des amoureux du sucre. Mélanges de saveurs et de couleurs, gâteaux expérimentaux à la coriandre, au curcuma ou à l’angélique, Pain de Sucre est un lieu incontournable pour ceux qui souhaitent allier gastronomie et originalité.
Ici, pas de chichi. Chez Pain de Sucre, on fait les choses simples mais avec l’imagination en maître mot.
Un exemple : le flan à la vanille de Madagascar, une spécialité maison qui ne cesse de nous faire saliver.
On pense aussi au Yuzu à la crème de citron ou au mont-Blanc, petit dessert monté aux marrons et aux amandes.
Un régal ! L’expérimenté duo de pâtissiers Didier Mathray et Nathalie Robert fait des merveilles à deux pas du Centre Pompidou.
Prix : en moyenne 6.50€Pain de Sucre14 rue de Rambuteau 75003 ParisTél : 01 45 74 68 92
Pâtisserie Cyril Lignac
En moins de huit ans, la marque pâtissière de Cyril Lignac s’est imposée dans l’offre sucrée très concurrentielle de la capitale.
Le chef étoilé s’est associé avec Benoît Couvrand, qui a officié avec succès pendant dix ans chez Fauchon. Ensemble, ils ont créé une gamme pâtissière particulièrement prisée des becs sucrés les plus exigeants de la capitale.
Les goûts primaires comme le chocolat, la vanille et le caramel- sont particulièrement bien mis en avant dans des créations simples et efficaces.
Les pâtisseries classiques -comme l’éclair au caramel beurre salé, le baba au rhum, la tarte au citron ou à la framboise sont ici très bien remis au goût du jour avec un seul et unique but : faire plaisir.
À ne pas rater, l’Équinoxe, la signature régressive des chefs composée d’un sablé au spéculoos, d’une ganache légère à la vanille Bourbon et d’un coeur au caramel.
Prix : 6 € la pâtisserie individuelle
Pâtisserie Cyril Lignac2 rue de Chaillot 75116 ParisTél : 01 55 87 21 40
Pâtisserie Jacques Genin
Le chef français a plusieurs casquettes, toutes en corrélation avec le domaine de la pâtisserie.
Désormais, il est écrivain, chocolatier et fabricant de caramel à Paris.
De quoi frétiller les papilles de ses fidèles clients. Découvrez alors l’une des meilleures pâtisseries de Paris.
Jacques Génin fut longtemps un pâtissier de l’ombre. Restaurants étoilés, palaces et hôtels de la capitale servaient, sans le dire, ses merveilleuses gourmandises. Mais petit à petit le secret a filtré, et le nom du pâtissier s’est dévoilé à un public plus large.
Jusqu’à ce jour du 1er décembre 2008, où l’orfèvre confiseur, devenu roi des pâtes de fruits, des caramels et des bonbons de chocolat, a ouvert boutique.
Pour finir, l’addition. Certes, elle peut paraître élevée compte tenu du fait que ce sont des pâtisseries et des produits « classiques », mais dont la réalisation parvient à justifier ces niveaux de tarif, car on déguste ici un travail d’orfèvre, ce qui donne un caractère exceptionnel au moment passé dans ce salon de thé.
Pâtisseries individuelles à partir de 9€ jusqu’à 13 €.Pâtisserie Jacques Genin133, rue de Turenne 75003 ParisTél :01 45 77 29 01
Pâtisserie des Martyrs de Sébastien Gaudard
Religieuse à la vanille et au chocolat, choux caramélisés, tartelettes aux fraises…
Même s’il est (très) difficile de faire son choix, ce sont les Duchesses, ancêtres des éclairs, à la vanille, au chocolat et au café, qui nous font de l’œil.
Pour une très bonne pâtisserie à Paris, rendez-vous chez Sébastien Gaudard.
On ne vient pas chez lui pour la dernière création à la mode, mais pour retrouver les goûts anciens qui s’expriment avec finesse, légèreté et un dosage de sucre a minima.
Paris-Brest, pithiviers, forêt-noire, et bien sûr, fameux mussipontain, gâteau à base de meringue, crème vanillée et amandes caramélisées, équivalent du Saint-Epvre à Nancy, de la dacquoise, du russe et du succès, en hommage à son père qui le créa à Pont-Mousson, jadis place Duroc font merveille. Madeleines et pâté lorrain figurent également au programme.
Pour ce qui est des pâtisseries on se régale avec le Mont-Blanc, le Millefeuille, le Saint-Honoré, la Duchesse, ou encore le Paris-Brest.
Á partir de 5.20€ en portion individuelle.
Pâtisserie des Martyrs de Sébastien Gaudard
22 rue des Martyrs 75009 Paris.Tél : 01 71 18 24 70
Pâtisserie Yann Couvreur Marais
Et de deux pour Yann Couvreur, qui après l’ouverture de sa première pâtisserie à Goncourt en mai 2016 (rappelez-vous, on vous en parlait ici) lance sa petite sœur dans la très touristique rue des Rosiers.
Soit une boutique en longueur à la déco à la fois soignée et discrète, faite de bois et de plantes vertes, qui laisse les œuvres sucrées mettre leurs charmes bien en avant. Et dans la vitrine, il y a de quoi se régaler les pupilles avant de faire vibrer nos papilles : tartes aux framboises, éclairs, tarte au citron meringuée, baba, cheesecake… C’est en tout huit pâtisseries qui sont proposées tout au long de l’année, dont la carte change selon les saisons et les envies du chef.
Huit pâtisseries pour autant de petites pièces de design, et de saveurs aussi justes que gourmandes. Car Yann Couvreur développe un art à la fois simple et subtil : celui de mettre en valeur les produits qu’il utilise, et de sublimer par des associations la nature d’un fruit, d’une chantilly, d’une meringue, d’un sorbet.
Parfois, ça en devient presque émouvant, comme lorsque votre cuillère plonge dans un Pavlova (l’une des cinq Fugues proposées à 10 €), emportant avec elle un peu de chantilly, de fraise, de compotée de fruits, d’aromate et de meringue dans un délicieux arc-en-ciel, sans jamais buter sur un ingrédient revêche.
Comble du plaisir : ici, rien n’est trop sucré ou excessivement gras, en témoignent le cheesecake abricot-coriandre aérien (5,90 €) ou la brioche toastée minute, devant nos yeux émerveillés, nos narines pleines de caramel au beurre salé (autre Fugue, même tarif).
D’ailleurs tout est de cet acabit chez Yann Couvreur. Alors certes, ces créations vous coûteront plus cher que chez le boulanger du coin, mais l’exception est à ce prix. On lui souhaite d’ailleurs d’ouvrir pas mal d’autres adresses comme celle-ci à Paris et pourquoi pas rive gauche ?
Prix : Gâteaux individuels à partir de 4,80 €, 1,60 € le pain au chocolat, 10 € le dessert minute.
Pâtisserie Yann Couvreur Marais
23 bis rue des Rosiers
75004 Paris
Pierre Hermé
Surnommé le roi du macaron, Pierre Hermé a inauguré sa pâtisserie à Paris en 1998 avec son associé Charles Znaty.
Il est le chef de file de la « haute pâtisserie » classée comme Pierre Hermé, célèbre pour ses fameux macarons à couper le souffle (surtout ceux au foie gras à Noël) est aussi un pâtissier hors pair. E
ntre ses merveilleux gâteaux Ispahan (à la rose d’Ispahan), ses collections éphémères (les fetish tartes sont toujours à tomber par terre) et ses pâtisseries chocolatées qui vous feraient tuer père et mère, Pierre Hermé, n’ayons pas peur des mots, c’est le meilleur pâtissier de Paris. C’est simple, s’il ne devait y en avoir qu’un, ce serait lui. l’une des meilleures pâtisseries à Paris.
Il a révolutionné l’art de la pâtisserie en éliminant les décors inutiles.
De même, il a apporté plusieurs nouveautés sur la confection des pâtisseries. Nous sommes ainsi devant un styliste passionné de nouvelles créations.
Pierre Hermé a 22 adresses à Paris! Voici la plus centrale.
Prix : 10 euros la pâtisserie individuelle, environ 3 euros le macaron
Pierre Hermé
4 Rue de Bretagne75003 ParisTél : 01 45 12 24 02
Sadaharu Aoki
Pâtissier japonais, multi-primé par toutes sortes de jurys gastronomiques, Sadaharu Aoki fait partie de cette génération de pâtissiers minimalistes, privilégiant l’explosion de saveurs en bouche et un design épuré, plutôt que l’inverse. Ses petits gâteaux au thé vert sont des chefs d’oeuvres de finesse gustative. Á tester absolument.
Sadaharu Aoki est un pâtissier japonais courtisé par les plus grandes marques de luxe à Paris.
Que choisir ? Une (ou plusieurs) pâtisseries au matcha, la spécialité de la maison déclinée sous forme d’éclair, de millefeuille, de chou à la crème…
Coup de cœur pour le biscuit soufflé au thé vert, crème chantilly au thé vert et haricots rouges sucrés, ainsi que le chou au matcha. Une pâtisserie d’exception à Paris.
Le tarif (6,10 €) est cohérent avec toutes les autres pâtisseries parisiennes dans la même gamme de luxe. Ce n’est pas forcement donné, mais cela reste un petit plaisir exceptionnel qui permet de découvrir des nouvelles saveurs très travaillées.
Deux autres adresses à Paris : 25 rue Pérignon (15e), 103 rue Saint-Dominique (7e).
Sadaharu Aoki
35, rue de Vaugirard
75006 Paris
Tél : 01 45 44 48 90
Stohrer
C’est tout simplement la plus vieille pâtisserie de Paris, et elle recèle de trésors !
Fondée en 1730 par Nicolas Stohrer, elle est également connue pour avoir accueilli la Reine d’Angleterre en 2004, commémorant les 100 ans d’entente entre la France et la Grande Bretagne !
Autre fait d’armes : Nicolas Stohrer n’est ni plus ni moins que l’inventeur du baba au rhum. C’est donc dans un établissement riche en histoire que sont confectionnés et sublimés les classiques de la pâtisserie française.
L’autre spécialité ? Le puits d’amour, feuilleté caramélisé à la crème pâtissière, que l’on vous recommande chaudement !
Prix : à partir de 3 € jusqu’à 6 €.
En plus de la boutique historique 5 autres boutiques dans Paris
Stohrer
51 rue Montorgueil
75002 Paris
Tél : 01 42 33 38 20
Tapisserie
Preuve que le sucré est le nouvel eldorado des chefs, après Mauro Colagreco, Christophe Hay ou Thierry Marx, c’est le team de Septime qui succombe à ses promesses.
Derrière son leader Bertrand Grébaut, Tapisserie a vu le jour à quelques mètres de l’adresse historique au cœur du quartier turbo-bobo de Charonne.
Farines bio de caractère écrasées à la meule, crémerie locale, épicerie issue du commerce équitable, Tapisserie s’inscrit parfaitement dans l’idée toujours plus séductrice du retour aux sources (qu’on voit encore trop peu dans le monde sucré).
Le flan vanillé avec sa pâte feuilletée très grillée ou la tarte fine aux pommes sont d’une rusticité franchement charmante.
La cheffe pâtissière Fanny Payre régale aussi avec la tarte fontainebleau (hommage à ce dessert de crémier régressif), les tartes aux fruits ou le déjà mythique chou à la flouve odorante. Les habitués de Clamato, l’annexe iodée de Septime, y retrouvent même la fameuse tarte au sirop d’érable.
Le travail des pâtes et le caractère des farines transparaissent aussi dans les viennoiseries, de la tarte au sucre bien moelleuse au palmier parfaitement croustillant. Du beau et bon, sans esbroufe ni afféterie.
Tarifs : Viennoiseries : autour de 2,50 €. Petits gâteaux : 6,50-7,50 €. Flan : 4 €.
Tapisserie
65 rue de Charonne
75011 Paris
Tél : 01 55 28 79 43
Tomo
Qui pouvait imaginer que deux pancakes fourrés de pâtes de haricots azuki sucrés allaient devenir la marotte culinaire des foodies parisiens ? Il faut dire qu’il y a d’abord eu le film, ‘Les Délices de Tokyo’, dans lequel cette pâtisserie populaire était élevée au rang d’œuvre d’art, puis tous ces clichés plus alléchants les uns que les autres mettant en scène ces gâteaux sur les réseaux sociaux.
On vient maintenant les déguster chez Tomo, nouveau salon de thé nippon du 2e monté par deux anciens pâtissiers du restaurant japonais étoilé Aida : Romain Gaia et Murata Takanori.
Ici plusieurs versions, toutes faites minute, comme le plus simple à la fleur de sel de Guérande, ou le très coquin dorayaki au matcha (thé vert en poudre). Parmi les autres douceurs : les légendaires wagashis, petites pâtisseries traditionnelles, fourrés d’anko (pâte de haricot rouge) servis au Japon au moment des fêtes, si adorables qu’il est difficile de faire un choix.
Ce sera finalement le plus simple Tokina Joyo, farine d’igname cuit à la vapeur et Anko maison, un peu la même texture qu’un bao, dodue et gourmande, et un Yuzu–ka au riz croquant japonais à la vapeur, jus de yuzu et anko maison, encore meilleur avec son goût légèrement citronné. On arrose le tout d’un chocolat chaud maison soba (sarrasin japonais) qui donne des notes torréfiées à ce soyeux breuvage.
Croyez-le ou non, en deux temps trois mouvements, finis la tarte au fraise et l’éclair au chocolat, nous sommes complétement convertis aux haricots sucrés pour le dessert.
Prix : Dorayaki, sur place : entre 5 et 8,50 € / Wagashis : entre 4 et 7 € / Chocolat chaud : 7,20 €
Tomo
11 rue Chabanais
75002 Paris
Toraya
Oubliez tout ce que vous saviez sur le matcha.
Oubliez Sara, Umami et les autres adresses nipponnes gonflées à la poudre verte : le vrai temple de ce dessert japonais se nomme Toraya.
Certes, les prix sont une poignée d’euros plus élevés que partout ailleurs (en même temps, on est à Concorde). Cette maison traditionnelle du XVIe siècle, exportée à Paris dans les années 1980, est un incontournable qui vend du rêve. Rien que du rêve.
Et quitte à goûter au Graal, autant le faire à toutes les sauces : va pour la formule déjeuner (31,20 €). Pour ce repas à quatre mains, on se partage entre amis deux plats avec et sans l’option matcha : un avokani (bol de riz parfumé au sésame blanc et au gingembre, algues, crabes, avocats, œufs de poisson et vinaigrette aux agrumes) très parfumé et franchement sexy, qu’on accompagne d’une cocotte aux œufs cuits à la vapeur ; et un matcha soba (salade agrémentée de pâtes de sarrasin, soba ultra parfumé au thé vert matcha, tofu, crevettes, algues, tomates cerises et graines de sarrasin) savoureux mais un poil en dessous.
Pour remonter un peu le niveau, sont inclus dans ladite formule des desserts de saison sous forme d’œuvres multicolores : du yokan rafraîchissant parfumé au matcha, avec son cœur fondant au sirop de canne et au soja grillé ; ou des pivoines sur aiguilles de pin (pâte d’azuki blanc parfumée au matcha, pâte d’azuki rouge en purée, cœur tendre de maranta, le tout surmonté de gelée sucrée). Pour finir de voir la vie en vert, des thés renversants dont un matcha vigoureusement fouetté et traditionnellement servi lors de la cérémonie du thé. Les aficionados pourront aussi goûter au matcha à la glace pilée (10 €). Attention néanmoins, l’addition glacée peut vite vous refroidir ; heureusement, la déco zen et l’effet antioxydant de la plante verte désamorceront toute envie de râler.
Il faut compter environs 4 euros pour une pâtisserie et on a le choix entre des Yokan, des Monaka, des Manju et bien sur les Wagashi qui changent tous les mois.
Toraya
10 rue Saint-Florentin
75001 Paris
Tél : 01.42.60.13.00
Utopie
Réussir aujourd’hui à faire des pâtisseries au levain, un chausson aux pommes fourré d’une vraie pomme, des pains au levain dorés et des pâtisseries accessibles et bonnes, une utopie ?
Non, plus depuis trois ans, époque où Sébastien et Erwann, amis qui se sont rencontrés chez Ladurée, ont monté leur boulangerie dans le 11e. Dix-sept employés dans cette adresse de quartier où les clients ne cessent de défiler tout au long de la journée.
Flans parfumés et fondants, éclairs au sésame bien glacés fourrés de leurs appareils gris, tartes aux fraises subtiles, roulés à la cannelle à se damner et pain à base de levain comme cette tradition au charbon végétal aussi graphique que délicieuse.
Un super boulot d’artisan comme on en voit trop rarement. Merci aux pâtissiers de nous faire rêver encore à un avenir plein de croissants au vrai beurre et de vrais gâteaux inventifs et dodus.
Prix : Gâteaux entre 3,50 et 6 €, pâtisseries entre 1 et 3 €.
Utopie
20 rue Jean-Pierre Timbaud
75011 Paris
Tél : 09.82.50.74.48
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